Comme la vie est étrange.
Comme nous sommes étranges, nous les êtres humains.
On passe notre vie a essayer de la comprendre, cette existence
que l’on reçoit sans l’avoir voulu…
On en sait de plus en plus sur le fonctionnement du cerveau.
Par exemple, que nous modifions nos propres souvenirs.
Que nos perceptions différent suivant les paramètres qui nous influent : nos âges, nos états d’esprits, nos expériences.
Est-ce que je me trompe quand je pense qu’au fonds, nous voulons tous la même chose ?
Bien vivre.
Heureux, avec assez d’argent pour se faire plaisir,
aimer et être aimé.
On pourrait croire, en 2021, que l’humanité avait eu assez de temps
pour savoir comment faire.
Eh non.
On continue à se faire la guerre, à mentir, se rabaisser les uns les autres, à se faire du mal.
Mais tout ces gens là.. ceux qui font du mal.. n’ont-ils pas aussi envie d’être heureux ?
Naïve je suis ?
Qu’importe.
Ces derniers temps je suis en remise en question permanente.
J’ai décidé, il y a quelques temps, de prendre quelques bonnes résolutions, et je m’y tiens.
Même si ce n’est pas facile.
C’est simple, mais pas facile.
Vous voyez la différence ?
C’est simple de se lever de son lit .
C’est pas facile, quand ce lit est bien chaud et que le reste de l’appartement est glacé.
Par exemple.
Ca ne suffit pas de prendre de bonnes résolution,
n’y de s’y tenir.
Etre conscient que chaque phrase, chaque pensée a des conséquences illimitées et déterminantes, ça aide.
Le but n’est pas d’être parfait, mais de faire sa vie d’une certaine façon.
De voir ses rapports avec les autres aussi.
Encore là, on ne parle pas de perfection.
Et de toutes manière, juger les autres devrait être exclu.
Je crois que tout commence par la façon dont on se traite soi-même.
De ce que l’on accepte ou pas.
De comment on se sent.
Du respect que l’on s’accorde,
du respect que l’on exige des autres.
Je crois que l’on peut accepter et comprendre beaucoup d’une personne,
et à un moment arrive la goutte, celle qui fait déborder le vase.
Et là on déraille.
Je n’ai pas enve de dérailler.
Alors je suis vigilante.
Si quelqu’un atteint mes limites, j’essaie de voir si on peut discuter,
à condition d’en avoir envie.
Je me donne le droit de me donner du temps pour ça, aussi.
J’ai appris récemment que notre cerveau ne cessait pas de grandir, toutes notre vie.
Contrairement à ce que l’on a longtemps cru, nos neurones continuent de se renouveler.
Toute notre vie.
Surtout si on continue d’apprendre.
De muscler nos cerveau en quelques sortes.
Ca confirme ce que je pense sur le sens de la vie : nous sommes là pour apprendre, pour évoluer.
Avec amour.
Comme le sel ou le sucre, l’amour est l’ingrédient majeur , qui peut tout changer.
Et ça commence par soi-même.
En Suisse, on n’apprends pas ça.
Il faut être modeste.
S’aimer serait vu comme faire preuve d’égocentrisme.
C’est mal vu.
Mais on se trompe.
Comme on se trompe.
On confonds humilité et modestie
modestie et écrasement de soi-même.
S’aimer soi-même, c’est se traiter bien.
Comme on devrait le faire les uns les autres.
Pourtant, on est souvent plus dur avec soi-même, plus intransigeant, qu’avec les autres.
Pire, on oublie qu’il est nécessaire de s’aimer bien,
pour bien aimer les autres.
E fait, c’est comme si on pouvait s’entraîner sur soi….
Mais dans ce pays ou même la réussite ne devrait pas s’accompagner de fierté,
et où la fierté seule est presque amendable… que faire ?
S’éloigner de cette vieille mentalité qui n’a pas que du mauvais, certe : c’est bien d’être travailleur et propre.
Mais ça ne devrait jamais compenser le manque d’amour et de compréhension.
L’amour, tiens, c’est quoi l’amour ?
Vaste sujet.
Quand je parle d’amour, je pense à la Nature.
Toutes les natures.
Humaine, animale, les forêts , les microbes mêmes…
Tout ce qui est .
A l’opposé de tout ce qu’on a.Je l’ai toujours su.
Dans une semaine j’aurais 54 ans.
Je me rends compte qu’il a fallu tout ce temps pour me débarrasser d’une partie de cette foutue mentalité.
Ca et ce que nos parents nous inculquent, et qui ne nous corresponds pas forcément.
Bien sur, mes parents comme beaucoup de parents n’avaient que de bons sentiments.
Etre parent c’est simple… mais ce n’est pas facile.
Vivre, c’est pareil, simple, mais pas facile.
Vivre est aussi un art.
Un art personnel ou chacun de nous a reçu des dons différents à exploiter.
Vu comme ça, on devrait se dire que c’est merveilleux d’avoir cette chance.
Peut-être qu’un jour, ce sera le cas ?
Chaque épreuve nous donne l’opportunité d’avancer.
Bien mieux que quand tout va bien, à mon avis.
Même si techniquement, il serait plus logique d’avancer quand on a la force de le faire, quand on est en forme.
Je crois qu’on repère mieux ce qui nous conviens quand ça va mal.
Par contraste, parce qu’on a besoin d’aller mieux, on détectera
ce qui nous fait du bien, au milieu de tout ce qui nous afflige.
La direction à prendre c’est celle de ce qu’on aime faire.
Quand on aime….viens la force.