Vacances actives à Bienne : La Souricière

Comme tout les biennois qui savent que Bienne est fantastique en été, j’y passe mes vacances.
Parce qu’en réalité, Bienne est une ville d’été-
Evênements culturels, expositions d’arts, braderie, etc…
Cette fois, c’est au Théatre que je m’emmène avec une pièce inspirée de la prolifique et célébrissime auteure britannique Agatha Christie.
Qui ne s’est pas régalé à tenter de résoudre le Crime de l’Orient Express ?
Les dix petits Nègres sont passé à la postérité et on ne compte plus les adaptations télévisuelles et cinématographique de ce best-sellers.
Vous l’aurez compris, j’adore Agatha Christie.
Avec ses héros décalés, d’Hercule Poirot à Miss Marple.
Ses ambiances mystérieuses, ses coupables improbables… j’ai tout lu.
Mais pas encore tout vu.
Mercredi 5 juillet, 7, 8, 9, la Théatrale de Bienne, mythique troupe locale qui existe depuis 1909, propose une pièce adaptée d’Agatha Christie.
Ca se passe au Rennweg 26, à Bienne bien sûr, à partir de 20h. le dimanche à 17h.
Je fais de la pub, mais je sais que de toutes façons, chaque proposition de la Théatrale remporte toujours un grand succès.
N’hésitez pas à réserver.
Cliquez ci-dessous pour les renseignements :
réservation pour la Souricière

Et puis, il y a une autre raison, non, deux raisons en fait qui motiveront ma présence.
D’abord, j’y vais pour faire les photos, à la demande de ma fille chérie.
Fille chérie qui assure, conjointement avec Paul Pignat, la mise en scène de la pièce.
Ainsi que la régie.
Je suis déjà fière d’elle en tant que fille, maman et soeur.
Alors, vous pensez.. en tant que metteuse en scène et régisseuse, mon âme d’artiste et mon coeur de maman se gonflent de légitime fierté.
J’ajouterais que ma fille n’a pas besoin de faire quoi que ce soit pour ça.
J’en suis hyper-fière de toutes façons.
A la minute où elle est née.
Comme je suis fière de son frère et de ma petite-fille.
A eux trois, ils représentent toute ma fortune.
Tout ce qui légitime ma présence sur terre et lui donne une grande part de son sens.C’est drôle, mais au moment où j’écris ces lignes, je retrouve mon cahier de souvenirs.
Il date de 1973.
J’avais 7 ans.
Il comporte une vingtaine de dessins.
C’est un miracle que je l’aie encore.
Après mes multiples déménagement et surtout après l’incendie qui a ravagé à peu près tout ce que j0avais.
Mais ce petit carnet rouge à survécu.
Il était chez mes parents qui l’ont gardé toutes ces années.
Je le feuillette, et je vois qu’il m’avait été offert ma ma Tante Francine.
Je découvre avec émotions les dessins de mes parents, de mon grand-papa, qui sont au ciel.
De ma cousine Fabienne, qui heureusement, est encore là, elle.
De quelques amies de l’époque dont certaines sont encore en contact avec moi.
49 ans plus tard.
Nathalie, Nunzia, Françoise et son frère Thierry…
Je vais me faire un plaisir de photographier leurs dessins pour leur envoyer.
Je suis très émue.
Ca me bouleverse tout ça.
Il faut savoir une chose de moi.
Je ne regarde jamais en arrière.
Comme beaucoup, j’ai vécu des épreuves.
Des petites et des grandes.
Avec ma sensibilité, pour aller de l’avant, je n’ai eu que cette solution : surtout ne pas me retourner.
De peur d’être changée en statue de sel… ?
Pas tout- à . fait, mais l’image me va.
Je dois avancer.
Rester dans la peine, dans la haine, dans la rancune, n’était pas la solution.
Le temps a réglé les comptes à ma place.
Ca m’a conforté. Réconforté aussi.

J’ai appris à pardonner, toujours pour avancer.
Et maintenant ?
J’ai toujours beaucoup de peine a affronter mes émotions et c’est bien possible que ça ne s’arrange pas, jamais.
Mais je les accepte.
C’est déjà un progrès.
Je fais avec.

Ca m’épuise par contre.
Je vais me reposer aujourd’hui.
Je dis ça…
Mais j’ai encore tellement à faire.

Et c’est tant mieux.

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