Je prends conscience que :
L’être humain est composé de trois partie essentielle :
Son âme
Son coeur
Son corps
Trois partie qui réagissent différement et ne vont pas à la même vitesse.
Voilà pourquoi nous sommes souvent en décalage avec nous-mêmes.
D’autant plss quand nous sommes éprouvés.
Mais aucune force maléfique, aucun ennemi visible , ne nous en veut
et chercherais à nous faire payer des fautes réelles ou imaginaires.
C’est la vie.
C’est comme ça que ça marche.
Réjouissons-nous devant les épreuves.
Parce que nous seros récompensés.
Ca veut dire qu^’on s’élève.
Qu’on évolue.
Jusqu’à la suivante.
Une fois qu’on a compris ça, tout devient un peu plus facile.
En plus nous avons autour de nous des personnes aimables, qui cherchent à nous transmettre leurs expériences.
Qui ne demandent que ça.
Alors on peut leur demander comment ça va se passer.
Elles le savent.
Elles sont passées par là, en pire souvent.
Merci Nico, merci Eliane.
Merci Pierre de m’avoir poussé à faire le marché où je peux rencontrer tant de personnes passionnantes.
Et moi aussi partager mon expérience.
Or donc… j’ai organisé une cérémonie d’adieu , de dépos des cendres,
dimanche.
Il y avait du monde.
Du beau monde.
Je savais qu’en allant au Pavillon, seuls les motivés seraient là.
Et d’autres en pensées.
Nous étions 25.
Venus de Bienne, de Neuchâtel et même de Berne.
Famille, amis, ex…
Tout c’est passé à merveille.
Le temps même.
Ce ciel qui s’ouvre en laissant passer le soleil au moment précis ou nous en avions besoin.
Ces personnes si différentes et bienveillantes qui étaient rassemblées là.
J’aimerais citer tout le monde.
J’espère qu’ils le savent, Jacques, Pierrot et les autres, comme je leur suis reconnaissante..
Maud et Martin qui sont venus pour moi.
Véronica et Michigan.
Chacun dans son groupe, mais réunis quand même.
Le vaillant Frère Richard, 83 ans.
Bernard, silencieux Bernard, mais tellement indispensable.
L’aide bienvenue de Jean-Daniel, qui faisait le lien entre tout le monde.
Qui allégeait un peu de mon fardeau.
Mes enfants chéris.
C’est pour eux que j’ai fait ça.
Et David a resserré nos liens.
Nos amis, si chers…
C’était une foule d’émotions tellement fortes, que je n’en suis pas encore remise.
Les émotions atteignent nos trois états,
elles se baladent entre nos corps, nos coeurs et nos âmes.
Et la vie continue.
Merci à tous d’avoir été là, dans ce moment si important pour mes enfants.
Qu’ils sachent, qu’ils voient , que leur père,
aussi imparfait soit-il , n’a pas vécu en vain.
Qu’il a fait aussi du bien.
Qu’il à marqué d’autres personnes connues et inconnues.
Qui l’aimaient aussi.
comme nous avons essayé de l’aimer.
Envers et contre lui.
Envers et contre tous.
David était une personne hors du commun.
Peut-être que j’écrirai son histoire un jour.
Tant il y aurait à écrire.
Pour aujourd’hui, je vais m’arrêter là.
Je veux aller de l’avant.
Avoir confiance.
Faire mon ménage…
Retourner travailler,
parce que l’argent ne tombe pas du ciel.
Rien ne me rends plus fière que d’avoir créer mon travail.
Ce que David aurait pu faire aussi, si…
Si quoi ?
Il avait du talent,
qu’est-ce qui lui manquait alors ?
Grande question.
Je n’ai que des pistes, pas de vraie réponse.
Et de toutes façons,
je dois aller promener Prisca .
Je vous souhaite une très bonne journée et je vous rappelle qu’exceptionnellement,
cette semaine, le marché à lieu le jeudi, le vendredi et le samedi.
Votre visite sur mon stand sera la bienvenue.
Je vends des cartes et des bijoux, que je crée sur mesure pour vous.
J’ai d’autres projets.
Un jour, j’aimerais avoir une ferme pour y recueillir des animaux
qui en auraient besoin.
Et des gens aussi…
C’est bien possible.
Et écrire, écrire et écrire encore….
filmer.. montrer la vie.
Dans ce qu’elle à de beau.
Parce que la beauté est la benzine de la vie.