5h du mat…

J’ai des frissons…

Alors que je dors tranquilement, voilà que mon téléphone m’averti d’un message privé.

Je vois que c’est mon amie Pascale.

Elle me demande un service.

Ca m’alerte tout-de suite.

Le ton du message, qui commence par Bonjour, qui me vousoie par la suite, et me parle d’un concours  et d’argent à partager sur Twint… ça fait beaucoup d’indices négatifs.

Il ne faut pas être un génie pour comprendre que ce n’est pas la   vraie Pascale qui est derrière son clavier.

Non. C’est ce qu’on appelle un brouteur.

Une saleté de brouteur.

Un type dont la seule activité consiste à essayer de pièger les gens sur internet pour vider leur compte et ceux de leurs amis.

Comme je dors à moitié, je ne réagit pas forcément de la bonne façon, das ‘immédiat.Je réponds que jamais Pascale ne me ferait une demande pareille ( à cette heure là en plus). Et je le traite de saleté de pirate. En lui demandant  ( j’ai de l’espoir ! ) d’arrêter ça tout de suite.

Ce qui se passe  ensuite montre bien à quel point ces gens n’ont aucun scrupule :

il me réponds.

Trois lettres qui claquent comme une insulte :

-Non.

Et il me bloque avant que je n’aie pu avertir Pascale, mettre un mot sur son mur pour avertir ses proches… il me bloque et je n’ai plus accès du tout au compte de mo amie.

Mais je connais sa fille.

Alors je l’avertis en espérant qu’elle puisse faire quelque chose.

Dans ce cas là, il faut immédiatement prévenir Facebook, et changer de mot de passe,

Ca vient de se produire.

J’espère que les autres amies de Pascale seront aussi perspicaces que moi.

Avec le reflexe de ne surtout pas répondre, par contre.

Et de signaler à Facebook que le compte est piraté.

A ce propos, je vous recommande la chaîne Youtube de Sandoz.

Un type qui traque les pirates et explique comment ils font pour essayer de nous prendre notre argent.

Bon, avec moi, ils ne feront pas fortune, mais je détesterais qu’ils arrivent à arnaquer mes amis en se servant de mon compte.

Ca m’écoeure.

Je devrais dormir,

Je vais me recoucher, mais avamt, il fallait que je fasse tout ce que je peux pour prévenir Pascale et ses amis.

Comme une justicère du net.

Pltôt comme une amie .

C’est ce que font les amies, elles ne détournent pas les yeux, elles agissent.

Les seules personnes qui  méritent d’être piratée sont les pirates eux-mêmes.

Joyeuses Pâques

C’est Pâques… et j’ai un peu honte pour une catholique, mais à part les lapins en chocolat et les cloches…
j’ai completement oublié la signification de cette date.
Heureusement qu’il y a internet.
Voyons donc :
Euh mon dieu ! …la Résurrection du Christ !
Rien que ça !
Mais comment j’ai pu oublié un truc pareil.
La Résurrection …
c’est pas comme si on ressuscitait tout les jours !
Vous connaissez quelqu’un qui a ressuscité, vous ?
Je pense à ma copine, celle qui était dans le coma.
Dans un sens, elle a quasi ressuscité.
Mais elle est loin, très loin d’être Jésus.
Bon, je ne l’ai pas connu personnellement, Jésus, mais si on en dit encre tant de bien, tellement d’années plus tard, c’est qu’il était forcément hors du commun.
Sérieusement, quand j’étais petite, j’avais beaucoup de compassion pour Jésus.
On allait à l’église, et je voyais sur les murs, en grand, le récit horrible de son Chemin de Croix, j’avais de la peine pour lui.
J’en ai encore.
C’est terrible le supplice la croix.
Et les deux personnes qui se trouvaient de chaque côté de Jésus, ont du souffrir autant.
Ca me donnait une image de la cruauté des hommes.
Pour la première fois de ma vie d’enfant.
J’espérais, au fond de mon petit coeur d’alors, que c’était un cas unique.
Même si je savais, parce que je l’avais lu dans ma Bible illustrée, qu’un roi avait ordonné la mort de tout les bébés mâles
pour éviter la venue du Messie.
Mais ce n’était pas pareil : je n’ai pas vu d’image qui se rapportait à cette histoire.
Tandis que Jésus, je le voyais souffrir tout les dimanches.
Souffrir et souffrir encore.
Et comme si ça ne suffisait pas, j’avais reçu une croix en or.
Un tout petit Jésus, mais très détaillé.
Le même qui souffrait sur le mur, souffrait aussi autour de mon cou.
Pourquoi tellement de souffrance dans ma religion ?
Bon d’accord, Dieu est grand, très généreux quand il fait pleuvoir des poissons dans le désert pour nourrir son peuple affamé.
Mais il est capable de déclencher les 10 plaies d’Égypte¨ aussi… les sauterelles et compagnie.
C’est surtout les sauterelles qui m’ont marqué.
Quand quelque chose m’intriguait, étant enfant, je me renseignais pour comprendre.
Déjà…
Donc c’est Pâques, et Jésus est ressuscité.
Moi par contre, je suis beaucoup moins catholique.
J’ai des restes.
Des années de catéchisme, des dimanches à l’Eglise, une famille ou la foi chrétienne prenait une place certaine.
Pèlerinage à Lourdes, à Rome.. crucifix et chapelets.
J’aimais bien tout ces rituels, l’odeur de l’encens, même les chants.
Avec ma cousine Fabienne, on a toujours chanté ensemble, partout.
Autour du feux de camp chez les scouts, dans nos ballades en voiture…
du coup, on harmonise.
Automatiquement.
Changement de sujet, mais comment se concentrer quand les punks du dessus mettent la musique à plein tube ?
Et qu’à la télé, il y a la pire des garces manipulatrice que j’ai jamais vu dans ue émission de télé-réalité.
Je regarde Love is blind, sur Netflix.
J’ai pleuré ce matin pendant les demandes en mariage.
Mais il y a une participante ; j’ai rarement vu une manipulatrice sans sceupule comme elle !
Mais c’est Pâques !
Jésus est ressuscité!
C’est un miracle.
Je crois aux miracles.
J’imagine bien la tête de Lazare..
Mais Pâques c’est aussi un jour très important pour les juifs.
C’est à cette date que les Hébreux sont partis traverser le désert, avec Moïse en tête pour faire s’écarter les eaux.
Autre miracle.
On aime les miracles, chez les chrétiens.
Et franchement, si je devais ne garder qu’une seule chose de ma religion, ce serait celle-ci.
Par contre, et je ne vais pas faire la liste, il y a trop de choses qui ne me plaisent pas dans la religion,
catholique, en particulier, et la religion en général, pour que je m’y conforme.
J’ai la foi, certe, mais.. comment dire? customisée sur mesure pour moi.

Je crois en un Dieu qui serait l’Univers tout entier.
Et au-delà.
Qui serait tout ce qui existe, à existé et existera.

ce que l’on peut voir, et tout ce qui est invisible.

Boostée

Je vais faire court. Ecrire mon article sur mon natel me orends un temps fou et j ai beaucoup à faire. Le ménage pour commencer.
J’ai essayé en vain de sauver mon ordinateur… Ça me fait un peu mal au cœur de le voir agoniser après tant d années de bons et loyaux services.
Je m attache aux objets utiles, et aussi à ceux qui ne servent à rien. Sauf à me rappeler quelqu’un.
Je garde le moindre clou, la plus petite vis et même des choses dont je n’ai aucune idée à quoi elles peuvent servir.
Je suis tres reconnaissante aux gens qui me proposent de me dépanner pour mon soucis d’ordinateur. Je vais me débrouiller ne vous inquiétez pas ! J’ai du travail dans tout mes domaines : photos, peinture et bijoux. Je vais y arriver.. Celui que je vise avec la puissance nécessaire à la retouche photo coûte dans les 1800 frs. Un mariage me rapporte 1500 et la prestation est toujours payable d. avance. Donc rien n’est impossible au royaume de la photo ! Je vais me remettre à créer des bijoux aussi Je n’étais pas trop inspirée ces derniers temps. Mais là, je suis reboostée. Motivée. Je vais même en profiter, de cette belle énergie pour remplacer mon imprimante qui est au bord du suicide, la pauvre. Je vais le faire et je serai fière de moi d’y arriver seule grâce à mon travail.

Sortir de la dépression

La dépression est une saleté de dragon.

Un dragon personnel et multi-fonctions.

Le problème c’est qu’il est détraqué.

Fatigué de se battre, il se retourne contre soi.

Pour vous consumer.

Pour vous consommer.

Pour vous faire voir la vie en noir.

Ça épuise, aveugle, trompe.

Détruit toute confiance en vous, en tout.

La dépression est un radeau perdu en mer.

Un astronaute largué tout seul dans  l’univers, avec un vaisseau en panne. Quand il sort pour le réparer, sa corde de sécurité se brise.

C’est ça. la dépression.Perdre tout espoir et toute motivation.

S’enfoncer seul dans l’infini du cosmos.

La dépression c’est plus simplement être incapable de changer la litière du lapin, d’arroser une simple plante.

La dépression c’est quand les actes les plus simples se transforment en épreuves. On se néglige, on néglige les autres.

Les autres qui ne comprennent pas toujours, au point  de vous trouver pénible.

La dépression c »est un manque d’amour qui peut être fatal.

Précision :mon ordinateur est foutu, j’écris sur mon natel. C’est fastidieux mais je m’ accroche :

parce qu’autour de moi je vois des amis en dépression.Plus que d’habitude. S’y

C’est un sujet que je connais bien.

Je l’ai connu plusieurs fois.

Aujourd’hui, je sais la reconnaître, je sais comme elle est dangereuse. Je sais aussi que je peux en sortir.

Donc voilà ce que je peux en dire.

Si vous avez un ami déprimé, surtout n. essayez pas de le secouer  On le sait, c’est contre-productif, écoutez le plutôt. Surtout évitez les conseils, les phrases toutes faites, restez vous même.

La personne en face n. a pas besoin de se sentir infériorisée. Surtout pas.

Compatissez avec bienveillance, si il vous parle.  Faites lui sentir que vous avez pour lui, le même respect que d’habitude , la même affection.,

Si c’est vous le déprimé, faites pareil, so,yez gentils avec vous.  C’est deja un excellent début.

Mariage à l’Etat civil de Courtelary

C’était le 23.3.2023.

Une belle date ! Facile à retenir.

Sûrement une date porte-bonheur.

Mais ces deux là, n’en ont pas besoin : le bonheur se lisait sur leur visage, comme sur celui de leurs proches, qui étaient venu nombreux, malgré le jour de semaine.

Ces deux là, je me souviens très bien, je les ai rencontré, il y a dix ans, quand leur amour à commencé.

Alors, vous imaginez bien comme ça me touche, de les voirs toujours aussi amoureux concrétiser officiellement leur histoire, 10 ans plus tard.

Chaque mariage, chaque cérémonie est différente.

A Courtelary, l’officier d’Etat Civile est très sympa, le bâtiment ancien magnifique, et la cérémonie décontractée, naturelle.

Naturelle, c’est le mot qui me vient quand je pense à cette journée.

Heureuse aussi.

Comme les sourire des invités sur la photo de groupe.

Emouvante encore, comme les larmes de joie de quelqu’un de la famille,

qui essayait de les cacher, mais à peine essuyées, en arrivaient d’autres.

Je vois tout.

Je paparazze !

J’adore les mariages quand ce sont ceux de mes amis.

Au point que plus jamais je n’en ferai d’autres.

 

 

Avec le café du matin…

Un peu de lecture ?

C’est assez motivant de savoir que quelqu’un vous lit.

Bon, je sais bien qu’on me lit, je le vois dans les statistiques.

Parfois on me lit beaucoup et parfois moins.

Ca dépends des thèmes.

Mais je sais qu’il y en a qui me lisaient tout les matins avec leur clope et leur café.$A l’époque ou j’écrivais consciencieusement tout les jours.

J’ai les noms :).

Alors, même si je n’ai rien de spécial à raconter, je vais, pour la enième fois, faire des efforts.

Pourtant il m’arrive de ces trucs !

Si je vous racontais…

Mon problème c’est que les gens m’intéressent.

J’adore les analyser, les décortiquer, essayer de comprendre ce qu’ils font et comment ça les amène là.

Ca m’aide à me comprendre, à évoluer.

Mais il faut être délicat, que personne ne se sente visé,e personnellement.

Parce que, dans le fonds, on est tous les mêmes.

Tenez, par exemple :

le schéma répétitif, ça vous dit quelque chose ?

Quand on fait depuis des années souvent, la même erreur et quand elle se représente, on a beau savoir que c’est pas ce qu’il faut…

on le fait quand même.

Ca se présente, par exemple sous la forme d’une autre personne qui vous

entraine, pensez-vous, vers quelque chose qui ne va, au final, pas vous faire du bien.

Alors que, avec un peu de recul et de reflexion, on se rends compte qu’on est seul responsable de laisser tout ça se produire.

Non.

3 lettres pourtant faciles à prononcer, n’est-ce pas ?

Parfois l’autre insiste.

Dans ce cas, il n’y a qu’une solution, prendre de la distance.

Je crois qu’il est important de se placer sur un pieds d’égalité avec les autres, mais de considérer nos besoin en premier.

Si on suit cette simple règle, qu’on l’applique systématiquement, c’est fou comme ça peut nous changer la vie, en mieux.

Alors tant pis si l’autre vous traite d’égoïste qui pense pas à lui, ou aux autres.

Ca arrive.

J’ai compris deux choses importantes ces derniers jours.

La première c’est qu’il est important de communiquer, si c’est possible.

Parfois, ça ne l’est pas.

Parfois, vous dites quelque chose et la personne en face va tellement mal, qu’elle est incapable de vous comprendre.

Ou pire, elle *traduit* tout ce que vous dites * dans le langage de ses problèmes, ce qui donne une conversation irréelle et stérile.

Dans ce cas là, on ne peux rien faire.

Un seau d’eau froide peut-être ? je n’ai jamais essayé.

A retenir.

Parfois, heureusement la conversation révèle le noeud du problème.

Le malentendu.

Le manque d’information.

Là, c’est top.

Je ne dis pas que tout se résoudra instantanément, il y a une raison à ça, mais c’est déjà une grande avancée-

Ca ne résoudra pas pour la raison suivante :

Nous sommes composé de trois éléments importants,

Nos sentiments, notre corps, et notre intelligence.

Nos sentiments et notre corps sont directement reliés, très fortement, ils fonctionnent en même temps.

Notre intelligence va plus vite, elle.

Par intelligence j’entends « faculté de compréhension ».

Faculté qui influe aussi sur le corps, le coeur et les sentiments,, mais

PAS EN MÈME TEMPS !!

L’intelligence va plus vite.

Les sentiments prennent du temps.

D’où ce décalage, ce trouble que l’on ressent, qu’on ne sait pas expliquer, et qui complique souvent les choses.

Mais quand on le sait, alors on peut analyser notre situation.

Bien mieux.

Pour ça, il est nécessaire aussi de prendre du recul, de laisser passer du temps.

Pour que coeur, corps et esprit s’accordent, enfin.

Quand on ressent la paix intérieure, c’est qu’on y est arrivé.

 

Ce que j’ai compris de plus important, c’est que deux personnes en souffrances ont besoin de temps pour se comprendre.

Quand on ne comprends pas pourquoi l’autre ne nous comprends pas,

c’est souvent, parce que ses problèmes prennent toute la place.

Parce qu’il a  besoin de toute son énergie pour les résoudre, et il n’y a tout simplement pas la force de penser, en plus à vous.

Même si il vous aime très fort.

C’est ainsi.

Et c’est absolument pareil dans l’autre sens.

Vos problèmes prennent toutes la place, il vous faut de l’énergie pour les résoudre, et vous ne pouvez pas, même avec la meilleure volonté, prendre en compte les besoins de quelqu’un d’autre.

Nous les mères  sommes quasi programmées pour aller à l’encontre de cette logique.

Quand je parle de mères, je pense aussi aux hommes, ou à celles qui n’ont pas enfanté mais sont doté de cet *instinct maternel*  qui  nous fait protéger les plus petits.

Quitte à nous oublier.

Je vais vous raconter une petite histoire.

Quand mes chats n’étaient pas stérilisés, il m’est arrivé, une fois,

que Artas et Caotina aient leur portée en même temps.

La nature est ainsi faites que les chats enfantent jusqu’à deux fois par année.

Avec chaque fois 4-5 chantons au minimum.

Vous imaginez si c’était pareil pour nous ?

Bon , il fut un temps ou avoir une dizaine d’enfants  n’était pas rare.

Ca existe encore, et c’est encore une autre histoire…

Revenons en à mes chats.

donc

Artas et Caotina, maman en même temps, avec chacune 4-5 chatons.

Mes armoires du corridor servaient de maternité.

Des armoires murales en bois, avec un fonds assez large et un grand rebord.

L’endroit idéal qu’elles avaient choisi elles-mêmes.

Pour moi aussi c’était idéal.

Je pouvais plus facilement contrôler que tout le monde se porte bien.

Parfois, un bébé plus développé partait à l’aventure.

Avec juste un demi-oeil ouvert, sachant à peine marcher, et je le retrouvais au milieu du corridor.. couinant comme un perdu.

Donc, je contrôlais.

Un jour j’arrive  et je constate avec horreur que tout les bébés de Caotina ont disparu.

Elle est là, toute seule , à dormir.

Je regarde dessous, dans les coins.. personne.

Plus l’ombre d’un chaton.

Il arrive que les mères les déplacent, mais généralement, elles restent près d’eux.

Là, j’avais bien la maman,  Mais plus aucun bébé.

Avant de retourner la maison, je jette un oeil sur la porté d’à côté.

Et là, choc, je vois Artas avec tout les bébés de sa soeur, en plus des siens.

Pas du tout dépassées par les événements, elle allaitait tout le monde.

J’ai laissé faire un moment, et quand elle s’en est allé, j’ai remis les bébés en place.

Elle est allé les rechercher.

Deux trois fois.

Et puis, il faut croire que Caotina s’était assez reposé, elle  à recommencé à s’occuper des siens.

Comme si de rien n’était.

Plus tard,  quand les chatons étaient plus grand, l’oncle et la tante,

Nelson et Pilou, les deux noirs blancs, les disposaient en ligne, les uns contre les autres.

Ensuite, ils se mettaient chacun à un bout.

Ils faisaient les Baby.Sitter pendant que les mères étaient absentes.

Leur organisation était extraordinaire.

J’ai même vu Pim chasser et rapporter sa proie à une maman enceinte.

Ceux qui ne connaissent pas les chats diront qu’ils agissent par instinct.

Les autres savent qu’ils ont chacun une personnalité différente et affirmée.

Que contrairement à ce que l’on pense, ils ne sont ni égoïstes, ni insouciants.

Par contre, ils sont indépendants et libres.

Si ils reviennent, ce n’est pas parce que vous les nourrissez, mais parce qu’ils le veulent.

Ils vont vous aimer, vous protéger, accueillir  vos invités,

parce qu’ils le veulent….

On se calme

Je suis encore au bord de la crise de nerf.

Quand j’ai affaire à l’incompétence, la bêtise et la mauvaise fois réunies dans une seule personne, ça déclenche en moi des envies de meurtre.

Heureusement !!

Dieu passait par là.

Eh oui, Dieu fait ses commissions à la Coop.

Bref, je vous raconte.

Entre ma distraction naturelle et ma dyslexie, me rappeler de mon code Pin… c’est trop me demander.

La plupart du temps mes achats ne dépassent pas une trentaine de francs, donc je colle ma Postcard contre l’écran et c’est bon.

C’était bon.

Alors que cet après-midi ça fonctionnait encore dans le même magasin, ce soir… impossible de payer sans mettre son code.

Etonnéw, je me retourne vers la vendeuse qui gère l’îlot des machines.

Avec cette question simple :

-C’est nouveau qu’il faut mettre un code Pin ?

Et là, elle me réponds cette phrase hallucinante, tellement elle n’a pas de sens, sauf pour elle :

-Je ne sais pas  , je ne travaille pas ici.

Je reste la bouche ouverte.

Stupéfaite.

Pourtant, ça fait plus de 10 ans que je la vois dans ce magasin,

elle en a l’uniforme, et elle se trouve là derrière moi.

Et tu travaille pas ici ???

Si elle était un brin compétente elle m’aurait donné une réponse simple:

« Je ne sais pas « .

Ca m’aurait suffi.

On a toujours le droit de ne pas savoir.

J’ai toujours beaucoup de respect pour les gens capable de le reconnaître.

Il est presque l’heure de la fermeture.. je n’ai plus le temps de rentrer chez moi chercher du cash…

Je panique tandis que la vendeuse m’ignore royalement.

Elle a déjà fermé toute les caisses ,et les gens font la queue devant celles qui restent…

Je m’en vais, furieuse et désemparée.

Sans dire aurevoir à cette vendeuse..

« puisqu’elle ne travaille pas là… »

Je sais, c’est petit.

La petitesse appelle la petitesse.

 

Heureusement Dieu veillait.

Il n’allait pas me laisser comme ça.

Sans rien pour mon souper, sans l’eau minérale sacrée que je devais ramener à mon fistounet.

Alors que je ne pensais même pas à Lui,

Lui,  il pensait à moi,

et m’envoie un ange.

Il faut le savoir, les anges ont rarement deux petites ailes dans le dos.

Non, ils peuvent prendre toutes sortes de formes humaines.

On ne les reconnait que grâce à leur grande bonté.

Donc un ange apparait et règle mes soucis,

en payant à ma place.

Merci Dieu, merci l’Ange !!

Je devrais être soulagée et heureuse.

Je le suis,

Mais l’énervement précédent fait encore des dégâts.

Vous avez remarqué comme le négatif peut prendre de la place ?

Je décide de l’applatir,  ( ce négatif, pas la vendeuse, malgré mon envie ).

Et, tandis que je me calme, je réalise qu’il y avait une solution toute simple…

Twint.

 

 

 

Dimanche en famille

Quelle belle journée j’ai passé.

Ma chère cousine est venu me chercher avec sa voiture, pour m’emmener chez elle et son mari Jean-Marcel, dans le canton de Neuchâtel.

Déjà ça, c’est super gentil.

Qui se donne la peine de vous préparer un super dîner, de faire des kilomètres pour venir vous chercher ?

Vous sert le super dîner, et vous ramène ensuite  ?

Ma cousine Fabienne est comme ça.

Elle place la barre haute.

Très haute.

Elle fait ça avec simplicité.

Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.

Ca s’appelle  : la classe.

Comme si c’était la moindre.

Et forcément, vous vous sentez appréciée, choyée,

importante et aimée.

Tout ça réunis fait un bien fou

 

.L’endroit où réside ma famille n’est pas marqué sur une carte,

 

il est marqué dans nos coeurs.

Si belle Bienne

Ca faisait longtemps…

Me revoilà à la vieille ville.

Vu le beau temps aujourd’hui, la ballade était agréable.

Je m’étais acheté une carte mémoire neuve, c’était l’occasion idéale pour l’inaugurer.

Et comme chaque fois, la vieille ville est et restera toujours le joyau de Bienne.

Avec ses pavés bien entretenu.

Ses rénovations.

Sa propreté impeccable.

Franchement, même si le dimanche, elle est très tranquille, et à la reflexion, aussi à cause de ça,

il y a de quoi faire le bonheur d’une photographe.

Les détails d’époque abondent.

Chaque fois, j’en remarque de nouveau.

Entre les enseignes en forme de paon, les marquises élégantes au-dessus des portes et les boiseries ouvragées qui entourent les vitrines,

Lla construction de notre ville remonte à 1220-1230

Ensuite Bienne fut entièrement dètruite dans un incendie en 1367,

600 ans avant ma naissance.

C’est durant le 15ième siècle qu’elle s’est reconstruite.

Je crois reconnaître le style art déco des boutiques, les portes victoriennes, mais j’ai encore beaucoup à apprendre sur l’architecture.

Je me régale avec les détails : pattes de lions en fer forgés, visages de femmes en pierre, balcons ornés de dorures fraichement repeintes..

Il me suffit de lever les yeux.

J’aimerais en savoir plus

C’est ce que je vais faire d’ailleurs, je vais apprendre.

La fin du manque de respect ( coup de gueule et réflexions sur le sujet)

Aujourd’hui, à la pharmacie de la coop. le pharmacien de service, un type âgé aux cheveux blancs, m’a traitées comme si j’étais un vieux chewing gum collé sur sa godasse.

Et il m’a jetée, pareillement.

Tout ça, parce que j’ai osé lui demander de passer une commande.

A peine j’avais prononcé les mots : « j’aimerais une cure d’aubier de tilleuls »

qu’ il a désigné sa vendeuse, qui était occupée, et,

se précipitant pour servir une autre cliente,

sans me jeter un regard, ni un au revoir, il a dit :

-C’est elle la spécialiste en aubier de tilleul.

Je suis restée la bouche ouverte.

Sans savoir quoi dire.

Toute seule comme une moins  que rien, abandonnée devant la caisse, je l’ai regarder servir une autre cliente.

Tandis que la vendeuse s’attardait avec la sienne.

Mais qu’est-ce qui c’est passé ?

Je commande, chaque année ma cure dans cette pharmacie.

Alors quoi ?

Il ne sait pas faire une commande ?

Il a quelque chose contre les plantes ?

Quand à la prétendue spécialiste, 4 x sur 5, quand je fais ma commande, je dois expliquer de quoi il s’agit.

Pourtant, faire une cure, que ce soit de l’ortie ou autre chose, c’est la saison, c’est recommandé, bon pour la santé,

et la santé.. c’est l’affaire du pharmacien, non ?

Alors quoi ? J’aurais du demander un truc chimique, un vrai médicament ?

Je ne sais pas ce qui m’a valu ce manque de respect.

Je suis partie.

Plus jamais je n’adresserai la parole à ce type.

Si il est de nouveau là, je me ferai servir par quelqu’un d’autre.

En attendant, je vais commander ma cure sur le net.

Et c’est bien dommage.

Je suis la première à préférer faire mes commissions localement.

Alors, je continuerai d’aller dans cette pharmacie, parce qu’il ne serait pas normal de pénaliser tout le monde à cause d’un seul type irrespectueux.

On parle beaucoup en ce moment de cette suprématie blanche et masculiniste qui est devenue intolérable.

Je trouve, parfois injuste de stigmatiser tout le monde à cause du comportement de certains.

Mais ce type là, drapé dans sa tenue blanche,  et sa pseudo-dignité de l’âge,  n’a pas l’air de se rendre compte que c’est terminé.

Il n’a plus le droit de se comporter de cette façon.

C’est terminé, on ne l’accepte plus.

 

Réflexion….

 

Ce n’est même pas une question d’âge,

 

j’ai eu droit au même comportement méprisant à la Fnac, parce que le type, jeune, tatoué, auquel je me suis adressée, préfère la technologie aux livres.

J’ai parlé avec son responsable, qui lui a été charmant, admis que ce comportement était inadmissible , que je n’étais pas la première à m’en plaindre, et s’est plié en 4 pour me rendre service.

 

Ce n’est même pas une question de genre.

 

On à tous eu droit à l’imbuvable vendeuse du service client de la Migros…

Et la méchante caissière de chez Denner… (P-S. c’est elle-même qui se surnomme comme ça )

 

Ce n’est même pas une question de couleur…

 

j’aime beaucoup Dosenbach, sauf quand je suis confrontée  au dédain d’une certaine vendeuse…

La vente, ce n’est pas un travail facile, je le sais, j’ai été vendeuse aussi.

 

Mais après tout, soyons juste, ce n’est même pas une question de vente…

 

L’autre jour, quand mes voisin faisaient du bruit, je me suis montrée gratuitement agressive avec la pauvre fille qui montait les escaliers en même temps que moi pour aller chez eux.

Alors quoi ?

 

C’est une question de respect.

 

Et malheureusement, on est tous capable d’en manquer.

J’espère qu’en lisant ce texte, vous n’essayerez pas d’identifier les personnes à qui j’ai eu affaire, mais plutôt,

de vous demander quand ça vous est arrivé de manquer  de respect, vous aussi.

Il y a quelques années, je m’étais permis de critiquer les vendeuses d’un célèbre Tea-Room du centre ville.

Sans penser qu’à cette heure, avec la fatigue et le stress des fêtes,

elles qui s’en étaient ramassé toute la journée,

n’avait plus trop la force de sourire à l’emmerdeuse qui se pointait au moment de la fermeture.

Au lieu de s’énerver, l’une d’elle m’a répondu, pour me l’expliquer.

Et pour se « venger » m’a envoyé un kilo de pierres….

semi-précieuses!

Depuis j’ai découvert quel trésor de bienveillance et de générosité se trouvait dans cette femme , qui travaille dur pour ses enfants.

Mieux, nous sommes amies maintenant.

Tout ça pour dire, qu’il faut réfléchir un peu, avant de juger, et se mettre à la place des autres en est, à mon avis, le meilleur moyen.

Certes.

Mais ce dont je parles au début,  c’est autre chose, ce pharmacien, là, il  m’a clairement méprisé.

Je me suis senti rabaissée, et j’ai préféré partir plutôt que d’accepter la situation.

Une cliente qui attendais , avait l’air stupéfaite, elle aussi.

Je ne suis pas susceptible, j’ai juste besoin de respect, comme tout le monde.

Mais je peux comprendre que parfois, on est excédé.. et que sans le vouloir, on passe ses nerfs sur la personne suivante.

C’est peut-être ce qui c’est passé ?

Pourquoi j’en fais toute une histoire ?

Parce que dans le même mois, ça c’est passé trois fois.

Dans le même centre commercial ou je vais toujours, il y a deux boutiques de fringues.

Dont une très bons marché.

Quand les habits sont sur des cintres, il n’est pas toujours évident de se rendre compte des tailles.

Donc, pour vérifier si l’élastique me permettait, ou non, d’y glisser mon ventre, je décrochais, et recrochais, les leggins à 5frs qui se trouvaient sur le stender.

Quand soudain, surgit la gérante.

Comme c’est ridicule quand j’y repense.

Elle se précipite à côté de moi, avec un regard entendu et suspicieux .

Comme je lis dans les pensées, je l’ai entendu distinctement :

« Aha, tu essaie de piquer mes précieux leggins ! « .

Le temps que je réalise comme c’était insultant, elle s’est rendu compte de son erreur.

Elle à trituré vaguement , et absolument inutilement,deux trois vêtements devant elle, et s’en est allée.

Moi aussi.

Très vexée.

Ca fait des années que j’achète presque tout mes vêtements là.

Parce que c’est pas cher, parce que ce sont des basiques…

Pourtant, je ne devrais pas, si j’y pense.

C’est le modèle même de magasin qui vends articles de mauvaise qualité,

qui perdent forme et couleur après le premier lavage.

Et qui est très loin d’être écologique.

Je m’en veux à chaque fois, et pourtant , j’y retourne.

 

J’y retournais.

Parce que cette gérante, depuis les années que j’y vais, elle me connait, donc elle sait que je ne suis pas une voleuse, pourtant, ce jour là, elle à cru que j’allais lui piquer des leggins à 5 francs…

C’était humiliant.

J’ai décidé que j’allais utiliser ce prétexte pour ne plus y retourner.

J’ai bien assez de vêtements, et si jamais, le marché aux puces me propose des habits bien plus intéressants, et moins chers encore.

Et si c’est bon pour la planète…

Parfois, l’humiliation peut-être utile ?

Il faut croire.

Tout ça pour dire que le manque de respect peut prendre beaucoup de formes.

La réponse  à ce manque, aussi.

Ma réponse préférée au manque de respect est de le balayer, de faire la place à son contraire.

Au vendeur de chez Cash Converter, qui s’est donné de la peine pour me satisfaire.

Pour un adaptateur à 9francs, qui ne rentrait pas dans le natel de mon fils.

Il n’y avait pas d’erreur, seulement une entrée bouchée par la poussière.

Il l’a nettoyé, pris son temps.

En me croyant sur parole, sans demander mon ticket, prêt même à admettre qu’une erreur aurait pu être commise.

Bref, une attitude professionnelle et compétente.

Ca fait du bien.

On pourrait dire aussi, que c’est l’attitude normale.

Je trouve aussi.

L’autre jour, je n’arrivais pas à payer avec ma carte, la caissière du kiosque de la Coop, m’a aimablement montré comment faire, pour payer avec Twint, et ça très bien fonctionné.

Je vous donne des exemples de la vie de tout les jours, mais avec ce que je vis maintenant, je me rends compte encore plus comme j’ai besoin de respect.

Je suis heureuse de voir que , les gens qui comptent pour moi respectent ma façon de vivre le deuil.

 

Ca m’aide énormément.

Parce qu’en ce moment, je n’arrive pas à faire grand chose.

Je suis comme un ordinateur en pleine mise à jour.

Il ne faut pas l’éteindre, mais il faut le laisser tranquille.

Je ne supporte pas grand chose, ou plutôt, je suis encore plus sensible que d’habitude, tout en étant un peu anesthésiée…

Vous n’allez pas me croire…

Il est 5h29 du matin et moi voisin a mis la musique à plein tube.

Mais ce qui me fait plalsir, c’est qu’ensuite, il a un peu baissé le son.

De toutes façons , je ne dors pas, alors, je ne vais pas râler pour râler,

pour une fois que j’ai des voisins charmants !

Dimanche, je vais manger chez ma cousine préférée.

c’est la bonne nouvelle de la journée.

Elle va me faire la fameuse sauce au morilles  qu’on fait de ce côté là de ma famille.

Je me réjouie doublement .