Grand 8

Jamais, au grand jamais je n’ai eu le courage de grimper sur ce manège.

De tous, c’est celui qui me terrifie le plus.

Cette nuit, j’ai fait un tour pourtant, sans quitter mon lit.

Enfin, juste pour aller aux toilettes.

Le travail que je fais actuellement  passe par une plongée, avec des hauts et des bas, à l’intérieur de moi.

Jusqu’à présent, ça se passe bien.

Je dirais même, que malgré tout, ça se passe bien.

Que je devais passer par là.

Accepter .

On sait bien que le corps et l’âme sont liés.

C’est une sorte de protection.

Le cerveau fait tout ce qu’il peut pour vous protéger du mal, il est même capable d’essayer de vous empêcher d’avancer pour éviter que vous vous blessiez.

Affronter son passé demande parfois du courage,

C’est le cas pour moi et ça prouve que je suis dans une démarche sincère.

Il me semble que j’ai réussi l’épreuve.

J’ai grimpé dans la voiturette, et j’y suis resté jusqu’à la fin.

J’en ressort blanche comme un linge, mais je l’ai fait.

J’ai le droit d’être faillible.

Humaine.

Donc forcément imparfaite.

Mais je l’ai fait.

Dans le fonds, je suis assez fière.

Je suis plus apaisée.

Je vais pouvoir continuer.

 

Rasée en robe de chambre

Ce matin à 6h30, Prisca m’a dit qu’elle voulait aller pisser.

-Ton chien te parles ?

Ben oui. Bon, pas avec des mots, mais elle me regarde et se dirige vers la porte. Ca me semble plutôt clair.

Par contre, hier, je me suis rasée.

La tête.

Entièrement.

D’habitude, sortir avec ma robe de chambre vert pétante faire un tour dans le quartier ne me pose pas de problème.

Mais le look skinhead en vert fluo…  j’assume pas encore.

Les voisins sont habitués à mes tenues improbables,

mais à 6h30, il fait jour, les voitures passent et je ne veux pas provoquer d’accident.

Avec mon mètre 72, je suis visible de loin, et franchement, il faut voir ça… c’est juste pas possible.

Tenez, là, le facteur vient de sonner pour un paquet.

Un nouveau, un rouquin.

Regard étonné des deux côtés.

On ne dit rien ,mais on n’en pense pas moins.

-T’as quelque chose contre les rouquins ?

Mais nooon!

C’est juste parce que c’est un nouveau facteur!

enfin bref.

La première fois que je me suis tondue ,j’avais 20 ans.

Les gens me regardaient comme si j’avais le sida , voir le cancer, voir les deux.

A moins que je fasse partie d’une secte.

Heureusement, avec le temps, on évolue, et cet été ça ne devrait plus étonner personne.

Ou presque.. tout dépends du look.

A ce moment là, mon chat vient me dire qu’il à faim.

Bien entendu , mon chat non plus ne parle pas, mais ,

Pim me regarde en miaulant, pour m’attirer dans la direction de sa gamelle.

qui est déjà complètement remplie.

Je suppose que madame voudrait autre chose que des crouettes.

voilà toute la différence entre le chien et le chat.

Le premier à des besoins normaux.

Le deuxième est une emmerdeur sur patte, jamais content et toujours prêt à râler.

On ne sait pas ce qu’il se passe dans la tete d’un chat.

D’ailleurs on ne peut pas être sur que son cerveau fonctionne comme celui des autres animaux,

Je ne serais pas si étonnée d’apprendre que les extra-terrestres sont parmi nous., sous forme de chat.

Suffisement mignons pour qu’on leur pardonne tout, surtout quand ils sont petits.

On les regarde avec compréhension quand ils martyrisent une souris :

« Bien, mon chat, tu veux me faire un ptit cadeau ?

Mais attendez qu’ils reprennent leur forme normale et qu’ils s’amusent comme ça avec nous!

Mieux vaut être sympa avec eux.

sinon ils feront leurs besoins sur nos  lits, histoire de nous apprendre à vivre.

Les deux espèces vivantes les plus potentiellement dangereuses pour les nerfs de la femme , sont les chats et les petites filles.

Mais bon, aujourd’hui il fait très beau, je pense à Aurore qui me lit avec son petit café,

quel joli prénom, aurore, et quelle jeune femme merveilleuse.

Aurore, si c’était un dessert, serait un fondant au chocolat.

Décoré.

Elle à une telle autorité naturelle que mon chien n’obéit plus qu’à elle, quand elle me rends visite.

c’est ce qu’on appelle, une femelle dominante, naturellement.

Et juste en dessous, y’a un coeur.

Dégoulinant d’amour .

Un amour doux et chaud, qu’elle répands sur ceux qu’elle aime, comme un délicieux nappage.

et c’est pour ça que je l’aime aussi.

aujourd’hui, c’est lundi, mais c’est aussi les vacances.

Je suis bien contente de m’être rasée.

fini la dictature capillaire et les frais qui vont avec.

Fini le temps perdu à arranger ma frange.

Je me suis libérée-

 

 

 

 

 

Songe d’une nuit d’été biennoise

Il fait presque nuit.

Le ciel s’est un peu couvert, comme s’il allait pleuvoir

d’ailleurs au loin, on voit des éclairs.

Il  a fait très chaud, toute la journée.

J’aime vivre dans une ville où les femmes ont le droit de se promener vêtue d’un short et d’un haut de maillot de bain.

De faire ses commissions  dans cette tenue, sans que personne n’y trouve  redire.

Sur les jambes nues des biennoises, explosent les tatouages de toutes sortes.

Mon voisin qui est déjà tellement joli au naturel, se ballade en vélo avec un haut de forme décoré de fleurs.

Pour aller à la gare, je mets une tunique africaine qui appartenait à ma mère.

Bleu éclatant.

Sur le chemin, Marc me dépasse en vélo.

Il ne m’a pas vue.

Mais voilà qu’il s’arrête dans le sous voie.

Il y a mon ancienne voisine, aussi avec son frère, et un de leurs ami.

Alternatifs, c’est le mot qui convient pour nous définir, tous avec nos styles différents, et cette même envie de vivre libéré des codes.

Bien sûr, pour ça, il faut payer.

Cher.

Parfois très cher.

S’en ramasser plein la figure, s’affronter entre nous, même.

Les épreuves ne s’arrêtent jamais, mais ceux qui les acceptent grandissent.

Ca permet de se retrouver, au fil du temps.

Comme ce soir, joyeusement, pour un instant partagé dans le sous-voie de la gare.

Etre une part de ce monde qui me plaît tellement.

Au lieu de regarder ça de loin, comme quand j’étais plus jeune.

Je me sentais tellement seule, tellement à part.

Tellement maladroite et pas intéressante.

Ce ne sont pas les épreuves qui ont changé la donne.

C’est ma capacité de les surmonter.

Et c’est ça, qui nous réuni.

Ce point commun invisible.

Invisible comme les barrières qui nous séparent des autres :

ceux qui n’ont rien vécu, et ceux qui ont trop vécu.

Comme Michigan, qui passe à côté,

qui me crie quelque chose à propos de son chien.

Le temps s’arrête, tout se fige.

Il y a tellement de douleur autour de lui qu’on peut presque la voir.

Il disparaît dans le magasin

Touche « play » , reprise de l’action.

Arrive mon voisin, avec son beau chapeau fleuri, et son vélo-abeille,orange avec des ligne de scotch noir.

Sandra rigole, c’était son vélo,

Ils vont au Pod Ring

Des concerts à la vieille ville.

J’irai peut-être demain.

La je suis avec ma petite fille, qui est crevée.

En plus, elle a une saleté d’orgelet, je vais devoir m’en occuper.

Avance rapide.

Un rêve en cours de réalisation

ressemble a un papillon

quand il sort de sa chrysalide,

qu’il déploie ses ailes pour la première fois.

Qu’il se découvre différent, et pourtant, toujours la même

bestiole de base.

Mais une bestiole qui à évolué.

Tel un Pokémon.

Prêt pour sa nouvelle vie .

Je parle du rêve, mais c’est aussi comme ça que je me sens.

Peut-être parce que je suis constituée de rêve ?

Ca me semble une explication logique.

Et ça me plaît.

100% pure rêve.

Voilà pourquoi on dit qu’il faut se réaliser !

 

 

 

 

Tu tsch ?

On dit qu’en chaque suisse, il y a un flic qui sommeille.

Parce que c’est vrai, quelque part, nous avons un sens de la justice aigu.

Mais certains ont tendance à oublier que flic, c’est un métier.

Les suisses-allemands, en particuliers.

C’est toujours dans cette langue que je me fais engueuler, quand j’ai le malheur de commettre un crime grave, comme rouler en vélo sur le trottoir, traverser la gare en trottinette, ou oublier une crotte posée par mon chien.

-Ca c’est vraiment dégueulasse!

Je suis d’accord, mais la dernière fois que c’est arrivé,

j’étais à deux mètres d’une poubelle avec les sac a crottes intégrés dans la croix suisse.

Je n’ai pas eu le temps de faire la moitié du chemin qu’un type à vélo m’ordonnait déjà de réparer ma terrible faute.

Vous vous êtes déjà fait engueuler en suisse-allemand ?

C’est très désagréable.

Surtout quand vous ne maîtrisez pas la langue.

Enfin, la langue, c’est un grand mot, disons plutôt dans ce cas particulier une série d’aboiements.

où  distinguer les insultes des  mots normaux reste  impossible.

Entendons nous bien.

La plupart des suisses-allemands sont civilisés.

Tenez, ils se donnent même la peine de parler français.

On ne peut pas leur reprocher leur accent, (quoi que)

comme on ne peut pas nous reprocher de ne pas vouloir nous abîmer la bouche en tentant de leur répondre dans leur langue.

Il faut être juste.

Si il y avait un concours mondial de la langue la plus moche, le suisse-allemand aurait ses chances.

Raciste ?

Non, non.

J’ai des amis suisse-allemand, et le seul truc que je reproche, à ce patois rustique , c’est que, de ne pas le pratiquer m’empêche de les comprendre pleinement.

L’usage du suisse-allemand devrait être réservé au dressage des tigres.

o? réservé aux  gardiens de prison.

Mais on pourrait avoir des problèmes avec la SPA ou Amnesty Internationale.

Peut on parler d’amour en suisse-allemand ?

Chanter une berceuse suisse-allemande ? et vraiment calmer un bébé avec ça, sans le traumatiser à vie ?

Une pauvre parade consiste à mettre des « eli » partout , pour tenter d’adoucir les mots…

« Bitzeli,  Ratzeli… »

Ouais…

Passons.

Parler suisse-allemand a tout de même des vertus.

Une vertu, pardon..

Ca permet de se défouler.

Comme quand on lâche une bordée d’injures.

Mais il  a là une étrange contradiction  :

puisqu’il se défoule sans arrêt, le suisse-allemand devrait être supercool.

Hors, c’est loin, très loin d’être le cas.

A croire que trop de défoulement tue le défoulement.

Que l’usage immodéré du « Kr  » et du « Rh » installe une certaine rigidité cervicale, qui ralentit l’irrigation du cerveau.

Attention, je ne dis pas que les suisses-allemands sont bêtes!

En tout cas pas plus que les romands.

Franchement, j’adore mes amis suisses-allemand.

J’essaie même de m’y mettre un peu,  pour me défouler justement.

A faible dose, ça marche.

J’habite  Biel-Bienne, ville bilingue.

Romand et bärnertutsch.

Pas l’allemand.

D’ailleurs, pour le distinguer du patois, ou l’appelle « bon allemand ».

Forcément…

Allez, amis suisses-allemands, ce que j’apprécie en vous, c’est votre lucidité ;

vous êtes les premiers à reconnaître le côté barbare de votre expression .

Voir même à préférer le français.

Etre capable de rire de soi est une grande qualité.

Je ne suis pas sure que  les romands en soient autant capables.

 

 

L’enfant intérieur

Je réfléchi…

un vrai miroir !

Je deviens enfin la femme que je voulais être quand j’étais petite :

Marie-Christine Barraut, version « Petit déjeuner compris ».

Son style, si cool, sa manière d’être, sa créativité.

Tout.

J’ai mis de temps, mais je sais, maintenant qui je suis.

Ce que je peux apporter, ce que j’ai envie de faire de ma vie

enfin.

Et c’est étrange, parce que , plus je deviens adulte et plus je prends conscience de l’enfant qui est resté en moi.

Et de son importance.

Je dois en prendre soin.

Cette petite Catherine avec ses bouclettes blondes et ses culottes à trois rangées de dentelles est le premier maître à bord.

Le Capitaine du Vaisseau.

Voilà pourquoi ça ne marche pas, si je la néglige.

Maintenant, j’ai compris.

Le tout c’est d’appliquer.

-Tu va remettre des culottes à trois rangées… ?

Très drôle.

Bien sûr que non! (quoi que…).

J’aime toujours les souliers vernis, les talons incommensurables et pointus

qu’on essayait pour se sentir un peu femme, mais surtout pour rigoler.

a la sortie de l’école, avec ma copine Nicole.

J’aimerais en porter, mais ça fait trop mal au pieds.

Souffrir pour être belle.

Comme disais ma mère en démêlant mes noeuds, dans mes longs cheveux.

A travers mes larmes, mon reflet flou dans la glace.

Je réfléchi.

 

Le chat par la fenêtre

Je sais que je suis sur la bonne voie.

L’univers me donne des signes.

Par la fenêtre je vois mon chat.

A 4h du matin.

Côté route.

La ou c’est dangereux

La ou il ne devrait pas aller.

Mais ce chat là est spécial.

Un peu dans son monde.

-Comme tout les chats, non ?

Non, bien plus que tout les chats.

Alors je suis sortie.

Il, elle m’attendait, toujours au milieu de la route.

Et je l’ai prise dans mes bras.

Ramené à la maison et donné à manger.

Je l’aime tellement ma Piloute !

Je suis contente de savoir, qu’il y a des anges, aussi pour les chats.

Parfois.

Et lorsqu’ils se font écraser, comme c’est arrivé à la merveilleuse Nuttie de Pascale,

c’est que justement, ils sont merveilleux.

Et ils ont gagné plus tôt que les autres, leur tiquet pour le paradis des chats

Yi King

Si vous vous posez des questions sur le sens de la vie, le meilleur livre que je peux vous proposer est le Yi-King.

C »est un livre de sagesse, ou plutôt LE livre de sagesse qu ‘il faut consulter à ce sujet.

-T’es sage alors ?

J’ai pas dit ça.

Je fais ce que je peux pour évoluer,, pour suivre le mouvement de la nature en essayant d’ comprendre quelque chose.

Je peux l’ouvrir à n’importe quelle page, il me parle.

Là, il me dit de ne pas être rigide,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,de ne pas entraver les forces de la nature.

Je vais me coucher, les forces de la nature me poussent vers mon lit, je ne vais pas les empêcher de s’exprimer.

Vendredi

-Il faut que j’aille ouvrir. Demain je fais le taboulé.

A ma surprise (Tu sais faire du taboulé, toi ?) je vois ma fille descendre les escaliers.

Arrivent une dame et son fils qui lui confient les ingrédients.

On se présente et c’est sympa.

Les mères et leurs grands enfants qui préparent le taboulé pour le First Friday.

Je suis plutôt fière de ma fille qui s’investit dans la vie culturelle biennoise.

First Friday, concerts, théatre, elle est partout.

Pas pour ce que ça lui rapporte, mais pour le plaisir d’en faire partie. et d’amener sa contribution.

Ok, le taboulé, ça n’est pas si compliqué, mais on en a jamais mangé quand elle était petite.

c’est quelque chose qu’elle a appris toute seule.

Ma file sait très bien faire la cuisine.

Ca par contre, c’est quelqu chose que je lui ai transmis.

Et aujourd’hui, je garde ma petite-fille pour que sa mère puisse faire ses activités.

Parfois , on me dit que je m’en occupe trop.

Mais hier, elle est revenue avec ses évaluations de l’école.

Pas une faute.

Dans toutes les matières.

Math, lecture. écriture, ses fiches sont couvertes de vu en bleu et de « Bien! ».

dans le rapport final, elle atteint TRES largement ses objectifs , et à un très bon vocabulaire.

Alors, c’est vrai, je la garde beaucoup.

Mais je suis un maillon de la chaîne.

Et ce maillon là, est indispensable.

Game Over

Enfin ! cette infernale partie de « Hâte-toi lentement  » est terminée.

Vous savez, les pions qu’on déplac au gré des coups de dés et qui se font ramener à la case départ dès que quelqu’un vous dépasse.

Peut-être que j’ai enfin gagné, ou simplement fini d’y jouer.

Maintenant, je préfère les constructions.

J’allais dire les puzzles, mais les puzzles m’ennuient, ils sont limités.

Pas les constructions.

Et puis, une construction, si elle est solide, avec de  bonnes bases, peut durer longtemps.

Ca me fait penser au Yi-King.

Un très ancien livre de sagesse chinoise.

il me dit que si on reconnaît ses erreurs, alors on peut avancer.

surtout si ce sont de petites erreurs.

C’est pas grand chose , ce qui m’arrive.

Ces traces sur les dents ne sont pas des taches :

Ce sont des carries.

Très mal placées.

Au point que je ne peux pas sourire entièrement.

J’espérais tellement que ça ne soit que des taches, mais l’hygiéniste dentaire,

d’une seule phrase, a réduit mes espoirs à néant.

Je ne sais pas combien de fois je devrai encore retourner chez le dentiste.

en tout cas, c’est loin d’être fini.

Ce n’est pas si grave, et c’est entièrement de m faute..

ce qui importe c’est d’être sur la bonne voie,

celle de la guérison.

Le contre du con

Comment faire pour contrer un con.

J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal avec les cons, voir le connes.

Mais , au fil des années, j’ai trouvé la solution.

Quand un on m’attaque, lors, je me réfugie aussitôt, près d’une épaule compatissante et amicale.

Et j’ai remarqué ceci, la force de l’amitié est la meilleure antidote contre les cons.

Commparé à un ami, un con fait pâle figure.

Le sourire d’une amie efface mille conneries.

Les paroles blessantes ne sont plus que petits blablas,

quand une amie vous réconforte.

Elles perdent toute puissance face au pouvoir de paroles sincéres.

Bref, les cons ne passeront plus… comme un lointain écho de leur bêtise,

quand vous pouvez ouvrir votre coeur à quelqu’un qui vous aime assez.

Un con ne s’affronte pas, il gagne à tout les coups.

Un con doit juste disparaître, loin, très loin, à l’horizon des cons.

Tandis que l’amitié va vous élever.