Cauchemars

Je me suis étonnée, la nuit passée.

Il faut croire que mon esprit d’adulte est encore sauvable.

Mais d’habitude, comment dire.. ce n’est pas que j’aime ça, mais au moins il y a de l’action

Pourtant, j’en ai vu, dans ma vie télévisuelle, des meurtres horribles, des scènes violentes et cruelles.

Mais là, c’était particulièrement bien fait.

Comme si il était tout-à-fait possible que ça arrive,

 

 

Bien ou Bienne

Je ne sais pas pour vous, mais sûrement je ne dois pas être la seule à me poser la question, à la fin de la journée : est-ce que j’ai fait bien ou pas ?

Est-ce que j’en ai fait assez ?

Est-ce que j’aurais pu mieux faire ?

Qu’est-ce qui importe le plus ?

que je me repose ou que je fasse mon ménage.

Est-ce que je me sentirai mieux , épuisée , mais dans un appart impeccable ou reposée au milieu du bordel.

D’ailleurs, est-ce que vraiment je peux me sentir reposée au milieu du bordel ?

Quand je passe le samedi après-midi avec ma petite-fille, par exemple.

Qu’est-ce que je dois faire en priorité ?

Aller me promener  tant qu’il y a du soleil, ou faire la vaisselle qui s’accumule ?

Si vous me connaissez, vous savez ce que je privilégie.

l’humain avant le matériel.

Toujours.

Sauf que parfois l’un passe par l’autre.

L’humain doit bien faire son ménage de temps en temps, sous peine de périr,

englouti sous les immondices…

Et voilà, je me suis endormie.

Je vous souhaite un tout bon début de semaine

F…… fête des mères

J’ai un rêve.

C’est le matin de la fête des mères.

Après m’avoir laissé dormir jusqu’à midi, mes enfants m’apporterons le petit déjeuner au lit.

En ouvrant les yeux, je verrai la chambre pleine de roses blanches et de coquelicots, plus quelques lys, mes fleurs préférées.

Le ménage sera impeccablement fait, la chienne promenée et nourrie.

Les bacs à chat nettoyé et de l’eau fraîche pour tous.

Par la fenêtre, je contemplerai ma statue érigée dans le jardin, cadeau de cette année, fuit de économies de mes enfants qui ont préféré ne pas partir en vacances pour me faire cette surprise.

Ensuite, je recevrai mes autres cadeaux, une belle tenue pour aller au restaurant 4 étoiles ou ils ont réservé une table pour ce soir.

L’après-midi passera dans le respect de mes besoins voir de mes caprices, afin que tout soit parfait.

Et enfin, repu du dernier repas, ils me couleront un bain, que je savourerai entourée des luxueuses bougies parfumées Calming Park de mon ami Olivier.

Je m’endormirai heureuse et assurée de l’affection de mes enfants.

D’autant qu’un immense « on t’aime maman chérie » sera écrit dans le ciel  , sur une bannière flottant derrière un avion.

Bannière éclairée, vu la nuit. L’option la plus chère, parce que je le vaux bien.

Sous mon oreiller, je découvrirai encore d’autres surprises pour que ma joie se prolonge le jour d’après.

Et puis, comme je suis décidément la meilleure des mamans et que je mérite la reconnaissance de mes enfants chaque jour que Dieu (ou qui vous voulez) fait, j’aurai droit au même traitement , le lendemain, pour le reste de mes jours.

Les multiples statues que je recevrai pouvant servir d’épouvantail à oiseaux…

Quand je me réveillerai pour de bon, ce sera comme les autres années.

Je rappelrai à mon fils que c’est la fête des mères et il me regardera comme si je lui avait annoncé un truc qui ne le concerne absolument pas.

Quand à ma fille, je préfère m’éviter le regard qui dirait quelque chose que j’imaginerais facilement ne pas être à mon avantage.

Alors voilà.. c’est vrai :

il y a un immense décalage entre ce que nous les mères pensons mériter et ce que nos enfants auront envie de nous donner.

Bon, il y a les chanceuses.. ou presque, comme la dame que j’ai croisé dans l’ascenseur, chez Aldi.

Je lui fait des compliments sur les fleurs qu’elle a dans son caddy.

Elle réponds que ses enfants n’auront pas le temps de les acheter, alors elle les a acheté elle-même.

Je me dis que c’est quand même terrible de devoir en arriver là.

Mais non, non, elle m’assure en plus que sa progéniture est reconnaissante…

Je médite encore sur la question.

Il y a ceux qui vont se taper la corvée d’amener mémé au restau….

Et ceux, plus rares, mais il y en a, qui vont l’inviter avec plaisir, parce qu’ils aiment sincèrement leur maman et sont conscient qu’un jour par année, c’est pas de trop pour lui manifester un peu de reconnaissance.

Moi je fait partie de la catégorie, qui parfois, à la joie d’être invitée à prendre le thé par sa fille, et d’avoir un bon rapport avec elle.

D’avoir aussi un fils qui régulièrement, me prends dans ses bras pour me dire qu’il m’aime.

Et tout les jours, voir plusieurs fois par jour, s’inquiète de savoir comment j’ai passé ma journée.

Ainsi que le plus beau cadeau qu’un enfant puisse faire à sa mère : en faire une grand-mère.

Quand à ma mère, je lui ai téléphoné en avance, pour savoir comment elle allait passer sa journée.

Je me doutais bien que ma soeur, qui vit juste à côté allait l’inviter.

Ca m’évitera d’aller lui amener mes microbes,

même bien emballés dans un paquet cadeau, ce ne serait pas une trés bonne idée.

J’ai toujours pensé que nous devions avoir le même respect pour nos enfants que l’inverse.

Pourtant, on ne fête pas nos enfants avec une fête particulière.

Après, c’est comme toutes les fêtes, si on est amoureux, le 14 février devient un jour romantique…

J’ai la chance d’avoir une maman merveilleuse.

La meilleure du monde.

Un modèle de mère prête à tuer pour le bien de ses lionceaux.

Avec elle, le monde peut s’écrouler.

Tant qu’elle est là, pour nager devant moi,

comme un phare dans la nuit,

tel un roc où me reposer, alors t

tout ira bien.

L’étape supérieure

Merci. MERCI et remerci.

Je vais vous raconter le bonheur que j’ai d’avoir un clavier, où

les touches à peine effleurées réagissent.

L’ancien me donnait l’impression de taper à la machine.

Et ça, dès le début.

A la fin, c’était un vrai calvaire.

Même en pressant de toutes mes forces,  certaines touches faisaient la grève.

Le pire, c’était l’écran.

Le pauvre… un tragique accident l’avait rendu très artistique, visuellement parlant, et très très chiant à utiliser.

Pour voir mes paramètres photoshop, je devais réduire et déplacer la fenêtre…

par exemple, parce que tout le haut de la dalle ressemblait à un virus agrandi au microscope.

Je m’arrête deux secondes, pour faire un truc impensable, jusqu’à hier : éteindre la lumière.

La grande clarté de l’écran, le rétro-éclairage, la rends inutile.

C’est juste le bonheur.

L’extase informatique et virtuelle.

Le confort d’usage poussé au maximum.

Le rêve réalisé.

Mais comment ais-je fait pour tenir le coup si longtemps avec des contraintes pareilles ?

En fait c’est l’histoire de ma vie.

J’ai l’habitude de vivre des situations difficiles.

Et je tiens le coup.

Parce que je suis assez courageuse, disons-le.

Mais surtout, parce que j’ai confiance en la vie.

Je sais que ça va s’améliorer.

Ces dernières semaines tiennent de l’état de grâce :

la ville a refait mes fenêtres cassées.

Rien que ça… c’est déjà formidable.

Fini le froid et les courants d’airs.

Et voilà que maintenant, le ciel, qui croit en moi, m’envoie un ange pour m’aider dans mon travail.

Je découvre des tas de choses.

Mon vieux photoshop est mort.

Le DVD aussi.

Désormais les ordinateurs portables n’ont plus de compartiment pour eux.

Reste la carte mémoire, ce qui m’arrange bien, puisque j’en ai une dans mon appareil photo.

Photoshop est en ligne.

Il faut s’abonner.

Ce que j’ai fait pour la modique somme de 23 francs.

Un tout nouveau photoshop, que je vais devoir étudier, pour découvrir toutes ses nouvelles fonctionalités.

Mais surtout, progresser encore dans mon métier.

Ca sera aussi bien plus pratique pour présenter mes petites créations.

J’ai deux boutiques en lignes à terminer.

Je ne sais pas comment j’aurais fait, avec l’autre.

Et Window ? parlons-en deux minutes.

Window 10 que je détestais est à présent bien remis à jour.

J’ai eu la surprise de retrouver mon fonds d’écran précédent, et même ma photo de profil, qui se sont remis tout seul, m’évitant du boulot supplémentaire.

C’est pas grand chose, vous me direz… mais gagner un temps précieux…

… c’est précieux, justement.

Ca m’épuisait tellement toutes ces manipulations pour arracher un maigre résultat à mon ancien portable, que j’en perdais le plaisir de créer.

Le voilà, de retour, intact, renouvelé, le plaisir, la joie de travailler, de créer,

de s’inspirer.

Quel étrange effet, que cet outil qui fonctionne à la perfection , me fait.

Je mérite, il paraît.

Je coirs que nous méritons tous d’avoir de bons outils.

Il faut , cependant, avoir connu la difficulté, pour vraiment apprécier.

Et là, même si il est bientôt 6h du matin,

même si j’ai passer toute ma soirée et une bonne partie de la nuit à travailler, je

suis fatiguée, mais pas épuisée.

Vous voyez la nuance ?

Alors merci, Merci, MERCI.

Un milliard de Merci,.

Ce n’est pas que mon ordi, qui va bien, c’est mon cerveau aussi.

La vie est trop courte pour perdre son temps en difficultés inutiles.

Mais persévérer, malgré elles, pour atteindre son but, est le chemin du succès.

Voilà.

Le soleil se lève.

Je vais promener  Prisca.

Et ensuite je pourrai dormir toute la matinée.

Ca aussi, je l’ai bien mérité.

Les yeux propres

Depuis des années, ma maison est à l’abandon.

Le dernier propriétaire n’avait pas trop de soin de ce bâtiment qui pourtant mérite qu’on s’en occupe.

Mon fabuleux jardin d’hiver devait être magnifique, en 1926…. quand on a construit la maison.

Les catelles de la fontaine, sont encore splendides.

Pour les habitants, garder un appartement décent dans une maison dont quasi toutes les vitres sont brisées tenait de l’exploit.

La première préoccupation étant de ne pas mourir de froid l’hiver.

Ce qui est très difficile quand même la porte d’entrée de la maison laisse passer le froid.

C’est fini.

Notre porte a retrouvé sa splendeur d’antan.

Et mes fenêtres ne tiennent plus avec du scotch.

Un vrai miracle !

La ville a racheté la maison et elle semble décidée à en prendre soin.

J’aimerais , j’espère de tout mon coeur, que nous, les habitants, bénéficions du même respect.

Pour l’instant c’est un peu contradictoire…

Nous sommes traités comme si nous étions responsable du délabrement du bâtiment.

J’habite là depuis 8 ans, et je n’ai jamais vu l’ombre d’un concierge dans la maison.

Donc les escaliers, si je ne m’en occupais pas de temps en temps ne seraient jamais nettoyé, ni la cave d’ailleurs.

Quand je suis arrivée, les pièges à rats parsemaient l’endroit.

Et d’énormes bestioles brunes, gisaient , prises dans le mécanisme.

Tandis qu’il n’était pas rare d’en voir gambader joyeusement dans les escaliers.

L’unique chat de la maison n’arrivant pas à faire face tout seul devant l’invasion.

Et puis je suis arrivée. J’ai pris un chat aussi,  qui a eu des enfants.

En 8 ans, des générations de chats, qui ont appris à chasser.

Les bébés s’en sont allé rendre heureux d’autres familles, et leurs mamans

 

sont passées par la case opération.

Elles  sont toujours là d’ailleurs,Caotina et Artas,

Pixel Sora et Wappy ont disparu… je soupçonne les voisins qui ne les aimaient pas. Comme par hasard, c’était les trois des chats noirs…

Et j’ai décidé de garder Pilou, Nelson et Sweety, abandonnée par ce qui aurait du être mon co-locataire et au final s’est révélé être une véritable plaie.

Donc j’ai 6 merveilleux chats, sur lequel je veille.

Les voisins sont prévenu, grâce à l’aide des deux R. Renaud et Raymond. à qui je serai éternellement reconnaissante.

J’en profite, en espérant qu’il me lise, de dire à Renaud, qu’effectivement, l’article qui l’avait tant choqué n’était pas du meilleur goût.

Ni de la plus grande clarté.

D’ailleurs, je l’ai fait disparaître.

Parce qu’à la réflexion, jeter de l’huile sur le feu n’est jamais une bonne idée.

je n’ai jamais du m’expliquer autant sur un de mes écrits.

Il faut croire qu’il y avait vraiment un problème de compréhension.

Comme dirait un des nombreux thérapeutes s’étant penché sur mon cas :

-Les gens ne peuvent pas deviner ce que tu penses, Catherine !

Dommage, ils sauraient que dans mon esprit tortueux, l’injustice me fait bondir.

Qu’elle me concerne ou non.

quand à la vérité.. on sait bien qu’elle est ailleurs…

Ou ? Ca c’est une bonne question.

Je me remercie de l’avoir posé, par contre, je n’aurai pas la prétention d’ répondre, désormais.

Et cette fois, principalement en ce qui concerne les autres.

Je n’aime pas les malentendus.

J’en suis victime, voir cause parfois.

et si , tel le grand Jean Gabin, j’ai appris une chose,

« c’est qu’on ne sait jamais. »

« C’est tout ce que je sais, mais ça je le sais. »

Je vais reprendre la bonne habitude de mettre des guillemets quand je cite quelqu’un.

pour signifier que, justement, je cite quelqu’un.

Le soleil est de retour.

Je remarque, plus que jamais comme l’amitié, les liens qu’on tisse , les rapports avec les autres sont déterminants pour  mon équilibre.

Donner un sens à ma vie, autre que d’être une maman et une grand-maman.

C’est déjà bien, mais donner un rôle si important à sa famille, n’est pas toujours juste.

Je vais essayer d’être clair.

Je crois fermement que vivre pour les autres, ça peut devenir une sorte de charge, si on n’y prends pas garde.

Vous voyez comment ?

Il faut vivre pour soi, d’abord, se réaliser  en tant qu’être humain indépendant, complet.

Et ensuite, se partager en fonction de ses priorités.

Je crois aussi qu’on a tous un but, une place à occuper.

Qu’on la cherche consciemment ou pas toute sa vie.

Jusqu’à ce qu’on la trouve.

D’abord, il y a la création.

Photo, bijoux, écrits , peinture etc…

Je m’ennuie vite, si tout mes efforts doivent se concentrer sur une seule activité.

Donc toutes les créations possibles pourraient combler tout ce besoin d’exister.

La petite fille en moi, celle qui dessinait des plans pour sa futur ferme toque à la porte.

-Youhou !

Celle qui préférait rendre visite à un vieux maréchal ferrant plutôt que jouer au Barbie.

Celle dont le grand- père élevait des taureaux.

Celle  qui se réjouissait que sa tante Francine sorte de terre une carotte toute fraîche pour s’en régaler.  Et les raisinets….

Je ne serais pas capable de tuer une poule, mais je sais la plumer, dans l’eau chaude.

Couper du bois pour l’hiver.

Donc la toute petite Catherine toque à la porte et me dit :

-Souviens-toi de tes rêves !

Etre créative, être en groupe, habiter près des animaux, s’occuper de ceux dont personne ne veut.

Et voilà qu’autour de moi, mes amis les plus proches ont des volontés et capacités similaires.

Trouver une ferme à Bienne, ce n’est pas pour demain.

Une ferme au bord du lac ou d’une rivière, je précise.

Mais je peux commencer à économiser.

Pour que ce bonheur se transmette, ok, mais pour que je le vive encore, pleinement.

En plantant mes carottes, en recueillant des poules retraitées, en faisant des paradis pour poules, en prenant l’énergie de leur joie pour créer davantage.

En me laissant pousser moi-même.

 

 

 

Mission S.

Si vous me lisez depuis longtemps, vous avez suivi ma transformation, je suis passée de maman à grand-maman.

La petite fille qui à fait de moi  une grand-mère comblée à bien grandi.

Vive et intelligente, mignonne comme tout.

Je me rends bien compte de notre chance d’habiter à Bienne.

D’aller dans une bonne école.

D’avoir ses amies, sa famille au quotidien.

Son arrière grand-mère même.

L’été arrive, il est temps d’apprendre à nager, faire du vélo,

pour découvrir notre belle région.

Voilà pourquoi j’ai créé Bien à Bienne, pour montrer ce qu’il y a de beau, dans notre ville, pas pour alimenter des polémiques.

Mais c’est dur, quand on a du sang français de fermer sa grande gueule.

Quand au fond de soi une voix hurle que quelque chose ne joue pas.

Mais voilà, vaudrait mieux se taire, pour ne pas risquer de s’en ramasser plein la figure, d’être jugée et clouée au pilori, rejetée comme une saleté de tique

qu’on viendrais d’identifier…. bien planquée parmi les poils d’hiver de son chien.

Par chance, je n’ai perdu aucun véritable ami.

Par chance, j’ai des amis que je peux croiser dans la rue et discuter face à face.

On devrait toujours parler avec ses amis, quand on a besoin de comprendre.

Ca m’est arrivé aussi, sur un malentendu, je me suis fait des films vitesse grand V.

Une fois le malentendu dissipé, j’ai eu encore plus d’affection.

Parce que ça rassure de savoir qu’on ne s’est pas trompé sur les gens qu’on aime.

Dans cette ville, j’aime et je me sens aimée de beaucoup.

Je n’ai pas besoin de l’affection de tous.

Je ne peux pas aimer tout le monde non plus.

Ce que je sais, en général, les gens ne changent pas.

Mais ça arrive, pour des raisons incompréhensibles.

Alors, je me base sur mon intuition.

Et je sors faire découvrir à ma petite fille les beautés de Bienne.

en plus il fait beau!

Bon premier mai à tous

 

 

 

Dignité

L’autre jour et aujourd’hui, je suis passée par la place Centrale et j’ai vu  les bougies et les fleurs

déposés par les sri-lankais, en mémoires de leurs compatriotes injustement et assassinés par des terroristes .

Terroristes :

Monstres qui ne méritent pas le statut d’êtres humains.

Je peux comprendre beaucoup de choses, mais pas celle qui motive véritablement des actes mortels visant des innocents.

Pour semer la terreur ?

La désolation ?

Pour nous montrer que si ils veulent, ils font le mal, quitte  à mourir avec ceux qu’ils visent.

Les mots me manquent pour dire à quel point je trouve ça profondément horrible de causer autant de peine et de dégâts, gratuitement.

Parce que ces gestes terrifiants ne servent à rien d’utile, rien de juste.

Ils sont la négation de l’humanité, par leurs atroces conséquences.

Des familles brisées, privée de leurs parents, de leurs enfants,

Des personnes qui avaient leur place dans la société, retirées brutalement

de ce monde, laissant un trou béant.

Incomblable.

Irremplaçable.

Des personnes aimées, aimantes.

Quel atroce gâchis !

Rien, absolument rien, ne peut justifier cet épouvantable carnage,

Surtout pas la religion.

Comment  ces semeurs de morts peuvent-ils croire un instant que ce pauvre argument va encore  nous convaincre ?

Comme si nous ne savions pas ce qu’ils font,

comme si nous ne savions pas qui ils sont.

A l’ère d’internet, de Facebook et de Youtube,

comment ignorer les enlèvements  de très jeunes filles qu’ils transforment en esclaves pour satisfaire leurs besoins.

Des jeunes filles qu’ils violent, battent, affament.

Qu’ils achètent, vendent et revendent.

Les prises d’otages, les décapitations….

Comment peuvent-ils croire que nous puissions voir  quoi que ce soit de religieux en eux  ?

Ils ont perdu la raison.

Seule subsiste la haine.

Et la tentation  d’y succomber à son tour.

Voilà pourquoi j’aimerais saluer ici, l’immense force de la communauté sri-lankaise de Bienne.

Aujourd’hui sur la place Centrale, ils étaient l’exemple même de ce qu’est la Dignité.

avec un D majuscule.

Droits .

Calmes.

Dans leur deuil, dans leurs pertes.

Ils se tiennent en petit groupe silencieux.

Une belle jeune fille se tient vers une petite table où sont disposés quelques bougies.

Elle me propose d’en allumer deux, je suis avec ma petite-fille.

Nous le faisons ensemble et je lui demande si elle à perdu quelqu’un.

Elle me réponds que oui, deux personnes de sa famille.

Voyant mon air navré,  elle à encore la force de me sourire, comme pour me réconforter.

Comme si ce n’était pas elle, qui en avait le plus besoin.

Le vent souffle fort sur la place Centrale.

Le ciel pleure.

Les bougies s’éteignent, mais on persévère.

Toutes les deux  , on tente de  maintenir les flammes.

Quand je me relève,   je vois que le groupe me regarde.

Je n’ai jamais vu dans ma vie des regards pareils.

 

 

Je suis sûre que d’autres personnes sont passées.

Mais à ce moment là, il n’y avait que moi

Je suis tentée de comparer, je repense à la foule énervée qui se pressait au même endroit lors de la tragédie parisienne.

Mêmes assaillants, victimes différentes..

J’aimerais me tromper.

Me dire que c’est-à.cause du mauvais temps, que les gens ne s’arrêtent pas,

qu’ils sont déjà venu, qu’il viendront encore.

Je me dis encore que les gens choisissent leur combat, et leurs causes et je pourrais faire d’autres comparaisons, d’autres réflexions…

Au final, la dignité des biennois-sri-lankais  me donne plutôt une leçon .

De compassion.

Parce que nous avons le choix.

Nous avons notre liberté.

Celle qui dérange tellement.

Au point que certains voudraient nous l’enlever.

la remplacer par de la haine.

C’est le piège dans lequel je ne veux pas tomber.

Mais c’est facile à ire.. quand on est à ma place.

Ce n’est pas mon oncle , mes cousins qu’on à tué.

Je n’ai pas été enlevée, détenue pendant des années avec la menace de mourir à chaque instant.

Plus on est concerné, plus les émotions sont fortes.

Ca m’amène à me demander pourquoi les terroristes détestent tellement le reste du monde.

On ne naît pas terroriste, on le devient.

Il y a sûrement quelque chose à réparer,

à la base,

pour éviter que ces dégénérés le deviennent.

Quand à nous, la seule voie de réparation reste celle du pardon.

Même si ça semble impossible

C’est encore et toujours la seule issue ,

Celle de notre humanité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Magnolias

Et voilà, les magnolias !

Mais que j’aime les magnolias.

Celui des Prés-Ritter en particulier.Les magnolias, toute l’année sont des arbres absolument insignifiants.

Pas d’écorce spéciale, ni de grandeur et encore moins de forme particulière.

Sauf au printemps.

Là, tada.. ils éclipsent tout ce qui est autour.

Comme un tour de magie.

Le monde n’est pas toujours très beau, lui non plus.

Mais j’oublie tout devant un magnolia.

 

Paris brûle-t-il…

Le feu c’est comme tout :

une question de proportion.

Il est mon amis quan dans mon foyer, il répends sa douce chaleur.

Et mon ennemi quand il détruisait.. il y a qq longues années, mon autre foyer.

Foyer.. d’ailleurs, le mot veut tout dire.

Pourquoi je parle de l’incendie de Notre-dame ?

Qu’est-ce que ça à voir avec Bienne ?

Notre regard sur le monde, voilà tout, en général et sur cette France qui nous touche, géographiquement et notre coeur aussi.

Beaucoup de biennois sont allés à Paris, ont visité Notre-Dame, ou comme moi, l’ont vu de loin, avec sa silhouette compliquée, inimitable.

Comme beaucoup aussi, nous connaissons le livre de Victor Hugo, et tout le monde connait  Esmeralda et Quasimodo, depuis la comédie musicale qui est tirée de cet ouvrage.

-Beeeeeeelllle

Oui, c’est ça.

Grâce aux infos, j’ai appris deux trois trucs que j’ignorais sur la Cathédrale, et pourquoi elle est si importante.

Mais d’abor, comme chaque fois que j’écris un article, je vais vérifier mes infos.

-Tu te crois plus intelligente que les journalistes ?

(vous remarquerez que j’ai réintroduit la voix « off », si ça peut aider à rendre mes articles plus clairs, c’est tant mieux. Sinon, j’aurai au moins essayé 🙂

Alors non, par contre, un docu très intéressant sur la question passe bientôt sur Canal, ou comment les journalistes qui ne vérifient pas leurs sources peuvent se faire avoir.

Alors j’ai voulu vérifier si , comme le disait un historien passionnant, la cathédrale avait été créé à la base pour être le reliquaire de la St-Couronne…

Couronne d’épine du Christ, que St-Louis, le Roi, s’était procuré en marchant à pieds nus et en haillons jusqu’à de lointaines contrées.

Ensuite, tombée en disgrâce pendant la Révolution, c’est le livre de Victor Hugo qui l’aurait repopularisée.

Eh bien, il semblerait que ce soit un peu plus compliqué.

Certains ont le gout des raccourcis.

Moi, j’aime les histoires , dans l’histoire.

Ca m’a donné envie d’en savoir plus, sur St-Louis en particulier, vu que je connais déjà, plus ou moins le grand Victor.

Il est vrai qu’à cette époque, il avait déjà une popularité qui lui valut des funérailles nationales.,, mais pas à Notre-Dame.

Ni dans aucune autre église d’ailleurs.

Notre-Dame à survécu.

On en pale comme d’une personne,une figure maternelle.

Ce qui m’a le plus touché, ce sont les femmes et les hommes qui chantaient.

Même si je n’aime pas la religion.

Ca m’a ému.

 

La Magie des perles

Comment je me retrouve à 6h53 du matin, après avoir passé la nuit…

avec des perles.

Parce que les perles.. c’est l’infini.

Tellement de combinaisons possibles pour un simple bracelet.

Comme une recette de cuisine.

Si on mets la crème avant le vin blanc, la sauce est foutue.

Mais quand on trouve une suite qui à du sens, qui fait de l’effet, ça crée

des émotions.

J’ai eu une idée d’ailleurs.

Maintenant, j’attends qu’un chinois, quelque part dans son pays lointain , prépare mon paquet de fermoirs spéciaux.

Ca aussi, c’est un peu magique, non ?

Et mes photos, bien sûr, mes photos me passionnent tout autant.

Je crois qu’une nouvelle énergie est en chemin, fait son chemin ,lentement mais sûrement, .

Mais là, je vais me coucher.

Bon dimanche !