
La tête sous l’eau
Il manquait encore un exploit à ma collection : mettre la tête sous l’eau. Je n’y pensais pas, mais j’étais encore une fois

Il manquait encore un exploit à ma collection : mettre la tête sous l’eau. Je n’y pensais pas, mais j’étais encore une fois

Comme il serait facile de soulever l’indignation. Une photo des ronces ajoutés sur le grillage pour blesser mes chats. Assortie de toute l’histoire. Mais j’ai réfléchi. Elle est moche cette photo. C’est la photo de la connerie humaine dans toute sa splendeur. Et mon blog s’appelle encore « Bien à Bienne », à ce que je sache. Et j’ai pris la résolution de me fixer là-dessus. Mis à part quelques coup de gueule. Mais je l’ai déjà

Chaud, chaud, sur la ville. L’orage tourne autour, on voit des éclairs, mais pas trois gouttes. A part celles de nos sueurs. Le ciel était beau, ce soir, comme ça lui arrive, en été. Les nuages se colorent de rose, tout autour de ma maison. Comme si le coucher de soleil avait lieu de tout les côtés en même temps. J’étais à la piscine de Nidau aujourd’hui,avec ma fille et petite fille. Je suis rentré

Je l’ai déjà dit en long, en large et en travers Bienne est une ville exceptionnelle. Pour tout un tas de raisons. Son emplacement, son histoire, ses habitants , son lac, son architecture des années 30, sa source, ses rivières, sa nature qui éclate partout,son bilinguisme, voir son trilinguisme, et plus récemment pour sa multi-multiculturalité. Les suisses-allemands ont un mot pour ça , je l’écris comme ça se prononce : « moulticoultou ». Et sa culture tout

On voit la vie comme on veut. Quand je rentre dans ma chambre, il y a un grand miroir. Je vois ma silhouette, à contre-jour, à cause de la lumière du salon. Depuis quelques temps, j’aime à nouveau ce que je vois. C’est bon d’être la personne que l’on aime être. Pas besoin d’être parfaite. D’ailleurs, pouvoir se perfectionner donne des buts. Que fait on quand on n’a plus de but ? J’avais remarqué les

On revit. Avec mon sourire tout neuf, et ce festival tout neuf aussi qui remodèle nos façades respectives. Un grand et beau festival. Très bien organisé. J’en reparlerai sûrement, mais franchement, je dois dire, que personne ne s’attendait à ça. Imaginez le temps qu’il a fallu pour installer un Nyon, un Leysin et les cohortes de festivaliers bordéliques qui allaient avec. Au Lakelive, tout se passe, dans l’ordre et la propreté. Le calme, le respect

Quand Tania m’a proposé son idée, je me suis rendue compte de plusieurs choses, au fur et à mesure. Il s’agissait de la prendre en photo , pour un shooting , comme je fais d’habitude, mais aussi de la suivre, dans sa vie professionnelle. Et d’en parler ici, dans mon blog. En tout premier, j’ai réalisé la grande confiance qu’elle m’accordait. Vous ne savez pas ccombien de fois j’ai entendu la phrase : -T’en parlera

Il y a des soirs, comme ça où j’ai l’impression que l’univers me parle en suisse-allemand. Je comprends qu’il veut me dire quelque chose. Mais quoi ? Bon, ça fait pas mal aux oreilles, puisque c’est une métaphore. L’univers ne me parle pas vraiment en suisse-allemand, heureusement. Mais quand même , dans le sens ou c’est pas clair du tout, juste des bribes de sens que je saisi au vol, et ça pourrait me

23h A Bienne, la nuit est douce. Eclairée par une belle lune , rousse et pleine. Le ciel étoilé est piqueté de petits nuages. L’air sent l’herbe, le parfum des hommes que je croise. Avec Prisca, nous longeons la rivière. La lune dessine les bateaux, sur l’eau noire de la Thièlle. Ma rivière. Celle que je vois tout les jours par la fenêtre de ma cuisine. Que je photographie , que j’aime au point
5 articles différents et pas de satisfaction.. Dont trois contes à base de grenouilles… Décidément il faut que je me reprenne :). J’avais promis un article sympa et rigolo.. mais voilà.. parfois je ferais mieux de ne rien écrire plutôt que d’écrire en étant trop fatiguée.. Donc désolée, mais pour aujourd’hui je vais me coucher. Je n’aime pas faillir à mes promesses, mais admettre qu’on ne peut pas,parfois, c’est aussi bien. Dans une journée, il

Je n’aime pas du tout les gourous. Les maîtres à penser, les thérapeutes qui se la pètent, les grandes prêtresses tireuses de cartes m’énervent puissamment, Les sectes, les organisations, les sociétés plus ou moins secrètes à base d’élus porteurs de la seule vérité, me donnent des boutons. J’en ai rencontré quelques uns dans ma vie, de près ou de loin. Mais je suis trop critique, trop subversive, ils comprennent vite que je ne ferai jamais

On m’a reproché, (si , si, si vous saviez ce qu’on me reproche parfois!) de trp remercier les gens. Pire, de le faire d’une manière trop, comment dire? « trop », c’est le mot. Comme sî Vous étiez indispensables, Vous qui me lisez et, ou aimez mes photos, Comme si je n’avais pas assez confiance en moi, pour savoir que ce que je fais à de la valeur. Et pourtant, je vais continuer,. parce que c’est vrai,

Je voulais être avocate, défendre les innocents, appliquer la justice… et puis, j’ai compris que la justice des hommes laissait à désirer et j’ai abandonné l’idée. après, j’ai voulu être journaliste. Mais encore une fois, j’ai compris que ma liberté serait restreinte, que je ne pourrais pas écrire ce que je voulais. Et puis , internet est arrivé . Ecrire sous mon nom m’a demandé du courage. Avec tout ces dingues en liberté… Le meilleur

Il fut un temps, ou j’avais fortement l’impression que, Chaques fois que je sortis la tête de l’eau, quelqu’un était là pour se précipiter et appuyer très fort sur mon crâne pour me renvoyer au fonds. C’est fini. Je nage très bien métaphoriquement, dansla réalité nettement moins bien, mais c’est égal. Je résiste mieux , maintenant. Par contre la bêtise humaine, pour ne pas dire plus, continue . Mieux, si vous voulez avoir une idée

Les sentiments… si on admets que les relations humaines sont l’essentiel de nos vies ,, alors les sentiments qui nous animent, régissent , non seulement nos rapports avec les autres, mais carrément tout le cours de nos existences. Je dis ça, parce que, les sentiments et moi, c’est une grande histoire. Je suis tellement sensible, je ressens tout puissance 10. Et, je vous assure, que ce n’est pas forcément agréable à vivre. A un moment
Bon, bon, bon. Mission, pondre quelque chose pour que demain matin, mes gentils lecteurs et mes adorables lectrices, puissent se mettre quelque chose sous les yeux, demain matin., avec leur petit café. Facile ? Pas tant que ça. Et puis, ça me relaxe trop, je m’endors sur mon clavier. Je vais faire comme ça, écrire la journée ,quand je suis bien réveillée. Donc. à plus tard, ça marche ? A plus alors

Les biennois sont en vacances. Des floppées de touristes de toutes les couleurs envahissent la ville. Je les vois passer, en-dessus de chez moi. Venus des villages alentours ou de très très loin, c’est le lac qui les attire. Je sers de poteau indicateur, parce que le débarcadère est plutôt mal signalé. Alors qu’il est tout près. Franchement, il y aurais des efforts à faire, à ce niveau là. Les bateaux sont là, prêts à

depuis la piscine de Nidau, derrière la grille, on voit une grande pelouse, bordée de bancs et deux petites criques. On l’appelle la plage des pauvres. Comme si , ils n’avaient pas pu payer leur entrée, et avaient du s’arrêter là. Il est 5 h du mat, je vais aller me recoucher et je vous raconterai la suite plus tard. A toute. Chose promise, chose due. Toute une après-midi au lac, à s’amuser dans l’eau

Un Matin pour rien, Matin perdu cherche sa route… Le Matin est mort. Ce qu était dans ses pires jours un infâme torchon raciste, et dans es meilleurs, agrémenté des articles de Rosette Polettti, n’existe plus version papier. J’allais le chercher le dimanche, dans ces petites caissettes à monnaies. Je le payais rarement, en fait pratiquement jamais. Pare que tout ce papier , ces arbres gaspillés, n’arrivait pas à me convaincre qu’il valait vraiment quelque

A côté de chez moi coule une rivière. La Thièlle. Elle est si limpide qu’on en voit le fonds. Ce soir, quand il s’est mis à pleuvoir, elle était si chaude que j’avais envie de m’ y baigner. Failli. C’est fou le temps et le courage qu’il me fut pour entrer dans l’eau. -pourtant j’adore ça ! Mais c’est l’entrée qui y est pénible. J’ai passé une tellement bonne journée avec Danaé, hier, ça m’a

Pauvre type ? Juste con ? Mon voisin du dessus à un soucis, Enfin, plusieurs soucis.. mais la liste serait trop longue. J’ai eu une dure journée. Il faut le dire. Une de ces journées test, où tout semble fait pour vous pousser à bout. Et voir comment vous allez réagir. Qu’auriez-vous fait, à ma place ? En découvrant devant ma porte, un amas de papier-ménage puant, avec au milieu, une magnifique crotte de chat.
Je me souviens très bien, pourquoi j’ai décidé d’écrire mon blog. Pas tout de suite, c’est venu en cours de route. je veux écrire un livre. Bon, pour moi , écrire c’est facile, ça sort tout seul. donnez moi n’importe quel sujet. Même le plus chiant. Et je vous ponds 15 pages sur l’invention de la fermeture Eclair, ou la culture des mangues en Papouasie Centrale. -Ca existe la Papouasie Centrale ? On s’en fiche.
Jamais, au grand jamais je n’ai eu le courage de grimper sur ce manège. De tous, c’est celui qui me terrifie le plus. Cette nuit, j’ai fait un tour pourtant, sans quitter mon lit. Enfin, juste pour aller aux toilettes. Le travail que je fais actuellement passe par une plongée, avec des hauts et des bas, à l’intérieur de moi. Jusqu’à présent, ça se passe bien. Je dirais même, que malgré tout, ça se passe

Ce matin à 6h30, Prisca m’a dit qu’elle voulait aller pisser. -Ton chien te parles ? Ben oui. Bon, pas avec des mots, mais elle me regarde et se dirige vers la porte. Ca me semble plutôt clair. Par contre, hier, je me suis rasée. La tête. Entièrement. D’habitude, sortir avec ma robe de chambre vert pétante faire un tour dans le quartier ne me pose pas de problème. Mais le look skinhead en vert

Il fait presque nuit. Le ciel s’est un peu couvert, comme s’il allait pleuvoir d’ailleurs au loin, on voit des éclairs. Il a fait très chaud, toute la journée. J’aime vivre dans une ville où les femmes ont le droit de se promener vêtue d’un short et d’un haut de maillot de bain. De faire ses commissions dans cette tenue, sans que personne n’y trouve redire. Sur les jambes nues des biennoises, explosent les tatouages
On dit qu’en chaque suisse, il y a un flic qui sommeille. Parce que c’est vrai, quelque part, nous avons un sens de la justice aigu. Mais certains ont tendance à oublier que flic, c’est un métier. Les suisses-allemands, en particuliers. C’est toujours dans cette langue que je me fais engueuler, quand j’ai le malheur de commettre un crime grave, comme rouler en vélo sur le trottoir, traverser la gare en trottinette, ou oublier une
Je réfléchi… un vrai miroir ! Je deviens enfin la femme que je voulais être quand j’étais petite : Marie-Christine Barraut, version « Petit déjeuner compris ». Son style, si cool, sa manière d’être, sa créativité. Tout. J’ai mis de temps, mais je sais, maintenant qui je suis. Ce que je peux apporter, ce que j’ai envie de faire de ma vie enfin. Et c’est étrange, parce que , plus je deviens adulte et plus je prends

Je sais que je suis sur la bonne voie. L’univers me donne des signes. Par la fenêtre je vois mon chat. A 4h du matin. Côté route. La ou c’est dangereux La ou il ne devrait pas aller. Mais ce chat là est spécial. Un peu dans son monde. -Comme tout les chats, non ? Non, bien plus que tout les chats. Alors je suis sortie. Il, elle m’attendait, toujours au milieu de la route.
Si vous vous posez des questions sur le sens de la vie, le meilleur livre que je peux vous proposer est le Yi-King. C »est un livre de sagesse, ou plutôt LE livre de sagesse qu ‘il faut consulter à ce sujet. -T’es sage alors ? J’ai pas dit ça. Je fais ce que je peux pour évoluer,, pour suivre le mouvement de la nature en essayant d’ comprendre quelque chose. Je peux l’ouvrir à n’importe
-Il faut que j’aille ouvrir. Demain je fais le taboulé. A ma surprise (Tu sais faire du taboulé, toi ?) je vois ma fille descendre les escaliers. Arrivent une dame et son fils qui lui confient les ingrédients. On se présente et c’est sympa. Les mères et leurs grands enfants qui préparent le taboulé pour le First Friday. Je suis plutôt fière de ma fille qui s’investit dans la vie culturelle biennoise. First Friday, concerts,