Prenez le comme vous voulez, mais je me considère plus comme une artiste que comme une photographe.
-On s’en fout un peu…
Grand sourire :).
Il y a des millions d’autres blogs sur internet, pour information.
Mais pour ceux que ça intéresse, je m’explique :
Parce que la saison des mariages arrive, et avec elle, le même lot de questions.
Au début, je ne voulais pas photographier de mariage.
Parce que c’est un immense boulot et je ne m’en sentais pas capable.
J’ai commencé par un baptême. et ensuite c’est allé tout seul.
J’avais eu tant de plaisir .
Grâce à la photo numérique, tout le monde s’improvise photographe.
Et même avec les smartphone, chacun devient capable, avec quelques filtres de faire de très belles choses.
Quand à faire tout un mariage, c’est une autre histoire.
Après, il y a les Rambo’s de la photo.
Ils viennent en équipe, avec du super matos. et vous livrent, en deux temps trois mouvements,
exactement ce qu’ils vous ont promis, 200 photos, copié-collé des mariages précédents.
E t puis, il y a moi, avec ma sensibilité.
J’ai besoin, d’abord, d’être respectée.
Je ne suis pas une employée qui vient faire son service.
Je viens chercher des émotions.
Je veux faire des belles photos, qui vous touchent.
Je veux saisir dans la foule, le grand-papa qui ne sera peut-être plus là pour longtemps.
Je veux prendre l’oeil du mari qui voit arriver sa future femme dans l’église,
Etre là, quand la mariée va couper son gâteau, parce que je sais que c’est important pour elle.
Quand sa maman lira son texte à l’église, tellement prise par l’émotion, je veux que ça se
sente sur ma photo.
Ca c’est ce que je veux.
Et même si je dois finir sur les genoux, portées par deux invités qui auront pitié, je le ferai.
Et même si je vois retoucher 500 photos, je le ferai aussi.
Par respect, par envie, par passion.
Ce que je refuse par contre :
C’est qu’on me choisisse, parce que je suis bon marché.
Qu’on m’invite , en me disant, que je n’ai pas besoin de travailler, mais que je peux prendre mon appareil quand même…
Il y a des gens qui pensent qu’il pourront récupérer les photos de leurs amis et se faire un album bien avec ça… mais je n’en connais pas qui ont réussi.
Au final, ceux-ci regrettent de ne pas avoir pris quelqu’un pour ça.
C’est un peu comme si on fait un pic-nic canadien, au lieu d’engager quelqu’un pour le repas.
A la différence que le pic-nic à plus de chance d’être un succès que le même système appliqué au photographe.
Il y a des gens pour qui les photos n’ont pas d’importance..
il y a ceux pour qui, photographe, n’est pas un vrai travail…
Qui n’ont aucune idée du nombre d’heures que ça prends, et malgré le tarif, jamais on ne sera payé pour ce qu’on fait, à moins de s’en f.. et de donner les photos tell quell, sans tri ni retouche.
J’ai connu un marié qui s’en fichait mais qui en voulait pour faire plaisir à sa femme…
qui marchandait mon prix à l’extrême, et dont au final, pour mon bien, je n’ai jamais fait les photos.
Je ne suis pas la meilleure, ni la pire.
Mais pitié, si vous me choisissez, faites le parce que vous aimez mon travail.
Et respectez moi.
J’ai eu beaucoup de chance pour l’instant, c’était toujours le cas.
Parce que j’ai choisi mes mariages aussi.
Et parce que je n’ai pas été choisie par ceux qui avaient d’autres motivations.
En tant qu’artiste, j’apporte aussi quelque chose, je fais partie du truc.
Voilà pourquoi je préfère faire les gens que je connais.
Ou leurs amis qui me recommandent.
Parce que nous sommes tous des êtres humains.
Imagine le marié qui dirait à sa femme entrant dans l’église, que sa robe ne lui plaît pas?
C’est inconcevable.
Un mariage est un jour important.
Une seule personne est capable de gâcher toute la fête.
Pour moi, ce que je vais en prendre est important aussi.
Je sais que je suis capable de capter ce qu personne d’autre n’avais vu.
Parce que j’ai ma façon de voir.
Et c’est pour ça qu’il faut m’engager.
Changer de point de vue
Il y a longtemps que j’en rêvais : avoir un téléobjectif pour mon appareil photo.
Et voilà, très gentiment, un ami m’a prêté le sien.
Il m’a dit, tu verra, ça ne change pas grand chose.Pour moi, ça change tout.
Mais je comprends, ce qu’il veut dire.
Avec un certain matos, on peut compter les poils des chiens à 1 kilomètre…
Ca existe, mais c’est plus cher.
La différence se trouve dans une meilleure extraction des détails.
A condition de bien l’utiliser.
Ce que je dois encore apprendre.
Ca tombe bien , j’aime apprendre.
Ma devise c’est : il n’est jamais trop tard pour bien faire.
A ce propos, j’ai retrouvé ma filleule chérie.
Je n’ai pas eu l’occasion d’être une bonne marraine, quand elle était petite.
J’avais 16 ans ,et déjà bien assez à faire pour m’occuper de moi.
Mais voilà, le temps à passé, et malgré tout, je n’ai jamais cessé de penser à ma jolie filleule, avec son air mystérieux et ses origines lointaines.
voilà que la vie, la remet sur mon chemin et j’en suis bien contente.
Maintenant, c’est une belle jeune femme, on ne croirait jamais qu’elle a déjà 43 ans.
J’étais si heureuse de la retrouver.
Et le bonheur continue, avec ce mot : marraine.
Ca me fait tellement chaud au coeur, quand elle le dit.
Maintenant, je serai là pour elle si elle à besoin, ou juste pour le plaisir de la voir.
Je suis remarrainisée.
C’est ma filleule et désormais personne ne pourra plus rien faire pour changer ça.
Je suis si fière d’elle, de la magnifique jeune femme qu’elle est devenue.
J’ai envie que le monde entier sache que je suis sa marraine, et qu’elle est ma filleule.
Elle s’appelle Brigitte.
Elle est belle, dans tout les sens du terme.
Forte aussi.
plus qu’elle ne le pense.
Et je l’aime de tout mon coeur.
Sacré Semaine
Cette semaine était très concentrée.
Un mariage, un projet pour un autre, carnaval et l’enterrement de vie de jeune fille de Lala.
Chaque fois des photos à faire.à réussir parce que le train ne passera qu’une fois.
Je suis éreintée, je m’endors, oui je m’en..do.rsssssssssssssssssss rssssssssssssss rssssssssssssss
Carnaval 2018
Les Carnavals se suivent et ne se ressemblent pas.
Chaque cuvée a son ambiance.
Ambiance qui est le reflet de la ville, mais aussi sûrement, un peu plus que ça.
C’est la température du temps.
De 2018-
2018 est créatif.
On ose, sans choquer, pour le plaisir.
Son plaisir et celui des autres.
Je rois que le monde en a assez des provocations, on retrouve la joie simple d’être gentil.
Je suis fatiguée moi aussi, il fait froid dehors, chez moi aussi.
J’ai juste envie de me blottir dans mon lit sous mon duvet de plumes , bien chaud.
Et d’y rester le plus longtemps possible :)-
Une grande et belle histoire d’Amour
Dans mon histoire, il y a des histoires.
Des histoires d’amour.
C’est ma vocation,
ce que je préfère : photographier les histoires d’amour!
Sous toutes les formes.
A commencer par la Nature.
Dans la Nature, tout est amour.
Les cygnes qui élèvent leurs enfants avec tant de soin, en restant fidèles l’un à l’autre.
Les fleurs, les arbres, pollinisé par les abeilles.
Et le fruits apparaissent, gorgés de ces jus qui nous font tant de bien.
C’est le cycle de la vie.
La pluie, le vent, le soleil, qui s’allient, qui s’altèrnent.
Pour que tout pousse et grandisse.
La Vie, c’est une histoire d’Amour.
Depuis toute petite, je regarde les gens, les choses, avec amour.
Et puis, à force d’observer, j’ai vu le mal aussi.
Je déteste le mal, mais ça ne m’a pas empêcher de continuer,
en secret, à aimer le Monde.
A étendre ma petite prière du soir, à ma famille, la maison ou j’habitais, la rue, la ville, le pays et le monde.
Je me disais que, peut.être, je pourrais le sauver.
J’ai grandi.
J’ai compris deux ou trois choses en passant.
Que je ne sauverais pas le monde… déjà.
Mais j’adore quand Bruce Willis le fait :).
Enfin bref, je continue de poser ce regard sur les gens,
et je les photographie, pour la postérité.
Au fil des années, certains ont disparu.
Et je sais que mes photos sont des traces d’eux, pour leurs proches.
Ca amplifie encore la pression que je me mets,
quand je fais
un shooting.
Hier, j’étais si épuisée, que je suis allée me coucher ee rentrant.
Pourtant, ce n’était qu’une heure de travail à l’état civil.
Mais voilà, c’était un mariage.
Un mariage ne se refait pas, on ne peut pas choisir un autre jour, pour refaire les photos , si elles sont loupées.
Tout se passe, dans le moment.
Avec des instants clés : les oui… les alliances.
Des regards.. à garder ou pas.
Quand les mariés sont top, au premier plan, mais que cousine Germaine fait la gueule, juste derrière…
Je récupère!
Heureusement il y a Photoshop est ma deuxième devise…
en ce qui concerne la photo.
La première étant de me donner de la peine,
et ça plus une sensibilité assez marquée, explique pourquoi, après un mariage, je suis éreintée.
Quand j’en fais un grand, toute la journée, je ne bois pas une goutte d’alcool,
et pourtant je fini sur les genoux.
Ce sont des moments forts.
Voilà pourquoi, il est important que ,dans ma vie privée, je puisse être au top.
Parce qu’en vérité, un mariage, pour moi, ça commence le jour où on me l’annonce.
En parlant d’annonce, quelqu’un de très important pour moi, comme un membre de ma famille, se marie cette année.
Avec une magnifique histoire d’amour au programme.
Je suis engagée pour faire la photo de faire-part.
J’ai eu une idée…
Cet après-midi, j’avais rendez-vous pour exposer mon idée.
Et elle à plu.
Ils adhèrent !
Toute la famille, enfants compris.
Ce qui va donner le plus génial des portraits de famille.
En vérité j’espère que celä donnera envie à d’autres familles d’utiliser ce concept.
Concept que je garde secret encore.
Parce que, figurez-vous, n’est pas Véronique? que certains me piquent mes concepts.. c’est assez drôle d’aller voir ce qu’ils en font. Mais c’est une autre histoire.
Je disais donc que j’espère que ce concept plaira à d’autres familles…
Mais eux, seront les premiers.
J’ai très très hâte !!
Tellement je me concentre.
J’aimerais dire encore quelque chose , aux gens qui souffrent et perdent espoir : tout est possible.
J’ai connu quelqu’un dont la souffrance transperçait le coeur.
Mais je savais, je lui disais , qu’un jour, ça s’arrêterait.
Il faut parfois aller jusqu’à saturation.
Aussi profonds était votre mal.
aussi grand et intense sera votre bonheur.
Comme un petit pommier en hiver
Il est curieux, ce petit pommier.
Je le regarde souvent, quand je passe par là.
Sur mon chemin pour le lac.
Ce doit être une espèce tardive.
Mais les espèces tardives se récoltent en octobre…
Nous sommes en hiver, pourtant.
Et il est là, malgré la neige, malgré le froid.
Il n’a plus une seule feuille, mais toutes ses pommes
apparaissent, belles et colorées.
Etrange…
Il faut regarder dans le jardin pour s’en rendre compte.
Un jardin bien entretenu, par une vieille dame qui en
prends soin.
Une vieille dame avec un sale caractère, mais qui adore
son jardin.
Moi aussi j’adore son jardin.
Au printemps, il y pouuse de très jolies fleurs, dont
j’ignore le nom.
Il y a un petit banc, ou jamais personne ne s’assoit.
Mais moi, je le prends en photo.
Ce qui m’a valut de me faire engueuler une ou deux fois.
Elle s »est, un peu radoucie, quand je l’ai complimenté sur son jardin.
Enfin bref…on ne sait pas ce que vivent les gens, pourquoi
ils sont comme ci ou comme ça.
Si je dis que je me sens comme ce petit pommier, ça ne va pas être facile à décoder.
Même pour moi.
La nuit passée, le mal de dent m’a réveillée.
Il faut absolument que j’aille chez le dentiste.
Mais j’ai peur…
D’avoir mal, de ce que ça peut coûter.
Dommage qu’il n’existe pas « les dentistes du coeur »…
Je mets de l’argent de côté, en espérant que ça aille vite,
avant que ça ne s’aggrave.
Aujourd’hui, j’ai un mariage à l’état civil.
C’est la St-valentin.
Je me réjouie.
L’Expérience ne se transmet pas vraiment
ou alors, seulement par l’exemple.
Par les expériences.
Dans le sens ou ça ne suffit pas de dire à quelqu’un qu’il, ou qu’elle doit prendre confiance.
il faut déjà qu’il ou qu’elle écoute.
Deux, qu’il ou qu’elle ait envie de le faire.
Trois : qu’il ou qu’elle essaie..
En ça les petits enfants sont formidables.
Ils sont derrière vous et ils n’ont qu’une envie : essayer !
Tandis que les adultes, enfermés dans leur tour d’Ego, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
C’est valable pour moi aussi.
Qu’y-a-t’il que je pourrais apprendre, que quelqu’un aimerait me montrer et que je nveux pas voir ?
Pour l’instant j’expérimente le fait qu’il faut garder confiance, s’écouter, ne pas vouloir à tout prix provoquer les choses, mais attendre, patienter, s’il le faut.
Persévérer, oui, mais dans la patience.
7 jours
Kurt Cobain est né le 20 février 1967
et moi, une semaine plus tard. Le 27.
J’ai toujours pensé que ceux qui sont nés à la même époque
peuvent se comprendre mieux, même si on dit que l’âge n’a pas d’importance.
Mais bon, moi je suis toujours en vie.
Chaque lundi, j’ai l’impression que la vie recommence.
Et le dimanche, je me repose.
Je suis très active ces derniers temps.
J’ai énormément de travail.
Dans le sens ou je remets de l’ordre dans l’intégralité de ma vie.
Et c’est drôle, mais des choses qui me semblaient pénibles et compliquées se révêlent au fond, plus simple que je le pensais.
-Un exemple ! un exemple !
Tenez, dans ma cuisine, j’avais pris l’habitude de mettre tout et n’importe quoi sur le meuble qui la longe tout du long.
Des piles à recycler, des ampoules cassées, des tas de choses inutiles que je conservais,
soit en attendant d’en faire quelque chose, soit, simplement parce que je ne les voyais pas.
Le genre de capharnaüm qu’on met des heures à ranger.
Eh bien non, en dix minutes c’était plié.
En même temps, je me débarrassais de tout les sachets de thé que je conserve depuis si longtemps, à force de ne plus en boire.. que les trois quart étaient périmés.
Pendant ce temps, ma petite fille m’aide à confectionner un calendrier géant pour 2018.
-La claaasse !
Oui, hein ? je me fait plaisir.
poour e souper, j’ai fait des galettes de légumes et céréales.
Sain, économique, facile à faire et une sauce champignon…à la crème et au vin blanc bien sur.
bobn je prends de la crème végétale…
J’ai commencé à faire des squats.
L’exercice le plus efficace pour muscler les cuisses et les fesses.
J’ai trouvé un exercice de squat global, qui permet, en plus de se faire la sangle abdominale et les bras.
Et puis, le squat, c’est de la balle ! à en croire le site ou j »ai trouvé mes exercices, ça libère des hormones, et en plus de vous faire une belle silhouette, c’est bon pour la santé.
Raison de plus pour s’y mettre.
Et quand on a pas les moyens de se payer un coach…eh bien, les exercices sont très bien expliqués, là : https://www.fitnext.com/fr/conseils/sport/6-raisons-de-vous-mettre-aux-squats/
J’aimerais bien me retrouver une machine pour faire des exercices, d’ailleurs.
Elles sont de moins en moins chères.
-C’est bien beau d’avoir des bonnes résolutions, mais il faut s’y tenir.
C’est vrai.
Il y a deux trucs.
D’abord, l’esprit fonctionne vite.
On peut être prêt phsychiquement, mais pas physiquement.
Par contre, si on fait bien,alors, plus on fait eet plus on peut faire.
J’adore ce moment ou les résultats commencent à se voir.
C’est ultra-motivant.Tout est question d’organisation.
Concilier son travail, sa vie privée et s’occuper de soi.
Il va falloir que je me couche plus tôt.
Internet regorge de bons conseils pour bien dormir.
Je vais les suivre.
Mythes et réalité
Les mythes et légendes contiennent toujours une part de vérité.
J’ai appris à l’école, que nos ancêtres étaient des lacustres.
Que leurs habitations étaient construites sur des pilotis.
« Pilotis » quel drôle de mot.
Tout les enfants suisses de mon époque savent ce qu’est un pilotis.
Et puis, je les imagine bien, ces lacustres, pêchant et chassant.
S’endormant dans leurs cabanes, en regardant le coucher de soleil,
au-delà des montagnes.
Je les vois, beaux et musclés par la vie au-dehors.
-Sexy les lacustres ?
Vu comme ça, oui.
Ensuite, j’ai appris qu’ils étaient aussi guerriers.
Je ne suis pas étonnée.
Ils vivaient en tribu, et l’homme, quand il n’a pas de ballon sous le pied, cherche toujours autre chose à taper.
On a retrouvé des armes.
J’essaie vraiment d’imaginer leur vie.
Les femmes qui fabriquent la bière de l’époque, à base de baies fermentées,
et cousent des habits qui tiennent avec une fistule…
-Ahahah… non, pas une fistule, une fibule.
Heureusement que j’ai vérifié.
C’est très joli, une fibule, enfin, y’en a des magnifiques.
C’est l’ancêtre de l’épingle de nourrice.
Et tout les écoliers suisses qui..etc.. etc..
Eh bien il parait qu’on a tout faux.
Que c’est un mythe cette histoire.
Que la vérité serait ailleurs…
Comme les pyramides qui seraient bien plus vieilles qu’on ne le pensait.
Mais c’est logique tout ça.
Logique dans sa paradoxalité :
Plus on avance et plus on en sait.
La science fait des progrès.
On invente des nouvelles méthodes de datation.
Mais plus on en sait et plus on doute.
du coup on ne sait plus rien.
Les mythes ont la vie dure…
Est-ce qu’on enseigne encore dans les écoles que nos ançêtres étaient lacustres ?
Est-ce que ce n’était que leurs cabanes de pêche..?
Là où`ils se rendaient le dimanche, après une dure semaine de boulot?
A chasser le cerf, et tanner les peau pour se faire des jolis gilets?
(tenu par une fibule).
C’est peut-être le seul truc dont on est sur… la fibule.
Franchement, est ce que c’est important ?
Bien sûr que c’est important.
On doit savoir d’où on vient, qui on était pour savoir qui on est.
Et rien ne nous empêche d’imaginer.
Alors, je les vois.
Bien sûr qu’ils n’habitaient près du lac, il fait bien trop froid.
Le vent souffle tellement que les arbres qui ont la force de résister,
ont les branches qui prennent des formes fantastiques.
C’est l’hiver , qu’on le voit le mieux, quand les feuilles disparaissent.
quand leurs silhouettes se détachent sur le lac.
Chaque arbre à sa personnalité
A force de les photographier, je serais capable de dire exactement ou ils
se trouvent, en ne voyant que quelques branches.
Donc, je disais, ils ne pouvaient pas vivre si près du lac.
Plutôt au bord des rivières
Ou du moins, pas toute l’année.
Mais l’été, oui.
L’été, le bord du lac vibre.
Comment pourrais-je les voir autrement ?
Se livrant à des rituels païens, des choses que la morale d’aujourd’hui, tellement hyppocrite, réprouverait.
Cachés ou pas , derrière les arbres.
Chantant et dansant autour des grands feux, ou cuisent les gibiers chassés dans la journée.
Et buvant la bière de l’époque ( voir plus haut).
J’ai fait une dissertation sur la bière, pour mon copain , quand il était au tech…
Donc, je n’en bois pas, mais j’en connais un rayon sur le sujet.
-Bon, t’as fini d’étaler ta science ?
Mais quoi… c’est toujours bon d’apprendre un truc ou deux , en passant.
Et puis le lac, c’est chez moi.
Manque de respect postal
La vérité sort de la bouche des enfants…
L’autre jour, je ne sais plus au juste de quoi il s’agissait,
mais quelque chose était indiqué en allemand.
Que..en allemand.
Et là.. elle m’a dit, je vous assure que c’est vrai,
elle a juste 6 ans, elle a dit :
– C’est un manque de respect.
Eh bien, aujourd’hui, j’en ai eu deux, des manques de respect du même style.
Alors, vous me direz peut-être « on est dans une ville bilingue… »
Ben oui ,justement, donc, quand c’est la Poste qui me laisse une papier,
qui à l’air important.. et que rien, absolument pas un mot n’est en français,
ça me fâche.
L’autre, c’était la Wintethour, qui m’envoie une lettre, en allemand aussi.
Tout.
Ca me refâche.
Je trouve ça scandaleux.
Surtout venant de la Poste, qui est une société de service publique appartenant à la Confédération SUISSE, pas Allemande, SUISSE.
En Suisse nous avons 4 langues nationales.
Je trouve ça, plutôt… je cherche le mot…
Irrespectueux, me semble juste.
Mais zut, quoi !!
Bon, c’est vrai, je ne suis pas trop choquée que tout ne soit pas traduit en romanche.
Parce que, soyons juste, le romanche, c’est… voyons voir ce que dis Wikipédia,
60 000 personnes qui le parlent sur les 8,401,120 que compte la Suisse. (en 2016).
Mais Bienne, voyons, Bienne…
La poste n’est pas au courant que la moitié de la population parle le français ?
Officiellement 40 %, mais les suisses-allemands, en général font des efforts,
plus que nous d’ailleurs …
Mais la Poste ?
c’est bien beau d’engager Bastien Baker pour chanter ses louanges…
mais consacrer une part du budget pour mettre les formulaires dans les trois langues, je pense aux tessinois, serait aussi une bonne idée.
Les charmants petits postiers qui s’occupent de nos boites aux lettres sont très souvent romands.
La une petite explication s’impose pour mes lectrices françaises ;
Romand et romanche, ces deux mots se ressemblent mais n’ont pas grand chose à voir :
Romand désigne les habitants de Suisse parlant français
et le romanche est la langue parlée dans les Grisons.
Oualaaa….
Bon C’est pas tout ça, mais je fais quoi ?
Est-ce à moi de me bouger?
Bien sûr, je ne parle pas couramment l’allemand, mais j’ai des notions.
Et internet, je peux traduire…
Mais franchement, la Poste, quoi… qui s’occupe de ça ?
J’ai l’impression d’être une mamie qui râle…
Mais crotte ! c’est quand même pas normal…
alors vu que mon temps est précieux, je ne vais pas le perdre…
Là, j’attire l’attention sur quelque chose que nous, biennois francophone connaissons
que trop bien.
J’en connais une que je ne citerai pas qui avait une réponse à ce soucis spécifique :
Rien.
Que dalle.
Je comprends pas, donc, je ne fais rien.
Moi.. j’irai à la poste, je demanderai des explications et on verra bien…
Mais quand même, la Poste !!!
Pardon der Post, ou die Post, das Post ?
J’ai la flemme de chercher.
J’ai ma vaisselle à faire.