Stratégies

J’ai décidé d’attendre d’avoir quelque chose à dire, pour écrire.
En fait, j’ai toujours quelque chose à dire, mais souvent je doute.
Je me demande qui ça va intéresser mon bla-bla.
C’est pour ça que je préfère parler des autres, parce que pour moi, chaque être humain est passionnant.
Par son histoire, par ses expériences, par sa façon de rebondir, chaque personne peut nous apprendre quelque chose.
Alors forcément, si tout le monde est passionnant, je dois l’être aussi.
Si j’arrive à me regarder de l’extérieur, je vais bien trouver quelque chose à dire à mon sujet.
Quelque chose de nouveau.
Je suis une personne qui à quelques soucis avec ses émotions.
La bonne nouvelle c’est que ça s’améliore avec le temps.
Et, franchement, je n’aurais pas cru a possible, tellement elle m’ont pourri la vie dans le passé.
Dans le sens ou j’ai beaucoup souffert.
En particulier dans mes relations amoureuses…
Bon, là, je n’en ai plus, du coup, c’est facile.
C’est une décision que j’ai prise : tant que je serais incapable d’avoir relation saine, je n’en aurai pas.
Je dois comprendre pourquoi c’est si pénible pour moi, et même accepter qu’il est préférable de m’abstenir plutôt que de m’auto-démolir.
Finalement c’est assez facile.
Je re4ois assez d’amour de ma famille.
Quand au côté sexuel, il ne va pas sans sentiment chez moi, du coup, l’abstention est ma solution.
Je me concentre sur des relations que je peux gérer. et qui me font du bien : les relations amicales.
Plus je les développe et plus je les apprécie.
Dans une relation amicale, l’autre n’est en aucun cas une possession.
Ca devrait être pareil à mon sens en amour, mais là, je ne sais pas comment on fait.
C’est beaucoup trop perturbant.

Reste une dernière sorte de relation , la plus importante : celle que j’entretiens avec moi-même.
En cela, mes amies m’aident beaucoup.
A travers elles j’apprends à me connaître et à m’apprécier.
C’est comme ça que ça fonctionne chez moi.
Pour d’autres c’est l’inverse.
Les être humains sont une combinaison de fonctionnements différents.Un peu comme une machinerie qui à l’air ultra-compliquée,
mais qui demande parfois juste de changer de sens pour fonctionner.
Juste un petit paramètre qui fera toute la différence.

A force, je développe des stratégies pour ne plus souffrir comme avant.
Je souffre toujours, mais je sais quoi faire de cette souffrance ; je la mets sur pause.
Je la range dans un tiroir.
J’ai deux possibilités pour aller mieux.
Soit j’attends que quelque chose de positif se passe pour contrebalancer.
Soit, je fais moi-même quelque chose de positif.
C’est ma méthode et elle fonctionne sacrément bien.

Avant de la trouver, voilà ce que je faisait :
Je ressassais.
En boucle, jusqu’à ce que ça me bouffe.
J’en parlais toute la journée.
Je le revivais mentalement encore et encore.
Résultat catastrophique.
J’étais encore plus mal.

Mais cette chose dans mon tiroir, elle y est encore.
Et quand je l’ouvre, elle ressort parfois diminué, parfois intacte, ou même décuplée.
Je vous donne un exemple concret :
Disons que quelqu’un vous à fait du mal.
Vous à fait des reproches injustifiés, à menti, et essayé de vous causer des problèmes.
La totale.

Donc ca arrive, je mets ça dans le tiroir, je trouve du positif pour contrebalancer.
ok, mais voilà que je tombe sur la personne.
Si c’était moins grave, je pourrais toujours en parler, essayer de régler ça par une discussion productive.
Mais ce n’est pas toujours possible, quand la blessure est profonde.
Surtout si l’autre persiste dans son comportement agressif.
A ce moment là, je reste à distance.

Entre temps j’ai examiné la situation.
Fait la balance des torts.
Si je n’ai rien à me reprocher, j’attends que l’autre se calme.
Si ça n’arrive pas, tant pis.
Je resterai à distance le temps qu’il faudra .
Toujours si nécessaire.
Que je comprenne ou pas ce qui motive mon adversaire, je le laisse avec son attitude négative.
Avec le temps je décide si j’arrive de lui pardonner, et de reprendre où non la relation.
Au pire, je l’ignore totalement, comme si il n’existait pas, où comme si il était déjà mort.

Si il fait le premier pas, si il vient s’excuser, tenter de s’excuser, tant mieux.
A moi de décider, suivant l’affection que je lui porte, si je vais le garder dans ma vie.
Une chose est sure : si margé tout la personne persiste à me blesser, alors c’est terminé.
Plié.
Personne n’a le droit de me blesser à répétition.

Je pourrais développer mieux et plus mais j’ai de la peine à me concentrer.
Ce qui se passe à l’autre bout du monde me perturbe.
A la reflexion c’est le même sujet . puissance 1 million.

1 million de personnes coincés dans la bande de Gaza.
Otages de gouvernements qui se déchirent.
La question n’est plus de savoir qui à tort, ni même de rappeler ce que chacun à pu faire.
Pour moi ce qui importe, c’est ce qui se produit maintenant.
Comment arrêter cette folie ?
Aucun tiroir n’est assez grand pour contenir la souffrance d’un million de personnes.
L’horreur de la guerre a toujours existé.
La différence essentielle, c’est que , aujourd’hui, avec toute notre technologie, on la voit.
En direct.
Minute par minute.
Des images insoutenables, des martyres, des enfants, des innocents massacrés.
1 million de personnes déplacés, et combien condamnés à mort parce qu’ils vont rester.
Les dizaines de milliers de personnes blessées, malades, incapables de se déplacer, vont-ils simplement mourir sous les bombes.
C’est impossible de fermer les yeux.
Mais c’est insoutenable.

Au point qu’on oublierais presque l’Ukraine qui souffre plus près de nous.

Le monde est-il devenu fou ?
Mais non.
Regardons l’histoire et nous verrons.
Les atrocités ne datent pas d’hier.

N’avons nous donc rien appris ?
Jusqu’ou faudra-t-il aller pour une prise de conscience universelle ?
Est-ce possible même , qu’un jour, nous comprenions qu’il faut que ça cesse ?

Comme dirait Nabil Diab, cet habitant de Gaza qui ne veut pas partir ; je veux la paix.
Je veux que la guerre s’arrête.
Je veux que ma petite -fille puisse vivre en paix.

Comme je le comprends.
C’est aussi ce que je veux.
C’est ce que la majorité du monde veut.
Alors pourquoi, comment une poignée d’homme peuvent-ils décider du sort de tant d’autres.
Qui attise la haine des populations qui défile dans d’autres pays ?
Sommes nous donc tous des moutons pour laisser la folie des mauvais primer sur la paix des justes ?

Mais que pouvons nous faire ?

Prôner la paix.
Ce n’est pas grand chose en apparence, ça n’aidera pas ceux qui ont souffert,souffrent et vont souffrir.
Mais prôner la paix, pour que cette envie fasse tache d’huile et se repende sur le monde.
Même si on préfère zapper sur Netflix.
Garder dans nos conscience cette volonté profonde de voir notre monde en paix.
Garder espoir, refuser la haine et prôner la paix.
De tout notre coeur, de toute notre âme et de toutes nos forces.
Ou même juste une petite graine, parce que la vie continue, parce qu’on a nos soucis incomparables.
Garder cette petite graine, en refusant la haine.
Refuser de se laisser influencer.
Vouloir la paix.

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