Merci Pierre Noêl

Ce que je vis là, au Marché de Noêl,

c’est l’expérience la plus chouette qui  soit !

Il m’avait prévenu, le Pierre Noêl, que ça serait top.

Mais je ne pensais pas à ce point là.

Parce qu’il fallait s’accrocher, entre mon dos qui me lâche, mes yeux qui s’infectent… c’était mal parti.

Et pourtant je me suis accroché.

Je n’ai pas manqué un seul jour.

Plus j’y vais, mieux je me sens.

Aujourd’hui, à peine arrivée, Heidi, de retour pour une journée me prends dans ses bras en serrant très fort.

_ Catherine! Comme je suis contente de te revoir.

Moi aussi , je suis contente.

En plus, son mari va mieux.

C’est fou comme je me suis attaché à tout le monde,

en quelques jours.

Comme nous sommes différents, mais cette tente nous lie.

On prends soins les uns des autres.

Aujourd’hui , je n’ai eu besoin ni de médicament,

ni de chauffage.

Tellement j’étais en forme.

Quand on vit, omme moi, un peu en retrait, se plonger

comme ça dans un nouveau monde, si particulier,

ça fait un bien fou.

Le temps passe vite.

On ne sait jamais ce qui va arriver.

Les clients défilent dans la tente, ils sont obligés de passer devant tout le monde.

Les habituls de Pierre viennent chercher leur dose de bédés

D’autres le découvrent et repartent avec CD ou  un vynil pour quelques francs.

Quand on a des problèmes de langues, on s’aide, les uns les autres…

Je sors mon allemand, et, on s’arrange.

Mon anglais, même , avec la graphiste chinoise.

J’ai décidé de réorganiser le stand, ajourd’hui, histoire de voir.

Chaque jour, j’ai de nouvelles idées.

Il faut dire que :

j’ai des milliers, des dizaines de milliers de photo en réserve.

C’est si bon de faire un travail que l’on aime.

C’est la vraie liberté.

 

Conte de Noêl biennois

Il était une fois une petite biennoise, complexée , qui avait des r^ves.

A sa première communion, elle avait reçu un appareil photo.

Tout plt et pas très grand.Ses parents lui achetait des pellicules 24 poses.

Elle adorait prendre des photos.

C’était chaques fois une surprise et ça prenait du temps.

Il fallait les apporter  à la Migros et les rechercher deux semaines plus tard.

La plupart des photos revenaient barrées d’un gros feutre noir, qui voulait dire que la photo était râtée, on ne payait que les réussies.

Des années plus tard, débarrassées de ses complexes, elle aimait toujours autant la photo, et la technologie lui permettait de les réussir bien mieux qu’avant.

Elle pouvait en mettre des milliers sur ses cartes mémoires et les publier sur internet… les envoyer dans le monde entier.

Mais tout le monde fait des photos.

Comme dirait la maie , sur le staand d’en face, au Marché de Noêl : moi aussi je peux..

Ce qui, entre parenthèse me fit mourir de rire.

Ce qui me fait énormément plaisir, par contre, c’est la plupart des réactions des passants.

-Oh regarde c’est le Taubenloch, la place Centrle !

-Magnifique !

Et les enfants aussi, qui aiment mes cygnes.

On m’en à même volé… c’est dire.

Je ne savais pas trop ce qui allait plaire, alors j’en ai fait de toutes sortes.

Ce qui me fait chaud au coeur,  c’est que les gens préfèrent.. mes préférées.

Je sais ce que je dois faire.

Même les photos de mes chatons ont du succès.

Alors, c’est clair, je ne vais pas forcément m’enrichir, surtout avec mes tarifs.

Mais ça me donne des idées.

Je vais faire une boutique en ligne.

J’en ai  imprimé une quarantaine de nouvelles.

Je n’ai plus qu’à en faire des cartes.

C’est ce qui prends le plus de temps.

Mais je sais comment faire.

Si tout va bien je pourrai acheter une plus grande imprimante, et faire de plus grands formats.

C’est tellement une surprise de voir à quel point les gens aiment mes photos.

C’est mon miracle de Noêl.

Ma récompense après tant d’épreuve.

Chaque visite me fait tellement plaisir.

En général, je viens de 14h a 19h.

Si je ne suis pas là, demandez  à Colette, ou Pierre,

Sur le stand de B.D. je leur dit toujours quand je m’absente pour acheter à manger par exemple.

Et puis, il y a Aurore, ma merveilleuse Aurore.

Un petit bout de femme merveilleuse, c’est le mot qui convient.

Je suis sure que si on la passe aux raxons x, on se rendrait compte qu’à l’intérieur, il n’y à qu’un coeur,

mais qui prends toute la place.

Avec elle tout est évident.

Ca aussi c’est un petit miracle.

Dans un monde si dur, tout ce qui est beau et positif tient du miracle.

Marché de Noel SAMEDI

Encore une épreuve inattendue.

plus de fiuel…¨plus de chauffage.

Et du bordel dans tout eeeeeeeeeMMM….

IL FAUT QUE JE ME COUCHE. uRGEMENT.

…. un lavage de dent plus tard.

Je tiens à dire un truc important avant de dormir.

Je le sais parce que c’est toujours comme ça que ça se passe.

Quand je suis proche de la réussite, les épreuves s’accumulent en parallèle.

Histoire de voir…

Si je suis vraiment prêt.

Histire même de m’apprêter davantage.

Et là c’est gratiné.

Personne n’a rien fait pendant mon absence.

Aucn des petits services que j’avais demandé.

Et quand je découvre qu’en plus de bosser au marché, je dois netoer un bordel que je n’ai même pas contribué à faire, ç pourrait encore aller.

Mais plus de chauffge c’est la glère.

Ce qui est épuisant, ça n’est pas de trouver du bois.

Je suis déjà contente d’avoir un poêle à bois qui contribuera à mon bien-être.

Non, c’est la réaction de mon fils qui m’épuise.

Il faut le vivre pour le comprendre.

Toout ce que je peux dire c’est que je ne souhaite ça à personne.e.

Enfin bref, je vais quand même aller me coucher.

Si je me mets maintenant à retoucher mes photos, je ne donne pas cher de ma peau demain.

Enfin.. aujourd’hui.

J vais tout faire pour.

Et si je ne peux pas ‘est pas grave.

Je me rattraperai.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire, c’est ma devise.

 

Et ce que je vis au marché de No^^el me motive.

Me nourri l’esprit et le coeur.

Merci à vous pour ça.

 

 

.

 

Esprit de Noêl 1

Pour la première fois de ma vie de biennoise, je me suis rendue au petit magasin qui vends des ballons imprimés et autres accessoires de fêtes.

C’est ainsi que j’ai découvert son propriétaire, un homme charmant et compétent.

Il a commandé les plastiques dont j’avais besoin pour mes cartes et pour un prix très raisonnables, en plus, il était content que ça soit les bonnes.

J’ai passé encore une super journée au marché de Noêl, mis à prt que j’ai chopé un orgelet que je dois soigner avant que ça empire.

Donc je ferais vite, plus de télé , ni d’ordi, en tout cas beaucoup moins.

En rentrant, sur la place Walser, l’armée du Salut jouait un morceau, enfin, un trompettiste surtout avec une belle âme.

Ca s’entendait.

Je me suis dirigée vers eux pour glisser une pièce et le féliciter pour son interprétation.

Et voilà qu’il fait une chose étonnante.

Il s’approche, enlève sa casquette et ses lunettes.

C’était le monsieur de la boutique de ballons.

Quand les fées veillent

A l’entrée de notre tente, les petites fées adorables de Pierre semblent garantir notre sérénité.

Ce matin , j’étais presque à l’heure, quand mon dos a essaé de m’empêcher de sortir.

Mais j’avais trop envie d’y aller.

Tout ces compliments sur mon travail , c’est tellement motivant.

J’ai même décidé d’abandonner l’idée de faire frire la mamie tricoteuse :

après tout, pour être si méchante, il lui fallait peut-être une mauvaise vie…

J’adore faire le marché de Noêl.

C’est étrange, mais la douleur s’en va, progressivement au cours de la journée.

Et le temps passe vite.

Mais il faut que je dorme.

A  cet après-midi, je me réjouie de vos visites !

 

marché de Noêl

Le Marché de Noêl est une véritable institution biennoise.

Celui de notre tente est particuliers, car ce sont les vrais stands du Marché de Bienne, celui qui   à lieu toute l’année.

A la base.

Actuellement c’est surtout Pierre, qui promulgue cette tradition.

En tout cas, on y est bien mieux que dans les chalets.

On surveille les stands des autres et mis à part ma voisine d’en face qui s’est surpassé dans la bêtise et la méchanceté.

C’est la première fois que je participe au Marché de Noêl avec mes productions et tout le monde est très gentil avec moi.

J’ai fait mieux connaissance avec les suisses-allemands.

Patrick, Frenzy, Roland, et Huong, la calligraphiste.

Tout le monde est gentil, sauf la mamie d’en face, qui a repété un plomb, en s’imposant devant mon stand pour critique mon travail.Pas question que je perde mon temps à en parler, j’ai du travail encore cette nuit.

Par contre.

J’avais une nouvelle voisine extrêmement charmante aujourd’hui.

Une femme merveilleuse de coeur . Heidi.

Je l’ai aimé tout-de -suite.

C’est un amour, vraiment, dommage que son mari soit très malade et elle ne sera pas là jusqu’à lundi.

Voilà comme j’ai dit, j’ai du boulot,.

Je vais refaire de toutes nouvelles cartes.

J’allais oublier le plus important, ma Mélie chérie est venu me visiter.

Mélanie Anken, la fille d’Olivier et Maria.

Une jeune femme , que j’ai trouvé améliorée encore et que j’adore !

4 ans au moins que je ne l’avais pas revue.

J’en reparlerai.

Et comme c’était une grande journée,j’ai revu aussi ma Deb d’amour,

Débora Pica, la doudouteuse, recyclée en mère de famille nombreuse.

quel bonheur de la revoir .

Ma petite Monica est passé avec sa fille, qui est si mignonne :

elle m’a apporté des donuts, qu’elle a fini par manger, mai s comme j’aime ce petite bout de fille et sa maman.

Mon frère du Sahara, Abdala, ma chère Line de Lune et

Isabelle avec son fils Elliot, sans son dragon. Et la pete Héléna et sa maman.

Je ne peux pas terminer ce post sans parler de ce qui c’est produit à Sttrasbourg.

Par solidarité de marchande, de française et d’humaine, tut simplement.

Briser la vie des gens par la violence gratuite et abominablement stupide ne devrait pas être possible.

Les petits chalets de Strasbourg ressemblent aux nôtres.

Entourés de policiers, la ville semble morte.

Le terroriste court toujours, mais le marché va reprendre.

c’est la meilleure réponse.

Le courage .

Nous empêcher de fêter Noêl, tenter d’en détruire l’Esprit par l’horreur sera vain.

A chaque attaque, notre solidarité humaine grandit.

Plus personne de sensé ne pense que tout les musulmans sont responsables.

C’est le côté déble de ces actions minables.

Tenter de nus faire craindre Allah et ses disciples.

Ces gens là ne sont que des pauvres tpes dégénérés, qui n’ont rien de religieux.

Rien.

Ils s’emparent des mots pour en faire des maux.

Rien d’autre.

Honte aux politiques qui tentent de récupérer le phénomène.

Toutes mes pensées vont aux vctimes, aux familles .

Ainsi qu’aux marchands, comme moi, qui deviennent en continuant leurs activités, symboles de courage.

 

 

 

stechinoise.

Quand Mamie pête un plomb

Tenir un stand est formateur.

De 11h à 19h non-stop avec 45 minutes de sommeil dans les pattes, je me confronte à la vie réelle dans ce qu’elle a de plus direct.

 

Aujourd’hui, il faisait beau, ça aide.

La journée commence très joliment avec la visite de Mme Widmer,

ma maîtresse de petite école, que j’adore.

c’est fou comme on se ressemble.

Ses encouragements me font du bien.

La journée est marquée par quelques évênements qui me touchent plus ou moins.

Mais en règle général, ce fut une excellente journée au niveau de la vente.

Ce qu suffirait à faire mon bonheur.

En lus, je m’entends très bien avec Colette et Raphël qui travaillent pour Pierre et pour notre sympathique voisin suisse-allemand qui vends des attrape rêves.

Raphaêl me prête une chaise pour que je puisse m’asseoir

et je peux compter sur les deux pour jeter un oeil quand je vais aux toilettes.

En face, Mamie est de mauvais poil. Le tricot ne fait pas recette aujourd’hui.

Mais je ne m’en rends pas compte, toute heureuse que ça marche bien.

Pour combler les vides des stands inoccupés, on mets nos affaires.

Mamie, depuis quelques jours s’étend sur le stand d’en face.

Pas moi, mais depuis hier, je mets aussi mes cartes sur celui de droite.

Et voilà qu’une heure avant la fin du marché, elle pête un plomb.

Mais vraiment.

Elle se lève aussi vite que son grand âge le lui permet et fonce sur mes cartes, qu’elle balaie de la main en les repoussant .

je ne suis pas spécialiste du marché, mais toucher aux affaires des autres de cette façon, quel que soit l’occasion ça craint.

Mes cartes sont fragiles, dans leurs emballages, elle les froissen sans aucune considération.

Du coup je me précipite à leurs secours.

Mes cartes sont mes bébés, que j’ai enfanté, une à une.

Les maltraiter, c’est ME maltraiter.

Je me précipite donc .

Mamie s’énerve.

J’ai droit à la moitié… qu’elle me dit.

Je ne relève pas qu’elle s’est déjà étendue sur un autre stand.

Je décide de ne pas être contrariante.

Je délimite la moitié, et je remets mo tissus qu’elle a aussi déplacé, pour qu’elle puisse poser ses boules de noêl dessus.

Elle les a posé sur des grands cartons , du coup on ne voit plus mes cartes.

Mais bon, je continue d’être accomodante.

Mais elle me cherche.

Dans la fatigue, j’oublie parfois qu’on ose ps fumer et j’ai, ô crime grave, rallumé mon mégôts.

Elle se mets à brailler qu’on à pas le droit de fumer.

C’est vrai, mais je doute qu’on puisse  occuper tout les stands disonibles,

et surtout, elle-même mets de la musique qui dérange tout le monde.

Et ça, elle s’en fiche royalement..

La graphiste chinoise à côté n’en peux plus .

Je ne veux pas passer le reste du marché à faire la guerre.

Je n’ai jamais rien dit pour la musique, mais là, je lui fait remarquer sur le même ton qu’elle emploie avec moi que ça non plus n’est pas autorisé.

Elle se calme et remets  elle-même mes cartes  dans un espace encore libre.

Je ne dis rien, je prends ça pour un geste de paix.

Même si je n’aoorécie vraiment pas qu’elle y touche.

On se calme.

Tant mieux.

L’autre jour, j’ai moi-même pété un plomb, parce que…

 

Quelqu’un s’était branché sur « mon » rouleau.

Comme dirait ma chère petite maman, j’essaie d’être intelligente,

et je n’en rajoute pas.

j’avais bien pensé qu’il arriverai aussi que j’aie de la visite qui me fasse moins plaisir.

Ca c’est produit aujourd’hui.

Je suis très sensible à ce que les gens dégagent.

ET aux souvenirs de ce que j’ai pu vivre avec certaines personnes.

En un quart de seconde, je me trouve mal.

Le sang ne circule plus normalement et j’ai envie de vomir.

La personne en question fait bien attention de ne pas  me remanquer de respect.. mais il peut dire tout ce qu’il veut…

je sent bien qu’il m’en veut encore.

comme je suis certaine qu’il me lit, là, j’en profite pour lui dire qu’il ne se rends pas compte que tout remonte à la surface chaque fois que je le vois.

Que je fais de gros efforts pour me maintenir en vie et assumer mes rôles de mère et grand-mère.

Que pour toutes les personnes hors -normes dans mon genre, s’adapter à la société, trouver sa place est un défi chaque jour renouvelé.

Que faire le poids, face à quelqu’un qui mesure bien deux mètres et forcément vous regarde de haut est impossible.

La lutte serait de toutes façon inégale.

Il y a là quelque chose de profondément injuste,

qui pourrait réduire tout mes efforts à néant.

Par contre, je suis persuadée que ce n’est pas ce qu’il veut.

Qu’il à sûrement été autant blessé que moi et pour ça, il devrait me comprendre.

J’espère que ça arrivera un jour..

Heureusement, les choses évoluent avec le temps.

Et prennent  parfois des sens tout-à-fait nouveau.

Je vais aller me coucher.

Il n’est que 5 heures du matin.

Je pourrai dormir 5h.

C’est largement suffisant.

Ce fut une très belle journée malgré tout.

Au final, Daniel le tatoueur avec la soeur à Kiki  sont passé

et il m’a fait le plus beau des compliments :

-Elles sont super tes cartes : j’arrive pas à en trouver une seule qui me plait moins que les autres…

🙂 Merci Daniel .

 

 

 

Tempête sous une tente

J’adore l’ambiance qu’il  a dans notre tente.

Elle est , en quelque sorte divisée en deux.

D’un côté les suisses allemands.

Et d’un autre les romands avec une exception.

Le type sympa qui vends des attrape -rêves et des portes clefs brevetés.

Au milieu, une belle asiatique vends des calligraphies.

Il y a les tricoteuses.

ca plairait à Michelle,  je ne sais pas si ça se fait en France.

Mais chez nous, les tricoteuses ont leur place  sur les marchés.

Elles vendent des chaussettes en laine, des  petits vêtements de poupées

et toutes sortes d’articles faits main.

Et bien sur, il y a Pierre.

Si la tente était un bâteau, il en serait le capitaine.

Il est bien meilleur que moi pour aire ma promotion :).

Ca n’est pas si évident de vendre sa propre production, quand elle est artistiques,

Mais il aime beaucoup mes photos.

Depuis le début il m’encourage.

Moi, je suis une bonne vendeuse d’habitude, mais je me débrouille mieux avec les affaires des autres.

Je commence à m’y faire, parce que les gens sont très sympas avec mon travail.

Mais c’est vrai que j’avais peur.

Je ne sais pas si je vais gagner beaucoup d’argent au marché de Noêl, mais il me semble que dans cette tente, personne n’est motivé par ça.

Pierre rends la lecture plus vivante que jamais,

les tricoteuses maintiennent cet artisanat millénaire dans notre siècle.

Je suis épatée par le nombre de chaussette qu’elle vends , mamie !

Et le vendeurs d’attrape rêve, est relx, il écoule les stocks pour un ami.

Quand à moi, je me confronte aux gens, avec mon travail, et pour l’instant c’est que du positif.

Je me rends compte aussi  que c’est un vrai métier, de  tenir un stand

 

 

 

marché de Noêl samedi

Je me réveille, assez tôt…

Un des chats a pissé sur mon pantalon…

Histoire de me faire payer je ne sais pas quoi..

un changement de croquettes,,,

Peut-être.

Mais c’est égal.

Les journées qui commencent mal,

finissent bien.

En général.

Du coup, je me rendors.

C’est encore pire que hier, au réveil, alors je reprends ce qu’il faut pour tenir le coup.

Quelques gouttes de ci, un comprimé de ça et c’est reparti.

Aujourd’hui, il faisait froid.

Donc, on mets les grosses chaussures d’hiver et c’est parti.

A peine arrivée, je vends deux grandes cartes d’hiver.

J’ai bien fait d’écouter ma soeur.

La journée se passe bien , malgré le froid,

je suis bien habillée.

J’ai eu une nouvelle idée, je vais essayer de faire ça….

On verra bien ce que ça va donner.

Je vais devoir récupérer les selfies aupès de ceux ui m’ont aidé à en faire puisque je n’ai pas d’i-phone .

Bon il est temps de m’occuper de refaire des cartes, à demain j’espère !

Désolée pour ceux que j’ai manqué !

 

L’Esprit de l’Amitié

L’Esprit de Noêl  s’approche gentiment.

Mais cet après-midi, clairement , c’est celui de  l’Amitié qui s’est installé sous notre tente.

Je n’ose pas donner tout les noms de celles et ceux qui sont passés,

parce que je ne veux absolument  pas oublier quelqu’un.

Ca m’a fait tellement plaisir !

Autant la première journée était ardue, autant celle-ci était

magnifique.

Déjà, mon Aurore chérie, m’a laissé dormir tout ce que je voulais.

Seul point noir, au moment où je me lève, je comprends tout de suite que je paye cher le stress de la journée précédente-

Au premier micro-mouvement, la douleur ne transperce comme une épée,

dans les reins.

Le deuxième mouvement, et les suivants ne sont pas mieux.

et pourtant, j’ai à peine réussi à me redresser.

Alors je décide de prendre les grands moyens.

J’allume le radiateur à fonds et je le laisse me réchauffer le corps  pendant une bonne heure.

Me reste vingt minutes avant d’aller bosser.

Je prends 25 gouttes d’anti-douleurs, et un gros comprimé d’analgésique.

Mais finalement ce qui m’a fait du bien, c’est pas ça.

Enfin si, bien sûr, ça m’a bien aidé.

Mais ce qui m’a fait le plus c’est vos visites.

aAors peut-être que ça fait un peu gonflé de ne citer personne, mais vraiment, chaque visite m’a tellement touchée. je ne veux oublier personne …

C’est au moins une dizaine d’amis  qui m’ont fait le bonheur de passer, et

même quelqu’un que je n’avais pas encore vu en vrai, mais qui me suit sur internet.

Ma soeur est passé aussi, et elle m’a fait une remarque très justifiée, je vais en tenir compte.

Et ce que je veux dire  d’important, c’est à quel point, ça m’a fait du bien.

Le mélange des visites, des encouragements, des achats, m’ont redonné la forme physique.

Comme un effet magique.

Je dis magique, parce qu’il fallait bien de la magie pour guérir mon dos endolori.

La chaleur humaine, la sincérité font du bien.

J’ai ressenti ça et plus encore.

Que les gens étaient fiers de moi.

Ou content pour moi.

Ou les deux.

Ce qu’on ressent, quand quelqu’un que l’on connait réalise quelque chose de bien.

Et qu’on le reconnaît.

Merci pour ça.

L’autre chose importante que je retiens de cette journée,

c’est qu’il faut perséverer.

Même quand on n’a pas la pêche, même quand la douleur s’invite,

si ça vaut la peine, si c’est pour quelque chose dans laquelle on a mis tout son coeur, alors il faut continuer.

C’est tout.. pour le moment.