L’Alchimiste

A ma façon je suis une sorte d’alchimiste.

Je transforme le négatif en positif.

C’est le « Jeux du contentement » de Pollyanna.

Un livre que j’ai lu quand j’étais petite,, qui m’a marqué par son message ;

quoi qu’il nous arrive dans le vie, on peut trouver un côté positif.

Dans absolument tout.

 

Hier soir, j’ai regardé un film allemand très poignant, tiré du fameux livre : A l’Ouest rien de nouveau. De Erich Maria Remarque.

Ca parle de l’horreur de la guerre, vue par un jeune allemand.

Transformer ça en positif, ça semble impossible.

Ca le devient qund on comprends le message.

Et les nazis l’ont bien compris puisqu’ils ont brûlé le livre et destitué Erich Maria de la nationalité allemande…

Erich Maria qui a vécu chez nous, en Suisse est devenu symbole de pacifisme et son livre, encore aujourd’hui, une oeuvre indispensable.

Mais je m’égare, même si j’adorerais traiter le sujet.

Sujet qui est plus que jamais d’actualité.

Revenons à Bienne et à mon humble personne.

Bien entendu , aucune comparaison, mais si j’ai pu vous donner envie de lire le livre, ou de voir le film, sur Netflix,  J’en serais contente.

Aujourd’hui, j’ai du faire appel à mon sens de la positivité, histoire de transformer ma journée… qui pourtant commençait bien,

mais qui aurait pu mal tourner, si je n’avais pas ce talent pour changer la m… en or.

Je suis sur un chemin important.

Comme je vous ai expliqué l’autre jour, j’ai une grosse phobie administrative qui me pourri la vie depuis des années.

Ce qui est très simple pour la plupart des gens est pour moi un véritable calvaire.

Depuis le jour ou je me suis fait voler ma carte d’identité, je n’a pas pu la remplacer.

Conséquences ; je ne peux ps ouvrir de compte, ni prendre un numero de telephone.,

Et je vais vous dire ; sans téléphone aujourd’hui … on est rien.

Ou presque.

Pas grand chose.

La preuve fans mon histoire du jour.

Ca commençait bien pourtant :

Grande nouvelle : j’ai enfin une carte d’identité.

Avec une photo tout-à-fait acceptable.

Je suis si heureuse que je l’ai exposé sur ma bibliothèque pour pouvoir la contempler.

J’allais enfin pouvoir prendre un compte.

A l Poste.

J’y vais et tout semble bien se passer, jusqu’à ce que l’employé me pose la question fatale :

-Numéro de téléphone ?

Révélation : si vous n’avez pas de téléphone, vous n’avez pas droit à un compte postale.

Je trouve ça injuste,

mais que faire d’autre que me rendre à l’évidence :

il m’en faut un, de toutes façons, de téléphone.

Donc, j’aurais du commencer par là.

On ne va pas s’énerver pour si peu.

C’est le secret d’une vie équilibrée : Re-La-Ti-Vi -Ser.

En se posant les questions :

C’est injuste, oui, mais est-ce que ça vaut la peine que je perde mon énergie pour cette injustice ?

Est-une injustice vitale ?

Rèponse : non.

J’ai un marché à préparer, et il me faut ce compte et ce  foutu téléphone.

Histoire de connecter mon terminal de paiement  à mon compte.

Donc pas de temps à perdre.

J’espérais recevoir mon matériel à bijoux ce matin, mais il n’est pas encore là, donc, je dois avancer dans tout ce qui me reste à faire.

Et il m’en reste !

La série spéciale Genolier, photos  à choisir, photos à travailler, cartes à fabriquer.

Bijoux, à terminer, à trier-

Déco transportable à concevoir.

Pas le temps pour les injustices non vitales.

Ze décide donc de m’occuper du téléphone.

Là encore, ça ne se passe pas comme je veux.

Je comptais aller chez Swisscom me renseigner, et prendre abo et natel dans la foulée.

Sauf que, une fois mon numero pris, pour attendre mon tour…

Encore un numero…

je vis , assise dans un coin, une belle dame blonde.

Avec un beau regard triste.

Limite désespéré.

Je comprends vite pourquoi.

D’ailleurs pour être sure, je vais lui demander.

45 minutes qu’elle attends.

Elle balaie du regard l’espace , et ajoute.

« C’est vraiment du foutage de gueule.*

Elle est plutôt classe cette dame, en plus d’être très jolie.

Pour parler comme ça, elle doit vraiment être à bout.

Je remarque autre chose.

Les employés, apparemment en bon nombre, mais pas superbien organisés.

En tout, il y a bien une dizaine de personnes qui attendent.

Je vois aussi que quelques clients sont en train d’être servi.

Mais ça papote, et ça se fiche royalement que d’autres patientent aussi longtemps.

Ma décision est vite prise.

Ce n’est pas la première fois que je vais chez Swisscom.

C’est l’opérateur de mon fils.

J’essaie d’imaginer, si je n’étais pas lé pour y aller à sa place.

Il péterait un plomb.

Il faut savoir un truc sur les autistes : ils ne supportent pas l’injustice.

L’incompétence non plus.

Le manque de respect.

Entre autre

Et  ils sont très susceptible, en prime.

Là, je redeviens un peu sérieuse.

Si je repose mes deux questions ;

-Est-ce injuste ?

-Est-ce que ça vaut la peine que je me batte pour ça?

Oui, certainement.

Le problème n’est pas  seulement d’attendre 45 minutes, quoi que…

Le problème c’est que Swisscom, avec toute la publicité qu’ils font

sur la qualité de leurs services, soit incapable de résoudre le problème

dans leur magasin de Bienne.

Je réfléchis, et l’évidence s’impose.

Il y a un autre endroit, susceptible de me donner tout ce que je veux  : le temps, le respect, les bons conseils.

Ce magasin, c’est Interdiscount.

La filiale de la Gare.

Ca fait des années que j’y vais, mon fils y va parfois, et nous sommes toujours bien servis.

Parfois, j’y vais juste pour poser une question, sur un truc ou l’autre.

Chaque fois, j’ai devant moi, un jeune motivé, souriant, et qui , quand il ne sait pas, se renseigne auprès de ses collègues.

Le gérant aussi est toujours à l’écoute, je pense que c’est en grande partie due à sa façon de gérer son équipe que l’ambiance est si bonne.

Là, si vous avez suivi, vous vous dites peut-être  : mais pourquoi tu n’y est pas allé directement ?

Bonne question !

Donc j’y vais, et j’ai bien fait.

Parce que le charmant jeune homme qui s’est bien occupé de moi, ne m’a rien vendu.

Pour une bonne raison : si je reviens dans quelques jours, l’abonnement qui m’intéresse passera de 59 à 29 frs.

30 frs de moins, c’est pas rien.

Voilà le genre de conseil que j’apprécie !

Merci jeune employé de mon Interdiscount place Walser.

C’est ce que j’appelle de la compétence :

quand l’intérêt du client passe avant celui du magasin.

Apparemment, parce que c’est justement pour ça que j’achète tout mes appareils là.

Maintenant, c’est la fin de la journée.

Je suis un peu déçue.

Je n’ai pas avancé autant que j’aurais voulu.

Mais après tout, ça fait tant d’années que j’attends de récupérer ma carte d’identité, et elle est là, maintenant.

Je la regarde avec tendresse.

Comme le symbole précieux  de mon avancée.

Je veux en profiter encore de ce bonheur.

Pas question que je le gâche.

J’ai assez à faire pendant ces jours ou j’attendrai mon téléphone et mon compte.

Un petit détail me reviens en mémoire.

Quand l’employé de la poste m’a demandé si j’avais  déjà eu un compte, j’ai menti.

J’ai dis non, parce que c’était il y a 30 ans… autre vie, mauvais souvenir.

Mais ça n’a pas eu d’importance.

Par contre, quand il a parlé de mon numero de téléphone, j’ai dis la vérité  : celui qu’il avait ne correspondait plus.

Et c’est là que ça a coincé….

Comme quoi.. toutes les vérité ne sont pas bonnes à dire :).

Je vais vous dire encore ; pourquoi je vous raconte tout ça :

simplement ,  je vois que je suis enfiin capable de prendre les choses moins à coeur.

Personne ne m’en veut, ni les êtres humains, ni les entreprises , ni le cosmos tout entier.

Pour chaque action, il y a une raison.

Je me sens pleine de cette énergie que j’ai gardé pour moi.

Je vais l’utiliser pour faire avancer le dossier photos .

 

 

 

 

 

 

 

Comme un chat sur un tas de bois

Dans mon corridor récemment repeint en rose,

les chats apprécient les tas de bois que mes amis Laurine, Benjamin et Raphaël, Christophe aussi, ont transporté depuis la Coop jusqu’ici.

Dans mon corridor récemment repeint en rose,

les chats prennent la pose.

Les chats se reposent.

Ils aiment la hauteur qui leur permet de surveiller les environs.

Comme si ils montaient la garde.

J’ai tendance à croire qu’ils veillent sur moi.

Sur la photo c’est Nelson, un des deux mâles, mais juste avant c’était Artas,

J’aime cette image qui symbolise  en partie ma vie d’aujourd’hui.

Au mur, une oeuvre d’art, venue d’Amérique du Sud.

Le thème est sensée porter-bonheur dans le foyer..

Je progresse dans mon travail,

Et ça c’est génial.

Je ressens des émotions nouvelles.

Celles d’être plus sure de moi dans mon travail pratique,

et aussi dans la personne que je suis.

C’est formidable.

A 55 ans, après presque toute une vie passée à douter,

je deviens enfin adulte dans le bons sens du terme.

Au point d’affronter des *géants*  comme le caissier de la Coop de la gare,

qui a prétendu que je n’avais pas payé à la caisse automatique.

Non seulement j’avais payé, mais en plus, j’avais laissé 10 centime en plus.

J’avais simplement oublié de presser un bouton pour finaliser la transaction.

Au lieu de m’écraser , morte de honte, et remplie de doutes,

je l’ai forcé à regarder l’écran jjusqu’à ce qu’il constate que j’avais bien payé, par lui-même.

Du coup, il s’est excusé.

C’est pas grand chose,.

Ca change tout.

Cette sale habitude que j’avais de me sentir d’avance en tort, quoi qu’il se passe s’est envolée pour de bon .C’est difficile à expliquer, ce que je ressens,

L’impression d’être au tout début de quelque chose qui va m’amener loin.

A réaliser d’autres rêves.

Tout mes rêves.

Faire de nouvelles rencontres miraculeuses, qui m’amèneront là ou j’ai toujours  voulu aller.

Parce qu’il n’est jamais,

jamais trop tard,

pour bien faire.

C’est ma devise.

Je me planterai encore, bien sur,

et j’apprendrai encore aussi.

J’ai cette impression nouvelle que je fait partie du monde.

Que ce monde me sourit.

Que je peux , que je lui apporte quelque chose.

Mes cheveux repoussent.

Les gens sont tellement gentils avec moi, que je vais garder cette tête là, encore un moment.

Je vous souhaite un tout bon début de semaine !

 

 

 

Ausweiszentrum

Pour un phobique administrative comme moi, rien que le mot fait peur.

Ausweiszentrum.

Pourtant, il fallait bien que j’y aille, histoire de récupérer enfin mon identité administrative.

Croyez moi ou pas, cette expérience, fut tout simplement géniale.

Si,si.

Je n’exagère pas.

Compétence, sourire, bonne humeur et efficacité,

voilà ce que j’ai pu constater ce matin au centre des passeports biennois.

Je ne m’attendais pas à ça.

Déjà, il faut que je vous explique ; qu’est-ce que la phobie administrative.

Tout est dans les mots : phobie. administrative.

Phobie, c’est une peur, démesurée, qui va jusqu’à des attaques de panique.

Même si on sait que cette peur n’est pas forcément rationelle, elle se manifeste quand même.

En particulier quand le phobogène ( l’objet de la peur) est présent.

Mais, en vérité, la peur est là en permanence.

Dans mon cas, ça commence par la boîte aux lettres, chaque fois que je relève le courrier, je flippe à l’idée d’y trouver un courrier aux couleurs de la ville, ou avec l’écriture caractéristique de la Confédération.

Au point que souvent j’attends d’avoir le courage de le faire.

Ce qui me mets dans des situations de retards préjudiciables.

Ensuite, il y a le pire , pour moi, c’est la confrontation avec un fonctionnaire , en direct.

J’en fais des cauchemars,.

Je connais parfaitement les raisons de cette phobie.

Si je vous les explique, vous comprendrez très bien ce qui l’a engendré.

Mais ce serait long et fastidueux.

D’abord.

Après, ce n’est pas le sujet de mon article.

Non. non.

Aujourd’hui, je voudrais parler des deux personnes qui m’ont reçu ce matin,

au guichet et à la caisse de l’Ausweiszentrum biennois.

Je vais en parler, et aussi les remercier.

Elles ne le savent peut-être pas, ou alors, elles  en sont conscientes et c’est tout aussi beau, mais leur attitude positive va m’accompagner sur le chemin de la guérison.

Tout nos actes ont des impacts sur la vie des autres.

Même si c’est une souffrance inutile, la phobie administrative génère une réelle souffrance qui peut aller loin.

Très loin.

En particulier lorsqu’elle est aggravée par le ton d’une lettre, l’attitude méprisante d’un.e fonctionnaire,

voir pire : l’incompétence qui conduit à des injustices ..

injustices qui conduisent parfois sous les rails d’un train..

Aujourd’hui, pas de train, au contraire.

Récupérer encore un peu plus de confiance en soi,

quand on est déjà sur ce merveilleux chemin,

c’est précieux, très.

La bonne humeur, l’amabilité,

l’efficacité, la patience d’une fonctionnaire qui refait 5 fois la photo pour vous satisfaire, m’a boosté comme si je recevais

une dose de de médicament contre la phobie administrative.

Un truc si efficace qu’il dure toute la journée, et même davantage.

Alors, encore, grand MERCI , mesdames, pour votre joie de vivre.

Pour votre gentillesse.

Ce soir, je me sens un peu plus forée, grâce à vous,

Ce qui était prévu comme une épreuve c’est changé en récompense.

 

Encore un rêve qui se réalise

2022, je le savais sera l’année de mes rêves réalisés.

En voilà un de plus.

Ca fait longtemps que je cherchais un moyen de m’en sortir en tant qu’artiste.

Je ne vais pas dire que je ne suis pas née à la bonne époque.

J’adore notre époque, avec ses avancées technologique et son ouverture d’esprit grandissante.

Mais si j’étais née un peu plus tôt, à l’époque des rois et des reines, quand les artistes étaient reconnu à leur juste valeur et leur présence requise auprès des nobles qui pouvaient se payer leurs services…

si j’étais un homme , ça c’est l’inconvénient,  j’aurais pu beaucoup plus facilement trouver du travail .

Voir un mécène pour soutenir mes oeuvres.

Nous sommes en 2022, mes amies sont à l’aise, mais loin d’être riches, par contre leur noblesse de coeur n’a rien à envier à la noblesse de titre.

Mes amies, mes cleintes,  sont mes mécènes.

chacune suivant ses possibilités.

Parce que , lorsqu’elles peuvent, elles font plus.

En me laissant publier leurs photos avec mon travail autour de leur cou.

Sur les réseaux sociaux.

En faisant la promotion de mes cartes, par leurs partages, leurs commandes leurs envois.

Ou simplement par un gentil commentaire, qui me motive toujours beaucoup.

Je suis reconnaissante, à tout ce monde qui pendant des années m’ont aidé à sortir de l’ombre.

Jusqu’à ce que j’apparaisse, triomphante en première page du Biel-Bienne ( je n’en reviens toujours pas.).

Par ma soeur qui m’a poussée sur internet

Je n’oublie pas Pierre, qui ma également poussée,  à faire des cartes , et le marché.

Moi, tellement timide que l’idée de rencontrer des inconnus terrorisait par avance.

J’ai fini par aimer ça.

Sans Véronique, qui fut une des premières à me commander moultes shootings, pour me faire travailler, je n’aurais pas connu Katia et Paul, et Nathalie.

C’est grâce à son papa photographe que j’ai connu Christelle, et à leur fiston multi-talentueux que j’ai rencontré Jasmine et Jacques.

C’est par son officière d’état civil que j’ai rencontré ma chère Maude, parAbdallah que j’ai connu Mohamed. par son mari que j’ai rencontré Doris . par Aurélia que j’ai connu Yolande.

Et Isabelle!

Grace à Renaud que j’ai connu la meilleure vétérinaire du monde qui  utilise mes cartes animalières pour réconforter ses clients qui ont perdu leur compagnon.

Bien sur, il y a tout ces gens que je connaissais déjà, Eliane, Nicole, entre autres. Aurore, bien sûr,

Danielle et Danièle, et Daniela. Josiane.

Et tant d’autres  , Fran, Gisèle Eli, Christine, Christiane, Patricia, et les nouvelles comme Maryvonne.

Carmella,

Et celles que je connais depuis toujours : Clémentie,  Shante,Arlette,

Karine, Pascale, Fanny.

Qui j’oublie ?

Michelle ? et Michèle..

Jacqueline Valérie, Florence.. Fabienne.

Céline, Nico, Gabriela, et ReFabienne.

Guillaume !!

Daniela, Nora…

J’en oublie, j’en suis sure !

Si ça peut vous consoler, mon esprit est ainsi fait que j’oublie les anniversaires de mes meilleures amies, donc forcément je vais oublier des noms importants.

Claudia !!! ma Marraine des perles.

Melanie, ma première Star, Deborah,  mon artistique kopine.

Voyez comme je suis…

Donc pardon, mille pardons à celles que je vais fatalement ,,, pas oublier..mon coeur n’oublie personne, mais que je ne mentionnerai pas pour cause de mémoire de poisson rouge.,,,

Bettie, Monica ,Sara, Tatiana… qui m’a tellement aidé.

Jacques et Pierrot, à leur façons.

Le frère dAlain qui m’apporte un poêle et Alain lui-même qui m’amène à toute vitesse à un baptême un jour ou j’ai manqué mon train.

Je n’oublie personne, même si je n’écrit pas tout.

Je mets tout ce monde pour vous montrer qu’il en faut des gens pour faire avancer une personne.

Valérie, Andy, Corineli.

tout ceux qui étaient présents à un moment ou un autre pour m’encourager.

Sabrine, Chantal, Maurice…

Certain,e n’ont fait que passer, d’autres sont restés.

En tout cas, dans mon coeur, personne n’a bougé.

Emily , Daniel, Christian…

Tout le monde est là.

De quoi remplir une grande salle.

Marina, Maria, Cléo…

etc…

Pitié soyez indulgente

toutes ,mes Nathalies, mes Isabelles, mes Fabiennes et mes Florences,

je sais qu’on ne mets pas de s aux noms propres, mais je les ai en plusieurs exemplaires.

Dans ma collection de gens à qui j’adresse ma reconnaissance aujourd’hui.

Si vous avez pris un instant pour regarder mon travail, alors vous êtes dedans.

Pascal, Christine.Cailloux.

Vous êtes dedans.

Carol, tu es dedans.

César. Alabama

Deant tout ces noms, vous pouvez rajouter un cher, ou une chère.

Chère Massaï qui me donne de l’énergie chaque fois que je la croise.

Cher Antonio qui a toujours le sourire.

Chers Laurine, Benjamin, Raphaël, qui m’aident avec mon bois, malgré la pluie.

Chers Tous :

Si dans ma vie, vous êtes passés, et que par votre regard positif vous m’avez illuminé, alors, tous ensemble, je vous doit ma vie.

Pas la vie, mais bien Ma vie, celle que je me suis créé, et dont je me sens fière aujourd’hui.

Je sais que  j’ai fait des fautes, je sais qu’il y a des gens qui ne m’aiment pas.

Je les comprends.

Mon comportement a du et doit encore en agacer.

A ceux-ci, je demande pardon, si j’avais tort.

Nous sommes humains, pétris d’imperfection.

Mais si on se concentre sur ce qui est important, si on partage ce que l’on sait, si on travaille ce pour quoi on est doué, si on s’encourage, les uns les autres,

alors, de ces imperfection nait quelque chose de meilleur.

La joie, le bonheur des instants précieux ou tout semble s’écouler comme sur un tapis volant, magique.

Vous êtes importants, tous et toutes.

Nous sommes importants.

Uniques.

Irremplaçables.

Tout ces gens ont connu des épreuves.

Parfois, je n’étais pas au courant, et je n’ai pas pu les soutenir quand ils en auraient   eu besoin.

Ne serait-ce que pour dire : eh, je suis là,  je pense à toi.

Mais vous savez comment c’est, les gens se renferment quand ils souffrent.

Bon je vais prendre mon courage à deux mains et sortir sous la pluie pour aller chez mon imprimeur commander des affiches, chez mon perleur trouver des perles rares.

Ce qui me donne une idée !

Il me faut trouver un artisan qui fait des perles en verre.

Si possible un jeune qui commence et aurais envie de collaborer avec moi.

Histoire de grandir ensembles.

Elle est pas belle. la vie?

Du chaos nait la créativité

C’est dans le bordel absolu que je crée le mieux.

Ca me donne une bonne excuse pour ne pas faire mon ménage.

Jusqu’à ce que ça ne soit plus possible.

Quand les petites cuillères sont introuvables, recouvertes par tout ce que j’ai de vaisselle utilisable.

Quand mon clavier est cerné par les perles..

Il se rends.

Et là, je réinitialise le tout, à fonds.

Parquet compris.

C’est là que je retrouve tout mes briquets, ce qui me comble de joie.

Je me contente de peu.

J’adore faire tout en même temps, les cartes , les bijoux, écrire.

Parce que tout est lié.

Les idées s’imposent, avec une logique qui m’est propre, pendant que je réponds aaux commentaires de mes copines sur Facebook.

Quand je me mets aux perles, il y a des séries télés qui *ident* mieux que d’autres.

J’en loupe une partie, mais ce n’est pas grave.

En ce moment, je me régale.

Entre Pagan Peak sur la TSR, Inside Man sur Netflix, Yellowstone aussi la TSr.. et mon péché mignon : la France a un incroyable talent.

 

Ce soir, je fais le collier pour ma copine qu veut faire plaisir à sa nièce.

Il restera simple, parce qu’avec les perles, le simple est l’ami du bien.

L’originalité réside dans la forme, la matière, le choix des couleurs.

Le concept du bijoux.

Pour elle j’ai choisi une lanière en cuir de chèvre fin, que je soulignerai par un alignement de perles carrées.

Bref.

L’idée du jour, elle vient de Katia.

Pour le marché de Noël, je vais vendre des cartes.

Mais quelle carte ? des cartes de Bienne ?

J’en prendrai, mais le mieux serait des cartes de Genolier.

Comme je peux difficilement y aller avant, Katia m’a envoyé des photos, que je retouche à ma sauce.

Katia est une excellente photographe.

Elle sait cadrer originalement.

Je suis ravie de cette collaboration inédite et du résultat, j’espère que ça plaira.

Bon c’est pas tout ça, j’ai du boulot.

Mais comme j’aoi perdu mon fil, je vais être obligée de ranger un pez.

Mes chats sont heureux.

Les deux gros tas de bois amenés par mes superscopains, avec les caddys de la Coop ( toute  une expédition) leur servent de perchoirs.

A mes chats, pas à mes copains, bien sûr.

Quoi que.

Un bon truc pour être motivé dans le ménage : recevoir des invités.

Ou alors, mettre du foot, en arrière plan.

Comme il n’y a rien qui me démotive plus que quelqu’un, ou quelqu’une /Ca sent le vécu) affalé.e sur le canapé pendant que je passe l’aspi, alors…

j’ai constaté que l’inverse fonctionne.

Bon, y’a pas trop la place pour une équipe de foot dans mon salon, mais dans ma télé, oui, par contre.

Simplement d’entendre le commentateur  , je me concentre sur mon cheni, donc, je vois pas les 24 sportifs de haut niveau qui suent sur le terrain, mais je sais qu’ils y sont.

Et ça marche.

Je transforme cette énergie sportive en énergie ménagère.

Voilà.

Au boulot.

 

Grands froids

Ca y est, en une nuit, c’est arrivé.

Le grand froid.

Celui qui rends mon corridor de maison glacial et ma chambre juste au-dessus, pareil.

La bonne nouvelle c’est que la Suisse aura assez d’énergie pour tenir le coup cet hiver.

Le risque reste, mais grâce au mois d’octobre particulièrement chaud, il diminue.

On devrait s’en sortir cet hiver, mais on avait pris nos précautions…

Par contre, ce n’est pas une raison pour ne plus économiser.

Voilà la situation,

Je vais aller me coucher, je dors au salon, vu le sol glacé de ma chambre,.

Mon lit n’est pas perdu pour tout le monde.. voir photo-

 

A l’ hôpital de Berne ma copine , toujours dans le coma se bat pour sa vie-

Tandis qu’une autre femme que j’admire combat son cancer.

Toutes les deux sont courageuses ,aidantes, femmes admirables dans la vie de tout les jours.

Modèles.

Je n’ai pas à me plaindre, ni perdre mon énergie pour des futilités.

Trouver la joie et la partager.

Voilà ce que je peux faire.

Voilà ce que je vais faire.

 

1 mois pour tout changer

J’ai un mois avant le Marché de Noel et des démarches importantes à faire afin d’être parfaitement préparée.

Je vous passe les ennuyeux détails administratifs.

Mais une fois que ce sera fait, ma vie prendra un chemin plus droit.

Plus partique, aussi.

J’ai reçu une très belle commande de cartes.

Grâce à elle j’aurai les fonds nécessaires pour entreprendre ces démarches importantes.

Au final ,même si c’est devenu très  banal, ça ne l’était pas pour moi ; j’aurais un petit terminal de paiement par cartes.

Tout mignon tout petit.

Je l’ai déjà acheté, il y avait une super action à 37 frs chez interdiscount.

Ca me sera bien pratique pour le marché en particulier, et pour mes clientes en général.

Ca fait des années que je dois entreprendre ces démarches.

Ca me semblait lourd et compliqué.

Mais aujourd’hui, j’ai l’énergie pour.

C’est impressionnant cette différence, maintenant que  je suis guérie.

J’ai encore une toux à réveiller les morts, qui me vaut , parfois des regards noirs.

Avis, si quelqu’un me lit dans le futur ; figurez-vous qu’en 2022, la   toux, c’est mal.

Signe de virus potentiel.

Parfois, j’en rajoute un peu, histoire de rigoler.

 

Hello, le soleil brille, brille, brille!

Hier soir, j’ai regardé le Pont de la Rivière Kwaï.

Un sacré bon film, avec ses petites dérives hollywoodiennes, mais, malgré que je l’aie déjà vu deux ou trois fois, je l’ai laissé tourner jusqu’au bout.

J’adore le sifflement final, qui ne prends qu’une petite place dans le film, mais qui a marqué les spectateurs au point de lier cette chanson sifflée par les soldats avec le  film, pour l’éternité.

Le genre d’air qui vous reste dans la tête.

Et comme il fait très beau, il me revient encore aujourd’hui.

Aujourd’hui ,je fabrique les 40 cartes de ma commande pour Katia, et l’auberge aux trois Tilleuls de Genolier.

Oui GenOlier, pas GenElier, comme j’ai pu le dire auparavant.

Pour ma décharge,je n’y ai jamais mis le pieds.

mais ce n’est pas une excuse.

Je dirais quoi, moi, si on me disait que j’habite à Biunne ?

Erreur rectifiée et remerciements à Katia de me l’avoir gentiment fait comprendre.

Je vais aussi acheter des enveloppes spéciales pour mes nouveaux formats et fabriquer de nouvelles cartes pour Noël.

Continuer ma nouvelle collection de bijoux.

J’en suis très contente.

J’ai trouvé un nouvel équilibre entre les perles.

Je regrette par contre de ne pas avoir de magasin ou acheter de belles perles artisanales.

Si ça continue, je vais apprendre à souffler le verre et les faire moi-même.

C’est prévu.

Je vais essayer déjà avec de l’argile.

Un projet un peu compliqué, mais auquel je tiens beaucoup.

D’autant que cette argile, elle a 5000 ans, je l’ai récupéré dans les fouilles archéologiques de la cité lacustre, à côté de chez moi.

J’ai déjà essayé, mais il me faut persévérer.

STOP… ah ben voilà, j’ai failli encore une fois tomber dans mon auto-piège préféré…

Je l’appellerais… . « Tout vouloir faire en même temps ».

Donc STOP ! je vais me concentrer sur mon travail actuel ,j’ai déjà bien assez à faire.

Plaisir d’offrir, joie de recevoir

Franchement, pourquoi choisir ?

Moi, j’aime les deux.

Offrir une portion des meilleures frites de la ville à votre amie Isa ;

au Logo Lodge, patates régionales, texture aérienne, assaisonnement parfait : une tuerie),

Avec un thé bio et sa min-pâtisserie… tout ça au coucher de soleil…

Ben honnêtement c’est le double plaisir.

Surtout quand votre amie vous laisse les trois quart des frites.

Constater le changement miraculeux de sa petite chienne Bimba,

survivante de la rue, arrivée apeurée et traumatisée.

Maintenant, elle repose sur les genoux de sa sauveuse , sereine,

même si elle a pas droit aux frites, avec un regard d’amour dans son oeil unique.

Petite Cyclope canine, tranquillisée et sage, comme si elle avait toujours été une chienne biennoise bien traitée.

Ca m’épate à chaque fois.

Recueillir un chien multi-abandonné, c’est déjà beau.

Le prendre âgé, encore plus.

Malade et souffrante comme elle était, davantage encore.

Apprendre , en partant de zéro, comment gommer ses angoisses,

supporter ses traumatismes,

à coup d’amour dans sa mignonne gueule de chien lutin aux oreilles-radars.

C’est beau, c’est le miracle de l’amour.

Du coup, on y croit à cette force surhumaine qui l’accompagne.

J’ai besoin de constater pour croire.

Voilà un excellent exemple.

A part ça, c’était dimanche, là nous sommes lundi et je me mets à bosser intensivement pour la saison des cartes , plus le marché de Noël.

Je pense bien que mes amies et clientes habituelles, qui sont pratiquement les mêmes, ne vont pas faire le déplacement jusqu’au canton de Vaud.

Comme toute l’année, je continue de me mettre à disposition sur rendez-vous, pour vous présenter mes bijoux à la maison.

Vous comprendrez que je ne veux faire ça que pour les personnes que je connais.

Personnes qui peuvent venir accompagnées de quelqu’un que je ne connais pas, là c’est autre chose.

Pour les autres, qui vivent loin, qui ont un emploi du temps de ministre, ou qui me découvre, il y a le monde magique d’internet.

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Pour les cartes, c’est sur ma page Facebook Première Scéance Agency https://www.facebook.com/Premieresceance

Voilà, un peu de pub ne peu que faire du bien.

Je vous remercie par avance de vos commandes.

Pour l’année prochaine j’ai de grands projets, et pour cela, il va me falloir un nouvel ordinateur.

Je travaille actuellement sur l’ancien ordinateur de mon fils.

Il à fait son temps.

Chaque jours de fonctionnement en plus est comme un cadeau du ciel ,

un miracle technologique.

si je l’éteint, j’ai peur qu’il ne veuille plus jamais se rallumer.

Il m’a déjà fait le coup, une ou deux fois.

Sans l’intervention de mon voisin spécialisé, je serais dans le noir…

Mais ne vous inquiétez pas, j’ai de la ressource, rien ne m’empêchera de faire mon travail, tant qu’il y aura de l’électricité!

Et même si il n’y en a plus.

Ce qui serait assez fastueux… mais pas impossible.

On ne le dit pas assez, mais nous les Suisses, on a pas de pétrole, parfois des idées, mais surtout, nous avons de la ressource.

De l’inventivité, de la créativité.

Souvent, on ne s’en rends même pas compte, tant nous sommes aveuglés par cette fichue modestie typiquement helvétique qu’on nous inculque dès l’âge du biberon.

Modestie qui ne nous sert pas à grand chose, qui nous dessert même,

Mais les temps changent.

De plus en plus de gens décident d’arrêter un travail insatisfaisant pour oser se lancer dans l’activité de leurs rêves.

même si ça paye moins.

Parce que , je l’ai toujours pensé, mieux vaut un balayeur heureux, qu’un ingénieur dépressif.

Non ?

Sur ce, je vous souhaite une excellente semaine.

Je vais tenter de faire, moi-même un bulletin de versement.

Puisqu’on ne peut plus les remplir comme avant…

Non, non, il faut un QRcode… et créer soi-même son propre bulletin, si on en a pas.

L’imprimer ensuite.

Mais comment ils font les gens qui n’ont pas d’ordinateur , si d’i-  phone, ni d’imprimante ?

Comme si c’était évident ?

Sans compter le gêne de ne pas savoir faire ..

On à bien une petite brochure explicative, mais il faut les instruments.

Partir du principe que chaque suisse manie suffisamment bien la technologie pour y arriver, et à les moyens de le faire, c’est d’un égoïsme transcendantal.

C’est surtout ignorer la réalité de Suisses pauvres, qui ont loupé le coche du progrès et n’ont pas les moyens de le rattraper.

Autant j’adore le progrès, autant je déteste ceux qui ignorent, par mépris, indifférence, ou ignorance, la réalité d’une partie de la population.

Si je faisais de la politique, je récupérerais tout les crédits inutiles , genre les prospectus qu’on imprime juste parce qu’un jour on a décidé qu’il en fallait, les sommes astronomiques allouées à des artistes qui ne sont mêmes pas biennois pour qu’ils viennent se déshabiller chez nous…

je les récupérerais pour que chaque biennois aient droit à la formation et les appareils qui vont avec.

Voilà.

Bon, je vous laisse, j’ai besoin de mon cerveau pour faire un bulletin de versement.

 

S’aime

Ben oui.

On peut s’aimer, non ?

C’est pas interdit.

On nous dit : prends soin de toi.

C’est ce que j’ai fait.

D’abord, je me suis fait plaisir.

Je me suis offert un pull tout doux.

Des bonnes choses à manger.

Le nouveau Stefen King, au soleil de ma terrasse.

Que du bonheur.

Ensuite, j’ai fait une petite ballade au bord du lac.

Chaque fois, je me dis, que je connais ce chemin par coeur, que je ne vais rien découvrir de nouveau.

Chaque fois, la nature me prouve que j’ai tort.

D’abord, j’ai trouvé d’énormes touffes de champignons.

-Des touffes ?

Ben oui, y’en avait tellement, tout groupés .. par touffe.

comme des touffes d’herbes sauf que c’était des champignons.

-Ok…

En suite, j’ai vu un héron.

C’est toujours émouvant, la rencontre avec un grand oiseau sauvage.

Il était caché dans les buissons.

Un jeune héron.

Avec son long cou gracieux.

Il m’a vu et c’est envolé.

Avant même que je puisse le photographier.

Je pensais que cet instant rare serait le plus beau de ma promenade.

Jusqu’à ce que les corneilles de la plage exécutent leur balais aérien.

Des centaines de corneilles perchées sur deux grands arbres , en ombre chinoise dans le soleil couchant.

Qui soudain s’envolent en éventail, se regroupent et retournent sur les branches noires.

Les oiseaux d’Hitchcock en moins flippant.

Pour finir, récompense ultime, un immense nuage rose en forme d’éclair horizontal  semble sortir du ciel pour se noyer dans le lac.

Je mitraille.

Comblée ?

Pas encore.

En rentrant, je reçois ma première commande de carte de Noël.

Une sacré belle commande.

40 cartes.

Oui Madame, pour mon Auberge préférée, celle dont j’ai fait les cartes l’année passées.

C’est là que je ferai aussi le marché de Noël.

Mon premier marchà de Noël à l’extérieur.

Je m’envole, comme les corneilles.

Comme un héron .