Vole haut !

Je prends conscience  que :

L’être humain est composé de trois partie essentielle :

Son âme

Son coeur

Son corps

Trois partie qui réagissent différement et ne vont pas à la même vitesse.

Voilà pourquoi nous sommes souvent en décalage avec nous-mêmes.

D’autant plss quand nous sommes éprouvés.

Mais aucune force maléfique, aucun ennemi visible , ne nous en veut

et chercherais à nous faire payer des fautes réelles ou imaginaires.

C’est la vie.

C’est comme ça que ça marche.

Réjouissons-nous devant les épreuves.

Parce que nous seros récompensés.

Ca veut dire qu^’on s’élève.

Qu’on évolue.

Jusqu’à la suivante.

Une fois qu’on a compris ça, tout devient un peu plus facile.

En plus nous avons autour de nous des personnes aimables, qui cherchent à nous transmettre leurs expériences.

Qui ne demandent que ça.

Alors on peut leur demander comment ça va se passer.

Elles le savent.

Elles sont passées par là, en pire souvent.

Merci Nico, merci Eliane.

Merci Pierre de m’avoir poussé à faire le marché où je peux rencontrer tant de personnes passionnantes.

Et moi aussi partager mon expérience.

Or donc… j’ai organisé une cérémonie d’adieu , de dépos des cendres,

dimanche.

Il y avait du monde.

Du beau monde.

Je savais qu’en allant au Pavillon, seuls les motivés seraient là.

Et d’autres en pensées.

Nous étions 25.

Venus de Bienne, de Neuchâtel et même de Berne.

Famille, amis, ex…

Tout c’est passé à merveille.

Le temps même.

Ce ciel qui s’ouvre en laissant passer le soleil au moment précis ou nous en avions besoin.

Ces personnes si différentes et bienveillantes qui  étaient rassemblées là.

J’aimerais citer tout le monde.

J’espère qu’ils le savent, Jacques, Pierrot et les autres, comme je leur suis reconnaissante..

Maud et Martin qui  sont venus pour moi.

Véronica et Michigan.

Chacun dans son groupe, mais réunis quand même.

Le vaillant Frère Richard, 83 ans.

Bernard, silencieux Bernard, mais tellement indispensable.

 

L’aide bienvenue de Jean-Daniel, qui faisait le lien entre tout le monde.

Qui allégeait un peu de mon fardeau.

Mes enfants chéris.

C’est pour eux que j’ai fait ça.

Et David a resserré nos liens.

Nos amis, si chers…

C’était une foule d’émotions tellement fortes, que je n’en suis pas encore remise.

Les émotions atteignent nos trois états,

elles se baladent entre nos corps, nos coeurs et nos âmes.

Et la vie continue.

Merci à tous d’avoir été là, dans ce moment si important pour mes enfants.

Qu’ils sachent, qu’ils voient , que leur père,

aussi imparfait soit-il , n’a pas vécu en vain.

Qu’il a fait aussi du bien.

Qu’il à marqué d’autres personnes connues et inconnues.

Qui l’aimaient aussi.

comme nous avons essayé de l’aimer.

Envers et contre lui.

Envers et contre tous.

 

David était une personne hors du commun.

Peut-être que j’écrirai son histoire un jour.

Tant il y aurait à écrire.

Pour aujourd’hui, je vais m’arrêter là.

Je veux aller de l’avant.

Avoir confiance.

Faire mon ménage…

Retourner travailler,

parce que l’argent ne tombe pas du ciel.

Rien ne me rends plus fière que d’avoir créer mon travail.

Ce que David aurait pu faire aussi, si…

Si quoi ?

Il avait du talent,

qu’est-ce qui lui manquait alors ?

Grande question.

Je n’ai que des pistes, pas de vraie réponse.

Et de toutes façons,

je dois aller promener Prisca .

Je vous souhaite une très bonne journée et je vous rappelle qu’exceptionnellement,

cette semaine, le marché à lieu le jeudi, le vendredi et le samedi.

Votre visite sur mon stand sera la bienvenue.

Je vends des cartes et des bijoux, que je crée sur mesure pour vous.

J’ai d’autres projets.

Un jour, j’aimerais avoir une ferme pour y recueillir des animaux

qui en auraient besoin.

Et des gens aussi…

C’est bien possible.

Et écrire, écrire et écrire encore….

filmer.. montrer la vie.

Dans ce qu’elle à de beau.

Parce que la beauté est la benzine de la vie.

 

Soutiens

J’aimerais dire aux gens qui m’aident à traverser notre deuil, Merci.

Et pardon si je suis parfois de mauvaise humeur.

Je fais le yoyo émotionnel ces jours….

Un yoyo d’un mètre 72.

Il y a de grands soutiens, .. à qui je demande pardon d’avoir changé l’heure, donnant du boulot supplémentaire après tout ce qui a déjà été fait.

Et d’autres soutiens, qui pensent peut-être que je ne les vois pas, mais je les vois bien.

Et tout ça me touche infiniment.

Je suis fatiguée.

Comme si je portais cette urne, si pesante, que nous avons chez nous,avec David dedans.

Dans un sens j’aimerais le garder avec nous, parce qu’il n’aimait pas être seul.

Mais ce serait égoïste pour tout ceux qui l’aimaient et aimeraient pouvoir lui rendre visite, et penser à lui tranquillement.

Hier soir une de ses amies est passé.

Elle pleurait doucement, couchée par terre, dans ma verrière, et ça m’a terriblement marqué.

Elle l’aimait tellement..

Son visage gonflé par les larmes, son regard perdu…

Et moi, en face, qui reste  bloquée , ça ne veut pas sortir.

Je me demande même si ma peine ne restera pas à l’intérieur, pour toujours.

C’est possible ?

Je ne sais pas.

Mais j’ai de la peine pour elle.

Je me réjouie de ce dimanche.

Parce que nous serons avec David, tous ensemble.

Et que nous pourrons le déposer, là ou tout le monde pourra aller.

Je le verrai même depuis ma fenêtre.

Un bel endroit ou reposer.

D’ailleurs, j’aimerais y aller aussi.

Rester près de mon lac, dans cette forêt que j’aime tant.

Mais je ne suis vraiment, mais alors vraiment pas pressée.

J’ai changé l’heure, départ à 14h depuis la gare.

Parce que  je dois arranger tout le monde.

C’est drôle que je me retrouve à faire tout ça.

Je n’y avais jamais pensé.

Je croyais que David allait partir avec Exit.

Comme il l’aurait voulu.

Mais il n’en a pas eu le temps.

Il voulait vivre encore ?

Je ne comprends pas.

Il y a plein de chose que je ne comprends pas et qui trottent dans ma tête.

ca me paralyse.

Heureusement, il y a le marché.

Ce Marché qui me sauve.

Ce travail que j’adore.

Etre dehors, rencontrer des gens.

Recevoir des compliments sur mon travail.

Alors j’ai fait une nouvelle série de cartes inédites.

Avec des photos plus personnelles.

Et je serai là demain ,avec ma super petit charrette, que je vais customiser.

Je dois créer un logo.

Pour mon entreprise.

J’ai des idées, y’a plus qu’à concrétiser.

 

 

 

Le Mystère David

Pourquoi,

quelqu’un qui a autant de joie de vivre,

une famille,

des gens qui l’aiment,

une intelligence vive,

des capacités manuelles créatives.

intellectuelles créatives,

qui plaît aux filles…

des enfants, une petit-fille…

Pourquoi cet homme là

s’est-il acharné toute sa vie à tout détruire ?

A se détruire, mais aussi à tenter de détruire

les relations qu’il avait, en devenant agressif, injuste.

Il fallait s’accrocher pour l’aimer.

Malgré ça.

Mais surtout à SE détruire lui-même.

En faisant n’importe quoi.

En prenant tout ce qui lui tombait sous la main et ç’était jamais assez.

 

Depuis que j’ai rencontré David, je me pose cette question.

Pourquoi ?

Je me souviens maintenant..

la première personne avec qui j’en ai parlé.

C’était le chef de la police de la Chaux-de-Fonds.

Curieusement, cet homme là avait une sorte de tendresse pour David.

Parce qu’il était honnête, dans ses torts.

Mais pas seulement.

David inspirait une sorte de fascination  immédiate, on avait envie de le connaître..

A condition de savoir  regarder au-delà des apparences.

Et cet  homme là, l’aimait bien, presque comme un fils.

Ils se respectaient mutuellement.

Lui non plus ne comprenait pas, pourquoi David détruisait tout.

J’ai cherché des pistes, dans son enfance,

entre ce que je sais et ce que j’imagine.

Les foyers…

Son père qui le rejette,

 

Mais ça ne me convainc pas.

Il avait une soeur aimante et aimée, mais il était avec elle comme avec tout le monde.

Adorable, et imbuvable en même temps.

Vous comprenez, David était un trésor.

Un trésor de pirate que l’on retrouve sur une île perdue des caraïbes,

en tre les os  et les crânes de ceux qui sont morts pour lui.

Un trésor sans fonds , de gentillesse, de générosité, et d’intelligence.

Capable d’envoyer balader tout ça d’un coup de pied.

Vous avez vu Trainspotting, le film ?

David c’était un personnage comme ça.

Un mélange de tout.

Un personnage de film, de bande dessiné, de roman…

Un genre unique.

Un caractère comme il n’en existe pas deux.

Sauf cette question, que l’on se pose…

Pourquoi ?

Parce que même si il est.. pardon était.. si particuliers,

il y a ce point commun avec d’autres, que l’on connait,

autour de soi, dans sa famille même :

pourquoi quelqu’un qui a tant de qualités, d’amis, et de famille,

ressent ce besoin si fort de destruction ?

J’ai une théorie.

Mais avant j’aimerais encore parler de quelque chose.

David avait un père spirituel, qui est décédé.

Frère Léo, un homme exceptionnel, aumônier de prison qui connaissait David depuis ses 20 ans.

Ils s’étaient attachés l’un à l’autre.

Frère Richard, qui à en quelque sorte pris la relève m’ écrit une lettre très touchante.

David avait la foi.

Il aimait vivre .

Je le pense aussi.

Alors voilà ma question et ma réponse, elle est valable pour Eric aussi, pour tout ceux que je connais ou pas qui pourraient avoir une belle vie mais se détruisent quand même.

David lui-même se posait la question, et se demandait même si on ne lui avait pas « jeté un sort ».

Je n’y crois pas une seule seconde.

J’ai cherché, j’ai beaucoup cherché et je cherche encore.

J’en suis arrivée là :

Souvent ces personnes terminent leur vie en étant très malades.

Quand ils ont la force pour tenir plusieurs années.

David avait trois cancers…

Trois.

Et si il y en avait un quatrième ?

Quelque chose dans son cerveau qui ‘on aurait pas détecté.

Ou alors une carence grave,dans son système,

qui amplifierait ses douleurs

au point que rien ne pourrait les calmer.

Ou quelque chose d’autre, mais de ce genre là.

Une maladie, un défaut de fabrication, je ne sais.

Quelque chose que la médecine n’a pas encore découvert, ou tient secret, qui pousserait des gens atteints à se détruire.

Et si c’est vrai,

si ma théorie est juste,

alors on se rendra compte comme il était injuste de les emprisonner,

de les poursuivre, de les pénaliser

pour les substances dont ils avaient besoin pour se sentir un peu mieux.

Parce que c’est ainsi :

la destruction n’est pas dans les drogues,

elle est dans l’abus.

De tout.

Si ma théorie est exacte,

qu’il y a bien une maladie,  ou quelque chose de médical à l’origine de ce comportement,

alors,  il n’y aurait plus de mystère.

Mais bien des choses à revoir.

 

 

les lasagnes des voisins

Deuil.

5 lettres, 5 étapes.

Enfin , ça dépends pour qui.

Une petite vue sur Google image, et je me rends compte que tout un tas de gens ont rajouté pleins d’étapes.

Comme si il s’agissait de s’arrêter de fumer, d’apprendre l’anglais ou de construire sa piscine…

Peut-on parler de son deuil sur internet ?

Mais bien sûr.

Facebook est le lieu idéal pour ça.

On exprime sa peine, et on se fait réconforter.

Honnêtement, moi ça me fait du bien.

Bon David, n’avait pas Facebook, ni internet d’ailleurs.

Dommage, je crois qu’il aurait fait un blogueur fantastique.

Achille est très déçu que les voisins ne se pressent pas à notre porte avec des petits plats pour nous remonter.. comme dans les films.

Et c’est vrai, que mis à part Jacques, avec des bières 🙂 , nous n’avons pas eu de visites.

En même temps, nous avons nos amis, qui nous aident de leur mieux.

Et ç’est bien plus important, à mes yeux.

Dimanche on fera notre RIP nic.. j’ai les cendres.

On va customiser l’urne, pour qu’elle ressemble à celui qui est dedans.

Elle pèse trois tonne cette urne.

Quand je la déplace, je sens qu’à l’intérieur, c’est comme du gravier.

On va les disperser à a fin du jour.

Sur une musique qu’il aurait aimé.

Et je serai heureuse d’avoir   nos enfants et nos amis autour de nous.

Le vrai David peut renaître.

La douleur est partie, la sienne.

La mienne reste au fond de moi pour l’instant.

Je ressent sa présence.

J’ai même cru le voir dans les escaliers…

assi près de ma porte.

Furtivement.

Comme une présence bienveillante.,

débarrassée de ce qui l’obscurcissait.

De son abîme sans fond…

où le règne de la lumière n’est plus qu’une légende improbable… (David Egger , journal 2019)

David souffrait. tellement.

J’ai retrouvé un journal.

Il écrivait bien David.

Il bricolait aussi, des tables magnifiques qu’il décorait avec cette technique dont le nom m’échappe toujours…

Mosaïque.

Etonnant David, qui brodait des motifs tribaux sur ses casquettes…

qui fabriquait des lances africaines, pour défendre ses voisins…

qui ne comprenait pas.

Que ce qu’il voulait, c’était simplement montrer ce qu’il avait fabriqué.

Mais c’est clair,

3 cancers…

c’est beaucoup pour un seul David.

Notre David.

Râaleur, souvent, mais si généreux, tout le temps.

Jusqu’à ce que le mal qui le rongeait, prenne tant de place qu’il nous l’a bouffé, notre David.

A la fin, il n’en restait plus rien.

Aux yeux du monde.

Et même aux siens.

Nous sommes en deuil,

depuis longtemps.

Alors cette douleur , qu’on pensait maîtrisée,

n’a fait, en vrai, que s’accumuler.

Je la sens, cette peine, bien tassée.

J’ai peur qu’elle sorte, et qu’elle me fasse exploser.

David que j’ai tellement aimé.

Que j’ai tellement détesté.

Et réciproquement.

Je suis en deuil et en colère.

 

La petite fabrique de perles

Il ya une fabrique, au Japon, qui fabrique ces perles que j’aime tant.

Elles sont spéciales, vraiment, toutes différentes.

Ca sent le travail de qualité.

L’amour de ce que l’on fait.

Alors j’imagine un vieux monsieur.

C’est le propriétaire de la fabrique de perles.

Sans une petite ville du Japon.

Ca fait plus de 50 ans qu’il fabrique des perles.

Les perles, c’est quelque chose, là-bas au fond.

Il se donne de la peine.

Ca se voit.

Je les aime tellement ses perles.

J’aimerais qu’il le sache.

Qu’elles font mon bonheur.

Ces petites choses si jolies et toutes différentes qui décorent mon poignet.

Parfois, il doit se demander ;

est-ce que ça vaut la peine?

De s’en donner tellement ,

pour des perles ?

Mais oui, vieux papy, ç’est clair !

Elles font mon bonheur tes perles.

Très, très loin du Japon.

la longue course

Quand on attends quelque chose depuis longtemps,

et même si, dans le fonds, on en avait pas vraiment conscience..

c’est comme la fin d’une longue course.

On est crevé.

On sait que désormais, on a ce qu’il faut

pour avancer encore plus loin.

Mais il faut un moment de répit.

Histoire d’assimiler.

De modifier les paramètres.

Comme une sorte de mise à jour.

 

Bien sûr , on a attendu tellement longtemps, on aimerait s’y mettre tout-de -suite.

Mais la vie est bien faite.

Elle sait parfois à notre place.

Nous mets des bâtons dans les roues, histoire de nous ralentir un peu.

Dans mon cas, ce sont de tout petits bâtons,

à peine des Q-Tips !

Ce que je veux dire avec tout ça, c’est que j’aimerais me mettre à filmer tout de suite, et partager ça avec vous.

D’ailleurs, c’est ce que j’ai fait.

Soyons honnête.. on s’improvise pas cinéaste du jour au lendemain.

Je ne vais pas vous imposer mes balbutiement.

Au moment ou l’envie m’est venue, filmer, c’était encore toute une histoire.

Pas d’i-phone, et encore moins d’internet.

Après , il y a eu les caméras digitales.

Et internet.

Maintenant n’importe qui peut faire des films avec un natel.

Le tout est de faire bien.

Mais comme un bébé qui apprends à parler.. il y a des moments ou c’est tellement émouvant et chou.

Ca n’a pas besoin d’être parfait.

Rien n’a besoin d’être parfait .

Par contre, j’aimerais donner des émotions,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,et c’est là que je me suis endormie.

Alors, quand j’aurai terminé mon épisode de « popommm tadadada. New-York Unité Spéciale,

j’irai peut-être dormir.

Entre temps, j’ai mangé des chips.

Ca réveille.

Moi en tout cas.

J’ai encore des tas de boulot.

Des commandes de bijoux,

des photos et des cartes.

Et c’est très bien comme ça!

Le marché est samedi, et si tout va bien, je ferai là, ma première video :).

YAhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Bouillonne

La journée ne pouvais pas mieux se terminer.

Voilà que , soudain, un connu m’offre un i-phone.

si si.

Je vous disais que j’avais des amis formidables.

Mais il a fallu toute la nuit pour que la lumière se fasse ,

et qu’une ampoule allumée jaillisse sur mon crâne rasé,

comme dans les dessins animés.

Comme beaucoup de monde, j’ai tout de suite compris qu’internet est un outil formidable.

J’ai usé des coussins à me tourner et retourner des idées dans ma tête, avant de dormir.

Une de ces idées, je ne savais pas encore comment, mais j’ai posé des jalons pour qu’elle se concrétise un jour.

Il a fallu des années pour ça.

Pour que toutes les pièces du puzzle se mettent en route.

J’ai sans cesse besoin de nouveaux projets, de défis, pour nourrir ma créativité

et à nourrir DE ma créativité aussi.

Bref, mon idée commence à prendre forme dans ma tête.

C’est un concept, mais j’ai bientôt de quoi la mettre en forme.

Et enfin, je viens de comprendre quelque chose d’essentiel :

les projets que l’on croit abandonner,

s’ils sont vraiment solides

si c’est juste.

si c’est ce qu’on veut , ce qu’on doit faire,

alors, ils se réalisent.

Pas forcément tout -de-suite.

Ni dans un an,

ni dans deux ans,

ni même dans 5…

Ca peut durer toute une vie.

Mais le jour ou tout est réuni,

parce qu’on a persévéré ,

dans la bonne direction,

alors les éléments enfin arrivés à destination,

font que le rêve d’antan,

devient la réalité d’aujourd’hui.

J’ai hâte de vous en parler plus en détail.

Bien sûr, je ne lâche surtout pas mes autres activités.

Le marché, mes photos, sont des composants de ce projet.

Tout est lié, connecté.

Et d’autres personnes auront leur rôle à jouer.

Préparez vous !

J’arrive !

Et avec ça ? un petit chocolat ?

Je suis terriblement gâtée.

Après une des pires semaines de m…. que j’ai eu depuis longtemps, me voilà multi-récompensée.

Par quoi je commence ?

La gentillesse et le soutien d’Isabelle, tout au long du calvaire d’un de mes chats.

Le relais d’Aurore qui c’est révélée en plus une formidable créatrice de bijoux.

Plus un nouveau harnais mauve magnifique pour Prisca.. et un gâteau au citron en prime.

Ma copine Maud, toujours prête à m’offrir son épaule et son moyen de transport.

Le marché maintenant, je me réjouie toujours du marché.

Je sais pourquoi : d’abord, l’amabilité des policiers que s’en occupent, Messieurs Günziger et Balmer. Humains ; compréhensifs. Sérieux dans leur travail, mais à l’écoute de nos préoccupations de marchands.

Leïla, Roland, Adolphine , Valentin, qui ont fait de moi une des leurs.

Pierre, bien sûr…

Ou serais-je sans Pierre ?

Sûrement pas au marché.

Pierre m’a poussée, bien poussée dans la bonne direction.

Et rien ne me rends plus fière que de le remplacer sur son stand, quand il va se chercher à manger.

Sa confiance et sa foi en moi me donnent des ailes.

Mes visites sur le stand.

Eliane pour commencer, qui me fait faire des merveilles à offrir à ses amis.

Je sais que c’est sa façon de me soutenir. Et j’apprécie tellement!

Surprise heureuse, visite de Danielle, au naturel et Julaïe, sublimes apparitions de l’après-midi.

La Famille Papillon aussi qui a voleté jusqu’à moi.

Qui d’autre encore, j’ai peur d’en oublier.

Notre Céline, de Lune, qui passe toujours faire son coucou à la pause.

La Maman d’un de mes camarade d’école qui pense toujours à moi.

Un monsieur bien connu à Bienne qui est parti tout heureux avec son bracelet Strong, après m’avoir apporté des photos de Bienne dans le temps.

Qui d’autre.. j’ai peur d’en oublier.. ca va surement arriver…

Alors pardon, mais faut comprendre, j’ai une mémoire de poisson rouge et tant d’émotions !

Visite d’aurore et Damien , mes producteurs de Triskèles et de ma Prisca nouvellement harnachée que j’aimerais prendre plus souvent sur mon stand.

Et final en beauté avec Tatiana et Thierry, qui viennent me nourrir puisque , j’y pense pas toute seule , me soutenir, et même m’aider à ranger.

Avec des chocolats en prime. ( voir au-dessus.

Il va me falloir un i-phone ou un peu i-phone, maiseen tout cas quelque chose pour filmer ce qui m’arrive.

Puisque je fais mes video avec mon ordi et qu’il est trop grand et précieux pour que je l’emène partout.

Vous pensez que c’est fini?

Que j’ai assez reçu pour la week-end ?

Ben non.

Ils étaient sensé m’apporter un petit paquet de croquette oublié.

 

Mes nouveaux amis, (qui ne souhaitent peut-être pas que je les identifie, donc dans le doute, je m’abstiens)

qui m’ont amené

en plus d’une bonne tonne de nourriture pour chats….

tadaaa, la charrette de mes rêves.

Oui oui, vous avez bien lu, une charrette pour derrière mon vélo.

Une vraie, une toute neuve à monter, magnifique.

Cette charrette dont je rêve depuis si longtemps.

Qui va tellement me faciliter la vie.

Pour emmener mes lourdes affaires au marché.

Je pourrai prendre plus

Je pourrai  rouler sans risquer l’accident.

Sans faire de ce chemin un calvaire.

Et faire mes commissions.

Quand je trouve des choses intransportables dans la rue, je pourrai les ramener aussi.

Bref, ça va changer ma vie.

En mieux.

Je n’en revenais pas.

Tel deux bonnes fées, ils ont exaucé mon souhait.

Avec  gentillesse, simplicité.

Comme si c’était la plus naturelle des choses.

Et je sais que tout les amis que j’ai cité en-dessus, ma famille aussi, seront heureux pour moi.

Parce que c’est juste.

C’est un geste juste.

Un beau geste juste.

Parce que je le mérite ?

Sûrement, ma persévérance le mérite, mais ce que je trouve juste surtout, c’est d’aider ceux qui sont à nos côtés, lorsqu’on peut le faire.

Voilà pourquoi j’accueille ce présent à bras ouvert.

Parce qu’il n’y a derrière cette générosité, rien d’autre que le plaisir d’offrir et de soutenir quelqu’un dans son entreprise.

Alors là, c’est moi. Mais quiconque entreprends et persévère mérite qu’on l’aide.

M’aider, c’est aussi aider mes enfants, mes animaux, c’est me permettre de pouvoir un jour aider à mon tour.

Donner procure autant de joie que recevoir.

Les deux ont la même valeur à mes yeux.

Et ce que j’espère, en plus d’avoir des amis formidables,

c’est qu’un jour, je pourrai aussi être à mon tour comme eux.

L’existence est une chaîne.

Pas de celle qui pèse et emprisonne.

Non, c’est une suite de gestes et de leurs conséquences.

Qui nous font grandir.

A mes amis et aux inconnus qui se penchent sur mon travail, que ce soit une simple like, un mot gentil ou un présent, merci.

Et à bientôt pour la suite de nos aventures 🙂

Ps. quand aux esprits chagrins qui ne comprennent pas, qui se demandent, pourquoi elle et pas moi ? c’est une bonne question 🙂

Re PS et merci Martin qui va m’aider à accrocher mon vélo après la charrette, où plutôt l’inverse.

Et ma maman chérie qui me soutient depuis ma naissance, par tout les temps.

Je n’oublie pas mes autres amies, qui ont aussi leurs problèmes, et qui ne peuvent et ne doivent pas être présentes tout le temps, Mais sans qui, par leur soutien passé visible et invisible, je n’en serais jamais arrivé là.

Avec tout mon amour , pour tout le monde <3

Porte-bonheur

oui oui je vais aller me coucher, mais d’abord je voudrais vous dire un truc.

Mon porte-bonheur, c’est un vrai.

Quoi comme ?

Un de ceux que j’ai fait avec des petits morceaux de pilotis.

Je sais ça parce que, j’ai eu vraiment une semaine de merde.

J’ai pensé que j’aurais bien besoin d’un porte bonheur…,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

-????

Et pourtant, le tout dernier jour, petit à petit, tout s’est arrangé.

Et je me suis rendu compte que je l’avais autour du cou.

Mais en vérité, mes porte-bonheur, ce sont les gens que j’aime.

Ma famille, mes copines, mes animaux.