Manifestation contre l’Axe ouest

Quelle belle manif!

Quand des milliers de biennois de touts âges se mêlent ,

descendent dans la rue

le ciel avec eux,

pour faire  un joyeux bruit.

Un bruit joyeux, certes

mais sérieux aussi.

Touts les mouvements opposés au projet Axe ouest

étaient là.

Même Greenpeace  avait ses représentants.

Au milieu d’enfants, parents, grands parents,

D’ado avec des mégaphones.

Banderoles faites maison

slogans inventées pour l’occasion.

Aucun heurt,

juste de la bonne humeur.

Des milliers de biennois pour défendre leur ville,

avec pour seule arme,

l’amour de leur ville.

Et des sifflets pour faire plus de bruit-

L’Eldorado

Je n’irai pas ce soir, à l’Eldorado.

Pourtant, j’avais envie.

Mais ma  journée était déjà bien remplie.

D’abord, on est parti.

Avec ma soeur, à la Brévine.

Tu connais , la Brévine ?

Pour le monde, c’est la Sibérie de la Suisse.

Pour moi , c’est un village, pas loin de celui de ma mère.

Dans le Haut du canton de Neuchâtel.

Le Bas ? on s’en fout.

Nous, on vient du Haut.

Enfin, bref, on devait y aller.

Parce que quelqu’un s’en est allé.

Là-bas, comme partout, les gens  s’en vont.

Alors, pour une fois, je vais avoir de la pudeur.

Parce que là-bas.. ben c’est mon Eldorado à moi.

Et les cow-boys du coin n’étalent pas leurs sentiments

sur les réseaux sociaux.

La Brévine, c’est un tout petit village.

Au milieu des champs et des montagnes.

Avec une église, à l’échelle.

Des vitraux splendides, du bois sculpté.

Un curé qui ouvre grand les bras pour nous bénir, à la fin.

Une église bondée.

Et l’Isba…

J’ai fait le plein de gâteaux à la pâtisserie.

Paris-Brest. Gland à la vanille (sic) et pain au miel.

Pas le jour pour la Taillaule.

Mhhhh… la Taillaule, rien de d’y penser, le sens son odeur

imprégner ma mémoire.

Pour compenser, je prends une brioche aux pépites de chocolat.

Sur le chemin, on s’est arrêté devant la petite maison,

qui accueillait nos réunions de petites ailes.

Les apprenties éclaireuses.

Poussin et Papillon… nous étions.

La maison au volets verts de la Tante Jeanne.

La forge de Monsieur Charlie.

La Maison du Prévoux,

Le garage … Sébastien et Valentine.

Bien sûr, j’ai fait quelques photos, mais pas vraiment celles que j’aurais voulu prendre.

On était pas là pour ça.

Alors, j’y retournerai, en été.

C’est décidé.

Pas en voiture vite fait, mais tranquillement.

En train.

J’irai voir mon Tonton Papin et ma Tante Francine.

Ensuite, je prendrai Prisca, et on ira se promener,

Me ballader dans la forêt.

Voir si les sapins que j’ai connu sont toujours là.

Et voilà.

La grand-Maman de la Brévine s’en est allé :

elle aimait son travail à la ferme, s’occuper des animaux.

Elle aimait les gens.

Et les gens l’aimaient en retour.

 

…et alors ?

Je suis en début de phase d’hiver.

Le corps et l’esprit refroidi par les intempéries.

Mais cet après-midi je suis sortie faire quelques photos.

Vous verrez ça demain, si tout va bien.

Nettoyage de la Suze suite…

Franchement, les biennois assurent.

Quelle importance, si on était « que  » 6?

C’est déjà beaucoup, à notre époque, six personnes qui lâchent tout,

parce qu’il faut le faire maintenant et pas un autre jour!

D’ailleurs, le lendemain, il a plu…

Et c’était le dernier jour de soleil.

Donc six personnes prêtes,

du jour au lendemain.

C’est déjà beaucoup.

Alors bien sur, pour les indépendants du groupe, si on a un client qui débarque,

juste à ce moment là, il faut faire avec.

Heureusement pour moi, mis à part un bon mal de dos, je n’avais

pas d’autre engagement .

Donner deux heures de son temps, pour la nature.

Un vendredi à l’heure de l’apéro…

Après une dure semaine de labeur….

Aller s’acheter des bottes hautes à la dernière minute,

parce qu’on va rarement nettoyer les rivières…

Passer sa timidité…

Parce qu’on ne connaît presque personne…

Ca fait beaucoup.

Donc 6, c’est déjà beaucoup.

J’ai remarqué encore un truc

et pas des moindres.

Quelque chose d’assez exceptionnel :

Accomplir une mission comme celle-ci, ou il faut prendre des risques,

Grimper sur les échelles soudées au mur, sans glisser, la chute serait fatale.

Déambuler dans le courant sans tomber sur les cailloux du fonds, pareil.

Se lancer dans  « l’inconnu », il y aurait pu avoir des rats…

S’organiser avec le matériel, la façon de procéder etc…

Tout ça aurait pu engendrer du stress, des disputes, des fautes et des problèmes d’organisation.

Pas pour ces 6 là.

c’est fou, quand j’y pense, mais on a fonctionné comme une équipe bien rodée.

Tout coulait de source.

Chacun savait ce qu’il avait à faire.

Florence m’a même porté pour la descente :).

Impressionnante Florence.

Qui prouve, s’il le faut encore, que nous les femmes on assure.

Et Nicole, avec son bras en écharpe, qui la première a remarqué qu’il fallait agir.

Steve, bousculant son emploi du temps, même si il ne pouvait pas rester aussi longtemps qu’il aurait voulu, avait tellement bien préparé les choses, que tout ne pouvait que rouler.

Avec Didier qui connaît le terrain par coeur, et chaque pierre par son prénom, on avait le spécialiste nécessaire.

Pareil pour Joe, berger du lac, habitué de ce genre de mission.

Quand à moi, la photographe, j’ai donné mon coup de main aussi, et personne ne m’a fait ressentir à aucun moment que ma présence n’était pas aussi importante que celle des autres.

Au contraire.

La cerise sur le gâteau, c’est que cette opération s’est déroulée parfaitement,

mais en plus , on s’est amusé.

Comme une mayonnaise avec tout les ingrédients parfaitement dosés.

On ne pouvait pas le prévoir.

Mais ça s’est produit.

On se complétait et on a formé la parfaite équipe.

Peut-être justement parce qu’à la base, ces 6 là ont fait passer la nature avant le reste.

Quand on est capable de ça, alors… on devrait s’entendre.

Et s’il la fin du monde arrivait, alors je suis rassurée de savoir qu’ils existent,

ces personnes de coeur et d’action capables de faire passer le bien commun avant le leur.

Nettoyage de la Suze

-Mais j’étais pas au courant ! …

Pas étonnant. L’idée c’est réalisée en deux jours!

Moi, c’est la Nicole, qui m’a averti… et j’ai bondi sur l’occas

de réaliser mon rêve : descendre dans la rivière.

C’est ce qu’on appelle : une initiative citoyenne.

Quand un groupe d’habitants de la ville de Bienne, décident de faire quelque chose pour sa rivière , la Suze.

En la nettoyant.

Puisque les jours sans pluie ont tellement baissé le niveau des eaux qu’ on peut y descendre (avec des bottes quand même).

C’est ainsi que vendredi, 6 personnes qui ne se connaissaient pas toutes, se sont dévouées par amour de la nature.

C’est beau non ?

De cette journée, je retiens deux choses.

Ce qui m’a touchée, plus que le résultat de notre pêche.

D’abord, à quel point nous sommes différents.

Il y a les sportifs, Serge et Joe, et la belle Florence,

qui rigole tout le temps.

Le pêcheur, Didier.

Nicole, même blessée, elle donne un coup de main.

Et moi, la photographe.

Deux heures, dans l’eau glacée, avec le courant et les pierres qui peuvent nous faire tomber.

Traînant des sacs poubelles qui deviennent vite lourds.

J’étais éreinté.

Les gens nous félicitaient depuis le haut des quais.

Quai du bas, place Centrale, quai du haut.

J’en pouvait plus.

Le soir, je suis allé faire mes commis à la coop, je ne tenais plus debout.

Le lendemain, j’ai remarqué , en moi, quelque chose de nouveau :

une fierté.

Comme quelque chose d’invisible et pourtant bien présent,

qui se serait ajouté.

Faisant de moi quelqu’un d’un peu meilleur.

Pourtant, ce n’est pas la première fois que je vais nettoyer la nature.

Alors quoi ?

Peut-être parce que cette fois,

il fallait se mouiller un peu.

Dans tout les sens du terme.

 

Putzons la Suze

En biennois, ça veut dire, nettoyons notre rivière biennoise.

Vu que l’eau est à son plus bas niveau, on devrait pouvoir y descendre, et la nettoyer.

C’est l’idée d’un groupe de biennois, dont ma copine Nicole, qui m’a transmis l’info.

Bien sûr que ça me parle.

Bien à Bienne, c’est ça.

Exactement l’esprit de mon blog :

parler de ce qui est positif à Bienne.

Alors, j’ai tendance à l’oublier parfois,

à vous raconter ma vie, souvent.

C’est vrai.

Mais si je suis si bien à Bienne,

si j’aime ma ville,

c’est aussi à cause de ça :

ce genre d’initiative.

Sans tirer la couverture à soi,

juste pour le bien de notre ville !

Et ça , j’achète ! (comme dirait un canadien danseur bien connu).

Je ter des vélos dans la Suze, passe encore, c’est presque une tradition.

Mais les canettes… (je déteste les canettes !) elles pourrissent mes photos

et dénaturent le paysage en même temps.

Donc, demain, j’irai chez Dosenbach m’acheter une paire de botte,

enfin deux, parce que je vais prendre ma petite fille avec.

Et on va putzer notre rivière.

Tout les biennois motivés sont la bienvenue !

Le rendez-vous est donné à 16h sur le Pont entre les Restaurants de l’Ecluse et le Mö.

Sur ma photo, c’est la Thièle.

Rivière biennoise aussi, pour l’instant, encore relativement haute.

 

Et si il ne pleuvait plus jamais ?

Les jours passent et il ne pleut plus.

Pas que ça me gêne, non, j’adore le soleil.

Quand il fait chaud, que je peux m’installer sur ma terrasse avec un bon livre,

et quelque chose à manger que j’aime spécialement.

Comme mes bicuits au chocolat fourrés à l’orange,

avec des mini-bretzels.

Et de l’eau de coco.

J’adore ça.

Plus j’en bois, plus j’aime ça.

C’est sain.

Excellent pour la santé  : ça contient des sels minéraux ,

ça hydrate la peau, c’est bon pour le cerveau, ça prévient les infections et ça draine les toxines etc…

Bref, la boisson idéale     .

J’en ai trouvé chez Aldi, pour 1 franc 50.

Donc , en plus, c’est abordable.

Mais surtout, c’est délicieux.

La nature aussi aurait besoin d’eau.

 

 

.

La mission spéciale la plus importante au monde

Aujourd’hui, je suis assez contente de moi.

hier, pas trop ,par contre.

J’avais mal nettoyé mon objectif et du coup, je ne pouvais pas travailler mes photos sereinement.

Oui, oui, je sais, Didier ( mon conseiller spécial photo ) j’aurais pu les auver.

Mais à quel prix.

Déjà, quand elles sont réussies, j’y passe des heures, alors, avec des taches… j’en aurait eu pour des jours.

Donc, j’ai refait ,et la nature, très sympa, la nature, m’a gâtée, avec un de ses couchers de soleil coloré comme je les aime.

Ce soir, rien à la télé.

Tant mieux.

Je veux me coucher tôt.

3h c’est tôt.

Ben hier, c’était 6h…

Donc , je fini mon article et dodo.

Pourquoi je suis si raide ?

Petite fille…

Pendant les trois semaines de vacances.

J’en dirai pas plus.

Je dois dormir.

J’y vais.

Bonne nuit et à demain pour de nouvelles aventures !

Un nouveau monde

J’ai remarqué un truc étonnant.

En Suisse,  il coûte plus cher d’être pauvre que d’avoir les moyens.

Je m’explique :  avec un exemple concret.

J’ai enfin réussi à réparer mes dents, maintenant j’aimerais les entretenir.

Pour ça, il y a un outil fantastique : le jet d’eau.

Un peu comme chez le dentiste.

Un jet avec des petites têtes interchangeables qui permettent de gicler les espaces interdentaires, et même d’aller sous la gencive.

Quand, comme moi, on a souffert sa race à cause de la parodontose, on veut tout faire pour que ça ne se reproduise pas.

J’en avais un de ces jets, couplé à ma brosse à dent.

Mais il a bien… ohlala, une quinzaine d’année,

il fait un bruit du diable, péclote et le tuyau est complètement foutu.

L’autre jour, il a rendu l’âme.

J’ai cherché à le remplacer.. et voilà que j’en trouve un chez Fust…

pour très très cher : 200 francs.

Alors je vais chez Interdiscount, et là… gros coup de chance, le vendeur

en a un aussi.

Il l’a trouvé.. sur Internet,

Chez Wish.com.

pour la modique somme de… 33 francs.

Non ?

Si !!!

Voilà ou je voulais en venir ; faire ses achats sur le net,

quand on n’a pas de carte de crédit… on ne peut pas.

Et Paypal.. c’est compliqué.

Don, jusqu’ici je devais demander à quelqu’un de le faire pour moi.

Et puis, c’est drôle parfois comment on apprends les choses.

L’autre soir, j’étais à la gare pour acheter une recharge pour internet.

La vendeuse, un peu débordée me propose une Master Card.

Je rigole.

-Moi, une Master Card….je ne crois pas remplir les conditions !

Et là, elle m’apprends que je peu acheter une carte et la remplir à volonté pour faire mes achats en toute sécurité sur internet.

Ca coute 39 francs et c’est valable 1 an.

Il faut s’inscrire en ligne, mais c’est assez simple.

C’est uniquement fait pour ça.

Et c’est ainsi que j’ai pu me payer pour 40 frs, frais d’envoi compris, l’appareil de mes rêves, qui pourra servir à toute la famille, grâce aux petits embouts multiples, au lieu de 200francs.

Comme beaucoup de monde…

Maintenant, j’attends de voir l’appareil en question.

Mais je me demande ce qui justifie une différence de prix aussi immense !?

En tout cas, si tout va bien, je vais pouvoir me trouver la lampe UV qui me manque pour le marché de Noêl.

sans que ça me coute la peau des fesses !

Et je continue de chasser la photo pour en faire de jolie cartes.

 

 

 

Bien dans sa peau

Je suis contente.

Enfin j’ai trouvé THE crème qui empêche ma peau de se froisser comme une vielle pomme .

J’en ai essayé des trucs.

Et là, juste un petit échantillon qu’on m’a donné chez Manor, a changé

mes matins devant la glace.

D’habitude, j’y vais pour constater les dégâts de la nuit.

On ne va pas se mentir, à 51 ans, la peau n’est plus ce qu’elle était.

Et si vous êtes comme moi, que vous avez essayé plein de trucs

mais que rien ne fonctionne vraiment, eh bien,

allez demander un échantillon de Ceramidin… et vous m’en direz des nouvelles.

Alors, vous me direz, 50 balles, c’est beaucoup.

Mais il suffit d’un micro-peu.

Vous en avez pour des mois, parce que les flacons sont bien remplis, aussi.

Ca sent bon ,ça s’étale facilement, ça pénêtre tout de suite.

e qui vous donne bonne mine, c’est simple :

avec le temps notre peau ne retient plus l’eau.

C’est normal.

La Ceramine agit comme une sorte de ciment qui empêche l’eau de s’en aller.

Ca à l’air simple comme ça, mais ça marche.

C’est coréen et hyper-bien foutu.

Je ne pouvais pas garder ça pour moi.

vous savez que la peau est un organe important, et l’image qu’on a de soi compte beaucoup pour nos morales.

En même temps, je regarde une émission qui explique pourquoi la méditation

diminue le stress et même permet de freiner le vieillissement.

Je n’ai pas peur de vieillir.

Je veux vieillir bien.

Et si, grâce à la science, à la recherche, c’est possible, alors je prends !!

Bien sûr tout les produits prétendent être les meilleurs,

les publicité sentent bon l’extrait  de papaye patagonienne,

et finalement le seul moyen de choisir le produit qui convient, c ‘est de l’essayer !!

Je regarde Arte.

On apprends des tas de choses, sur Arte, sur toutes sortes de sujets.

J’ai passé l’après-midi avec deux  petites filles.

Promenade en ville, promenade au bord du lac.

Elles m’ont tué.

Mais c’est drôle,

Une fois kkcouchées, l’énergie me revient.

Demain , enfin aujourd’hui.. j’ai tellement à faire pour préparer le marché de noêl.

Avoir un projet, ça donne aussi de l’énergie.

Ca carbure, dans ma tête.

Je comprends un truc :

La vie est un Rubik’s Cube.

Il faut bouger dans tout les sens,

pour qu’elle en prenne,,, du sens,,,