Imagine Dragons

Je l’ai trouvé par hasard…
Avec une pub pour un xième portable..
Cette voix , comme un cri, qui déchire le silence.
Cette voix presque féminine, mélange de rage et de douceur.
Accompagnée par les coeurs… les choeurs…
C’est Daniel Reynolds et Imagine Dragons.
Le groupe qui cartonne déjà depuis des années et aligne les tubes.
Repris dans la pub, les films, les jeux vidéos.
On les as tous entendu.
Believer oho….
Radioactif.
Demons.
Et tout récent, le joyeux Follow you.
Avec chaques fois des clips luxueux, des collaborations artistiques suprenantes, et du sens.
Toujours du sens.
Alors j’y ai passé la nuit, mais je sais maintenant tout ce que je voulais savoir sur Dan Reynolds et les autres.
J’ai pressenti que ça m’emmènerait loin et je ne me suis pas trompée.
Déjà, il a une voix magnifique, la musique est soignée. Très.
Il y a les autres du groupe aussi, le guitariste entre autres, qui lui compose des riffs sur mesure.
Et Dan pose ses mots, son âme , dessus.
Des mots simples, qu’il répète, qu’il fait claquer.
A torse nu la plupart du temps, devant des milliers de personnes conquises,
il balance ses mots.
Des mots qui le raconte.
C’est surement pour ça que ça sonne si juste.
Mais Dan Reynolds n’est pas qu’un génial musicien.
C’est aussi un mormon. à la base.
J’avoue qu’au départ, ça m’a un peu refroidi
Vous savez, pour nous les Suisses, ce sont ces jeunes hommes avec des beaux costumes qui viennent par deux sonner à nos portes pour nous porter la bonne parole.
Bon, en général, on en veut pas.
C’est vrai , quoi, ça a un petit côté vexant .
Est-ce que la Suisse est un pays sauvage sans foi aucune?
Mais pour qui ils nous prennent ?
Ca fait genre, on n’est une bande de païens sauvages adorateurs de la vache et du chocolat?
Genre , on a jamais entendu parler de Dieu ?
Et on voudrait adopter le leur ?
Parce qu’un type nommé Smith auraait reçu la parole divine dans un bosquet, lui donnant le droit d’avoir autant de femme qu’il voulait ?
Et puis quoi encore ?
Surtout quand on sait ce qu’ils font aux jeunes mormons… ceux qui ne rentrent pas dans le moule.
Rejetés, culpabilisé, mis au ban d’une communauté qui était la leur, qui les protégeait et guidait chacun de leur pas.
C’est terrible.
Et quand je dis c’est terrible, c’est parce qu’à cause de ces rejets, on assiste à des vagues de suicides.
Ce qu’on appelle l’effet Werther.
Werther était le nom du héro d’une livre de Goethe. Je l’ai lu, mais heureusement je suis toujours en vie :).
Par contre à l’époque de sa parution, des jeunes allemands se sont donnés la mort, touchés par le héros romantique qui se suicide par amour et par arme à feu.
Au point qu’on a interdit le livre par endroit.
Ca serait trop long à expliquer ici, mais il semble que le suicide, soit  » contagieux », et que plus on en parle, dans la presse en particulier, plus ça en déclenche
En particulier chez les jeunes qui ont le malheur d’être homosexuel : c’est un pêché !
C’est punissable, de la peine de mort encore dans 11 pays, et interdit dans 69…
… et la communauté mormone, leur communauté, celles dont ils suivent les règles depuis des générations, les rejettent. Mais pas seulement, ils leur font bien sentir à quel point ils n’ont pas le droit d’être qui ils sont.
On en revient à la phrase de Doris ; je ne veux pas qu’on me dise comment je dois vivre.
Là , on leur dit presque comment ils doivent mourir.
J’ai vu une petite fille, courageuse, oser prendre la parole devant sa congrégation, et on l’a fait taire.
Jai vu des parents pleurer la mort de leur fils, condamné par ses pairs, pour avoir aimé sa petite amie…
Combien de fils, combien de filles sacrifiés sur l’autel de cette religion.
Enfin chez nous c’en est une, dans d’autres pays c’est une secte.
Bon mon but ce n’est pas de faire un article sur les mormons.
Surement que tout n’est pas à rejeter .
C’est contradictoire, mais c’est une communauté qui prends soin des siens.
Trop.. et quand ils sont excommunié c’est encore plus dur.
Je ne sais pas si vous imaginez ce que c’est d’être rejeté par les siens.
De devoir se cacher en priant pour que ce ne soit pas le cas.
D’être partagé entre sa foi et sa raison.
Quand l’Amérique à du se prononcer pour interdire le mariage gay, les mormons ont payés de leur poche les campagnes politiques.
Je suis sure qu’en me renseignant un peu, je trouverais d’autres choses choquantes, mais voilà o? je veux en venir:
Dan Reynolds il a la foi.
Mais un cerveau aussi.
Il n’est pas gay, mais il est sensible.
Ca prendrait trop de temps pour raconter comment il en est arrivé là, et l’excellent documentaire qui lui est consacré « Believer »
disponible sur Youtube l’explique très bien.
Voilà l’homme , il aurait pu tout rejeter en bloc, mais il a compris que ce n’était pas la solution.
Il a voulu aider sa communauté.
Essayer d’arrêter tout ces suicides.
Alors il a eu l’idée de faire un grand festival.
Lovelaud.
Pour que ces jeunes mormons, ou pas, fassent l’expérience d’être eux-mêmes librement, dans la joie, une fois dans leur vie.
Il ne s’est pas contenté de chanter.
Il a parlé aussi. Longuement.
Et la petite fille dont j’ai parlé plus haut à pu s’exprimer, jusqu’au bout cette fois.
Et on l’a applaudi, félicité pour son courage.
Le genre de moment qui change une vie, qui change des vies.
Parler pour dire ce qui semble tellement logique : que chacun à le droit d’être celui ou celle qu’il est vraiment.
D’aimer qui il, ou elle veut.
Et d’avoir une foi mormonne,si il en a envie.
Pour moi c’est un peu difficile à comprendre.
Parce que j’ai une espèce de foi personnelle, une sorte de mini-secte à moi qui ne comporte qu’une seule adepte.
Mais quand je parle de ce que je ressens, je me rends compte que beaucoup de gens pensent comme moi.
Qu’il y a quelque chose de mystérieux, que je ne sais pas ce que c’est, ni ce qu’on fait là au juste,
et que l’Amour est notre moteur, notre benzine aussi, Qu’il y a parfois des miracles et des anges.
Je le sais parce que j’en ai vu.
Voilà ce que je crois.
Mes parents voulaient que je sois catholique comme eux.
J’ai fait ma communion , ma confirmation, je me suis confessée même.
Et puis, j’ai grandi.
Je me suis renseignée, et j’ai su les horreurs que mon église catholique avait fait sur aux indigènes d’Amérique latine,par exemple, à son hypocrisie, sans compter les autres abus commis en son nom.
Ca m’a suffit pour ne plus me sentir catholique.
Mais tout ce catéchisme… ça laisse des traces.
Je suis encore capable de faire une prière, de brûler un cierge, d’avoir des grandes conversations divines.l
Alors quelqu’un qui vivrait comme ça, à 100 pour 100…. ça doit être un déchirement total que je ne peux qu’imaginer.
Ou je trouve Dan Reynolds formidable, c’est son engagement en faveur de ces jeunes qui ne sont pas comme lui, apparemment.
Parce que je ne crois pas que la question est d’être gay ou pas.
La question est d’être la personne que l’on est.

Avec ses propres besoins, envies, et sur bien des points, lui non plus ne se conforme pas à l’idéal mormon.
Donc, il les comprends ces jeunes, il est touché par leur détresse, et il fait quelque chose de concret, pour les aider.
Voilà, c’est aussi simple que ça.
Et puis, il y a les paroles de ces chansons, qui ont du sens pour tellement de gens.
Les collaborations du groupe avec d’autres artistes, à commencer par la femme de Dan Reynolds Aja Volkman, qui est une sacré bonne femme!!! ET chaque fois qu’il en a l’occasion, il en parle, avec amour, la présente aux milliers de personnes, et chante avec elle.
Voilà, il y a des gens qui m’impressionnent dans la vie.
C’est le cas de ces deux là.
Et quand Dan Reynolds s’éffondre en pleurs sur scène, terrassé par ses émotions,
c’est sa petite fille qui vient le réconforter.
Vous voyez ça, un homme un vrai, pour moi c’est ça.
Quelqu’un qui exprime ses sentiments, et aime ses enfants.
Leur laisse du pouvoir.
Dans le sens ou trop de parents  » castrent » leur propres enfants, en les enfermant dans leur volonté.

Alors, elle réconforte son papa, et reste avec lui assise entre ses jambes, pour lui donner de sa force et qu’il puisse continuer son discours.
Elle sait très bien de quoi ça parle.
Je parie même qu’elle a conscience de son importance.
Les petites filles de maintenant sont tellement intelligentes.
Celles d’avant aussi, mais elles étaient et sont encore tellement brimées…
Tenez hier, j’ai vu un reportage en Turquie , une mère disait à sa fille qu’elle n’était rien…
Et juste après, qu’elle serait fière si elle arrivait à être professeure..
Parce que c’est ça toute l’histoire : le combat entre ce qu’on nous a appris et montré, et entre ce que l’on ressent qui est juste.
Cette mère analphabète , face à sa fille qui étudie, c’est une fracture, une honte aussi.
Mais ce qu’elle ressent, cette fierté à l’idée qu’elle puisse devenir ce qu’elle-même n’a jamais osé rêvé, c’est de l’espoir.

Il n’y a aucun doute, cette petite fille un jour fera elle aussi de grandes choses.
Comme toutes les petites filles élevées maintenant dans l’amour et l’ouverture sur les autres.
Sur l’acceptation des différences.
Que se soit les nôtres ou celles des autres.
Les petites filles de maintenant sont notre avenir.
Dan Reynolds en a trois.
J’en ai une, aussi.
Et quand je vois son intelligence, ses capacités, je suis hyper-fière.
Je me demande même comment c’est possible qu’elle soit si forte et responsable avec une famille comme la nôtre.
Tellement à part.
Tenez, un exemple.
Sa maman fait de la boxe, le mercredi soir, donc ma petite-fille dort chez moi.
Hier soir elle me dit : je vais mettre le réveil pour 5h45 du matin.
Et moi qui me couche hyper-tard, je dis… que c’est bien trop tôt.
Mais elle m’explique tout ce qu’elle doit faire pour être prête à aller à l’école, pour prendre son bus à la gare ,
elle connaît déjà l’horaire aussi.
Et ce matin ,elle a fait tout ça, point par point, comme elle l’avait prévu.
Parce qu’elle aime l’école, elle sait que c’est important d’y aller et elle adore apprendre.
En plus elle est bonne, voir une des meilleure de sa classe,
Ca me rends tellement fière.
Bien sûr, les petits garçons aussi sont importants.
Eux aussi feront de grandes choses.
Ceux qui les élèvent ont une immense responsabilité dans ce qu’ils vont devenir.
Ce dont ils devront se débarrasser, et ce qu’ils voudront garder.
Je répète souvent à ma petite fille qu’elle est parfaite comme elle est.
Qu’elle est belle, intelligente et que je l’aime.
J’aurais aimé entendre ça plus souvent.
Mais qu’importe, maintenant, le travail est fait.
Plus d’auto-apitoiement.
C’est fini.
J’ai gagné.
Je ne laisserai plus personne me fait ressentir que je n’ai pas assez de valeur,
et surtout que je ne peux pas être qui je veux vraiment.
Chaque fois que je me rase la tête, je reconfirme mon identité.
Je ne me cache plus derrière mes cheveux.
La question n’est surtout pas de savoir si ça plait ou non.
La question est de s’aimer, comme on est.
De ne pas s’enfermer.
D’avoir le choix de rester ou de partir.
De donner ce qu’on peut, quand on peut.
Etre différent.. mais ne sommes nous pas tous différents?
On a ce besoin primitif, dans le bon sens du terme , d’appartenir à une tribu.
Celles que je trouve belles sont bariolées, chacun porte ses propres signes , à sa façon.
Quand je vois des uniformes, de la conformité , ça me fait peur.
Comme si on voulait gommer les différences.
Ce qui fait notre personnalité.
Nous effacer.
Les lois sont importantes, elles régissent l’ordre nécessaire dans la société.

tant qu’une partie des hommes n’imposent pas aux autres des règles qui n’ont aucun sens.

Hyper-sensible

Une vraie éponge…
Chaque commentaire me relie à la personne, à ses émotions.
Au moment ou je lis, je ressent tout ça, plus ou moins fort.
J’en suis heureuse, certes, de recevoir plein de gentils commentaires sur mon travail.
C’est ma récompense, ma motivation.
Ce que je remarque, et je vais le dire le plus délicatement possible, c’est que tout ces sentiments, toutes ces émotions, ces personnes connues ou nouvelles qui se penchent sur mon travail l’espace d’un instant, …
tout ça donc me traverse, m’impressionne, me transforme, me fait grandir et me nourri.
Donc c’est positif, génial même et j’adore, j’en suis très heureuse.
Il n’y a aucun bémol.
üar contre une constatation importante que je vais essayer d’expliquer.
Quand j’ai commencé sur internet, je me chopais à chaque fois des maux de têtes terribles.
Je me sentais connectée à des milliers de personnes dont j’entendais les paroles et les pensées en même temps.
Tout ça faisait un immense brouhaha incompréhensible et insupportable dans mon esprit.
Donc j’ai du trouver des parades.
En me restreignant par exemple, et petit à petit, mon cerveau a su gérer ça tout seul.
Par contre, plus c’est personnel et plus j’entends bien.
Je ne sais pas si je suis très clair.
Alors je donne un exemple:
l’autre jour, avec juste un commentaire, je me suis sentie transportée dans l’esprit de la personne, et j’ai su, exactement ce qu’elle pensait, son histoire et pourquoi elle avait écrit ça, dans cet instant, mais aussi ce que ça impliquait dans le passé, le présent et le futur…
Les conséquences de ce qu’elle avait écrit , pour moi , pour elle, et davantage.
Ca à l’air un peu fou ?
Je ne peux pas mieux l’expliquer.
Quelque part, c’est précieux, comme un espèce de super pouvoir qui me permets de comprendre les autres.
Ca ne m’empêche pas parfois, d’aller trop loin dans cette compréhension, de me tromper ou de gaffer.
Il n’y a aucune garantie…
Mais ça se passe.
Et ça m’épuise.
Je suis loin d’être une grande artiste reconnue, mais je veux bien croire qu’il y en a d’autres comme moi, et que cette particularité difficile é gérer s’amplifie avec le succès.
Je pense aussi que ça doit être un phénomène connu, aujourd’hui, et les professionnels qui entourent les artistes savent ce qu’il faut faire pour que ceux-ci ne s’auto-submergent pas.
Dans mon cas, je suis toute seule, et autour de moi, dans ma famille proche, il y a mon fils .
Et là, c’est plutôt à moi d’être vigilante afin qu’il puisse conserver un certain équilibre acquis ces dernières années avec l’aide de son thérapeute, puisqu’il a le syndrome d’Asperger.
L’avantage, c’est que n’ayant pas d’empathie, il ne sera pas affecté par mes états d’âme,
J’ai des amies , heureusement qui m’acceptent telles que je suis, et je n’ai rien à leur expliquer, elles vont comprendre intuitivement.
Donc je ne suis pas à plaindre, surtout pas.
Je constate simplement que je suis aussi raide que si j’avais rendu personnellement visite à chaque commentatrice , ta terurs, pendant la nuit.
A pieds.
Voilà , ça m ‘a fait du bien de l’écrire, je me sent déjà un peu mieux.
Ce soir, je vais écouter du jazz, au parc de la ville avec mon amie Isabelle, et ma petite chérie, et Bimba, la petite chienne survivante.
Ca aussi devrais me faire du bien.
Toutes ces émotions qui me traversent doivent faire le tour, et quand elles me reviendront, j’aurai fait le plein d’énergie.
Comme un moteur rempli de benzine.
En attendant, j’aurais juste envie de m’écrouler sur le sol et de dormir. dormir . dormir………………………..
Heureusement, je sais qu’il y aura aussi ce moment magique ou tout ca se retransformera en énergie créatrice.
Ou je serai overinspirée.
Et je pourrai passer des nuits entières à creer.
L’un ne va pas sans l’autre.
Je coirs que c’est la première fois que j’ai autant conscience, aussi clairement du processus entier.
Ca va bien m’aider , et j’espère que ca pourra aider quelqu’un d’autre qui me lit, artiste ou pas.
Ce ne sont pas des hauts et des bas, c’est un tour complet, comme une roue.
Et les roues servent à avancer.

S’ Cat is Tick !

Ah les statistiques et moi…
Une vieille histoire d’amour.
Tout à commencé losque j’ai atteint 100 j’aime sur ma page pro de photo « Première Scéance Agency ».
Oui, je sais , « scéance » ne s’écrit pas comme ça, mais c’est exprès.
Histoire de marquer ma différence, de mettre mon C quelque part.
J’aurais pu l’appeler  » Catherine Bergeon photographie » par exemple,
mais j’avais un concept.
Déjà « Première scéance » parce que je me destinait au femmes qui n’avaient jamais posé.
Je voulais faire une agence de modèles avec des femmes, des vraies, pas des gamines anorexiques de 16 ans qui tirent la gueule.
Déjà parce que je les trouve mille fois plus belles, et ensuite, pour en finir une fois pour toutes avec ces histoires de mensurations.
La suite m’a a la fois donné raison et attiré pas mal d’ennuis.
Je vous raconte.
Donc je commence et j’utilise mes copines.
Les photos ont tout de suite un succès fou.
Bien sûr, pas d’argent là-dedans.
Personne n’est payée, mais on s’amuse.
Ca m’a fait de la pub et j’ai commencé à faire des shootings pour celles qui ont aimé mes photos et désiraient en avoir aussi.
Quant à mon agence de modèle, ça demandait tout une infrastructure et des moyens administratifs et commerciaux que je n’avais pas.
Alrs. c’est resté un concept.
Malheureusement trop bien fait.
A cette époque je bénéficiais encore des oeuvres sociales.
Loin de voir mes efforts pour m’en sortir, la sanction est tombée… comme un couperet.
Du jour au lendemain on m’a totalement coupé les vivres.
Non seulement les miennes mais celles de mes enfants.
Tout ça pour une sombre histoire d’éléctricité.
Une énorme facture litigieuse , je vous épargne les détails.
Aujourd’hui c’est réglé.
Mais à l’époque, il y a eut enquête…
Enfin, pseudo enquête.
Au lieu de venir chez moi pour regarder mes pauvres conditions de vies,
les enquêteurs se sont rabattu sur Fecebook.
-Aha ! mais elle à une agence de mannequin !!!!!
Mqis noooon ce sont mes copines, et c’est un concept, pas une réalité !
-Tss, Tss, on a résolu votre cas ; voilà pourquoi vous consommez tellement d’électricité!
4000 francs d’électricité pour des flashs ?
Il aurait suffi qu’un électricien vienne chez moi et il aurait vu que toutes la maison, garage y compris , était raccordée à mon compteur.
Mais ils ne l’ont JAMAIS fait.
Ca semble fou, mais c’est ainsi.
Il aurait suffi qu’ils viennent chez moi chercher en vain des traces de cette agence, et constater mon train de vie.
Meubles de récup, vieilles télé à écran hyper-pas-plat…. etc….
Enfin bref, c’est tout une histoire , et ce n’est pas le sujet aujourd’hui.
Au final j’ai été sauvée par mes amis, et par un vaillant journaliste du Biel-Bienne.
j’ai fait une expo qui a connu un grand succès grâce à la publicité autour de cette affaire
J’ai quitté les oeuvres sociales aussi.
La meilleure décision de ma vie.
Aujourd’hui, je vis au jour le jour.
Je fais comme je peux, en me concentrant sur les aspects positifs de ma vie.
Avoir de bons amis, en premier.
J’ai fait une gros tris, il y a un moment, et depuis, je me tiens é mes critères objectifs :
je ne supporte l’amitié que si elle est sincère et partagée.
L’hypocrisie et les mensonges me fatiguent.
Mais je prends mes amies comme ils sont.
Si par exemple, parmi eux se trouverait un menteur pathologique, je me forcerais à accepter ce défaut rédhibitoire , tout en n’étant pas dupe , parce que je sais que les gens peuvent se transformer, s’améliorer.
Je ne crois pas que quelqu’un naisse en étant menteur.
Ce n’est pas un trait de caractère.
C’est plus une mauvaise habitude que l’on peut corriger, si on le veut.
Enfin bref, je m’égare encore.
Je voulais parler des statistiques.
A cette époque Facebook , à partir de 100 likes sur une page , vous donnait accès aux statistiques.
C’est à dire, des détails sur vos publications.
Pas de noms, mais des chiffres.
Combien de personnes ont cliqué sur mes publication, à quelle heure j’ai de l’audience, etc…
Pleins de renseignements utiles à ma progression.
Rapidement c’est devenu un challenge de les faire grimper.
Motivant challenge.
Pareil pour mon blog, sur le site du Matin, qui est devenu rapidement le photo-blog le plus regardé du site.
Tout c’est effondré quand le Matin a renoncé à son service de blogging
J’avais 16000 vues par jour.
Encore une autre histoire.
Encore une fois sauvée, pas par le cong, mais par Guillaume.
Le choc de passer de 16000 à rien m’a servi de leçon.
-T’es sure ?
Ben j’ai recommencé à zéro sans plus m’occuper des statistiques.
Mais aujourd’hui. j’y reviens.
Pour deux raisons.
Déjà parce que je fais des shootings pros.
Pour illustrer des sites de thérapeutes , par exemple.
Et grâce à mes statistiques, je peux les conseiller sur les meilleures photos à publier.
Celles qui vont toucher les gens.
A quelle heure, dans quelle tranche d’âge etc…
C’est très détaillé.
La deuxième raison , c’est pour me motiver, nous motiver : mes modèles et moi.
Ca fait quand même plaisir de savoir que des centaines de personnes ont vu notre travail.
Je ne veux pas faire de compêtition entre mes modèles.
Il faut savoir interpréter les statistiques.
C’est pas si évident.
Je me contenterai de dire quelle photo a le plus de succès pour chacune.
J’ai montré exceptionnellement les chiffres de celle de Jasmine qui cartonne spécialement.
Parce que j’en suis fière.
PArfois, on a le droit de se la pêter un peu, non ?
Autre chose de beau avec les statistiques, c’est qu’elles évoluent,
avec la photo, c’est ce que j’appelle : la vie d’une photo, ou plutôt sa carrière.
Il y a un côté sentimental et un côté commercial.
A la base, c’est pour l’Art.
Pour la beauté.
C’est un travail en commun que je fais avec une personne qui m’accorde sa confiance.
Pour nous et pour le reste du monde.
La beauté d’Aurore, de Danielle de Jasmine, de Maud , de Véronique, de Nicole, de Fanny, d’Eliane etc… etc…j’oublie personne mais je ne peux pas mettre tout le monde, réside dans leur personnalité.
PAs dans son poids , ni la forme de son né.
Pas dans son âge , ni dans la longueur de ses jambes.
D’alleurs je vais vous dire un secret, ma photo la plus likée de tout les temps, c’était une une femme plutôt ronde.
La deuxième? pareil.
Des blondes aux longs cheveux, mince comme les top habituels j’en ai eu aussi.
Maid ça ne réveille personne.
Voilà pourquoi j’aime tant ce que je fais.
J’aime montrer aux femmes qui ont des complexes qu’elles sont bien plus intéressantes que celles qui ne devraient pas en avoir.. mais qui en ont quand même.
Les femmes sont compliquées.
Contradictoires.
Mais c’est aussi pour ça que nous sommes si passionnantes.
Et vous savez quoi ?
Les hommes sont pareils.
le temps d’écrire l’article et le nombre de vue est passé à…702 et ca va continuer…

Jean-Claude Van Damme

J’aime les gens capables de rire d’eux-mêmes.
J’aime le type capable de porter une perruque ridicule pour jouer l’improbable fiancée,
J’aime le type qui a plus de 60 ans fait encore le grand écart, avec le sourire.
J’aime l’enfant tout maigrichon dans son village de Belgique, qui va devenir une star internationale
Plus que ça, un mythe.
J’aime pas les gens qui se moquent des autres.
J’aime pas cette jalousie qui consiste à chercher des points faibles et à s’en moquer.
J’aime le type qui, il y a 20 ans, prédisait le succès de Netflix.
Mais on ne l’écoutait pas, on rigolait de ses points faibles.
J’aime le type qui à vaincu ses démons.
J’ai adoré « Le dernier Mercenaire ».
J’ai adoré l’équipe de bras-cassés ,héros de ce film.
J’ai adoré que la fille soit black, forte et intelligente.
Qu’elle sache se battre mieux que les autres, JCVD mis à part.
JCVD, quand on vous apelle par vos initiales. c’est déjà signe de consécration.
JCVD c’est un travailleur, acharné.
Quand il est arrivé aux USA il ne parlait pas trois mots d’anglais.
Et il a forgé sa propre légende-
Il a son style, son personnage pixelisé en video games.
Sa façon de parler.
On sent plein de tendresse et de gentillesse dans ses grands yeux belges (une fois)..

Discours du premier août 2021Dans un monde parallèle

Suisses, suissesses et entre deux,
Cette année la nature s’occupe de faire la loi.
Bien sûr, il y aura toujours quelques voyous pour faire péter des pétards,
mais vu le temps, il y aura des chances pour qu’ils soient mouillés.
( à ce moment on entends, au loin, un gros boum).
Bon, pas tous.
Mais franchement, j’espère que tout ces gens là, qui pensent.. ou plutôt qui ne pensent pas,
seront des canards dans une autre vie.
Enfin, non, j’aime trop les canards.
Quel rapport ?
Les animaux n’aiment pas du tout les pétards.
Imaginez, à nos oreilles c’est déjà violent, mais pour eux c’est traumatisant.
Ils ne savent pas que c’est le premier août.
Notre fête nationale.
Une fête nationale, la Nation, ça ne devrait pas être que quelques humains.
Ceux qui ont les moyens de claquer du fric pour faire du bruit.
Alors d’accord, c’est joli les feux d’artifices, mais nous sommes en 2021,
on a des drônes, par exemple.
Un balais de drône lumineux.. des jets d’eaux peu-être… des lumières, je ne sais pas,
mais plus de bing ni de bang!
( pendant qu’elle parle ça continue )
Au loin une ambulance passe.
Parce que c’est dangereux ces truc.
Une année, je vous jure que c’est vrai, j’ai vu un type, dans le parking en bas de chez moi,
faire partir des fusées en les tenant dans sa main.. avec ses enfants à côté.
Certaine passaient sur ma terrasse, terrorisant mes chats et menaçant de foutre le feu à toute la barraque.
Et comme les maisons sont collées… y’aurait pas fallu que ça s’étende.
Mais ça n’est pas arrivé.
De tout côtés des gros boums.
Juste des gros boums.
Je me dis bon, va faire quelques photos… et qu’est-e que je vois ?
Un pauvre cygne, traumatisé, qui fuit sur la rivière.
Ils ne vont jamais aussi vite, les cygnes, en ce moment, et ils savent que la rivière est dangereuse, à cause des inondations.
Ce n’est pas pour rien qu’ils se réfugient sur les rives.
Mais même là, ils ne se sentent plus en sécurité.
CA M’ENERVE !!!!!!!!!!
I faut bien que les jeunes s’amusent ?
Ouais ouais, ça veut sauver la planête.. mais pas tout le temps…
On n’est plus à une contradiction près.
Les baleines et les ours polaires.. mais les cygnes..
Ils ne risquent rien ?
Vous croyez ?
Vous savez combien de petits arrivent à l’âge adulte sur les 6 oeufs pondus et couvés par leurs parents?
3 .. quand ils ont de la chance.
Le premier s’égare parce que les courant est trop fort.
Numéro 2 et numero 3 se font bouffer par les rats…
Il y a des masses de prédateurs, en plus des bactéries invisibles draînées par la rivière qui en montant et descendant est partie dans des caves, des poubelles…
Les orages ont détruits les nids fragiles des foulques, et maintenant, les humains, ces crétins patentés d’humains,
comme si ça ne suffisait pas, malgré la pluie qui devrait leur faire comprendre que la nature ne veut pas de leurs pêtards… et bei.. ils s’en fichent.
Le plus important ce soir sera de savoir qui pourra ramener une bouteille de vodka.
Et on boira…
On gueulera un coup et on détruira peut-être un ou deux panneaux de signalisation.
On oubliera volontairement ses canettes au bord de la rivière, et on cassera du verre.
Histoire de ne pas ramener la bouteille de vodka…
Ah ! quelle bonne soirée !!!
Et ça pête, ça pête encore.
A chaques foutu pêtard, c’est 10 balles minimum qu’on entends se faire détruire.
Des centaines, des milliers de francs en bing et en bang…
Les mères de familles monoparentales se bouchent les oreilles, et évitent de penser au bon repas qu’elles auraient pu faire avec tout ce fric parti en fumée.
Y’a pas de rapport ?
Mais si, on habite dans le même pays.
Un pays ou le gaspillage fait sa petite loi.
Il y a d’autres endroits dans le monde ou rien de ce qui est exploitable n’est négligé.
Si ils voyaient nos arbres , nos tilleuls magnifiques.. vous saviez qu’on peut faire de la farine avec le tilleul ?
Ben chez nous, on en fait rien…

En tout cas pas dans la coure du château, il y en a une bonne dizaines, des tilleuls, immenses , splendides spécimens , dont la précieuse récolte est ignorée.
Nous sommes donc un pays si riche ?
Et tout ce bois flottant qui pourrait servir de bois de chauffage pour les foyers défavorisés ?
Qu’est-ce qu’on en fait ?
Pourtant, nous avons les infrastructures, des personnes qualifiées…
Et bing et bang… le coeur de mes chats, hagards à chaque détonation , bat la chamade.
Je les rassure comme je peux.
Si j’étais présidente de la Confédération…
Ca commencerais à l’école, la protection de nos animaux et de notre flore.
Les enfants apprendraient à veiller sur leur pays.
Au lieu du service militaire plus tard, autre source inépuisable d’énervement et de gaspillage d’argent.
Ils apprendraient tout sur nos plantes et nos animaux, et comment les protéger.
Ils construiraient des abris pour les foulques, trouveraient des systèmes pour empêcher les rats de s’attaquer aux petits.
Bien sur, les rats ont aussi le droit de vivre et leur utilité,
L’avantage avec eux, c’est qu’ils mangent de tout.
-Mais réfléchi un peu : disons que les berges sont bien protégées et qu’il pousse de quoi nourrir les rats, alors ils deviendraient
superbalèzes.. et gare au petits foulquillons …
Mais les rats aussi ont leurs prédateurs.. demandez à mes chats.
Et bing et bang…
Ce soir , je ne suis ni empathique, ni sympathique, ri rien qui fini en ique.. sauf peut-être un peu colérique…
Si déjà je préférerais de la musique.. mais bon, qui dit concert, ni du bruit ? mais pas forcément.
Tenez, je vais vous raconter une belle histoire, pour terminer.

Il y a quelques années, j’étais invitée à une Goa.
Pour ceux qui ne connaissent pas, en résumé,une Goa est une sorte de fête , payante ou pas, dans la forêt.
Avec de la musique techno relativement mélodieuse.
C’est un peu la transposition des fêtes hippies des années 70, version 2.0
Inspirée par celles que l’on fait dans une région d’Inde colonisée jadis par le Portugal.
Avec des décorations.
Bon, là, il n’y en avait pas trop.
C’était dans la forêt donc, il y avait des gens avec des couvertures, une sono et un d.j.
Mais ça n’a pas duré.
Quelqu’un a appelé la police et comme c’était organisé sans autorisation, le organisateurs ont décidé de ne pas insister.
Je ne me souviens plus exactement, mais tout ce que je sais ,
c’est qu’il n’y avait plus d’éléctricité.
Donc plus de sono.
Et là, un petit miracle.
Une chanteuse.
Un instrument de musique ancien.
Un truc avec des cordes, comme une sorte de table.
La chanteuse chantait dans une langue étrange et mélodieuse.
L’instrument l’accompagnait à merveille.
Elle chantait en hébreu.
-En hébreu ?
Oui, en hébreu.
C’est très beau l’hébreu.
Ca avait un côté à la fois étrange et familier,
Quelque chose qui vous touchait le coeur, qui vous trifouillait les entrailles.
Mais sans déranger.
Quelque chose qui vous élevait l’âme.
La douceur des cordes.
La beauté de la chanteuse et de sa voix.
Nous étions subjugués.
Fascinés.
Heureux d’être là,
et même plus, heureux que la soirée aie évolué de cette façon.
Comme quoi, je ne dis pas qu’il faut ci ou ça.
Ou que c’était mieux avant.. surtout pas.
Au contraire, je pense qu’avec toute la technologie de notre époque,
on devrait faire mieux que trois pêtards et deux feux d’artifices.
A ce moment là, maintenant, un groupe de crétin pousse un lourd panneau de signalisation a travers la route.
Shchbannnng !
J’ai cru d’abord qu’ils avaient massacré une boite aux lettres, au bruit.
Mais non, c’était encore plus con.
Je vais à la fenêtre et je vois ce panneau, je me rends compte de l’accident que ça pourrait occasionner.
La stupidité de l’humain alcoolisé est aussi infinie que l’univers.

Heureusement, pour un con, il y a toujours un type bien, pas loin.

Il ramasse le panneau ce qui m’évite de sortir pour le faire.
La pluis continue,
les bngs et les bangs diminuent.
C’est très bien.
Aujourd’hui c’est dimanche, et il fait froids.
J’ai faim.
J’ai du travaille aussi.
Je vais me faire à manger et m’y mettre.
Aujourd’hui c’est le premier aout, fête nationale.
Pourquoi le premier aout ?
Je vais vérifier sur Wikipédia, parce que je n’en sais rien.
Je crois que c’est le jour ou trois cantons , Uri,Schwytz et Unterwald se sont unis pour former une alliance contre les autrichiens sur la prairie du Grütli ?
Ah ben non, c’est un peu plus compliqué.
En réalité il semblerait que passer des pactes se faisait beaucoup à l’époque
-Tu fais quoi c’aprèm ?
Rien. ( Netflix n’a pas encore été inventé)
-On pourrait passer un pacte ?
Bonne idée, j’ai justement une petite liqueur de Gentiane…
-Ca joue ! préviens Werner, après la traite, on jouera au Yass
-Je prends du papier pour le traité ?
ahahahah, pas besoin. (clin d’oeil).
Voilà, il a fallu attendre que d’autres prennent le truc plus à la suisse ( avec les papirs et les sceaux à la cire) pour que ça devienne officiel.
On à pris le premier aout, parce qu’il semblerait que c’était à ce moment là, début aout, en tout cas.
Si j’ai bien tout compris, mais jamais au grand jamais , le premier aout exactement , les trois gulus issus des cantons dits primitifs n’ont fondé notre pays.
Quand à Guillaume Tell, il n’était pas là non plus.
Et le pacte, c’était contre « les méchants » en général… donc le reste du monde.
Je n’aime pas voir s’écrouler les mythes, mais je verrais bien un Kamelott à la Suisse, avec tout nos héros.
Bon , j’ai du travail, donc j’arrête de blablater.
En espérant vous avoir diverti la moindre.
Je vous souhaite une bonne après -midi.
Un bing léger se fait entendre…
Et si on chantais l’hymne nationale ?
-Yooooooooooooo baaaaaaaaaaaaaa.
Mais non, pas cui-là, ça c’est les fribourgeois.
Et c’est pas Yobaaa, c’est Lyoba.
Dommage, il avait de la gueule le Yobaaa, le Lyoba pardon, chanté par Bernard Romanens à la fête des Vignerons
Tiens je vous mets le lien : https://www.youtube.com/watch?v=e0xAw2oXhJY
Non le nôtre c’est cui-là :
-Sur les monts quand le soleil… annonce un brillant réveil …
tu sais la suite ?
Moi non plus.

Y’a des hauts et y’a des bas…et sans Léo pas débat…

voilà… ben ça arrive à tout le monde.
Je ne fais pas exception.
Je suis d’avis que dans la vie, un certain équilibre est nécessaire.
On ne peut pas aller superbien tout le temps, ni supermal, d’ailleurs.
Enfin si, on peut, mais ça n’est pas recommandé.
Plus dure sera la chute… quand on monte trop haut.
A la limite, vaut mieux aller mal.. là au moins on peut remonter.
Donner un quick au fond de la piscine, comme un Jean-Marc Généreux avec son kick-step.
Et hop, on remonte.
J’ai un rêve :
Un monde ou chacun pourrait être exactement la personne qu’il veut être.
Avec pour seule limite de ne pas faire de mal aux autres.
Aucun mal,
ni physique,
ni verbal.
Un monde ou personne ne dirait aux autres comment ils doivent vivre.
Dire aux autres comment ils doivent vivre, c’est les contrôler.
C’est les empêcher d’être eux-mêmes.
La pire torture.
On a déjà tellement de peine à savoir qui on est, soi-même.
D’ailleurs , quand on y pense, c’est à la fois curieux et logique.
C’est l’explication :
Si on ne sait pas qui on est, c’est à cause de ceux qui nous disent comment on doit vivre.
Ne pas les écouter ?
Facile à dire.
Ceux-là font des lois.
D’autres les font respecter.
Je rêve d’un monde ou personne ne devrait mourir parce que d’autres ont décidé à sa place qu’il devait vivre comme ça
et pas autrement.
Je rêve d’un monde ou chacun donnerait de sa force aux autres.
Pas tout.
Juste un peu.
Je crois que ça suffirait
Ah comme il serait beau ce monde!
Plein de lumières et de sourires, plein de joie.
Avec des échelles.
-Pourquoi des échelles? ‘
Pour atteindre le soleil, pardi…

Un été particulier

Le lac a un peu baissé.
Et voilà qu’il repleut.
Mais c’est quoi ce drôle d’été ?
Pas de piscine, pas de place, pas de rivière ?
Je n’y avais pas pensé, mais la montée des eaux engendre la pollution.
C’est logique , l’eau est allée se mélanger avec ce qui ce trouvait sur son passage,
et du coup, des bactéries sont nées.
Apparement, ça ne dérange pas les poissons.
Je n’en ai jamais vu autant, ce qui en quelques sortes est bon signe.
Si l’eau était extrêmement polluée, les poissons ne survivraient pas, non ?
Je profite du mauvais temps pour faire un peu de tric.
Le soleil semble revenu cet après-midi.
J’irai put-être jouer au badmington avec ma petite fille dans le jardin du château.
Je n’ai pas pris de vacances depuis des années.
Je m’accorde quelques jours.
Je récupère de ma gastro, et je refais le plein d’énergie..
Et je continue mes grands nettoyages d’été

Epreuves

Petites ou grandes, récurrentes, soudaines, espacées, violentes, formatrices, dévastatrices, …
les épreuves sont différentes, mais personne n’y échappe.
Une toute petite épreuve peut avoir des conséquences immenses,
comme une balle de flipper qui rebondit sur les .. euh… « tchaktchak » (?)
Voyons si j’arrive à trouver le nom de ces machins, comme ça nous aurons au moins appris qq chose.
Ah ben tiens ! les flippers !
Ces trucs là, sur lesquels la balle rebondit, c’est des flippers!!!
Logique.
Bon.
De toutes façons, tout à des conséquences.
Voilà pourquoi nos choix, les 35 000 choix que nous faisons par jour… si si,
35 000 , une décision toutes les deux secondes… sont importants.
Alors il y a les choix réfléchi, et les choix automatiques.
Ils sont intéressants tout les deux.
PArfois, il est bon de réfléchir sur ce qu’on fait automatiquement.
De se déprogrammer et de se reprogrammer, comme un ordinateur.
On fait ça pour arrêter de fumer, par exemple.
Ou moins fumer…
En tout cas, ce sont nos cerveaux et nos corps, donc nous avons le contrôle.
A partir du moment où on en est conscient.
Faites l’exercice pour voir :
Ne bougez plus, et réfléchissez à chacune de vos décision.
Vous levez les yeux ?
Ca fait déjà une.
Vous voulez vous lever ?
Deux.
Par quelle jambe allez vous prendre appui ?
Vous aider avec les mains ?
Regarder devant ? ou pas.. ?
Tirez un peu votre pantalon, votre robe, pour faciliter la manoeuvre?
ou pas ?
Ce qu’on décide de ne pas faire est aussi une décision.
Et voilà.. toute une journée à décider…
C’est notre action principale.
Bon là, je décide que je vais me préparer de quoi déjeuner.
dépiauter ma grenade, mixer avec mon muesli au chocolat.
Je dois reprendre des forces.
Après ces qq jours de gastro.
Je vous épargne les détails.
J’ai fini les trois premiers tommes de la saga « La Tour Sombre » de Maitre King .. et je suis un gros poil frustrée, il y a une suite.
Ca m’enchante et ca me perturbe à la fois.
Je reste sur ma faim, même si j’ai le pressentiment de connaitre la fameuse devinette qui fera pêter un plomb, à
Blaine le Mono.
Ca sera celle du poulet qui traverse la route, avec un bébé mort attaché à la patte.
-Hein ?
Oui, je sais, c’est moche.. mais il y a une raison.
Cher Stefen King… bien plus qu’un écrivain !
Pour moi cet homme à du génie.
Donc il me faut la suite.
Vu mes très maigres moyens, …
-T’as plus qu’à prier…
Par exemple.
Il me manques 5 bouquins…
Le prochain c’est Magie et Cristal.
Avec de la chance, je vais tomber dessus, au détour d’une rue que j’aurai décidé de prendre.
Mais j’ai aussi beaucoup de travail.
Mes photos en particulier et mes bijoux.
Ma peinture et mon écriture.
Je pourrais créer toute la journée !!
Mais d’abord, nourrissons-nous.
A plus ! <3 en vous souhaitant à vous aussi une super journée

Inondation 3

Pauvre jeune homme de la Protection civile !
Posté près du pont de la plage, il a deux tronçons à surveiller.
Deux tronçons ou l’eau s’est déjà retiré,
mais qui sont encore barré par les bandes de plastiques rouges et blanches.
Il est tout seul et en sueur.
Dépassé totalement pas la situation.
La plupart des gens qui arrivent en groupe, à pieds ou en vélo,
se fichent totalement de son autorité.
Lorsqu’il va sur la route, ils en profitent pour passer par le pont
et vice-versa.
Il faut dire que ce n’est pas très logique.
A cet endroit là, ni le lac ni la rivière ne représente un réel danger.
A d’autres endroits, comme la plage des pauvres, par contre,
la limite entre le lac profond et la pelouse a totalement disparu.
C’est extrêmement dangereux.
La protection civile fait un super travail.
La moindre des choses serait de le respecter.
Alors, même si j’ai du faire le tour pour rentrer chez moi,
même si je n’avais plus qu’une dizaine de mètre pour le faire,
je suis retourné en arrière.
I m’a remercié.
Alors que c’est nous qui devrions remercier les hommes et les femmes la protection civile
pour leur engagement.
Ceux que j’ai vu n’essayaient pas faire valoir une pseudo-autorité.
Simpement, ils protègents les civils, nous.
Ca inspire le respect , non ?

Plaisir coupable : inondation suite

Les inondations sont une catastrophe.
Je sais trop bien ce que signifie « tout perdre ».
Que ce soit l’eau ou le feux, quand une catastrophe pareille s’abat sur vos affaires, c’est dramatique.
Je compatis donc à fonds.
SAuf que…J’ai un peu honte.
La contemplation d’une portion de rive inondée,
me plonge dans un ravissement sans fin.

Pataugeant au milieu, avec ses pantalons relevé,
ses bras maigrichons et son ventre en avant,
le RDC
Pour simplifier, on va l’appeler le RDC, je vous laisse deviner ce que ces initiales veulent dire…
Le RDC déteste mes chats.
Il les déteste au point d’avoir construit une immense barrière,
assez haute pour qu’ils ne puissent plus l’escalader.
Au centre, il a mis une porte, qui ferme à clé.
Tout ça pour trois cacas ?

Au final, j’ai compris.
Les chats sont un pretexte.
Grâce à son grillage et sa porte, il peut décider de l’accès à cette large bande de terre qui borde la rivière.
50 mètres de terrain dont il fait « son  » petit paradis.

RDC s’est auto-proclamé gardien des lieux, et empêche depuis quelques années quiconque d’y entrer sans sa permission.

Au début, tout le voisinage y allait ;
profiter du bord de la rivière,
RDC restait de « son » côtés,
devant ses cabanes qui occupent bien le tiers du terrain.

RDC a construit dessus, en toute illégalité, non pas une, mais deux cabanes.
Dotées de l’éléctricité et du confort nécessaire au bonheur de sa petite famille, et des rares élus
qui ont le droit de pénétrer sur « son » territoire.

Parce qu’il y a deux ans, son joli coin ne lui suffisait plus.
De ma terrasse, je l’ai vu arranger peu à peu le reste.
Alors peut-être qu’il est à la retraite, ou qu’il s’ennuie.
RDC a investi un temps fou, et pas mal d’argent aussi pour en faire sa petite plage perso.

Tout l’été, il veille, menaçant d’appeler la police, dès qu’un étranger pose le pieds
sur « son  » territoire.
Ce qui est un comble, pour quelqu’un qui contrevient lui-même à autant de loi.

Mais personne n’a jusqu’ici osé s’en prendre à ce grand type et sa grande gueule.

RDC règne, du matin au soir, arrose, plante, coupe, afin que tout soit parfait.
Je trouverais ça tout à fait louable, si c’était chez lui.
Et puis, je vais vous dire, même sachant qu’il n’a pas le droit d’empêcher les gens de venir là, j’ai décidé de renoncer à y aller.
Je déteste les conflits, et ce n’est pas mon travail de faire régner la loi.
La rivière est bien assez grande.
Bien sur, ça m’embête qu’il en aie après mes chats, qui passaient par là.
Mas ils sont assez malins pour contourner le coin.
Malheureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde.
A l’étage du dessous, j’ai un couple de charmants jeunes hommes .
Ils m’ont raconté leur mésaventure :
Croyant, de bon droit, pouvoir se baigner là, ils s’y sont rendu en toute innocence.
Le RDC les a photographié avec son i-phone tout en leur hurlant des menaces policières.
Ce qui n’a aucun sens.
Le RDC serait le premier embêté, si il appelait la police.
Il risquerait de perdre ses précieuses cabanes, et tout les droits qu’il se donne sur ses 50 mètres de terrain.
Dans sa folie possessive, le type à perdu tout sens commun.
Alors, on pourrait simplement l’ignorer, mais admettez que c’est désagréable, autant d’agressivité mal placée.
Je l’ai vu une fois menacer de se battre avec d’autres jeunes, dont l’unique crime était d’avoir posé leurs serviettes
sur « sa » pelouse.
Depuis ma terrasse j’ai une vue plongeante sur la scène, et ça gueulait si fort que ça à attiré mon attention.
Non content de faire une guerre sans relâche aux chats du quartier qui osent faire leurs besoins sur  » ses  » plate-bandes »
RDC n’a de cesse de rallier d’autres habitants du coin à sa cause, dans des conversations hargneuses que j’entends jusque chez moi.
Si ils sont d’accord avec lui, alors, ils osent profiter un peu de « son » bout de jardin, auquel ils auraient droit de toutes façons.
Comme moi, comme vous, comme toute la ville .
Sauf que le terrain est désormais cerné de grilles et fermé à clef.
Quand il fait beau, alors, on voit ses filles, qui sont plutôt belles et sympathiques, elles, s’amuser avec leurs amis,
sous l’oeil protecteur de papa RDC.
Maintenant qu’elles sont ados, on sent qu’elles aimeraient bien avoir un peu la paix… et sûrement leurs copines se sentiraient plus à l’aise en maillot de bain, si RDC ne rodait pas autour de leur serviette de bain…
Du coup, cette année, on les voit moins.
Quand je suis arrivée dans le quartier, j’y allais aussi, sur cette rive, comme j’en ai le droit.
Il avait deja construit ses deux cabanes, mais se contentait d’un tiers du terrain.
Avec une petite entrée plutôt jolie faite d’arche de plantes et de gros cailloux.
Mas voilà..
Année après année, centimètre après centimètre, comme personne ne l’arrêtait, alors il s’est étendu.
J’ai cessé d’y aller quand il à commencé sa guerre anti-chat.
Entre ce terrain et ma maison il y a encore un jardin, occupé jusqu’à peu par un type du même genre :
il n’avait aucun droit d’y être, mais il se le donnait.
Ils se montaient la tête réciproquement, à coup de pièges à piques, et autres système anti-chats de leur invention.
Enfin bref, ce dernier ennemi-des-chats à été expulsé par les nouveaux propriétaires de la maison.
Les locataires qui l’ont remplacé ne sont pas tellement mieux, mais pas au point de faire du mal à mes félins chéris.
Bref.
Je n’ai pas besoin d’aller sur cette portion de rives au point de le signaler …
Et puis, il faut dire qu’il en à fait une pure merveille.
Taillant chaque branche, chouchoutant chaque brin d’herbe.
Je reconnais qu’il a fait un immense boulot pour faire de cette terre en friche,
une belle pelouse confortable.
Il a mis des fleurs qu’il entretient amoureusement, va jusqu’à construire des petits abris pour les canards..
Mes chats ont perdu une grande partie de leur territoire, mais ils ont du en trouver une autre,
alors je l’ignore.

Mais aujourd’hui, la justice divine à fait son oeuvre.
La pluie s’est mise à tomber, tomber, et tomber encore.
La portion de rivage a totalement disparu.
Les cabanes sont inondées.
Et lui qui ne supportait personne ,au point de s’enfermer à clé
se retrouve tout seul.
Ca devrait lui servir de leçon , non ?
Vous connaissez l’adage ?
Assoie toi au bord de la rivière et tu verra passer le corps de ton ennemi ?
On y est presque.
Du haut de ma terrasse, je le contemple.
Pataugeant sur ce qui fut son pseudo-jardin, seul et dépité.
J’ai presque envie de le photographier, comme il l’a fait pour mes gentils voisins.
En parlant d’eux
Aujourd’hui dans les escaliers, j’en ai croisé un..
On a discuté deux mots.

C’est ainsi que j’ai appris que RDC à pêté un plomb ce matin.

Seul dans l’eau qui lui arrive jusqu’au ventre.
Devant ses cabanes inondées,
son jardin totalement disparu sous l’eau.
Avec juste quelques canards pour lui tenir compagnie.

Mais personne,
absolument personne pour lui donner un coup de main.
RDC s’est mis à hurler.

On pouvait l’entendre hurler jusque chez nous criant ces mots :

-Il n’y a pas de solidaritééééééééééé !

J’ai des plaisirs simples.
Ca à fait ma journée.