Tondue

-Elle est lesbienne ?

-Non, non, bouddhiste !

-Moi je crois quelle a le cancer.

-Mais non ! c’est une skinhead !!

-Ou alors, elle à couché avec un allemand pendant la guerre …

Heureusement, on est en 2018, et ce genre de réflexion, je ne les entends que dans ma tête.

Vieux restes de commentaires, quand, il y a 30 ans, je me suis tondue pour la première fois.

Maintenant, je ne compte plus.

c’est devenu presque une habitude, depuis cet été.

Je rase et rerase.

Avec une tondeuse, ça va très vite.

Quelques minutes suffisent.

Quand c’est la première fois, c’est un peu plus long.

Et puis, il y a le choc…

Il faut le dire, ça fait vraiment un choc.

On a qu’une envie, se trouver un foulard, un chapeau, une perruque.

N’importe quoi pour cacher ça.

Et espérer que tout les miroirs du monde n’aie pas encore fait cette mise à jour.

Que tout les habitants de la planète deviennent aveugles, ou alors se rasent aussi pour ne pas être tout seul.

Alors, on tente le foulard et c’est pire… ce qu’on cache se devine encore plus  et attire l’attention sur le fait que justement on cherche à cacher…

Alors, on y va, on sort.

Le vent caresse doucement notre crâne mis à nu.

Ca fait du bien.

Et puis, on se rends compte qu’on est pas toute seule.

Les hommes se comptent par dizaines. par centaines  si on est en ville.

Quand aux femmes, tiens! une mère et sa fille.

Une jeune maman avec sa poussette.

Toute une famille avec les enfants qui courent devant et la mère tondue, et superbement bronzée.

2018, on évolue et c’est bien.

en quoi c’est évoluer que de se raser ?

Parce que c’est un dépassement de soi.

S’affranchir de son image habituelle.

Passer par-dessus les codes de beauté.

Envoyer bouler l’industrie de la mode, et des produits de beautés devenus inutiles.

Redécouvrir les vertus des huiles et les bienfaits des massages crâniens.

Bien sûr , ça marche aussi avec des cheveux, mais c’est pas du tout la même sensation.

Quand on a le visage  nu, on ne peut plus se cacher derrière une mèche, une frange, détourner l’attention par des bouclettes.

On est soi.. 100 % soi.

Fini les couleurs qui nous donnent l’air d’une vieille qui veut avoir l’air jeune.

J’habite à Bienne, et  ici, l’originalité ne nous fait pas peur.

Alors je mets le beau sarouel aux couleurs pétantes offert par Maude,

le foulard d’Isa et ma nouvelle jaquette en solde.

Et je vais promener le chien

 

Violon

Si mes nerfs étaient des cordes, je jouerais du violon.

Je ne sais même pas pourquoi.

Une accumulation de choses.

En parlant de choses, il y en a une qui est sure, je n’ai pas le sens de l’humour aujourd’hui

Alors, je me suis fait plaisir.

Vente américaine chez Bijoux.

20 balles  la jaquette classe au lieu de 199francs.

Demain c’est tout à dix balles, mais y’aura déjà plus rien.

Demain c’est déjà aujourd’hui.

Si il y a bien quelque chose dont je suis sûre, c’est que je ne comprends rien au sens de la vie.

Chaque fois que je crois que je capte un truc, il se repasse quelque chose et je vois bien que je n’y comprends rien.

Mon ordinateur déconne et c’est  fastidieux.

Je dois me reposer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais bon Maman va mieux.

 

Notre Hôpital

Franchement, il est beau notre hôpital.

De là, on a une superbe vue.

 

J’ai passé la journée là-bas.

Depuis notre arrivée aux urgences,  je n’ai pas compté, mais  ma mère a eu droit à toutes les attentions possibles.

Ca défilait dans sa chambre, tous plus gentils et attentionnés les uns que les autres.

Compétents, efficaces, presque un plaisir.

Pas trop d’attente.

Comme si ma mère était la seule patiente importante.

Du coup, on se détends.

C’est là que sort, tout seul, ce que j’appelle notre esprit du Prévoux.

Eux, ils l’ont tous, là-bas.

Et moi je l’ai transmis à mes enfants.

C’est notre façon de démystifier.

De rigoler pendant les enterrements.

De ne pas se prendre au sérieux.

Alors, pour passer le temps, on regardait les jolis infirmiers.

Et puis, le docteur est arrivé.

Il avait l’air un peu.. comment dire…

L’air d’un type qui viens de passer un sale moment et qui ne s’en est pas encore remis.

D’abord,  il fait ses examens.

Il a pris la décision de ne pas faire de scanner.

J’aurais aimé, pourtant, parce qu’elle s’est cogné la tête en tombant.

D’ailleurs, elle avait un peu de la peine à répondre aux questions.

Elle n’a pas compris non plus quand il lui a demandé si il fallait la réanimer,

en cas de crise cardiaque.

D’abord, ma mère n’a aucun problème cardiaque.

Mais ça peut arriver à n’importe qui, il parait.

Admettons.

Mais aucune intervention  n’est prévue,  et il venait de juger la situation ,

en disant qu’elle pouvait rentrer à la maison.

Alors pourquoi cette question ?

Histoire de protocole ?

Mais le plus bizarre c’est sa réaction  à lui, après.

quand,  elle à enfin compris et donné sa réponse *oui, oui, je veux vivre*

Il en a rajouté une couche :

-Vous savez, c’est une procédure lourde, agressive .

on doit obliger  un coeur à battre.

En même temps, il fait des gestes, comme si il allait lui briser trois côtes en pratiquant la réanimation.

Il est tellement explicite, que  je  l’imagine en train de mourir sur la table d’opération,

On recule, 3, 2, 1….

Il insiste encore.

Dans ces yeux, je vois  c’est du vécu.

On dirait qu’il veut lui faire peur.

Je vous assure, j’éti choquée.

Ma mère pas trop.

On venait de lui filer un calmant , donc elle ne réalisait pas vraiment.

Elle se contentait de faire ce qu’elle fait d’habitude :

« bonne impression ».

Mais elle était à côté de la plaque.

On a du insister pour qu’elle puisse rester quelques jours.

Histoire de tranquilliser tout le monde.

Vu qu’après sa chute, les contusions sont devenu douloureuses,

et l’empêche de  se déplacer normalement.

La, il me regarde comme si j »étais un monstre

abandonnant sa sainte mère.

Mais la sainte mère n question ne peut plus se déplacer,

à cause des  contusions douloureuses.

Alors quoi ?

On devrait se relayer pour la porter aux toilettes et la veiller le reste du temps ?

Jusqu’à ce que les contusions passent en espérant que le mal de tête  ne cache pas quelque chose de plus grave.

A 86 ans…

Enfin bref, elle va rester.

Je suis crevée.

Depuis samedi j’essaie de dormir, mais chaque fois quelque chose se passe et je ne peux pas.

Et les travaux devant chez moi, avec enfoncement des piquets de fondation, dans un bruit infernal recommence dès le matin  tôt.

Là, je vais essayer de dormir.

Interdiction de me réanimer

Clean up Day 15 septembre 2018

Ca c’est une sacrée bonne idée.

J’avais déjà repéré une affiche qui en parlait, et aujourd’hui, je vois sur internet que ma cousine Florence participe à cette opération.

Bien sûr, jje vais sur la page.

Et là ,e  lis avec surprise, une dame pleine de bonne volonté , mais plutot mal renseignée.

Puisqu’elle croit que la Suisse ne participe pas.

Mais bien sur que la Suisse participe!

Une seule recherche m’a permis de le vérifier.

Bon, je connaissais le nom de l’action  . « Clean up Day ».

J’ai trouvé deux actions se situant à Bienne.

J’ai décidé de faire la mienne aussi.

En indépendante.

Bien sûr, j’aurais pu m’inscrire et demander des parrainages

(voir sur la page http://www.igsu.ch/fr/clean-up-day/accueil/ ).

Mais j’aime garder ma liberté et mon indépendance.

Et puis, j’a envie de m’amuser.

De profiter pour en faire un shooting.

Pas de me déguiser en éboueuse orange, avec le matériel officiel.

Voilà pourquoi j’ai fait cette photo, visant à montrer que le ramassage des ordures n’empêche pas la féminité. Et décidé d’en faire un shooting.

« Belle avec une poubelle « .

Ca ressemble à un gag, mais rien n’empêche de faire joyeusement un travail sérieux.

Et si je peux motiver du monde au passage, c’est tout bénéf pour cette belle idée.

Donc, si il y en a que ça tente, rendez-vous le 15 septembre derrière le Château de Nidau.

Et on fera les bords de la rivière,

Faites vous belles, puisque je ferai des photos.

Mais n’oubliez pas vos sacs poubelles et vos gants en plastique.

Si vous avez une épuisette, ou un attrape-déchêts, c’est encore mieux,

On triera aussi le verre, le PET et l’alu.

Histoire de bien faire les choses.

Je ne sais pas si mon idée v avoir du succès.

Mais j’avais de toutes façons décidé de la faire.

Si je suis accompagnée, c’est encore mieux.

Je dois me couucher.

Impossible de rattraper mes heures de sommeil le matin, comme je fais d’habitude.

Sur le chantier d’en face, on plante les fondations.

Une machine spéciale est chargée de clouer dans la terre, d’immense barre métalliques.

Ca fait un bruit infernal,,,,,,,

Et là, je suis déjà en manque de sommeil, je vois des points lumineux.

Donc je vais m’audodoter.

Maintenant.

J’a une tonne de photos à m’occuper,

Les vacances sont finie, je vais m’y remettre,

sérieusement et joyeusement.

Le meilleur médicament

A  tout nos soucis… à notre incapacité d’être la personne que l’on voudrait être.

Il y a un médicament.

Tout simple et qui ne coûte rien.

Le temps.

Tout simplement, le temps.

Le temps arrange les choses, ‘est vrai.

A condition qu’on le laisse faire.

Intervenir pour accélérer les choses, en général ne fait que les bousiller davantage.

Par contre, bosser, persévérer, ça c’est le chemin à suivre.

Prenez Léa Sprunger, notre valeureuse athlète suisse. du 400m haie.

Je l’ai vue, avec ses longues jambes dominer ses concurrentes.

C’était beau.

Persévérer.

Père sévère.

Perse et vert.

Tenez, mon petit blog, là.

Si je mets. toutes ces pages ensembles, sur toutes les années d’écriture, alors,  j’ai écrit et publié sur internet, l’équivalent  d’au moins 7 livres.

C’était prévu.

Ca fait partie de ma philosophie.

Si on fat chaque jour un petit geste, alors on peut tout accomplir.

Tout apprendre .

es langues, le piano, ce qu’on veut.

Avec des petits morceaux de tissus,cousus, on fait de grandes couverture.

C’est l’art du Patchwork.

On peut s’améliorer aussi.

Petit à petit.

Avec le temps  comme ami.

Saturnin est de retour

Mon Saturnin.

Qu’est-ce que je pouvais t’aimer!

Avec la voix de Ricet Barrier.

Qui est mort,  en 2011.

Cette voix, à la voix roublarde et pleine de tendresse.

Saturnin… comme je pouvais t’aimer, quand tu partais à l’aventure.

Et voilà que je le retrouve sur ma rivière.!

Je t’ai cherché toute la journée et je t’ai trouvé, au château de Nidau.

Avec ta maman et tes frères.

C’est la première fois que je te vois, en vrai, de si près.

Etrange tout de même.

4 canards , classiques, et toi , jaune comme un poussin..

Zut, il est très tard je dois aller me coucher d’urgence.

Je reviendrai.

 

 

Au boulot

Très motivée et pleine d’énergie, j’ai soulevé des montagnes aujourd’hui.

Balayé devant ma porte.

Netoyé les escaliers, la cave…

Tiens, d’ailleurs ça me fait penser qu’il faut que je sorte mon linge.

A cette heure-ci la télé me repasse en continu le journal du soir.

Les tragédie du monde rendent relatifs mes soucis de félin.

Ce midi, j’ai quand même pris une dizaine de sacs à caca, bien décidée à nettoyer le jardin, voir tout le quartier si nécessaire.

Je suis rentrée bredouille.

Pas une seule crotte à ramasser.

La terre est sèche, je verrais si elle étai retournée avec de la m… planquée.

Mais non.

Rien de rien.

Bonne nouvelle ?

Oui, ça rends cs accusations envers mes chats assez troublantes.

J’ai toute une théorie sur les vraies raisons de cet acharnement à vouloir les détruire.

Raisons, qui au fonds n’ont rien à voir ni avec eux, ni avec moi.

Mais je vais vous épargner ça.

Je suis sympa :).

Je regarde cette pauvre dame à la télé qui manque d’eau, et je pense que décidéement, nous sommes des privilégiés, nous les Suisses.

Tandis que ce pauvre Rüdi, en Afrique  à perdu les trois quarts de ses récoltes.

Pour réduire le réchauffement climatique on pourrait faire 4 ou 5 choses.

Faire un enfant de moins.. pas de soucis. Je promets solennellement de ne plus me reproduire.

Eviter l’avion. Pas de problème non plus. On est trop serré, la bouffe est infecte et les trous d’airs nous empêchent de dormir.

Eviter la voiture. Ca marche « j’en ai pas, déjà et je ne suis pas fan. Je préférerais avoir une calèche avec un vrai cheval , plutôt qu’une Mustang.

Et éviter la viande…Là ça sera plus dur… Tan que je verrai mes animaux aimer autant la viande… vous devriez voir les chatons, la première ois qu’ils en ont !

Enfin bref, je vais vous raconter ce que j’ai vu de plus chou aujourd’hui.

Nous étions à la plage de Bienne.

A 20h, il n’y a plus beaucoup de monde.

Sur la plage, une maman canard, avec ses trois petits canetons.

Tellemen adorables et pas craintifs.

Ils sont venus tout près.

J’ai voulu donner un bout de mon cornet de glace à la maman.

Elle l’aurait pris dans ma main.

Mais j’ai eu peur qu’elle me pince.

Il est tombé, et elle m’a regardé bizarrement, avec un couac, comme pour m’engueuler.

Les trois petis sont venus encore plus près.

J’avais envie de les caresser.

Mais ils sont reparti avec maman.

Au bord de la rivière, il y a une maman, de 6 petits.

Tous pareils, sauf un, qui est tout jaune.

Comme Saturnin.

Demain je vais essayer de les retrouver pour faire des photos.

Je terminerai par une phrase de ma petite fille.

On parlait de la mort

Elle voulait savoir comment on pouvait mourir en étant pendu.

Drôle de question, à 7 ans ?

C’est le rôle d’une bonne grand-mère d’y répondre..

Alors je m’applique.

Je parle  de l’arrêt de la respiration.

Et ensuite de l’esprit.

Je dis que personne ne sait ce qu’il y a après la mort.

Elle me réponds que personne n’es jamais revenu pour le raconter.

On rit.

Je continue en disant que mon idée à moi, c’est que l’esprit ne meurt  pas,

et que l’on retrouve sous cette forme tout ceux qu’on a aimé et qui sont mort avant nous.

-Les animaux aussi?

Oui ma chérie, les animaux aussi.

Elle me fait par de sa propre conception .

Et on parle de la constitution de l’esprit.

Et me sort cette phrase incroyable :

« on respire l’esprit des autres ».

Je reste clouée par l’intelligence de sa réflexion.

Ensuite, je la félicite.

Ca lui fait plaisir.

Je le vois à son sourire.

La vie toute entière à pris un sens nouveau.

Chat libéré

Je suis contente, soulagée,.

Je vais pouvoir me reposer,

J’espère…

Des jours que je ne dors plus.

Que je vais récupérer des chats paniqués, à 4heures du matin, parce qu’ils ne peuvent pas rentrer chez eux.

Que je tremble de rage en voyant la double rangée de ronces et les autres installées le long de la barrière, en plus des piques.

A l’ide qu’un de mes chats se blesse ou pire… , qu’on les empoisonne.

Alors cet après-midi, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai informé la police de la situation.

J’hésitais beaucoup, parce que j’avais peur d’être mal considérée, mais aussi parce que je voulais déjà tenter de résoudre la situation en discutant tranquillement.

Mais non, je me suis heurtée à un mur.

Mur qui se dédouane en prétendant que l’idée vient du « patron ».

Le patron en question c’est le type qui gère les maisons d’a côté.

Bien heureux les voisins des maisons d’à côtés. Ils peuvent profiter du jardin.

Mais ils ne le font pas vraiment.

Sauf un, qui plante, par-ci par là… mais le jardin en question , plutôt grand ressemble plus à un terrain vague qu’un vrai jardin.

La mare est recouverte d’algue et les pauvres poissons qui auraient survécu manquent d’oxygène.

Mais bon, de ce côté là non plus, on a pas l’intention de respecter les animaux.

Depuis hier que mon chat  bloqué par les ronces miaulait désespérément pour pouvoir rentrer.

Personne dans le jardin…

Alors j’ai demandé conseil partout, sur les sites réservés à cet effet.

 

Je ne sais pas trop à quoi ça leur sert d’avoir une page pour poser des questions, si c’est pour ne pas y répondre.

 

Et je suis retourné pour réconforter mon chat.

Quand,  j’ai vu sur les ronces, des touffes de poils, j’ai craqué.

J’ai tout enlevé avec un petit sécateur.

Et il y en avait !!! Des dizaines de branches fixées solidement avec des colsons.

Ensuite, j’ai pratiqué une petite ouverture  pour que mon chat puisse passer.

Mais elle avait trop peur.

Et moi je n’en peux plus…

C’est là que je me suis décidée à  demander conseil à quelqu’un qui était très bien placé pour me renseigner.

Ce qu’il à fait en me mettant en contact avec la police.

Et Zorro est arrivé.

Sous la forme de deux sympathiques policiers.

Je n’ai pas voulu porter plainte, par contre, dans le cas ou un de mes chats seraient blessé, il y aura une main-courante.

Le travail des policiers c’est d’essayer de concilier les parties.

Ils  ont donc contacté le propriétaire, qui en réalité, n’est que le gérant de la maison et du jardin qui appartiennent à la ville.

Mais lui, il n’a pas le temps de venir discuter, d’ailleurs, ça ne serait pas lui qui a ordonné de mettre ce grillage dangereux, ce serait une initiative d’un des habitants de l’immeuble.

Par contre, il prends note que mettre des dispositifs blessants est interdit.

L’habitant  pas là non plus. De même que les clés du jardin qui sont sensées servir à tout le monde.

En réalité , je n’ai jamais vu qu’un seul type, dans ce jardin , depuis des mois.

Bref, avec l’aide d’un voisin,  et de son tournevis, on peut rentrer dans le jardin et Martin , que mon chat connaît bien, arrive à l’attraper.

Mais elle flippe tellement qu’elle s’échappe de la cage de transport et retourne  se cacher.

On persévère.

Martin arrive à l’attraper et cette fois, il arrive à la remettre directement dans mon jardin.

C’est curieux , tout de même…

La raison pour laquelle mes chats sont indésirables, serait les dégâts qu’ils feraient dans les plantations.

Mais de mon côté, il y en a aussi, et là, rien ne se passe.

Et je n’ai rien vu de l’autre côté non plus…

Je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a quelques années, j’avais eu le même genre de soucis, avec celle qui s’occupait des jardins.

Mais elle, ce n’était pas les crottes son soucis, mais les poissons de la petite mare….

Poissons qui étouffent sous une grosse couche d’algue, et dont plus personne ne s’occupe aujourd’hui.

A l’époque, elle montait la garde, de nuit armée d’un bâton.

En « sauveteuse de poissons.

Heureusement, elle a déménagé.

Je n’ai jamais vu mes chats pêcher un posson.

Par contre ils sont très efficace contre les rats qui grouillaient dans le quartier.

J’en avais vu jusque dans la cage d’escalier.

Deux de mes chats ont déjà disparu.

Je n’avais jamais pensé qu’on puisse les empoisonner.

Maintenant, j’y pense.

Alors, j’entends déjà ceux qui diront que je m’attire beaucoup d’ennuis.

A la vérité ,je suis loin d’être la seule qui a des problèmes de voisinage.

A la différence que j’en parle.

A la différence que cette fois-ci, la vie de mes animaux est en jeux.

Je connaissais un couple de personnes âgées dont les deux chiens sont morts, en mangeant de la nourriture empoisonnée, sur leur chemin de promenade.

Mais ne nous égarons pas.

J’ai proposé de venir moi-même ramasser les crottes si il le faut.

 

 

Nous sommes au bord de la rivière.

J’ai déjà pu observer des rats, des fouines et même un renard. Sans compter les castors, mais bon je doute qu’ils puissent passer la grille….

Le 98 % du jardin est accessible pour les animaux venant du dehors.

Mais il n’y a que le coin ou mes chats passent pour rentrer chez moi qui est « piégé.

Maintenant les policiers vont se renseigner.

Parce que les lois sur les animaux sont relativement récentes et très détaillées.

Mon amie Maude qui a fait des recherches s’en est apperçu.

D’après les policiers, il n’y a pas de solution, dans l’immédiat.

Surtout si je suis la seule à vouloir discuter…

Mais bon, je dormirai mieux en sachant que les ronces ont disparu.

Les plus vieux de mes chats passent par là depuis 6 ans…

Et les autres ont suivi.

Ils sont déstabilisés.

Ils avaient leur rythme, leurs territoires le long de la rivière.

Ils restent auprès de moi.

Artas . Caotina, Pilou , Sweety, Pim et Nelson.

 

Des petites vies, dont le seul crime est d’avoir remué un peu de terre et de faire leurs besoins.

Si c’était dans un vrai jardin bien entretenu je comprendrais mieux.

Mais c’est très loin d’être le cas.

Mais bon, même si ce n’est qu’un terrain négligé, je peux comprendre, quand même :

Je suis prète à payer des produits répulsifs ou n’importe quoi qui pourrait aider.

 

 

Mais en aucun cas, je ne laisserai quiconque faire du mal à mes animaux.

Les gens ont besoin de coupables, quand les choses ne vont pas.

Au moyen-âge les chats étaient chassés et torturés..

Comme les « sorcières « … suppôts de Satan brûlées sur le bûcher.

Les policiers ont été supers, il faut le dire.

C’est bon de se sentir respectée.

J’espère vraiment que tout s’arrêtera là.

Même si j’en doute.

Je vais vous dire ce que je pense vraiment.

Les chats sont un prétexte.

Cet endroit où passent mes chats,

C’est tout en bas de ma maison, ou vivent un groupe de jeunes qui  s’y réunissent pour faire des grillades avec leurs amis.

Jusque très tard le soir.

Je suppose que ça dérange.

Mais ils sont impressionnants, mes jeunes là, avec leurs airs d’alternatifs tatoués et rasés.

Du coup, mieux vaut s’attaquer à ceux qui ne peuvent pas se défendre.

Voilà , vous savez tout.

C’est une histoire chiante et compliquée,

qui me bouffe.

Le manque de sommeil et les nerfs à vif, ce n’est bon pour personne.

Parfois, il faut du courage. mais on est atteint quand même.

J’ai besoin de toute mon énergie , de tout mon équilibre.

Mes animaux sont aussi des membres de ma famille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La tête sous l’eau

Il manquait encore un exploit à ma collection :

mettre la tête sous l’eau.

Je n’y pensais pas, mais j’étais encore une fois                                                                                                                                                                                                                                                                à la piscine de Nidau.

Avec mon ami Martin et Sidney.

J’ai pris ma respiration.

ET je l’ai fait.

Bien sur, en me pinçant le nez.

Quelle drôle d’impression !

Chats perchés

Comme il serait facile de soulever l’indignation.

Une photo des ronces ajoutés sur le grillage pour blesser mes chats.

Assortie de toute l’histoire.

Mais j’ai réfléchi.

Elle est moche cette photo.

C’est la  photo de la connerie humaine dans toute sa splendeur.

Et mon blog s’appelle encore « Bien à Bienne », à ce que je sache.

Et j’ai pris la résolution de me fixer là-dessus.

Mis à part quelques coup de gueule.

Mais je l’ai déjà fait.

Et je dois vous dire, que découvrir ça, m’a déjà passablement foutu en l’air ma journée.

J’ai essayé de parler avec le type, mais peine perdue.

Autant parler à un mur.

Mais je suis restée calme-

Et ça, c’est déjà une bonne chose.

Et lui, il à fait une grosse erreur : il a menaçé de les empoisonner.

J’ai écrit à la SPA et ma copine Maud aussi.

J’espère qu’ils me répondront.

Je n’ai pas vraiment envie d’aller à la police.

Mais s’il le faut, j’irai.

Voilà, c’est tout ce que je dirai sur le sujet.

Parce que je sais trop bien le mal que ça peut me faire de ressasser.

Comme si je ne m’inquiétais déjà pas assez.

Comme si je n’avais pas d’autres soucis.

comme mon ordi… qui était bien pratique au début.

Mais qui est déjà surchargé et n train de me lâcher.

Comme mon appareil…

Stop !

Alors quoi de neuf et de bien à Bienne ?

J’ai eu le courage de me jeter dans la rivière.

De nager jusqu’au milieu et de remonter le courant.

Toute seule.

Mon ami avait trop froid pour me suivre.

Il a longé le bord pour m’amener mon linge.

 

Je suis fière de moi.

et là , je vais faire ma vaisselle.

Quand on est sur le chemin de la réussite  on veut parfois trop bien faire.

Et on reçoit des tests.

C’est ainsi.

Mais j’ai quand même réussi quelues bonnes photos.

Et celle-ci, qui illustre mon article, est pour me rappeler le sens de mon travail.

Fabriquer des images qui font du bien.

et là, précisément c’est à moi, que ça fait du bien.

S’il y en a d’autres au passage qui apprécient mon travail, c’est tant mieux.

Se réconforter soi-même, quand personne n’est là pour le faire, ce n’est pas si triste.

c montre qu’on a de la force.

Et c’est bien.

A Bienne.