Le ciel de Bienne

Je me demande pourquoi,

il m’a fallu si longtemps,

pour m’apercevoir,

de la beauté du ciel biennois.

Quand j’étais plus jeune,

je le voyais, gris, la plupart du temps.

Bleu parfois,

avec quelques nuages.

Mais toutes ces nuances extraordinaires,

Ce dégradé fantastique,

qui commence tout en haut,

avec une sorte d’indigo,

puis qui descends dans les bleus,

pour arriver à du blanc lumineux et nacré,

de bleu et de rose,

et qui termine sur du rose encore,

Le plus beau des roses qui soit.

Tout ça,

je ne le voyais pas.

Et cette lumière d’automne,

si intense,

si forte,

presque irréelle.

Cette lumière qui magnifie tout ce qu’elle touche.

Une lumière qui donne envie de peindre,

de faire de la poésie,

¨¨Une lumière qui réchauffe tout.

Le coeur, le corps et l’âme.

On aimerait qu’elle dure toujours.

Mais je ne la voyait pas.

Qu’est-ce qui c »est passé, pour que je sois capable de la remarque.r?

Pour qu’elle me fasse tellement de bien ?

qu’est-ce qui a changé ?

Peut-être que c’est une sorte de fil rouge.

Quand on commence à bien regarder , et qu’on y trouve du bonheur,

alors, on ne peut plus s’arrêter.

 

 

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