Vannier à Bienne

Il s’est installé là.

Discrètement.

Dans cet endroit un peu caché.

C’est le seul qui me sourit.

Les propriétaires de bateaux  n’aiment pas les promeneurs…

surtout accompagnés par des chiens.

Alors, j’y vais la nuit, quand il n’y a personne.

L’endroit prends une sorte de magie.

Avec le fauteuil de la Vannerie,

suspendu dans l’air.

Avec une sorte de poésie aussi,

suspendue dans l’air.

Esprit biennois

L’esprit est mystérieux…

c’est un fait.

On ne sait rien sur lui et pourtant, sans lui nous ne sommes rien.

Etrange, tout de même.

Un truc qui vient d’on sait pas ou, qu’on utilise en permanence, mais sans savoir ni vraiment comment, ni vraiment pourquoi.

Par contre on remarque  qu’il est lié à notre corps.

Que si un des deux est malade, alors, l’autre suis, comme un mouton.

Un mouton facétieux…

Les vieilles  expressions avaient déjà tout bon :

Quand on a plein de soucis, on en a « plein le dos » et je vous parie que si vous y faites attention, vous sentirez comme il est bloqué, ce dos.

Alors ce matin, quand je me suis réveillée… vidée de toute énergie, je me suis posé des   questions.

Il m’a fallu toute la journée pour retrouver un semblant de force.

Force physique, force mentale…

Si seulement on pouvait se recharger comme un i-phone…

Je vais me reposer encore, et encore.

Jusqu’à ce que je sois totalement rechargée.

les yeux grands ouverts

Avec mon programme Photoshop, je peux retrouver des détails que la nuit m’empêche

Etde voir.

C’est à dire qu’au moment où je prends la photo, je n’ai aucune idée de ce que 4a va donner.

Mais je la prends quand même.

Parce que je sais qu’il y a des arbres, des détails intéressants, qui vont ressortir au moment ou je traiterai la photo.

Dans la vie, c’est pareil.

Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses, qu’elles ne sont pas là.

C’est difficile d’avoir toujours tout en tête.

Sur une même ligne d’importance.

On ne peut pas tout simplement, il faut faire des choix…

En plus de ça, on est humain.

Même si on a de plus en plus la faculté de penser comme un ordinateur.

Parfois, j’essaie de restaurer une session de pensée…

Enfin bref, j’aimerais revenir  à des choses positives.

C’est ce que je vous souhaite, pour bien commencer la semaine

Sourire à nouveau

Je n’arrive pas à dormir.

Comme quand quelque chose , qui me travaille est arrivé à son point culminant.

Que ce n’est plus possible.

Que je dois faire quelque chose.

J’ai mal aux dents.

Mais pas que…

J’ai mal à mon sourire.

J’avais un dentiste formidable.

-Ah bon, il lui est arrivé quelque chose ?

Non, lui il va bien , j’espère.

Mais moi.. je me suis négligée.

Pendant cette horrible année ou cet ignoble parasite est entré dans ma vie, mon appartement , et mon esprit… il m’a tellement rabaissée, je me suis rabaissée, et du coup, négligée.

Ca c’est une première chose.

La deuxième, c’est que depuis que je ne suis plus aux oeuvres sociales, je n’ai plus droit aux soins dentaires payés par la ville.

Quand c’était le cas, mes dents étaient nickels.

Mon dentiste ,sur d’être payé, me donnait les meilleurs soins.

Mais point un, quand on gagne juste assez pour manger tout les jours, on n’a pas le choix.. on y va pas.

Point deux, je préfère mourir, j’exagère pas, que retourner aux oeuvres sociales.

Point trois. Mes vieux plombages de la clinique dentaire (remember.), ont tous lâchés, en même temps.

normal, ils ont près de 40 ans…

Sans compter que j’aurais vraiment besoin d’un détartrage en règle,, pour enlever ces immondes taches qui me pourrissent le sourire…

j’ai aussi des douleurs qui s’installent.

Et si je ne fais rien, un beau matin, je vais me retrouver avec une rage de dent.

Voilà, ça à l’air superficiel, mais c’est une réelle souffrance, que j’essaie d’oublier.

Mais chaque fois que je suis devant mon miroir.. c’est insupportable.

Donc… je vais  aller voir le Dr. Januth, avec sa tête d’indien, mais en vrai, il vient des Grisons je crois.

Et je vais le supplier de me faire un devis et de me laisser payer petit à petit.

J’ai tellement honte d’avoir bousillé son beau travail.

J’espère qu’il va comprendre.

Parce qu’il y a ça aussi.

Quand on est aux oeuvres sociales, si on ne prends pas soin de ses soins, alors on y a plus  droit.

C’est mon cas et pas mon cas.

La dépression n’a rien arrangé.

j’aurais du…

J’aurais du porter plainte contre ce tout petit erztats de sous-homme qui a squatté ma vie.

Mais avant que je ne puisse me relever, c’est lui qui l’a fait.

Oui, oui, vous avez bien lu!

Quelqu’un qui n’a pas payé son loyer pendant tout le temps ou il avait la plus belle chambre de l’appart, m’obligeant à dormir au salon, et détruisant tout ce que javais d’important en parallèle,….

Quelqu’un qui n’a pas supporté que je l’éjecte de ma vie, est parti en menaçant de me la pourrir.

Mais c’était déjà fait, je croyais.

Cette plainte… m’a occupé la tête, m’a empêché de dormir pendant des mois.

c’était tellement injuste de m’accuser d’avoir garder son vieux chenis, alors qu’il ne venait pas le chercher…

Je vous épargne les détails.

Ces tonnes de cartons remplis de vieux vêtements sales…

Enfin bref, la justice à tranché.

J’ai été acquittée.

Il y a une justice.

Maintenant, j’ai la force de m’occuper de moi.

Je dois le faire.

Lundi, j’y vais, et je vous promets, :

quand j’aurai retrouvé mon sourire, je ne vais pas me gêner pour l’utiliser 🙂

Une petite étoile rouge

Depuis peu, le ciel se pare d’une nouvelle étoile, rouge.

Comme ses cheveux.

Il y a celles qui se colorent pour cacher quelque chose.

Elle, je crois que c’était, tout simplement parce que le rouge correspondait mieux à sa personnalité que sa teinte d’origine.

Et puis, un jour.. une saleté de jour, je l’ai vue avec son visage amaigri et plus de cheveux du tout.

Mais le sourire quand même.

Un sourire un peu triste.

Quelque chose, dans ses yeux, qu’elle essayait de dissimuler, mais, bon…

Celles qui ont lutté contre le cancer savent par quoi il faut passer.

Elle ne pensait qu’à son mari…

Elle disait que c’était plus dur pour lui que pour elle.

Pourtant, Dieu sait si il à l’air dur, comme ça, quand on ne le connaît pas.

Avec sa toile d’araignée tatouée sur le crâne.

.

Mais c’était sa femme. Sa vie…

Naidé.

Quand je l’ai vue pour la dernière fois, ses cheveux avaient repoussés un peu.

Elle avait l’air, comme on dit, de reprendre du poil de la bête.

Mais le monstre était encore là, planqué, à l’intérieur.

Il n’attendait que ce répit, pour réapparaître, plus sournois et vicieux que jamais.

Quelques semaines… pas plus.

Je n’arrive pas à y croire.

La mort est presque toujours injuste.

Quand elle emporte une femme, encore jeune, belle , gentille, intelligente et souriante.

Qui aimait son mari, qui était toujours aimable avec les autres.

Je n’ai jamais entendu quoi que ce soit de mal à propos d’elle.

Les autres, les grincheux, les râleurs, les éternels insatisfaits sont toujours là.

Alors ?

Je me dis parfois, souvent, que la mort est une récompense, que ce sera forcément plus formidable  la vie après que la vie avant.

Ca explique pourquoi, certains y ont droit  plus tôt que les autres.

Pourquoi elle me fait envie, parfois.

Parce que l’enfer  est sur terre.

Dans toute notre imperfection d’humains vivants.

 

Mais tout ce qu’on fait de bien, ne reste pas sans conséquences.

Heureusement

Adieu Naidé, étoile rouge,

pas si petite que ça…

 

Bien à Bienne aujourd’hui

J’ai de l’espoir.

Pour la première fois depuis longtemps, je veux, je peux vraiment croire que quelque chose a changé dans la ville de l’Avenir.

Avenir… à venir.

Eh bien, je crois qu’on y est, enfin!

Je veux croire que c’est la fin de la justice à deux vitesses.

Que les femmes qui ont étudiés pour obtenir des postes clés, sont désormais en place et jouent leur rôle avec intelligence.

Parce que les hommes ,les vrais, n’ont plus peur de leur donner de la place.

Policières, avocates, procureures.

Elles ne sont pas seulement intelligentes, elles sont belles, féminines.

Avec naturel.

Pas besoin de grands décolletés et d’artifice tapageurs.

Elles ont les griffes soignées, mais parce que ça leur plaît.

Ca donne du travail aux autres qui se donnent de la peine pour mettre de la couleur dans nos vies, et de la créativité dans leurs existences.

Elles se donnent le droit de regarder Secret Story, et d’avoir fait des études universitaires.

Elles aiment leur chat, leur chien,  les promenades au bord du lac et se décarcassent pour que leurs enfants soient heureux.

Heureux, dans un monde qui respecte les femmes.

Les choses changent, bougent, se transforment.

J’ai compris quelque chose d’important.

Quand quelqu’un vous fait du mal, se focaliser sur ses fautes en est une de plus.

Ca lui donne de l’énergie.

Quand quelqu’un vous fait du mal, occupez vous de vous.

En premier.

Et si vous devez vous défendre, alors faite le, mais pas en attaquant.

Renforcez vos positions.

Ce que vous êtes profondément, ce que vous avez de bien.

Chaque petit geste que vous avez fait pour aider, un plus faible, un animal, vous reviendra.

Parce que le monde n’est pas aussi pourri qu’on aimerait nous le faire croire.

Il y a quelque chose d’illogique de dire que le monde va mal, tout en ayant des valeurs soi-même.

Tant qu’il y aura des hommes et des femmes pour aimer. ..

Le Monde est complexe.

Mystérieux.

Nous avons encore tant à apprendre.

Mais on évolue.

On rattrape nos fautes.

C’est possible,

Nos actes ont de la valeur.

Et cette valeur accumulée donne des résultats.

Je crois à la justice des hommes, maintenant qu’elle est aussi occupée par les femmes.

C’est ce qui manquait.

Cruellement.

Mais désormais, elles sont en place.

Leurs parents ont bien fait leur travail.

J’avoue que je n’avais pas l’habitude, donc pas l’occasion de constater ce changement si important.

Mais voilà.

C’est une longue et injuste histoire de plus, que je vous raconterai  un jour.

Seulement, cette fois-ci, contrairement aux autres, les vieilles ficelles qui fonctionnaient encore dans le passé, ont fait leur temps.

En 2017, à l’ère d’internet, il n’est plus possible, si facilement de manipuler les autres.

Nous avons des sites entier consacré aux manipulateurs, comment les repérer, comment s’en dégager.

Et même, comment on à fait pour en arriver  là.

Il suffit de savoir lire.

D’avoir un cerveau qui fonctionne et l’envie d’avancer.

Se remettre en question, c’est aussi admettre que le monde puisse changer.

Que soi-même  on puisse changer, c’est la base.

 

Je change, le monde change et j’adore ça !

Dans la nuit

J’aime la nuit.

J’y suis tranquille.

Je fais mon travail.

Le ménage aussi.

Je regarde des émissions improbables.https://catherine-bergeon.ch/wp-admin/post.php?post=819&action=edit

J’apprends des choses.

Je ne me repose pas la nuit.

Je me repose quand je peux.

Mais pas la nuit.

J’écoute la radio aussi, il y a des émissions passionnantes parfois,

la nuit,

Je vous écrit un petit truc, par politesse,

Ce n’est pas toujours évident d’écrire comme ça, dans le vide.

Et après, je sais bien qu’on me lit…

Mais après, seulement.

Sur le moment… eh bien, je fais ce que je peux.

Je suis rarement contente de moi, à ce sujet.

Par contre, de temps en temps,  deux choses :

j’arrive à pondre un texte dont je suis fière.

Rappeler un petit conseil de vie, que j’ai appris.

En ce moment c’est celui-ci qui me semble le plus important :

On peut faire des erreurs, mais ce qui compte le plus c’est ce qu’on fait après.

Dommage pour ceux qui ne le comprennent pas.

Tant mieux pour les autres.

Dans ma rue

J’attends le bus.

Le 4.

Chose curieuse, alors que l’arrêt est situé juste devant la relativement récente Résidence du Lac (pour personnes âgées).

Bonne nouvelle, on a pensé à tout : histoire de renforcer leurs défenses immunitaires, on applique la méthode de l’endurcissement .

D’abord, pas question de les affaiblir en leur proposant un abri-bus.

Ni même de quoi s’asseoir, confortablement.

Leurs vieilles jambes fouettées par le vent et la pluie verront ainsi le sang circuler au mieux dans leurs artères.

Que de prévention.

Vu l’économie réalisée , on a pu leur faire cadeau d une oeuvre d’art, un truc en métal massif,  qui ne représente rien,

histoire de travailler l’imagination,

histoire de penser à  autre chose qu’à la douleur d’attendre le bus debout.

-Mais Catherine, la Résidence du lac, c’est privé, c’est la ville qui décide de l’installation des abris-bus…

Ben oui, justement,

C’est bien connu, notre ville se préoccupe particulièrement des personnes âgées.

Je dis ça, mais, il n’y a qu’a fouiller dans sa boîte aux lettres, pour se protéger de la pluie.

Terre des hommes, nous distribue, cette année encore des cartons.sensibilisateurs.

L’année passée ils servaient encore d’abris pour les plus pauvres.

Cette année, ils les mangent !

Je ne plaisante pas.

Les traces de morsures, un peu trop régulières, à mon goût, sont là  pour nous faire réagir…

Dans le texte qui l’accompagne, c’est encore pire.

La petite fille qui fait des boulettes de terre… la maman qui fait des soupes à l’eau, sans rien d’autre dedans… c’est juste une horreur.

Du coup, je suis moins embêtée pour les Résidents du lac.

Mais tout de même…

Le monde est comme une pagaille gigantesque.

Rien n’est justement réparti.

Le vent souffle au-dehors, et tant que je ne suis pas sur le trottoir d’en face à me les geler en attendant le bus, ça va.

Ce n’est pas la forme olympique .

J’ai comme un gros point dans le haut du dos.

Une fatigue générale.

Je dors mal, je fais des cauchemars  .

Il es tôt, mais je vais aller me coucher.

Je veux retrouver ma joie de vivre.

 

Faire mon ménage intérieur.

Puisque le monde

est une pagaille gigantesque.

C’est déjà un début de commencer par soi.

 

 

 

 

Bien à Bienne again

Voilà, tout est bien qui fini bien.

Dans le respect et la dignité.

(Voir Bien à Bienne quand même).

 

Mes proches l’ont bien constaté, ça m’avait rendu malade.

 

Je ne suis pas une pauvre chose sensible, mais une femme courageuse

qui assume  seule ses responsabilités familiales, qui travaille dur, chaque jour pour s’améliorer dans son métier de photographe.

J’avais, et j’ai toujours du respect pour nos forces de l’ordre, qui, je trouve, font plutôt bien leur travail.

Cette histoire montre bien, que même si ce n’était pas l’intention, plaisanter lourdement sur quelque chose d’aussi intime, à les mêmes conséquences que si c’était sérieux.

C’est la première chose importante à retenir, la leçon de l’histoire : nos mots ont des conséquences, à nous d’y faire attention.

Je ne voulais pas causer de problèmes au policier concerné.

J’ai bien compris que c’est avant tout quelqu’un qui aime son travail,

qu’il le fait bien  d’habitude, et que son intention n’était pas de me blesser.

D’ailleurs, il s’en est excusé et c’est tout à son honneur.

 

A aucun moment je ne l’ai dénoncé à qui que ce soit.

Cependant le chef de la police à été alerté et fait des recherches,

Personne ne s’est  défilé.

Fait appréciable.

Maintenant, je dois dire à quel point j’ai trouvé le chef de la police charmant.

Dans le sens du terme : élégant dans son comportement.

Je comprends pourquoi j’en ai entendu tellement de bien.

Et, franchement, ça fait plaisir de savoir qu’à la tête de notre police, il y a un homme de sa trempe.

Je me suis senti respectée, écoutée,

J »ai dit ce que j’avais à dire.

Et je suis ressortie de poste, entière,

droite dans mes Palladiums.

J’aimerais remercier les personnes qui se reconnaîtrons, et qui sont intervenues en ma faveur.

Il faut du courage pour prendre parti.

C’est tellement facile de détourner les yeux, de passer à autre chose.

Qu’est-ce qui se serait passé, si personne n’avait rien dit ?

J’aurais rangé cette blessure, avec les  autres, dans mon tiroir à blessures.

Les blessures quel que soit leur taille ont ceci de particuliers  :

elles collent entre elles.

 

Et même, elles en attire d’autres.

C’est bien parce que j’en connais un rayon sur la souffrance que je pouvais pas

laisser passer ça.

Ecrire m’avait soulagé un peu, puis est venu un soutien inattendu : quelqu’un m’a lu et est intervenu en ma faveur.

Il faut du courage pour prendre parti.

Mais surtout pour agir .

C’est tellement inhabituel que je l’aurais sûrement refusé, si j’avais eu le choix.

Par manque d’habitude.

Maintenant je ne le regrette pas, au contraire

ce soutien m’a permis d’aller de l’avant..

De m’exprimer, d’être entendue et d’entendre,

De faire la part des choses.

On peut toujours s’améliorer.

Tous.

En restant vigilant ,

en se remettant en question.

En prenant soin les uns des autres,

il y a des histoires qui commencent mal

dont on ressort grandi au final.

 

Bien à Bienne.

Again

Jusqu’où peut-on aller trop loin ?

Mes chats se rapprochent du feux.

C’est une chaleur si douce et spéciale.

Ca changé ma vie.

Et pour ça, je ne remercierai jamais assez ceux qui me l’ont installé.

Je repense à ces hivers,  les pieds gelés… dans mon salon.

Maintenant, il fait si bon que je pourrais travailler toute la nuit.

J’ai travaillé, un peu déjà, une commande spéciale.

Juste trois portraits .

J’en suis assez contente.

J’ai encore beaucoup de travail, mais demain, j’ai trois rendez-vous importants.

Je dois être en forme.

Je ne suis pas vraiment du matin, mais quand il faut, il faut.

Ma petite fille avait tellement envie de rester chez sa grand-mère…

ce n’était pas prévu.

Je vais devoir me lever à 7h du mat, parce que l’école est à l’autre bout de la ville.

L’arrêt de bus de l’autre côté de la gare.

l faut partir assez tôt si on veut arriver à l’heure.

C’est  important d’être à l’heure.

Je pense à ma mère, qui allais à l’école a plusieurs kilomètres, dans la campagne.

Je suppose qu’elle y allait à pied, il faudra que je lui demande.

En ce temps là…on était dur.

La guerre juste à côté , en France…

les avions , les  soldats, le rationnement et les petites plaquettes à porter autour du cou pour être identifié.. au cas ou…

Nous on a un joli bus, et si on se dépêche, une place assise, vu la foule de gens qui va travailler à cette heure là.

00h22, ça me laisse encore des tas d’heures de sommeil.

Je vais en profiter.

A 10h, j’ai rendez-vous, à la police, pour discuter de ce qui c’est passé l’autre jour dans le couloir de la gare.

J’apprécie qu’on le fasse.

J’ai bien conscience que ce n’est pas un travail facile.

Mais nous sommes en 207, on sait maintenant les dégâts qui peuvent être causés par ce qu’on prenait, il n’y a pas si longtemps pour des plaisanteries.

Personne n’est parfait, moi la première, donc, vraiment j’apprécie qu’on se rende compte de tout ça et que je sois assez prise en considération pour en parler avec moi.

Ce qui me semble important, maintenant, ça sera de rester dans la bonne mesure.

Ce que j’ai écrit, c’était ce que j’ai ressenti.

C’est ce que  l’on ressent quand on se sent rabaissé et qu’on ne peut pas se défendre.

Mais je n’a pas de rancune.

J’ai trop besoin de mes forces pour assurer ma vie de tout les jours pour les dépenser si ce n’est pas nécessaire.

Ne pas minimiser, ne pas donner trop d’importance, bref, rester dans la juste

mesure.

00h44, il est temps d’aller dormir.