Le bonheur c’est simple

Simple comme une mouette qui passe devant le soleil,

juste au bon moment.

Comme mon chat qui s’étire devant le feu, dans une position tellement ridicule, que je ne peux pas m’empêcher de rire.

Comme des amis qui passent le jour avant Noêl.

Qui vous apportent des présents délicats et parfumés.

Ca sent si bon chez moi ce soir.

Les essences délicates des merveilleuses bougies

parfumées d’Olivier.

Demain je me laverai les cheveux avec un autre de mes cadeaux apporté par ma toute nouvelle amie.

Les amis sont les cadeaux de la vie.

Et moi je suis tellement gâtée à ce niveau là.

Le jour de Noêl, nos amis sont avec leur familles respectives, comme je le serai avec la mienne.

Cette année, on s’adapte aux circonstances.

Bien sûr, les Noêl de mon enfance sont indétrônables.

Personne ne fera la sauce aux morilles aussi bien que ma tante Francine.

Et mon tonton Papin ne viendra pas pour la xième fois ,demander si on a pas froid, dans la pièce du bas, ou on aimait tellement jouer.

On ne sortira pas faire des igloos dans la neige avec Fabienne et Christian.

Mais cette année, je suis tellement fière et heureuse.

Mes enfants ont tout organisé.

C’est eux qui feront à manger.

Ils sont plutôt doués en cuisine, tout les deux.

Les cadeaux sont importants à Noêl.

On à beau dire, essayer de trouver des prétextes pour ne plus en faire,

un Noêl sans cadeau n’a aucun sens pour un enfant.

Je me souviens de tout mes cadeaux.

Ils m’ont construit.

Mon vélo jaune.

Mon microscope.

Les truffes aux chocolat de ma tante Francine.

Je me fiche de combien ça coute.

Un cadeau fait plaisir quand il est fait pour ça.

Qu’il soir fait des mains de quelqu’un qui à pris du temps , ou qu’il serve à quelque chose d’utile ou d’agréable.

C’est un présent, un gage d’affection.

Un cadeau sert à matérialiser l’amour.

L’amitié aussi bien sur.

Pour moi, c’est pareil..

L’année passée, je n’ai pas pu trouver de beau cadeau pour ma petite fille.

Alors cette année, j’ai décidé d’économiser..

Elle voulait une tête à coiffer.

J’ai fait un tas de magasin, hier.

On aurait dit que toutes les petites filles voulaient la même chose.

J’ai fait trois magasins sans succès.

Et puis, je me suis dit que c’était un signe, que je devais trouver mieux.

J’ai hâte de voir ce qu’elle en pensera !

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