la Différence

Il n’y a rien de pire que l’indifférence, si ce n’est l’injustice.

L’injustice, c’était , cet après-midi dans une de ces scènes de rue, que l’on remarque, parce qu’on ne peut pas faire autrement.

Souvent c’est parce que quelqu’un crie très fort.

Forcément, la curiosité est dans la nature humaine, on regarde, on cherche à comprendre.

On analyse rapidement la situation, et la plupart du temps on poursuit son chemin, indifférent.

Ce sont les problèmes des autres, n’est-ce. pas.

Aujourd’hui, c’était devant la Migros, sur les bancs du bus, qui techniquement ne sont plus la Migros, ça a son importance, vos allez voir.

Sur ce banc, un petit bonhomme, avec une bouteille à la main, gueulait fort.

Tout seul, genre énervé.

En même temps, j’ai compris ce qu’il disait et vu la réaction des  passants.

Surtout, certains passants,

Ceux qui attendaient le bus, qui comprenaient ce que le type disait, et se sentait concerné par leur couleur de peau.

Ce minable petit bonhomme hurlait sa haine des noirs.

C’était si choquant, tant de racisme concentré, que personne n’osait intervenir.

Ca ne s’adressait pas à une personne en particulier, mais a tout ceux qu’il réduisait à la couleur de leur peau

Noirs qui n’avaient rien à faire là, dans SON pays, SA ville, Son arrêt de bus, Son banc.Sa Suisse qui avait l’air de lui donner le droit de décider qui il voulait y voir ou pas, et d’insulter, en gueulant très fort, des gens qui ne lui avait rien fait.

A noter qu’il y avait 3-4 personnes qui pouvaient se sentir concernées, et qu’elles  ont eu l’intelligence de ne pas intervenir.

Au contraire, stupéfaits devant ce comportement inadmissible, ils restaient comme paralysés.

Quand soudain…

Là il faut mettre une musique genre Rocky.

Quand soudain donc, en contre jour, j’ai vu arriver, comment dire..

 

La justice divine personnifiée .¨¨¨

Avec ses cheveux longs ondulés, dans un long et parfait triangle autour de sa tête,

un corps musclés , bronzé, aux proportions impressionnantes¨  et de sa voix calme mais forte, il a fendu l’air chaud de cet après-midi d’été :

il n’a dit que quelques mots.

Et tandis qu’il s’approchait de lui,  au milieu des passants admiratifs,

le minable type sur son banc, c’est comme désactivé.

terrifié.

Il s’est levé et il est parti, très vite, la tête rentrée dans les épaules.

Ca n’a pas duré plus que quelques secondes.

La vie pouvait reprendre son cours.

Tandis que dans l’air, plus aucune trace de ses vibrations malsaines ne polluaient l’atmosphère.

La majestueuse  présence  de la justice universelle , est retourné à son travail.

C’est un des vigiles de la Migros.

Je crois qu’il est italien.

A aucun instant il ne s’est montré agressif, au contraire, il était d’un calme olympien.

 

Le petit bonhomme avait certainement trop bu, avec le soleil, il a pété un plomb. mais ce n’est pas une excuse pour brailler , insulter les gens comme il l’a fait.

J’espère que , si ça lui reprends, la silhouette du gladiateur, viendra hanter ses cauchemars.

Davantage que la silhouette, c’est l’attitude qui allait avec que j’ai trouvé admirable.

Héroïque.

Je le verrais bien faire du clnéma, notre vigile de la Migros, place de la Croix.

 

Je me souviens encore du Monsieur portugais , déjà âgé, et pas baraqué du tout, qui avait maîtrisé à lui tout seul, un  autre type qui agressait les femmes.

Au même endroit.

il n’y a pas besoin d’être taillé comme un gladiateur pour être un héro.

Mais de faire ce qui est juste,

quand personne d’autre n’intervient.

Dans l’indifférence, faire la différence.

 

 

 

Agatha Christie du soir

Il suffit d’un petit commentaire sur Facebook ( merci Nathalie ) et me voilà toute motivée.

Je sais bien qu’il y en a qui me lisent, mais avoir un retour.. ben, ça fait plalsir.

Tiens, par exemple, la photo, là.

On pourrait croire que je l’ai mis pour me montrer.

Pas du tout !

C’est bien pour montrer quelque chose, mais plus l’emballage que le contenant.en l’occurrence cette jolie robe que mon amie Isabelle m’a offert.

Une robe pleine de couleurs, avec des motifs originaux.

Un peu large, donc très confortable.

Je l’adore.

Isabelle et la robe.

J’ai remarqué que chacune de mes robe fait un effet différent.

Celle-ci,  l’Agatha Christie cool.

Avec son petit côté ethnico-joyeux.

Du coup, les gens sont cools aussi.

Ce qui est plutôt agréable.

Je suis cool, mais pas *facilement abordable*.

Je sens que mes couleurs, mon chapeau aussi, dégagent une certaine énergie qui me préserve.

La couleur fait beaucoup dans l’effet qu’on fait sur les autres.

Le vert pétant, je ne sais pas ce que ça dit, mais je me sens protégée.

en plus j’ai surpris des jolis regards posés sur moi, le long du chemin.

Qui disaient , tiens ,  voilà quelqu’un qui a une belle robe.

Avec le sourire qu’on fait quand on voit quelque chose de joli.

Qui décore la vie.

voilà l’effet qu’elle fait cette robe.

Alors je la porte  avec joie,

parce que ça me plait de décorer la vie.

C’est ce que je fais, avec mes bijoux aussi, je décore la vie.

Alors quand je vois mes copines les porter, c’est le bonheur.

Les femmes qui se mettent de jolies robes, et des bijoux, qui prennent soin de leur apparence, plus que moi qui ai un gros côté garçon manqué, le font pour elles et aussi pour les autres.

Ca fait du bien de voir les gens , les hommes aussi bien sûr avec de jolies tenues.

Et ce n’est pas une question d’argent.

Puisque mes robettes, on me les donne ou alors, je les trouve au soldes, au marché aux puces pour quelques francs.

Mais je dois dire un truc important, pour ça, c’est vrai, il faut avoir le moral.

Et c’est aussi plus facile en été, quand on s’habille d’un rien.

Ca semble superficiel, quand on trime pour s’occuper toute seule de ses enfants par exemple.Pourtant, qu’est-ce qu’elle fait cette femme là quand elle va mieux ?

Elle prends soin d’elle.

On devrait pouvoir prendre soin de soi tout le temps.

On devrait..

Alors, merci les copines qui m’ont filé des robes , merci la copine qui me fait ma pédicure en échange de bijoux.

J’ai pas eu un début d’année facile.

Je ne relis jamais mes anciens post, mais je sais qu’il m’est arrivé de dire des choses très difficiles.

Choquantes peut-être, du style que j’allais me foutre sous un train.

Alors, pardon, et surtout, je le sais maintenant, je ne ferai jamais un truc aussi horrible.

Je sais qu’il faut beaucoup d^énergie pour remonter.

Et ça commence par admettre qu’on va mal.

Chaque fois que je revais mieux, je me demande ou, comment, j’ai trouvé la force de me battre.

Quand j’y réfléchi, je me dis qu’il suffit parfois d’une personne , d’un geste, mais qu’il faut aussi y mettre du sien.

Et quand je dis, il suffit, c’est tout-de même qu’avoir dans ses relations quelqu’un d’aussi exceptionnel que ma copine Maud, par exemple, n’est pas donné à tout le monde.

Bon revenons à l’Agatha Christie du soir. J’aimerais bien parler de cette période difficile que j’ai ru, de mes réactions et de celles des gens.

C’était très instructif. mais je vais garder ça pour une autre fois.

Donc l’Agatha Christie aime se faire des petits plaisirs.

A commencer par son Orangina, mais, manque de bol, à cause des fêtes, il y a  eu des retards de livraison, et plus de petites bouteilles rondes.

Saviez vous qu’en vérité l’Orangina a trois composition différentes ?

Une pour le verre, une pour le plastique et une pour l’alu.

Je me suis rabattue sur le plastique.

La plupart des gens, curieusement, en tout cas ceux que je connais, n’aiment pas se faire à manger quand ils sont seul.

Chez moi, c’est tout l’inverse : je préfère me faire à manger rien que pour moi.

Autre particularité, si j’adore quelque chose, je peux m’en faire presque tout les jours jusqu’à saturation.

Là c’est la salade de crevette maison.

Un mélange de ma composition avec  7 éléments :

Des crevettes grillées, avec les bonnes épices mexicaines de Jasmine,

de la salade, mais de préférence de la roquette à 95 ct la barquette.

Des ananas grillés aussi avec du sucre caramélisé par dessus, et de la sauce cocktail.

Et l’ingrédient secret, celui qui fait toute la différence : de la noix de coco râpée.

Et voilà. Le tout bien mélangé.

C’est un pur délice.

Avec  un Orangina bien  frais, un bon livre, ou une série.

Voilà mon bonheur.

Dernière particularité, je ne prends qu’un repas par jour, le soir tard.

Toute la journée, je me fais des tartines de pain complet, grillé, avec

du tarama, ou alors, du lemoncurd sur du beurre de cacahuète.

Et une fois par semaine, un bon rumsteak que je partage avec ma petite fille.

Et des fruits, toujours des fruits, grenade , raisinets, abricots, prune, ou mélange des deux.

En salade en tarte, ou nature, les fruits c’est la vie.

Je vais prendre des forces et attaquer le nettoyage de ma terrasse et de mon appartement, histoire de bien continuer ma semaine.

En suite, je me remettrai à la retouche de mes photos, et à mes créations de bijoux.

J’ai besoin de me reposer aussi.Important le repos.

Pour alimenter l’inspiration.

Le bonheur commence par soi, et ensuite, on le passe à ceux qui en veulent.

 

 

Petit bonheur simple à 5,95 : le peeling

Le peeling.

Je vois déjà mes amies accourir sur Facebook pour me donner leur recette naturelle du peeling au sucre, au café ou à l’oeuf.

Au bicarbonate aussi, très efficace.

J’avais envie de me faire plaisir.

Puisque ça fait des années que je ne pars plus en vacances.

Par nécessité mais aussi par choix.

Je suis invitée dans des endroits merveilleux, mais laisser ma famille , chats compris, je ne peux plus. Je  ne veux plus.

Alors quand tout le monde ou presque part, et pas moi, je me fais plaisir.

Plaisirs simples comme mes Orangina chéries, une barquette de raisinets, ou , comme aujourd’hui, un peeling.

Alors, je sais qu’il y a rncore parmi nous, des gens qui ne savent pas ce que c’est.

Ou alors, qui savent, mais ne se rendent pas compte du bien que ça fait.

Ce texte est pour eux.

Chers amis non.peelingués.

Homme ou femme, transgenre etc… le peeling est bon pour absolument tout le monde.

Pour les deux -trois qui habitent dans une grotte, avec le wi-fi quand même, le peeling, c’est l’acte de se débarrasser de ses peaux mortes.

On l’oublie parfois, mais la peau est un organe à part entière.

C’est le plus grand même, et son importance est vitale.

Du coup, on en prends soin.

Bon, j’avoue, j’aurais pu prendre une meilleure marque que Dove….

Je me suis fait un peu avoir.

Si j’avais fait des recherches avant, j’aurais vu deux trois informations qui  m’auraient dissuadé de l’acheter..

Mais bon, c’est fait maintenant, et , quand même, j’avoue que j’en suis plutôt contente..

Mais quand même, la prochaine fois, je me renseignerai avant.

D’après Wikipédia Dov mets de l’huile de palme fabriqué en Indonésie dans ses produits et fait du mal à la forêt.

Il y a aussi du BHT, un composé aromatique soupconné de perturbé nos système endoctrinien, voir de favoriser les tumeurs cancéreuses !

Voyons la composition de mon peeling, à la grenade.

bon apparment il n’y en a pas dans ce produit là.

Par contre il y a d’autres choses, et je devrais faire une véritable enquête policière pour savoir si ma santé risque quelque chose avec ce produit ?

Ben oui, parce que c’est un fait, on ne peut pas avoir confiance dans les marques.

C’est complêtement fou.

Alors que la recherche médicale est freinée depuis plus de 50 ans par une liste totalement obsolète et fausse.

Sans compter le trafic et la criminalité engendré par la prohibition.

Une liste qui décide à notre place ce que nous avons le droit de prendre .

Une liste générée par le gouvernement Nixon.. qui on le sait maintenant était composé en grande partie d’incapables, et je dis ça pour être gentille…

Bref, pendant ce temps.. des composés chimiques dangereux sont utilisés tout les jours , sans trop de difficultés par les marques.

Une bonne nouvelle en passant pour les gens qui souffrent.

Lw cannabis à usage médical est désormais autorisé à la prescription en Suisse.

La nouvelle était en, en tout petit, dans le journal.

J’ai vérifié sur le site officiel de la Confédération et c’est vrai.

 

Les bienfaits de cette plante se retrouvent dans de multiples domaines.

Jusqu’à l’huile que je vous recommande fortement pour la peau.

C’est ce que j’utilise .

Et adieu les petits boutons de chaleur, la peau est nourrie, et assainie.

On en trouve dans toutes les pharmacie et même chez Qualipet, pour les poils de nos chiens.

Comme elle est excellente et pas très chère.

Et effectivement, mes poils, mes cheveux en l’occurrence, sont plus vigoureux, depuis.

En plus de ma peau qui  était si sèche qu’il neigeait chaque fois que je retirais mon leggins…

Le peeling, donc.

Pour celles ou ceux qui n’en ont jamais fait, c’est très simple :

J’ai choisi celui de Dove, parce qu’il fait douche en même temps.

Parce qu’une fois le produit mis sur la peau, avec de petits mouvements  circulaires, sans trop presser, pour enlever les cellules mortes, il faut le rincer.

Alors, j’avoue que je suis très satisfaite de celui que j’ai choisi, au point de vue effet.

Mon fils m’a aidé pour le dos, en frottant comme un sauvage, et malgré tout,

je constate que, ce matin , ma peau respire, il n’y a aucune rougeur, et j’ai très bien dormi.

En plus elle est toute douce,

 

J’ai l’impression de revivre !

Peau neuve, quoi !

Autre avantage, la peau débarassée de ses cellules mortes absorbe mieux mon huile.

Juste quelques gouttes ont suffi.

Bref, je revis.

Ma transpiration aussi s’écoule mieux.

Bon j’ai même décidé de commencer ma journée par des exercices, histoires de m’éviter les toricolis, par exemple.

Les vacances, c’est aussi ça.

Prendre soin de soi.

 

 

Vacances à Bienne et un peu en France

Orangina…

C’est ma madeleine de Proust.-C’est qui cette Madeleine ?

Pas une femme, la pâtisserie que le petit Marcel adorait.

Plus tard dans sa vie,  l’odeur sucrée des madeleines, lui rappelait celles que sa tante Léonie lui offrait, et son enfance, ses souvenirs lui revenaient.

L’Orangina  n’a pas vraiment d’odeur.

C’est son gout, sa couleur, ses petits morceaux de pulpes.

Sa bouteille ronde, en verre. qui me ramène en France.

On allait au bord de la mer avec mes parents et ma soeur.

A cette époque, on ne trouvait pas d’Orangina en Suisse .

Arrivés en France,

dès que j’en avait l’occasion, je commandais ma première bouteille.

Il faisait chaud, et ce truc, spécial, rond et rafraichissant, je le savourais gorgée après gorgée.

C’est tout petit, mas tellement bon.

Avec des glaçons, c’est l’extase.

Ai il ne restait plus au monde qu’une seule bouteille .

Entre un St-Emilion est un Orangina, je n’hésiterais pas une seconde.

Un Orangina.

Une Orangina ?

C’est égal.Pourvu qu’il soit dans sa bouteille de verre.

Avec le temps, la formule a un peu changé.

Moins de pulpe aussi il me semble.

Il parait que c’est toujours la formule initiale.

Sauf si on le prends en canette ou en plastiques.

Jus d’agrumes, et huile essentielle.

Pasteurisée.

Pas d’additif, ni de colorant.

Du sucre, mais pas tant que ça.

J’adore l’Orangina.

A la gare de Bienne, Coop du haut, il y en a.

Alors hier soir, il faisait si chaud encore,

c’était presque minuit, mais tant pis.

Sur le chemin, la place Walser, les pétanqueurs jouent encore.

Une boule roule presque jusqu’à moi.

Manque plus que l’accent et les cigales., et c’est mes vacances en France qui reviennent.

 

 

le premier aout à Bienne et une mésaventure.

31 juillet.

A Bienne c’est à cette date qu’on fête le 1er aout.

Ou plutôt, on le fête les deux jours.

Pourquoi se priver ?

 

Cette année pour cause de sécheresse principalement le canton de Berne à interdit les engins pyrotechnique et autres feux .

J’avoue que , même si je trouve très jolis les feux d’artifices, j’ai pu voir comme ils perturbaient nos animaux.

Sauvage ou pas.

Exception faite pour Tin.Hinan, un des rares chat de la ville capable de s’en foutre  de tout ce qui ne concerne pas sa dose de croquette habituelle.

Je rigole, mais c’est un sujet à prendre en considération sérieusement.

Je suis contente que ça soit le cas.

Ensuite, uand je vois le nombre de canette et autre détritus laissé par certains  festivaliers du Lake-live dans et au bord de la rivière et du lac,

j’espère de tout mon coeur qu’ils seront dans leur prochaine vie, réincarné en canards.

J’aimerais bien y aller, quand même , au Lake-live.

A cause des Battle de breack qui auront lieu aujourd’hui.

J’adore voir les jeunes s’affronter dans la danse.

Problème, ma petite fille, avec son bras dans le plâtre.. la trainer dans la foule n’est pas vraiment une bonne idée.

Quand à moi, mes fractures me font encore mal.

Alors, nous allons rester sur la terrasse, avec les chats, se faire une petite grillade.

Et éviter les effets de la foule.

Ca me semble plus raisonnable.

Hier après-midi, c’est aussi ce que nous avons essayé de faire.

Eviter la foule.

Contourner le Lake-live ou tout est bruyant et payant.

Eviter la foule, mais malheureusement,  il suffit d’une seule personne pour vous déranger.

Alors qu’on prenait de quoi lire dans l’armoire du Shronk, j’ai remarqué un type.

la quarantaine, basané, mal rasé, avec des lunettes de soleil et une casquette à l’envers.

Immobile, il semblait observer.

Quelque chose dans son attitude m’a alerté.

Ma petite fille voulait rester à lire, mais  je sentais que nous devions partir.

Ce que nous avons fait.

Juste avant de rentrer chez nous, je vois le même type à l’angle de la rue.

Coïncidence ?

Oh  non.

J’ai eu la preuve qu’il nous suivait , deux minutes après.

Quand nous sommes rentré chez nous., grimpé les escalier jusqu’au premier,

j’entends la porte qui s’ouvre à nouveau.

Très doucement.

Je fais signe à ma petite fille de se taire.

Et je redescends pour regarder dans le corridor.

Il était là, appuyé contre le mur, de profil.

A l’évidence, une partie de lui montrait sa motivation de pervers.

Nous ne sommes que 4 à habiter dans cette maison.

Ce type là, était là pour nous.

Ca m’horrifie de la dire, mais je pense que vu  mon âge et ma tenue, c’est davantage ma petite fille avec l’insouciance de ses 11 ans, en short, qui le motivait.

J’avoue que j’ai eu peur, une demi-seconde.

J’ai ouvert la porte pour mettre ma petite fille en sécurité.

Réfléchi à ce que je pourrais prendre comme arme pour l’intimider.

Mais je n’avais rien sous la main

Ni personne à appeler.

 

Alord, j’ai gueulé, pour tenter de le faire dégager.

Il restait là, comme si mes paroles n’avaient aucun effet.

Ca faisait bizarre.. je sentais une boule de peur au ventre qui s’accentuait.

Alors j’ai gueulé plus fort.

Et là, il est parti.

Je l’ai vu par la fenêtre s’en aller tranquillement de l’autre côté de la rue.

Qu’est-ce que je pouvais faire ?

Appeler la police ?

Et dire quoi ?

Il est entré et il est parti.

J’ai mis un moment à me calmer.

Ma petite fille m’a dit que j’avais gueulé sur lui comme je le fais sur les chats quand ils essaient de me piquer mon assiette..

Mais je voyais dans ses yeux, quelque chose de nouveau, une sorte de respect.

Quelque part, je suis contente de lui avoir montré comment réagir.

De surmonter sa peur et de ne pas subir.

Nos toilettes sont sur le pallier.

chaque fois que j’ai du y aller, j’ai surveillé pour voir si il était revenu.

 

Et je sentais la rage monter quand je regardais par la fenêtre.

C’est un peu passé aujourd’hui, mais pas tout-à-fait.

Je me demande si ce type est conscient de ce qu’il inspire ?

Alors, j’ai eu affaire à pire dans ma vie, la peur était moins grande cette fois, mais elle reste la même.

J’espère qu’il ne reviendra pas.

dans ce cas, je porterai plainte sans hésiter.

Si je le vois trainer autour de chez moi, je le signalerai.

Je ne veux pas subir.

Ca m’inspire out un ras de reflexion.

Mais c’est la fête aujourd’hui, j’en parlerai une autre fois.

Bonne fête nationale !

Grillades avec les amis,

retraite à la maison.

Quelle que soit votre façon de la  passer, je vous souhaite une bonne soirée

 

Shooting avec Fabienne et Gabriela

Quelle belle et spéciale journée j’ai vécu.

Belle parce que je me réjouissais beaucoup de notre shooting avec Gabriela et Fabienne.

Elles sont coachs en humour.

Qu’est-ce que c’est ?

Si ça vous intéresse, voici l’adresse de leur site. :

 

https://www.realisaction.ch/de

C’est notre deuxième shooting.

Les photos serviront à rafraichir leur site et nourrir leur communication.

Nous avions décidé de le faire au Parc de la Ville.

Ah.. le parc de la Ville.

Pour les biennois c’est un endroit important, où nous avons des souvenirs.

Les miens c’est un petit tricycle rouge.

Quand j’étais toute petite, on pouvait louer des petits vélos, devant le papillon.

Avec ma soeur, on adorait y aller.

Et la balançoire spéciale, à deux places, qui semblait prête à lâcher, tant on l’utilisait.

Le bim-bam , avec ses demi-pneus, qui nous faisaient décoller,

Le tourniquet… et le bassin.

Avec ses petits jets.

Plus tard, comme ado, ce sont les parties de ping-pong à l’américaine, à 4, en tournant autour de la table.

Les premières cigarettes dans les maisonnettes en bois.

Encore plus tard, avec mes enfants , dans le sable.

Avec le même tourniquet et d’autres jeux.

Avec ses grands arbres, son herbe tendre ou l’on peut s’étendre,

le parc de la Ville est un peu comme une vieille dame,

un membre de la famille que l’on visite  à volonté.

La grande fontaine est couverte de mousse, mais les fleurs autour sont chaque année renouvelées,

Il à du charme ce parc.

C’est un délice d’aller y écouter des concerts de musique classique,

couché dans le gazon.

Avec son chien. si on en a un.

Ma Prisca, mon merveilleux chien.

Elle m’a accompagné, protégé.

Je lui en serai toujours reconnaissante.

Revenons au shooting.

Les filles étaient super-bien préparées.

Elles avaient apportés des accessoires, tous rouges, parce que c’était le thème.

Et les photos sont supers !

Il faisait chaud, comme il fait en ce moment, mais tant que je suis en shooting, je ne sens pas grand chose.

Je me concentre.

C’est allé relativement vite et bien.

Parce qu’elles avaient réfléchi à ce qu’elles voulaient.

Parce qu’elles savent poser maintenant.

L’élégance de Fabienne, la drôlerie de Gabriela, elles ont des personnalités très différentes, mais surtout elles sont vraies.

Leur travail est important.

Elles font partie des gens qui se consacrent aux autres, sans s’oublier elles-mêmes.

Ca aussi c’est important.

A mon avis ;

il faut savoir se faire passer en premier, si on veut s’occuper correctement des autres.

Une fois le shooting fini, je suis pratiquement toujours, épuisée.

Parce que je me suis concentrée, parce que ça prends de l’énergie de créer.

Je suis vraiment contente de mon travail.

Dans tout les sens du terme.

J’aime ce que je fais, et je progresse.

Je suis plus directe, plus sure de moi.

Ca fait plus de 10 ans que je fais de la photo.

Je suis passée par toutes sortes d’étapes,

J’ai eu des épreuves.

J’ai eu des succès.

Et ce satané Covid qui a tout ralenti.

Sans compter mon accident.

Mais ce n’est pas grave.

C’est drôle, je remarque qu’en ralentissant, je suis plus efficace.

Plus rapide, même.

-En ralentissant, t’es plus rapide ???

Oui.

Je me comprends.

Je vous explique :

Mon accident de trottinette m’a fracturé l’humérus.

Deux fois.

La douleur était insoutenable quand je voulais lever mon bras ou si je trébuchais et que j’essayais de me rattraper.

Du coup, je devais faire attention à tout mes gestes.

Aller plus lentement.

Et voilà, quand on fait attention, on doit se concentrer.

Du coup, on ne perds plus son temps , on l’utilise mieux.

Et on est plus efficace.

Du coup, quand ça va mieux, quand j’ai pu réutiliser mes deux bras normalement, j’étais plus rapide.

Tout en ayant ralenti.

Mais surtout, c’est génial quand on a l’occasion de travailler pour des personnes qui se rendent compte de la valeur de mon travail.

C’est très motivant.

 

 

Un merveilleux projet

Les projets… vaste thème.

Ils vont ils viennent.

Certains ne se réalisent pas, comme si l’Univers faisait tout pour les empêcher,

parce que ce n’était pas le bon moment-

Chez moi, ça débute souvent par une étincelle.

Quelqu’un, quelque chose, provoque le déclic et ça part dans tout les sens.

Ca grossit. grossit, et c’est là qu’il faut faire attention.

De ne pas aller trop vite.

Quand j’avais un projet, avant, je m’excitait comme une puce.

Je remuais ciel et terre pour le réaliser.

Je m’épuisais dans des détails inutiles.

Et ça retombait comme un soufflé raté.

Avec le temps, j’ai appris.

Un projet c’est un béb qu’il faut protéger.

Qui a besoin de temps pour grandir,

et l’accord de l’Univers.

On à beau croire qu’on dirige sa vie, l’Univers à des plans pour nous.

Je précise, si il le faut, que je ne fais partie d’aucune secte à base d’Univers :), ni de rien d’autre d’ailleurs.

Je crois.. enfin, j’ai une espèce de croyance personnelle, reste de mes années de cathé , nettoyées par mes soins, d’observations, et de remise en question.

Avec à la base, une conviction jamais démentie :

quelque chose de mystérieux  existe .

Quelque chose dans lequel nous sommes connectés, tous.

Un infini en perpetuel expansion, avec du sens.

Nous avons notre rôle à jouer.

Notre vie, notre mort même à du sens.

Avec des sortes de règles immuables, souvent incompréhensibles.

Pourquoi une belle jeune femme talentueuse et aimée de tous,

comme cette jeune biennoise disparue récemment, doit-elle mourir

tandis que d’autres, qui n’ont pas cette lumière qu’elle avait, doivent continuer de vivre ?

Pourquoi encore cette vie semble si pénible à traverser, et pleines d’épreuves pour certains, tandis que d’autres semblent épargnés ?

Pourquoi est-ce qu’il pleut quand on oublie son parapluie ?

Pourquoi certains humains s’acharnent à en détruire d’autres ?

Le monde est rempli de questions.

Et on ne sait rien ou pas grand chose, malgré les milliards d’années, 4,543 milliards d’années , que notre planète existe.

Bon, on n’a pas été là tout-de-suite.

Peut-être qu’avant on était ailleurs.

Ou peut-être que vraiment, on est une sorte de bactérie qui s’est développé, qui sorti de l’océan , et avec le temps, en passant par toutes sortes d’états on est devenu des êtres humains ?

Comme quand on laisse de l’eau croupir au soleil, la vie s’y créé toute seule.

Ou quand on range la chambre de son ado après un certain temps, la aussi on retrouve des formes de vies inconnues.

Ou alors, c’est un copain oublié sous une pile de vêtements sales….

La personne qui me déteste au point de m’écrire pour me dire comme elle me trouve bête, doit se régaler aujourd’hui.

Mais voyons, un peu d’humour !

L’humour sauve.

L’humour peut aider à guérir.

Et comme l’amour, il grandit quand on le partage.

Demain , j’ai une shooting avec deux belles personnes dont  c’est le travail.

Coachs en humour.

Je fais les photos pour leur site.

Au parc de la Ville.

Je me réjouie énormément.

Est-ce que vous avez vu le reportage hier soir sur la télé française dans la série médicale : les pouvoirs extraordinaires du corps humain ?

Ou alors le reportage sur Netflix intitulé « voyage au confins de l’esprit ? ».

Il semble que la Suisse est en avance dans la recherche sur les bienfaits des substances psychédéliques.

On à constaté que grâce à leur effet, le cerveau pouvait réparer les connexions entre ses neirones.

Voir EN RECREER !

Vous vous rendez compte de ce que ça signifie pour les maladies comme Parkinson ou Alzheimer ?

Pour les dépressifs ?

Pour les personnes dépendants ?

Pour les troubles post-traumatiques ?

Pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ?

Parce que, par erreur, en 1971, de nombreux pays ont signé un accord international concernant les drogues, et certaines substances, comme la psilocybines n’avaient rien à y faire.

D’abord parce qu’elles ne crée pas de dépendances.

Mais voilà, Nixon avait déclaré la guerre aux drogue et ne faisait pas dans le détail.

Nixon.. un mec sur.. qui savait ce qu’il faisait… ( humour noir, je précise pour les trois qui n’auraient pas compris ).

Ce qui a stoppé les recherches en cours, qui étaient prometteuses.

Heureusement, certains ont continué,

Dont la Suisse qui est avance dans la recherche, au point d’affirmer que l’usage contrôlé médicalement des substances dites psychédéliques est la prochaine révolution dans la médecine.

Si vous avez l’occasion regardez ces émissions.

Mais je me suis égarée.

Je parlais de mon projet.

Celui qui m’est venu ce matin, suite à une conversation avec un ami.

Dans la liste des règles mystérieuses de l’Univers, il y a celle qui dit de ne pas trop parler d’un projet avant de le réaliser.

Alors je ne dirai rien.

Sauf qu’il concerne le monde paysan.

Ca sa du sens pour moi.

Je suis petite -fille de paysan.

Mon grand-père élevait des taureaux.

Je ne sais pas grand chose là-dessus, il faudra que je me renseigne auprès de ma famille du Prévoux.

C’est mes racines, le Prévoux, même i je n’y suis pas née, c’est le que je viens, aussi sure que je connais l’odeur des sapins en été , mêlée à celle des foins.

Ca ne veut rien dire mais je me comprends.

 

Le sens de la fête à Bienne

Le biennois, la biennoise, aime la fête.

La semaine ne sert qu’à récupérer.

Et on travaille, pour payer la prochaine fête.

Ce qu’on va boire, . ce qu’on va fumer, ce qu’on va porter.

Ca semble bien futile.

Mais non.

Il y a du sens à tout ça.

La fête est indispensable-

On décompresse, on se rencontre, on se réjoui.

On danse, avec toute l’énergie que donne le désespoir.

On se dépense, on dépense.

On fait fonctionner la société biennoise.

En été, nos fêtes , celles qui ont lieu dehors en particulier, sont ouvertes à tous.

Elles sont souvent gratuites.

C’est la chance pour des jeunes musiciens d’avoir un public.

Les organisations locales se font connaitre.

Ces jours , sur la place Walser, on se fabrique des souvenirs aussi.

Comme l’autre soir, quand le ciel se déchaînait, et qu’en même temps, ce groupe de rock accompagnait la tempête.

C’était magistral.

Je n’y étais pas, mais j’habite suffisamment près pour en profiter.

Hier soir, au programme, c’était rock et techno.

D.J. et groupe live.

On n’a pas peur du mélange des genres.

Beaucoup de jeunes, des enfants même.

Dans une atmosphère cool.

Parce que, le biennois, quand il a la chance d’avoir des parents alternatifs, commence tôt.

Il participe à la fête.

C’est ce que j’aime chez nous.

J’ai fait un tour avec ma petite fille, mais mademoiselle n’aime pas quand la musique est trop forte.

Alors, on est pas resté.

J’ai eu le temps de faire quelques photos en passant.

vite fait.

Celles que je mets dans cet article.

A présent, c’est ma place ; je témoigne de la fête.

C’est aussi une façon de participer.

On à besoin de la fête.

Même si le virus tente encore nus en empêcher, il n’a pas gagné.

La vie reprends.

On se relève.

Et on danse pour célébrer la vie.

 

 

Si bien à Bienne ( vacances à Bienne suite)

Pourquoi partir ?

Quand on peut tout faire dans la même journée ?

Travailler, aller se promener, découvrir des lieux , des gens,  des animaux, des activités exotiques…..

et des émotions-

Je vous raconte.

Je n’attendais rien de spécial de ma ballade.

Mais en rentrant de mes commis à la Coop, j’ai vu qu’il se passait quelque chose, sous le pont, vers chez moi.

Le pont qui passe sur la Thièle.

Près du lac.

Je ne savais pas ce que c’était.

simplement je voyais, des curieux, photographier et regarder vers le bas.

Peut.être une famille de cygne ?

Rien n’est plus beau que des parents cygnes entourant leurs poussins.

Alorss, je me dépêche, mais pas asser.

Qunad j’arrive au pont, il n’y a plus rien.

Plus rien ?

Je me retourne de l’autre côté, et je vois la Thièle, qui est si belle.

Avec des éclats de diamants.

Je vous montre :

Je n’ai pas besoin qu’il se passe quelque chose de spécial, pour me sentir bien, quand je fais ma promenade au bord de la Thièle.

Arrivée au lac, j’entends des notes de salsa.

Je sais ce que ça veut dire.

Sur la place , devant le port de plaisance, ils sont là.

Les amoureux de la danse.

Ils s’éclatent , et ça m’a permis de faire des photos pleines d’énergie et d’émotions.

Quand on y pense, ce n’est pas forcément logique, dans une petite ville de Suisse, de voir tant de gens danser sur une musique qui vient de si loin.

Mais pas à Bienne.

Bienne est une ville remplie de gens venant de plus d’une centaine de pays différents.

On à la rythme dans le sang.

Et rien ne me semble plus naturel que ça ;  entendre de la salsa au bord du lac de Bienne et que les gens dansent sur cette musique.

Juste à côté, l’armoire à livre est de retour.

Pas encore très remplie, mais j’ai quand même trouvé 2-3 ouvrages intéressants à emporter.

En rentrant, j’ai vu un goéland, perché sur un bateau.

J’étais fixée dessus, et déçue , un instant quand il s’est envolé,

jusqu’à ce qu’il se pose, un peu plus loin sur un poteau.

Parce que juste ne dessous, dans un buisson de mûrier sauvage, se cachait un jeune et magnifique héron.

Quand ils deviennent grands, ils prennent de l’assurance.

Mais celui-ci était encore timide.

J’ai pu l’avoir de loin, et il s’est envolé dès qu’il s’est aperçu de ma présence.

Du coup, je n’ai qu’une photo de loin.

Il me reste l’émotion de cette brève rencontre.

 

 

Quand l’apparence compte

Merci Aurore de m’avoir fait une jolie pédicure.

Ca me rends plus sure de moi.

Au point que l’autre jour, quand j’ai acheté des sandales Sneackers qui me sciaient le dessus des pieds, je les ai rapporté.

Au magasin.

Dosenbach.

Sans le ticket.

Et je suis certaine d’une chose.

Si j’avais montré mes pieds,  blessés , sans cette ravissante couleur si bien posée,

ça n’aurait pas fait le même effet.

Je ne peux pas affirmer à 100 pour cent que j’aurais aussi été remboursée.

Aussi aimablement.

Peut-être que si.

En tout cas, pour moi, obtenir ce que je veux, avec une robe et mon beau chapeau, c’est plus facile qu’en t-shirt et en crane rasé.

Pourtant, je me sens moi, et aussi bien dans toutes les tenues.

Est-ce que c’est moi qui change, ou le regard des gens ?

Un peu des deux surement.

Et puis il y a l’attitude.

Avoir confiance en soi.

Ce que je déteste le plus au monde, ce sont les gens qui brisent la confiance en soi des autres.

Par abus de pouvoir, par mépris, par tout les sentiments négatifs qui existent dans notre palette de possibilités humaines.

Alors, je suis d’accord, l’apparence ne devrait pas compter.

En aucun cas on ne devrait juger quelqu’un sur son apparence.

L’habit ne fait pas le moine dit la culture populaire.

Alors, pourquoi ne peut-on pas s’en empêcher ?

Parce que ça nous donne des indications sur comment se comporter peut-être ?

Franchement, ça ne me convainc pas non plus.

Si on était aveugle, est-ce qu’on ne percevrais pas mieux?

Certainement.

J’ai déjà parlé de 4a , et j’en suis toujours au même point.

Je n’ai pas changé et le monde non plus.

Et puis on peut faire du bien avec des images.

Je le vois dans mon boulot de photographe.

Demain , Gisèle vient chercher ses photos.

J’espère qu’elle en sera contente.