Ca(t)nicule 2

Chaud, chaud, sur la ville.

L’orage tourne autour,  on voit des éclairs, mais pas trois gouttes.

A part celles de nos sueurs.

Le ciel était beau, ce soir, comme ça lui arrive, en été.

Les nuages se colorent de rose, tout autour de ma maison.

Comme si le coucher de soleil avait lieu de tout les côtés en même temps.

J’étais à la piscine de Nidau aujourd’hui,avec ma fille et petite fille.

Je suis rentré dans l’eau facilement.

C’était facile, parce que ma fille était avec moi.

L’eau me fait de moins en moins peur.

J’ai encore un dernier challenge à relever.

Un truc dont j’ai souvent rêvé.

Aller me baigner dans la rivière.

E.n fin d’après-midi.

Toute seule.

Ca me fait tellement envie.

Je vois les baigneurs depuis ma fenêtre, et je trouve ça tellement cool.

Ce qui semble tellement facile pour les autres.

Et  qui pour moi sera un exploit.

Je vais le faire .

Pour être l’héroïne de mon film.

Ode à Bienne

Je l’ai déjà dit en long, en large et en travers Bienne est une ville exceptionnelle.

Pour tout un tas de raisons.

Son emplacement, son histoire, ses habitants , son lac, son architecture des années 30, sa source, ses rivières, sa nature qui éclate partout,son bilinguisme, voir son trilinguisme,

et plus récemment pour sa multi-multiculturalité.

Les suisses-allemands ont un mot pour ça , je l’écris comme ça se prononce :

« moulticoultou ».

Et sa culture tout court.

Comme elle à changé, au court des années.

Je m’en souviens, grise et sale, dans ma jeunesse, jusqu’à ce que les grafs fleurissent sur nos murs.

Bienne a connu ses crises, mais s’est toujours relevée.

Maintenant, en 2018, on voit ce qui fonctionne : les projets qui englobent tout le monde.

Bienne, c’est un petit Berlin, par son côté alternatif,

une mini-New-York, par ses aspects « place to be ».

D’ailleurs comme New-York, qui n’est pas l’amérique.

Bienne n’est pas la Suisse.

Bienne est Bienne et c’est tout.

Biel-Bienne, à la limite.

Ici c’est Bienne et ici c’est bien.

J’y suis née et je pourrais y mourir.

Sans plus en sortir.

Maintenant que j’ai vu le monde, et que je sais qu’ailleurs ce n’est pas comme chez nous.

Je regarde par la fenêtre et je les vois passer, les jeunes biennois, la relève.

Les filles sont superbes, métissées, peau bronzées,cheveux bouclés.

Mais aussi, blondes, petites, rondes et tatouées, et toute la gamme, entre violet,

bleu, vert , et magenta.

Les personnalités s’affirment, les styles se diversifient.

Les garçons , cheveux longs attachés , locks, ou crânes rasés,

tongs et bermuda.

Et maintenant qu’il fait chaud, t-shirt ultra léger, voir ps de t-shirt du tout.

tout ce beau monde passe à pieds, en vélo, en trotinette , roller ou en skate.

Au bord du lac, c’est la Californie, avec les paddle-surfers, et les grillades au bord de l’eau.

Alors tant pis si les travaux sur la maison d’en face m’ont réveillé tôt ce matin.

Alors que j’ai bossé une partie de la nuit.

Bienne est une ville peuplée de gens intelligents, avec des projets, des idées concrètes.

J’ai décidé, plus que jamais de me concentrer sur ce qui est bien à Bienne.

Je sais ce qui ne l’est pas.

Alors je peux en rire, voir pousser quelques coup de gueule de temps en temps.

Mais ce qui est bien doit primer.

Nous sommes dans une période charnière.

La crise est derrière, l’avenir se profile radieux, si on le veut.

ien sûr, il va falloir travailler pour ça.

Sans relâche.

Je vais vous dire.

Je les ai vu, pendant 9 jours, les biennois qui travaillent.

Comme Tania, assurant jour après jour un boulot et des responsabilités colossales sans jamais se plaindre.

Comme ceux qui , en bs de chez moi, réglaient la circulation, prenant soin de chaque piétons, pendan des  heures sans se reposer.

En gardant leur calme et leur sourire.

Bien sûr, des peits chefs, imbus d’eux-mêmes et abusant de leur pseudo-pouvoirs, j’en ai vu aussi.

Le monde est ainsi fait, il y en aura toujours et partout., des excités désagréables, des pimbêches contre-productives…

Mais ceux-ci, contrairement aux autres ne réussiront pas.

Par contre, ceux qui bossent, vraiment, qui font fonctionner des machines aussi imposantes que le Lakelive, rendent ce rillant futur possible.

Pour eux, pour leurs enfants, et pour notre ville.

Voilà pourquoi je suis fière, motivée et reconnaissante.

Fière de Bienne, motivée pour travailler et reconnaissante envers celles e ceux qui me montrent la voie à suivre : celle de la persévérance.

J’ai encore un mot : ces gens dont je parle, qui sont si imortants pour notre ville, sont pour la plupart des parents.

Parents de leurs enfants, parents de ceux des autres, qu’importe.

Aucun boulot n’est plus difficile.

Chaque mot, pensées, actes est déterminante,

pour tout ces petits individus, à qui on laissera les clés de la ville un jour.

et quand il fait chaud comme ça, les enfants, se transforment comme les Gremlins.. enfin le Pokémon… suivant la génération.

Survivre à la canicule, sans en étrangler un au passage, chapeau !

..de paille.

Melleures pensées à ceux qui sont malades , à l’hopitâl. qui s’occupent de personnes âgées ou qui travaillent dans une chaleur étouffante.

Bonne journée et à demain, ou sur Facebook , pour des photos de Bienne et des Biennois.

https://www.facebook.com/CatBergeon/

 

Un ange passe

On voit la vie comme on veut.

Quand je rentre dans ma chambre, il y a un grand miroir.

Je vois ma silhouette, à contre-jour, à cause de la lumière du salon.

Depuis quelques temps, j’aime à nouveau ce que je vois.

C’est bon d’être la personne que l’on aime être.

Pas besoin d’être parfaite.

D’ailleurs, pouvoir se perfectionner donne des buts.

Que fait on quand on n’a plus de but ?

J’avais remarqué les grosses ombres de chaque côtés,

mais je pensais qu’elles venaient des robes que j’accroche autour de la porte.

J’ai essayé de les enlever.

Et puis, quand j’ai mis les photos sur mon ordi, j’ai compris que c’était mon ombre.

Ca donne un peu l’impression d’une paire d’ailes.

Ce soir, au Lakelive, il y avait encore une bonne ambiance et de l’animation.

J’avais promis des churros à ma petiite fille, mas il y avait  trop de monde devant le stand.

Elle a voulu rentrer.

Moi je serais bien resté.

Mais bien sûr, nous sommes rentré à la maison.

 

Il y a beaucoup de façons de voir la réalité.

Mais il n’y a qu’une seule façon d’aimer :

avec son coeur.

Bienne et moi

On revit.

Avec mon sourire tout neuf, et ce festival tout neuf aussi qui remodèle nos façades respectives.

Un grand et beau festival.

Très bien organisé.

J’en reparlerai sûrement, mais franchement, je dois dire, que personne ne s’attendait à ça.

Imaginez le temps qu’il a fallu pour installer un Nyon, un Leysin et les cohortes de festivaliers bordéliques qui allaient avec.

Au Lakelive, tout se passe, dans l’ordre et la propreté.

Le calme, le respect , la bonne ambiance, il faut le dire, assez classe , comparée aux autres festivaux.

La partie gratuite, l’offre culturelle, la bonne idée de faire participer les biennois, par ce charmant garçon dont j’ai oublié le nom, mais qui me dit toujours bonjour en souriant quand il me croise.

Maintenant, grâce à mon merveilleux dentiste je souris aussi.

Il y a des grands miracles, genre Jésus qui se ballade à la surface de l’eau sans mouiller ses sandales, et les autres.

Ceux qu’on ne remarque pas forcément.

Mais installer un festival de 9 jours avec une programmation pas trop tapageuse, et attirer tant de monde, c’est une forme de miracle.

c’est bon pour notre ville.

Et tout ceux qui ont contribué à ce travail devraient être remerciés.

Un autre miracle, plus personnel, c’est le mien, avec mon dentiste.

Je vous jure que c’est vrai.

J’en ai rêvé avant, et ça c’est produit.

En une seule séance, mon dentiste me réparait toutes les dents qui m’empêchaient de sourire.

Le genre de truc totalement improbable, vu le boulot que c’est de remodeler

totalement une dent :

en faire 4, en une heure, c’est juste fou.

Surtout que ce n’était pas prévu.

Il me dit d’abord,  « bon on va faire cette molaire… »

Je me résigne, mais je lui dit quand même  :

« Vous savez, je n’ai plus mal du tout, nul part, mais ces grosses caries qui m’empêchent de sourire, je serai contente quand ça sera fait.

Alors, il a pris sa respiration, et comme un défi, il s’est mis à travailler.

Sans perdre un seconde.

Intensivement.

Piqûres, directement la grosse dose.

Et c’est parti.

Tchac, tchac, bzz, bzz.

Il est toujours rapide et efficace, mais là , ça relevait du défi personnel.

 

4 dents, foutues des deux côtés, à reconstruire.

Quand j’ai compris ce qu’il faisait, une grosse émotion m’a pris.

comme une masse dans la poitrine qui se réveille et se secoue,

en sanglots intérieurs.

Et les larmes ont coulés.

Sans discontinuer.

Aucune douleur.

Juste une joie profonde.

Dans le reflet de la lumière, je voyais mon sourire, mais je ne pouvais pas y croire.

Quand il a terminé, je me suis levée.

Et j’ai vu la grande bonté dans ses yeux.

Mais le Dr.Januth n’est pas du style à s’auto-acclamer.

Il a récupéré mon sac, en me disant que je devais y aller maintenant.

Je voulais lui dire autre chose que seulement « merci ».

Mais , j’ai vu qu’il savait parfaitement le bien qu’il avait fait.

Bien sûr, je me demande ce que ça va me coûter…

On verra bien.

Par contre, je vois déjà ce que ça m’apporte.

Je revis.

Je peux sourire.

Enfin.

Cette année n’est décidément pas comme les autres.

Ni pour Bienne, ni pour moi.

Autant cabossées que nous sommes,

si on prends soin de nous,

alors,

nous pouvons faire de grande choses.

Tania et le Lakelive festival

Quand Tania m’a proposé son idée, je me suis rendue compte de plusieurs choses, au fur et à mesure.

Il s’agissait de la prendre en photo , pour un shooting , comme je fais d’habitude, mais aussi de la suivre, dans sa vie professionnelle.

Et d’en parler ici, dans mon blog.

En tout premier, j’ai réalisé la grande confiance qu’elle m’accordait.

Vous ne savez pas ccombien de fois j’ai entendu la phrase :

-T’en parlera pas dans ton blog !

Et là , non seulement Tania  me demande de le faire, mais en plus , elle est consciente de la valeur de mon travail.

C’est très motivant,

Ce qui me posait un soucis, c’est de rester objective , par rapport

au Lakelive.

Parce que Bien à Bienne doit rester libre de ses opinions,  tout en ayant de la délicatesse envers son sujet.

 

Mais finalement, j’y suis allée, à ce festival.

Et j’avoue , j’ai été bluffée.

Par tout les deux.

Le Lakelive, et Tania.

Le Lakelive, parce qu’il est remarquablement organisé.

Digne des plus grands festivals suisse.

Son succès est en train de dépasser toutes les prévisions des organisateurs.

 

Quant à Tania, je la connais depuis des années.

Depuis le Tiff, la Villa Ritter, l’Abraxas le dimanche des coiffeuses.

Elle a grandi et bien grandi depuis,.

J’ai pu voir de quoi elle est capable lorsqu’elle travaille.

Lorsqu’elle dirige une équipe.

En gardant son calme et son sourire, malgré une situation qui pourrait être extrêmement stressante.

Des milliers de festivaliers qui se pressent autour de son stand.

Il n’y a qu’à voir mes photos, son stand est situé juste derrière la foule.

Tania ne s’arrête pas une minute.

J’ai essayé de la suivre, mais elle ne s’accorde aucun répit.

C’est la cheffe, mais elle bosse plus que les autres.

Elle gère tout, en  trois langues. qu’elle maîtrise parfaitement.

Bref, elle assure.

Je crois que pour me faire confiance, comme elle le fait, c’est justement, parce qu’elle est elle-même une personne de confiance.

Parlez de Tania c’est aussi parler de moi.

Je me souviens d’une après-midi au Tyff, j’ai pensé, déjà  à l’époque qu’on se ressemblait quelque part.

Mais je ne savais dire précisément pourquoi.

Je le sais maintenant.

A l’époque déjà,

nous ne rentrions dans aucune case.

(à suivre)

 

I ra nit tüsch ( nume bitzli)

Il y a des soirs, comme ça où j’ai l’impression que l’univers me parle en suisse-allemand.

Je comprends qu’il  veut me dire quelque chose.

Mais quoi ?

 

Bon, ça fait pas mal aux oreilles, puisque c’est une métaphore.

L’univers ne me parle pas vraiment en suisse-allemand,

heureusement.

Mais quand même , dans le sens ou c’est pas clair du tout,

juste des bribes de sens que je saisi au vol, et  ça pourrait me causer des maux de têtes , voir des tumeurs,si j’essayais de comprendre.

Deuis le temps que j’habite à Bienne, ville bilingue, je devrais le maîtriser.

Mais non, mes amis suisse-allemands, bien conscient de ce qu’ils feraient subir à mes oreilles civilisées, s’abstiennent, par politesse,

D’ailleurs, je remarque au passage ce phénomène curieux.

autant un suisse-allemand parait barbare quand il s’exprime dans …

j’allais dire sa langue, …

on va juste dire qu’il s’exprime.

Eh bien, quand il parle le français soudain, il à l’air poli et bien élevé.

Alors que la minute d’avant, vous pouviez croire qu’il vous insultait gravement.

En réalité, il  vous déclarait son amour.

Mais je vous jure ; même en connaissant deux trois mots, il est difficile de faire la différence.

Tenez, je me souviens de ma belle .soeur, qui téléphonait depuis chez nous, (on  du jeter l’appareil après ) .

Avec ma mère, on était dans la cuisine, à l’autre bout de l’appartement.

Vu la violence de ce qu’on entendait, on pensait qu’elle était en train d’engueuler quelqu’un, qui lui avait fait du tort.

En réalité elle prenait des nouvelles de sa mère..

Tenez, au lieu d’acheter des nouveaux avions pour nous défendre ; on pourrait faire des économies en postant des soldats suisses -allemands à nos frontières.

Personne n’aurait plus envie de nous envahir.

Le suisse-allemand, c’est de l’allemand torturé :

on lui arrache des lettres , en ne gardan t que les plus dures.

Celles qui se prononcent avec le fonds de la gorge,

Rien que d’en parler , la température se mets  à baisser.

STOOOOP!

Avec tout ça, on ne sait  toujours ps pourquoi tu accuse l’univers ,,,,,,,,,

Ben j’étais en train de peigner Prisa, dans la  rivière.

Le soir.

J’ enlève le harnais et je continue,

quand soudain, plus de harnais.

Emporté par le courant.

J’ai du sauter dans la rivière pour le récupérer..

A cet endroit , il y a pas mal de passage, entre les canettes flottants, et autres objets indeterminé, on ne peut pas dire que c’était appêtissant.

Mais un harnais comme ça.. ça vaut ….

Je m’auto-épate

Un peu plus tard, je demande à mon fils de descendre les trois énormes poubelles.

Il râle.

 

Pendant ce temps je cours à la Coop chercher des vignettes..

Elle est ouverte jusqu’à minuit.

Mais  ils étaient à court…

Je prie  pour que mon fils n’ait rien fait,

Mais je les vois, les trois, bien grosses devant la maison.

Impossible de les laisser comme ça toute seule, sans vignette.

J’ai du les remonter..

Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

Je cherche encore.

 

Mais quand même j’ai passé une superbe après-midi à la piscine de Nidau.

En famille et entre amis..

Et aujourd’hui , j’ai un programme de folie !!!

Merci i la Vie.

J’essaie en collaboration , un nouveau concept de shooting et d’histoire perso..

En suivant une biennoise qui a réussi à franchir des obstacles très durs, e croire en elle malgré tout.

Je cumule les pépites.

Pépites qui se traitent avec soin.

La rentrée sera merveilleuse !

Le bonheur est dans l’eau

23h A Bienne, la nuit est douce.

Eclairée par une belle lune , rousse et pleine.

Le ciel étoilé est piqueté de petits nuages.

L’air sent  l’herbe, le parfum des hommes que je croise.

Avec Prisca, nous longeons la rivière.

 

La lune dessine les bateaux,  sur l’eau noire de la Thièlle.

Ma rivière.

Celle que je vois tout les jours par la fenêtre de ma cuisine.

Que je photographie , que j’aime au point ‘aller ramasser les ordures,

quand j’en trouve.

Parce que la plupart du temps, c’est bien propre.

En hiver, le matin je vois passer les cygnes, et en été

les adeptes du paddle.

D’abord un, puis deux, et maintenant, c’est un défilé ininterrompu toute la journée, en plus des habituels petits bateaux .

Maintenant, j’ouvre une parenthèse qui explique  pourquoi la suite de mon histoire  est exceptionnelle.

Une des conséquences fâcheuse du SSPT (Syndrome de Stress Post-Traumatique,)c’est la difficulté d’aller dans l’eau.

Ca fait plus de 6 ans que j’habite là.

J’ai réussi à faire quelques brasses à la piscine de Nidau, mais jamais , au grand jamais je ne me suis baignée dans ma rivière.

C’est pas l’envie qui me manque.

J’en crève d’envie.

Je les regarde et l’envie se transforme en jalousie.

en sentiment d’injustice profonde, voir d’exclusion.

J’aimerais etre une part de ça : ces gens qui se baignent

Plus il fait chaud, et plus j’en crève.

Et aujourd’hui 29 juillet 2018, un miracle s’est produit.

Nous avions décidé de gonfler ce bâteau pneumatique que j’avais acheté pour presque rien.

Il est super.

Nous, c’est mon ami Martin et Sidney.

En quelques minutes c’était fait, on le descendait par la terrasse et il était à l’eau.

J’avais tellement envie de me baigner.

Mais d’abord, on a ramé jusqu’à une petite crique.

Avec des gros cailloux.

Pas très agréables, mais il en fallait plus pour m’arrêter.

Ca m’a pris une bonne heure, pour arriver à me mouiller, entièrement.

Centimètre par centimètre.

Une foi que j’ai réussi à nager, je ne voulais plus sortir de l’eau.

Et là, il s’est passé un truc un peu fou.

Je me suis mise derrière le bâteau et j’ai nagé tout le chemin du retour.

Un bon kilomètre.

Sans ressentir la  moindre fatigue.

 

 

 

Se remets en question

5 articles différents et pas de satisfaction..

Dont trois contes à base de grenouilles…

Décidément il faut que je me reprenne :).

J’avais promis un article sympa et rigolo.. mais voilà.. parfois je ferais mieux de ne rien écrire plutôt que d’écrire en étant trop fatiguée..

Donc désolée, mais pour aujourd’hui je vais me coucher.

Je n’aime pas faillir à mes promesses, mais admettre qu’on ne peut pas,parfois, c’est aussi bien.

Dans une journée, il se passe mille choses qui influent sur votre état d’esprit.

Et parfois, c’est trop, il faut attendre un peu pour voir ce qui va sortir, non ?

 

Le mieux est l’ennemi du bien.

C’est vrai.

Et le bien, dans mon cas, c’est de me la fermer, pour une fois.

En parlant de se la fermer, il faudra que je découvre pourquoi les gens se mettent à brailler à l’instant ou ils passent sous mes fenêtres…

Nœud tellurique ) cimetière indien ?

le mystère reste entier !

A toute à l’heure.

Merci pour votre compréhension <3

Gare aux gourous

Je n’aime pas du tout les gourous.

Les maîtres à penser, les thérapeutes qui se la pètent, les grandes prêtresses tireuses de cartes m’énervent puissamment,

Les sectes, les organisations, les sociétés plus ou moins secrètes à base d’élus porteurs de la seule vérité,  me donnent des boutons.

J’en ai rencontré quelques uns dans ma vie, de près ou de loin.

Mais je suis trop critique, trop subversive, ils comprennent vite que je ne ferai jamais une adepte convenable et docile.

Du coup,  ils ne se donnent même pas la peine d’essayer de me convertir.

Etant donné, que je ne suis ni assez désespérée, ni assez riche pour être intéressantes.

Mais les rares fois, ou ces genres d’engeance se sont approché de moi, c’est quand j’allais mal.

Je ne sais pas si c’est une règle générale, mais il me semble que lorsqu’on a vraiment confiance en soi, que l’on sait ou on veut aller, on fait fuir ce genre de prédateurs.

Et que plus on va mieux, plus on se rends compte de la manipulation.

La manipulation, parlons-en.

Il y a pleins de site consacrés à la manipulation.

Très instructif.

A la base, on apprends que le bon manipulateur va identifier le besoin du manipulé.

Et lui assurer qu’il est en mesure de le remplir.

Mieux, que lui seul le peut.

Pour mieux faire, il va assurer son emprise en créant de nouveaux besoins..

Les scientologues sont des grands spécialistes en la matière.

Je me suis retrouvé très proche d’une de ces organisations néfastes, attirée là-bas par la vendeuse de la boutique d’à côté.

Elle qui ne me calculait pas d’habitude , s’est mise subitement à être très sympa.

-Viens avec moi, c’est une surprise, et prends ta carte d’identité.

Et nous voilà, en Allemagne, dans un superbe complexe, avec un buffet luxueux, des voitures de sport sur le parking, et des dizaines de personnes très bien habillées.

De quoi impressionner….

Et ça commence par le discours d’un américain  qui nous explique qu’on va gagner énormément d’argent.

D’ailleurs, on peut même commencer à réfléchir à ce qu’on va s’acheter.

Comment on va y arriver ?

En payant 5000francs.

A la fameuse vendeuse…

En échange, on a le droit

de ramener 5 autres pigeons, qui devront faire pareil.

Il n’y a qu’a lever la main pour dire oui.

Aussi fou que ça puisse paraître, alors qu’il est évident que nous sommes dans une vaste escroquerie pyramidale qui ne profitent qu’à ceux qui sont en haut,

des mains se lèvent.

A chacune d’elle , applaudissement et musique genre « Rocky » en haut des marches.

Bien sûr, je ne tombe pas dans le panneau.

En fait, je n’ai pas  5000 francs.

Mais pour eux, ce n’est pas une raison, je n’ai qu’à vendre quelque chose.

Demander un prêt.

Et les voilà qui se relaient pendant la pause pour tenter de me convincre.

Le grand gourou en remet une couche en annonçant qu’une personne présente reprtira avec une voiture neuve.

j’avoue que j’aurais bien aimé l’avoir.

Mais le malaise commence à me prendre.

En rentrant, ma pseudo-copine n’est pas très heureuse d’avoir loupé son coup.

Je repense au fabuleux buffet.

J’y ai à peine touché, mais il me reste sur l’estomac.

J’apprendrai par la suite qu’elle a tenté de convaincre beaucoup de personnes,

assez pour attirer l’attention de la police.

Exemple extrême.

Ca m’a marqué à vie

..( à suivre)

 

Hey vous ! oui vous !

On m’a reproché, (si , si, si vous saviez ce qu’on me reproche parfois!) de trp remercier les gens.

Pire, de le faire d’une manière trop, comment dire? « trop », c’est le mot.

Comme sî Vous étiez indispensables, Vous qui me lisez et, ou aimez mes photos,

Comme si je n’avais pas assez confiance en moi, pour savoir que ce que je fais à de la valeur.

Et pourtant, je vais continuer,.

parce que c’est vrai, Vous m’êtes indispensables.

Non seulement continuer, mais je vais en rajouter une couche.

Je viens de comprendre quelque chose d’essentiel.

Avec mon dernier livre.

Comme souvent, dans les remerciements, l’auteur,, Douglas Preston, commence par sa femme, qui le soutient dans son travail.

Pour les artistes en général , les auteurs en particuliers, avoir, de nos jours, un compagnon qui lui apporte son soutien, est plus que précieux.

 

Du soutien moral.

Ce que vous faites quand vous me lisez, mais surtout, quand vous commentez , et, ou que je vous rencontre dans la rue et que vous m’en parlez en direct.

 

Sans vous, jamais je n’aurai autant travaillé.

Sans vous, jamais je n’ aurai cru autant.

Je me serais laissé décourager par le nombre , toujours plus croissant de photographes et d’auteurs.

Dans ma vie, jusqu’ici, , je parle de chez moi, à la maison, ce que je fais n’intéresse personne.

Je n’ai pas de compagnon, et mes enfants se fichent royalement de mes œuvres.

Alors,  mes amies très chères, qui ont commencé à apprécier mon travail et à me le dire, mais aussi de parfaits inconnus qui ont likés et commenté,  jouent un rôle crucial dans le sens que j’ai décidé de donner à ma vie.

 

Entendons -nous bien, j’ai toujours voulu être écrivain.

Je le suis, par nature même, parce que j’ai ce don, de pouvoir écrire , pendant des heures, sans même y penser, et d’aimer ça.

Je croyais que tout le monde pouvait.

Peut-être, mais encore faut-il aimer ça.

Sans encouragement, de plus , le faire autant que je le fais, vouloir en faire son travail, c’est quasi impossible.

Tant , nous sommes, nous les créatifs, de petites choses sensibles.

Et les avis des autres comptent.

Énormément.

Pareil pour la photo.

Surtout que, dans mon cas, si je n’avais pas eu Didier, Jean-Daniel, ma soeur qui m’a donné l’idée du blog, je n’en serais pas là aujourd’hui, avec des milliers de photos, des années de pages , de l’exercice , de la pratique de l’expérience.

Je peint aussi, j’ai failli tout arrêter, parce qu’un organisateur d’expo m’a fait un coup de p…..

Heureusement, un ange s’est glissé dans un inconnu qui m’a soutenu  à ce moment là.

Donc, vous tous, vous êtes mes anges.

Vous qui me lisez l à maintenant tout de suite, et bien sûr, quelqu’un qui est rentré dans ma vie récemment, nommée Isabelle.

Louée soit-elle !

Non seulement, elle aime ce que je fais, mais elle a déjà commencé à en faire quelque chose..

Ce qui est fantastique!

ce qui est la réalisation d’un de mes rêves le plus cher.

Tout devrait donc rouler, et je devrais passer mes journées à chanter.

Mais je remarque , qu’après une période d’euphorie, je me retrouve à ramer comme une perdue.

Comme une exploratrice perdue au milieu de la jungle,  naviguant sur un fleuve semé d’embûches.

Des saletés d’imprévus qui s’accumulent, comme la vaisselle sale  quand on ne la fait pas au fur et à mesure.

Je suis en train de faire le tour, j’y suis presque arrivée.

Je vois le bout du tunnel, c’est vrai.

Mais pour ça, j’ai du me rendre comporte que toutes ces petites et grandes épreuves qui me sont envoyées ont du sens.

Qu’il ne fut surtout pas flancher maintenant.

Donc, j’analyse.

Donc je pense à vous, constituent essentiel de mon travail.

constituant, parce que j’écris, je photographie, je crée, pour vous.

Pour ceux qui apprécient.

Qui eux font d’autres choses, que ce soit la cuisine, comme José,

(qui dit de si gentilles choses sur moi.-)

ou la recherche incessante d’activités qui comble ses enfants, comme Céline.

Nos vies sont nos oeuvres.

Dans ce sens là, nous sommes absolument tous des artistes.

Après, chacun à la droit de décider d’en faire quelque chose ou pas.

Mais le artistes se révèlent dans les activités les plus inattendues.

Réfléchissez bien, vous qui pensez , à tort, n pas être un artiste, à ce que vous aimez faire, à la façon dont vous le faites.

Que ce soit des gâteaux en pâté à sucre, ou aux photographies de vos Airedale Terriers, comme Véronique.

que ce soit votre corps , vos tatouages, comme mon voisin, qui  en à le visage constellé , votre travail, votre sport.

Votre maquillage, comme Danaé qui est si douée.

Ce que vous aimez faire et que vous faites bien, c’est votre façon d’être un artiste.

Facebook nous a permis de nous voir, de nous regrouper, de nous encourager.

Facebook a révélé des vocations, qui existaient déjà, mais qui ne se serait peut-être pas développé autant sans l’aide d’internet.

Nous sommes dans une nouvelle ère.

Avec de nouveaux moyens, , qui nous donnent des possibilités inespérées et illimitées.

Il est temps de les utiliser.

D’y croire.

Dans mon cas, d’accepter que ma vie soit ce qu’elle est, sans soutien sentimental à mes côtés, pour relire ce que je fais, et m’encourager.

Puisque vous êtes là.

Puisque ,maintenant, j’ai rencontré Isa, qui m’encourage et fait quelque chose de concret avec mon oeuvre.

Preuve incontestable que j’avance.

Les épreuves et autres attaques de la vie sont là pour me consolider

J’ai une grande peine à regarder autre chose que l’instant présent.

Retourner dans mon passé est  un supplice  auquel je dois faire face.

Puisque je peux y trouver de bonnes choses.

Accepter les critiques, que je sois d’accord ou non est primordial aussi.

Rester autant délicates avec les autres que je voudrais qu’ils le soient avec moi

Sachant que la moindre remarque peut m’abattre , tel un arbre sec soufflé par la tempête.

Alors, je me relève.

Ca aussi je sais faire.

c’est moi l’alpiniste des précipices !

Je me relève et je pense à ce qui me donne des forces.

C’est Vous.

Soyez en remercié, mille et mille fois.

Famille ami,es et inconnus.

Et vous, là, oui vous, toi , qui est en train de me lire, là maintenant tout de suite.

Tu m’est plus qu’important.

Tu m’est indispensable.

Sache que, cette énergie que tu me donne, en prenant sur ton temps pour me lire, va continuer de circuler et te revenir, encore plus fort.

C’est une des règles immuable de la vie.

On ne doit pas donner pour recevoir, mais quand on donne, on reçoit.

Vous saisissez la nuance.

Recevoir c’est accepter de donner plus loin.

Ms lecteurs sont intelligents, je n’ai pas besoin de leur faire un dessin.

Ce matin, je sens mon énergie revenir doucement.

Je pense encore à mon ami Martin, qui s’est occupé d’ouvrir un coin de la barrière pour que mes chats puissent passer.

A ma très chère Maude, qui me défendrait même si j’avais tué quelqu’un.

A toutes mes amies que j’adore, et ui n’ont aucun doute sur la force de mon amitié.

A ma famille, qui m’aime et c’est tout ce que je lui demande.

Tout ce que nous faisons de bien, permet au monde d’aller mieux, et nous reviens.

Alors à l’attaque de ce jour nouveau !!!!

Venez à moi, petites et grandes épreuves, je vous attends, et je saurai m’occuper de vous !!!

Pas de compagnon, pas de vacances à la mer, pas beaucoup d’argent,

des obligations familiales particulières… et alors ? chacun son lot.

Au lieu de regarder ce que je n’ai pas, je dois voir ce que j’ai :

du soutien, du travail, la santé , un joli verni à ongle  bleu pailleté que j’ai réussi à mettre à peu près convenablement, et un bonne grillade dans mon frigo pur ce soir.

Un chien, encore vivant, qui me regarde en attendant d’être promené.

On v y aller . Prisca !!!