Croise les doigts

Les épreuves ne sont pas forcéements une mauvaise chose.

Je prends ça , quand je peux, avec philosophie, enfin, comme Amel..

avec MA philosophie.

C’est à dire qu’il y a une bonne raison, si ça se produit.

On peut se plaindre, un peu , on n’est pas des machines, mais surtout ,

aller de l’avant.

Je suis bloquée.. ç’est pas la première fois que ça m’arrive.

Ca fait trps mal.

Ca arrive juste au mauvais moment.

La dernière fois, comme c’est curieux, c’était aussi juste avant le marché de Noêl.

Et là, c’est pareil juste avant le marché des artisans.

Comme une sorte de test, pour voir si je tiens le coup.

Ou si je vais pouvoir assurer…

Ce qui n’est pas pareil mais reviens au même.

Franchement, je suis rarement malade et je n’aime pas vraiment les médicaments.

D’ailleurs, vu ma souffrance, disons-le, quasi insoutenable, j’ai du en prendre.

Bilan, ça m’a bien aidé sur le coup, mais une fois l’effet passé, ça s’est révèle,

réveillé, encore pire.

Au point de me traîner jusqu’à la gare pliée en deux, pour acheter ma Bexin, contre la toux.

Vu qu’un malheur ne vient jamais seul, j’ai aussi une toux à retourner les morts,

qui me secoue le matin et la nuit, aussi.

Ajouté à mes maux de dos, ça fait beaucoup pour une seule femme .

Bon rien de grave ni de mortel, mais le genre de truc dont on se passe.

Surtout,quand on a autant de boulot.

Avoir aussi mal aide à redéfinir ses priorités.

D’ailleurs là , j’ai de nouveau très , très mal, je vais me coucher .

E espérant, très fort, que demain ça aille mieux.

Pour vous aussi.

Art-Naque

Il y a toujours plusieurs façon de voir les choses.

En art, en particuliers.

On crie au génie où on se pose des questions.

On déteste, on adore.. tout est question de sentiments.

Pour cette raison , je vais m’abstenir de critiquer les choix  artistiques biennois du moment.

J’aime beaucoup l’idée de la photo du kiosque, dans le kiosque, par contre, pour les Journées photographiques.

-Et le labyrinthe en bois devant la gare ? T’en penses quoi ?

Euh…. ben je trouve que pour l’instant, ça ressemble à une sorte de bidonville.

-Je croyais que t’allais pas critiquer ?

Mais je ne critique pas, je constate.

Mes jeunes voisins, à l’étage du bas on construit une pergola avec du bois de récupération.

Elle est belle solide, impeccable dans sa conception et sa réalisation.

L’été on peut s’y coucher , dessus, elle ne bougera pas d’un pouce.

Le taud.. le tas de.. enfin, la construction de la gare semble réalisée vite fait, …

(retiens toi, Catherine, retiens toi ) .

Quand je pense que nous avons certainement les meilleurs graffeurs de Suisse, j’espère qu’on fera appel à eux pour que le tout aie l’air moins m… euh.. semble plus joli.

Quand aux conversations : tout le monde se pose la question :

-Mais qu’est-ce qui coûte si cher ? les palettes ? le contreplaqué ?

Peut-être qu’on va le recouvrir de feuille d’or pour justifier les millions ?

Le sertir de diamants ?

Ca doit être ça.

Après tout, ce n’est pas terminé, on peut encore s’attendre à de bonnes surprises…

Il faudrait toujours s’attendre à de bonnes surprises d’ailleurs..

Ca les ferait venir…

Sûrement.

En attendant, je pose le même regard critique sur mes oeuvres…

Celles qui brillent au mur, gardées par mes chats.

Est-ce que ça va plaire?

J’y passe tellement d’heures, je me donne tant de peine pour rester créative, pour ne pas donner dans la production.

Il y aura certainement aussi des gens qui passeront devant en jetant le même regard indifférent que celui que m’inspire le travail d’autres artistes.

Après tout, on ne peut pas plaire à tout le monde.

Qu’on soit producteur de série télé mondialement regardée

ou petite photographe biennoise qui fait aussi des bijoux, et.. ah oui, un blog aussi.

Mon cerveau ralentit ces derniers jours.

Entre la crève qui ne me lâche pas ,et la fatigue que j’essaie de gérer.

Mais une constatation dans tout ça me fait chaud au coeur :

dans ce monde en général et dans mon entourage en particuliers, il y a des gens extrêmement gentils.

Bons et généreux.

Qui savent tendre la main, qui savent offrir une parole de réconfort au bon moment, qui se soucient des autres parfois plus que d’eux-mêmes.

Qui accourent pour vous aider quand votre charge est trop lourde.

Qui comprennent ce que vous traversez.

J’aimerais que notre Confédération aussi, y arrive.

Qu’elle tire enfin les leçons de ses erreurs passées…

Qu’on avance au lieu de reculer.

Qu’on sache faire mieux la part des choses.

Qu’on revise des lois inutiles .

J’ai de l’espoir.

J’ai confiance.

On y arrivera.

Vous savez pourquoi ?

parce que les gens n’ont plus peur d’être gentils.

Parce qu’on a appris à communiquer ces dernières années.

A se dire les choses.

Et bien sûr, il y a encore du travail, mais on devient plus tolérant.

Plus ouverts sur la nouveauté,

sur la différence.

Et c’est tant mieux.

Les cons ? bien sûr qu’il en reste…

On en sera tous un ou une , à un moment où un autre,

l’humanité est ainsi faite :

imparfaite.

Ca ne peut être que comme ça.

C’est la condition de l’évolution même.

Les gentils gagnent à la fin,

les méchants s’auto-détruisent,

c’est juste une question de patience.

 

 

Fin de Game of Throne

Attention cet article peut comporter quelques spoilers).

Pas sur encore, je ne sais pas vraiment ce que je vais écrire.

Mais après 8 ans, la série la plus regardée dans le monde mérite un petit article.

Tout d’abord, malgré nos nombreuses théories, personne n’a imaginé cette fin.

Une bonne fin, pas si surprenante, pas si émouvante.

Et un peu résumée.

J’aurais aimé un meilleur réalisateur pour cet épisode.

Que la musique prenne plus de place, comme elle l’a fait parfois.

Que les larmes coulent aussi de mon côté de l’écran.

Mais ça n’a pas été le cas.

Dany dans sa folie.. il faut croire que c’était héréditaire..

Jon qui passe à côté de son destin…

Mais je suis contente que notre lutin préféré survive à tout, au final.

Tandis qu’Aria part pour de nouvelles aventures.

Que sa soeur accède à son rêve de règne, finalement mérité.

Et le nouveau roi est un bon roi, son trône de fer remplacé par deux roues de bois.

Boulot boulot boulot

J’aime travailler.

En fait, même ,j’adore ça.

A condition que ce soit un travail qui me plait.

Bien sûr

De préférence en indépendante.

Parce que je n’aime pas les chefs.

Par contre j’adore collaborer.

Comme on faisait, au Marché de Noêl.

J’adore travailler, c’est dans mes gênes, je tiens ça de mon père.

Qui bossait même en rentrant à la maison, même le dimanche.

J’ai bientôt fait une centaine de pièces.

Colliers, bracelets, chevillères, porte-clefs…

Plus je fais, plus j’ai des idées de nouvelles collections.

J’ai déjà eu quelques commandes.

Pourtant, je ne suis pas sûre de moi au point de croire que ça va marcher.

Etrangement, je garde confiance quand même.

Comme cette petite grenouille, à moins que ce soit un crapaud, qui prends le soleil, et qui ne m’a pas vu arriver.

Parce que tout à du sens, jusqu’ici.

Je réfléchi aux prix.

Si je devais faire payer ça  ce que ça vaut vraiment, en nuit de travail et en matériel, ce serait trop cher.

Mais je n’ai pas envie de brader mon boulot quand même.

Je prends ça au sérieux.

Je vois qu’il y a une sorte d’évolution,

Je veux progresser, faire des merveilles.

Trouver des perles fantastiques, des pendentifs spéciaux.

Créer, des choses simples aussi, mais qui seront comme votre t-shirt préféré…

Vous voyez comment ?

Celui qui nous porte bonheur quand on le mets.

Les choses se mettent en place, les unes après les autres.

Et là, si je ne devais pas me lever dans trois heures pour amener ma petite-fille à l’école, je continuerais encore.,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, Bon je vais me coucher

 

Puzzle

La vie, ma vie est une sorte de puzzzle.

Les pièces prennent du sens quand on les assemblent.

Je vois les dessins, les desseins que ça forme et je comprends ce que je fais , là, au fur et à mesure.

Pour l’instant, le puzzle est plutôt éparpillé.

J’ai des tas de choses faites et il faut que je les rassemblent.

Mes dizaines de colliers, mes milliers d’idées…

Je me suis rasée la tête ce matin.

Ca fait, comme toujours un bien fou, que seuls ceux qui en ont fait l’expérience peuvent connaître.

Ca me redonne de l’énergie, comme chaque fois.

Je m’amuse à faire des théories sur la fin de Game of Throne.

Vous vous rendez compte un peu ?

Ca fait 8 ans que ça dure.

C’est la série la plus vue dans le monde.

Chaque épisode a un budget de 10 millions… en dollars.

Diffusée dans 173 pays, il faut vivre dans une cabane retirée du monde sans électricité pour ignorer que cette série existe.

Alors, comment terminer ce jeux, ces jeux de pouvoirs qui durent depuis avril 2011 , et se terminent dans 4 jours.

Qui va accéder au trône ?

Alors que la mère des dragons semblent passée du côté obscur de la force.. et que John Snow n’est plus John Snow…

Qui reste-t-il pour grimper sur le tas d’épées ?

Tyron ?

Peut-être, mais c’est fou comme il est naïf pour un type aussi intelligent..

Ca serait sûrement un roi très gentil et juste, mais voilà, dans la vie, les rois gentils et juste.

En plus il risque d’y passer pour trahison.

Reste Gendry, bâtard certe, mais fils de Robert… anobli par Saynerys elle-même,

Sansa ? elle aussi a plutôt intérêt à rester au nord-…

Moi je crois qu’ils vont tous y passer, c’est pour ça qu’il n’y aura pas de nouvelle saison.

Bon je crois que mes chats aimeraient que j’aille me coucher.

Ils sautent sur mon clavier, essaient de me mettre en mode avion, ou carrément d’éteindre mon ordi.

En plus il fait jour, il est temps.

Bonne journée et à plus 🙂

 

Au boulot

Nous sommes le 14.. il est 14h…

J’ai encore tellement de boulot devant moi.

Mais hier soir, j’ai avançé un peu et je suis contente.

En plus de ma production de bijoux, je voulais trouver mon propre symbole biennois.

Je le voulais graphique, mais avec un côté ancien et alternatif.

J’en suis assez contente..

J’espère qu’il vous plaira aussi.

Et je vous souhaite une toute bonne journée.

Cauchemars

Je me suis étonnée, la nuit passée.

Il faut croire que mon esprit d’adulte est encore sauvable.

Mais d’habitude, comment dire.. ce n’est pas que j’aime ça, mais au moins il y a de l’action

Pourtant, j’en ai vu, dans ma vie télévisuelle, des meurtres horribles, des scènes violentes et cruelles.

Mais là, c’était particulièrement bien fait.

Comme si il était tout-à-fait possible que ça arrive,

 

 

Bien ou Bienne

Je ne sais pas pour vous, mais sûrement je ne dois pas être la seule à me poser la question, à la fin de la journée : est-ce que j’ai fait bien ou pas ?

Est-ce que j’en ai fait assez ?

Est-ce que j’aurais pu mieux faire ?

Qu’est-ce qui importe le plus ?

que je me repose ou que je fasse mon ménage.

Est-ce que je me sentirai mieux , épuisée , mais dans un appart impeccable ou reposée au milieu du bordel.

D’ailleurs, est-ce que vraiment je peux me sentir reposée au milieu du bordel ?

Quand je passe le samedi après-midi avec ma petite-fille, par exemple.

Qu’est-ce que je dois faire en priorité ?

Aller me promener  tant qu’il y a du soleil, ou faire la vaisselle qui s’accumule ?

Si vous me connaissez, vous savez ce que je privilégie.

l’humain avant le matériel.

Toujours.

Sauf que parfois l’un passe par l’autre.

L’humain doit bien faire son ménage de temps en temps, sous peine de périr,

englouti sous les immondices…

Et voilà, je me suis endormie.

Je vous souhaite un tout bon début de semaine

F…… fête des mères

J’ai un rêve.

C’est le matin de la fête des mères.

Après m’avoir laissé dormir jusqu’à midi, mes enfants m’apporterons le petit déjeuner au lit.

En ouvrant les yeux, je verrai la chambre pleine de roses blanches et de coquelicots, plus quelques lys, mes fleurs préférées.

Le ménage sera impeccablement fait, la chienne promenée et nourrie.

Les bacs à chat nettoyé et de l’eau fraîche pour tous.

Par la fenêtre, je contemplerai ma statue érigée dans le jardin, cadeau de cette année, fuit de économies de mes enfants qui ont préféré ne pas partir en vacances pour me faire cette surprise.

Ensuite, je recevrai mes autres cadeaux, une belle tenue pour aller au restaurant 4 étoiles ou ils ont réservé une table pour ce soir.

L’après-midi passera dans le respect de mes besoins voir de mes caprices, afin que tout soit parfait.

Et enfin, repu du dernier repas, ils me couleront un bain, que je savourerai entourée des luxueuses bougies parfumées Calming Park de mon ami Olivier.

Je m’endormirai heureuse et assurée de l’affection de mes enfants.

D’autant qu’un immense « on t’aime maman chérie » sera écrit dans le ciel  , sur une bannière flottant derrière un avion.

Bannière éclairée, vu la nuit. L’option la plus chère, parce que je le vaux bien.

Sous mon oreiller, je découvrirai encore d’autres surprises pour que ma joie se prolonge le jour d’après.

Et puis, comme je suis décidément la meilleure des mamans et que je mérite la reconnaissance de mes enfants chaque jour que Dieu (ou qui vous voulez) fait, j’aurai droit au même traitement , le lendemain, pour le reste de mes jours.

Les multiples statues que je recevrai pouvant servir d’épouvantail à oiseaux…

Quand je me réveillerai pour de bon, ce sera comme les autres années.

Je rappelrai à mon fils que c’est la fête des mères et il me regardera comme si je lui avait annoncé un truc qui ne le concerne absolument pas.

Quand à ma fille, je préfère m’éviter le regard qui dirait quelque chose que j’imaginerais facilement ne pas être à mon avantage.

Alors voilà.. c’est vrai :

il y a un immense décalage entre ce que nous les mères pensons mériter et ce que nos enfants auront envie de nous donner.

Bon, il y a les chanceuses.. ou presque, comme la dame que j’ai croisé dans l’ascenseur, chez Aldi.

Je lui fait des compliments sur les fleurs qu’elle a dans son caddy.

Elle réponds que ses enfants n’auront pas le temps de les acheter, alors elle les a acheté elle-même.

Je me dis que c’est quand même terrible de devoir en arriver là.

Mais non, non, elle m’assure en plus que sa progéniture est reconnaissante…

Je médite encore sur la question.

Il y a ceux qui vont se taper la corvée d’amener mémé au restau….

Et ceux, plus rares, mais il y en a, qui vont l’inviter avec plaisir, parce qu’ils aiment sincèrement leur maman et sont conscient qu’un jour par année, c’est pas de trop pour lui manifester un peu de reconnaissance.

Moi je fait partie de la catégorie, qui parfois, à la joie d’être invitée à prendre le thé par sa fille, et d’avoir un bon rapport avec elle.

D’avoir aussi un fils qui régulièrement, me prends dans ses bras pour me dire qu’il m’aime.

Et tout les jours, voir plusieurs fois par jour, s’inquiète de savoir comment j’ai passé ma journée.

Ainsi que le plus beau cadeau qu’un enfant puisse faire à sa mère : en faire une grand-mère.

Quand à ma mère, je lui ai téléphoné en avance, pour savoir comment elle allait passer sa journée.

Je me doutais bien que ma soeur, qui vit juste à côté allait l’inviter.

Ca m’évitera d’aller lui amener mes microbes,

même bien emballés dans un paquet cadeau, ce ne serait pas une trés bonne idée.

J’ai toujours pensé que nous devions avoir le même respect pour nos enfants que l’inverse.

Pourtant, on ne fête pas nos enfants avec une fête particulière.

Après, c’est comme toutes les fêtes, si on est amoureux, le 14 février devient un jour romantique…

J’ai la chance d’avoir une maman merveilleuse.

La meilleure du monde.

Un modèle de mère prête à tuer pour le bien de ses lionceaux.

Avec elle, le monde peut s’écrouler.

Tant qu’elle est là, pour nager devant moi,

comme un phare dans la nuit,

tel un roc où me reposer, alors t

tout ira bien.

L’étape supérieure

Merci. MERCI et remerci.

Je vais vous raconter le bonheur que j’ai d’avoir un clavier, où

les touches à peine effleurées réagissent.

L’ancien me donnait l’impression de taper à la machine.

Et ça, dès le début.

A la fin, c’était un vrai calvaire.

Même en pressant de toutes mes forces,  certaines touches faisaient la grève.

Le pire, c’était l’écran.

Le pauvre… un tragique accident l’avait rendu très artistique, visuellement parlant, et très très chiant à utiliser.

Pour voir mes paramètres photoshop, je devais réduire et déplacer la fenêtre…

par exemple, parce que tout le haut de la dalle ressemblait à un virus agrandi au microscope.

Je m’arrête deux secondes, pour faire un truc impensable, jusqu’à hier : éteindre la lumière.

La grande clarté de l’écran, le rétro-éclairage, la rends inutile.

C’est juste le bonheur.

L’extase informatique et virtuelle.

Le confort d’usage poussé au maximum.

Le rêve réalisé.

Mais comment ais-je fait pour tenir le coup si longtemps avec des contraintes pareilles ?

En fait c’est l’histoire de ma vie.

J’ai l’habitude de vivre des situations difficiles.

Et je tiens le coup.

Parce que je suis assez courageuse, disons-le.

Mais surtout, parce que j’ai confiance en la vie.

Je sais que ça va s’améliorer.

Ces dernières semaines tiennent de l’état de grâce :

la ville a refait mes fenêtres cassées.

Rien que ça… c’est déjà formidable.

Fini le froid et les courants d’airs.

Et voilà que maintenant, le ciel, qui croit en moi, m’envoie un ange pour m’aider dans mon travail.

Je découvre des tas de choses.

Mon vieux photoshop est mort.

Le DVD aussi.

Désormais les ordinateurs portables n’ont plus de compartiment pour eux.

Reste la carte mémoire, ce qui m’arrange bien, puisque j’en ai une dans mon appareil photo.

Photoshop est en ligne.

Il faut s’abonner.

Ce que j’ai fait pour la modique somme de 23 francs.

Un tout nouveau photoshop, que je vais devoir étudier, pour découvrir toutes ses nouvelles fonctionalités.

Mais surtout, progresser encore dans mon métier.

Ca sera aussi bien plus pratique pour présenter mes petites créations.

J’ai deux boutiques en lignes à terminer.

Je ne sais pas comment j’aurais fait, avec l’autre.

Et Window ? parlons-en deux minutes.

Window 10 que je détestais est à présent bien remis à jour.

J’ai eu la surprise de retrouver mon fonds d’écran précédent, et même ma photo de profil, qui se sont remis tout seul, m’évitant du boulot supplémentaire.

C’est pas grand chose, vous me direz… mais gagner un temps précieux…

… c’est précieux, justement.

Ca m’épuisait tellement toutes ces manipulations pour arracher un maigre résultat à mon ancien portable, que j’en perdais le plaisir de créer.

Le voilà, de retour, intact, renouvelé, le plaisir, la joie de travailler, de créer,

de s’inspirer.

Quel étrange effet, que cet outil qui fonctionne à la perfection , me fait.

Je mérite, il paraît.

Je coirs que nous méritons tous d’avoir de bons outils.

Il faut , cependant, avoir connu la difficulté, pour vraiment apprécier.

Et là, même si il est bientôt 6h du matin,

même si j’ai passer toute ma soirée et une bonne partie de la nuit à travailler, je

suis fatiguée, mais pas épuisée.

Vous voyez la nuance ?

Alors merci, Merci, MERCI.

Un milliard de Merci,.

Ce n’est pas que mon ordi, qui va bien, c’est mon cerveau aussi.

La vie est trop courte pour perdre son temps en difficultés inutiles.

Mais persévérer, malgré elles, pour atteindre son but, est le chemin du succès.

Voilà.

Le soleil se lève.

Je vais promener  Prisca.

Et ensuite je pourrai dormir toute la matinée.

Ca aussi, je l’ai bien mérité.