Overemotions

Vous avez déjà remarqué ? les émotions fatiguent.

Autant voir plus que l’exercice physique.

Et en plus, elles arrivent toutes en même temps.

Parce qu’elles vous rendent vulnérable, et tout devient source d’émotion potentielles.

Hier, j’ai eu mon lot.

C’est privé.

Ca ne regarde pas que moi.

Comme quoi je suis capable de discrétion s’il le faut.

Je veux pouvoir assurer au marché samedi, alors, je vais prendre soin de moi aussi.

Enfin, il parait quu’il fera beau, et ça c’est une excellente nouvelle.

La Liste

Je vous fait la liste ?

Deux membres de la famille très proche en chaise roulante qu’il faut aider.

6 chats, 1 chien.

Une petite fille à garder le temps que sa mère se rétablisse.

Les marchés hebdomadaire et mensuel.

Le marché de Noêl à préparer.

Deux ptites entreprises à gérer.

Un fils particulier.

Un ami en détresse à gérer aussi.

Un grand appartement à entretenir.

J’aime ma vie, ne ne me plaint pas ,mais tout ça explique pourquoi j’ai moins de temps pour écrire.

Mais j’essaierai.

Promis

Ma Rose

Tel le petit Prince, j’ai trouvé ma Rose.

Comme la sienne, la mienne ne ressemble à aucune autre.

Elle sait écouter, ne pas me couper la parole.

Et pour moi, avec ma mèmoire de poissons rouge qui ne sait plus ce qu’elle voulait dire si on l’interromps, c’est préceiux.

Très.

Mais ma rose n’a pas besoin de m’écouter pour que je me sente en confiance avec elle.

C’est une belle personne, dans tout les sens du terme, quelqu’un de bien.

Et je remercie le ciel qu’il l’aie fait entrer dans ma vie.

J’ai de la chance.

Des fleurs, j’en ai tout un bouquet !

Une passiflore flamboyante et fascinante.

Une marguerite, simple et résistante, et si sage aussi.

Un coquelicot, qui pousse dans les champs, et ne supporte pas qu’on le coupe.

et même

Un cactus qui fleurit rarement, mais donne la plus étonnante des fleurs.

N’essayez pas de savoir qui est qui.

Parce que mes amies sont toutes ces fleurs à la fois, parfois une plus que d’autre.

Suivant l’époque, suivant l’instant, et l’émotion.

Surtout, en vérité, elles ne sont des fleurs que le temps d’une métaphore.

Parce que les fleurs ne parlent pas, et, nous les femmes, il est grand temps qu’on s’exprime.

A une époque ou le mot « gentille » sonne comme une insulte, nous ne devrions plus avoir peur de l’être.

De nous réaproprier cette qualité qui rime secrétement avec douceur et bonté.

Nous ne devrions plus avoir peur qu’on nous accuse de vouloir quelque chose en échange.

D’avoir de sombres motivations.

Ou d’être prise pour quelqu’un d’autre.

Parce que si on fait taire cette voix en nous,

c’est une partie de notre humanité que l’on efface.

Nous avons appris à dire « non ».

Maintenant, nous pouvons dire : je t’apprécie,.

Ta présence me fait du bien, ta coupe de cheveux est super…

Des petites choses.

Pas besoin de grande déclaration.

Et apprendre à se taire quand il le faut.

Est-ce nécessaire de dire ; tu as l’air fatiguée ?

Roalal t’as vu tes cernes ?

La personne en face le sait déjà.. et l’entendre fait rarement plaisir.

Par contre, signaler un mascara qui coule, du rouge sur les dents, si c’est fait discrétement, est pour moi une marque d’amitié.

Toute simple, toute bête, qui a l’air si superficielle dite comme ça, mais qui signifie en vrai : je te regarde, je prends soin de toi.

Oublier cette manie de dire le contraire de ce que l’on pense, par fausse pudeur.

Et le plus important : perévérer dans les projets qui nous tiennent à coeur,

encourager les autres .

Même si on se trompe parfois, tant qu’on reste sincére, alors, il n’y a pas de faute, ni de honte, ni de regret à avoir.

Et quand la vie semble nous infliger la plus grande des peines, alors

au lieu d’en vouloir au monde entier,

se demander si on a pas évité une peine encore plus grande.

et être reconnaissante, d’avoir été épargnée.

Qund on est victime, on a souvent tendance à s’enfermer avec sa souffrance,

comme si c’était une vieille copine,

qui ne vous fait aucun bien,

mais dont on ne se débarrasse pas :

parce qu’on la connaît bien et qu’on la croit fidèle.

Etre reconnaissante, avoir confiance, persévérer.

Aimer, par dessus tout AIMER.

Voilà mes  4 piliers.

 

Inspiration magique

Tout est lié.

Ces trois mots qui semblent à la fois si simples et évidents ,

se sont concrétisés d’une si belle manière

que je dois vous la raconter.

Ca commence à la Coop.

Eh oui, ça existe des belles histoires qui commencent à la Coop,

dans notre environnement de tout les jours.

Je suis au rayon perles et j’ai envie de me faire plaisir.

J’hésite sur le choix…

Je décide finalement de prendre celles qui m’appellent en quelque sorte.

Une gamme entre turquoise et magenta.

Lumineuses.

Comme ?

Comme qui, comme quoi, je ne le savais pas encore.

Mais ça a son importance, vous allez comprendre.

La vie est un ensemble de pièces de puzzle.

Et voilà ce que ça donne quand on les assemble.

Le même jour, je rencontre David.

Un garçon particulier que j’ai connu il y a quelques années au hasard d’un shooting.

Un garçon follement intéressant déjà, du haut de ses 17 ans.

Comment ne pas le remarquer, avec ses piercings, ses tatouages et les trous immenses de ses oreilles.

Ajoutés aux couleurs pétantes de ses vêtement Goa.

Ce qui m’a frappé, moi, davantage que son look, c’est sa gentillesse, et ce besoin d’être la personne « juste » .

D’être son vrai « lui », et personne d’autre.

Mais quand on  17 ans,  le monde autour semble si complexe, si inamical parfois face à la différence, qu’il faut se protéger.

Je sentais une sorte de barrière, comme si il avait peur de tomber, si on en savait trop sur lui.

Je ne sais pas l’expliquer autrement.

Bref.

Le reste appartient à David, et c’est à lui de décider de le partager ou pas.

Bref, je revois David, par hasard dans la rue, et ça me fait très plaisir.

On papote deux mots et comme il cherche des bijoux du style de ceux que vends Valentin, je lui propose de passer sur le marché du samedi.

 

Et le voilà.

Mais ce ne sont pas le bijoux de Valentin qui l’intéresse, ce sont les miens.

Ca me fait très plaisir.

Et voilà que naturellement, ce que j’avais envie de faire et ce qu’il aimerait que je fasse se produit :

J’ai apporté toutes les belles perles achetées à la Coop, et le matériel pour réaliser des bijoux.

Je lui propose d’en faire un sur mesure.

Et parmi ces couleurs que j’avais déjà et les nouvelles, il choisi précisément celles que j’ai choisi l’autre jours.

Les turquoises et les magentas.

Ses couleurs.

Vous comprenez la magie ?

Tout se met en place.

Et ça continue.

Je lui propose de rajouter des Swarowski turquoises que j’avais déjà et qui lui plaisent immédiatement.

Sans mesurer, je fais un dessin avec les perles, que je reproduit deux fois, pour avoir une unité.

Et sans mesurer, j’arrive précisément à la bonne grandeur.

Grâce à l’aide de ma précieuse Tatiana , qui veille sur moi tel un ange, je peux travailler rapidement et efficacement.

Tandis que son compagnon Thierry discute avec David.

Tatiana et Thierry font partie intégrante de la magie.

Leur bienveillance,  l’ amitié qui grandi, me donnent de la force.

Il en faut, après deux journées passées debout derrière mon stand, non-stop de 8h à 19h et de 8h à 17h.

Je ne sens plus la fatigue, dans l’instant.

Et voilà, après 1h de travail, les deux bracelets sont prêts.

Ce que je voulais, réaliser des oeuvres sur mesure, au marché.

Et David a de quoi orner ses poignets avec ses couleurs favorites.

Qu’est-ce qui est imprtant dans cette histoire ?

Le sens de tout ça ?

C’est que lorsque nous sommes nous même, lorsque nous suivons notre voie,

lorsque nous persévérons sur notre chemin, par rapport à qui nous sommes sans ce soucier de la pression extérieure, alors :

nous sommes exactement là  où nous devons être, à l’instant précis où nous devons être.

Et nous faisons ce que nous devons faire. pour que ce soit juste.

Et là, on parle de deux petits bracelets qui n’ont pas d’importance, pris tout seul.

Mais ce principe, si on l’applique, permets de faire de grandes et belles choses pour le monde.

Voilà le sens.

Voilà pourquoi tout est important.

Chaque élément de ce puzzle.

Chaque éléments de tout les puzzles.

David à trouvé sa voie, sans se trahir.

Il n’a pas abandonné ses piercings, il n’a pas caché ses tatouages et pourtant, il a trouvé de la reconnaissance dans un travail ou il sera certainement le seul à avoir d’aussi grands trous dans les oreilles.

Son apparence  montre son ouverture d’esprit, mais ses autres capacités, il faut savoir percer la carapace de cet aspect pour les voir.

Et David a une force incroyable, pour croire en lui suffisamment, pour dépasser

ce qu’on pourrait penser de lui, pour rester qui il est .

Et s’engager dans une nouvelle voie professionnelle ou il pourra grandir encore.

Plus que ça.

Inspirer les autres en prouvant que les compétences ne dépendent pas d’un complet cravate.

Qu’il faut être celui ou celle que l’on est vraiment pour être heureux, pour jouer pleinement son rôle dans l’existence, vis à vis de soi et des autres.

Dépasser les préjugés.

David est une sorte d’oeuvre d’art ambulante.

Mais ce qu’il met en valeur, c’est la créativité des autres.

On croit à tort que les personnes au look original sont forcément des artistes, ou des créatifs.

Mais non.

Ce sont des préjugés .

Les mêmes qui font dire que tout les suisses adorent la fondue, ou que tout les africains ont le sens du rythme.

Personne n’aurait envie de vivre suivant les préjugés des autres.

Et pourtant, c’est ce que nous faisons, tout le temps, sans même en avoir conscience.

« Je ne vais pas faire, dire, porter, ça .. parce que sinon les autres vont croire que… ».

Mais non.

Trois fois non.

Vivre en étant qui nous sommes et l’unique voie vivable.

Celle qui nous apportera et qui apportera aux autres.

Ce n’est pas la voie de la facilité.

Mais c’est la seule qui vaut le coup.

parce que la récompense est grande :

Telle une fleur qui s’ouvre et s’épanouit. tel le soleil qui se révèle après un nuage, alors on aura sa place dans l’univers.

Et le bonheur qui va avec.

Overbookée

même plus le temps d’écrire un petit texte ?

Ce n’est pas tout à fait ça.

En fait.. j’ai toujours le temps de faire ce que j’ai envie de faire.

C’est encore ma vie, tout de même! et j’en fait ce que je veux.

Par contre, je dois dire que ce que je vis actuellement, avec le marché et mes activités qui décollent, est trop important pour que je fiche tout en l’air en écrivant n’importe quoi.

Et c’est si facile de mal percevoir quelque chose d’écrit.

Ouu de trop bien le percevoir d’ailleurs.

Les écrits sont comme des petites , voir grandes , bombes à retardement.

Elles finissent toujours par exploser, si elles doivent le faire.

Regarder un type comme Trump…

Ce n’est pas forcéement l’exemple à suivre.

Alors, je fais attention, je brule d’envie de dire ce que je pense de ceci ou celà, mais voilà.. maintenant, j’ai peur qu’on m’en veuille pour mes opinions et que je paye, d’une façon ou d’une utre.

Je peux le constater, il y en a qui ont la rancune tenace…

Le temps passe, mais on m’en veut encore pour des choses qui datent…

Et que j’aie eu raison ou tort de m’exprimer n’y change rien.

Je l’ai fait…

Et même si personne n’a perdu son travail à cause de moi, ni sa femme , ni son cien…  le fait est qu’en ouvrant ma grrande bouche, j’ai dit ce que je n’aurais pas du dire, et il y a eu des conséquences.

Donc je devrais la fermer jusqu’à la fin de mes jours pour éviter que ça se reproduise ?

Ne plus dénoncer l’injustice?

Ne plus présenter les choses à ma façon, histoire de faire réfléchir ?

Parce que maintenant, je le sais, quoi que je dise, comment je le présente aussi,

n’a aucune importance : ce qui importe pour certains c’est d’avoir un coupable.

Un responsable.

Quelqu’un à blâmer pour leurs erreurs.

Ce qui sera plus facile que de se remettre en question.

Les lanceurs d’alerte, les justiciers des temps modernes s’en ramassent plein les dents…

Et mes dents, j’y tiens.

Alors que faire ?

Heureusement , je suis créative.

J’ai des tas de façons, des tas de moyens d’expression-

Je compte bien les utiliser.

$En attendant, ceux qui veuent m’entendre, peuvent toujours passer le samedi sur le marché, et ce vendredi j’y serai aussi.

C’est aussi pour ça que je me couche plus tôt.

il est à peine 2h.. et je vais y aller.

Je dois prendre bien soin de moi.

C’est un moment crucial pour quelqu’un qui n’est  conditionné pour la réussite.

Surtout ne pas s’auto-saboter.

Je marche sur un fil.

Je veux y arriver.

J’y arriverai.

Parce que j’ai décidé,

que c’était ma destinée.

 

Yahou !

Les rêves sont comme…

Comme quoi ?

Cherchons.

Déjà, il faut le savoir, les rêves se réalisent.

Pas tout de suite, il faut de la patience, attendre que toutes les conditions soient réunies.

Persévérer.

Ce rêve là, mettre mes cartes dans une boutique qui les vendrait pour moi, je l’ai depuis des années.

Mais je n’avais pas envie de faire du porte-à-porte…

Là, tout de suite, j’entends des voix qui me disent :

« et pourquoi pas ? tu te crois trop bien pour ça ? ».

Mais non, j’en ai fait d’autres.

A 14 ans, je mettais des prospectus dans les boîtes aux lettres, pour me faire de l’argent de poche.

J’avais enbauché ma soeur et mon cousin, et on se répartissait le travail.

J’ai bossé é l’usine : mettre des aiguilles dans des trous pour qu’une machine puisse y déposer un peu de plastique sur le bout.

Une deux trois, quatre aiguilles.

Retirer la main.

Presser sur le bouton.

Bruit d’enfer et odeur de plastique fondu.

Surtout ne pas oublier d’aiguille!

Sinon, c’est la m….

Ca peut casser la pièce principale de la machine.

J’ai récuré le sol dans une animalerie, portés des sacs de graines aussi lourds que moi, bousillé mes mains dans toutes sortes de travaux ingrats, terrorisée par un perroquet géant qui m’en voulait de ne pas être la soigneuse précédente…

Ce sale bestiau me poursuivait dans l’allée du magasin en poussant des cris rauques, et en battant des ailes

Sous l’oeil vicieux d’un patron qui éliminait ses apprenties les unes après les autres.

Mais passons.

Je n’ai pas fait exprès de libérer un trio de chinchillas sauteurs qu’il a fallu récupérer avec des épuisettes géantes…

Mais après le meurtre d’une centaine de poissons innocents, largués malencontreusement dans une eau quelques degrés trop chaude,  j’ai été virée, et j’étais bien contente.

Ce n’est pourtant pas le pire boulot que j’ai fait.

M’occuper de deux  gamines hyper-gâtée dont la mère m’enfermait à clé pendant la nuit, pour me faire effectuer la journée toutes les corvées de son restaurant… par exemple.

Nettoyer les toilettes des hommes à midi.. servir  au bar le soir, après m’être tapée la vaisselle du restaurant dépassait mes attributions de jeune fille au pair…

Le soir, je finissais à minuit si épuisée, que je devais m’allonger par terre.

J’ai tenu 4 jours.

Enfin bref… tout ça et d’autres choses m’ont convaincu d’une chose , je ne suis pas faites pour l’ordre.

Ni donner des ordres, ni en recevoir.

Ni rentrer dans l’ordre, ni avoir de l’ordre.

L’ordre n’est pas naturel.

Regardons la nature.. elle est tout sauf ordre.

Quand à l’ordre des choses.. c’est dans la tête de qui le veut bien.

Il y a l’ordre et la disciplien, le travail aussi.

On les mets souvent ensembles.

Et pourtant.. on peut aimer un certain désordre  et être assidue quand même.

Persévérante.

Aimer travailler, parce qu’on est dans un domaine que l’on maîtrise.

Aimer  son travail.

Aimer dormir aussi.

4h.. va falloir que j’aill.

Mais j’ai encore beaucoup à vous raconter!

Feux d’artifices

cette année pas besoin d’aller me masser au bord du lac, avec les milliers de gens qui passent sous mes fenêtres.

Je vois, à travers les arbres , depuis ma terrasse, les feux d’artifices lancés depuis le lac.

Une drôle de journée qui m’a fait comprendre que des choses doivent être faites.

Mais pas au détriment d’autres.

Je ne suis pas superwoman.

Alor,s bien sûr que je suis contente d’aider ma mère à faire ses commis , et de lui faire une promenade en chaise roulante.

Mais ma fille aussi est en chaise roulante…

La pauvre, elle habite au troisième sans ascenseur.

Je vous rassure, ça n’est pas définitif, mais tout de même, il va falloir assurer .

En plus de tout le reste.

Et plus ça va et plus je vois que faire le moins c’est souvent faire le bien.

C’est tout, pour le moment 🙂

En parler ou pas..

Je me pose des questions.

Je suis plutôt heureuse, en ce moment précis.

Pourtant je n’ai pas été épargnée ces derniers temps.

Mais, autour de moi, ce que mes amies traversent en ce moment, est si triste,

que je n’arrive pas à être heureuse tout -à-fait.

Ca me semblerait indécent.

Béronique, Line, Maud…

Les deux premières font le deuil de compagnons restés tant d’années auprès d’elles.

La troisième doit se séparer du sien, pas parce qu’elle le veut, mais parce que c’est l’unique façon de  sauver sa vie.

Et Little,  c’est son nom, prends une grande place, physiquement et affectivement.

Ca me fait penser qu’un animal quel que soit sa taille, laisse toujours un grand vide, lorsqu’il doit partir pour toujours

Même un petit raton…

Et on continue d’entendre ses bruits si familiers, de pattes  qui  traversent la nuit,

même si on sait parfaitement que c’est impossible.

Une grande et irremplaçable perte.

J’ai cru perdre Prisca aussi.

Brusquement, sans raison apparente, la voilà qui perds toute force.

Qui ne mange plus.

Qui refuse d’avancer.

Je ne savais pas ce qu’elle avait.

Ca semblait si brusque, un peu comme si elle vieillissait d’un coup.

Nous étions tous choqué.

Nous l’avons entouré de notre attention.

Elle nous regardait avec des grands yeux tristes,

mais je ne sais pas si elle nous voyait vraiment.

Elle semblait ailleurs, comme si elle ne nous entendais pas non plus.

Complémentent apathique.

Par contre , elle ne se plaignait pas.

Etun chien qui souffre, généralement on l’entends.

Enfin, Prisca, ele s’exprime, quand elle à besoin de quelque chose, on le sait.

Là, rien.

Juste ses yeux tristes dans le vide.

On ne sait pas quoi faire.

C’était le soir tard.

Comme elle respirait normalement, et que j’ai réussi à la faire manger un peu,

j’ai décidé d’attendre le lendemain.

Avant de me précipiter chez le véto.

Et le lendemain.. miracle.

Comme si elle reprenait vie, de seconde en seconde.

Le soir, ça allait déjà bien mieux.

Et le surlendemain, on y voyait plus rien.

J’ai ma théorie sur le sujet.

Un bâton d’encens qu’on m’avait gentiment offert, et qui sentait extrêmement fort.

Bien plus que tout les bâtons que j’ai jamais essayé auparavant.

Alors, est-ce que c’est ça ?

Parce que ça coïncide ?

C’est bien possible.

Par  précaution, je n’en mets plus.

Voilà ce que je voulais dire :

Parler de nos problème est nécessaires, voir utile..

Partager son expérience.

Dire comment on s’en est sorti…

Ma petite histoire à l’air bien futile, face à ce qui arrive à mes amies.

Et il arrive d’autres choses , à d’autres ami,es.. et on en sait rien.

A elles, à eux, leurs famille proche…

Il arrive tout le temps des choses.

Et la vie continue…

voilà pourquoi on devrait être gentil, les uns avec les autres.

 

C’est les vacances.

La vaisselle s’entasse et je la ferai au dernier moment, comme d’habitude, quand on n’aura plus une seule fourchette de libre.

En fait ‘est déjà le cas.

L’appartement est dans un joyeux désordre. Et là ,pareil, quand j’en aurai envie, je ferai mon ménage, pareil , quand je ne retrouverai plus rien.

C’est  tellement pas grave…

J’aime bien quand c’est rangé chez moi, mais là, je n’ai pas envie, tellement pas envie.

C’est les vacances, après tout et je ne suis qu’à moitié suisse.

Alors, si la brigade du ménage pas fait sonne à ma porte, je leur dirai que j’ai préféré prendre mon temps pour mes amis.

Papoter sur la terrasse et apprendre des choses.

Le truc le plus que j’ai appris aujourd’hui… c’est la chasse au jaune.

J’ai vu des vidéos du 14 juillet, en France.

Et cette vision hallucinante de la police crevant des ballons jaunes.

Arrêtant des gens parce qu’ils avaient un vêtement jaune…

Je rapelle que le jaune est la couleur à la mode cet été…

Mais pas en France, pas sur les Champs-Elyséées le 14 juillet.

Quelqu’un.. qui ? avait donné cet ordre hallucinant : rien de jaune.

Quiconque vêtu de jaune pouvant être soupçonné d’en être :

un gilet jaune…

Non mais, vous vous rendez compte un peu ?

Cet ordre là ? interdiction de porter du jaune ?

La couleur de la révolte du peuple..

En France, pays supposé des droits de l’Homme?

En 2019 ?

On se croirait dans une dystopie de série télévisée.

Mais non, c’est la réalité.

Et les ballons jaune crevés au couteau.

Pas parce que c’est des ballons, mais parce qu’ils sont jaunes…

Dans le pays voisin du nôtre, pas en Russie, ni en Corée du nord.

Ni en Chine…

Non, en France.

Et s’il n’y avait pas internet, on ne le saurait pas.

Par contre, je suis inquiète du sort de Facebook, quand je vois son dirigeant  à la mêe table que le président français.

Empêcher les gens de porter une couleur, c’est du jamais vu.

C’est un signe fort que quelque chose ne va pas, pas du tout.

Il y en a d’autres, plus graves : on ne sait toujours pas ou est Steve …

Steve à disparu mystérieusement, le jour de la fête de la musqieu, quand la police anti-émeute a dispersé les fêtards.

Quoi qu’il se soit passé,

qu’on puisse imaginer que la police est responsable de sa disparition,

pire : qu’elle dissimule son corps.

Ca montre que les français n’ont plus aucune confiance dans la police.

Une police qui fait disparaître des personnes gênantes, ça s’est déjà vu.

Ca se voit actuellement dans tout les pays o la corruption règne, avec le totalitarisme, et la dictature .

Vous imaginez la famille?

Les heures passent, le fils ne rentre pas.

Et ceux qui devraient le chercher sont peut-être ceux qui le cachent.????

 

 

People are strange…

..disait le beau Jim.

Morrisson…

Je précise parce que le temps passe.

Et nos anciens dieux cultissimes ne sont plus aussi connus des nouvelles générations.

Générations qui découvrent Pink Floyd, tout épatés que les vieux que nous sommes aimions un jour autre chose que le dicso…

D I S C O…..  grand cri dans la lumière du soleil tapant.

Non, je vais plutôt photographier les bébés foulques , si attendrissants avec leurs têtes rouges.

Mais le disco, ça a du bon, pour faire le ménage en rithme, oublier provisoirement nos soucis.

C’est à ça que ça servait d’ailleurs.

Oublier ces foutues années 80 qui n’avait rien, absolument rien de joyeux.

Sauf quand on mettait nos  petites vestes à épaulette de chez H et M, avec la ceinture fine.qui-fait-deux-fois-le tour… nos créoles, nos coiffures de lionne à la Bonnie Tyler… Time after Time…

Et qu’on révait  d’être Bébé dans…comment ça s’appelait déjà… Dirty Dancing.

On ne laisse pas Bébé dans un coin…

Coin… coin-coin. Décidement je préfère les canards.

Ces micros machins qui traversent la rivière.

D’ailleurs j’ai observé un truc étonnant.

Quand un bâteau passe.

A côté d’un caneton, même d’un adulte, les bâteaux de la rivière, sont immense.

Pourtant, ils n’ont pas peur.

Au contraire, j’ai vu une maman laisser ses petits et traverser rapidement juste après le passage du bateau.

Je crois que les remous font remonter de la nourriture à la surface.

Nourriture qu’elle donne à ses petits , bec à bec.

Avec leurs immenses pattes et leurs petits corps surmontés d’ue tête rouge,

les bébés foulques sont comme de petits clowns.

Il n’y en a jamais beaucoup.

Deux , trois, maximum.

Pas comme la maman colvert qui s’en coltine jusqu’à 7 ou 8 facile.

Tandis que nous sommes déjà dépassés avec un enfant, parfois…

La nature est ainsi.

La vie .. tellement étrange, illogique, injuste, incompréhensible pour nous, simples mortels.

J’essaie de garder mon équilibre, de voir ce qui est bien.

Quand mes ami,es sont touchées dans leur coeur, ça me peine aussi.

La terrible épreuve de Véronique, qui a perdu ses deux chiens adorés en l’espace de qq semaines.

Après plus de 10 de bonheur.

Imaginez ce que c’est de perdre un enfant de 10 ans.

Et deux ?

Qui mérite une souffrance pareille ?

Un chien n’est pas un enfant ?

Mais bien sur que si !

 

Ce sont des mammifères comme nous, qui sont nés, comme nous et que nous adoptons pour qu’ils vivent  nos côtés.

A la seule différence qu’ils ne partiront pas de la maison pour vivre dans un studio en nous demandant de laver leur linge…

Ils ne sortent pas de nos ventres.. et alors ? diriez vous qu’un enfant adopté est moins un enfant que celui qui est de votre sang ?

Un enfant qui a besoin de vous pour se nourrir, que vous amenez chez le docteur quand il est malade.

Qui vous réconforte quand ça va mal.

Qui est joyeux de vous retrouver, même pour quelques heures d’absence.

Qui vous regarde avec amour.

Qui vous défends si on vous attaque.

C’est une sorte d’enfant différente, ok, mais qui prends sa place dans nos coeurs aussi.

Alors je suis triste pour mon amie, pour sa peine, pour son, pour ses deuils.

Je ne sais pas quoi faire pour elle.

Mis à part  compatir.

Et lui dire que personne  mieux qu’elle ne pouvait donner à ses chéris la vie merveilleuse qu’ils ont eu à ses côtés.

Vous pensez que j’exagère ?

C’est que vous ne la connaissez pas.

Je pense à mon amie Maud aussi, qui se bat pour sauver son Little, qui a commis un acte terriblement regrettable.

Je ne peux rien faire pour elle non plus.

 

Mis à part compatir.

La compassion, c’est linverse de l’indifférence.

Alors elle est utile, indispensable même pour mettre un peu de baume sur les plaies de nos amis.

C’est ce qui fait notre humanité, dans ce qu’elle à de beau.

J’ai brossé ma pauvre Prisca et sa toison noir.. encore et encore, il y a de quoi refaire un chien.. ou lui tricoter un pull pour l’hiver.

Je vais me brosser aussi, à la brosse de crin, pour enlever les cellules mortes et activer la micro-circulation.

Parce que les soins, la gentillesse, ça commence par soi-même.

Ensuite, je ferai mon ménage.

Je vous souhaite de bonnes vacances, à Bienne ou ailleurs.

Et pitié , ne m’envoyez pas vos photos de la mer, elle me manque trop.

Pourtant je n’ai pas envie de voyager.

Plus envie.

Lêtre humain est compliqué

Contradictoire souvent et parfois même juste con.

Pourtant on arrive quand même à s’aimer.

Alors encore un petit effort.