Fais les foins…

Faire les foins

Signification 1 (dans mon dictionnaire perso). Monter sur un charriot rempli de paille, avec mes cousins Fabienne et Christian. Et se laisser tirer par les chevaux de Monsieur Charlie, tandis que les adultes, munis de fourches, retournent les hautes herbes coupées qui vont servir de fourrage aux animaux. Dans mon village préféré entre tous, le Prévoux.

Faire les foins

Signification 2 (toujours dans mon dico perso) se couper les cheveux.

Cheveux, qui, si ils étaient blonds, ressembleraient vraiment à du foin,

déjà qu’ils en ont la consistance.

Une espace de masse, inutile, que je m’obstine à trimbaler.

Qu’il faut démêler régulièrement, sous peine d’être peine de noeuds.

Qui se coincent dans mes vêtements.

Et que je porte, le plus souvent, noués sur le dessus, pour m’éviter de ressembler à Jeanne Moreau, avant qu’elle ne se décide enfin à les couper.

La , c’est décidé, si déjà je coupe, j’y vais à fonds dans la transformation.

d’alleurs, c’est drôle ,ainsi depuis que j’ai pris cette courageuse décision,

j’ai l’impression que le monde entier porte des perruques…

Ou presque.

Ceux qui les entretiennent bien, il y en a, et dont les reflets chatoient sous le soleil d’automne, méritent encore mon admiration.

Mais ces roses, ces bleus, ces violes et ces verts , tous issus de la même

gamme de produit , me déçoivent par leur manque cruel d’imagination.

Je veux retrouver mon authenticité.

Je ne veux plus perdre du temps.

Je ne veux plus me dissimuler une part du monde, par cet épais rideau.

Je veux voir mon visage.

Je veux toucher mon crâne, sans sentir tout ces longs poils qu’il faut laver régulièrement, sous peine de les trouver gras et alourdis…

Je veux respirer par le cerveau.

Je veux ressembler à Sigourney, à Jamie  Lee… à Charlize,  ou Carole de Walking dead

Femme qui n’ont nul besoin de faire passer leur féminité par des frisottis.

Bref, je veux, je vais me débarrasser de ces 500 grammes qui me pèsent.

C’est demain.

Pas de frange, pas de longueurs inutiles, qu’une jolie petite coupe, style Pixie Cut.. la grande mode pour 2017… en plus.

J’ai du style, hein, pas question d’avoir quoi que ce soit qui soie formaté

Je veux juste me reonaître et me sentir bien.

D’ailleurs, si je n’avais pas peur de faire un massacre, je me serais bien tondu moi-meme.

Mais , non.

La meilleure coiffeuse de la ville étant une de mes amies très chères et pas cher en même temps.. je serais bête de m’en priver.

Quel bonheur ce sera de pouvoir respirer enfin, sans ce rideau infernal de poils!!

Pourtant, je les aimais mes cheveux, c’est que j’en ai une sacré quantité.

Mais , j’ai 50 ans.

Je ne supporte plus le maquillage tout les jours.

Moi qui ne pouvait pas sortir sans mascara.. il y a quelques années.

Porter des cheveux longs parce que ça plairait à mon mari me fait frissonner d’horreur.

Déjà un, je n’ai pas de mari.

Et deux, c’est à moi que je dois plaire en premier

J’espère quand même que je serai jolie, un peu.

Enfin, même rasée, je sais que je continue de ressembler à une femme.

C’est déjà ça.

D’ailleurs, j’y ai pensé, à tout raser.

Ca ne serait que la quatrième fois que je le ferais.

Mais je n’ai pas envie de m’auto-exclure de la société.

Je veux juste me sentir, à l’aise.

J’avoue que j’ai un peu peur quand même.

Passer de presque un mètre de cheveux  à quelques centimètres…

ça va me faire un choc, mais j’ai trouvé, exactement la coupe de cheveux que je veux.

Le problème quand on cherche une coupe de cheveux, ce n’est pas d’en trouver une , mais qu’elle soit faite pour vous.

Parce que c’est vrai, elle est magnifique Charlize , avec son petit côté hautain… mais ,elle est blonde, elle à .. x année de moins et pas la même forme de visage…. la photo est belle ,elle est bien maquillée…

Mais soyons réaliste, je n’ai pas son physique, ni sous la main une sorte d’appareil magique à Photoshoper la réalité !

Vous me direz..et vous aurez un peu raison , que c’est bien superficiel, tout ça.

Mais , par expérience, je sais que d’après telle  ou telle coupe, on vous traite de telle ou telle manière.

Alors, je veux du respect….avoir l’air de ce que je suis,

Et là, c’est plus le cas depuis longtemps, avec mes cheveux bicolores et pleins de pointes… c’est devenu insupportable.

J’ai un besoin urgent de rajeunir, ou plutôt de correspondre à ce que je suis :

une femme de 50 ans , biennoise en 2017.

Et c’est bien connu, la biennoise est forte et classe., et tendance.

A mon tour 🙂

Le monde est tel qu’on le voit.. et patati et patata…

Le Temps… on a déjà tout dit sur lui.

Qu’il passe… et repasse.. qu’il efface les plis de la vie.

Qu’il arrange les choses…

Pour moi, le temps, c’est une enfant que j’ai vu, tout petit, et qui m’épate, 20-30 ans plus tard,  parce que le petit machin mignon est devenu une belle jeune fille qui passe à la télé .

C’est mon fils, en qui j’ai toujours cru, qui progresse soudain, tellement que c’en est impressionnant.

Comme je suis contente de m’être fait confiance.

Comme je suis contente d’avoir pris ces décisions difficiles.

Le garder avec moi, ne pas lui donner de médicaments.

Me faire confiance.

Croire en mon instinct.

Instinct de mère, de femme pourvue d’un cerveau qui fonctionne parfaitement bien.

De ne faire confiance qu’à ceux qui confirmaient mes observations.

Et surtout, surtout, avoir conscience que chaque autiste est différent.

Que rien n’est inéluctable.

Que personne n’avait le droit de me dire ce qu’il fallait faire.

Que personne ne pouvait prétendre s’y connaître mieux que moi , à propos de mon fils.

Parce que je l’ai mis au monde , observé , analysé, tout les jours pendant plus de 20 ans.

Donc,  non seulement je m’y connais dans cette forme d’autisme particulière

qu’est le syndrome d’Asperger, mais je suis l’unique spécialiste du cas de mon fils.

Grâce à cette confiance indestructible, ce que j’ai prédit, ce que j’attendais

c’est produit.

Comme un miracle, il faut le dire, tellement ses progrès sont impressionnants.

Je redis « impressionnant », parce que c’est le mot qui décrit précisement ce qu’il se passe actuellement.

Ceux qui le connaissent sont touchés..

Presque ahuris, mais si heureux de constater ses progrès.

Je savais qu’internet, les jeux en lignes, à l’excès, ne seraient qu’un passage.

Qu’il allait arriver à saturation.

Passer à autre chose.

 

J’étais prête si il le fallait à accepter qu’il ne puisse pas aller plus loin que le Denner en face de chez nous.

Mais là aussi, tout à changé.

Je ne rentrerai pas dans les détails.

C’est un adulte, maintenant.

Quelqu’un qui a droit au respect de sa vie privée.

Mais en tant que mère, je peux le dire, je suis fière.

Je suis passée par tellement d’étapes.

De moment si difficiles.

Lui aussi.

A certains moments, nous avons eu de la chance.

Trouver du soutien.

Et c’est ce que je veux retenir.

Sûrement même que ces années passées à nous défendre ont servi à quelque chose.

Sûrement, elles étaient indispensables.

Parce qu’elles faisaient partie du processus.

Il fallait passer par là.

Et quand je vois le résultat.

Aussi pénible, aussi horrible, aussi insupportable,

irracontable,

que c’était.

Nous l’avons passé.

Et ça valait le coup d’y croire.

Je veux le dire.

Je veux l’écrire.

Si une seule maman qui comprends de quoi je parle me lit :

sachez-le, Madame, qu’il y a de la lumière au bout du tunnel.

Sûrement même, que cette lumière ne peut pas venir si on ne passe pas par ces phases d’obscurité.

Et quand je dis obscurité, c’est une métaphore, qui me semble un peu faible.

C’est allé bien plus loin.

Je dirais que c’était carrément la nuit obscure, peuplée de démons qui brisaient ,avec haine, tout ce que j’essayais de construire de bien.

Tout ce qui m’appartenait et auquel je tenais devait être détruit.

Chaque sentiment positif, même , juste l’envie de chanter une petite chanson joyeuse,

étant proscrit, interdit.

Je ne sais pas comment, mais j’ai gardé la foi.

En moi, en lui, en l’Univers tout entier.

J’ai tenu.

Lui aussi.

Il est remonté centimètre par centimètre du gouffre dans lequel on nous avait précipité..

Ce « on » est nombreux.

Ce « on » est encore responsable du malheur de beaucoup de mères suisses.

Ces lois, qui devraient servir à protéger les enfants, et qui le plus souvent mettent les mères dans des situations intolérables.

Ces enquêtes, mal conduites, par des personnes tellement bien intentionnées,

que leur  bonne volonté fait l’effet inverse.

Cette épée de Damoclès qui nous enlève notre liberté d’agir, de penser et de nous faire confiance.

Heureusement, tout le monde ne passe pas par là.

Alors, est-ce que c’est ce qui nous a rendu si forts ?

Si c’est le cas, alors, je ne regrette rien.

Quelque part dans un coin de ma tête, je persiste à croire que ces souffrances là, étaient inutiles.

En tout cas, je m’en serait bien passé.

Quand aux autres, celles qui sont typiques au comportement d’un Asperger,,,

et bien, je crois sincèrement maintenant, que si on arrive à s’y confronter,

alors, ça permet à ce qui est positif de se déclencher.

comme des sortes de phases d’apprentissage de se déclencher.

Il faut comprendre une chose, en tout cas,

Obliger un enfant autiste à se confronter à la société n »est pas une bonne idée.

C’est comme vouloir mettre des objets ronds dans des trous carrés.

Ce n’est possible que si on a de la marge.

Du temps.

De la confiance.

Du soutien.

Et de l’Amour, beaucoup, beaucoup d’Amour.

Tant pis pour le matériel.

Si on est capable de s’en détacher, alors tout sera plus simple.

Voilà pourquoi j’aime le Temps.

 

 

Familles je vous aime

Pour différentes raisons, ce n’est pas toujours simple d’appartenir à une famille.

La famille voit tout.

On peut difficilement tricher.

Le masque que l’on porte à l’extérieur est immédiatement arraché, et on est comme tout nu, face à ceux qui nous connaissent depuis toujours.

C’est exactement pour ça que j’aime tant photographier les familles.

Les gens sont vrais.

Leurs émotions authentiques sont ce qu’il y a de plus beau, de plus intéressant à capter.

Je rêvais depuis longtemps de faire des portraits de famille, et comme tout mes autres rêves, celui-ci est devenu réalité.

J’en ai fait depuis le début mais

depuis quelques temps, on me demande de plus en plus de faire ce travail.

J’en suis ravie.

Chaque famille est différente.

Je ne les compare pas.

J’ai ma propre méthode.

D’abord, j’aime aller à l’extérieur, et trouver l’endroit naturel ou tout le monde se sentira à l’aise.

Bien plus qu’en intérieur ou tout est un peu figé.

Les arbres, la nature en général, font un décor parfait.

Au fil des saisons, la nature se transforme et aucun endroit n’est jamais pareil.

A Bienne, on est gâté, en plus.

Bien sûr, je vais ou on veut que j’aille.

Il m’arrive de me rendre chez les gens, si , par exemple, ils ont des animaux difficilement déplaçables, ou que c’est plus commode pour leur bébé.

Je m’adapte.

On peut tout faire.

Il suffit de demander.

Pour un baptême, ou tout autre cérémonie familiale,  nous avons la chance d’avoir en Suisse, de belles églises, des locaux d’Etat-Civil souvent magnifiques, qui font un décor parfait.

Mais plus que le décor, l’important, c’est la Famille.

J’aime autant la simplicité que l’originalité.

Et je me réjouie à chaque fois de découvrir une nouvelle famille.

Etre à son compte, ça demande de la persévérance.

surtout quand la vie privée interfère.

Mais comme dit Jimmy Cliff, :

« tu peux l’avoir si tu veux vraiment, mais tu dois essayer, essayer et essayer encore ».

Au moment ou j’écris ces mots, voilà que j’obtiens la permission de publier cette photo du baptême de Say-Hann.

J’en suis terriblement fière.

Elle n’était pas facile à faire.

Je ne savais pas comment les gens seraient placés.

Je n’ai eu qu’une petite seconde pour m’adapter.

Je voulais capter l’instant précis ou l’eau bénite coule sur la petite tête de bébé.

En prime j’ai eu tout un  panel d’expressions et de sentiments.

Madame la Pasteur qui s’applique avec tant de douceurs.

Maman Krystelle qui veille

Le petit Saymon qui s’intéresse,

et Papa qui est là, beau et solide, conscient de sa tache de père.

Je le dis en toute modestie, je suis hyper-fière de cette photo.

Je l’ai mis en noir-blanc légèrement bleuté et bien contrasté.

Pour en rajouter dans l’effet.

Le noir-blanc à ce pouvoir de sacraliser les choses et les êtres.

Mais bien sûr j’aime la couleur aussi.

Enfin bref, tout ces shootings de famille dont je suis fière me motivent.

Persévérer .

Encore et encore..

Beautés du monde

Un coucher de soleil, un visage d’enfant, confiant qui se tends vers vous.

Une toute petite fille, qui descends deux marches d’escaliers, avec toutes les précautions de sa jeune expérience.

Une autre , chère à mon coeur, qui m’accompagne, qui grandit et me rends fière..

Ma belle Prisca, qui s’est tellement habituée à nous que les traces de son ancienne vie de chienne abandonnée ont disparu.

Un geste gentil, une attention inattendue qui redonne de l’espoir.

Une déclaration d’amitié.

Une seconde chance.

Parfois, la vie s’emballe, comme un cheval dont on ne contrôle plus le pas.

Et, prise dans ce galop plaisant, j’ oublie…

Gagnée par l’ivresse de la course, je ne vois plus qu’elle.

Et les petites choses disparaissent temporairement.

La course, l’enfance, les sourires, , rien ne dure.

 

Mais tout a son importance.

J’aime que la vie soit, aussi, faites de mystères.

Parfois, ça me donne le vertige.

Alors, j’essaie de retrouver un équilibre.

Curieux équilibre.

A 4heures du matin, je pête la  forme.

Et l’après-midi j’ai sommeil.

Je pourrais hiberner.

Me gaver et dormir pendant tout l’hiver.

Comme une ourse.

Tiens voilà, la solution.

Dans ma prochaine vie.

je serai une ourse.

Couchers de soleil

Carte postale de Bienne.

Nos couchers de soleil.

plus il fait froid, et plus ils deviennent fantastiques.

Je suis fatiguée.

Mon esprit est fatigué.

Mais vraiment.

Chose rare chez moi, je suis plus fatiguée psychiquement que physiquement.

D’habitude, c’est l’inverse.

Il en faut un sacré paquet pour m’épuiser le cerveau.

Je vais m’accorder une pause.

Jusqu’à ce que je retrouve toutes mes capacités.

En réalité, il fonctionne parfaitement, mon cerveau.

Mais là, j’ai engrangé tellement d’informations que je n’ai pas

encore pu ranger dans les bonnes cases.

Sans compter les chocs, les événements divers qui doivent être analysés.

Alors, c’eat parti

 

Ne croyez pas…

Crack…
Une longue fissure, déchire la place centrale.
De part en part.
L’abri, en dessous de l’horloge,
la place, de la banque en passant par Bijoux,
est traversée de part en part, comme blessée
par l’ouverture du bitume.
Je regarde, la bouche ouverte.
Les yeux écarquillés.
Je comprends.
Je crie :
-C’est un tremblement de terre !
Les passant, ahuris, regardent, eux aussi.
Tétanisés par la surprise.
C’est tout de même pas courant, par chez nous
ce genre de chose.
Quelque part, je suis presque .
Parce que, des méchants m’en veulent.
Et grâce à l’événement, je pourrai peut-être m’en tirer.
Il n’empêche que, je me sens plutôt très mal-
J’étouffe presque d’angoisse.
Quand…
Quelqu’un bouge dans l’appartement.
Et ça me réveille.
Je suis drôlement contente d’être en vie.
Dans une autre réalité.
Dans la vraie vie .
Et plus dans ce cauchemars oppressant.
Je respire.
Je me remémore mon mauvais rêve, avant d’ouvrir les yeux.
c’est un truc pour mieux m’en souvenir.
un moyen de l’imprimer, dans ma tête.
Je vais regarder sur internet, si je trouve la signification symbolique du tremblement de terre.
C’est la première fois que j’en vois un.
J’ai des tas de boulot en retard.
Il faut que je m’y mette,
sérieusement.
des tas de photos qui m’attendent.
Je suis fatiguée.
Mais qu’importe.
Je suis en vie.
Dans ma réalité.

Écureuil des villes

Il bondit, se jette à toute vitesse d’une branche haute,

remonte les troncs si rapidement qu’il semble glisser à la vertical.

C’est incroyable, comme il n’a pas peur.

Comme il est sur de lui.

Par contre, il se méfie des humains et  ça c’est bien.

Il est brun , presque noir.

tellement joli et fin.

Très difficile à photographier.

Deux bonds sur le sol, et hop, c’est reparti.

Un quart de seconde, il est déjà en haut.

On croit qu’il s’est remis à pleuvoir, mais on comprends que c’est lui, qui dix mètres plus loin secoue les branches mouillées, sur son passage.

C’est l’écureuil de l’elfenau.

comment est-il arrivé là ? en pleine ville ?

 

 

Belle Bienne

Je rentre chez moi en passant par le parc Elfenau.

J’entre, je m’avance au bord de l’étang pour voir les carpes koi.

Elles viennent toutes seules, quand elles me voient.

Trois énormes poissons aux écailles bien dessinées, au dos bleu pétrole.

Elles glissent , effleurant la surface de l’eau , en douceur, en silence.

Et, comprenant que je ne leur donnerais rien à manger, elles repartent.

Je traverse le parc,

Il manque un arbre.

Il était beau , cet arbre, une sorte de saule, que j’ai photographié des dizaines

de fois.

On voit mieux la maison.

Le parc autour, qui ressemblait à une sorte de jungle, se domestique peu à peu.

Dans leur cage, les bébés paons  picorent quelques graines, se cachent dans des petites maisonnettes en bois, sous le regard de leur papa.

Les petits ont la couleur du bois, en automne, on les distingue à peine, quand ils ne bougent pas.

Plus loin , je vois un splendide coq, de très belles poules.

L’Elfenau est en train de devenir un vrai bijoux.

Je pense aux Gorges du Taubenloch, autres joyaux biennois.

A la vieille ville, au bord du lac…

C’est beau, chez nous

 

pas à pas

quand j’écris moins c’est qu’il se passe plus…

et du coup moins de temps pour raconter ma vie.

Je progresse, enfin , je peux ressentir les effets de cette progression, et ça fait du bien

Première Scéance Agency

Première Scéance, c’est comme Bien à Bienne, mon, mes bébés.

Plus tout à fait des touts petits, je dirais qu’ils ont l’âge d’aller à l’école,  voir d’y être depuis un moment déjà.

Alors oui, je sais, Scéance ne s^écrit pas avec deux « c ».

Mais j’avais envie, je le trouvais plus beau, ce mot, écrit comme ça.

C’est un peu , à la fois,  symbole de ma liberté et mon initial, ce c en plus.

parce que je suis née avec une jumelle, parce que les choses, chez moi vont souvent par deux.

Enfin bref, l’hiver approche, je suis motivée, submergée de créativité,

 

ne me manque rien pour m’exprimer, sauf,  un bon milliard d’année.

Tant les possibilités sont infinies……………..

Mais là, je me lève tôt demain, je commence ma journée à  7h.

J’ai traversé quelques épreuves, mais je remarque, qu’en persévérant, alors ,ce qui semblait impossible à dépasser s’éloigne peu à peu.

Bien sûr , d’autres se profilent, on en a  jamais fini, mais ça ne me fait pas peur.