..disait le beau Jim.
Morrisson…
Je précise parce que le temps passe.
Et nos anciens dieux cultissimes ne sont plus aussi connus des nouvelles générations.
Générations qui découvrent Pink Floyd, tout épatés que les vieux que nous sommes aimions un jour autre chose que le dicso…
D I S C O….. grand cri dans la lumière du soleil tapant.
Non, je vais plutôt photographier les bébés foulques , si attendrissants avec leurs têtes rouges.
Mais le disco, ça a du bon, pour faire le ménage en rithme, oublier provisoirement nos soucis.
C’est à ça que ça servait d’ailleurs.
Oublier ces foutues années 80 qui n’avait rien, absolument rien de joyeux.
Sauf quand on mettait nos petites vestes à épaulette de chez H et M, avec la ceinture fine.qui-fait-deux-fois-le tour… nos créoles, nos coiffures de lionne à la Bonnie Tyler… Time after Time…
Et qu’on révait d’être Bébé dans…comment ça s’appelait déjà… Dirty Dancing.
On ne laisse pas Bébé dans un coin…
Coin… coin-coin. Décidement je préfère les canards.
Ces micros machins qui traversent la rivière.
D’ailleurs j’ai observé un truc étonnant.
Quand un bâteau passe.
A côté d’un caneton, même d’un adulte, les bâteaux de la rivière, sont immense.
Pourtant, ils n’ont pas peur.
Au contraire, j’ai vu une maman laisser ses petits et traverser rapidement juste après le passage du bateau.
Je crois que les remous font remonter de la nourriture à la surface.
Nourriture qu’elle donne à ses petits , bec à bec.
Avec leurs immenses pattes et leurs petits corps surmontés d’ue tête rouge,
les bébés foulques sont comme de petits clowns.
Il n’y en a jamais beaucoup.
Deux , trois, maximum.
Pas comme la maman colvert qui s’en coltine jusqu’à 7 ou 8 facile.
Tandis que nous sommes déjà dépassés avec un enfant, parfois…
La nature est ainsi.
La vie .. tellement étrange, illogique, injuste, incompréhensible pour nous, simples mortels.
J’essaie de garder mon équilibre, de voir ce qui est bien.
Quand mes ami,es sont touchées dans leur coeur, ça me peine aussi.
La terrible épreuve de Véronique, qui a perdu ses deux chiens adorés en l’espace de qq semaines.
Après plus de 10 de bonheur.
Imaginez ce que c’est de perdre un enfant de 10 ans.
Et deux ?
Qui mérite une souffrance pareille ?
Un chien n’est pas un enfant ?
Mais bien sur que si !
Ce sont des mammifères comme nous, qui sont nés, comme nous et que nous adoptons pour qu’ils vivent nos côtés.
A la seule différence qu’ils ne partiront pas de la maison pour vivre dans un studio en nous demandant de laver leur linge…
Ils ne sortent pas de nos ventres.. et alors ? diriez vous qu’un enfant adopté est moins un enfant que celui qui est de votre sang ?
Un enfant qui a besoin de vous pour se nourrir, que vous amenez chez le docteur quand il est malade.
Qui vous réconforte quand ça va mal.
Qui est joyeux de vous retrouver, même pour quelques heures d’absence.
Qui vous regarde avec amour.
Qui vous défends si on vous attaque.
C’est une sorte d’enfant différente, ok, mais qui prends sa place dans nos coeurs aussi.
Alors je suis triste pour mon amie, pour sa peine, pour son, pour ses deuils.
Je ne sais pas quoi faire pour elle.
Mis à part compatir.
Et lui dire que personne mieux qu’elle ne pouvait donner à ses chéris la vie merveilleuse qu’ils ont eu à ses côtés.
Vous pensez que j’exagère ?
C’est que vous ne la connaissez pas.
Je pense à mon amie Maud aussi, qui se bat pour sauver son Little, qui a commis un acte terriblement regrettable.
Je ne peux rien faire pour elle non plus.
Mis à part compatir.
La compassion, c’est linverse de l’indifférence.
Alors elle est utile, indispensable même pour mettre un peu de baume sur les plaies de nos amis.
C’est ce qui fait notre humanité, dans ce qu’elle à de beau.
J’ai brossé ma pauvre Prisca et sa toison noir.. encore et encore, il y a de quoi refaire un chien.. ou lui tricoter un pull pour l’hiver.
Je vais me brosser aussi, à la brosse de crin, pour enlever les cellules mortes et activer la micro-circulation.
Parce que les soins, la gentillesse, ça commence par soi-même.
Ensuite, je ferai mon ménage.
Je vous souhaite de bonnes vacances, à Bienne ou ailleurs.
Et pitié , ne m’envoyez pas vos photos de la mer, elle me manque trop.
Pourtant je n’ai pas envie de voyager.
Plus envie.
Lêtre humain est compliqué
Contradictoire souvent et parfois même juste con.
Pourtant on arrive quand même à s’aimer.
Alors encore un petit effort.