Les oiseaux chantent.
De tout leurs coeurs, ils discutent et se renvoient leurs trilles dans le petit matin.
Le soleil va se lever.
Encore une bonne journée ?
Je me sens riche et fière de mes ami,es.
Vos réactions sur Facebook, parce que là, vous vous êtes exprimés ,plus celle de Michelle sur ce blog,
avec votre opinion bien claire.
Sur ce que vous pensez, de ce qui m’est arrivé.
Il est là, le courage aujourd’hui.
Utiliser vos mots,
Vos expressions , et toutes avec un français parfait.
Je suis fière de vous.
Je sais que mes amies sont formidables.
J’estime que c’est un privilège de partager ces amitiés.
Avec le droit à l’imperfection.
Finalement le droit d’être humaine.
Le jour d’après …. plus réflexions sur le racisme ordinaire
Le jour d’après, tout est fini.
La vie continue, quel que soit l’épreuve que vous avez passé.. le monde s’en fiche un peu.
Les amis, eux vous écoutent et vous soutiennent, et le temps passe.
Et puis un jour, cette épreuve si pénible , que vous avez raconté des dizaines de fois,
parce qu’elle fait désormais partie de votre histoire, perds de son intensité.
C’est devenu une expérience , parmi d’autres.
Des mots.. rien que des mots.
Et celui à qui vous en parlez regarde discrètement sa montre, sourit poliment et fini par s’en aller.
Mais vous, c’est votre vécu, vos émotions, même s’il n’en reste pour les autres, que des mots.
Des pauvres mots qui ne seront jamais à la hauteur de l’intensité du moment.
Sauf peut-être pour celui ou celle qui l’a vécu, et votre histoire fera écho à son expérience.
Et encore, celui ou celle qui aura l’empathie bien développée, et la sensibilité qui va avec.
Reprocher à quelqu’un d’en manquer, c’est comme lui reprocher d’être différent.
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J’en arrive maintenant à vous parler d’une petit mésaventure qui vient de m’arriver à la gare..
Je revenais des commissions.
Avec ma grosse Prisca qui tire pour surveiller Sidney qui court devant.
Ma trottinette chargée de mes courses pesantes. et mon énervement des heures précédentes accumulés.
Vous avez déjà fait les magasins avec une petite fille qui ne sait pas ce qu’elle veut ?
Oui ? Bon.. vous savez.
Sinon, imaginez, que vous lui demandez ce qu’elle aimerait manger pour le week-end et qu’elle vous dise qu’elle n’ a pas faim…
Vous lui demandez si elle à l’intention de manger quelque chose dans les trois prochains jours, et elle vous soutient, droit dans les yeux, que non non ça ira….
Vous avez bien envie de lui parlez des petits pauvres qui meurent de faim et seraient bien content d’avoir n’importe quoi à manger…
Mais vous savez bien que ce soir, elle aura faim et qu’il faudra la nourrir avec quelque chose qu’elle aime..encore…
Pare qu’on ne sait jamais…
Enfin bref, fini la torpeur médicamenteuse des jours précédents.
Mes nerfs se réveillent l’un après l’autre, et ils sont bien là, à vif.
Sur le chemin, je papote deux minutes avec mon ami Jules, qui est sénégalais, détail qui a son importance.
Mais à ce moment de l’histoire, je suis dans le sous-voie de la gare.
Chien, trottinette, petite fille et commissions, plus moi .. à bout.
En une seconde, tout dérape.
Je ne sais même pas comment.
Mais j’imagine. que le grand type qui s’occupe des poubelles à sauté un peu rapidement de son engin,
se plaçant devant Sidney qui zig-zag devant moi.
Prisca , juste derrière à du le prendre comme une menace.
Un grand type, balèze et africain.
Elle a bondi.
En un quart de seconde, elle s’est interposée, bondissant sur le type, qui a mis son bras en protection.
Et s’est ramassé… un peu de bave.
C’est tout.
Prisca n’a jamais mordu personne .
Je peux envisager l’éventualité qu’elle le fasse tout-de-même.
Mais là, ce n’était pas le cas.
Pourtant le type se met à geindre qu’il a été mordu.
il se tient le bras , avec une exxpression de douleur outrée
Alors je regarde son bras.
Mais il n a rien.
Absolument rien.
Je rassemble mes affaires, commissions, chien, petite fille et je dis :
-Vous avez été mordu ?
Et là, il me réponds avec la plus hardie des mauvaises foi :
-Un peu !
Il dit ça en examinant son bras, et en cherchant vainement la preuve qu’il a raison.
Il n’y a rien, que dalle, pas un milimètre de quoi que ce soit.
Je lui dit, :
-Vous cherchez quelque chose ?Vous voyez bien qu’i n’y a rien.
Et puis, je m’excuse, je lui dit que je suis désolée.
Que ma chienne a probablement eu peur pour la petite et qu’elle à voulu la protéger.
J’irai même jusqu’à dire qu’elle à bien fait. mais je m’abstiens.
Je m’excuse encore une fois.
Lui par contre, n’en a pas assez.
Il entreprends de me faire la morale.
Je précise,mon chien est attaché, à aucun moment je ne l’ai lâché.
C’est bien le type qui c’est mis brusquement entre nous, donc… ce n’est pas très malin.Mais moi, je n’en rajoute pas.
Je suis contente qu’il n’aie rien.
A ce moment là, il me regarde, et je vous assure, je lis dans son regard qu’il aimerait me faire payer.
Comme si, avec mon crâne rasé, je ne pouvais être qu’une infâme skinhead raciste.
Mais je me fiche de sa couleur, c’est son attitude qui me déplait.
Il insiste quand même, en disant que « ça ne va pas comme ça ».
Des mots simples, mais avec un regard furibond et toujours le bras en avant, comme si miraculeusement des traces allaient apparaître.
Alors, je lui dis tranquillement que la vie n’est pas parfaite.
Je le regarde bien dans les yeux.
Là, j’ai marqué un point.. il doit bien le savoir.
Je continue de penser qu’il n’aurait pas du surgir entre le chien et la petite, mais je ne le dis pas.
Je ne tomberai pas dans le piège…
Croyais-je….
Je fais trois mètre pour m’éloigner, et là…
je m’entends dire :
« Rentre chez toi ».
C’est sorti tout seul.
La honte me submerge un instant, et puis, je me reprends.
Ce type là, avec son accent à couper au couteau, est venu de chez lui pour trouver du travail , une vie meilleure ici.
Comme l’a fait mon père en son temps, en restant humble et reconnaissant.
Mais lui, là, ça ne lui suffit pas d’être en Suisse, je crois qu’il voudrait être aussi con qu’un suisse peut l’être, quand ça lui prends.
C’est un phénomène courant.
Voilà ce que je me dis.
Je me dis aussi que je connais l’Afrique,
J’y était, pour la même raison qu’il est venu chez nous.
J’y ai trouvé un racisme qui m’a interpelé.
Une vie dure, et le rêve de beaucoup de venir chez nous.
J’y ai trouvé de tout, des gens formidables et de pitoyables arnaqueurs, et au final, au-delà de la situation politique et géographique, j’ai trouvé que les gens là-bas étaient exactement les mêmes que chez nous.
Jamais, que j’aie tort ou raison, je ne pourrais inventer une blessure imaginaire qui pourrait causer des problèmes bien plus grave.
Ma brave Prisa qui défends une petite fille transformé en chien dangereux qu’il faut abattre et moi en propriétaire irresponsable …
Dans l’air flotte un mépris partagé.
Le plus raciste des deux….
Et puis, un souvenir me revient.
Je l’ai déjà croisé,ce type là, je passe souvent par la gare.
Il était adossé avec un de ses collègue.
Et lorsque je suis passée avec ma robe rouge et mon crâne rasé, il m’a regardé avec une expression de peur et de rejet évident.
Mais , son collègue, il est blanc, donc… lui ce qu’il n’aime pas.. ce sont les racistes.
Ou plutôt, ceux qu’il juge comme étant potentiellement raciste.
Voilà le piège … dans lequel il est tombé tout droit.
Juger quelqu’un sur des signes extérieurs.
Tandis que moi, même si je suis apparemment civilisée, tout au fonds de moi, persiste la trace de milliers d’années de racisme ordinaire; celui qui résiste au fond de chacun si il est honnête.
Je suis sûre, si on demande à mon ami Jules, le sénégalais, si je suis raciste, ça le ferait bien rigoler.
Et pourtant… il suffit de pas grand chose pour craquer ce vernis.
Ce n’est même pas une question de couleur de peau.
Le « rentre chez toi » je l’ai déjà sorti, dans une autre occasion a quelqu’un que je croyais kosovar…
Après information, il ne l’était qu’à moitié.
Avec une mère suisse… comme moi.
Et la double nationalité… comme moi.
Quand il m’a sorti a carte d’identité, je me suis senti doublement stupide.
Quand on a deux nationalité, être raciste, c’est comme renier une part de soi-même.
Le racisme ça commence déjà à l’intérieur d’un pays.
Les Algé-rois et les Algé-riens.
Les togolais du nord et les togolais du sud.
J’ai beaucoup voyagé, je n’ai jamais rencontré autant de racisme qu’en Afrique.
Alors, on utilise ce qu’on connaît.
Mais moi, qui ai horreur des racistes, je le suis aussi à ma façon.
Je n’en suis pas fière, je suis honnête avec ce que je constate.
Mais encore une fois, ce n’est pas une question de couleur.
Croire que je suis néo-nazie et,ou lesbienne parce que j’ai les cheveux rasés, et me regarder de travers, c’est aussi une forme de racisme.
Il y a une personne que je considère comme mon frère, il s’appelle Abdallah, c^’est un descendant Touareg et sa peau à la couleur des montagnes du Hoggar, quand le soleil s’y couche.
c’est mon frère d’âme, mon frère de coeur, à défaut d’être mon frère de sang.
Il me comprends tellement bien.
Il me dirait sûrement que ce type est un con…
mais les cons ne sont pas une race…
C’est un état qui peut atteindre tout le monde, quelque soit son origine.
finalement, la connerie est universelle…
Donc, on ne peut logiquement pas faire être « raciste » envers les cons.
Par contre, la connerie est contagieuse.
Et ceci explique cela.
Je sais que je ne suis pas vraiment raciste dans un sens.
Je n’ai pas envie de l’être.
Mais c’est pour moi un peu comme la religion.
Quand on viens d’une famille catholique, qu’on a fait son catéchisme.
Même quand on se rends compte en grandissant que tout ça reste un mystère et que personne n’a vraiment la réponse, reste des reflexes.
Des croyances tellement solidement implantées, qu’elles ne disparaîtrons sans doute jamais.
« Rentre chez toi »…
Alors je vais être honnête, quiconque ayant décidé de venir habiter ici, après moi et qui veut m’imposer sa loi m’énerve profondément.
Par contre, et heureusement, il y a aussi beaucoup de gens qui sont venus d’ailleurs pour apporter quelque chose de positif à l’endroit qui les accueille.
Et ses personnes là, ont tout mon respect.
4 hamsters… en moins.
Ca fait bizarre.
J’avais pris l’habitude.
Depuis des mois, cette p…. de douleurs,
ces putains de douleurs qui me réveillaient la nuit,
chaque fois que je mangeait aussi,
et même quand je me brossais les dents…
ces p… de douleurs ont disparu.
D’un coup.
En moins d’une heure, mais une heure terrible,
comme si, d’un coup, toute cette souffrance se concentrait
comme si c’était le prix à payer, pour qu’elle parte à jamais.
D’un coup d’un seul.
Me voilà libérée.
Curieusement, c’est allé très vite.
J’étais comme purifiée d’un coup, comme le silence après la tempête.
Une fois l’effet des innombrables piqûres nécessaires pour me faire supporter
l’extraction de ma dernière dent, celle qui c’était soudée à l’os,
le réveil de ma bouche endormie ne m’a pas fait mal, du tout.
Maintenant, c’est bête, mais quand on souffre chaque jours, chaque nuit, et que ça s’arrête d’un coup,
on ‘y croit pas.
Je n’y crois pas.
Je suis comme conditionnée à la douleur.
A ces douleurs là, précisément.
Je m’attends tellement à ce qu’elles viennent que je les ressent presque.
J’en garde le souvenir, aussi précis que le bruit d’un animal, dans sa cage, que l’on continue d’entendre, même si la petite bête n’est plus.
Mes 4 hamsters métaphoriques sont morts, et bien morts,
mais une partie d’eux me reste encore, et encore.
Dans le fonds, c’est tant mieux.
Ca me rapelle qu’il faut continuer, à bien me laver, me rincer, me désinfecter, pour que ça cicatrise, et que ça ne recommence pas.
Après une extraction, voir une quadruple, il faut se surveiller, on peut avoir de la fièvre.
Tout ce que j’ai , ce sont les effets secondaires des médicaments.
Mal au ventre.
et une sorte de réaction cutanée sur le visage.
Mais pas grand chose, dans le fonds.
Je dors beaucoup mieux,
débarrassé de toutes ces bactéries,mon corps entier, voir mon esprit, revit
Maintenant, c’est mon corps entier qu’il faut nettoyer.
Je vais commener par une double cure, ortie et aubier de tilleul,
Histoire de bien me nettoyer l’intérieur.
J’irai dans la forêt cueillir mes propres petites pousses d’orties printanières, les meilleures.
Et j’ai commandé de l’aubier à la pharmacie.
L’aubier, c’est le coeur du tilleul, le bois, ca gonfle et fait éclater les amas d’impuretés intérieures, pour que tout circule mieux.
Le top.
Je viens de rentrer de l’école, j’ai amené ma petite fille.
Je me suis couché a 3h et levé à 7h, et pourtant, ça va, je fais mon ménage, l’énergie revient.
On ne se rends pas compte comme les dents influent sur le reste du corps et de l’esprit.
Maintenant j’en prends soin comme jamais.
Ce n’est pas fini, il me faudra passer encore par la case réparation et détartrage en règle, j’ai hâte !!
4 dents …
La douleur était intolérable.
De tout les côtés,
Quand ça se calmait de l’un, ça continuait dans l’autre-.
J’avais l’impression que toute ma mâchoire n’était plus qu’un champ de souffrance.
Manger devenait de la torture.
Je pouvais calmer, avec les médicaments, mais je voulais soigner aussi
Tuer ces saletés de bactéries qui s’installent et colonisent mes gencives.
Alors, j’ai pensé au Teebaum.
A l’huile essentielle de Teebaum.
Normalement, c’est réservé pour l’usage externe.
C’est un puissant antibiotique naturel.
Mais certains rinçages buccales en contiennent, et je l’ai su après en faisant des recherches, c’était une excellente idée d’un utilier.
Je m’en suis badigeonné les tours de dents douloureuse, et j’ai réussi à calmer la douleur.
Bon, heureusement que j’avais des médicaments, mais je suis allergiques aux autres antibiotiques, donc,
le mélange ibuprofène ,paracétamol et Teebaum m’a beaucoup aidé.
J’ai beaucoup de chance d’avoir une amie qui s’y connaît, qui m’a apporté les bons médicaments et les bons conseils.
De ne pas dépasser les doses, de faire attention, même avec des simples Dafalgan.
J’ai bien suivi ses recommandations.
Et puis, il y a toute la gentillesse des gens sur Facebook, qui m’ont encouragé, demandé des nouvelles.
Je me suis sentie portée par cette compréhension.
J’ai voulu témoigner de cette expriene, pour motiver d’autres personnes.
Les dents, c’est intime.
On ferme la bouche et personne ne les voit.
Mais elle peuvent nous détruire si on ne les respecte pas.
Je les respectais, j’ai tout l’attirail our.
Fil dentaire, jet d’eau buccal, brosse à dent Oral-B à vibration.
Mais voilà, pendant un an, quelqu’un de malhonnête s’est introduit dans ma vie.
Envahissant progressivement mon espace, mon esprit même.
Epuisée que j’étais à vouloir le satisfaire, je me suis détruite, toute seule.
Je l’ai chassé, mais le mal était fait.
Moralement et physiquement, il m’a fallu réparer.
Reprendre du poids, reprendre mes esprits, reprendre des forces.
Alors, j’ai mangé, beaucoup, du sucré, et tandis que je reprenais du poids,
J’ai remarqué, trop tard, que j’avais trop négligé mes dents.
Je ne me regardais plus dans la glace.
Je n’avais pas vu ces taches sur le haut de mes dents.
Mais ça, ce n’était rien, les douleurs ont commencé.
Peu à peu.
J’aurais du agir, tout de suite.
Avant que ça dégénère.
Donc, si vous êtes dans mon cas, n’hésitez pas, allez-y tout de suite.
Moi, j’ai cru que je pouvais vire comme ça, que ce n’était pas si grave, mais tandis que j’attendais, la parondotose avançait.
Allant jusqu’à ronger l’os de ma mâchoire.
Je comprends pourquoi j’avais si mal.
Quand je suis allée chez mon dentiste, je pensais qu’on allais y aller mollo.
Mais le Dr.Januth n’est pas du style à perdre son temps.
Il m’a dit :
on va en profiter pour arracher les 4 dents du fonds.
J’ai répondu :
-Ahahh.
Ce qui, quand on a un tube en plastique dans la bouche, veut dire « oui ».
Le Dr.Januth, il est top. vraiment, c’est le meilleur dentiste que j’ai eu.
Son assistante aussi.
Ils font une équipe efficace et rapide.
En peu de temps trois de mes dents étaient extraites.
La quatrième a été plus difficile.
La dent s’était en quelque sorte soudée à l’os.
Alors, il a pris soin de me faire le nombre de piqûre nécessaire.
Malgré tout, ça ne sortait pas.
Elle était accrochée.
Comme collée à l’os.
Finalement, il a réussi.
J’étais très étonnée.
Mes racines étaient belles et saines, fortes et résistantes.
C’est le reste qui me faisait souffrir.
Les gencives et l’os.
Saleté de parodontose.
Et voilà, en moins d’une heure, 4 dents en moins.
Je suis rentré, sur ma trotinette, pour m’écrouler de fatigue.
Quelques heures plus tard, les plaies se referment déjà.
Je n’ai pris qu’un seul Dafalgan, et je n’ai pas de douleur.
Mais quand même je vais bien me rincer, me laver les dents et me coucher tôt.
Faire attention de ne pas trop fumer.
Finalement deux choses m’ont fait plaisir.
Mon dentiste à cru que je ne fumais pas.
Et m’a félicité sur ma façon de ma laver les dents actuelle.
Tout espoir n’est pas perdu.
Bon c’est vrai que je fume plutôt peu, ç’est encore une bonne nouvelle.
La parodontose, 4a se soigne, mais ça se paye cher, alors, il faut agir.
Dans mon cas, il fallait enlever les dents.
On ne va pas les remplacer par des pivots qui coutent cher, parce que , vuue ce sont toutes des dents du fonds, je peux m’en passer.
Mon dentiste est bien, parce qu’il n’essaie pas de me soutirer le mx de fric.
Ce n’est pas le cas partout.
Mais surtout, il travaille bien.
Je vous avais dit au début, je ne voulais pas y retourner, j’en avais même cherché un autre, parce que malgré son efficacité, il était froid et moralisateur.
C’est fini.
L’ours à été transformé par l’amour de sa gentille femme.
A présent, il est patient, doux et compréhensif.
Comme quoi… tout est possible.
Les gens restent les mêmes, mais ils peuvent changer leurs habitudes, leurs attitudes.
C’était déjà un excellent dentiste, maintenant, il est aussi plus humain.
Et moi ?
Je me sens bien mieux.
Plus légère, plus propre.
Mon amie m0a dit qu’elle était étonnée que tout ça n’aie pas dégénéré en infection généralisée.
Ca prouve que je me porte bien, que le Teebaum a fait son effet antibiotique et que , maintenant, je me lave bien les dents.
Mais j’ai eu de la chance.
Maintenant, restent les plombages qui ont sauté.
Mais d’abord, repos et paiement de la deuxième facture.
Merci encore pour tout le soutien ue vous m’avez apporté, ça m’a beaucoup aidé.
Les trois nuances de pauvreté biennoise
Nous avons une jolie tradition, à Bienne.
Lorsque nous voulons nous débarrasser d’un objet qui peut encore servir, alors, nous le mettons sur le trottoir.
Souvent, on met un petit papier par-dessus, avec le mot « gratis » ou « gratuit ».
Ca débarrasse , évitant de payer une vignette-poubelle, et ça fait la joie de celui qui le trouve.
Alors bien sûr, dans notre belle Suisse propre en ordre, ça fait un peu désordre.
Mais voilà, tout le monde n’a pas les moyens de s’acheter du neuf.
Ni même de s’acheter quoi que ce soit, d’ailleurs.
Avec ce qu’on trouve sur nos trottoirs, on peut meubler et faire fonctionner un appartement.
Je pense à ce fauteuil que j’ai récupéré , il y a quelques années.
Encore joli, pas abîmé.
Je m’y suis assise un nombre incalculable de fois, mes enfants s’y sont blottis pour regarder la télévision et mes chats y ont fait leurs griffes .
Je l’ai repeint.
Au final, il est retrourné sur le trottoir.
Quelques années plus tard, quel ne fut pas ma surprise de le retrouver encore, a l’autre bout de la ville, sur un autre trottoir ?
Ca voulait dire, qu’après sa seconde vie chez moi, il en avait eu une troisième.
Alors voilà ce que j’aimerais dire.
Je suis très étonnée, quand je mets des objets devant chez moi, de ceux qui partent en premier.
Ce ne sont pas forcément les plus beaux ou ceux qui auraient encore un peu de valeur.
Ce sont ceux qui ont plu a quelqu’un qui en avait besoin.
Je crois parfois que je suis pauvre, mais il y a bien plus pauvre que moi.
Bien calfeutré dans leurs jolis appartement, ceux qui pestent contre ce qu’ils appelent « déchets » sur les trottoirs, devraient se retrouver plus démunis, histoire de voir comme un rien peut devenir indispensable quand on est sans le sous.
Pareil pour nos livres, et encore davantage.
Chacun ses gouts.
Le plaisir de lire quelques romans policiers bien ficelés est pour moi bien supérieur à la tentative d’apprécier un grand classique.
Même si, pour moi, les Misérables , reste le chef d’oeuvre absolu, je me délecterai toujours des aventures de l’Inspecteur Pendergast.
Voilà.
Et nos rêves ?
Hein ? Ils en sont où nos rêves ?
Est-ce qu’on va mourir sans les avoir réalisé?
Parce qu’il serait trop tard ?
Parce que notre vie file si vite, qu’on ne la voit pas passer.
Mais non.
On a toujours le temps.
Ce qui n’a pas pu arriver hier , viendra demain.
Parce que hier, on n’était pas prêt.
Parce que ce n’était pas encore le bon moment.
On aura tout ce qu’on voulait, si on le voulait vraiment.
Moi, je sais ce que je veux.
Tellement que ça me fait peur, un peu.
Ca m’a toujours fait peur.
Je sais ce que ça signifie, que mes rêves se réalisent.
Je sais maintenant que ça ne sert à rien de vouloir brusquer les choses.
Tout ce qu’on fait fait nous amène vers nos rêves.
Tout.
Absolument tout.
Chaque pensée, chaque geste, chaque acte manqué ou réussi, nous entraîne irrémédiablement vers nos rêves.
Parce que la vie est comme ça.
On a ce qu’on voulait, plus encore…
on a aussi ce qu’on ne voulait pas, c’est sûr.
Sinon, ça serait trop facile.
On a ce qu’on est capable de supporter.
Certain peuvent supporter beaucoup.
D’autres moins.
Ca fait l’équilibre.
Je me dis que je devrais faire plus, que je devrais faire mieux, avant d’être totalement démantibulée…
Mais 51 ans.. ce n’est pas si vieux…
« Aide-toi le ciel t’aidera ».. d’accord, mais dans la bonne mesure.
Parfois, il faut aussi se reposer.
Prendre soin de soi, et de ceux, plus petits , qui sont à côté…
J’ai tellement à faire que mes journées et mes nuits n’y suffisent pas.
Plus on fait, plus on est capable.
Alors, je garde espoir.
Tout est tellement relatif.
J’ai toujours l’impression de ne pas en faire assez.
Et en même temps, l’impression que j’en fait trop…
Ben oui, c’est tout à-fait possible.
Deux impressions contradictoires, opposées, mais bien réelles.
Il doit y avoir un juste milieu.
Je vais y réfléchir…
avant de dormir
Fleurs de Bienne
Mais qu’elle est belle ma Bienne au printemps!
Les arbres en fleurs, les glycines mauves et ces jolies fleurs violettes qui ressemblent à des bouquets de papillons.
Les chats, les oiseaux, les bébés foulques si drôles avec leur houppette rouge.
Et les castors.
Ca m’épate que si près de chez moi, dans ma rivière, il y aie des castors.
Ce sont des mots tout ça, on ne se rends pas bien compte à quel point c’est charmant, agréable et beaux, par chez moi.
Voilà pourquoi je fais des photos.
Je témoigne de la beauté de Bienne, du temps ou j’y habite.
Le matin, je me réveille au chant des oiseaux.
Je vois parfois passer des cygnes qui volent le long de la rivière.
Timing dentaire
Chaque fois c’est pareil, on dirait que c’est fait exprès.Quand j’ai un besoin urgent de mon dentiste, c’est le week-end.
Ce qui veut dire deux choses :
-Aller aux urgences dentaires, c’est ne pas savoir sur qui on va tomber.
-Payer 300 francs tout de suite.
Alors,je pourrais, mais je préfère aller chez mon dentiste.
On a fait des radios, déjà, je n’ai pas envie de devoir tout recommencer, ni de payer à double.
Donc je souffre,
Mais p…. que ça fait mal
Heureusement, j’ai des médicaments.
Moi qui déteste ça d’habitude, je suis bien contente d’en avoir.
J’essaie d’y aller mollo..
Mais si ça pouvait me clamer plus vite, je les prendrais tous d’un coup.
Chaque fois, il faut attende que ça agisse.
je n’ai jamais regretté d’être partie des oeuvres sociales sauf pour le dentiste.
Maintenant que je suis à mon compte, c’est à moi d’assurer.
Et ici si on va aux urgences, il faut amener 300 francs, pour les dentistes.
4 jours de rage de dent, c’est l’enfer.
Encore une nuit et je pourrai appeler mon dentiste. j’ai hâte.
Avoir mal aux dents à ce point là, c’est le truc que je ne souhaite à personne.
Et là, c’est ^comme une boule de flipper qui toucherait mes nerfs, chacun son tour dans les quatre coins de ma mâchoire.
Mais heureusement, j’ai une amie merveilleuse, qui ne veut pas que je souffre ,et qui a apporté de quoi me soigner.
Donc, je gère.
Je peux même manger, à condition de prendre de quoi calmer la douleur avant et après..
Je ne vous dirai pas à quoi manger me fait penser, …
Plus qu’un jour.
Une pseudo-amie m’a écrit que je faisais du misérabilisme en parlant de ça.
Qu’elle en connaissait une qui c’était fait arracher toutes ces dents et patati et patata.
Pour une fois, je vais défendre la position de ceux qui travaillent par rapport à ceux qui sont aux oeuvres sociales.
Son amie, si elle à pu bénéficier de ce traitement, c’est justement parce que la ville le paye , si on est aux oeuvres sociales.
Avoir une rage de dent, c’est autre chose, devoir payer les frais soi-même, c’est autre chose.
Attention, je trouve formidable que les oeuvres sociales payent les frais dentaires.
Pas à tout le monde, soit-dit en passant, il faut prendre soin de ses dents… une fois que c’est fait.
Donc, garde tes reflexions pour toi, sur ton mur ou il ne se passe rien,
au lieu de venir chez moi, parler de quelque chose dont tu n’as aucune idée. Merci.
Je ne sais pas pourquoi, en Suisse, les traitements dentaires sont chers au point que beaucoup vont se faire soigner dans d’autres pays.
En plus, être soigné en Suisse, n’est pas forcément une garantie de bon résultat.
C’est pour ça que j’en parle, c’est un sujet qui touche tout le monde.
Ne pas aller chez le dentiste, parce que c’est trop cher, ou par peur de souffrir, ou encore de montrer ses dents négligées, ça touche bien plus de gens qu’on ne le pense.
Si on agit pas rapidement, on peut se retrouver, un vendredi, à commencer une rage de dent et être obligée de souffrir jusqu’au lundi.
Même quelques heures sont insupportables, alors 3 jours et 3 nuits…
Une vraie rage de dent ne passe pas, elle empire.
J’ai tout fait pour arrêter l’infection , mais même avec les meilleurs soins médicamenteux, la douleur se réveille et se répands dans la mâchoire.
Elle peut même toucher l’os.
Je n’attendrai pas un jour de plus que lundi.
La j’appellerai , le Dr.Januth,le dentiste chez qui j’ai commencé mon traitement et j’espère qu’il me prendra rapidement.
C’est un excellent dentiste et j’ai toute confiance en lui.
Et aussi, je pourrai attendre la facture pour payer tranquillement.
Donc si vous avez mal aux dents, ou même besoin d’un contrôle, n’attendez pas !!!
Lexidisque…
Je ne voudrais pas me plaindre.
La plupart du temps, j’oublie que je suis dyslexique.
Je me concentre à fonds.
J’ai l’habitude.
Je remarque, en général, quand ça arrive.
Et si je suis fatigue ou perturbée, ça s’amplifie.
Et là… pff. je m’en veux à un point…
J’avais mon rendez-vous, chez le dentiste.
J’ai vérifié plusieurs fois et organisé ma journée en conséquence.
Encore avant de partir, j’ai reregardé le billet.
16h…
C’était bien 16h…
dans mon esprit.
Parce qu’arrive chez le dentiste, j’ai bien vu les regards désapprobateurs…
C’était 9h… le 6 changé en 9 ou vis-versa et le 1 sorti de mon envie que ça se passe l’après-midi ?
Que va-t-il rester de cette histoire ?
Mis à part que le prochain rendez-vous n’est pas possible avec deux mois?
que mon mal de dent va s’empirer entre temps…
J’ai l’impression d’avoir été punie.
Comme si j’avais pris ça à la légère,
manqué de respect.
Je me suis expliquée,, j’ai eu l’impression qu’on m’a bien compris.
Mais tout de même.
C’est gênant.
Mais bon, voyons le bon côté, ça me laissera plus de temps pour économiser.
Garder confiance, encore e
Ca me désole.
Mais je me console vite.
Un t-shirt à rayures
DAns la grande Coop, près de chez moi, il y a une petite boutique,
qui vends des t-shirts pour quelques francs.
Avec des pois, des hirondelles, des unis, des inscriptions et des rayures.
De toutes les couleurs.
Il y a des jours comme ça.
Ou je sais exactement qui je suis.
.
C’est drôle même si j’aime les hirondelles au point d’en avoir une tatoué sur ma peau,
j’ai l’impression d’être en pygama, quand j’essaie le t-shirt.
Je n’ai pas besoin de les enfiler, je connais ma taille, je les mets simplement près du visage.
Les rayures, c’est mon truc.
Genre marin, en bleu et blanc.
Dans l’assortiment, il a au moins 5 sortes de rayures différentes.
des fines , des grosses, des bleu clair ou plus foncé.
Et parmi tout ça, un seul me va.
Quand je le mets, c’est l’évidence.
C’est moi, ça corresponds à mon identité.
Les petites rayures fines et bleu foncé.
Ca semble un peu futile, dit comme ça.
Mais qu’est-ce que je me sentais bien.
Quand on se sent bien , on rayonne.
On dégage ce quelque chose de contagieux,
d’inexplicablement positif.
Parmi les autres, on apporte sa petite contribution au bien-être général.
C’est curieux, ça aussi :
quand on commence à aller bien, vraiment bien, cette fois, ça ne plaît pas à tout le monde.
Il y a ceux qui trouvent ça tellement insupportable qu’ils essayent de vous entraîner dans leur univers malheureux.
C’est là que vous savez que vous avez atteint la rive :
la lame vous effleure, mais elle ne pénètre pas.
Au contraire, comme par un effet boomerang, celui qui voulait vous blesser
s’enfonce tout seul dans son coeur le poignard qu’il vous destinait.
Alors laissez-les vous attaquer, ces aigris de la vie, ces pas-fini,
ces éternelles victimes d’un passé mal digéré.
Ils vous rendrons service.
Et puis, maintenant, il y a tellement de lumière dans vos vies avec celles et ceux qui vous ont précédés ou qui arrivent à leur tour sur la berge.
Ca me fait penser à mon nom de famille, qui révèle son sens : la berge, c’est ma place.