La plage des pauvres

depuis la piscine de Nidau, derrière la grille, on voit une grande pelouse, bordée de bancs et deux petites criques.

On l’appelle la plage des pauvres.

Comme si , ils n’avaient pas pu payer leur entrée, et avaient du s’arrêter là.

Il est 5 h du mat, je vais aller me recoucher et je vous raconterai la suite plus tard.

A toute.

Chose promise, chose due.

Toute une après-midi au lac, à s’amuser dans l’eau avec Prisca, à ramasser du bois , préparer les grillades, ça fait un bien fou.

Étonnement, il n’y avait quasi personne dans la petite crique.

Nous avions la meilleure place, au centre, avec le ban de pierre et le foyer.

Face au lac.

Ca m’a fait un bien fou.

Lundi.

Je me remets au boulot.

Ca commence par le ménage.

Ce matin , j’ai promener Prisca.

Il faisait si chaud , que je me suis mise en mini short et brassière..

Chose que je n’aurais pas pu faire  à 20 ans.

J’étais bien trop complexée.

Comment est-il possible qu’à 50 , j’y arrive ?

Parce que je suis mieux foutue ?

Bien sur que non, j’ai des vergetures, de la graisse  pas très ferme par-ci par là, et des varices.

Non, c’est dans la tête que ça se passe.

Quand j’étais jeune j’étais multi-complexée.

Au point que je ne dormais pas la nuit.

que je rêvais d’une liposuccion.

Qu’un bouton ou une frange mal coupe m’empêchait de sortir.

Pire, parfois, j’étais envahie au point de vouloir en finir, tant la tâche pour arriver à la perfection semblait énormissime.

Impossible.

Mais non.!

C’est bon là, je suis débarassée, pour de bon, comment j’ai fait ?

C’est tout une histoire.

Je crois que je dois en faire profiter le monde.

Parce que les complexes, ça vous pourri la vie.

Je vais mettre ça et les autres choses que je sais par écrit.

En faire un livre.

C’est déjà en route.

 

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