Une femme normale

J’ai toujours fait,

tout ce que je pouvais,

pour avoir l’air d’une femme normale.

Enfin, plus ou moins.

Je ne supporte pas l’idée d’être invisible.

Ou, à l’inverse, qu’on me regarde pour une mauvaise raison.

Comme ces femmes, habillées avec les fringues de leur

grande fille, encore minces, et qui font illusion…

de loin.

Tenez, prenez Fauve, la danseuse de Danse avec les Stars.

Ce qui en fait la femme sublime et unique qu’elle est, ce n’est ni son physique, ni son look, mais sa personnalité.

Son âme de danseuse, qui s’exprime avec son corps entier,

et chacun de ses gestes raconte une histoire,

crée une émotion.

Voilà.

Et la femme normale, dans tout ça ?

D’abord, qui c’est, cette femme normale ?

Celle qui sait s’adapter.

Qui sait quoi dire, quoi faire ?

Mais ça, c’est pas la femme normale !

Ca, c’est la femme parfaite.

La femme qui joue du piano,

qui prends la piste noire quand elle skie,

qui à ses armoires impeccablement rangées,

qui maîtrise l’anglais et le suisse-allemand..sans accent,

qui à un mari , deux enfants et la bonne race de chien.

Celle qu’on invite,

celle qu’on écoute.

Celle qui connaît les gens qu’il faut connaître…

qui ne fume pas,

qui boit, mais tiens l’alcool.

Ses enfants ont des bonnes notes à l’école.

elle monte à cheval, saute à l’élastique,

et quand elle raconte une histoire drôle,

les gens rigolent.

La femme normale, pendant ce temps,

apprends à jouer  « vive le vent » avec des chiffres à la pla- ce des notes.

Elle n’a plus skié depuis des années.

Elle dit souvent ce qu’il ne faut pas dire,

et n’est toujours pas foutue d’apprendre le suisse-allemand, même si elle à passé sa vie à Bienne.

La seule et unique ville vraiment billingue.

Elle oublie la fin des histoires drôles, 

à moins qu’elle ne se rappelle plus du début.

Ses enfants n’iront jamais à l’université,

et elle a beaucoup trop d’animaux.

Elle aurait bien trop peur de sauter à l’élastique,

et n’a pas les moyens de faire du cheval.

Elle n’a pas de voiture et ne  pars plus en vacances depuis

des années.

Pourtant, cette femme normale là, a tout ce dont elle à besoin pour être heureuse.

Bien sur, je me plante.

Bien sûr, j’en fini pas d’apprendre.

Mais heureusement.

Et puis, enfin, je n’ai besoin de rien.

J’ai déjà tout.

Le plus étonnant, c’est que ce qui compte le plus pour moi, aujourd’hui, mes enfants, n’était pas dans mes envies de futur.

Quand à mon travail, il n’existait pas encore.

Ni la photo numérique, ni internet.

Et le plus étrange, ce qui me rends heureuse,

ce n’est pas ce que j’ai,

c’est ce que je n’ai plus.

Ma timidité, mes complexes,  mes cheveux longs.

Mon besoin d’avoir toujours raison.

Et encore plus curieux, d’avoir accepté

ce qui me dérangeais le plus :

Ma foutue sensibilité.

La sensibilité est une chose étrange.

Si on la rejette, elle vous empoisonne la vie.

Si on l’accepte, c’est difficile aussi mais moins.

Un peu moins.

mais ce moins là , change tout.

Alors, j’en arrive à cette conclusion tout aussi étrange,

que ce qui importe, dans la vie, la mienne en tout cas,

ce n’est pas d’avoir ou d’être plus,

mais bien d’avoir  et d’être moins.

La Méthode Bontempi

Youhou, après une petite pause, me revoilà.

Enfin, pause, façon de parler !

C’est quand j’écris le moins que je vis le plus.

Des aventures..encore des aventures.

Bon, j’aime ça, les aventures.

Entre deux, je me mets au piano.

Avec la méthode Bontempi.

Ceux qui l’ont connu avec l’orgue électronique qui va avec savent de quoi je parle.

5 6 7 22 32 72…

Non non ce n’est pas un numéro de téléphone,

c’est « Oh Suzanna ».

Avec cette méthode chiffrée, on peut jouer rapidement des petites mélodies simples.

C’est un entraînement et quand on a une petite fille …

c’est suffisement simple pour qu’elle puisse s’amuser.

Parlons-en des petites filles.

Bien sûr, on les aime.

Mais on s’interroge en ce qui concerne la patience.

Y’a-t-il un âge ou cette faculté se développe chez l’être humain en général et les petites filles en particulier ?

J’attends de voir…

Contrairement aux ordinateurs, les petites filles se développent aléatoirement.

Genre Pokémon.

Ca évolue, tout d’un coup, comme ça, mystérieusement.

Tout d’un coup, vous vous rendez compte, qu’elle en sait plus que vous sur les dinosaures, même s’il elle n’est toujours pas foutue de tenir sur une trotinette,

Toute seule…

Quand c’est moi qui conduit, pas de soucis, par contre.

Elle a confiance.

Je l’aime tellement ce petit morceau de continuité.

Aujourd’hui, je lui ai dit à quel point j’étais heureuse

qu’elle existe.

Elle me réponds de remercier sa mère.

Et de me remercier moi-même.

Ca m’a fait réfléchir.

Notre Piano

Enfin, il est arrivé chez nous.

Notre piano.

Le cri de joie de Sidney.

Ses petits doigts sur les touches.

D’abord maladroits, puis plus surs.

Les mélodies simples, qu’on cherche en se trompant.

Les improvisations,

Toute sa joie explose ans le salon.

Achille aussi fait ses essais.

Avec respect.

D’ailleurs, il prévient :

pas d’autocollants, ni de customisation !

Il est comme neuf,

Avoir  un aussi bel objet…

on n’a pas l’habitude.

On est impressionné.

Ce piano là à une histoire.

Je connais maintenant, un peu, celle à qui il appartenais.

D’abord, il viens de RDA, un pays qui n’existe plus.

Ca en fait un objet historique.

Ensuite, il est arrivé chez les parents de Jacqueline.

Qui s’en sont bien occupé.

Et puis, la vie est moche, parfois, laisser sa maison, toute une vie,

à cause de la vieillesse, de la maladie, pour partir ans un home,

où la place manque…

Mais pas que…

La sécurité d’un foyer, aussi.

Ca me rends triste pour eux.

J’avais envie de prendre tout leurs objets,

pour les rassurer.

Rassurer les deux :

les parents , et les objets.

Parce que je le sais : les objets ont une âme.

Je ous expliquerai ça une autre fois.

Alors, j’ai pris ce beau et grand miroir.

Mais aussi ce bizarre caniche bleu en céramique peinte,

et son grand vase assorti.

En fait, mon appartement entier est constitué d’objets

vivant une seconde vie, et parfois même une  troisième, voir plus.

onc, ils sont bien accueillis.

Pas comme s’ ils arrivaient ans un nouveau monde tout neuf,

avec es objets imbus d’eux-mêmes,, parce qu’ils seraient chers et tendances.

Non, non, mes meubles et mes objets sont humbles, pittoresques, ils connaissent la vie.

Ils ont vécu les joies, les disputes, les confidences.

les drames et les bonnes nouvelles  leurs propriétaires.

Il ont servis, loyalement, jusqu’à l’usure,

et puis, on les a jeté sur un trottoir,

parce qu’il n’était plus assez jolis.

Mais voilà,

Le malheur des uns fait le bonheur des autres !!

P…… de Piano!

J’ai compris quelque chose.

D’important.

Quand je pense que je dois abandonner l’idée d’avoir ce piano, je me sens mal, très mal, voir très très mal.

Au point d’avoir le ventre gonflé,

des sueurs, genre « Good Doctor » quand on lui propose un truc qu’il a pas envie de faire.

Mais, par contre, si je me dis l’inverse.

que je ne dois pas abandonner, qu’il me faut trouver une solution à tout prix,

alors, ça va.

Tout redeviens normal, je retrouve mon

énergie et mes chansons.

La, je suis en mode « Blanche et Gaspard ».

Pas piano…

Je suis en vrac.

avec l’estomac comme une énorme boule, comme si j’étais enceinte d’un ballon de football.

Je me réjouissais tellement.

J’avais tout organisé.

Sauf que j’avais sous -estimé la difficulté de l’entreprise.

et maintenant, réorganiser le truc semble tellement difficile ou tellement couteux, que ça me ferait plus cher que le prix du piano.

Va falloir que je me fasse une raison.

Parce que là, je suis en train de me rendre malade.

Un piano c’est très lourd déjà.

Il faut des gars costaux.

ca j’avais.

Une camionette, j’avais.

Des sangles, j’avais pas.

Mais même , d’après un spécialiste, il faut des spécialistes.

c’est une question de technique.

Et forcément, ça se paye.

Donc des sangles et un spécialiste tout seul, je n’ai pas trouvé.

Forcément il faut prendre le paquage..

Spécialiste et transport.

Pour 300 balles minimum.

Je vais donc aller me pendre.

Je voulais faire plaisir à mon fils.

Et ça n’a pas marché.

Fais-toi une raison, Catherine..

Dit-toi que t’avais de la chance déjà d’avoir des amis

qui voulaient bien t’aider.

C’est ce qui va me consoler.

Quand à la frustration de manquer notre rêve…

je me dis que c’est partie remise.

Quand j’aurais des sous.

La, il faut que je fasse dégonfler ce bide.

Que j’arrête de me prendre la tête.

Et , franchement, il y a des problèmes plus graves, dans la vie 🙂

Il fait beau, la fête médiévale attire du monde

Et ils sont trop décalés,

là-en bas de ma maison,

en costumes moyen-âgeux, 

à côté du feux de signalisation.

Slam « LE PIANO »

J’en ai des gargouillis dans le ventre.

Pourtant tout est organisé.

mais tant qu’il ne sera pas là,

bien au chaud dans la chambrette que je vais lui préparer, je n’y croirai pas.

Un amour d’enfance.

Qui ne sera pas que pour moi.

D’ailleurs, à la base c’est mon fils qui a eu l’idée.

et j’ai fait ce qu’il fallait pour la concêtiser.

Mais j’avoue que je n’y croyais pas trop.

Parce que c’est quand même un sacré engin…

un piano.

Il faut croire que les éléments se mobilisent pour aller dans votre direction,

quand vous êtes dans le juste.

quand c’est le coeur qui parle, et pas le porte-monnaie.

Je remercie mille et une fois, celle qui rends ça possible, par sa grande générosité.

Celle qui prends son temps et son permis pour le transporter.

Mes amis très chers qui vont le porter.

Lui et ses 200 kilos…

c’est rudement lourd…

un piano.

Ca me rends heureuse,

rien que d’y penser.

Sa place , parmi nous,

comme un enfant adopté.

Un enfant , qui en a vu d’autres.

avec déjà bien des heures.

à son compteur.

Je l’aime déjà,   j’en suis dingo,

C’est quand même sacrément beau…

UN PIANO <3

Le premier jour

Et si c’était le premier jour d’une nouvelle vie ?

Et si vous aviez le droit de demander tout, absolument tout ce que vous voulez ?

Vous diriez quoi ?

La santé, l’amour et la prospérité ?

Par exemple.

en tout cas moi, je serais déjà contente.

La paix dans le monde, la fin de la pauvreté

et des maladies incurables ?

Pendant qu’on y est, soyons grands et pensons un peu aux autres.

Mais que ce passerait-il, dans e monde là, ou tout le monde vivrait jusqu’à 120 ans ?

est-ce que, d’avoir tout ça nous rendrais pus gentils ?

Débarrassés de nos plaies habituelles ?

c’est bien possible, en tour cas.

Mais ça ne serait pas possible.

Parce que nous sommes humains.

C’est-à-dire, souvent très cons.

Par contre, si on fait l’effort de discuter,

d’aller les uns vers les autres, de dépasser ses limites mesquines, alors, il  a de l’espoir.

Je le pense vraiment.

J’ai confiance.

Donne moi ta main…

… et prends la mienne.

Une magnifique main en bronze qui serait vieille de 3500 ans.

Retrouvée, tout près de chez nous.

Des objets auraient été volés.

Et ça, c’est pas cool.

Parce que le reste de ce qu’on a trouvé, ossement fibule etc… montre que le tout viendrait d’une tombe.

Et bien sûr, ça appartient au patrimoine de l’humanité.

Tout le monde à le droit d’en profiter.

Mais qui pouvait être ce personnage ?

Ca m’intrigue, parce que nous ne savons pas grand chose de nos ancêtres,

dans le fonds.

Il doit y avoir des autres trésors dans le style qui nous apporterait des réponses sur notre passé.

A Bienne , il suffit qu’on commence un chantier pour trouver des trucs.

Mais là, c’est une découverte exceptionnelle.

Qui avait assez de moyens pour faire faire une sculpture de bronze recouverte d’or par endroit.

Et cette main ?

Y’avait-il le corps entier ?

3500 ans, dont 1500 avant J-C…

Vous vous rendez compte comme c’est vieux ?

Vous savez ce que je trouverais génial, c’est qu’on reetrouve des preuves que nos ançêtres étaient… noirs par exemple.

Ca ficherait une raclée aux imbéciles qui s’en prennent aux autres, à cause de leur couleur de peau.

Ca semble si primitif, cette idée, en 2018.

Et pourtant, j’apprends qu’un de nos homme politique bien connu pour ses prises de position bien affirmées, est victime de lettres antonymes et autres calomnies virtuelles. racistes.

Cette haine ordinaire , tellement malsaine, me donne des crampes d’estomac.

Je ne suis pas toujours d’accord avec le Momo en question, mais je trouve répugnant de l’attaquer de cette manière.

Médiéval .

 

Ces gens là ont des attributs de la taille d’un smarties.

D’ailleurs, ça me fait encore penser à la remarquable chanson de Lilly Allen

 

Les livres et autres signes

Je crois que les livres nous attendent.

Qu’ils sont placés sur notre chemin.

Donc, j’ai décidé d’aller au bord du lac, ce matin.

A la petite bibliothèque.

Bon j’avoue, à la base je cherchais surtout un livre pour me divertir,

un Preston and Child, ou un Werber.

mais un quart de seconde, j’ai eu cette pensée :

peut-être que je vais trouver un de ces fameux livre…

comme le Yi-King, le Meilleur des monde, les Misérables…

et tant d’autres, qui m’ont marquée à vie.

Presque tout les livres étaient en anglais.

Ou en allemand.

Et là au milieu, un titre étrange.

« Le Testament de l’Ange ».

Je ne l’ai pas encore lu en entier, mais dès les premières pages, j’ai su que je tenais entre les mains, un truc pas banal.

Je suis une lectrice.

Pas seulement un écrivain.

-T’es écrivain, toi ? T’as publié des livres ?

Oui, mis bout à bout, tout ce que j’ai pu écrire et publier sur internet,

ça fait bien un dizaine de bouquins.

J’ai pas dit que j’étais un écrivain célèbre :).

Pas encore.

J’emmagasine des informations, jusqu’à ce que j’estime que,

ce que j’ai compris et appris de la vie soit suffisamment intéressant

pour en faire un vrai livre.

En attendant, j’aimerais bien publier mon conte,

Mais ça c’est une autre histoire.

Celle de mon livre est vraiment particulière.

C’est l’histoire d’un homme qui a vécu une belle histoire d’amitié avec une femme qui était elle-même écrivain.

Gitta Mallasz

Son livre :  Dialogues avec l’Ange.

Vous savez, à la base, je ne suis pas très portée sur les anges.

Mais ces derniers temps,il me semble que je suis amenée à m’y intéresser.

Pas aux anges en particuliers, mais  à leur message.

Et  c’est exactement le thème du Testament.

Un grand ami de  Gitta, qui l’a accompagnée dans ses derniers jours.

Tout ça m’a  l’air intrigant !

TRès.

Mais là je m’endors , on verra demain.

Je ne sais pas si un ange s’occupe de moi, mais

ces derniers temps, la confiance que je porte à la vie

est accentuée par ce qu ‘ il s’y passe.

Par contre , je fais de curieux rêves inracontables,

mais tout aussi intrigants.

Les rêves et les anges….

Faudrait-il que je redescende sur terre ?

Sur terre, il y a ma magnifique rivière, la Thièle.

Elle a une couleur incroyable, par endroit,

un vert clair terriblement beau,

qui me ravi à chaque fois.

Comme quoi…

On peut être dans les nuages,

avec les pieds sur terre, ou dans l’eau…

Comme ma Priska, qui ne résiste jamais

à l’envie de s’y tremper les pattes, et d’en boire un coup par la même occasion.

Bon, 2h31, je me lève dans pas longtemps, pour amener

Sid à l’école.

J’ai fait connaissance de quelques mamans,

à un anniversaire barbecue dans la forêt.

Et c’était très cool.

Pour une ex-phobique sociale comme moi,

c’est encore un exploit.

Sur ce ..

je vous souhaite une toute bonne journée.

Ayez confiance,

ce que vous voulez,

va arriver !

 

 

Migraine mi-coton

Monsieur et Madame Micoton ont une fille…

Mylène, bien sûr.

Mylène à la migraine.

Un truc qui lui vrille l’arrière du crâne.

A deux places.

Il y a des explications à ça.

Physique et psychique.

Est-ce que vous avez déjà remarqué ?

Quand vous essayez de faire des efforts pour vous améliorer ?

Alors la vie vous balance  un supplément d’épreuve gratuit,

que vous n’avez pas demandé, bien sûr, et qui vous fera aussi peu de bien

qu’une mayo ratée balancée sur des frites tièdes.

et c’est ça le piège :

consacrer du temps à ce qui n’en  vaut pas la peine.

Aux petites mesquineries , et aux grandes aussi, qui n’ont pour but que de vous  enfoncer.

Parce qu’il y en a qui se sentent mal, et qui ont besoin que d’autres se sentent encore plus mal pour exister.

Comme dirait Lilly Allen dans sa merveilleuse chanson : « Fuck You ».

Voilà.