Pour Thaïs

Quand je fais un bijoux, c’est drôle, mais je n’ai pas froide m’en rends compte parce que je n’ai pas allumé la cheminée.

En fait, je m’en suis rendue ccompte une fois que j’avais terminé.

Là, j’ai eu froid.

D’abord, je dois me concentrer.

Réfléchir à ce que je suis en train de faire, tranquilement.

J’avais déjà choisi  les perles.

J’avais eu une sorte de vision du colliers.

Donc, je savais déjà ce que j’allais faire.

Je voulais que ce collier soit une version 2.0 de celui qu’on portait

quand j’étais ado.

Aussi bien les garçons que les filles d’ailleurs.

On avait tous de ces colliers blancs  en perles rondes et plates avec quelques autres couleurs.

Ca faisait ressortir le bronzage et donnait un air cool.

Le temps a passé.

Thaïs est une jeune fille d’aujourd’hui.

Très intelligente et belle en plus.

Mais pas seulement.

Je pense qu’elle ira loin.

Qu’elle trouvera sa place dans la société, et qu’elle sera une grande .

Coilà pourquoi j’ai choisi le violet, qui représente à la fois le saacré et le pouvoir.

Je commence toujours un ccollier par le milieu.

Là j’ai mis une perle blanche. Symbole de pureté

Et une transparente. pour laisser passer la lumière.

Parce qu’elle est est encore proche de l’enfance,

Et ensuite une déclinaison de perles, qui sont comme les étapes, avant l’accomplissement.

Puis des séries toujours plus grandes de violettes.

Pour la fermoir, j’ai mis une plume.

Qui représente l’envol et la légèreté.

Bien s’ur, j’ai eu des bonnes pensées pour elle en le faisant, je l’ai chargé d’énergie positive.

Pour que chaques fois qu’elle le porte ou qu’elle le regarde, elle se sente

forte.

C’est le pouvoir du verre.

Le fait qu’il soit lourd  aussi son importance.

Mais la je suis trop fatiguée. –

 

 

j

En Avant

Pour avancer, il faut obligatoirement avoir un point de départ.

Quand je suis née, en 1967, les femmes n’avaient pas encore le droit de vote dans la Suisse fédérale.

Seuls quelques cantons l’avaient déjà depuis 1959.

 

C’est fou, non ?

En 1971, c’est passé, mais, il a fallut attendre jusqu’en 1991 pour que les Appenzellois Rhodes-Extérieur  s’y mettent aussi.

Autant dire hier …

Aujourd’hui, on l’a , le droit de vote.

Certaines courageuses comme Ruth Dreifuss se sont engagée en politique, jusqu’à devenir Présidente.

 

Mais dans notre pays qui s’affiche comme modèle de démocratie et de neutralité. où les citoyens peuvent changer les lois à coup de signatures, la grande hyppocrise consiste à nous faire croire que nous sommes tous égaux.

Il n’y apas si longtemps on pouvait encore arracher des enfants à leur mère, avec beaucoup de facilité.

Détruire la vie de jeunes filles -mères, en les emprisonnant « pour leur bien ». Envoyer des enfants travailler, et être abusé sans que personne ne réagisse.

On en est plus là aujourd’hui.

Mais il reste du travail.

Un point essentiel à corriger, et si je pouvais faire de la politique, je lutterais dans ce sens , de toutes mes forces.

On poite du doigts certains hommes politiques qui ont abusé de leurs fonctions pour se faire offrir des voages et autres cadeaux luxueux.

Mais ça ne fait de mal à personne.

Ca reste matériel.

Leur seul vrai tort est de s’être fait prendre.

Par contre , je ne vois pas beaucoup de fonctionnaires se faire taper sur les doigts quand ils ont fait une faute,

Pire encore, si on a le malheur d’être victime de cette faute, non seulement on obtiendra jamais réparation, mais on en subira les conséquences.

On sera marqué du sceau de l’infamie et condamné à vie à payer pour avoir franchi la ligne jaune.

Et ça, c’est injuste.

Contre-productif.

Aujourd’hui, politique et économie ne font qu’un.

Dans le fonds, ça a toujours été ainsi, sauf qu’on le dit.

L’intérêt de notre pays c’est d’avoir des citoyens forts et en bonne santé.

En aggissant ainsi, nos fonctionnaires causent un tort immense à leur propre pays.

Ce ne sont que des mots, il faut le vivre pour comprendre comme c’est douloureux, paralysant, d’être vixtime et traité comme un coupable à la fois.

Condamné d’avance par des gens qui ne vous sonnaissent, qui sont payé pour le faire, tandis que vous, vous déperrissez… ce qui entraîne des frais , des assistés permanents, qui ne s’en sortiront jamais.

Ou presque.

C’est un miracle que je sois toujours là pour en parler.

J’essaie de ne pas y penser, mais il suffit qque ça recommene, juste un peu, pour rouvrir mes fragiles cicatrices.

Vous qui me connaissez , ou qui me lisez depuis longtemps , vous savez de quoi je parle.

Pour les autres, croyez moi sur parloe, je n’ai plus envie de me justifier.

Toute cette peine s’est changé en force.

Pourtant, je me sens quand même très fragile.

Parce qu’on peut très bien être les deux en même temps.

2018 est l’année de la libération de la parole.

On peut dire tout et n’importe quoi à voix haute.

C’est très bien quand les victimes d’abus osent enfin parle

innonde le monde de ses tweets vengeurs.

En Suisse, on dit qu’en chaque habitant sommeille un flic.

Un sommeil léger.

N’importe qui peut dénoncer uelqu’un anonymement, et pourrir sa vie en toute impunité.

Bon , je ne vais pas m’engager sur cette voie.

Je veux vous dire simplement que lorsque ça vous arrive, ça vous détruit.

Surtout si vous êtes innocent.

Parce que vous ne pouvez pas vous défendre.

Ca m’est arrivé tant de fois que je ne les compte plus.

Même si j’ai aussi commis de vraies fautes, c’est pour ce que je n’ai pas fait ue j’ai payé le plus.

Alors, ces quelques sacs de vêtements , ces photos et ces livres qui sont passés à la Müra, ne valent pas la peine que je me lance tel Don Qui chotte, à l’attaque de moulins à vent.

Croire que j’ai une simple chance de me faire entendre est une utopie.

J’aimerai , j’espère de tout mon coeur , qu’un jour passera une loi, avec un organisme chargé de contrôler tout ça.

Et qu’aucun fonctionnaire, profs compris, ne puissent porter d’accusations sans être lui-même mis en cause.

Et u’en cas d’erreur, les personnes lésées reçoivent des excuses et des dédommagement pour tort moral.

On sous-estime le tort moral.

Il peut détruire des vies, directement, er par répercussion, des familles entières.

Il faut que ça s’arrête.

Parce que si on ne fait rien c’est destructif,

mais si on croit qu’il  existe une justice contre ça, qu’on s’appuie sur des lois, sur la logique pour se battre, ça sera encore pire.

C’est un fait.

Et ceux qui l’ont vécu ont souvent trop honte pour en parler.

Comme toutes les vixtimes d’abus.

Qu’on s’attaque à vos enfants, vos animaux, votre maison ou les trois à la fois.

Vous êtres touchés-coulés.

Notre mentalité suisse, nous pousse à nous écraser.

Les courageux qui ont parlé quand même se comptent sur les doigts d’une main.

C’est quelque chose que tout le monde sait.

Mais quand il arrive quelque chose, notre sens de la justice continue de s’éveiller malgré tout.

C’est une bonne nouvelle.

Nous ne sommes pas encore perdu.

Et je vous dit moi, qu’un jourça aussi sera de l’histoire ancienne.

Alors, parlons en.

Haut et fort.

Sur les réseaux sociaux, à nos amis.

Je dis ça… mais parler de ce qui m’est déjà arrivé  est trop pénible.

On devrait tout avoir facilement quelqu’un qui nous défende, pour ne pas être obligé de revivre ça chaques fois .

Voilà ce qu’on devrait faire.

Se mettre ensemble

On y arrivera.

Vous avez pourquoi j’ai de l’espoir ?

Parce que le temps à passer.

J’habite toujours dans la même ville.

Il m’arrive parfois de croiser certains de ceux  à qui j’ai eu affaire par le passé.

Pour eux aussi, le temps à passé.

Et il arrive,.. vraiment il arrive, qu’ils aient enfin compris, avec le temps, avec leurs propres expérience, qu’ils ont faits des erreurs.

Qu’ils le reconnaissent, et qu’ils en soient désolés.

Ca n’efface rien, mais ça aide à pardonner.

et pardonner c’est avancer.

 

la suite

La suite, c’est se calmer.

Je vois que le choc de  m’a affectée.

Plus que je ne l’aurais voulu.

Plus que je le pensais.

Je le   vois à de petits signes.

Ma dyslexie   qui revient, comme chaque fois que mon esprit est troublé.

C’est le manque de respect qui m’a fait le plus de mal.

Je n’étais pas préparée à ça.

Je ne vais pas en rajouter une trop grosse couche.

C’est drôle, parce que j’en parlais juste avant que ça arrive.

L’autre jour.

J’ai lu que tout ce qu’on écrit fini par arriver.

Alors voilà, je veux gagner beaucoup d’argent et être très heusuese.

Voilà

A demain matin.

 

Les deux plumes

Mes plumiers sont prêts, avec les deux sortes d’encre que j’utilise habituellement.

La sucrée et la salée.

Le sirop d’érable ou le vitriol.

Bien sûr ce n’est qu’une image.

 

Sur mon ordinateur, toutes les touches sont pareilles,

Noires avec la lettre en blanc.

Et je dois choisir ce que je vais écrire.

Je me lâche…

Ca part tout seul, façon fusée.

Oh comme c’est facile d’être méchante!

Tellement plus facile que d’essayer de relativiser, de trouver un bon sens à tout ça.

Je vomis mon texte ,

je le gerbe plutôt,

par saccades bileuses.

Je distribue les mauvais points.

Ca soulage.

Dans ce texte là, que vous ne verrez pas aujourd’hui, il y a quand même une sorte de réflexion en toile de fond.

Mais il est si méchant, si venimeux , ce texte, que j’ai peur de m’empoisonner avec mes propres mots.

Et d’en empoisonner d’autres au passage.

 

Vous connaissez R.Kelly ? c’est un rapeur américain.

Un type ignoble.

Pervers, pédophile, gravement perturbé par les abus qu’il a subi étant enfant.

Je ne parle pas de rumeur, il s’est filmé, et  le monde entier peut le voir salir des fillettes  de 12 ans. Détruisant au passage, des vies, des familles entières touchées par la honte, la peur des représailles et la douleur indélébile causées par ses actes conscients.

Eh bien, R.Kelly , entre deux morceaux violents , a aussi composé et chanté cette pure merveille que tout le monde connaît :

I believe i can fly… i believe i can touch the sky…

etc…

Un morceau inspiré par sa passion du basket

Alors moi, je suis une sorte de R.Kelly inversé .

Je ne ferais jamais autant de mal, même si je pourrais tuer de mes mains quiconque s’en prendrais à un enfant.

Et quand j’écris, sur ce blog, qui s’apelle « Bien à Bienne » , alors, je ne veux faire de mal à personne non plus.

Ni à moi, ni aux autres.

Quand je me défoule, par écrit, ça peut aller loin.

Pourtant…

Même si les trois quarts de mes affaires ont disparu dans une benne.

Je garderai ma haine .

Même si ce qui reste est dans un sale état.

Que mes sculptures sont brisées, mes négatifs souillés ;

je pourrai écrire des choses terrible, je l’ai fait d’ailleurs, mais je garderai ça pour moi.

Pour la raison suivante

aucun objet matériel ne vaut la peine qu’on égratigne des vies humaines.

En parlant de vies humaines, ce matin, quand je me suis rendu au

Service des Immeubles de la Ville, je sentais avec moi une force considérable.

Comme si tout les gens qui m’ont soutenu étaient physiquement présents, derrière moi

Alors, je suis restée polie.

Ferme, déterminée, mais polie.

J’ai gardé mon joker Biel-Bienne dans ma poche.

La secrétaire m’a très bien reçu et il se trouve que l’entrepreneur responsable du nettoyage des immeubles étaient présent , lui aussi.

Il a proposé de m’amener à la Mura, pour que je puisse faire le tri de sa benne moi-même.

Puisque mes affaires avaient été balancées dans la benne en même temps que les détritus retrouvés dans les parties communes.

Enfin , cette benne-là, parce que je n’ai pas eu accès aux précédentes.

Avec beaucoup de gentillesse, d’ailleurs.

Je comprenais bien qu’il n’allait pas revenir sur sa position.

Fermement persuadé qu’il avait raison.

Qu’il est obligatoire de fermer son grenier à clé et que j’aurais du monter la garde devant, façon Fort Knox… au cas ou les indiens attaqueraient.

Hors, il se trouve qu’il à tort.

Ce n’est pas obligatoire, du tout.

 

Par contre, en cas de vol, on aura des soucis avec les assurances.

Personne ne m’a prévenu que le grenier serait vidé, il n’avait pas de clé non plus…

 

Si je n’avais pas regardé par la fenêtre, alors, j’aurais découvert un jour que toutes mes affaires avaient disparu.

Des affaires qui n’ont de valeurs réelle, pour moi seule.

Photo, livres, vêtements.

Il en manque plus des trois quart.

Porter plainte ?

Contre la ville ?

Contre l’entrepreneur qui a suvi les ordres ?

Qui est persuadé  d’être dans son bon droit, puisque son employeur ne l’a jamais averti qu’il n’ a pas le droit d’entrer dans un grenier privé sans la permission express du locataire.

Ce n’était pas difficile de me demander.

Je suis là pratiquement tout le temps.

Mais ses consignes étaient « videz tout ce qui est ouvert ».

Je précise que dans mon grenier, il n’ avait pas de déchets qui auraient pu gêner qui que ce soit.

Seulement des vêtements,  des livres,des affaires personnelles , poussette, bateau pneumatique etc…

Des choses auquel je tenais et d’autres qui m’importaient moins.

De mes affaires, il ne reste presque rien.

Mon grenier est plutôt grand.

J’avais mes affaires et celle de mes enfants.

Le 80 % a disparu.

 

J’ai déjà vécu ça, en pire.

J’ai déjà tout perdu.

Dans l’incendie de mon ancien appartement.

Là, il ne me restait plus que mes yeux pour pleurer.

Et un verre à dent.

Avec mes 5 poissons miraculés.

Un peu de vie qui m’avait redonné espoir.

Finalement. c’est un peu pareil.

me voilà allégée.

Perdre ses affaires, toutes ses affaires de toute une vie.

C’est extrêmement dur, un réel traumatisme

dont il faut se relever.

Quand on y parvient, on se sent beaucoup mieux qu’avant que ça n’arrive.

Libéré du poids de la peur de tout perdre,

puisque c’est déjà arrivé.

Contente d’être en vie.

Il m’a fallu du temps pour pouvoir dormir une vraie nuit.

Pour me reconstituer une garde-robe.

Pour faire le deuil de mes  collections.

Vinyl, peinture, meubles hérités  de mes grands parents…

sans oublier le petit hamster, qu’on a jamais retrouvé.

Cette fois-ci, ce sera plus facile, pour moi en tout cas.

Je n’avais déjà plus rien  de mes souvenirs anciens.

Je ne veux pas porter plainte, pour deux raisons.

Parce que je sens que je ne dois pas le faire est la principale.

Parce que s’attaquer à la ville, c’est comme viser l’ascension de l’Everest par la face nord.

Il faudrait un excellent sherpa et je n’ai pas les moyens d’en payer un,

et ça reste périlleux , voir dangereux.

Et même, si c’est vrai que je me débrouille très bien pour remonter les précipices,

 

je devrais être capable d’escalader les montagnes, donc.

Mais pas celle-là.

Pas maintenant, pas comme ça.

Pas pour ça.

Je réserve mes forces pour d’autres combats.

J’aime cette maison, et je m’y sens bien, malgré tout.

J’ai envie d’y rester, pas de faire la guerre au service des immeubles,en général, ni à la gérante qui s’occupe du mien.

Je ne me résigne pas.

je prends une sage décision .

 

Avec trois bonnes nouvelles en prime :

Ce matin deux employés de la ville sont passé m’informer qu’on va me mettre un four.avec le gaz. ce qui signifie que ma maison ne sera pas détruite dans l’immédiat, comme tout le monde le pensait.

Si je faisais de la politique et que j’aurais des combats à mener,

je commencerais par celui-ci.

J’imagine bien que le travail des employés n’est pas simple, mais je ne crois pas qu’il soit facilité par de mauvaises relations.

La gérante de mon immeuble ne s’est pas présentée.

Ne m’a pas dit bonjour non plus.

Elle s’est simplement plantée devant moi, au guichet, avec un visage fermé, ce qui est dommage parce qu’elle est plutôt jolie ,

et totalement irrespectueux vis-à vis de moi, qui suis restée très polie.

Elle n’a prononcé  qu’un seul « oui? »,

J’aimerais qu’elle fasse l’expérience de l’effet que ça peut faire.

Je me suis  présentée,expliquée briévement,  et poliment,

en avançant qu’un erreur à été commise

et que j’aimerais  récupérer mes affaires.

Là, elle m’a ressorti les deux arguments litigieux

-que j’aurais du fermer mon grenier à clé.

-que j’aurais du le surveiller.

Mais j’étais sure de moi.

Je suis parfaitement renseignée.

J’ai dit non, que rien ne m’y obligeais et que je voulais récupérer mes affaires.

Et qu’en plus je voulais son nom.

là, elle à commencé à l’écrire sur un bout de papier,,

puis elle à du se souvenir qu’elle avait  des cartes.

Elle a disparu dans un bureau et n’en est pas ressorti.

c’est l’entrepreneur qui m’a apporté sa carte.

Je trouve désolant qu’elle m’aie accueilli de cette façon.

Qu’elle n’aie pas pris la peine de m’apporter sa carte , ni même de me dire aurevoir.

 

Mis à part la secrétaire très sympathique, les seuls qui  se sont vraiment donné de la peine pour m’aider sont l’entrepreneur et un de ses employés grec (!)

qui m’a gentiment aidé à porter les sacs les plus lourds sur les 4 étages sans ascenseur, plus la vingtaine de marches très escarpées qui mènent au grenier.

Sans ce manque de respect élémentaire, j’aurais pu voir tout cela comme une regrettable méprise due au manque de communication.

 

Franchement, il fallait le voir, en un quart de seconde, on aurait  dit un affrontement entre deux lionnes.

J’imagine bien pour quelles raisons cette personne  m’a manqué de considération.

Mis à part la difficulté de son travail, qui n’excuse rien, mais que je peux comprendre.

Le voisin de dessus qui avait pris l’habitude de m’insulter gratuitement ,

à très mal digéré la plainte que j’ai fini par déposer pour faire cesser plus de 6 ans harcèlement.

Et l’amende plutôt salée qu’il a du payer à la ville.

 

Il s’est vengé  en se plaignant de moi à la gérance.

Je n’ai jamais eu la possibilité de répondre à ses accusations arbitraires.

Je ne vois que cette explication.

Voilà donc ce que je changerais dans notre ville, si j’en avais le pouvoir :

 

j’aimerais que chaque biennois qui se présente poliment dans n’importe quel service de la ville , reçoive le respect élémentaire auquel il devrait avoir droit.

Ca n’a l’air de rien, mais , ça nous élèverait tous.

On  n’imagine pas, sans l’avoir vécu, les conséquences du manque de respect sur un être humain fragilisé.

Ce qui est triste c’est qu’à force, le danger est de voir l’administration toute entière comme une ennemie,

Mais bien plus, le manque de respect conduit à la baisse d’estime de soi-même. A la dépression, voir pire.

J’aimerais remercier, Renaud, Isa, Céline, Maud, pour leurs bons conseils et leur aide précieuse.

Ainsi que toutes les personnes quii me soutiennent sur Facebook.

J’aimerais que cette mésaventure soit la dernière.

J’aimerais… beaucoup.

 

 

 

Choquée

Simple erreur ?

J’espère que c’est une simple erreur.

Le contenu entier de mon grenier à été vidé.

Et c’est de ma faute il parait !

J’avais qu’à surveiller, cadenasser la porte !

Mais franchement, qui arait cru qu’une chose pareille puisse se faire?

Une entreprise privée, mandatée par la ville.

Qui n’a pas pris le soin un instant, ni l’entreprise, ni la ville de se demander si ces affaires n’appartenaient pas à quelqu’un !!

Je regarde par ma fenêtre et je vois avec horreur, parmis d’autres cartons,

un bac contenant toute notre collection d’Harry Potter.

Je descends   et je vois ma photo, avec mes enfants, sur le sol de la benne, parmi  les détritus retrouvé dans la partie ouverte du grenier.

Mon grenier à moi, il à une porte, comme tout les greniers normaux, fermée simplement.

Mais pourquoi devrais-je cadenasser mon grenier ?  et installer une surveillance 24h sur 24 ?

A l’intérieur, ce ne sont que des affaires personnelles, photos, vêtements, souvenirs…. qui n’ont de valeur que pour moi.

Et maintenant, c’est comme ça.

Le type à reçu des ordres, prendre tout ce qui était dans les parties ouvertes…

alors je veux bien que ce soit une erreur.

Mais ce que je digère moins c’est l’ultimatum.

J’ai jusqu’à demain 10h pour que la Ville rappelle ses troupes et leur dise de ramener mes affaires.

Sinon, ils jetteront tout.

J’aurais peut-être du appeler la police.

C’est un reflexe que je n’ai pas…

J’ai comme l’impression d’être coupable, alors que ce sont mes affaires et qu’on me les a prise…

Quand je disais l’autre jour que tout est affaire de moyens…

Je voyais bien que les employés étaient désolés pour moi.

Mais le chef, lui, il obéi aux ordres… et la Ville encore une fois, montre  quel respect elle a pour ceux qui sont sur son chemin….

Elle à racheté ma maison.

Que li importe que nous ayons des vitres brisées à tout les étages…

Je suis choquée…

Je me sens comme une citoyenne de seconde zone.

On tue d’abord … on discute ensuite.

Mon rêve

J’aimerais trouver une ferme, au bord du lac où près d’une rivière.

Une ferme qui serait en vile ou presque.

Avec assez de place à l’intérieur pour y habiter, avec d’autres amis qui partageraient la même philosophie de vie.

Etre un maximum indépendant  et vivre tranquillement.

Ave deux vaches, un âne, des poules et des petites chèvres.

Quelques lapins qu’on ne mangeait pas.

Mes chats bien sûr et un chien pour tenir compagnie à Prisca.

Une piscine en été, un jacuzzi en hiver. Un sauna, pour se maintenir en forme.

Un grand jardin plein d’arbres fruitiers, des carottes, des patates, des salades…

On ferait toutes sortes de produits pour nous et o vendrait le reste.

On en ferait un paradis ou il fait bon vivre. et on aurait plus envie de regarder la télé.

J’aurais le temps d’écrire, de créer, pare que je ne serais pas la seule à tout faire.

On se partagerait les taches, équitablement.

Chacun ferait ce qu’il aime faire.

On aurait un cheval aussi, et je pourrais faire de belles ballades en forêt sur son dos.

J’écrirai un livre qui deviendra un best-sellers, et même un film récompensé dans les festivals de cinéma.

On serait créatifs tout le temps, inventifs, originaux, et personne ne viendrait nous dire comment nous devons vivre.

J’aurais une belle et grande cuisine, et parfois on prendrait les repas en commun, chacun apportant quelque chose, et ça finirait par des danses et des chants au coin du feux.

On aurait des visites souvent, les gens aimeraient venir chez nous passer du bon temps, et je n’aurais plus besoin de voyager.

C’est le monde qui viendrait à moi.

Le matin je me lèverais, je donnerais du grain aux poules et je prendrais les oeufs pour le petit déjeuner.

Ensuite, j’irais discuter avec les chèvres.

Je prendrais Prisca, pour une belle promenade dans les champs et la forêt.

En suite, je m’installerais pour écrire pendant deux heures, chaque jours.

Je ferais un peu de jardinage l’après-midi, et j’apprendrais à ma petite fille tout ce que je sais.

Mes grands parents étaient paysans.

Ma grand-mère, petite et nerveuse était capable d’attraper une guêpe à main nue. Je l’ai vu faire, une fois, sur mon duvet d’enfant.

Mon grand-père m’emmenait dans sa forêt, et me donnait le nom des fleurs.

Je les aimaient tellement.

La vie n’est plus pareil sans eux.

Je ne peux pas manger des carottes sans penser à elles de ma tante, qu’on cueillait avec les fanes.

Elles avaient un goût de paradis.

Sucré et terreux à la fois

Toutes les autres me semblent acides et sans goût.

Peut-être, sûrement même que si les hommes n’avaient pas fait la guerre,

nous aurions encore une grande ferme, dans ma famille.

Mais c’est une autre histoire.

Pour savoir qui on est, il  faut parler avec ses parents.

Trop de secrets parasitent notre compréhension.

On le sait maintenant.

Mais on ne refait pas le passé.

Ce n’est pas une raison pour l’effacer.

Je suis une biennoise, maintenant, de naissance.

Même si ma famille ne vient pas d’ici.

J’habite au-dessus d’un village lacustre.

Sous ma maison, on pourra un jour trouver des vestiges.

Le début d’année , avec son temps gris, et froid, n’est pas très facile pour moi,

comme pour beaucoup.

C’est comme si mon cerveau avait besoin de repos.

Dans le sol, les plantes pourrissent pour renaître aux printemps.

Le sol aussi se repose.

Moyen miracle

Je sais que j’ai été absente quelques jours.

Que ce n’est pas cool pour ceux qui aiment bien me lire tout les matins.

En même temps, il faut me comprendre.

L’hiver est toujours une dure période.

Au début, j’avais du chauffage partout… sauf la nuit.

pour la première fois de ma vie, j’affrontais l’hiver suisse,

et nocturne, dans un appartement glacé.

Choc météo….

Glacée dans ma vieille robe de chambre, j’essayais de tenir le coup,

jusqu’à ce que reviennes l’été.

Et puis, ça c’est empiré.

Brusquement, je n’ai plus ou de chauffage du tout.

Ni le jour, ni la nuit.

On a compensé, comme on pouvait, à  coup de radiateur électrique…

Et là, on ne se rendait pas compte, mais ça coûtait cher, très cher.

Trop cher.

Alors, on a eu de la chance, et reçu un beau poêle qui chauffe bien.

Tant qu’on a du bois et l’énergie pour entretenir le feu.

Qui chauffe bien, dans le salon.

Les autres pièces restant si glaciales, que je fais de la buée en me lavant les dents à la salle de bain..

Alors, j’ai économisé et acheté du fuel.. mais en quelques semaines il ne restait plus rien.

Ni dans on porte-monnaie ni dans le réservoir

Entretenir le feux…

Je pense à nos ancêtres…

il n’y  a pas si longtemps.

Les plus nantis avaient des domestiques.

Les autres, ceux qui en avaient les moyens, s’en occupaient.

Mais quand on habite en ville, il faut faire venir le bois.

A la campagne, il faut le couper…

C’est du travail.

A bien sûr, il y en a qui l’ont connu et qui se disent peut-être :

c’est pas grand chose.

Mais je pense surtout à ceux qui ont le chauffage qui va de soit.

Auquel il ne pense même pas, tant c’est normal , à notre époque d’avoir des radiateurs qui marchent.

-Qui fonctionnent. Les radiateurs marchent rarement.

Ouaiiiiis.

Bon.

On reprends.

Pfff…  il faut comprendre un truc.

Quand la vie, les choses aussi apparemment simples que d’avoir du chauffage vont d pire en pire, il faut s’accrocher.

Chaque modification, chaque infime changement vous influe dans un sens ou l’autre.

Mais depuis ce matin, miracle ! je regarde par la fenêtre, et que vois-je?

un camion -citerne .

Un camion -citerne branché sur MA maison.

Une sorte de rêve éveillé.

D’hallucination.

Il y en a qui rêvent du prince charmant.

Moi je préfère un camion-citerne.

Ding dong, ça sonne .

Mon cher proprio… (les relations se sont arrangées… pour l’instant).

Il me demande si c’est moi qui ai commandé du fuel.

Ben non .. avec quel argent ?

Il part et revient 5 minutes plus tard pour m’informer que  j’allais avoir du chauffage quelques heures par jour.

alléluia !!!

Les gens sont sympas, quand ils me disent, qu’il y a des lois et patati et patata…

Alors c’est vrai, quand vous vous attaquez à quelqu’un qui est votre égal…

Egal, dans le sens une personne qui n’a pas de moyens particuliers pour sa défense.

La Ville, par contre, ou n’importe qui ayant des moyens dépassants les vôtres…

c’est une autre histoire.

Même en étant totalement dans son droit, si vous tentez le coup vous verrez.

Mais là, je dois dire un truc, depuis que je ne suis plus aux oeuvres sociales, j’ai perdu

l’habitude d’être rabaissée..

Parfois, je rêve d’être maire de Bienne.

Je n’aurais pas de répit avant  de secouer les puces de tout le monde.

Pour que le respect devienne la priorité numéro une.

Bon là je suis en train de m’endormir

 

 

 

petit miracle

Il y a les miracles habituels,

hyper-impressionants.

Genre biblique, la mer s’ouvre…

les cigales se taisent, et les buissons se mettent à cramer tout seuls.

Et puis, il y a les petits miracles.

quand une méthode toute simple vous permets de réduire le tas monstrueux de vos habits, et de les ranger de façon pratique.

Et le plus beau là-dedans, c’est q e même ma petite fille s’y est mis.

franchement plier ses habits en rectangle et les mettre à la verticlae, c’est tellement plus pratique !

Ca prends moins de place et on s’y retrouve tout de suite.

Surtout si on a des boites,

Moi j’ai pris des cartons à chaussures.

Et c’est dingue la différence.

On voit tout de suite ce qu’on a.

En parlant de ce qu’on a,

j’ai deux beaux sacs à offrir  au point de récolte…

En me posant simplement l question : est-ce que cet habit me procure de la joie, ?j’ai pu dégager un tas de trucs que je gardais pour rien.

 

Tout mon monde

Je fais de la photo, mais pas que, je peins aussi, et je fais des colliers.

Mais pas que, j’ai une espèce de boulimie créatrice qui s’attaque à tout les domaines possible.

J’aime l’objet unique, l’objet spécial, qui fait plaisir à faire et qui reste, parce qu’il  demandé tant d’énergie .. que cette énergie reste accumulée dans l’objet.

Un objet qui fait du bien.

Voilà ce que je veux faire.

J’ai des idées de miroirs, de robes, de lampes.

Je ne veux pas faire du design.

Je veux faire des objets uniques.

Pas de l’artisanat, des oeuvres d’arts.

Quand ma fille était encore à l’école, je m’en souviens bien, comme j’étais fauchée à cette époque là.

Il fallait faire des pâtisseries pour le stand de l’école.

Et même ça devenait difficile.

J’avais fait des pains aux chocolats.

Qui sont partis… comme des ptis pains.

Mais c’est pas tout.

Avec des vieux colliers démontés, j’avais fabriqué de nouveaux colliers.

J’avais un peu honte, de ces humbles choses recyclées.

Je ne savais pas du tout comment ce serait accueilli.

Je les ai amené quand même.

A ma grande surprise quelques minutes ont suffit.

Les gens se sont jeté dessus.

Tout à été vendu.

Mais surtout ça me fait du bien de faire ça.

J’avais pris pour habitude d’en offrir à mes amies et rien ne me faisait plus plaisir que de voir qu’elles les portaient.

Je n’en reviens toujours pas aujourd’hui. Je crois que c’est mon problème principal.

C’est comme mes cartes de voeux.

Quelle folie de faire des cartes à l’époque d’internet.

Et pourtant, quel succès, que de compliments !

Il faudrait que je me mette une fois pour toute dans la tête que ce que je fais à de la valeur.

Même si avant tout ,je le fait par besoin de m’exprimer…

Même si… je crois que je devrais me mettre aussi dans la tête qu’il n’y a pas que ce que je fais, qui a de la valeur…

Moi aussi.

 

 

Le challenge ménager

3, 2, 1 partez, dans une heure j’aurais fait cette foutue vaisselle.

Je pourrais mettre une photo mais je ne veux traumatiser personne.

Donc là, il est 1h 18 à 2h18 ça doit être prêt.

On va voir……. et…. m…. je suis trop fatiguée par  contre,j’ai appris une nouvelle méthode de rangement que je vais tester et partager avec vous demain.

J’ai hâte !