Chat libéré

Je suis contente, soulagée,.

Je vais pouvoir me reposer,

J’espère…

Des jours que je ne dors plus.

Que je vais récupérer des chats paniqués, à 4heures du matin, parce qu’ils ne peuvent pas rentrer chez eux.

Que je tremble de rage en voyant la double rangée de ronces et les autres installées le long de la barrière, en plus des piques.

A l’ide qu’un de mes chats se blesse ou pire… , qu’on les empoisonne.

Alors cet après-midi, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai informé la police de la situation.

J’hésitais beaucoup, parce que j’avais peur d’être mal considérée, mais aussi parce que je voulais déjà tenter de résoudre la situation en discutant tranquillement.

Mais non, je me suis heurtée à un mur.

Mur qui se dédouane en prétendant que l’idée vient du « patron ».

Le patron en question c’est le type qui gère les maisons d’a côté.

Bien heureux les voisins des maisons d’à côtés. Ils peuvent profiter du jardin.

Mais ils ne le font pas vraiment.

Sauf un, qui plante, par-ci par là… mais le jardin en question , plutôt grand ressemble plus à un terrain vague qu’un vrai jardin.

La mare est recouverte d’algue et les pauvres poissons qui auraient survécu manquent d’oxygène.

Mais bon, de ce côté là non plus, on a pas l’intention de respecter les animaux.

Depuis hier que mon chat  bloqué par les ronces miaulait désespérément pour pouvoir rentrer.

Personne dans le jardin…

Alors j’ai demandé conseil partout, sur les sites réservés à cet effet.

 

Je ne sais pas trop à quoi ça leur sert d’avoir une page pour poser des questions, si c’est pour ne pas y répondre.

 

Et je suis retourné pour réconforter mon chat.

Quand,  j’ai vu sur les ronces, des touffes de poils, j’ai craqué.

J’ai tout enlevé avec un petit sécateur.

Et il y en avait !!! Des dizaines de branches fixées solidement avec des colsons.

Ensuite, j’ai pratiqué une petite ouverture  pour que mon chat puisse passer.

Mais elle avait trop peur.

Et moi je n’en peux plus…

C’est là que je me suis décidée à  demander conseil à quelqu’un qui était très bien placé pour me renseigner.

Ce qu’il à fait en me mettant en contact avec la police.

Et Zorro est arrivé.

Sous la forme de deux sympathiques policiers.

Je n’ai pas voulu porter plainte, par contre, dans le cas ou un de mes chats seraient blessé, il y aura une main-courante.

Le travail des policiers c’est d’essayer de concilier les parties.

Ils  ont donc contacté le propriétaire, qui en réalité, n’est que le gérant de la maison et du jardin qui appartiennent à la ville.

Mais lui, il n’a pas le temps de venir discuter, d’ailleurs, ça ne serait pas lui qui a ordonné de mettre ce grillage dangereux, ce serait une initiative d’un des habitants de l’immeuble.

Par contre, il prends note que mettre des dispositifs blessants est interdit.

L’habitant  pas là non plus. De même que les clés du jardin qui sont sensées servir à tout le monde.

En réalité , je n’ai jamais vu qu’un seul type, dans ce jardin , depuis des mois.

Bref, avec l’aide d’un voisin,  et de son tournevis, on peut rentrer dans le jardin et Martin , que mon chat connaît bien, arrive à l’attraper.

Mais elle flippe tellement qu’elle s’échappe de la cage de transport et retourne  se cacher.

On persévère.

Martin arrive à l’attraper et cette fois, il arrive à la remettre directement dans mon jardin.

C’est curieux , tout de même…

La raison pour laquelle mes chats sont indésirables, serait les dégâts qu’ils feraient dans les plantations.

Mais de mon côté, il y en a aussi, et là, rien ne se passe.

Et je n’ai rien vu de l’autre côté non plus…

Je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a quelques années, j’avais eu le même genre de soucis, avec celle qui s’occupait des jardins.

Mais elle, ce n’était pas les crottes son soucis, mais les poissons de la petite mare….

Poissons qui étouffent sous une grosse couche d’algue, et dont plus personne ne s’occupe aujourd’hui.

A l’époque, elle montait la garde, de nuit armée d’un bâton.

En « sauveteuse de poissons.

Heureusement, elle a déménagé.

Je n’ai jamais vu mes chats pêcher un posson.

Par contre ils sont très efficace contre les rats qui grouillaient dans le quartier.

J’en avais vu jusque dans la cage d’escalier.

Deux de mes chats ont déjà disparu.

Je n’avais jamais pensé qu’on puisse les empoisonner.

Maintenant, j’y pense.

Alors, j’entends déjà ceux qui diront que je m’attire beaucoup d’ennuis.

A la vérité ,je suis loin d’être la seule qui a des problèmes de voisinage.

A la différence que j’en parle.

A la différence que cette fois-ci, la vie de mes animaux est en jeux.

Je connaissais un couple de personnes âgées dont les deux chiens sont morts, en mangeant de la nourriture empoisonnée, sur leur chemin de promenade.

Mais ne nous égarons pas.

J’ai proposé de venir moi-même ramasser les crottes si il le faut.

 

 

Nous sommes au bord de la rivière.

J’ai déjà pu observer des rats, des fouines et même un renard. Sans compter les castors, mais bon je doute qu’ils puissent passer la grille….

Le 98 % du jardin est accessible pour les animaux venant du dehors.

Mais il n’y a que le coin ou mes chats passent pour rentrer chez moi qui est « piégé.

Maintenant les policiers vont se renseigner.

Parce que les lois sur les animaux sont relativement récentes et très détaillées.

Mon amie Maude qui a fait des recherches s’en est apperçu.

D’après les policiers, il n’y a pas de solution, dans l’immédiat.

Surtout si je suis la seule à vouloir discuter…

Mais bon, je dormirai mieux en sachant que les ronces ont disparu.

Les plus vieux de mes chats passent par là depuis 6 ans…

Et les autres ont suivi.

Ils sont déstabilisés.

Ils avaient leur rythme, leurs territoires le long de la rivière.

Ils restent auprès de moi.

Artas . Caotina, Pilou , Sweety, Pim et Nelson.

 

Des petites vies, dont le seul crime est d’avoir remué un peu de terre et de faire leurs besoins.

Si c’était dans un vrai jardin bien entretenu je comprendrais mieux.

Mais c’est très loin d’être le cas.

Mais bon, même si ce n’est qu’un terrain négligé, je peux comprendre, quand même :

Je suis prète à payer des produits répulsifs ou n’importe quoi qui pourrait aider.

 

 

Mais en aucun cas, je ne laisserai quiconque faire du mal à mes animaux.

Les gens ont besoin de coupables, quand les choses ne vont pas.

Au moyen-âge les chats étaient chassés et torturés..

Comme les « sorcières « … suppôts de Satan brûlées sur le bûcher.

Les policiers ont été supers, il faut le dire.

C’est bon de se sentir respectée.

J’espère vraiment que tout s’arrêtera là.

Même si j’en doute.

Je vais vous dire ce que je pense vraiment.

Les chats sont un prétexte.

Cet endroit où passent mes chats,

C’est tout en bas de ma maison, ou vivent un groupe de jeunes qui  s’y réunissent pour faire des grillades avec leurs amis.

Jusque très tard le soir.

Je suppose que ça dérange.

Mais ils sont impressionnants, mes jeunes là, avec leurs airs d’alternatifs tatoués et rasés.

Du coup, mieux vaut s’attaquer à ceux qui ne peuvent pas se défendre.

Voilà , vous savez tout.

C’est une histoire chiante et compliquée,

qui me bouffe.

Le manque de sommeil et les nerfs à vif, ce n’est bon pour personne.

Parfois, il faut du courage. mais on est atteint quand même.

J’ai besoin de toute mon énergie , de tout mon équilibre.

Mes animaux sont aussi des membres de ma famille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La tête sous l’eau

Il manquait encore un exploit à ma collection :

mettre la tête sous l’eau.

Je n’y pensais pas, mais j’étais encore une fois                                                                                                                                                                                                                                                                à la piscine de Nidau.

Avec mon ami Martin et Sidney.

J’ai pris ma respiration.

ET je l’ai fait.

Bien sur, en me pinçant le nez.

Quelle drôle d’impression !

Chats perchés

Comme il serait facile de soulever l’indignation.

Une photo des ronces ajoutés sur le grillage pour blesser mes chats.

Assortie de toute l’histoire.

Mais j’ai réfléchi.

Elle est moche cette photo.

C’est la  photo de la connerie humaine dans toute sa splendeur.

Et mon blog s’appelle encore « Bien à Bienne », à ce que je sache.

Et j’ai pris la résolution de me fixer là-dessus.

Mis à part quelques coup de gueule.

Mais je l’ai déjà fait.

Et je dois vous dire, que découvrir ça, m’a déjà passablement foutu en l’air ma journée.

J’ai essayé de parler avec le type, mais peine perdue.

Autant parler à un mur.

Mais je suis restée calme-

Et ça, c’est déjà une bonne chose.

Et lui, il à fait une grosse erreur : il a menaçé de les empoisonner.

J’ai écrit à la SPA et ma copine Maud aussi.

J’espère qu’ils me répondront.

Je n’ai pas vraiment envie d’aller à la police.

Mais s’il le faut, j’irai.

Voilà, c’est tout ce que je dirai sur le sujet.

Parce que je sais trop bien le mal que ça peut me faire de ressasser.

Comme si je ne m’inquiétais déjà pas assez.

Comme si je n’avais pas d’autres soucis.

comme mon ordi… qui était bien pratique au début.

Mais qui est déjà surchargé et n train de me lâcher.

Comme mon appareil…

Stop !

Alors quoi de neuf et de bien à Bienne ?

J’ai eu le courage de me jeter dans la rivière.

De nager jusqu’au milieu et de remonter le courant.

Toute seule.

Mon ami avait trop froid pour me suivre.

Il a longé le bord pour m’amener mon linge.

 

Je suis fière de moi.

et là , je vais faire ma vaisselle.

Quand on est sur le chemin de la réussite  on veut parfois trop bien faire.

Et on reçoit des tests.

C’est ainsi.

Mais j’ai quand même réussi quelues bonnes photos.

Et celle-ci, qui illustre mon article, est pour me rappeler le sens de mon travail.

Fabriquer des images qui font du bien.

et là, précisément c’est à moi, que ça fait du bien.

S’il y en a d’autres au passage qui apprécient mon travail, c’est tant mieux.

Se réconforter soi-même, quand personne n’est là pour le faire, ce n’est pas si triste.

c montre qu’on a de la force.

Et c’est bien.

A Bienne.

 

 

 

Ca(t)nicule 2

Chaud, chaud, sur la ville.

L’orage tourne autour,  on voit des éclairs, mais pas trois gouttes.

A part celles de nos sueurs.

Le ciel était beau, ce soir, comme ça lui arrive, en été.

Les nuages se colorent de rose, tout autour de ma maison.

Comme si le coucher de soleil avait lieu de tout les côtés en même temps.

J’étais à la piscine de Nidau aujourd’hui,avec ma fille et petite fille.

Je suis rentré dans l’eau facilement.

C’était facile, parce que ma fille était avec moi.

L’eau me fait de moins en moins peur.

J’ai encore un dernier challenge à relever.

Un truc dont j’ai souvent rêvé.

Aller me baigner dans la rivière.

E.n fin d’après-midi.

Toute seule.

Ca me fait tellement envie.

Je vois les baigneurs depuis ma fenêtre, et je trouve ça tellement cool.

Ce qui semble tellement facile pour les autres.

Et  qui pour moi sera un exploit.

Je vais le faire .

Pour être l’héroïne de mon film.

Ode à Bienne

Je l’ai déjà dit en long, en large et en travers Bienne est une ville exceptionnelle.

Pour tout un tas de raisons.

Son emplacement, son histoire, ses habitants , son lac, son architecture des années 30, sa source, ses rivières, sa nature qui éclate partout,son bilinguisme, voir son trilinguisme,

et plus récemment pour sa multi-multiculturalité.

Les suisses-allemands ont un mot pour ça , je l’écris comme ça se prononce :

« moulticoultou ».

Et sa culture tout court.

Comme elle à changé, au court des années.

Je m’en souviens, grise et sale, dans ma jeunesse, jusqu’à ce que les grafs fleurissent sur nos murs.

Bienne a connu ses crises, mais s’est toujours relevée.

Maintenant, en 2018, on voit ce qui fonctionne : les projets qui englobent tout le monde.

Bienne, c’est un petit Berlin, par son côté alternatif,

une mini-New-York, par ses aspects « place to be ».

D’ailleurs comme New-York, qui n’est pas l’amérique.

Bienne n’est pas la Suisse.

Bienne est Bienne et c’est tout.

Biel-Bienne, à la limite.

Ici c’est Bienne et ici c’est bien.

J’y suis née et je pourrais y mourir.

Sans plus en sortir.

Maintenant que j’ai vu le monde, et que je sais qu’ailleurs ce n’est pas comme chez nous.

Je regarde par la fenêtre et je les vois passer, les jeunes biennois, la relève.

Les filles sont superbes, métissées, peau bronzées,cheveux bouclés.

Mais aussi, blondes, petites, rondes et tatouées, et toute la gamme, entre violet,

bleu, vert , et magenta.

Les personnalités s’affirment, les styles se diversifient.

Les garçons , cheveux longs attachés , locks, ou crânes rasés,

tongs et bermuda.

Et maintenant qu’il fait chaud, t-shirt ultra léger, voir ps de t-shirt du tout.

tout ce beau monde passe à pieds, en vélo, en trotinette , roller ou en skate.

Au bord du lac, c’est la Californie, avec les paddle-surfers, et les grillades au bord de l’eau.

Alors tant pis si les travaux sur la maison d’en face m’ont réveillé tôt ce matin.

Alors que j’ai bossé une partie de la nuit.

Bienne est une ville peuplée de gens intelligents, avec des projets, des idées concrètes.

J’ai décidé, plus que jamais de me concentrer sur ce qui est bien à Bienne.

Je sais ce qui ne l’est pas.

Alors je peux en rire, voir pousser quelques coup de gueule de temps en temps.

Mais ce qui est bien doit primer.

Nous sommes dans une période charnière.

La crise est derrière, l’avenir se profile radieux, si on le veut.

ien sûr, il va falloir travailler pour ça.

Sans relâche.

Je vais vous dire.

Je les ai vu, pendant 9 jours, les biennois qui travaillent.

Comme Tania, assurant jour après jour un boulot et des responsabilités colossales sans jamais se plaindre.

Comme ceux qui , en bs de chez moi, réglaient la circulation, prenant soin de chaque piétons, pendan des  heures sans se reposer.

En gardant leur calme et leur sourire.

Bien sûr, des peits chefs, imbus d’eux-mêmes et abusant de leur pseudo-pouvoirs, j’en ai vu aussi.

Le monde est ainsi fait, il y en aura toujours et partout., des excités désagréables, des pimbêches contre-productives…

Mais ceux-ci, contrairement aux autres ne réussiront pas.

Par contre, ceux qui bossent, vraiment, qui font fonctionner des machines aussi imposantes que le Lakelive, rendent ce rillant futur possible.

Pour eux, pour leurs enfants, et pour notre ville.

Voilà pourquoi je suis fière, motivée et reconnaissante.

Fière de Bienne, motivée pour travailler et reconnaissante envers celles e ceux qui me montrent la voie à suivre : celle de la persévérance.

J’ai encore un mot : ces gens dont je parle, qui sont si imortants pour notre ville, sont pour la plupart des parents.

Parents de leurs enfants, parents de ceux des autres, qu’importe.

Aucun boulot n’est plus difficile.

Chaque mot, pensées, actes est déterminante,

pour tout ces petits individus, à qui on laissera les clés de la ville un jour.

et quand il fait chaud comme ça, les enfants, se transforment comme les Gremlins.. enfin le Pokémon… suivant la génération.

Survivre à la canicule, sans en étrangler un au passage, chapeau !

..de paille.

Melleures pensées à ceux qui sont malades , à l’hopitâl. qui s’occupent de personnes âgées ou qui travaillent dans une chaleur étouffante.

Bonne journée et à demain, ou sur Facebook , pour des photos de Bienne et des Biennois.

https://www.facebook.com/CatBergeon/

 

Un ange passe

On voit la vie comme on veut.

Quand je rentre dans ma chambre, il y a un grand miroir.

Je vois ma silhouette, à contre-jour, à cause de la lumière du salon.

Depuis quelques temps, j’aime à nouveau ce que je vois.

C’est bon d’être la personne que l’on aime être.

Pas besoin d’être parfaite.

D’ailleurs, pouvoir se perfectionner donne des buts.

Que fait on quand on n’a plus de but ?

J’avais remarqué les grosses ombres de chaque côtés,

mais je pensais qu’elles venaient des robes que j’accroche autour de la porte.

J’ai essayé de les enlever.

Et puis, quand j’ai mis les photos sur mon ordi, j’ai compris que c’était mon ombre.

Ca donne un peu l’impression d’une paire d’ailes.

Ce soir, au Lakelive, il y avait encore une bonne ambiance et de l’animation.

J’avais promis des churros à ma petiite fille, mas il y avait  trop de monde devant le stand.

Elle a voulu rentrer.

Moi je serais bien resté.

Mais bien sûr, nous sommes rentré à la maison.

 

Il y a beaucoup de façons de voir la réalité.

Mais il n’y a qu’une seule façon d’aimer :

avec son coeur.

Bienne et moi

On revit.

Avec mon sourire tout neuf, et ce festival tout neuf aussi qui remodèle nos façades respectives.

Un grand et beau festival.

Très bien organisé.

J’en reparlerai sûrement, mais franchement, je dois dire, que personne ne s’attendait à ça.

Imaginez le temps qu’il a fallu pour installer un Nyon, un Leysin et les cohortes de festivaliers bordéliques qui allaient avec.

Au Lakelive, tout se passe, dans l’ordre et la propreté.

Le calme, le respect , la bonne ambiance, il faut le dire, assez classe , comparée aux autres festivaux.

La partie gratuite, l’offre culturelle, la bonne idée de faire participer les biennois, par ce charmant garçon dont j’ai oublié le nom, mais qui me dit toujours bonjour en souriant quand il me croise.

Maintenant, grâce à mon merveilleux dentiste je souris aussi.

Il y a des grands miracles, genre Jésus qui se ballade à la surface de l’eau sans mouiller ses sandales, et les autres.

Ceux qu’on ne remarque pas forcément.

Mais installer un festival de 9 jours avec une programmation pas trop tapageuse, et attirer tant de monde, c’est une forme de miracle.

c’est bon pour notre ville.

Et tout ceux qui ont contribué à ce travail devraient être remerciés.

Un autre miracle, plus personnel, c’est le mien, avec mon dentiste.

Je vous jure que c’est vrai.

J’en ai rêvé avant, et ça c’est produit.

En une seule séance, mon dentiste me réparait toutes les dents qui m’empêchaient de sourire.

Le genre de truc totalement improbable, vu le boulot que c’est de remodeler

totalement une dent :

en faire 4, en une heure, c’est juste fou.

Surtout que ce n’était pas prévu.

Il me dit d’abord,  « bon on va faire cette molaire… »

Je me résigne, mais je lui dit quand même  :

« Vous savez, je n’ai plus mal du tout, nul part, mais ces grosses caries qui m’empêchent de sourire, je serai contente quand ça sera fait.

Alors, il a pris sa respiration, et comme un défi, il s’est mis à travailler.

Sans perdre un seconde.

Intensivement.

Piqûres, directement la grosse dose.

Et c’est parti.

Tchac, tchac, bzz, bzz.

Il est toujours rapide et efficace, mais là , ça relevait du défi personnel.

 

4 dents, foutues des deux côtés, à reconstruire.

Quand j’ai compris ce qu’il faisait, une grosse émotion m’a pris.

comme une masse dans la poitrine qui se réveille et se secoue,

en sanglots intérieurs.

Et les larmes ont coulés.

Sans discontinuer.

Aucune douleur.

Juste une joie profonde.

Dans le reflet de la lumière, je voyais mon sourire, mais je ne pouvais pas y croire.

Quand il a terminé, je me suis levée.

Et j’ai vu la grande bonté dans ses yeux.

Mais le Dr.Januth n’est pas du style à s’auto-acclamer.

Il a récupéré mon sac, en me disant que je devais y aller maintenant.

Je voulais lui dire autre chose que seulement « merci ».

Mais , j’ai vu qu’il savait parfaitement le bien qu’il avait fait.

Bien sûr, je me demande ce que ça va me coûter…

On verra bien.

Par contre, je vois déjà ce que ça m’apporte.

Je revis.

Je peux sourire.

Enfin.

Cette année n’est décidément pas comme les autres.

Ni pour Bienne, ni pour moi.

Autant cabossées que nous sommes,

si on prends soin de nous,

alors,

nous pouvons faire de grande choses.

Tania et le Lakelive festival

Quand Tania m’a proposé son idée, je me suis rendue compte de plusieurs choses, au fur et à mesure.

Il s’agissait de la prendre en photo , pour un shooting , comme je fais d’habitude, mais aussi de la suivre, dans sa vie professionnelle.

Et d’en parler ici, dans mon blog.

En tout premier, j’ai réalisé la grande confiance qu’elle m’accordait.

Vous ne savez pas ccombien de fois j’ai entendu la phrase :

-T’en parlera pas dans ton blog !

Et là , non seulement Tania  me demande de le faire, mais en plus , elle est consciente de la valeur de mon travail.

C’est très motivant,

Ce qui me posait un soucis, c’est de rester objective , par rapport

au Lakelive.

Parce que Bien à Bienne doit rester libre de ses opinions,  tout en ayant de la délicatesse envers son sujet.

 

Mais finalement, j’y suis allée, à ce festival.

Et j’avoue , j’ai été bluffée.

Par tout les deux.

Le Lakelive, et Tania.

Le Lakelive, parce qu’il est remarquablement organisé.

Digne des plus grands festivals suisse.

Son succès est en train de dépasser toutes les prévisions des organisateurs.

 

Quant à Tania, je la connais depuis des années.

Depuis le Tiff, la Villa Ritter, l’Abraxas le dimanche des coiffeuses.

Elle a grandi et bien grandi depuis,.

J’ai pu voir de quoi elle est capable lorsqu’elle travaille.

Lorsqu’elle dirige une équipe.

En gardant son calme et son sourire, malgré une situation qui pourrait être extrêmement stressante.

Des milliers de festivaliers qui se pressent autour de son stand.

Il n’y a qu’à voir mes photos, son stand est situé juste derrière la foule.

Tania ne s’arrête pas une minute.

J’ai essayé de la suivre, mais elle ne s’accorde aucun répit.

C’est la cheffe, mais elle bosse plus que les autres.

Elle gère tout, en  trois langues. qu’elle maîtrise parfaitement.

Bref, elle assure.

Je crois que pour me faire confiance, comme elle le fait, c’est justement, parce qu’elle est elle-même une personne de confiance.

Parlez de Tania c’est aussi parler de moi.

Je me souviens d’une après-midi au Tyff, j’ai pensé, déjà  à l’époque qu’on se ressemblait quelque part.

Mais je ne savais dire précisément pourquoi.

Je le sais maintenant.

A l’époque déjà,

nous ne rentrions dans aucune case.

(à suivre)

 

I ra nit tüsch ( nume bitzli)

Il y a des soirs, comme ça où j’ai l’impression que l’univers me parle en suisse-allemand.

Je comprends qu’il  veut me dire quelque chose.

Mais quoi ?

 

Bon, ça fait pas mal aux oreilles, puisque c’est une métaphore.

L’univers ne me parle pas vraiment en suisse-allemand,

heureusement.

Mais quand même , dans le sens ou c’est pas clair du tout,

juste des bribes de sens que je saisi au vol, et  ça pourrait me causer des maux de têtes , voir des tumeurs,si j’essayais de comprendre.

Deuis le temps que j’habite à Bienne, ville bilingue, je devrais le maîtriser.

Mais non, mes amis suisse-allemands, bien conscient de ce qu’ils feraient subir à mes oreilles civilisées, s’abstiennent, par politesse,

D’ailleurs, je remarque au passage ce phénomène curieux.

autant un suisse-allemand parait barbare quand il s’exprime dans …

j’allais dire sa langue, …

on va juste dire qu’il s’exprime.

Eh bien, quand il parle le français soudain, il à l’air poli et bien élevé.

Alors que la minute d’avant, vous pouviez croire qu’il vous insultait gravement.

En réalité, il  vous déclarait son amour.

Mais je vous jure ; même en connaissant deux trois mots, il est difficile de faire la différence.

Tenez, je me souviens de ma belle .soeur, qui téléphonait depuis chez nous, (on  du jeter l’appareil après ) .

Avec ma mère, on était dans la cuisine, à l’autre bout de l’appartement.

Vu la violence de ce qu’on entendait, on pensait qu’elle était en train d’engueuler quelqu’un, qui lui avait fait du tort.

En réalité elle prenait des nouvelles de sa mère..

Tenez, au lieu d’acheter des nouveaux avions pour nous défendre ; on pourrait faire des économies en postant des soldats suisses -allemands à nos frontières.

Personne n’aurait plus envie de nous envahir.

Le suisse-allemand, c’est de l’allemand torturé :

on lui arrache des lettres , en ne gardan t que les plus dures.

Celles qui se prononcent avec le fonds de la gorge,

Rien que d’en parler , la température se mets  à baisser.

STOOOOP!

Avec tout ça, on ne sait  toujours ps pourquoi tu accuse l’univers ,,,,,,,,,

Ben j’étais en train de peigner Prisa, dans la  rivière.

Le soir.

J’ enlève le harnais et je continue,

quand soudain, plus de harnais.

Emporté par le courant.

J’ai du sauter dans la rivière pour le récupérer..

A cet endroit , il y a pas mal de passage, entre les canettes flottants, et autres objets indeterminé, on ne peut pas dire que c’était appêtissant.

Mais un harnais comme ça.. ça vaut ….

Je m’auto-épate

Un peu plus tard, je demande à mon fils de descendre les trois énormes poubelles.

Il râle.

 

Pendant ce temps je cours à la Coop chercher des vignettes..

Elle est ouverte jusqu’à minuit.

Mais  ils étaient à court…

Je prie  pour que mon fils n’ait rien fait,

Mais je les vois, les trois, bien grosses devant la maison.

Impossible de les laisser comme ça toute seule, sans vignette.

J’ai du les remonter..

Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

Je cherche encore.

 

Mais quand même j’ai passé une superbe après-midi à la piscine de Nidau.

En famille et entre amis..

Et aujourd’hui , j’ai un programme de folie !!!

Merci i la Vie.

J’essaie en collaboration , un nouveau concept de shooting et d’histoire perso..

En suivant une biennoise qui a réussi à franchir des obstacles très durs, e croire en elle malgré tout.

Je cumule les pépites.

Pépites qui se traitent avec soin.

La rentrée sera merveilleuse !

Le bonheur est dans l’eau

23h A Bienne, la nuit est douce.

Eclairée par une belle lune , rousse et pleine.

Le ciel étoilé est piqueté de petits nuages.

L’air sent  l’herbe, le parfum des hommes que je croise.

Avec Prisca, nous longeons la rivière.

 

La lune dessine les bateaux,  sur l’eau noire de la Thièlle.

Ma rivière.

Celle que je vois tout les jours par la fenêtre de ma cuisine.

Que je photographie , que j’aime au point ‘aller ramasser les ordures,

quand j’en trouve.

Parce que la plupart du temps, c’est bien propre.

En hiver, le matin je vois passer les cygnes, et en été

les adeptes du paddle.

D’abord un, puis deux, et maintenant, c’est un défilé ininterrompu toute la journée, en plus des habituels petits bateaux .

Maintenant, j’ouvre une parenthèse qui explique  pourquoi la suite de mon histoire  est exceptionnelle.

Une des conséquences fâcheuse du SSPT (Syndrome de Stress Post-Traumatique,)c’est la difficulté d’aller dans l’eau.

Ca fait plus de 6 ans que j’habite là.

J’ai réussi à faire quelques brasses à la piscine de Nidau, mais jamais , au grand jamais je ne me suis baignée dans ma rivière.

C’est pas l’envie qui me manque.

J’en crève d’envie.

Je les regarde et l’envie se transforme en jalousie.

en sentiment d’injustice profonde, voir d’exclusion.

J’aimerais etre une part de ça : ces gens qui se baignent

Plus il fait chaud, et plus j’en crève.

Et aujourd’hui 29 juillet 2018, un miracle s’est produit.

Nous avions décidé de gonfler ce bâteau pneumatique que j’avais acheté pour presque rien.

Il est super.

Nous, c’est mon ami Martin et Sidney.

En quelques minutes c’était fait, on le descendait par la terrasse et il était à l’eau.

J’avais tellement envie de me baigner.

Mais d’abord, on a ramé jusqu’à une petite crique.

Avec des gros cailloux.

Pas très agréables, mais il en fallait plus pour m’arrêter.

Ca m’a pris une bonne heure, pour arriver à me mouiller, entièrement.

Centimètre par centimètre.

Une foi que j’ai réussi à nager, je ne voulais plus sortir de l’eau.

Et là, il s’est passé un truc un peu fou.

Je me suis mise derrière le bâteau et j’ai nagé tout le chemin du retour.

Un bon kilomètre.

Sans ressentir la  moindre fatigue.