Elle est plein de fois…

…et à force, elle se rends compte.

Le physique et l’esprit sont liés.

Mais on peut très bien être pas du tout en forme physiquement et avoir le moral quand même.

Je me vide de mon sang, mais pas comme une femme normale.

Je fais partie de celles pour qui c’est l’enfer… mais comme nous sommes, nous les femmes, tellement fortes au fond,

eh bien ,je fais avec.

J’aimerais bien voir la tête du type à qui ça arriverait.

Chaque fois ,je me demande, ce que nous avons fait pour devoir supporter un truc pareil.

Et moi plus qu’une autre, puisque ça va durer plus longtemps.

et plus intensivement.

Et tout mon corps s’affaiblit.

Mes dents me font mal.

Va falloir que je me décide.

Curieusement, depuis que ma copine infirmière m’a apporté de quoi me soulager, je ne sens plus rien.

Ca me rassure d’avoir de quoi empêcher la douleur, mais je

déteste les médicaments.

Donc, j’en prends pas, tant que ce n’est pas nécessaire.

Et là, ça c’est arrêté.

J’espère que ça ne reprendra pas pendant la nuit.

Que je ne devrai pas y aller en urgence…

En attendant, j’ai du travail, et je le fais.

chaque jour, j’avance.

J’avance beaucoup!

J’ai tellement d’idées et de projets…

J’aimerais dire quelque chose, encore.

Quelque chose d’important.

On vit parfois, pendant longtemps, des situations difficiles.

Elles semblent tellement …

comment dire….

Je veux parler de ces situations qu’on subit chaque jour,

qu’on doit supporter parce qu’on ne sait pas comment

les changer.

C’est ce que je vivais.

En fait , quand j’y pense, ça m’est arrivé souvent.

Et puis ça change.

Même des choses, des gens que l’on croit inchangeables.

Parce que même si , on reste toujours les mêmes dans le fonds, l’être humain est complexe.

Et sa part de bonté. peut fluctuer

Mais cette part ne demande qu’a être mise en lumière.

Je crois même que parfois, de très mauvaises choses

peuvent se produire, et donner du positif, quand même.

Un mal pour un bien…

Il y a des exceptions, et ça aussi c’est important de le dire. Des gens mauvais, qu’il faut fuir.

Mais vraiment, ils sont rares.

J’espère de tout mon coeur, que plus jamais je ne tomberai sur un monstre de cette espèce.

Je ne serai plus jamais la même.

 

C’est le moment de reprendre mes rêves.

 

 

 

Le coeur content

Je suis si heureuse, que mes photos plaisent.

On me dit qu’elles font rêver.

C’est le plus beau des compliments.

Apporter du rêve.

C’est tout un travail.

Trouver un joli endroit, un moment idéal.

Regarder avec des yeux neufs.

Sortir malgré la tempête, pour cette photo.

Je voyais à peine ce que je photographiais.

Rentrer à la maison et la traiter pour lui donner ce côté

« conte de fées » qui me plaît.

Et ma récompense, c’est que ça vous plaise aussi.

Cette photo là en particulier, je l’aime.

Parce qu’il y a ma Prisca dessus.

Qui accours joyeusement.

Elle adore la neige.

Comme moi, comme ma petite fille.

En parlant de petite fille, je me demandais si le Troc avait déjà eu lieu cette année ?

Merci de m’informer.

Si vous savez.

Le Troc ? c’est cette idée géniale,

je ne sais pas qui l’a eue, mais chaque année, les affaires d’hiver des enfants biennois sont récoltées et troquées, ou alors vendues

à de tout petit prix. Des ski, des patins, des vestes chaudes…

c’est génial !

Je ne sais pas qui a eu cette idée, sûrement une maman 😉

mais qu’elle en soit remerciée !

 

Dark

Dans la vie, il y a parfois des surprises étonnantes, qui vous font réfléchir.

Qui vont confortent dans vos décisions.

Qui vous guident sur le bon chemin.

Dark, c’est une série.

Mais pas n’importe quelle série.

Elle est de très haut niveau.

A tout les points de vue. on peut la qualifier

de chef-d’oeuvre.

Les acteurs sont excellents.

Le scénario est compliqué, parce que , pour une fois,

on ne nous prends pas pour des cons.

Dark relègue à ce niveau, « stranger Things » au rang de bluette pour enfants.

Dark n’a pas besoin d’effets spéciaux pour faire naître les sensations.

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Attention SPOILER !!!

Quand le petit garçon ressort des grottes, on ne voit plus le fauteuil.

Ca suffit déjà pour nous faire comprendre, qu’il n’est plus à la même

époque.

Le temps de son cheminement, on sent naître l’impression qu’on est à sa place, et c’est terrible, quand après plusieurs jours de disparition, il rentre enfin chez lui.. mais son père à 15 ans..


bref, Dark est une merveille.

Forcément, je me renseigne sur le réalisateur.

Il s’apelle Baran Bo Odar.

Et il vient de …

tada… Olten !

Moi aussi j’aimerais raconter une belle et grande histoire.

Qui se passerait à Bienne.

J’ai des éléments, comme les pièces d’un puzzle.

Parce qu’ici, nous avons tous ce qu’il faut pour faire une série d’enfer!!!

Blanche Bienne

Instant de bonheur pur que rien ne doit troubler.

La neige envahi l’écran de ma ville.

Par la fenêtre, c’est la tempête.

Une petite.

Mais la neige pique le visage , quand on se promène.

On peut glisser aussi.

Si on ne fait pas bien attention.

A cet effet je recommande vivement les dessous de semelles à

fixer  qui empêchent de déraper.

Bref, j’aime, j’adore, je mesens revivre quand il neige.

Au point que j’aurais très envie de me remettre à skier.

C’est dire !

nous enfants suisses des années 80 sommes privilégiés.

Camps et autres journées du ski.

Rare sont ceux qui n’ont pas appris.

Avec mes parents on y allait souvent.

Aux Bugnenets.

Souvenir de téléski et de débattues.

quand les pieds sont si froid que le sang n’y circule lus

comme il faut.

On allait dans la voiture et ma mère nous frottait les pieds jusqu’à ce que ça aille mieux.

Je skie en chasse neige.

J »aime les longues descentes.

Les autoroutes.

Quand on a le temps d’admirer le paysage.

Que ça descends assez vite pour avoir des sensations.

Mais que ce n’est pas dangereux.

Ski de fonds aussi.

Ballades de 4h avec arrêt gâteau aux abricots.

La neige revient.

Enfin.

Et c’est bien.

Promenade avec Prisca qui s’éclate.

Avec Sidney qui dessine des anges dans la poudreuse.

Le temps est un éternel recommencement

 

Mon beau sapin

Si je devais garder un seul symbole pour représenter Noêl,

alors ce serait lui.

Le Sapin.

Roi des forêts.

Fier quand il est paré.

Humble, quand il est encore,

avec ses copains,

Attendant d’être choisi.

Comme un orphelin qu’on adopte.

Un orphelin qui ne grandira plus, coupé en pleine jeunesse .

7 ans l’âge de raison.

Sacrifié pour la tradition.

Petit sapin des forêts suisses.

Qui vit son dernier hiver…

Amis Vegans.. pensez vous parfois à l’âme des arbres?

Je sui totalement certaine que les plantes ont une sorte

d’esprit.

quand je vois la force de la nature, je n’en doute pas un instant.

on mange rarement des arbres d’accord… mais  on les coupe, on les exploite.

Je regarde mon petit sapin,

et je me dit

Un fois enguirlandé, parsemé de boules violettes et argentées,

il sera encore plus joli.

Mais allez savoir si

tel le bébé phoque arraché à sa banquise.

le petit sapin des bois

ne souffrirait pas, aussi ?

Consciente criminelle de Noêl ,

je vais faire comme ci,

je n’entendais rien.

-T’es sûre que ça va bien ?

Mais oui :).

En vérité, je te le dis :

je me réjouis !

Ma petite fille ,

aura les yeux qui brillent.

et le coeur content.

Et ça…

n’a pas de prix.

La mort de l’homme aux yeux de loup.

-Johnny est mort.

Je croyais qu’il était immortel… à force.

Johnny, je suis née avec.

Parce qu’il vivait dans la chambre à côté de la mienne,

dans la sono de mon frère.

Sur les pochettes de ses vinyles, que je regardais pendant

qu’on écoutait ses chansons.

Parfois, il passait à la télé.

J’aimais moins, je détestais même le voir transpirer.

Je ne sais pas pourquoi, son visage baigné de sueur me dérangeait tellement.

Mais bon, Johnny avait fait un 45 tour avec mes idoles à moi :

les Poppys.

Et puis, ma mère l’avait rencontré, en allant a un de ses concerts, avec la tante Gaby, que je n’ai pas connu, mais qui était très belle, et ma cousine Bibeth, si je ne me trompe pas.

Mon frère, lui c’était le fan absolu.

Il avait la médaille Johnny, avec son visage gravé dans l’argent.

Bref, ses chansons, ses styles, sa créativité ont bercé mon enfance.

Comme un membre de la famille.

On ne se pose pas la question si on l’aime ou pas,

il est une partie de moi,

de nous.

Ma chanson ?

Mes chansons.. les portes du pénitenciers.

Noir c’est noir. Ma gueule, l’Envie…

le poème sur la 7ième.

Mon frère appelait ça : mon éducation musicale…

Il doit en rester quelque chose.

Au-delà de ses costumes,

de son maquillage de star,

de sa voix,

de son charisme,

de ses chansons.

Il y a :

le Mythe.

Celui qui fait que nous parlons de lui avec les mêmes mots.

Les mêmes phrases.

Les mêmes expressions.

 

Johnny n’est pas mort,

non,

vraiment.

Il était déjà entré dans sa légende de son vivant.

Maintenant, il est vivant à jamais.

Cette puissance,

cette force ,

cette sincérité,

cette rage.

Ces regards-lazer.

Avec ses yeux de loup.

Johnny m’a toujours fait penser à un loup.

Un loup blanc, aux yeux bleus.

Je ne sais pas si ça existe en vrai, mais

si  c’était possible, alors, il en serait un.

Un beau loup.

Avec du coeur.

Avec de l’humour.

Un loup blessé parfois, mais un loup toujours.

Johnny, c’est vrai, c’était un membre de la famille,

et qu’importe si on l’aimait ou pas.

On l’a connu, et quelque chose de lui nous  marqué.

Il était là avant moi et il restera là après.

Dans nos mémoires à tous et dans le coeur de certains.

On rigole de ses fans, de ses manies…

mais  c’était quelqu’un capable d’attendrir les coeurs les plus secs,

comme un de ses marteaux à viande carré avec des pointes…

Un beau marteau…

 

Bref, Johnny est parti, mais il restera toujours.

En vérité,

il va

enfin

pouvoir

 

se reposer.

 

Retiens ta nuit,  Johnny,

pour toujours,

jusqu’à la fin du monde.

 

 

 

 

 

Netflixée

La télé est décevante, la plupart du temps.

tellement de chaînes pour si peu de bons programmes.

J’ai besoin de qualité.

J’aime les séries.

Les bonnes.

Jusqu’à présent je les regardais en streaming.

Mais ça devenait fastidieux.

Le plus dérangeant étant les images choquantes balancées chaque fois qu’on appuie quelque part, et les risques non-négligeables de virus dangereux.

Comme 94 millions de personnes à travers le monde, je suis désormais raccordée à Netflix.

Rien de plus facile.

Vous allez sur le site qui est remarquablement bien foutu.

Vous vous enregistrez, vos recevez votre code-pin, et hoplageht’s!

Pour 20 balles, le monde des merveilles s’ouvre à vous.

Le premier mois est gratuit.

Des milliers de films de séries.

Pas de pub, pas de coupures.

Le choix entre la langue d’origine, le sous-titré. la version française…

Le truc le plus débile que j’ai lu sur Netflix, c’est

ce reproche :

Netfix fait des séries addictives, comme ça on renouvelle son abonnement.

N’importe quoi.

Alors, Netflix ne devrait pas faire des programmes aussi cools ?

Comme ça … non, j’arrête là, ça ne mérite pas que je continue mon raisonnement.

Enfin voilà Nicole, prends Netflix !

Pour 20 balles tu peux même l’offrir à trois personnes…

C’est ce qu’on à fait, on se le partage entre 4.

Ce qui fait 5 francs par personne, si chacun payait sa part.

2,50 vu que le premier mois est gratuit…

Donc voilà, pour moins de 3 balles, t’as accès à des films qui ne passeront jamais au cinéma.

Pas parce qu’ils sont nuls, mais parce que plus personne n’y va malheureusement.

En tout cas, pas assez pour maintenir une production intéressante.

en s’abonnant à Netflix, on permets ce renouveau.

Puisque Netflix produit ses propres programmes aussi.

On permet à des artistes de s’exprimer.

Scénaristes, acteurs, cadreurs etc…

Et il y en a des bons !!

Voilà.

 

1…23

Il était une fois un petit garçon.

Il était gentil, mignon et …

je pourrais vous raconter la suite.

Je pourrais vous faire pleurer… facile.

Mais bon, j’en ai un peu marre des émotions trop faciles.

Ce qui l’était moins, c’était de l’amener vers ses 23 ans, sans médicament, sans aide réelle.. et en devant se battre contre l’absurdité, la stupidité, l’ignorance…

Je ne sais pas ce qui était pire.

Ceux qui croyaient qu’il n’avait rien de spécial, ou ceux qui pensaient que c’était de ma faute, si il est comme ça.

Enfin bref, j’ai dit , pas d’apitoiement.

Stop that.

Fini terminé.

Place à la fierté.

 

 

La Croisée des chemins.

J’ai compris quelque chose d’important.

En fait, c’est la suite logique de mes questionnements de ces derniers temps.

J’en suis arrivée là.

Toute ma vie, toutes nos vies, sont marquées par les choix que nous faisons.

Pas seulement les choix importants, comme celui de faire tel ou tel métier.

Non.

Tout les choix.

Même celui de se baisser ou non pour ramasser un papier.

C’est comme si la vie était un gigantesque quadrillage.

En moins fixe.

Et on se trouve tout le temps à la croisée des routes.

Et chacun de nos choix détermine la suite.

En fait je le savais déjà en théorie.

Mais là, je comprends ça en pratique.

Mieux, ça me redonne de l’énergie.

La motivation.

Mais quand même , il faut que je dorme.

Je développerai un autre jour