Belle Bienne

Je rentre chez moi en passant par le parc Elfenau.

J’entre, je m’avance au bord de l’étang pour voir les carpes koi.

Elles viennent toutes seules, quand elles me voient.

Trois énormes poissons aux écailles bien dessinées, au dos bleu pétrole.

Elles glissent , effleurant la surface de l’eau , en douceur, en silence.

Et, comprenant que je ne leur donnerais rien à manger, elles repartent.

Je traverse le parc,

Il manque un arbre.

Il était beau , cet arbre, une sorte de saule, que j’ai photographié des dizaines

de fois.

On voit mieux la maison.

Le parc autour, qui ressemblait à une sorte de jungle, se domestique peu à peu.

Dans leur cage, les bébés paons  picorent quelques graines, se cachent dans des petites maisonnettes en bois, sous le regard de leur papa.

Les petits ont la couleur du bois, en automne, on les distingue à peine, quand ils ne bougent pas.

Plus loin , je vois un splendide coq, de très belles poules.

L’Elfenau est en train de devenir un vrai bijoux.

Je pense aux Gorges du Taubenloch, autres joyaux biennois.

A la vieille ville, au bord du lac…

C’est beau, chez nous

 

pas à pas

quand j’écris moins c’est qu’il se passe plus…

et du coup moins de temps pour raconter ma vie.

Je progresse, enfin , je peux ressentir les effets de cette progression, et ça fait du bien

Première Scéance Agency

Première Scéance, c’est comme Bien à Bienne, mon, mes bébés.

Plus tout à fait des touts petits, je dirais qu’ils ont l’âge d’aller à l’école,  voir d’y être depuis un moment déjà.

Alors oui, je sais, Scéance ne s^écrit pas avec deux « c ».

Mais j’avais envie, je le trouvais plus beau, ce mot, écrit comme ça.

C’est un peu , à la fois,  symbole de ma liberté et mon initial, ce c en plus.

parce que je suis née avec une jumelle, parce que les choses, chez moi vont souvent par deux.

Enfin bref, l’hiver approche, je suis motivée, submergée de créativité,

 

ne me manque rien pour m’exprimer, sauf,  un bon milliard d’année.

Tant les possibilités sont infinies……………..

Mais là, je me lève tôt demain, je commence ma journée à  7h.

J’ai traversé quelques épreuves, mais je remarque, qu’en persévérant, alors ,ce qui semblait impossible à dépasser s’éloigne peu à peu.

Bien sûr , d’autres se profilent, on en a  jamais fini, mais ça ne me fait pas peur.

Le Monde est ce qu’on en fait

Comme je l’aime, ma photocopieuse, depuis que je l’ai repeinte en blanc nacré.

Elle à des airs  futuriste des années 70 ( je me comprends).

En parlant de me comprendre, je vais me rendre justice :

je ne suis pas responsable du malheur des autres.

De même que, si ils ont envie d’être malheureux, je n’y peux rien.

Quoi que je fasse, chacun a ses propres schémas.

Si quelqu’un décide d’en appliquer un sur moi, la seule chose que je peux

faire si ça me dérange, c’est de prendre la fuite.

Il y a des gens comme ça, vous pourrez leur dire n’importe quoi, ils sont

tellement bloqués dans leur rôle de victime permanente, qu’aucun argument ne peux les atteindre..

Ils sont capable de faire de l’anti-alchimie…

c’est à dire qu’ils peuvent

transformer l’or en merde.

Je dis ça, c’est parce que moi aussi, j’ai été une victime,

dans une autre vie.

Mais c »est fini.

Je ne supporte plus ces jeux malsains de culpabilisation,

de pression, de manipulation au chantage affectif .

 

Cette peur panique d’être abandonnée qui me faisait devenir

invivable précoce,

histoire de donner raison à l’autre.

Ou de quitter avant qu’on me quitte…

Gros soupir.

Je vais bien.

Mais lors qu’est-ce qui me dérange encore tellement ?

J’y ai réfléchis.

Mais je n’ai pas encore trouvé.

Et si simplement, c’était de revoir quelque chose que je connais bien pour l’avoir pratiqué ?

Que le monde entier soit responsable, coupable,

ou uniquement moi… ça revient au même.

C’est faux.

Chacun est libre de faire sa vie comme il l’entend.

On ne peut pas demander aux autres une perfection dont on est incapable.

Alors quoi ?

On ne peut pas empêcher les moustiques de piquer,

les poules de pondre,

les chiens d’aboyer.

Enfin, si, on peut mais c’est contre nature.

J’ai décidé de ne rien exiger de personne et je m’en porte bien mieux,

Mais quand on se met à exiger quelque chose, quoi que ça puisse être. de moi,

je le prends mal.

J’ai toujours eu horreur de ça.

Mais si j’exige qu’on ne m’exige rien… alors, est-ce que je ne fais pas pareil à mon tour ?

Voilàààààààà!

J’ai trouvé !

Comme quoi écrire fait du bien, vraiment !!

Chacun son pré et les vaches seront bien gardées…

Ou quelque chose du genre…

je vais méditer llà-dessus

jamais trop tard pour bien faire…

Nous qui utilisons internet tout les jours, avons de la chance.

Ca n’est pas encore le cas de tout le monde…

même en Suisse,

Loin de là.

Je me souviens, il n’y a pas si longtemps.. je râlais parce qu’on ne pouvait plus rien faire sans ordinateur.

S’inscrire quelque part, par exemple….

Et maintenant, je trouve ça tellement pratique !

Quand je rencontre quelqu’un qui n’a ps encore internet,

j’ai l’impression qu’il vit au temps  des cavernes,,,

Bien sur, il y a un juste milieu dans l’utilisation.

Je n’ai pas besoin d’être connectée toute la journée.

Mais pour mon boulot, les infos, la communication avec l’extérieur,

internet m’est désormais indispensable.

Mais je comprends que le manque d’information, la peur de se tromper, de faire bugger le système,  puisse être un frein.

L’argent aussi , à la base.,,

Enfin bref, ce que je veux dire, c’est  qu’on devrait s’entraider un peu à ce niveau là.

Je m’excuse, je suis crevée, j’ai fait qq photos, histoire de reprendre les choses en main,

J’ai visité Nidau, le petit village collé à Bienne,

C’est ravissant.

Vous pouvez les voir sur la page Facebook de Bien à Bienne

 

 

Bla-bla nocturne : Winter is coming

J’aime écrire, mais je ne sais pas toujours quoi dire.

Alors ,bien sur, comme c’est facile pour moi, je peux vous remplir 200 pages sur la récolte des endives en Patagonie Centrale les années bissextiles…

Je crois même, qu’avec un peu d’imagination, je pourrais rendre ça intéressant.

-Mais quelle grosse gonflée!

Mais non, nous avons tous un, des talents.

c’est fou comme ç’est mal vu d’en être fier, dans ce pays…

L’hiver arrive..

tout à coup, il fait froid.

Ca ne me dérange pas tant que ça.

Il y a tant à faire…

J’aimerais arriver à vivre, sans avoir peur.

Faire ce que j’ai envie de faire, au moment ou j’en ai besoin.

comme me reposer, par exemple.

Mais on dirait que chaque fois que j’y arrive, je suis aussitôt réveillée.

Chien qui aboie, chat qui me bondit ( sur mon ventre) , enfant qui à des besoins,

ou téléphone qui sonne.

 

J’ai une voisine dans une rue parallèle qui veut absolument être mon amie, mais, ce n’est pas du tout réciproque.

Elle est venue, sonner à ma porte, comme ça, le matin,  je ne sais même pas pourquoi exactement, mais je l’ai éconduit sans me gêner.

C’est le genre de personne qui vous mets en danger , parce qu’elle aimerait vous faire jouer un rôle dans ses schémas de vie.

Je m’en suis rendu compte assez vite.

Heureusement , je ne l’ai jamais invitée chez moi.

Alors, je n’ai pas du tout apprécié qu’elle essaie encore de s’y inviter toute seule.

L’autre jour déjà, elle sonne et me dit de me dépêcher parce qu’elle doit aller aux toilettes.. alors qu’elle habite dans la rue d’à côté…

Bref, je vous passe les détails, entre les vieux trucs qu’elle essaie de me refourguer pour faire de moi son obligée , les services qu’elle me demande…

elle est juste dérangeante.

Eh bien ,juste avant qu’elle ne sonne, j’ai fait ce rêve.

Quelqu’un sonne à la porte.

C’est une mère en colère, parce que sa fille, qui est là aussi, lui a raconté des mensonges à mon sujet.

Et là, je me jette sur la fille et je la lance dans les escaliers.

Le sang gicle.

Je la rattrape et la bourre de coup de poing.

Ca me fait du bien.

La fille est aussi grande que moi, c’est un combat égal.

La mère , qui a compris qu’elle a été manipulée, me laisse faire.

Et c’est la que l’autre..biiiip…se pointe à ma porte et me réveille.

Dommage , j’aurais aimé savoir comment le rêve allait se terminer.

-Un rêve ?

Dans la vie, je ne sais pas bien me défendre, en particuliers en cas

d’injustice.

Et là, pour la première fois, j’ai réussi.

Je crois que je progresse.

Virer cette voisine dérangeante, aussi, c’est un progrès.

Je sais trop ce que peut donner ce genre de connaissance toxique.

Je veux me protéger.

Et je peux vous dire un truc, la vie est bien faite.

La voisine dérangeante va déménager

Et j’en suis bien contente.

.

 

 

Fait le point

Le problème quand on tombe, c’est pas de se relever.

C’est d’accepter que certains ne comprennent pas que ça puisse prendre du temps.

_Comment, X ou Y est encore en dépression, ça fait déjà des mois que ça dure…

Ignorants qu’une dépression peut durer des années et qu’il en faut autant pour se relever.

Bon, pour l’instant, moi je suis en phase relevage.

Et je constate que la plupart des gens ont l’air de bien comprendre que ça me prendra du temps.

J’aimerais les remercier et leur dire encore que j’aimerais mieux me préoccuper de ce qui leur arrive, mais ça ne m’est pas encore possible.

Déjà, retrouver qui je suis.

Brisée dans dans ma course au moment ou j’étais en marche pour la réussite,

dégringolant de mon piédestal dans une longue et inexorable chute qui a duré des mois.

Le fonds touché, j’ai redonné l’impulsion pour sortir de cette piscine infernale, bien plus profonde que je l’imaginais.

Et les dégâts qui vont avec.

Moral et physique.

Plus de formes… plus de vitalité.

Mes pauvres cheveux, si ternes et cassants

qu’aucun shampoing miracle n’y pouvait quelque chose.

Alors, j’ai mangé.

Je me suis baffrée de biscuits au chocolat et de tartine de beurre de cacahuète.

Jusqu’à saturation.

Pendant ce temps, tout mes outils, appareil de photo, ordinateur et tablette graphique m’ont lâchés eux aussi.

Comme si, eux aussi étaient à bout de course.

J’ai eu plus que l’impression de devoir recommencer à zéro.

Recommencer à survivre au lieu de vivre.

C’était un combat.

Il n’est pas terminé.

Aujourd’hui j’ai remarqué, après des semaines à m’attacher les cheveux pour cause de chaleur, qu’ils avaient enfin retrouvé une texture normale.

Mieux que ça.

Souples, doux et encore bien colorée pour mon âge.

Du coup, j’ai fait une photo pour fêter %a.

Je bosse en même temps sur des photos de famille.

Je ne peux pas les montrer, c’est privé, mais j’en suis très contente.

La famille aussi,

Les photos de famille doivent rester relativement classiques dans leur traitement,

Histoire de passer l’épreuve du temps.

Ce que je voulais dire, en fait, c’est que la majorité des gens semblent bien comprendre et respecter mon état.

Allez savoir pourquoi, ce sont les deux qui ne comprennent pas qui retiennent mon attention.

J’ai décidé de passer outre, je suis obligée si je veux continuer.

Je ne suis pas allée à l’hôpital.

Je n’ai pas trouvé la force.

Ca me travaille déjà tellement d’avoir un proche qui semble sur le point de partir.

Je dis qui semble, parce que ça fait longtemps qu’il est pas bien.

A force… mais j’ai senti.

, j’ai senti que c’est sérieux.

Je dois être forte.

Y aller.

Mais j’ai peur.

 

l’ascenseur pour le bonheur

on fonctionne tous différemment.

Moi.  je dois remarquer le comportement des autres, pour constater que j’ai le même.

En bien ou en mal.

En bien, j’ai vu un ami remonter la pente, jour après jour et redevenir lui-même.

Mais qu’est-ce qui nous permet de le faire ?

Le temps, déjà.

Mais aussi la confiance.

Comment on retrouve confiance en soi ?

Ca. c’est la question à 1 million…

Ca semble très compliqué, mais c’est affaire de persévérance.

Ca ne revient pas d’un coup, par magie.

Persévérer dans quoi ?

Dans l’attention qu’on se porte, dans l’application que l’on mets à être la personne que l’on voudrait être,

Celle qui nous fera sentir bien dans sa peau,

Ca passe par soi, et ça passe par les autres.

Je remarque comme ça me descends quand je ne corresponds pas aux attentes des autres.

Alors, c’est là qu’il faut être fort et renoncer à vouloir les remplir.

C’est une question de survie !

Tout simplement parce que c’est impossible.

Si on se risque sur ce chemin, alors, on fera passer leurs besoins avant les nôtres, ce qui à l’air bien gentil mais engendre toutes sortes de comportements pas très sains,

Attention ,je ne dis pas qu’il faut se moquer des autres, je dis que si on veut être quelqu’un de bien pour l’extérieur, alors , logiquement, il faut commencer par faire le ménage dans son intérieur.

vous aurez compris que je ne parle pas seulement de passer l’aspirateur.

Quoi que, ça a son importance aussi,

J’ai une une grande journée chargée demain.

Aller à l’hôpital est toujours un défi pour moi, tant j’ai horreur de ces lieux.

Donc, courage, Catherine, soi déjà contente de n’y aller qu’en visite…

Le temps de l’insouciance

J’ai pris l’habitude de partager mes sentiments avec vous.

Parce que, écrire, fait du bien.

Parce que, lire, aussi.

Je pousse un soupir et j’attaque mon texte…

Comment dire…je sais qu’il n’en a plus pour longtemps.

A force de jouer avec sa vie, les démons qui l’accompagnent ont fini par gagner.

Par envahir tout son espace.

Pourrissant chaque atome de son corps jusqu’à ce que le tout dépérisse.

Avec les souffrances morales et physiques.

Mais j’en avais pris l’habitude.

Je crois aussi, sincèrement, que je voulais m’épargner une sorte de co-souffrance.

Inutile, dans le fond.. est-ce que ça l’aurais aidé ?

Je ne crois pas.

Au contraire.

Mon semblant d’indifférence ravivait ses dernières forces.

Jusqu’à aujourd’hui.

quand je l’ai vu tomber et ne pas pouvoir se relever.

quand je l’ai vu pleurer.

Voilà, je me sens déjà un peu mieux.

J’étouffais du coeur.

Là, j’ai déposé sur mon clavier, ce que j’avais dessus,

et il peut battre un peu plus tranquille,

libéré  d’un peu de ce poids.

Sauf que, je me rends compte, qu’à l’intérieur aussi,

il se passe quelque chose.

Cet endroit lointain.. et si proche à la fois, où je l’avais relégué…

Les souvenirs me reviennent.

Ses yeux bleus ,intenses,

ce regard laser qui m’avait transpercée.

Cette rencontre improbable.

La porte s’ouvre, et je le vois.

Et il me voit…

Celle que je n’ai pas vu, tout de suite, tant elle le suivait de près,

s’appelait : galère…

Ensuite, notre Histoires, les histoires…

On dit que l’amour et la haine sont proches , et c’est vrai.

Mais pas pour moi.

Mon affection est restée, transformée,

comme celle que l’on peut avoir pour un frère :

quoi qu’il se passe , on reste de la même famille.

 

Le temps de l’insouciance est terminé.

 

 

 

 

C’est reparti

Mais pourquoi tout les mots soulignés en rouge ? ou presque ?

Ahah ! on dirait que ça va bien mieux …

Windows 10… me voilà. Pratique : le correcteur orthographique de Firefox …

Installer un nouvel ordinateur ; retrouver ses mots de passe, configurer les paramètres idéaux et mettre à jours ses logiciels…

Tout ça, c’était du chinois pour moi.. il n’y à pas si longtemps.

J’entendais, mais je ne comprenais rien de ce vocabulaire nouveau.

Figurez-vous, qu’à notre époque, il y a encore des gens qui ne savent pas utiliser un ordinateur, dans notre beau pays.

Un peu d’entre-aide est la bienvenue.

Souvent, ils n’osent pas demander… mais je vois bien comme les gens sont content d’apprendre à regarder leur série préférée en streaming, par exemple.

A présent. ceux qui se moquait de Facebook sont tombés dans la catégorie « ringards », tandis que l’outil lui même est entré dans les mœurs au même titre que le téléphone.

Cet été, j’ai pris quelques vacances , à Bienne, pour m’occuper de ma petite fille tandis que sa maman travaille.

Et puis, j’avais un gros soucis de matériel.

Comment faire pour travailler mes photos avec un ordinateur qui s’éteint

toutes les trois minutes, avant même que j’aie pu enregistrer quoi que ce soit.

Il me fallait absolument un nouvel ordi.

Et voilà qu’un ami très cher, qui croit en mon travail s’est dévoué pour que je puisse continuer.

Qu’il soit mille fois remercié.

Que la félicité lui serve de baignoire.

A lui et ses descendants sur les milles prochaine générations.