Quand les fées veillent

A l’entrée de notre tente, les petites fées adorables de Pierre semblent garantir notre sérénité.

Ce matin , j’étais presque à l’heure, quand mon dos a essaé de m’empêcher de sortir.

Mais j’avais trop envie d’y aller.

Tout ces compliments sur mon travail , c’est tellement motivant.

J’ai même décidé d’abandonner l’idée de faire frire la mamie tricoteuse :

après tout, pour être si méchante, il lui fallait peut-être une mauvaise vie…

J’adore faire le marché de Noêl.

C’est étrange, mais la douleur s’en va, progressivement au cours de la journée.

Et le temps passe vite.

Mais il faut que je dorme.

A  cet après-midi, je me réjouie de vos visites !

 

marché de Noêl

Le Marché de Noêl est une véritable institution biennoise.

Celui de notre tente est particuliers, car ce sont les vrais stands du Marché de Bienne, celui qui   à lieu toute l’année.

A la base.

Actuellement c’est surtout Pierre, qui promulgue cette tradition.

En tout cas, on y est bien mieux que dans les chalets.

On surveille les stands des autres et mis à part ma voisine d’en face qui s’est surpassé dans la bêtise et la méchanceté.

C’est la première fois que je participe au Marché de Noêl avec mes productions et tout le monde est très gentil avec moi.

J’ai fait mieux connaissance avec les suisses-allemands.

Patrick, Frenzy, Roland, et Huong, la calligraphiste.

Tout le monde est gentil, sauf la mamie d’en face, qui a repété un plomb, en s’imposant devant mon stand pour critique mon travail.Pas question que je perde mon temps à en parler, j’ai du travail encore cette nuit.

Par contre.

J’avais une nouvelle voisine extrêmement charmante aujourd’hui.

Une femme merveilleuse de coeur . Heidi.

Je l’ai aimé tout-de -suite.

C’est un amour, vraiment, dommage que son mari soit très malade et elle ne sera pas là jusqu’à lundi.

Voilà comme j’ai dit, j’ai du boulot,.

Je vais refaire de toutes nouvelles cartes.

J’allais oublier le plus important, ma Mélie chérie est venu me visiter.

Mélanie Anken, la fille d’Olivier et Maria.

Une jeune femme , que j’ai trouvé améliorée encore et que j’adore !

4 ans au moins que je ne l’avais pas revue.

J’en reparlerai.

Et comme c’était une grande journée,j’ai revu aussi ma Deb d’amour,

Débora Pica, la doudouteuse, recyclée en mère de famille nombreuse.

quel bonheur de la revoir .

Ma petite Monica est passé avec sa fille, qui est si mignonne :

elle m’a apporté des donuts, qu’elle a fini par manger, mai s comme j’aime ce petite bout de fille et sa maman.

Mon frère du Sahara, Abdala, ma chère Line de Lune et

Isabelle avec son fils Elliot, sans son dragon. Et la pete Héléna et sa maman.

Je ne peux pas terminer ce post sans parler de ce qui c’est produit à Sttrasbourg.

Par solidarité de marchande, de française et d’humaine, tut simplement.

Briser la vie des gens par la violence gratuite et abominablement stupide ne devrait pas être possible.

Les petits chalets de Strasbourg ressemblent aux nôtres.

Entourés de policiers, la ville semble morte.

Le terroriste court toujours, mais le marché va reprendre.

c’est la meilleure réponse.

Le courage .

Nous empêcher de fêter Noêl, tenter d’en détruire l’Esprit par l’horreur sera vain.

A chaque attaque, notre solidarité humaine grandit.

Plus personne de sensé ne pense que tout les musulmans sont responsables.

C’est le côté déble de ces actions minables.

Tenter de nus faire craindre Allah et ses disciples.

Ces gens là ne sont que des pauvres tpes dégénérés, qui n’ont rien de religieux.

Rien.

Ils s’emparent des mots pour en faire des maux.

Rien d’autre.

Honte aux politiques qui tentent de récupérer le phénomène.

Toutes mes pensées vont aux vctimes, aux familles .

Ainsi qu’aux marchands, comme moi, qui deviennent en continuant leurs activités, symboles de courage.

 

 

 

stechinoise.

Quand Mamie pête un plomb

Tenir un stand est formateur.

De 11h à 19h non-stop avec 45 minutes de sommeil dans les pattes, je me confronte à la vie réelle dans ce qu’elle a de plus direct.

 

Aujourd’hui, il faisait beau, ça aide.

La journée commence très joliment avec la visite de Mme Widmer,

ma maîtresse de petite école, que j’adore.

c’est fou comme on se ressemble.

Ses encouragements me font du bien.

La journée est marquée par quelques évênements qui me touchent plus ou moins.

Mais en règle général, ce fut une excellente journée au niveau de la vente.

Ce qu suffirait à faire mon bonheur.

En lus, je m’entends très bien avec Colette et Raphël qui travaillent pour Pierre et pour notre sympathique voisin suisse-allemand qui vends des attrape rêves.

Raphaêl me prête une chaise pour que je puisse m’asseoir

et je peux compter sur les deux pour jeter un oeil quand je vais aux toilettes.

En face, Mamie est de mauvais poil. Le tricot ne fait pas recette aujourd’hui.

Mais je ne m’en rends pas compte, toute heureuse que ça marche bien.

Pour combler les vides des stands inoccupés, on mets nos affaires.

Mamie, depuis quelques jours s’étend sur le stand d’en face.

Pas moi, mais depuis hier, je mets aussi mes cartes sur celui de droite.

Et voilà qu’une heure avant la fin du marché, elle pête un plomb.

Mais vraiment.

Elle se lève aussi vite que son grand âge le lui permet et fonce sur mes cartes, qu’elle balaie de la main en les repoussant .

je ne suis pas spécialiste du marché, mais toucher aux affaires des autres de cette façon, quel que soit l’occasion ça craint.

Mes cartes sont fragiles, dans leurs emballages, elle les froissen sans aucune considération.

Du coup je me précipite à leurs secours.

Mes cartes sont mes bébés, que j’ai enfanté, une à une.

Les maltraiter, c’est ME maltraiter.

Je me précipite donc .

Mamie s’énerve.

J’ai droit à la moitié… qu’elle me dit.

Je ne relève pas qu’elle s’est déjà étendue sur un autre stand.

Je décide de ne pas être contrariante.

Je délimite la moitié, et je remets mo tissus qu’elle a aussi déplacé, pour qu’elle puisse poser ses boules de noêl dessus.

Elle les a posé sur des grands cartons , du coup on ne voit plus mes cartes.

Mais bon, je continue d’être accomodante.

Mais elle me cherche.

Dans la fatigue, j’oublie parfois qu’on ose ps fumer et j’ai, ô crime grave, rallumé mon mégôts.

Elle se mets à brailler qu’on à pas le droit de fumer.

C’est vrai, mais je doute qu’on puisse  occuper tout les stands disonibles,

et surtout, elle-même mets de la musique qui dérange tout le monde.

Et ça, elle s’en fiche royalement..

La graphiste chinoise à côté n’en peux plus .

Je ne veux pas passer le reste du marché à faire la guerre.

Je n’ai jamais rien dit pour la musique, mais là, je lui fait remarquer sur le même ton qu’elle emploie avec moi que ça non plus n’est pas autorisé.

Elle se calme et remets  elle-même mes cartes  dans un espace encore libre.

Je ne dis rien, je prends ça pour un geste de paix.

Même si je n’aoorécie vraiment pas qu’elle y touche.

On se calme.

Tant mieux.

L’autre jour, j’ai moi-même pété un plomb, parce que…

 

Quelqu’un s’était branché sur « mon » rouleau.

Comme dirait ma chère petite maman, j’essaie d’être intelligente,

et je n’en rajoute pas.

j’avais bien pensé qu’il arriverai aussi que j’aie de la visite qui me fasse moins plaisir.

Ca c’est produit aujourd’hui.

Je suis très sensible à ce que les gens dégagent.

ET aux souvenirs de ce que j’ai pu vivre avec certaines personnes.

En un quart de seconde, je me trouve mal.

Le sang ne circule plus normalement et j’ai envie de vomir.

La personne en question fait bien attention de ne pas  me remanquer de respect.. mais il peut dire tout ce qu’il veut…

je sent bien qu’il m’en veut encore.

comme je suis certaine qu’il me lit, là, j’en profite pour lui dire qu’il ne se rends pas compte que tout remonte à la surface chaque fois que je le vois.

Que je fais de gros efforts pour me maintenir en vie et assumer mes rôles de mère et grand-mère.

Que pour toutes les personnes hors -normes dans mon genre, s’adapter à la société, trouver sa place est un défi chaque jour renouvelé.

Que faire le poids, face à quelqu’un qui mesure bien deux mètres et forcément vous regarde de haut est impossible.

La lutte serait de toutes façon inégale.

Il y a là quelque chose de profondément injuste,

qui pourrait réduire tout mes efforts à néant.

Par contre, je suis persuadée que ce n’est pas ce qu’il veut.

Qu’il à sûrement été autant blessé que moi et pour ça, il devrait me comprendre.

J’espère que ça arrivera un jour..

Heureusement, les choses évoluent avec le temps.

Et prennent  parfois des sens tout-à-fait nouveau.

Je vais aller me coucher.

Il n’est que 5 heures du matin.

Je pourrai dormir 5h.

C’est largement suffisant.

Ce fut une très belle journée malgré tout.

Au final, Daniel le tatoueur avec la soeur à Kiki  sont passé

et il m’a fait le plus beau des compliments :

-Elles sont super tes cartes : j’arrive pas à en trouver une seule qui me plait moins que les autres…

🙂 Merci Daniel .

 

 

 

Tempête sous une tente

J’adore l’ambiance qu’il  a dans notre tente.

Elle est , en quelque sorte divisée en deux.

D’un côté les suisses allemands.

Et d’un autre les romands avec une exception.

Le type sympa qui vends des attrape -rêves et des portes clefs brevetés.

Au milieu, une belle asiatique vends des calligraphies.

Il y a les tricoteuses.

ca plairait à Michelle,  je ne sais pas si ça se fait en France.

Mais chez nous, les tricoteuses ont leur place  sur les marchés.

Elles vendent des chaussettes en laine, des  petits vêtements de poupées

et toutes sortes d’articles faits main.

Et bien sur, il y a Pierre.

Si la tente était un bâteau, il en serait le capitaine.

Il est bien meilleur que moi pour aire ma promotion :).

Ca n’est pas si évident de vendre sa propre production, quand elle est artistiques,

Mais il aime beaucoup mes photos.

Depuis le début il m’encourage.

Moi, je suis une bonne vendeuse d’habitude, mais je me débrouille mieux avec les affaires des autres.

Je commence à m’y faire, parce que les gens sont très sympas avec mon travail.

Mais c’est vrai que j’avais peur.

Je ne sais pas si je vais gagner beaucoup d’argent au marché de Noêl, mais il me semble que dans cette tente, personne n’est motivé par ça.

Pierre rends la lecture plus vivante que jamais,

les tricoteuses maintiennent cet artisanat millénaire dans notre siècle.

Je suis épatée par le nombre de chaussette qu’elle vends , mamie !

Et le vendeurs d’attrape rêve, est relx, il écoule les stocks pour un ami.

Quand à moi, je me confronte aux gens, avec mon travail, et pour l’instant c’est que du positif.

Je me rends compte aussi  que c’est un vrai métier, de  tenir un stand

 

 

 

marché de Noêl samedi

Je me réveille, assez tôt…

Un des chats a pissé sur mon pantalon…

Histoire de me faire payer je ne sais pas quoi..

un changement de croquettes,,,

Peut-être.

Mais c’est égal.

Les journées qui commencent mal,

finissent bien.

En général.

Du coup, je me rendors.

C’est encore pire que hier, au réveil, alors je reprends ce qu’il faut pour tenir le coup.

Quelques gouttes de ci, un comprimé de ça et c’est reparti.

Aujourd’hui, il faisait froid.

Donc, on mets les grosses chaussures d’hiver et c’est parti.

A peine arrivée, je vends deux grandes cartes d’hiver.

J’ai bien fait d’écouter ma soeur.

La journée se passe bien , malgré le froid,

je suis bien habillée.

J’ai eu une nouvelle idée, je vais essayer de faire ça….

On verra bien ce que ça va donner.

Je vais devoir récupérer les selfies aupès de ceux ui m’ont aidé à en faire puisque je n’ai pas d’i-phone .

Bon il est temps de m’occuper de refaire des cartes, à demain j’espère !

Désolée pour ceux que j’ai manqué !

 

L’Esprit de l’Amitié

L’Esprit de Noêl  s’approche gentiment.

Mais cet après-midi, clairement , c’est celui de  l’Amitié qui s’est installé sous notre tente.

Je n’ose pas donner tout les noms de celles et ceux qui sont passés,

parce que je ne veux absolument  pas oublier quelqu’un.

Ca m’a fait tellement plaisir !

Autant la première journée était ardue, autant celle-ci était

magnifique.

Déjà, mon Aurore chérie, m’a laissé dormir tout ce que je voulais.

Seul point noir, au moment où je me lève, je comprends tout de suite que je paye cher le stress de la journée précédente-

Au premier micro-mouvement, la douleur ne transperce comme une épée,

dans les reins.

Le deuxième mouvement, et les suivants ne sont pas mieux.

et pourtant, j’ai à peine réussi à me redresser.

Alors je décide de prendre les grands moyens.

J’allume le radiateur à fonds et je le laisse me réchauffer le corps  pendant une bonne heure.

Me reste vingt minutes avant d’aller bosser.

Je prends 25 gouttes d’anti-douleurs, et un gros comprimé d’analgésique.

Mais finalement ce qui m’a fait du bien, c’est pas ça.

Enfin si, bien sûr, ça m’a bien aidé.

Mais ce qui m’a fait le plus c’est vos visites.

aAors peut-être que ça fait un peu gonflé de ne citer personne, mais vraiment, chaque visite m’a tellement touchée. je ne veux oublier personne …

C’est au moins une dizaine d’amis  qui m’ont fait le bonheur de passer, et

même quelqu’un que je n’avais pas encore vu en vrai, mais qui me suit sur internet.

Ma soeur est passé aussi, et elle m’a fait une remarque très justifiée, je vais en tenir compte.

Et ce que je veux dire  d’important, c’est à quel point, ça m’a fait du bien.

Le mélange des visites, des encouragements, des achats, m’ont redonné la forme physique.

Comme un effet magique.

Je dis magique, parce qu’il fallait bien de la magie pour guérir mon dos endolori.

La chaleur humaine, la sincérité font du bien.

J’ai ressenti ça et plus encore.

Que les gens étaient fiers de moi.

Ou content pour moi.

Ou les deux.

Ce qu’on ressent, quand quelqu’un que l’on connait réalise quelque chose de bien.

Et qu’on le reconnaît.

Merci pour ça.

L’autre chose importante que je retiens de cette journée,

c’est qu’il faut perséverer.

Même quand on n’a pas la pêche, même quand la douleur s’invite,

si ça vaut la peine, si c’est pour quelque chose dans laquelle on a mis tout son coeur, alors il faut continuer.

C’est tout.. pour le moment.

 

Marché de Noêl jour 1

Il  a de bons signes.

Que je sois à nouveau bloquée, que la foule ne se précipite pas encore mais que mon travail soit apprécié et qu’il y  aie une très bonne ambiance dans la tente.

Mais je ne pensais pas devoir rentrer en catastrophe à la maison, parce que ça sentait le gaz…

Fausse alerte heureusement.

Ca m’a juste achevée.

Je vous épargne la suite, parce qu’il  a toujours une suite.

Je vais garder mes forces pour cet après-midi.

Le soleil et de retour et ça aussi, c’est une bonne nouvelle !

9h du mat…

J’ai absolument pas sommeil.

après un nuit passée à me battre contre mon imprimante,

qui a bien failli gagner.

Mais j’ai persévéré.

Je vais me coucher quand même.d

C’est le dernier jour….

7h du mat..

Chla, un énorme projecteur éclaire mon salon.

Les travaux ont recommencé dans l’immense chantier d’à côté.

J’ai bossé toute la nuit.

Je n’ai pas fini, les impressions prennent un temps fou, mais j’ai une bonne nouvelle ;

je commence à visualiser mon stand.

J’aimerais bien qu’il aie du succès.

Alors, j’ai investi le peu d’argent que j’ai avec une certaine confiance mêlée

d’inconscience..

 

Paris brûle-t-il ?

Relisez-moi, je l’avais prédit, ce chaos français aux airs de révolution et de barricade.

Ca me touche parce que je suis à moitié-française,

mais franchement, on pourrait très bien, nous les suisses, et c’est ce qu’on fait d’ailleurs, continuer

de vivre dans notre bulle préservée .

Ne pas s’occuper de cette sorte de folie auto-destructive qui touche nos voisins.

Pensez comme un rien peut chambouler une vie.

Combien d’existences seront dévastées, comme le sont les magasins, commerces petits et grands ?

Qui remboursera le travail de toute une vie pour certains?

Les blessées graves, les violences anarchiques…

les interpellations cahotiques et hasardeuses.

Comment reconnaître un manifestant  pacifique d’un casseur ?

Pourquoi certains passent de l’un à l’autre ?

Comme un glissement impossible à arrêter ?

Comme une sorte de cercle vicieux qui pourrait

embraser le pays davantage , alors que Noêl arrive.

On entends que des gens ont faim!

Que la pauvreté crie sa rage et réclame son pain.

Tandis que le Président, de loin, se plaint d’un arc de Triomphe souillé ?

La France semble imploser.

Je suis triste pour mes compatriotes.

Je comprends leur ras-le-bol.

Les préfectures incendiées, les manifestants bombardés, les grillages qui volent. les politiques débordés.

Tandis que certains se frottent les mains.

Je comprends la rage.

J’en aurais aussi si je me crevais à travailler pour un salaire minable, que je ne pourrais plus payer mes factures, ma benzine pour la voiture, et nourrir mes enfants.

Je deviendrais folle de rage, en remarquant que mon Président, celui pour qui j’avais voté, en qui je croyais, semblait ne pas m’entendre.

Des graffitis sur l’arc de Triomphe ? mais quelle importance, quand on a plus d’espoir, dans une vie chaque jour plus dure.

Comment continuer à travailler, quand on ne peux pas se rendre à son travail sans risquer d’être blessé.

Quand on cherche vainement sa camionnette…

embarquée par les manifestants qui l’utilisent comme base de barricade.

Comme des dominos qui tombent les uns sur les autres, les malheurs s’enchaînent,  s’entrecroisent s’amplifient.

Tout le monde sera touché au final.

Le mouvement s’amplifie logiquement et ce n’est qu’un commencement.

Ce que je sais des français, c’est qu’ils sont capables de solidarité.

Mais je serais incapable de dire si la raison va dépasser la colère.

Pourquoi saccager des restaurants? des opticiens?

brûler des véhicules ?

Bien sûr la délinquances s’en donne à coeur joie.

Mas le problème n’est pas nouveau.

Ce qui me choque depuis longtemps c’est le manque de respect total de la police, et pire des pompiers, ambulances qui interviennent dans les cités.

Chez nous c’est impensable.

A Bienne, la petite délinquance salue les policiers qui les ont arrêté, quand ils se croisent dans la rue.

Personne n’aurait l’idée de jeter des pierres sur une ambulance.

Comment en sont-ils arrivés là ?

Du haut de son sommet du G-20, le chef de l’état parle de répression… mais ne fait peur à personne.

La grande erreur est de croire qu’il  a deux grands groupes de gilets jaunes : les gentils , les vrais.. pacifiques et dociles.

Et la mauvaise graine.

Bien sûr qu’on en trouve, mais la population est en colère, prise dans le mouvement, avec des forces armées qui peine à différencier, le bon grain de l’ivraie …

Entre jaune clair et jaune foncé…

Je prédis que ça va empirer encore.

Qu’il  aura des morts.

Que les grands magasins seront pillés.

Pourquoi rester sage, quand on est tellement tenté, quand tout semble si injuste.

Quand ça à l’air si facile de se servir.

De briser des vitrines, de ressortir les bras chargés de cadeaux.

Résister au mouvement…

Le cul assis sur son canapé, c’est facile d’avoir un avis.

Une fois que la vitre est brisée… que les biens s’éparpillent, qu’il n’y a qu’à se baisser…

Si je le le prends pas.. un autre le fera.

Qu’est-ce qu’on ferait, nous ? à leur place?

Moi j’aurais peur.

J’écoute les interview et je n’entends que des reproches.

Qu’est-ce qui va se passer ?