Au boulot

Ménage, photo, bijoux, famille,ménage , photo, bijoux, famille… etc.. c’est mon métro boulot dodo  à moi.

Dans famille je compte mes amis et mes animaux.

Hier,j ‘ai fait un boulot super.

Je ne peux pas vous en dire plus parce que c’est pour une nouvelle marque qui n’est pas encore sortie.

Un produit suisse.

Que beaucoup d’entre vous devraient apprécier.

C’est sympa de faire un shooting de produit.

Le produit ne râle pas qu’il à trop de ventre, ni qu’il n’aime pas son profil.

Par contre il faut le mettre en scène en oubliant pas qu’il s’agit de le vendre.

C’est très intéressant et pas si facile…

La il va falloir donner une ambiance…

Mais d’abord, il faut vraiment, mais alors vraiment que je fasse le ménage, et j’en ai pour un sacré moment !!!!

Donc pas d’internet today.

Même si je passerais bien la journée à regarder les tenues des Queens dans le Rupaul drag-race.. la faut vraiment que je m’occupe de moi et de chez moi.

 

Continue…

Si je m’écoutais, je dormirais bien une semaine entière, histoire de récupérer.

Je suis si crevée que je n’ai même pas la force d’être triste.

Ca m’achèverais.

Alors je suis joyeuse, du moins j’essaie.

Je me réfugie dans le travail , et ça fait du bien.

En passant merci à ceux qui prennent le temps de regarder liker et commenter mes photos, ça m’aide.

Et bien sur, tout ce que vous avez écrit de gentil pour ma Prisca.

J’ai mis les infos, parce que voir ce qui se passe dans le monde m’aide à relativiser.

Sur les chaînes d’infos françaises.. je n’en reviens pas qu’on mobilise autant de temps , d’énergie, de blabla pour un TGV en retard…

Mais peut-être que je devrais pas juger.

Ni comparer …

Ca fait des semaines que je ne regarde plus les informations.

D’habitude, ça m’intéresse, mais je crois que seul ceux qui étaient sur place, ceux qui ont vécu les choses dont on parle savent ce qui se passe vraiment. Et encore.. on est pas toujours sur qu’ils disent la vérité.. alors.. à quoi bon ?

Déjà s’intéresser à ce qui se passe autour de moi.

Je ne vois pas l’intérêt d’être incollable en politique étrangère si on est pas foutu de s’intéresser vraiment à ses propres amis.

A condition d’en avoir bien sûr, et de cultiver cette amitié.

Quand au virus…

Je m’adapte. Je mets mon masque dans le bus.

Je respecte la distance dans les files.

Et j’essaie de m’empêcher de faire la bise aux gens que je rencontre.

En général j’y arrive.

Avec des exceptions, j’avoue.

Quand je vois que la personne en face veut me saluer de cette façon, je ne peux pas  l’empêcher.

Avant , bien avant le virus, un jour, j’ai voulu dire bonjour à quelqu’un de cette façon, et la personne m’avait repoussé. Ca m’a traumatisé.. à vie.

Avec le recul, je me dis qu’elle devait avoir un sacré problème, voir une sorte de cruauté.

On croit souvent être à l’origine du problème, mais c’est loin d’être toujours le cas.

Tenez, par exemple, moi, si tout à coup je prends des distances, c’est pratiquement toujours pour m’occuper de mes affaires.

Parce que j’ai une vie bien remplie.

J’aimerais avoir le temps d’aller voir sur les pages Facebook de mes amies, mais pour ça il me faudrait une journée deux fois plus longue !

Ménage, photo, bijoux, commis en espérant que la pluie ne reprenne pas, j’irais bien faire quelques nouvelles prises.

J’ai peur d’être rattrapée par le chagrin aussi.

Je ne sais pas si je suis dans le déni… je crois que c’est une phase du deuil

Voyons ça : ah ben voilà, le déni, c’est la première étape.

Je n’arrive pas à y croire et je continue d’avoir des reflexes comme si elle était là…

les autres étapes ne font pas trop envie, jusqu’à l’acceptation.

La je dirais que je suis entre déni et dépression, avec la fatigue ne prime.

Youha…. charmant programme…

Cà ne plairait pas à Prisca.

Donc je me secoue, je m’oblige.

Je vais commencer par me reposer .

M’obliger :

A manger

A boire

A faire une sieste.

Après j’attaquerai mon programme.

Bon finalement , non je ne crois pas que je vais dormir… je risque d’avoir de la peine à me réveiller.

Donc , ok, pas de dodo.

Sois heureuse, Catherine :

Tu es en vie, en relativement bonne santé , tant que tu peux continuer de t’occuper de toi comme il faut.

Il y a tant de gens  pour qui c’est plus dur.

A commencer par ceux qui vivent dans les pays pauvres.

Moi j’habite en Suisse.

Déjà, rien que pour ça, je devrais me lever chaque matin et commencer par remercier le ciel, le destin,

mes parents pour m’avoir fait naître dans un pays avec tant de ressources.

Tandis que j’écris sur ce bel ordinateur, encore récent pour un ordinateur, et que j’ai pu récupérer mon programme préféré pour travailler les photos.

Travail que j’adore d’ailleurs !

Que ce soit mes photos ou mes perles.

Avec aujourd’hui un nouveau défi : des boucles d’oreilles en clip pour Christelle.

Tandis que j’ai plein d’amie,  que je connais dans la vraie vie.

Qui viennent me voir exprès sur  mon stand.

Qui me soutiennent , qui m’apprécie, mon travail et moi.

Et que j’essaie de soutenir en retour.

Une famille que j’aime et qui m’aime aussi.

Que je n’ai plus de complexe sur mon physique.

Que je m’accepte comme je suis !

Et en prime ma petite famille de foulques,

Micro et ses parents, vont bien.

Mes chats vont bien.

Je fais opérer mes deux dernières femelles demain matin.

Et j’arrive de mieux à mieux à renoncer « d’éduquer le monde ».

Même si je trouve que je devrais faire encore des progrès pour ne plus avoir peur de dire ce que j’ai à dire.

C’est encore là que j’ai un soucis.

Quand je vois quelqu’un aller droit dans le mur, se raconter des histoires, se planter sur toute la ligne,

voir entraîner dans leurs erreurs d’autres êtres qui ne peuvent pas se défendre,

 

Alors ?

Je me concentre sur moi, en premier.

En me répétant la chance que j’ai d’être ici, et si bien entourée, tout en me réalisant professionnellement.

Et ça va de mieux en mieux.

Allez au boulot !!! et hop Suisse 😉

 

Mes chats sont des….

Je vais rester polie.

Saleté de petits bestiaux…

Hier soir, après une belle journée de labeur,

où les visites se sont succédées, toutes plus adorables les unes que les autres,

j’étais épuisée.

Forcément, avec toutes ces nuits blanches é veiller Prisca, et les émotions qui fatiguent.

Mais c’était une si belle journée, malgré la pluie.

Mon stand a de plus en plus de succès.

Mes cleintes sont fidèles.

Elles apprécient aussi le service après-vente compris dans le prix.

Mais surtout , pour la plupart ce sont de vraies amies,

venu voir comment j’allais.

Je suis super bien entourée.

Et je ne compte pas celle qui auraient envie de venir, mais ne peuvent pas parce qu’elles travaillent aussi, ou doivent se reposer parce qu’elles font des nuits.

Ni celles qui ne savaient pas, et qui passaient simplement me dire bonjour.

Bref, super journée.

Quand je suis si crevée et émotionnée, j’a tendance au repli…

Voir même à être un peu grinche.

En rentrant donc, je me suis préparé un pic-nic avec les commis d’enfer parfaites qu’Eliane m’a apporté.

Parce que je dois manger, il parait.

J’adore manger.

Mais comment faire quand on s’occupe de son pauvre chien qui ne peut plus rien avaler ?

Maintenant, elle est partie, je dois me requinquer.

Elle est partie, mais hier, je la sentais auprès de moi, partout.

J’ai même failli aller la promener.

La laisse est toujours là, même si j’ai déjà rangé le beau harnais offert par Aurore.

Je sentais la présence protectrice de Prisca.

Je la sent encor, il me semble un peu moins, ou alors,

c’est mon état d’énervement  qui m’empêche d’en profiter.

Hier soir sonc, je décide de me remplumer, je pic-nic, regarde the Voice Kid et décide de me faire une des petites entrecôte en action que j’avais trouvé chez Manor.

Deux pour 7francs, de parfaites  minis -entrcôte que je voulais accompagner de patates douces en frites.

Mais voilà, la fatigue…

J’ai essayé de travailler encore un peu et finalement je me suis écroulée au salon , sur le canapé.

Je n’aurais pas du.

Ce matin, ne restait plus de mes entrecôtes que des morceaux d’emballages…

et mon sol de cuisine que javais récuré.. dans un sale état.

J’adore mes chats, mais pas au point de les nourrir avec des entrecôtes !

Du temps de Prisca, ça ne serait jamais arrivés.

Même quand elle était couchée, ils savaient qu’ils n’avaient pas intérêts.

C’était aussi une mission qu’elle c’était donné, ma parfaite Prisca, sans qu’on lui demande : empêcher les chats de piquer notre nourriture.

en échange, elle ne se gênait pas pour aller leur piquer la leur,

Ma parfaite, ma merveilleuse, mon unique au monde.

Mon irremplaçable.

Mes émotions sont dans une sorte de boule ultradure enfermée dans mon coeur.

Une boule qui voyage jusque dans ma gorge et m’étrangle un peu, puis redescends se nicher dans mes entrailles.

Prisca n’a pas pleuré, ni geint une seule fois, pendant toute sa maladie.

Pas le genre de la maison…

Aussi grande qu’elle était, aussi discrète. aussi parfaite.

Je regarde les autres chiens, même si je les aime tous petits ou grand, aucun n’a son regard, sa bonté.

Sa beauté.

Je m’enferme un peu dans mon état.

En temps normal, j’ai déjà de la peine à sortir.

Maintenant qu’elle n’est plus là, pour la promenade, je reste à travailler, sans m’arrêter.

Heureusement que j’ai mes photos, mes bijoux , ma petite-fille pour m’occuper.

Et que le samedi j’aime faire le marché.

J’ai des shootings de prévu, ça aussi c’est bien.

Et ce sale temps qui me rapelle que bientôt, il va falloir chauffer…

Heureusement je sais ou prendre du bon bois pas cher, maintenant.

Je n’ai plus rien à me mettre par contre, pas de bons souliers bien chaud, surtout.

Ni de bonne veste adaptée pour le marché.

Mais je vais trouver.

L’été est passé très vite.

Trop vite.

Moi qui ai tellement de la peine avec les dates, je n’oublierai jamais cet été.

Le dernier été de Prisca.

Alors je lève les yeux au cile.

Je pense à son courage.

Je regarde ce qui va bien et j’avance

La Revanche des Chats

Pendants la maladie de Prisca, mes chats sont restés respectueux.

La petite Mystère montait la garde, devant elle couchée contre son flanc.

Alors que d’habitude, les chats et Prisca faisaient deux groupes bien distincts,

Exception faite pour Sweety, la chatte noire.

Prisca est partout, je la sent : sa douce présence, son regard aimant.

Sa bonne énergie qui illuminait les pièces ou elle se trouvait.

Même quand je sors et que j’ai encore le reflexe de prendre la laisse.. elle vient avec moi.

Une nouvelle Prisca invisible et légère débarrassée de ses douleurs.

Son esprit est là.

Un esprit qui s’entends avec les chats.

Ils en profitent pour envahir le monde.

Il est déjà tard, je vais me coucher.

Demain il y a le marché et je m’en réjouie.

 

Elle s’appelait Prisca…

c’était une grosse chienne noire.

Berger allemand par sa mère.

Labrador par son père :

le mélange parfait d’un chien de garde capable de mettre à terre un adversaire humain,

et d’une adorable louloute pleine d’amour pour les enfants.

Elle adorait l’eau.

Je m’amusais à la gicler, et elle buvait comme ça, récupérant quelques gouttes dans un claquement de « bec ».

Je me fatiguais avant elle.

Avant l’arthrose, elle pouvait sauter haut, très haut, pour récupérer un bâton qu’elle dévorait.

Mais qu’elle ne rapportait jamais.

Elle avait des tas de regards.

Interrogateur ,content, surveillant.

Principalement surveillant.

Constater qu’on suivait bien.

Que tout ses moutons étaient bien là.

Ou qu’on l’attendait.

Le seul regard qu’elle n’avait pas, c’est celui du chien qui quémande :

même la nourriture.

Quand elle avait faim, elle le disait :

-ouaf!

Pas question de supplier.

Et si on traînait, elle se mettait tout près, fixant l’aile de poulet qui allait lui appartenir. jusqu’à ce qu’on lui donne.

C’était normal.

Notre part contre sa part .

Pareil pour l’eau :

-Ouaf !

et pour sortir :

-Ouaf !

Des ouafs que j’avais appris à reconnaître avec le temps

Je ne me souviens pas d’un regard malheureux.

Ni même souffrant.

Même en pleine agonie.

Même les dernières fois qu’elle à pu lever la tête pour accueillir sa vétérinaire, ou indiquer qu’elle voulait se lever,

La plupart des chiens que j’ai vu dans ma vie, sont capables d’avoir un regard de chien battu, même lorsqu’ils sont traités comme des rois.

Surtout quand ils sont traités comme des rois.

Mais pas Prisca.

Son regard avait quelque chose d’humain.

Mais d’un humain exceptionnel, dont la mission était de garder son troupeau

et le droit d’obtenir que ses besoins soient satisfaits en échange.

Sans jamais s’énerver.

Juste faire ouaf.. plus fort, jusqu’à ce que ça vienne.

J’ai eu d’autres chiens.

Mais Prisca, c’était plus qu’un chien.

C’était Prisca Bergeon, un membre important de la famille.

Oui, les autres chiens  aussi étaient importants  ; plus ,comme des enfants dont il faut s’occuper et que j’ai aimé tout autant.

Mais Prisca prenait soin de nous.

Tout le temps, jour et nuit.

Jusqu’à la fin.

Mais elle souffrait.

Physiquement sûrement,  jusqu’à ce qu’on lui donne ce qu’il faut pour calmer ses douleurs.

A ce propos je dois parler du CBD en gouttes, produit naturel issu du chanvre, sans THC, qui la calmait très efficacement.

Ensuite, elle à eu des piqûres, tout les jours et une perfusion chaque jour aussi, puisqu’elle ne mangeait plus, ni ne buvait.

Pour son confort, et parce qu’on essayait de la sauver.

Avec Florence de Brito notre merveilleuse vétérinaire.

Mais on aurait pas pu.

Son cancer était trop avancé.

Des lymphomes probablement qui se seraient rependus.

Et un moment, on a vu.. son regard s’est éteint, retourné vers l’intérieur, elle partait déjà.

Et c’est là que j’ai pris la décision ferme.

Prisca était un chien très propre.

Ca avait commencé par de l’incontinence.

Même si on l’a rapidement soigné pour ça, ça la gênait beaucoup, de ne plus contrôler son pipi.

On a eu l’impression qu’elle allait mieux, quand j’ai pu à nouveau lui donner à boire, mais c’était mécanique.

Comme quand elle rêvait qu’elle se promenait et que ses pattes partaient toutes seules.

En fait, elle avait une sorte d’infection qu’on à pu soigner, mais c’était le symptôme de quelque chose de bien plus grave.

Tout ce que j’aurais pu faire, c’est prolonger son calvaire, pour apprendre ce qu’elle avait exactement, et au point ou elle en était déjà, je ne suis pas vétérinaire, mais même au Tierspital, je pense qu’ils n’auraient rien pu faire.

Elle se serait retrouvée sans nous.

Elle qui ne nous à pas quitté un seul jour depuis son arrivée dans notre famille.

Elle qui flippait si je laissais la laisse à quelqu’un d’autre et qu’elle ne me voyait plus.

On ne pouvait pas lui faire ça.

Par contre on pouvait rester vers elle, à l’endroit qu’elle avait choisi, la terrasse, pour la soutenir.

Prisca à voulu mourir en plein air.

Heureusement pour nous, c’est l’été et il n’a pas plu.

Maintenant, je me retrouve dans un appartement qu’il faut nettoyer.

Une immense vaisselle dont personne ne s’est occupé.

A part les chats, qui ,merci les chats, ont ripoliné les plats.

En parlant des chats, ils sont restés respectueux.

Ma petite Mystère montait la garde devant Prisca, se couchant contre elle.

Chose qu’elle n’avait jamais pu faire avant.

J’ai 8 chats, mais Prisca n’en aimait qu’un seul, Sweety, la  seule chatte noire du groupe.

Voilà, la vie continue.

Je dois faire le ménage, aller chercher ma petite fille à l’école.

Et ça va.

Vraiment ça va.

Mon chagrin est bien là, dans mon coeur, mais mon corps et mon esprit son libérés de l’inquiêtude ,enfin.

A chaque fois que je quittais la terrasse, j’angoissais de ce que j’y retrouverais…

Je ne voulais pas qu’elle soit seule pour affronter la mort.

Je ne voulais pas qu’elle souffre davantage.

Je l’ai défendue contre les mouches vertes qui tentaient de s’approprier son corps, contre la conjonctivite qui salissait ses yeux et humidifié sa pauvre truffe sèche, puisqu’elle n’avait plus la force d’ouvrir la gueule pour le faire elle-même.

Je pensais à elle comme un être vivant qui à besoin d’aide.

J’ai été son infirmière.

Quelques mois.

Elle était ma gardienne depuis des années.

Je l’imagine installée sur un nuage, ä  la meilleure place pour nous voir, et continuer sa garde.

Quand à moi, je n’ai plus à m’inquiéter.

Je n’ai plus à me partager pour m’occuper aussi de Sidney, par exemple, ou de mon fils.

En parlant de Sidney, elle a été très triste.

Des gros moments de peine entrecoupés de rire.

Parce que nous sommes ainsi, dans notre famille, l’humour est notre thérapie.

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En parlant de thérapie, rien n’est meilleur pour l’esprit qu’un nouveau projet.

Et j’ai eu une idée.

Mais une idée si belle que je suis sure que vous allez adhérer.

Une idée qui à du sens.

Qui fait du bien.

Mais avant de vous en parler, je dois…

Enfin que ça se fasse ou non.

Mon idée est belle et me donne la pêche.

 

 

 

 

La Décision

J’ai pris conscience d’une chose.

Tout les traitements de ma super-vétérinaire ont nettement amélioré le confort de Prisca.

Mais pas sa vie.

Elle n’a pas bougé depuis des  jours.

Il y a deux jours, quelque fois, elle arrivait encore à tourner sa tête vers nous, dans une expression  qui ressemblait encore à celle de notre Prisca.

Mais toute la journée, aujourd’hui, elle n’a pratiquement pas bougé.

Elle à l’air de dormir, mais en réalité, elle est très malade, elle agonise.

Sans trop souffrir, grâce aux piqûres, au fait qu’elle arrive à boire.

Mais si elle se rétablissait on verrait des progrès.

C’est le contraire.

Son regard est comme éteint.

Et là, vers 2heures du matin, elle à réussi à se lever.

Pour faire ses besoins.

Sur place.

Elle est retombé aussitôt, dans une mauvaise position et l’effort a été si grand qu’elle se mit à respirer très vite et fort, au point que mon fils qui la surveillait est venu me chercher.

Je suis restée avec elle, sur la terrasse.

Couchée tout près d’elle sur un de ces gros coussins qui fait matelas.

Et maintenant elle respire à nouveau normalement.

Prisca a du sang dans ses urines.

Mais pas les reins bloqués.

Ca signifie qu’il a autre chose de plus inquiétant qui nécessite une hospitalisation.

Mais nous n’avons pas les moyens de l’amener au Tierspital,

A partir de ce moment là, on peut chercher toutes les raisons pour ou contre, le fait est qu’on a pas le choix.

Ca fait … je n’ai pas compté mais au minimum une semaine qu’elle est couchée.

Et avant ça, elle n’était plus capable de se promener plus que sur une centaine de mètres.

Et elle ne reprends pas de forces.

Ses jambes arrières ne fonctionnent presque plus.

Enfin, si les pattes fonctionnent mais le bas du dos n’est plus qu’une grosse plaque d’arthrose et l’empêche de se relever.

Elle a une tumeur aussi.

Est-ce que c’est ça ?

Pourtant les analyses de sang d’il y a trois mois ne révélaient rien d’alarmant.

Mais le cancer… on le sait.. une fois que ça commence, Ca n’avertit pas forcément avant et ça peut aller très vite.

De toutes façons la question de l’hôpital ne se pose pas.

Je sens qu’elle en à marre.

Je sens qu’elle voudrait partir.

C’est ce que nous avions décidé avec notre super-vétérinaire.

Attendre de voir si les traitement l’aidait à récupérer.

Alors, elle arrive à boire.

Mais c’est tout.

C’est le seul progrès,

Et de l’autre côté, elle qui pouvait encore se déplacer il y a quelques jours n’y arrive plus du tout  , depuis deux jours.

Et on a attendu deux jours de plus encore, depuis notre décision ; « ça passe ou ça casse ».

Ma super-vétérinaire à fait tout, absolument tout ce qu’il était possible de faire pour améliorer la santé de PRisca.

Mais ça ne va pas mieux.

Clairement, au contraire.

Elle ne réagit pratiquement plus, ou si peu.

Ses yeux semblent s’enfoncer.

son regard éteint…

Comme si elle était déjà parti.

Alors, j’ai pris la décision de l’aider.

A partir vraiment.

Il est 4h48 du matin.

J’ai fait une pose dans ma garde.

Mais je vais y retourner, finir la nuit avec elle.

Et dans quelques heures, à moins d’un miracle, je demanderai à Florence

d’aider Prisca à partir.

Voilà.

Touts vos belles pensées ont beaucoup aidé Prisca, j’en suis sure.

En plus des traitements.

Elle n’a jamais pleuré, ni geint.

Mais comment savoir l’intensité de sa souffrance ?

Je sens qu’elle  est sur le chemin du paradis des chiens…

Je serais prête à la veiller encore , mais à quoi bon, elle n’arrive plus à se nourrir

seule depuis longtemps.

Elle ne vit plus ,elle survit et sans les traitements, elle souffrirait sûrement beaucoup, beaucoup plus.

Ce n’est pas une décision facile.

Mais il le faut.

C’est la fin.

Je sais que ce sera fait dans la douceur et le respect.

Voilà, je retourne dormir avec elle sur la terrasse.

C’est elle qui veut rester là. Enfin quand elle pouvait encore se manifester,

elle semblait y trouver de la fraicheur , ou je ne sais pas, mais elle voulait rester là.

Donc j’y restourne.

En espérant qu’il ne pleuve pas.

Je resterai avec elle et je veillerai , comme elle à veillé sur moi, jusqu’au bout de son chemin.

Merci pour vos pensées d’Amour et de compassion.

J’attends ma merveilleuse vétérinaire qui nous a accompagné dans cette épreuve: Florence de Brito.

Elle à tout fait pour sauver Prisca qui semblait renaitre à chacune de ses visites, juste pour lui faire plaisir. Mais voilà, parfois, même toute la compétence, et Dieu sait si elle en a, ne peut rien contre la maladie.  Et je crois aussi que même si j’avais de l’argent, obliger Prisca à partir loin dans une clinique ,elle qui déteste être séparée de nous sans garantie aucune que ça puisse l’aider  aurait peut-être fait plus de mal que de bien.

Je suis à côté d’elle, et on attends la vétérinaire.

J’écris parce que je suis toute seule et j’ai besoin de parler à quelqu’un.

Merci pour Prisca

La fièvre à baissé.

C’est une victoire.

Maintenant les prochaines heures, jours seront décisifs,

marchera ou pas.

Maladie grave mais soignable ou cancer à rallonge ?

 

Prisca a une grosse tumeur.

C’est un être âgé miné par l’arthrose et seule compte sa qualité de vie.

Pourra-t-elle encore se promener ?

 

Retrouver son beau regard?

Ses yeux s’ouvrent à peine, mais il semble que les antibiotiques ont fait leur travail.

Tout le monde a son avis sur la question.

Je vais suivre les conseils de ma vétérinaire.

J’ai toute confiance.

Parallèlement,  je croule sous le travail.

Et ça me change les idées.

Je vais m’y mettre immédiatement.

Je me regarde dans la glace et je vois mon air inquiet…

et fatigué.

Pourtant je sais que ça ne sert àrien de s’inquiêter.. ça n’aide personne surtout pas PRisca avec qui je suis tellement connectée.

Je me sens responsable.. et si je n’avais pas eu tout ces soucis, cette peur qui me rongeait… qui me ronge encore.

Plus je vieilli et plus je ressemble à mon père, physiquement, et peut-être même moralement.

Bon, il était bel homme mon papa.. donc ça va… j’accepte enfin.

Je croule sous le boulot et c’est bien.

Et je suis comme lui, j’ai de la peine à mettre des prix sur mon travail.

Heureusement que j’ai des clientes qui sont aussi des amies, et qui me poussent dans le bon sens.

Je vais faire une nouvelle parure à Eliane qui en fait collection .

Et le challenge de Katia est un franc succès, au point que je suis fière de mon travail.

J’aimerais profiter de l’été, mais j’ai peur de m’éloigner.

Le pire serait qu’elle parte seule, ma Prisca.

Je sens son odeur de chien malade en permanence.

J’aimerais m’en débarrasser… seulement de l’odeur, et je voudrais une Prisca en bonne santé.

Je ne veux pas la prolonger.

Même si la fièvre est tombé, reste cette paralysie des membres inférieurs.

Un chien qui fait plus de 50 kilos…

Qu’est-ce que vous voulez faire ‘est une décision qu’il faut prendre.

Mais si difficile.

Quand je la regarde, elle me rappelle l’être exceptionnelle qu’elle est.

Cette bergère allemande qui veille sur notre famille avec sa gentillesse de labrador.

L’assemblage parfait.

La chienne dont personne ne voulait et qui a trouvé sa place dans notre famille.

Je l’aime.

Trop pour la laisser souffrir, trop pour ne pas avoir envie de croire qu’on peut la sauver.

L’argent ne fait pas tout, mais entre les médicaments, qu’elle prends déjà tout les mois, le thermomètre, les produits de soins de nettoyage,  60 frs par-ci,

50 par là. Je suis avec peine.

Et du coup , je la soulage un peu d’un côté et je m’épuise de l’autre.

On ne prends pas de chien quand on en a pas les moyens, c’est vrai.

Mais il n’y avait que nous.. sinon, elle n’aurait pas eu de vie du tout.

Qui voulait d’un gros chien noir de 6 ans ? sans race définie ?

Aucune raison ne me satisfait, seule compte la vie qu’elle aura ou pas.

L’état de sa santé.

On saura en analysant son pipi.

Déjà ses reins fonctionnent, mais il faudra encore la perfuser.

Il me semble que son museau est moins sec, qu’elle revit un peu.

Marchera, marchera pas… forcément elle est faible.

Il faudra qu’elle reprenne des forces, pour qu’on sache, si oui ou non.

Avec la chaleur l’odeur est présente partout, une odeur qui va me rester dans la mémoire jusqu’à la fin de mes jours.

-Je veux faire juste.

Chaque jour, chaque espoir  m’épuise .

Mais on va se battre encore

Je ne suis pas couchée par terre , moi.

Je peux manger et boire.

Moi.

Elle m’a gardée pendant 6 ans.

Maintenant c’est mon tour.

Pas question que je la fasse euthanasier parce que je n’en peux plus.

On verra

Ma vétérinaire est formidable.

Elle vient chaque jour, je ne vois pas son sourire, à cause du masque , mais je sens qu’il y en a un.

Et elle se bat pour Prisca.

Avec des résultats .

La fièvre est tombée.

Et Prisca à accepté de boire un peu d’un liquide hyper-vitaminé exprès pour chien.

Maintenant on va voir si elle va se battre aussi, ma Prisca.

Mais pas seulement, les analyses d’urines sont inquiétantes.

Il y a encore du sang.

Et ça ne vient pas des reins.. alors… on s’occupe des symptômes parce que je n’ai pas les moyens de l’amener au Tier-Spital de Berne.

On fait ce qu’on peut et on verra.. ça va casser ou passer.

En attendant, je vais me reposer, Prisca a eu sa perfusion , ses injections…

et la elle se repose sur la terrasse.

Je vais faire pareil.

 

Super-Gardes

J’aimerais dire un mot au sujet de nos gardes-faune.

Ils ne sont pas beaucoup.

Certainement pas assez pour l’immense territoire  qu’ils doivent surveiller.

Quand je vois le temps et l’attention qu’il faut pour veiller juste une seule famille de foulque, alors j’imagine l’intensité et la responsabilité du travail de ces hommes qui se dévouent pour la faune de chez nous.

On a fini par retrouver mon  foulque, celui qui hier à mangé ,en même temps qu’une mure, un hameçon de pêche..

On l’a retrouvé à la même place qu’un canard blessé par une hélice de bâteau.

Un colvert, avec la patte à moitié sectionné, et le corps laminé…

Du coup j’aimerais dire deux choses, et je ne m’adresse ni aux pêcheurs, ni aux pilotes de bâteaux.

Parce que j’en connais, des pêcheurs, et ils respectent la nature.

Je suis certaine que c’est le cas des autres aussi.

Mais voilà, dans ces deux catégories, il y a des « touristes », des gens qui ne sont pas amoureux de la rivière et de ses habitants.

Qui viennent la, pour tuer le temps, et en même temps, par leur négligence tuer des animaux.

c’est vrai, la nature est cruelle.

Tandis que le canard agonisait , les mignons canard d’il y a quelques mois, désormais presque adultes, tentaient de le jeter à l’eau.

D’un coup d’épuisette géante, le garde à chopé la bête, qui ne s’est pas débattue.

Il était déjà mourant.

Amputé, il n’aurait pas pu survivre. Et nous n’avons pas encore de quoi lui fournir une prothèse.. un pays pauvre comme le nôtre.

Pourtant ça existe.

Sinon, il était quand même salement abîmé, ce pauvre canard, par quelqu’un qui porte le même nom , à deux lettres près.

Quand à ma petite maman foulque.. elle peut survivre, avec son crochet.. du moins j’espère.

D’après le premier garde-faune, on peut l’enlever, mais c’est difficile.

Donc aux touristes qui s’amusent à pêcher en abandonnant leurs hameçon, pitié, réfléchissez.

Pareil pour les conducteurs qui vont trop vite, avec leur bâteau.

Cette fois-ci c’était un canard, on se souvient tous du drame de la jeune femme aux jambes sectionnées sur le lac.

Pas joyeuse aujourd’hui.

Pourtant, je devrais, ma Prisca semble peut-être sauvable.

En tout cas, ma super-vétérinaire Florence de Brito, fait tout pour.

Perfusion, antibiotiques  pour tuer l’infection présumée et faire baisser la fièvre.

J’aimerais qu’elle se remette à manger, ma Prisca, à boire aussi.

Elle s’assèche, et je dois lui humecter et nettoyer les yeux et le museau réguièrement.

Elle n’a pas la force de le faire seule.

40 de fièvre pour un grand chien comme ça suffit pour le rendre totalement apathique.

Elle ne bouge plus ma Prisca ou presque.

Elle respire avec peine.

Et parfois elle pousse des drôles de cris métalliques qui me fende le coeur.

Je ne pouvais pas attendre lundi, vu son état quand je suis rentrée du travail.

Et l’apprentie du chat bleu, m’avait assuré qu’ils ne se déplaçaient pas.

Ce qui semble faux, renseignement pris.

Le fait est que j’ai appelé Florence de Brito, qui m’a été chaleureusement recommandée par de nombreuses personnes.

Et je comprends pourquoi.

Elle est parfaite.

Dévouée à sa vocation , aux animaux et aussi aimables et compréhensives avec les uns qu’avec les autres.

Bien sûr, je suis épuisée à force de veiller.

Je dormirais bien toute la journée

Maisje voyais ma Prisca condamnée, savoir qu’il reste de l’espoir me fait tenir.

Je ne crois pas qu’on s’habitue aux épreuves, mais on sait qu’on va les passer.

Je crois aussi que toutes les personnes qui auront une pensée positive pour ma Prisca vont l’aider à aller mieux.

Et je vous en remercie.

A part ça ma journée de travail à été chouette.

Petit à petit , je me fais ma clientèle et ma dernière gamme de bracelet pour homme à du succès.

Récapitulons j’ai un bracelet défi de Katia.

un bracelet Om doré pour Corineli.

Un bracelet pour Christelle,

Une parure pour Eliane..

et pour moi?

Humidifier le nez de Prisca qui le fait plus toute seule et nettoyer ses yeux.

Et dormir…D O R  M I R

Dormiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir

SoS Foulques

Décidement ce petit papa foulque en aura vu de toutes les couleurs.

D’abord c’est son petit , à peine éclos qui tombe prématurément dans l’eau.

Bon, on l’a repêché, deux fois, mais ça lui à fait des émotions.

Ensuite attaque de rat et perte de la petite soeur de Micro.

Micro, le fils ainé, l’aventurier qui se porte bien.

Ce n’est pas le cas du papa.

Hier j’ai assisté à cette scène horrible.

Il se débattait, plongeait se retournait dans tout les sens.

Et je le voyais de la rive d’en face sans pouvoir intervenir.

Je ne vous parle pas de l’indifférence des paddleurs…

Qui traverse la rivière, qui auraient pu aider, à condition de faire attention.

Et quand j’ai enfin réussi à en mobiliser un, il a à peine regardé.

Et c’était trop tard de toutes façons.

Papa foulque à pu casser le fil, mais l’hameçon est toujours planté.

J’ai alerté le garde-faune.

J’espère qu’il viendra aujourd’hui, parce que papa foulque ne va pas bien.

Je veille.

si ce soir personne n’est venu , j’irai le chercher moi -même avec mon canot pneumatique.

Vu l’endroit ou il est.

En espérant qu’un de nous le sauve.

J’irais bien plus vite, mais ça à une sacré force dans les pattes, ces bestiaux là. Et je ne sais pas comment enlever un hameçon.

J’aurais peur de le blesser davantage.

C’est moi, la gardienne de cette famille foulque.

C’est ma mission.

Et la nature n’a rien à voir dans ce qui lui arrive.

Seulement un pêcheur maladroit, qui à abandonné son hameçon pris dans les mûriers.

Et les mûres c’est le repas préféré de ma famille foulque.

En même temps, Prisca ne va pas bien du tout.

J’en suis au point ou il faudra certainement prendre une décision.

Mais d’abord, encore, il me faut organiser de quoi payer le vétérinaire.

Prendre les bonnes décisions, agir.. quand tout n’est plus seulement une question d’argent, mais de souffrance de quelqu’un qui est bien plus qu’un animal de compagnie.. un membre de la famille.

En même temps et heureusement il y a mon travail.

J’ai des challenges, des beaux.

Celui de Katia qui m’a envoyé quelques perles  d’un bracelet cassé pour en faire quelque chose de nouveau.

Et celui de Patrick et Nan .

Nan, j’aurai besoin de toute ton aide, toi qui aimait tant la nature comme moi.

Toi qui , j’en suis sure aurait compati aux malheurs de ma famille foulque.

-Mais je compatis !

Je l’entends , Nan, d’où elle est.

Pas que je me croie médium ou un truc du genre.

Non, non.

Mais quand j’étais enfant, mon père m’avait raconté une histoire qui m’a marqué.

J’en avais déjà parlé.

Un père et son fils qui ont communiqué au-delà de la mort.

Et, en gros, ils disaient que si on continue de penser à ceux qui sont parti avant nous, alors on maintiens leur esprit-lumière allumé.

Alors, je fais ça souvent, je m’adresse  à mon père, au père de mes enfants, à Mamie Jeannette… à Sandra comme si ils étaient là.

Pour qu’ils m’aident quand j’en ai besoin.

Nan, je ne la connaissais presque pas, dans cette vie.

Mais chaque fois que je regarde mes orchidées je pense à elle. Et je veux croire que je contribue aussi à maintenir sa lumière allumée.

Même si, elle n’a certainement pas besoin de moi pour ça, vu le nombre de gens qui l’aimaient.

La vie et la mort s’entremêlent…

Et avec ce que je vis en ce moment, j’y pense, forcément.

A ma propre vie.

A ma famille, mes animaux.

A mes amis.

Nous sommes tous importants.

Et c’est pas tout ça, mais il faut que je fasse mon ménage !!!

Tempête de chaleur

Vous avez vu ce spectacle hallucinant  donné par la nature l’autre soir ?

Devant mes yeux, depuis ma terrasse, je voyais au-dessus de la Coop , les nuages s’éclairer dans la nuit,

par endroits traversés d’éclair.

J’ai essayé de faire des photos, mais vu la distance, la nuit, les conditions d’éclairages… un appareil comme le mien reçoit trop d’informations contradictoires et c’est le mieux que j’ai pu faire.

Quand j’aurai récupéré mon plug-in je pourrai améliorer tout ça.

Pour moi, c’était merveilleux : il n’y avait pas un son pas une goutte de pluie.

En 53 ans de vie, je n’ai jamais vu ça.

Ensuite, ça s’est rapproché et on entendait le tonnerre déchirer la nuit avant que les éclairs ne s’y mettent.

Fulgurants et magnifiques.

J’avais installé mon appareil  sur un trépied, et j’ai dû faire au moins 200 photos loupées, un poil avant, un poil après.

Mais dans le tas, j’en ai quelques unes que je vais garder précieusement pour les travailler quand je pourrai.

Pour moi c’était génial.

Pour ma  petite maman qui à reçu la foudre étant plus jeune, chaque orage est source d’angoisse.

C’est une parfaite métaphore pour ce qui peut arriver à quelqu’un dans la vie.

On voit ça de loin et on en pense ce qu’ont veut.

Quand quelqu’un va mal, avoir de la compassion, un regard bienveillant sur sa situation c’est déjà faire preuve d’humanité.

En aucun cas provoquer la peur et l’angoisse  ne peut servir de thérapie. Au contraire.

Ca fait plus de dégâts.

En parlant de thérapie, ma chère Prisca a de sérieux soucis avec son dos.

Au point que , ces deniers jours je me me demandais si… enfin, je commençais sérieusement à imaginer d’abréger ce qui ne ressemblait plus à une vie de chienne normale.

Et puis l’espoir renait.

D’abord, son traitement à base CBD en gouttes lui réussi bien.

Et là, elle à trouvé la force d’aller jusqu’au château.

Au passage, j’ai vu Micro, qui grandit, s’affine et dont le cris deviens plus mélodieux.

Un fois sur la pelouse, j’ai décidé de lui faire un massage.

En me concentrant sur la colonne vertébrale.

Oui je sais c’est très délicat.

J’y suis allée avec précaution.

Et juste après, miracle !

Voilà ma Prisca comme prise d’un regain d’énergie.

Elle dévale la petite pente au lieu de se traîner comme elle faisait ces derniers jours.

Ensuite, elle descends dans la rivière, y trempant ses 4 pattes.

Ca m’a fait réfléchir.

Si j’étais à sa place… et ce que je pourrai faire encore.

Et j’ai eu une idée.

D’abord je dois vérifier  si c’est faisable.

En attendant j’ai du travail.

Je me suis lancée dans une gamme de bracelets pour hommes.

Je vais faire aussi un bracelet assorti au collier de ma nouvelle cliente.

Et pour ça il me faut des perles et des étoiles