Etrange

Comme la vie est étrange.

Comme nous sommes étranges, nous les êtres humains.

On passe notre vie a essayer de la comprendre, cette existence

que l’on reçoit sans l’avoir voulu…

On en sait de plus en plus sur le fonctionnement du cerveau.

Par exemple, que nous modifions nos propres souvenirs.

Que nos perceptions différent suivant les paramètres qui nous influent : nos âges, nos états d’esprits, nos expériences.

Est-ce que je me trompe quand je pense qu’au fonds, nous voulons tous la même chose ?

Bien vivre.

Heureux, avec assez d’argent pour se faire plaisir,

aimer et être aimé.

On pourrait croire, en 2021, que l’humanité avait eu assez de temps

pour savoir comment faire.

Eh non.

On continue à se faire la guerre, à mentir, se rabaisser les uns les autres,  à se faire du mal.

Mais tout ces gens là.. ceux qui font du mal.. n’ont-ils pas aussi envie d’être heureux ?

Naïve je suis ?

Qu’importe.

Ces derniers temps je suis en remise en question permanente.

J’ai décidé, il y a quelques temps, de prendre quelques bonnes résolutions, et je m’y tiens.

Même si ce n’est pas facile.

C’est simple, mais pas facile.

Vous voyez la différence ?

C’est simple de se lever de son lit .

C’est pas facile, quand ce lit est bien chaud et que le reste de l’appartement est glacé.

Par exemple.

Ca ne suffit pas de prendre de bonnes résolution,

n’y de s’y tenir.

Etre conscient que chaque phrase, chaque pensée a des conséquences illimitées et déterminantes, ça aide.

Le but n’est pas d’être parfait, mais de faire sa vie d’une certaine façon.

De voir ses rapports avec les autres aussi.

Encore là, on ne parle pas de perfection.

Et de toutes manière, juger les autres devrait être exclu.

Je crois que tout commence par la façon dont on se traite soi-même.

De ce que l’on accepte ou pas.

De comment on se  sent.

Du respect que l’on s’accorde,

du respect que l’on exige des autres.

Je crois que l’on peut accepter et comprendre beaucoup d’une personne,

et à un moment arrive la goutte, celle qui fait déborder le vase.

Et là on déraille.

Je n’ai pas enve de dérailler.

Alors je suis vigilante.

Si quelqu’un atteint mes limites, j’essaie de voir si on peut discuter,

à condition d’en avoir envie.

Je me donne le droit de me donner du temps pour ça, aussi.

J’ai appris récemment que notre cerveau ne cessait pas de grandir, toutes notre vie.

Contrairement à ce que l’on a longtemps cru, nos neurones continuent de se renouveler.

Toute notre vie.

Surtout si on continue d’apprendre.

De muscler nos cerveau en quelques sortes.

Ca confirme ce que je pense sur le sens de la vie : nous sommes là pour apprendre, pour évoluer.

Avec amour.

Comme le sel ou le sucre, l’amour est l’ingrédient majeur , qui peut tout changer.

Et ça commence par soi-même.

En Suisse, on n’apprends pas ça.

Il faut être modeste.

S’aimer serait vu comme faire preuve d’égocentrisme.

C’est mal vu.

Mais on se trompe.

Comme on se trompe.

On confonds humilité et modestie

modestie et écrasement de soi-même.

S’aimer soi-même, c’est se traiter bien.

Comme on devrait le faire les uns les autres.

Pourtant, on est souvent plus dur avec soi-même, plus intransigeant, qu’avec les autres.

Pire, on oublie qu’il est nécessaire de s’aimer bien,

pour bien aimer les autres.

E fait, c’est comme si on pouvait s’entraîner sur soi….

Mais dans ce pays ou même la réussite ne devrait pas s’accompagner de fierté,

et où la fierté seule est presque amendable… que faire ?

S’éloigner de cette vieille mentalité qui n’a pas que du mauvais, certe : c’est bien d’être travailleur et propre.

Mais ça ne devrait jamais compenser le manque d’amour et de compréhension.

L’amour, tiens, c’est quoi l’amour ?

Vaste sujet.

Quand je parle d’amour, je pense à la Nature.

Toutes les natures.

Humaine, animale, les forêts , les microbes mêmes…

Tout ce qui est .

A l’opposé de tout ce qu’on a.Je l’ai toujours su.

Dans une semaine j’aurais 54 ans.

Je me rends compte qu’il a fallu tout  ce temps pour me débarrasser d’une partie de cette foutue mentalité.

Ca et ce que nos parents nous inculquent, et qui ne nous corresponds pas forcément.

Bien sur, mes parents comme beaucoup de parents n’avaient que de bons sentiments.

Etre parent c’est simple… mais ce n’est pas facile.

Vivre, c’est pareil, simple, mais pas facile.

Vivre est aussi un art.

Un art personnel ou chacun de nous a reçu des dons différents à exploiter.

Vu comme ça, on devrait se dire que c’est merveilleux  d’avoir cette chance.

Peut-être qu’un jour, ce sera le cas ?

Chaque épreuve nous donne l’opportunité d’avancer.

Bien mieux que quand tout va bien, à mon avis.

Même si techniquement, il serait plus logique d’avancer quand on a la force de le faire, quand on est en forme.

Je crois qu’on repère mieux ce qui nous conviens quand ça va mal.

Par contraste, parce qu’on a besoin d’aller mieux, on détectera

ce qui nous fait du bien, au milieu de tout ce qui nous afflige.

La direction à prendre  c’est celle de ce qu’on aime faire.

Quand on aime….viens la force.

 

 

Nos causes

Je crois que nous avons tous des causes  qui nous tiennent à coeur.

Que ce soit la défense des animaux menacés d’extinction.

La sécurité dans les écoles.

Les droits des femmes.. eh oui il reste du boulot…

Le droit à la différence… les droits.. il y en a beaucoup.

Les droits des enfants.

Les droits de l’homme, de la femme , des enfants, et de tout les genres existants.

Les droits, des animaux, des plantes, de la nature.

Les droits de la terre et du ciel.

Les droits de notre planête… et de l’Univers tout entier.

On ne se pose pas encore trop la question sur le droit des étoiles, es droits de la lune, de Mars, du Soleil et des autres astres que nous connaissons.

Mais un jour on y arrivera.

Alors , les droits, nos droits, ceux des autres sont très importants.

Je regarde un film suisse, excellent, qui parle du suffrage féminin en Appenzell.

Me voilà plongée dans un passé pas si lointain

où les femmes avaient surtout le droit de se taire.

En 1967, quand je suis née, les femmes n’avaient pas le droit de vote.

Pendant mes 4 premières années de vie, j’étais dans un pays qui ne reconnaissait pas aux femmes le droit d’être des être humains à part entière.

Alors il a fallu se battre.

Quels spnt les noms des pionnières qui ont luttés pour que les femmes puissent s’exprimer ?

A ma grande honte, je n’en sais rien.

On ne nous l’apprends pas à l’école et c’est bien dommage.

Oser changer les choses , quelle qu’elles soient demande un grand courage.

Bien sûr, forcément je pense aux droits de toutes les personnes dans le monde,

qui ont souffert et souffrent encore d’être rejeté  à cause d’une raison aussi injuste que la couleur de leur peau !!!!

Dis comme ça, ça semble encore plus ridicule.

Pour une question de couleur !!!!

Des hommes des femmes des enfants, des familles, des peuples entiers.

asservis, réduits en esclavage.

Mais comment en sommes nous arrivé là ?

A faire travailler les enfants…

L’esclavage n’existe plus officiellement, mais dans mes voyages,

j’ai vu des scènes qui m’ont fait prendre conscience que profiter de son pouvoir

pour asservir quelqu’un d’autre existait  encore.

Je pourrais développer, mais j’aimerais revenir à mon sujet de base : les droits.

Pourquoi j’en parle ?

Parce que je me pose des questions.

Une en particulier :

Comment faire pour obtenir un droit , pour faire avancer une cause qui nous touche sans se battre ?

Ca semble impossible.

Je déteste la violence, la haine, l’agressivité, le conflit.

Dans toutes les luttes pour obtenir des droits, même les plus naturels, obligatoirement se réveillent tout ces côtés  sombres de la nature humaine.

Parce que nous sommes ainsi fait?

La différence, le changement, l’inconnu nous fait peur ?

Je médite sur la question.

J’ai peur aussi… pas du changement, ni de l’inconnu, et surtout pas de la différence.

Non, moi ce qui me fait peur, c’est la violence, la haine, l’agressivité et le conflit.

Alors, comment faire pour obtenir du changement sans passer par la peur ?

Par l’information ?

C’est déjà une piste.

Informer, ça peut fonctionner, mais ça peut aussi déclencher.

Regardez ce qu’il se passe avec le virus…

On informe tellement que ça fait l’effet inverse …

Overdose d’informations, informations contradictoires, fausses informations…

Alors on change nos habitudes.

Par peur.

Peur du virus, peur de l’amende…

On en revient à la peur, encore.

L’exemple du virus est un très bon exemple.

Regardez sur les réseaux sociaux.

Avoir un avis, sur n’importe quel sujet vous expose au rejet potentiel

d’une partie de vos amis.

Parfois, sur une seule phrase incomprise.

Par une seule personne, mais avec une telle violence que ça vous blesse

comme si ils étaient 100 à vous attaquer.

Alors, qu’est-ce qu’il faut faire ?

Rester là, sans rien dire d’autre  que des banalités?

Des grandes phrases en copié-collé ?

Je réfléchi encore.

Je regarde un documentaire sur la destruction de l’Irak.

Quand je vois ce que le pays a subi… ça me fait réfléchir encore plus.

Quand le changement va jusqu’à l’extrême…

la peur, toujours la peur.

Pour la première fois, je comprends quelque chose à la guerre Iran-Irak…

Au rôle de la France.

Aux enjeux pétroliers.

Pourtant, à l’époque, j’avais déjà un cerveau…

Mais ça restait des mots.

Manquait le recul.. manquait des informations.

Maintenant, nous en avons assez pour avoir une histoire.

Alors bien sur, on peut dire que ce n’est pas la vérité,

Surement, vu d’Irak, ou d’Iran l’Histoire se racontera encore autrement.

Mais en gros, je comprends.

Qu’au niveau du monde, l’intérêt financiers prime.

Ca à l’air loin, ça à l’air étranger…

Quel rapport avec nous ?

Tout.

En Suisse nous ne fabriquons pas  d’arme,…

Non, non…

Nous fabriquons des machines, des pièces…

Nous faisons comme la France…

nous respectons nos contrats.

Après. ces pièces, ces machines… je vous laisse deviner à quoi elles servent et à qui nous les livrons.

Je m’égare ?

Non, je suis au coeur du sujet.

Qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou pas, nous pouvons tous être une part

du changement.

Même les plus terribles, même les plus lointains.

On ne savait pas.. on à juste fait notre travail…

Au moment de la guerre contre le Koweit, j’étais en Afrique.

Ou la vision des choses était encore différente.

Pour certains Saddam était un guerrier bienfaiteur.

Qui allait gagner.

En Suisse, quand je suis rentrée, j’ai vu une toute autre histoire.

Saddam le dictateur…

Mais ne nous égarons pas.

Je crois qu’il n’y a pas de hasard.

Que chaque phrase, chaque pensée ,

chaque rencontre…

Le coup des boucliers humains…

Une phrase de Margareth Tatcher, une formule que nous avons pris au sens littéral.

Je me souviens d’avoir entendu que Saddam attachait des enfants américains à des poteaux devants ses lignes…

Mais c’était une formule…. juste une formule….

A force de l’entendre, je m’étais fait l’image qui allait avec dans ma tête.

La fausse infirmière, mais vraie fille d’ambassadeur qui pleure la mort de bébés imaginaires.

Voilà pourquoi je ne réponds jamais à la calomnie.

Pour éviter de rendre réel quelque chose qui ne l’est pas.

On parlait de guerre mondiale.

J’avoue , j’ai eu peur.

J’étais en Afrique, dans le désert et j’avais peur de ne plus jamais revoir mes parents.

Mais j’ai rencontré un patron de camping philosophe.

Au son du Muezzin, il m’a rassuré avec cette phrase que je n’oublierai jamais :

Tant qu’il restera un croyant, le monde vivra.

Nous n’étions pas de la même religion, mais qu’importe.

Il était si serein, si confiant.

Dans toute cette peur .

Moi tranquille au milieu du désert.

Tandis que l’Irak disparaissait sous les bombes.

Tandis que les kurdes aussi  y passaient aussi…

Ca fait beaucoup.

Je vais me coucher,

Je verrai la suite demain.

 

 

Les lois de l’Univers

L’être humain est curieux.

Fascinant par sa complexité.

2021 que nous comptons le temps avec notre calendrier.

Comme si rien n’avait existé avant J-Christ.

Alors oui, on compte à l’envers à partir de là, et on dit.. 500 ans avant J-C…

Mais c’est un passé presque irréel, quand j’y pense , parfois.

je me demande ce que nous avons appris depuis tout ce temps.

Je vais vous raconter une petite histoire , qui vient de m’arriver.

Je crois qu’elle explique bien, pourquoi , malgré le temps que nous avons eu pour nous améliorer, il y a des mystères sur nos capacités réelles .

-Hein ?

Sinon expliquez moi comment le même livre aie pu, à une année d’écart me sembler  à la première lecture un ramassis de c… ries indigne de figurer dans ma bibliothèque,

la seconde : un texte précieux rempli d’enseignements .

Le même livre , même auteur, même couverture….

Un an d’écart, me semble peu pour avoir tellement évolué que je puisse complêtement changer ma perception d’un texte !???

Il faut croire que oui.

Du coup ça me fait plaisir.

Parce que ç’est mon premier but, dans la vie.

Je suis là pour apprendre.

Evoluer.

Dans ma vie, je me heurte  des personnes qui ont des attentes vis-à-vis de moi.

Et j’aime pas ça.

J’ai aussi des attentes vis-à-vis des autres.

Si je suis honnête, mais je travaille dessus pour arrêter ça

Je crois bien que c’est une, si ce n’est la réponse à un soucis qui me travaille depuis longtemps.

Les attentes.

C’est elles qui nous pourrissent la vie.

Du coup je vais être plus vigilante .

Mais surtout, une vérité primordiale que je connais depuis des années :

les pensées sont des actions.

Toute la journée, mes pensées ressemblent à une page Facebook…

Parfois c’est bien, la plupart du temps, c’est de la représentation.

Et c’est chouette, ça me permet de montrer ce que je sais faire et de travailler

Mais je pourrais faire mieux encore et plus. en ayant confiance en moi et en mes capacités.

Pour réaliser mes rêves, prospérer.

Je me plaignais d’une chose , l’autre    jour : j’essaie de toutes mes forces de rester positives et il m’arrive quand même des m…

Mais j’oublie un point super-important : quand on  accepte que ce qui nous arrive se produit pour une bonne raison, quand on garde confiance, alors, la m… se transforme en or.

Bien sûr tout ça demande beaucoup de reflexions.

En tout cas pour moi.

Vous connaissez le Karma ? on en parle beaucoup, comme les chakras d’ailleurs…

Chakras ci-chakra-ça… En gros c’est un mot sanskrit qui signifie roue.

Il est assossié à des points énergétiques de nos corps , 7 importants et des tas d’autres plus petits.

En gros.

Le karma, en résumé aussi, explique pourquoi on a l’impression de refaire toujours les memes erreurs.

Parce que nous avons choisi nos vies et le moyen de les améliorer.

C’est associé à la réincarnation.

Et tant qu’on aura pas appris à s’améliorer, on devra y retourner.

Moi je ne crois pas au karma et je m’y intéresse ensuite,

c’est l’inverse : je m’intéresse à ce phénomène et après j’apprends qu’il existe sous ce nom.Pareil pour les chakras.

Je sens bien ce canal énergétique. et ces points

Je vois bien que je me retrouve toujours dans une certaine situation.

Je cherche comment en sortir.

Ne pas y entrer ?

Ca veut dire repérer et éviter les personnes qui me conduirait à en arriver à les rejeter ?

Ou trouver comment ne pas en arriver là?

 

Et ce que je pense d’elle , n’est-ce pas aussi ce qu’elles pensent de moi ?

Voilà voilà..

de quoi méditer, n’est-ce pas ?

 

Message à ceux qui vont mal

Vous avec vu la servante écarlate ? ou lu, puisque c’est un livre d’abord, avant d’être une série remarquablement bien jouée.

En gros, c’est une dystopie.

Si vous ne savez pas ce que ça veut dire, rassurez-vous, moi non plus, jusqu’à il y à peu.

Une dystopie, c’est le contraire d’une uthopie.

Un monde qui ressemble au nôtre, mais où ça va mal.

Très mal.

Eux aussi subissent les effets d’une saleté de virus.

Qui atteint les femmes en âge de procréer.

Rien de très original, jusque là.

Ce qui l’est, par contre, c’est la réponse d’une partie du monde.

Ils ont fondé une sorte de gouvernement pseudo-religieux, qui se base sur la Bible au sens littéral.

Comme dans la Bible, lorsqu’une femme est stérile, c’est la servante qui s’y colle.

Alors, ils enlèvent des femmes pour les « dresser » , les forcer à jouer un rôle abject.

Réduite au statut d’objet, elles perdent leur nom, leur identité complête, jusqu’à porter celui de leur maître avec le préfixe « de ».

Defred… deJohn etc…

Elles subissent diverses tortures, punitions, genre on leur coupe un doigt, la langue…

Et si elles se rebellent on les pends.

Le long de la ville, les pendus ornent les murs pour rappeler à tout le monde ce qu’ils risquent à ne pas suivre les règles abominables de cette bande de tarés.

Quand aux femmes des dirigeants, elles sont à peine mieux loties..

Elles assistent au viol de la servante, lui tiennent les mains pendant l’acte, et ont le doit d’élever l’enfant qui en résultera.

Mais pas de lire, ni de donner leur avis.

Bref, une secte paternaliste exacerbée par le pouvoir qui règne  en despote cruel sur tout ce qui à le malheur d’être féminin.

Defred était une jeune new-yorkaise moderne, avec un enfant.

Une petite fille enlevée en même temps qu’elle.

Les autres sont médecins, avocates, parfois, ou simplement serveuses, mais

elles n’ont plus rien non plus.

Servir et se taire.

Procréer et se faire enlever le fuit du viol à peine né., pour être affectées à un autre maître.

En gros.

C’est sublimenent filmé, de manière graphique, et l’hiver fait ressortir les tenues écarlates ds servantes.

Vous n’allez pas mieux ? C’est normal.

En regardant la série, ça me faisait l’effet  que cette folie semblait dans le fonds tout-à-fait réaliste.

D’ailleurs, enlever des jeunes filles pour en faire des esclaves, ça c’est fait.. sous les yeux du monde.

Violées, vendues et revendues, leurs enfants dressés pour devenir soldats.

Heureusement nous n’en sommes pas là.

Ce virus là s’attaque à tout le monde.

Notre Covid n’est pas sexiste, lui et c’est tant mieux.

Je sais que beaucoup d’entre nous en ont marre.

Je les comprends.

Je ne suis pas en train de faire des comparaisons.

Je fais un parallèle par contre :

Qu’est-ce qu’on devrait  faire pour rendre ça supportable ?

Bien sûr, je le vois aussi : des tas de mesures sont illogiques, voir incompréhensibles.

Un exemple ?

Dans le magasin à côté de chez moi qui est séparé en deux, entre la nourriture est le brico, certains articles sont les mêmes des deux côtés, mais pas les interdictions.

Quand aux interdictions justement..si je commence à lister tout ce qui est insensé… on a pas fini…

Et on perds de l’énergie.

Je ne veux pas discuter les mesures, ni la réalité de la maladie.

On sait qu’elle existe et on fait ce qu’on peut pour éviter que ça se propage.

Ce dont je veux parler, c’est de nous.

Qui sommes nous, que voulons nous ?

Je n’ai absolument pas envie de me battre, d’ailleurs je déteste les conflits en général et la haine en particuliers.

J’ai envie d’aller bien.

De me sentir bien.

De rester joyeuse et positive.

De voir tout ce qui va bien.

Je crois qu’il est temps de s’occuper de soi, de se remettre en question ,

de dire ce qu’on pense vraiment, même si ça dérange, même si on risque de perde des gens au passage.

dire ce qu’on pense, par rapport à soi-même j’entends.

Ne plus parler ni répondre à la place des autres.

Ne plus penser à la place des autres.

Les grandes phrases c’est joli et facile, mais on apprends rien de vous, quand vous utilisez les paroles des autres,

A croire que penser par soi-même est dangereux.

Alors que c’est tout le contraire.

Penser par soi-même ouvre l’esprit.Tiens d’ailleurs je pourrais l’écrire celle -là et signer Gandhi ou Paulo Coehlo.. je suis sure que ça me rapporterais des likes :).

Puisqu’on est dans les grandes phrases , en voilà une petite :

l’esprit est comme un parachute : il ne sert que si on l’ouvre…

Alors j’essaie de faire ça.

Quand quelqu’un ne me comprends pas , alors, au lieu de me blesser, je discute .

J’explique mon point de vue.

Et je vois la chance que nus avons de vivre en Suisse, ou la probabilité de se faire enlever est nettement moins élevée qu’ailleurs.

Ou nos hôpitaux sont bien équipés.

Ou nous pouvons exprimer nos opinions sans passer par la case prison.

Etre une femme et Présidente de la Confédération.

Pare que d’autres se sont battu.

Il reste encore assez de causes, et faire la guerre n’est pas forcément la bonne solution pour les faire avancer.

On dit qu’il faut du temps pour changer les mentalités.

Mais en vrai, ça va de plus en plus vite.

Pour ça, il faut des conditions.

L’urgence, la vie, la mort, la souffrance.

Tant de souffrances inutiles qui pourraient encore être évitées

par le changement.

Alors soyons ce changement, soyons TOLERANTS

OSONS AVOIR DE NOUVEAUX RÊVES.

Réanimons ceux que l’on pensait à  tort, déjà mort.

Les rêves ne meurent pas.

Ils attendent qu’on les réalisent,

Pas comme par magie, même si on aimerait bien,

mais pas après pas.

En se plantant

parfois,

en appreant

toujours.

Ca n’a l’air de rien, dit comme ça, mais je vous promets,

du haut de ma montagne de perles,

que si vous le faites,

vous irez bien mieux.

Etre tolérants envers soi et les autres plus s’occuper de ses propres rêves,

égal : aller mieux.

C’est un fait.

Indiscutable, logique , mathématique.

Satisfaits ou remboursés .

Vous n’avez rien payé ?

 

En plus c’est gratuit.

 

 

 

Artiste

Quand j’entends ce mot, la première image qui me vient à l’esprit, c’est un atelier .

Dans cet atelier, des cadres, des peintures, des couleurs et des pinceaux.

Et au-milieu de tout ça, l’artiste en personne.

Un peu sale, un peu ébouriffé, fatigué et affamé,

mais surtout, déprimé.

Plus que ça.

Carrément au bout de sa vie.

Abandonné de tous.

Inconnu malgré son talent indéniable, et obligé de troquer ses toiles contre un bout de pain pour survivre.

Un peu de pain ou autre chose qui ui permettra d’oublier sa misérable condition.

Un jour, il mourra, et là, on … quelqu’un qui passe par là et s’y connait, découvrira ses oeuvres abandonnées sur le trottoir.

Il les exposera et gagnera des millions.

De même que la famille de l’artiste, enfin ceux qui auront conservé au grenier quelques traces de leur autrefois honteux parent.

Van Gogh est mort abandonné, pauvre et à moitié fou  à ce qu’on dit.

Deux jours après avoir tenté de se suicider à coup de revolver dans la poitrine,

enfin on en est pas tout-à- fait sur.. mais bon, le résultat est le même :

le génie absolu qu’il était est mort.

Sans avoir jamais pu profiter de l’immense fortune rapportée par son travail.

Comme Camille Claudel.

Je ne suis ni l’un ni l’autre.

Mais je constate que la créativité, et la dépression sont liées .

Très fortement.

Il me faudra plus qu’un simple article pour en parler.

Est-ce que je suis en dépression ?

Par encore, et je vais me battre de toutes mes forces pour que ça ne soit pas le cas.

Une chose est certaine : la dépression ne va pas m’empêcher de créer, au contraire, je n’ai jamais eu autant d’idées !

Je parle de dépression parce qu’en ce début d’année, nous sommes beaucoup à la friser….

Si par exemple chaque mouvement vous semble pénible.

Si vous n’avez plus envie de sortir de votre lit.

Si vous rester à regarder des vielles séries toute la journée en mangeant des chips… vous n’êtes pas forcément en dépression, mais restez vigilant.

C’est une maladie.

Si on s’enfonce, ça peut devenir grave,  et durer des années.

On ne peut pas secouer un dépressif.

Par contre on peut l’écouter, le comprendre et l’encourager.

Et si vous ne trouvez personne pour ça, eh bien , rien ne vous empêche de le faire vous -même !

Ecoutez-vous, comprenez-vous, encouragez-vous !

En fin d’année en général, et en 2021 en arriver là est normal.

Rien d’étonnant après ce 2020 si perturbant.

Certains ont tout perdu.

Moi je n’avais rien ou pas grand chose, de matériel à perdre.

Reste le plus important, famille , mes chats..

Et là ça va.

Maintenant il es temps de m’occuper de moi.

Pas à pas.

Le reste suivra.

Aide toi-….

le ciel t’aidera.

Conte de Noël : les pantoufles de Noël etc…

Cette année le marché de Noël ne pouvait pas être comme les autres.

Parce que le virus change tout.

Parce que c’est la première année  que tout ce que nous vivons est transformé par le Covid.

On ne peut pas faire semblant qu’il ne nous atteint pas.

Il est partout.

Sur nos visages masqués,

nos nouvelles façons de se saluer.

Et même notre façon d’acheter.

Sous la tente blanche, nous nous sommes battus.

Tout les jours.

Avec la pression , les pressions.

Nous trouvions déjà que 12 personnes pour une tente de 12 stands c’était peu.

Quand on a du réduire à 6.. nous avons accusé le coup.

On ne sait pas non plus, chaque semaine, puis chaque jour, si nous pouvions continuer.

Puis on a supprimé les dimanches.. jour des meilleurs chiffres.

Mais nous avons tenus.

En se soutenant les uns les autres.

Le plus curieux, dans l’histoire, c’est que cette année, malgré tout

les changements et inconvénients,

j’étais beaucoup plus en forme moralement et physiquement que les autres années.

Faire le marché de Noël sous la même tente qu’un dizaine d’autres marchands, est une expérience terriblement formatrice.

Comme une sorte de collocation entre personnes d’âges , de conditions sociales, et d’origines différentes.

C’est intense.

On parle bien sûr, et cette année , on a particulièrement le temps.

C’est là qu’on se rends compte que tout le monde a vécu des choses très dures.

Et que tout le monde en vit au moment présent.

Ca fait des tas d’émotions à gérer.

Et le monde est petit.

J’ai appris qu’une  jeune fille que je connaissais est passé sous un train.. pour dire.

Une jeune file que je trouvais tellement jolie avec sa coupe au carré, son ey-liner.

Elle avait du style.

Et moi, qui me cherchait tellement, qui étais bourrée de complexe, je ne pouvais être que jalouse de sa confiance en elle .

Depuis, son visage me hante.

Je ne comprends ce qui a pu la pousser à faire une chose aussi épouvantable.

Est-ce que quelqu’un le sait ?

Est-ce qu’elle a laissé une lettre qui l’expliquerait ?

On nous demande comment on va, comment marchent les affaires, et on réponds comme on peut.

Si on compare avec les autres années, si on ne compare pas…

On tient le coup.. c’est l’essentiel.

moi je sais, pourquoi je vais mieux que les autres années, même si j’ai très peu gagné.

Je vais mieux, parce que , cette année, je n’étais pas toute seule pour tout porter.

Au propre , comme au figuré.

Aurélia, Yolande et Rolf m’ont beaucoup aidé.

Moi qui aime tant faire tout toute seule, je redécouvre, comme il est bon de ne pas avoir toute la responsabilité.

C’est impressionnant à quel point.

Les autres années, j’en avais mal au dos, et j’étais si épuisée que ça se ressentait sur mon système immunitaire.

Je chopais des.. enfin bref, je vous épargne les détails.

L’important est que cette année, avec cette aide, cette collaboration nouvelle,

je me suis senti bien mieux à tout point de vue.

En cette période, c’est d’autant plus précieux.

 

Sur ce marché, chaque jours des petites et des grandes histoires

qui vous remuent le crâne, les entrailles et le coeur…

Un peu ou beaucoup.

Et toujours la même entraide.

On est content quand les autres gagnent quelque chose.

Et parfois jaloux.. parce qu’on est humain..

Imparfaits, donc, et c’est tellement mieux comme ça.

Pendant cette période intense, j’ai un peu, voir beaucoup, délaissé internet.

A cause la fatigue.

Parce que je n’ai pas d’abonnement non plus, et en pre-pay, l’internet vous bouffe le crédit en un clin d’oeil.

Je vais devoir terminer mon article, parce que c’est Noël et nous le fêtons en famille restreinte, avec ma  maman, mes enfants et ma petite fille, mais j’avais encore trois choses importantes à dire :

Pour ma petite fille, je ne savais pas quel cadeau lui offrir.

Alors je l’ai laissé choisir.

Nous sommes allées à la Coop, et rien dans l’assortiment, ne l’intéressait.

Alors, j’ai décidé d’attendre un peu, pour faire mes cadeaux, d’avoir le temps de choisir.

Du coup, sur le stand de la mère Noël, il y avait des paquets surprises à 5frs.

J’en ai pris un, que le père Noël m’a gentiment offert

En rentrant chez moi, un peu plus tôt, j’ai trouvé une paire de pantoufles, genre ballerines.

J’avais besoin d’un peu de douceur, pour chez moi.

Et puis, j’ai remarqué qu’elles seraient trop petites et j’ai décidé de lui donner.

Elle les adore.

Dans le paquet surprise , il y avait un canard bleu à pois blanc.. comme son pull..

Elle lui a tout-de -suite trouvé un nom et même un voix…

Donc voilà :).

Les deux dernière choses que je voulais dire c’est un :

Un grand merci à celles et ceux qui sont venu me voir sur le stand.

Ca m’a fait un bien fou.

Je ne citerai personne de peur que ma mémoire ne me trahisse , mais mon coeur lui, n’oubliera rien..

Merci aussi aux personnes que je n’ai jamais ou très peu vu en vrai et qui

me soutiennent sur internet, tout au long de l’année.

Merci à ma famille  bien sûr !

Enfin bref, merci à tout les êtres humains qui de près ou de loin ont un rapport positif avec moi :).

Et au final, les plus petits ,

Caotina, Artas, Pilou, Sweety, Pim, Nelson, Mystère et Primo .

Si vous me connaissez , vous savez qui c’est .

J’ai encore une dernière chose à dire,

je suis encore très fatiguée de ce mois de travail intense, donc pardonnez -moi si je ne fais pas tout bien.

Si j’oublie des anniversaires par exemple.

Honnêtement je n’en peux plus.

J’ai encore tout juste la force d’aller faire Noël  en famille.

Ensuite, je disparaîtrai totalement pendant plusieurs jours.

J’ai eu la grande chance de profiter de l’Action spéciale de la Coop et de récolter des dizaines de kilos de perles fantastiques.

Donc de quoi faire pour l’année prochaine.

Mais je m’égare, voilà ce que je voulais dire :

Ce que j’ai découvert de plus important cette année :

je sais, ça à l’air tellement évident.

Et pourtant.

Il me semble qu’on se donne beaucoup de peine pour présenter une image, dans la vie réelle , ou sur internet.

Une image lisse, filtrée.

Et on se perds.

Je ne m’étais pas rendu compte par contre, à quel point c’était néfaste pour la santé psychique et physique.

Jusqu’à ce que je décide de faire l’inverse, en gros.

Me montrer telle que je suis.

Et en me retrouvant en me reconnaissant, je vais mieux.

A tout point de vue.

Chaque jours un peu plus.

Voilà.

Après.. chacun fait ce qui lui plaît ! ( plaît, plaît).

Allez ! A l’année prochaine !! 🙂

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’autre jour…

Quelqu’un m’a dit que je ‘arrêtais pas de me plaindre sur Facebook..

Avec un petit air excédé…

J’ai essayé de me souvenir, il me semblait qu’au contraire, j’essayais au maximum de rester positive, alors que mon marché de Noël chéri frisait la catastrophe…

Alors que la foule se presse dans la rue de Nidau, notre tente n’a le droit d’acceuillir que 6 personnes pour 12 stands…

Soyez déjà heureux, il a été annulé à bien d’autres endroits.

Ok, mais comment se réjouir quand on a investi tant d’énergie et d’argent, pour ne rien gagner, ou presque.

Ce n’est pas le cas de tout le monde, certains s’en sont mieux tirés que d’autres.

Mais comment ne pas comparer… avec les deux dernières années…

Jusqu’à ce matin, quand j’ai eu une conversation avec Gemma, la jeune vendeuse africaine presque en face de mon stands.

Malgré qu’elle aie tout juste réussi à tourner, elle se réjouit déjà d’être là l’année prochaine !

Son optimisme  m’a rappelé le mien…

Parce que franchement, il va me falloir une bonne pause là.

Histoire de récuperer, de me remettre en question.

Mais une chose est sure, je n’arrêterai pas de créer.

J’ai déjà racheté une nouvelle cargaison de perles…

et fait de nouvelles cartes.

Au jour le jour ( Slam méditatif)

Méditation du jour :

Du jour le jour.

Le monde est déstabilisé.

Forcément, faut s’adapter.

Chez nous, en Suisse,  on sait le faire :

bien disciplinés derrière les barrières.

Dans le calme, l’ordre et la propreté,

on fait la queue,

sans trop râler.

Et si on n’est pas content,

c’est toujours

relativement,

doucement.

On voit comment sont les gens.

Mais, dans le fond,

on à raison

de prendre les chose calmement,

avec philosophie.

A quoi ça sert de s »énerver,

puisqu’on sait..

qu’on ne sait jamais.

Et puis,

si on y réfléchi,

la vie est ainsi.

Elle l’était déjà avant cette foutue pandémie.

On croyait savoir,

mais en vérité,

on se racontait des.. bêtises.

On s’auto-convainquait,

parce que ça nous rassurait

de croire que la vie se joue ,

au rythme de la paye  :

début du mois, et fin du moi .

Avec pour seule différence,,

la durée de ces périodes.

Aujourd’hui , on s’y accroche,

parce que c’était commode,

mais quand j’y pense, c’est clair,

comme l’eau de roche:

que ça n’a pas vraiment d’importance.

La maladie nous à projeté,

dans un film de série B,

avec des zombies,

des gens en sursis.

Rejetés sans remords,

quand le virus les mords.

Je pourrais vous parler de solitude, de dépression,

de personnes âgées abandonnées.

 

De vieillards aigris, qui viennent jusqu’au marché,

pour nous reprocher d’y travailler.

Mais non.

La vie vient comme on la prends.

C’est tellement facile de reprocher aux autres d’avoir mal agit.

De chercher des coupables,

de jouer les victimes.

Nous vivons au jour le jour, soit,

mais n’est-ce pas ce que nous faisons depuis la nuit des temps ?

Un jour, une nuit, un jour , et ce qui s’en suit…

Et on s’adapte, parce que ça, on sait faire,

c’est même notre faculté première…

Alors pourquoi s’en faire ??

Qui vivra…

verra.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Concentré de positivité : une petite fille aux oreilles de lapin.

 

 

 

J’ai la chance immense d’être en bonne santé.

Rien que pour ça, je pourrais dire que 2020 a été, pour moi, une très bonne année.

-Pour toi, ok, espèce d’égoïste, mais regarde le monde ; il n’a jamais été auss….

STOP ! STOOOOOOOOOOOOP!

C’est faux, ultra-faux.

Le monde à toujours été tourmenté, cruel, difficile et violent.

De tout temps, les guerres, la famine, les épidémies l’ont touché.

Rien de neuf.Mais de l’espoir quand même.

De tout temps , aussi.

Je regarde peu les informations.

J’évite les vidéos complotistes sur Youtube.

Je préfère observer la réalité par moi-même.

Je suis bien placée pour ça.

Je suis toute la journée au coeur de la ville,

dans la rue.

Une rue traversée par des habitants venus de 117 pays différents.

Au moins.

Je passe 10 heures par jour dans une tente, avec un long couloir ,

bordé de stands.

Ces stands sont tenus par des gens venus eux aussi d’horizon et milieux sociaux divers.

D’âge différents, de couleur de peau, de sensibilité différentes.

Nous sommes masqués.

Entre le froid qui engourdit , les chants de Noël qui tournent en boucle,  l’éloignement de rigueur , on ne devrait pas communiquer beaucoup.

Pourtant, c’est la troisième année que je le fais, et je constate que :

Nous n’avons jamais été aussi proches.

Nous nous comprenons d’un regard.

Parce que l’être humain est ainsi :

privé le de ses sens, il en développe d’autres.

Nous sommes dans le même bateau.

Au début, 12 personnes avaient encore le droit de se tenir dans notre tente.

Maintenant, on doit se contenter de 6.

Pour 12 stands.

Ce qui nous fait tous réagir.

Mais au final, nous n’y pouvons rien.

Mais nous ne nous laissons pas abattre.

Nous profitons de chaque minute qui nous est laissé.

De chaque centime que nous pouvons gagner.

Même si , depuis le début, sauf exception, nous gagnons à peine de quoi payer notre place.

Là, je reprends le « je » parce que je ne peux pas parler à la place des autres :

Eh bien voilà :

Et pourtant, j’adore être là.

J’adore être  au centre de la tente.

Décorer ma place.

Voir passer les gens,

discuter avec eux.

Apprendre à mieux connaître mes collègues de travail.

Leur parcours de vie m’intéresse,

Me passionne même.

Je peux avancer mon travail en même temps.

J’ai pris tout ce qu’il faut pour ça.

Je suis bien installée.

Je n’a pas froid et Denise viens m’apporter , chaque jour, un grand thermos de thé, différent.

Avec des tasses, une cuillère et même un petit pot de miel.

J’aime beaucoup Denise.

Elle n’a pas l’air de se rendre compte du bien qu’elle me fait.

La semaine, c’est très très tranquille, dans la tente.

Déjà , beaucoup de gens atteints de près ou de loin par le virus.

Plus la limitation.

Du coup, quand on à une visite,  on l’apprécie encore plus.

Aujourd’hui, Aurore est venu avec sa fille.

Avec son bonnet lapin, et ses bonnes joues, c’est le plus mignon bébé du monde.

Aurore la porte contre son ventre.

Dans un joli porte bébé en tissus, qui la tient bien.

Et bébounette en profite pour explorer le monde.

Avec ses yeux.

Elle en scrute chaque détail, avec son regard de bébé qui ne risque rien.

Parce qu’elle est contre sa maman.

Le genre de maman qui porte l’avenir du monde sur son ventre.

Parce que je la connais Aurore.

Je sais que sa petite fille grandira dans la liberté de ses choix.

Qu’elle grandira avec ce sentiment de sécurité.

Celui-là même qui lui permet de scruter le monde avec ses yeux de bébé.

De bébé aimé.

Je la regarde, l’Avenir du monde, qui trusse sa tototte,

Elle me regarde aussi.

Sans jugement, sans curiosité.

Elle me regarde, simplement.

Elle enregistre l’information.

Toutes ces petites et grandes informations qu’elle

engrange dans son petit cerveau, protégée par son bonnet de lapin.

Sa maman remets les oreilles droites, et moi je me transforme

en mamie gâteuse.

Le pouvoir du bébé.

Un superpouvoir même :

transformer en un quart de seconde une personne relativement intelligente, en  … pot de miel incapable de parler normalement.

Choc…

Le Conseil fédéral à décidé d’annuler toutes les manifestations à partir de samedi.

Je constate.

Je n’entrerai pas dans la polémique.

En bonne demi-suisse, je resterai neutre.

Quand à mon côté français, celui qui se fiche de jeter des papiers par terre,

ben, il râle un peu, par principe.

Mais il est déjà content d’avoir pu le faire un peu, meme si, il se demande comment il va payer sa place…déjà..

-Et fêter Noël dignement, gâter ma petite fille, participer au repas…

Alors j’ai fait plein de nouvelles cartes cette nuit, en espérant qu’elles auront du suCcès..et je vais dormir vu qu’il est très tard ou tôt… et tôt-

Courage ?

C’est pas ça qui manque.