Réfléchi sérieusement

Les  gens sont rigolos, parfois.

Ils me disent, avec bonne intention, hein ! et c’est très gentil de leur part de m’encourager !! J’en profite pour dire que c’est justement ces encouragements qui me motivent le plus à avancer.

Seulement voilà : ils me disent : pourquoi tu ne fait pas des vraies cartes postales ? par exemple.

Eh oui ! je rêve d’en faire et je vais me démener ma race pour y arriver.

Et ne pas me laisser abattre par de basses préoccupations matérielles…

Et là , il faut vraiment que j’y croie…. parce que 8francs 90 de frais d’expédition pour recevoir 10 cartes postales à 5,90… Ca me fait 13,80.

Pour seulement 10 p…. de cartes.

Et c’est pas tout.

Je dois encore racheter de l’encre pour mon imprimante.

Pour les trois couleurs plus le noir, j’en ai pour 120 balles.

Bon, elle est super, mon imprimante, pour ce prix là, je peux en imprimer des tas.

Le problème, c’est que là… il va falloir que je les gagne, ces sous.

Sans compter la colle spéciale…

Et les feuilles de protections en cellophane, à 20 ct la feuille…

Et le papier pour les cartes de voeux.

J’ai bien l’intention, cette année de faire des cartes de voeux spéciales pour les fêtes.

Qui diront : Joyeux Noêl et bonne année dans nos deux langues habituellement parlée à Bienne.

Et qui seront tout à fait adaptées au marché de Noêl.

J’ai même pensé à en faire des petites pour accrocher aux cadeaux

J’aimerais aussi faire des agrandissements pour mes cadres…

nourrir mes animaux et manger autre chose que des corn-flakes.

-C’est très bien les corn-flakes!

C’est vrai.

D’ailleurs j’adore ça.

En fait, je devrais flipper ma race.. si j’étais « normale ».

Quand je dis « normale », je pense aux gens qui ont un travail « sûr », et qui n’en changent pas, même si ils n’aiment pas forcément ce qu’ils font, par peur de se retrouver..dans ma situation, voir pire.

Heureusement il y a aussi des gens qui aiment ce qu’ils font.

Moi je n’aime pas ce que je fais : J ‘ADORE !

Alors entre gagner 1oo fois plus dans un boulot fixe,

et vivre au jour le jour dans mon travail de marchande de ses oeuvres,

je n’hésite pas une seconde.

Et franchement, il y a tellement de choses dont je n’ai pas besoin, voiture, vacances, restaurant…. que ça fait l’équilibre.

Parce que, vous savez quoi ?

Petit à petit, j’y arrive.

Même le dernier samedi , ou pendant 4 heures de suite, il pleuvait tellement que personne ne s’aventurait jusqu’à nos stands, Pierre et moi, on a quand même gagné notre journée.

Quand une fois la place payée, il nous reste assez pour s’acheter quelque chose à manger, nous sommes déjà content.

Le temps passé au marché n’est jamais perdu.

On en apprends tellement sur nous, sur les autres.

Je rencontre des gens de tout les âges, de toutes les couleurs, de tout les mondes!

Et ceux qui voient mes photos peuvent me commander des shootings.

En parler directement avec moi, parce que je suis là, en vrai.

Ce que je dois faire, c’est rester motivée.

Et pour ça, j’ai de la chance, je suis extrêmement bien entourée.

-de près et de loin.

Toute cette bonne énergie, ce soutien fabuleux dont je dispose, me donne des ailes.

C’est une façon de vivre, en funambule, en équilibriste des jours,

mais c’est la seule que je supporte.

Là, je suis libre, la je suis vivante.

Et j’habite en Suisse.

A Bienne, en plus.

Aujourd’hui, miracle supplémentaire, un ouvrier est venu inspecter ma salle de bain, et commencer les travaux pour la rendre opérationnelle.

Il y a un truc que j’ai compris , das la vie, et ces derniers temps en particuliers :

Je pourrais flipper, me dire que je dois faire tout maintenant, sinon je ne serai pas prête, et désespérer parce que je n’ai pas le début de tout ce dont j’ai besoin pour le faire.

Ou alors, croire en moi, en ma bonne étoile, en la formidable gentillesse des gens, qui m’amènent à manger, quand je travaille, qui me donnent plus que le prix de ce qu’ils m’achètent , pour m’encourager.

Quand j’y pense, je sais, sans l’ombre d’un doute, que je vais pouvoir réaliser tout mes rêves.

Chaque petit sourire,

chaque regard,

chaque parole bienveillante,

tout ce qui fait de nous des êtres humains

qui existent,

les uns avec les autres,

et qui sont,

parce qu’ils se battent

ensemble,

des champions

du monde.

 

Le grand bazars…

J’en ai du bazars… trop.

Faut que je trie.

Le problème c’est que j’ai trop d’imagination.

Avec n’importe quel vieux bout de carton, je vois ce que je peux faire.

Et le pire, c’est que c’est génétique.

Comme pour les jumeaux… ça saute une génération.

Et donc.. ma petite -fille est pareil.

En pire.

Le moindre emballage, elle en fait des canapés pour ses peluches…

Et toute la ville qui va autour, téléphérique compris…

Double bordel. triple , quintuple bordel.

Mais comment , pourquoi brider tant de créativité.

Du coup, je laisse faire.

Et tant pis si je dois zigzaguer avec mon aspirateur, dans le corridor,

entre la gare miniature, les chats en papier, et autres oeuvres d’art en 3d.

Mes murs servent de support à son inspiration permanente et c’est très bien.

Je garde le moindre de ses gribouillis, qui sont vite devenu dessins de plus en plus structurés et maîtrisés.

Je suis super-fière.

Elle a ça dans le sang, littéralement.

C’est une artiste.

Avec un besoin de créer.

J’estime que j’ai de la chance d’être là,  et d’assister à ses débuts, son épanouissement d’artiste.

Mais voilà, moi aussi il faut que je puisse créer.

Le marché de Noêl arrive.

J’ai pratiquement tout mes présentoirs.

Et the Great Tata Deb, a accepté de s’occuper de celui qui me manque.

J’en suis terriblement heureuse.

Tata Deb, c’est une personne formidable.

Quand elle est là, j’ai l’impression d’entrer dans son coeur.

A chaques fois , elle mefait cet effet.

Et dans son coeur, il fait bon, on est en sécurité, entouré d’amour et de bonnes vibes.

C’est la Reine des créatrices.

Elle sait tout faire, absolument tout faire.

Et elle le fait bien.

Je suis tellement fière de l’avoir comme amie.

Je vous ai déjà dit que j’ai des amies géniales ?

Je crois hein…

Ben c’est vrai.

4h4

Je suis si bien la nuit.

Je me pose des questions… en ce moment, je suis totalement fascinée par Freddie Mercury…

Comment un jeune indien  nommé Farouk est devenu le plus charismatique et adulé des chanteurs du monde ?

A la base, il était  pas très beau, en plus.

Mais il avait ce regard,  maquillé qui faisait ressortir la douceur de ses yeux.

Toutes les apparences, les costumes fous, cette façon de se créer lui-même…

en plus d’un talent  de génie pour la musique.

Toute son oeuvre, si complexe a une logique qui me touche.

En trois chansons.

Celle de l’amour entier  mais toujours douloureux , Love of my Life.

Celle de la vie qui continue, quoi qu’il se passe  : Show must go one.

Et celle de la motivation : We are the Champions.

Il y a quelque chose de si simple, de presque enfantin là-dedans.

Dans le sens de la pureté.

De éa sincérité absolue des sentiments.

Ca me touche..

Ensuite, je vais sur internet pour en savoir plus,

et je trouve d’autres images fascinantes, celle qui me plait le plus est dans sa video de I’m giong slightly mad.

D’ailleurs, dans toute la video, il est très différent .

Tout est différent, sa façon de chanter, ses postures, tout ce que la maladie  pouvait changer en lui, surement, ç’est ça qui m’impressionne.

Je me sens triste qu’il soit mort…

Et tout le monde à sa petite version, son « Freddie Personnel »..

Le mien aime la vie, et sourit malgré les souffrances…

Et les chats… comme moi.

Je me suis endormie avant, j’ai fait un drôle de rêve..

Il y avait des souris dans mon  grenier.. mes souris.

Dans une cage, et je devais les nourrir…

mais quelque chose m’en empêchais.

Quand je me suis réveillée, j’étais contente que ce n’étais qu’un rêve.

Ca semblait tellement réel.

 

 

Marché pluvieux, marché heureux

Aujourd’hui au marché.. le reste de l’équipe  n’a pas voulu braver la pluie.

Pierre et moi sommes impérméables…

Non, bien sûr, c’est pas vrrai.

A 9heures, on était déjà complêtement trempé, mais on était là, parce que c’est notre place.

Et malgré plusieurs heures de bonne grosse pluie ininterrompue, nous avons assuré, comme d’habitude.

Au fil des samedis, je commence à comprendre, ce que je fait là.

Je ne pourrais pas encore l’exprimer tout à fait.

Mais ce que je sais, .. c’est :

quand on est à sa place, alors l’Univers vous envoie des signes.

Des coïncidences .

Quelque chose qui tient de la magie, de l’univers parallélise

Je vais me coucher, là, et de la physique quantique.

Je ne sais pas exactement ce que c’est, mais je trouve que ça exprime bien mon propos.

Et non, je ne suis pas folle.

Je constate, c’est tout.

Show must go on

Il y a un curieux phénomène, qui se retrouve dans ma vie.

Toutes les semaines… quand vient le jour du marché.

Les signes forts se manifestent, le jour avant , pour me donner la motivation d’y aller.

Pourtant, ça avait mal commencé.

Ce matin, je devais aller chercher ma petite fille,

tôt,

trop tôt pour quelqu’un qui va se coucher à 5h du matin.

Mais j’avais promis.. j’avais mis mon réveil et ma fille m’a téléphoné, en prime, pour être sure que j’étais bien réveillée.

Eh ben non,

je n’étais pas du tout, mais alors absolument pas du tout réveillée.

Même pas un petit peu.

Comme mon proprio ne chauffe pas, j’étais congelée.

Même sous mes deux duvets.

Alors sortir de mon lit, dans cet état, déjà que je ne suis pas du matin,

et que j’avais dormi 3h à tout casser… c’était de la torture.

Mes yeux refusaient de s’ouvrir.

Mon corps .. mais était-ce bien mon corps ?

J’avais l’impression de l’avoir emprunté à quelqu’un d’autre…

Une inconnue, qui s’en fichait de s’habiller n’importe comment.

pourvu qu’elle n’aie pas froid.

Bon j’aurais pu mettre le chauffage, électrique

mais comme ce n’étais pas mon corps,

que mon cerveau était encore éteint,

la connexion ne se faisait pas.

Arrivée dehors,

en mode zombie.

Je ne vois rien.

Mes yeux coulent ,

mon nez coule,

et , forcément….

ni ce corps étranger, , ni mon cerveau sur « off »,

n’ont pensé à prendre un mouchoir…

Ma trottinette m’aide un peu.

A la gare, j’évite la chute  sur la grille mouillée, instinctivement.

A croire que mon internet interne à trouvé le moyen de prendre du réseau quelque part.

Il faut bien, si je veux aller jusque chez ma fille.

Avec ma petite -fille, la force de l’amour m’anime,

me permet de la ramener chez moi,

En mode radar, cette fois…

……et puis le miracle opère,

comme chaque vendredi…

Mon auto-radio intégré s’allume, dans ma tête.

Et ça commence…

où plutôt ça continue, avec Queen.

Show must go onnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn.

Show must go ooooooooooooooooooooooooon.

Inside my heart is breacking….

mais je peux continuer quand même.

Alors tout va bien.

Je chante,

Je veux lui transmettre ça.

Les chansons de Queen.

C’est le travail des grands-mères, leur mission :

transmettre.

Et tout ça me donne de la force.

Il y a des petits miracles, comme ça…

Comme ce jeune homme, Jean-Baptiste, qui à la même voix que Johnny…

Bon Johnny et moi c’est une vielle histoire, il faisait déjà partie de la famille avant ma naissance.

Avec mon frère qui l’adorait…

Moi pas, mais  c’était comme un oncle qu’on doit prendre comme il est.

 

,

Oulà , m’égare..

et il est déjà 1h du mat.

Soyons très raisonnable !

Et allons nous coucher !

Demain , par tout les temps… je serai au marché

Out of this World

Quand on prépare le marché de Noêl, il faut assurer.

L’année passée , je n’avais que mes cartes.

Mais en même temps, il y a eu cette formidable opportunité d’acquérir du matériel pour faire des bijoux…

D’abord, il a fallu trier.

Des milliers de fournitures, perles, lucky charms, plumes, que sais-je…

Ensuite, je me suis mise au boulot…

Je ne sais pas combien de dizaines de bracelets et de collier j’ai fait…

mais j’en ai fait…

Ce que j’aime le plus , c’est être créative.

Ce que je regrette, ne pas avoir le temps de m’intéresser à ce qui se passe dans la vie des autres.

Je vis dans mon petit monde.

Animaux,ménage, enfants.. et marché du samedi.

Par ordre d’apparition..

Le monde continue de tourner de toutes façons.

Mais le samedi.. parlons-en du samedi , c’est le jour ou j e suis disponible.

Quiconque viendra me rendre visite, sera  bienvenue.

Parce que j’aime voir, rencontrer, discuter, apprendre à connaître les gens.

Les gens sont des voyages, des pays , des aventures.

Et ceux qui se croient banals sont souvent les plus intéressant

En plus…

 

Grâce à Eliane , je pourrai me faire du thé avec mon super thermos.

Dans ma tête en ce moment il y a des chansons de Quenn.

Les paroles de Freddie Mercury me transpercent le coeur

Pluie sur la ville

Il pleut fort, depuis quelques jours.

Spécialement aujourd’hui.

Sans tempête pour l’instant, heureusement.

Je n’ai pas encore de chauffage, mais je sens la différence avec les autres années.

Les fenêtres réparées, les voisins qui ont de nouvelles installations.

Tout ça réchauffe la maison, et chez moi, par extension.

Je travaille, le plus possible , pour être prête pour le marché de Noêl.

J’espère que je vais bientôt recevoir mes présentoirs à bijoux.

Je cherche toujours un présentoir à carte.

J’ai peut-être une piste, j’irai voir.

Et Aurore va m’aider sur le stand.

Ca c’est la meilleure nouvelle.

C’est bon de pouvoir compter sur ses amies.

Parce qu’il est clair qu’il me faudra dormir le matin, si je veux tenir .

Bon, là il est 4h, il est temps d’y aller.

Je dois garder confiance.

En moi, en les autres, en mon travail.

Et le moral ?

Aussi.

 

Maman

Maman… si il y a bien un mot qui nous concerne absolument tous, c’est celui-là.

Bien sûr, on n’est pas tous maman, mais , forcément, on vient tous de là… du ventre d’une maman.

Ceci dit… logiquement , les mamans devraient êtres considérés comme les personnes les plus importantes  au monde ,non ?

On devrait les vénérer pour ce qu’elles font à la base, porter la vie, donner naissance à de nouveaux êtres humains.

Perpétuer la Vie.

Et le plus souvent, elles s’occupent de cette vie, ce qui croyez-moi est loin d’être facile.

Mais j’y reviendrai.

Ce que je veux dire, c’est ma constatation :

les mères sont les personnes  qui portent, dès la naissance, la responsabilité du monde.

Quoi qu’elles décident , par la suite, elle vont toutes leur vie subir la pression sociale qu’on applique aux mères.

Pression qui diffère suivant les lieux d’origine et d’existence, mais pression de toutes façons.

Mère tu sera, mère tu est, mère tu restera, toute ta vie.

T’as voulu des enfants ? tu dois t’en occuper.

Et bien, s’il te plait.

Sinon tu sera jugée, culpabilisée, voir dénoncée et punie.

Qui qu’il se passe sera ta faute, ta responsabilité. Soyons vraiment juste, ce sera surtout  difficile..

Ca ne t’empêchera pas d’aimer tes enfants.

A se demander, même, si cette difficulté ne renforcerait pas ton amour, d’une manière curieuse.

Puis que tu leur en voudra de t’enfaire autant baver… et que tu serais capable de mourir pour eux quand même.

Et gare à toi, si ce n’est pas le cas !

Il n’y a qu’à voir comment les gens crachent leur haine sur les réseaux sociaux, sur celles qui ont le malheur de faillir à la tâche suprême.

Alors tu développera des pouvoirs nouveaux,

des capacités étonnantes :

tu sera capable de les entendre hurler , juste à côté de toi.

Et ça ne te fera plus rien.

En apparence bien sûr.

Quelque chose c’est déjà cassé dans ton cerveau, dans la partie qui contrôle la résistance aux hurlements.

Je me souviens encore du jour o`ça m’est arrivé.

Tout ça pour dire :

Etre mère, de naissance ou d’adoption,

devrait être,

je ne sais pas,

devrait être

mieux valorisé.

 

Ma fortune

Je suis extrêmement riche.

En copines.

Pas que j’en aie spécialement beaucoup,

par contre, celles que j’ai la grande chance d’avoir dans ma vie,

sont absolument fabuleuses.

Je l’ai déjà dit ?

C’est vrai.

Mais entre temps, j’en ai connu d’autres, j’ai découvert d’autres histoires,

j’ai pu voir leurs progrès, les difficultés, leurs batailles.

Je ne dirai pas comment elles s’appellent, parce qu’elles sont toutes importantes, et elles le savent.

Elles on vécu des choses incroyables, qui aurait traumatisé bien des hommes.

Mais pas elles.

Elles avançnt, et lorsqu’elles trouvent la force de s’amuser, il en est encore pour mettre en doute la difficulté de leurs existence.

Mais pas moi.

Parce que je connais leurs histoires.

J’aimerais tellement les raconter, tant elles sont exemplaires.

Ce sont des histoires d’amour, des histoires de vie, des histoire de courage ordinaire ou extraordinaire.

Ce sont des femmes exemplaires à tout les niveaux, avec des valeurs.

Et si elles ont fait des erreurs, alors, elles mettent tout en oeuvre pour les réparer.

Les plus héroïques sont les plus discrètes.

Inconsciente de la beauté que celà leur confère.

Je les admire tellement.

J’aimerais être à la hauteur de leur affection.

Je les aime tellement.

J’aimerais être parfaite, pour ne jamais les décevoirs.

Mais je ne le suis pas.

Je suis pleine de défauts et j’en suis bien consciente.

Mais voilà ce que je crois :

Nos différences , nos failles, nos défauts même font partie de nous, intégralement.

En amitié on ne rejette pas quelqu’un parce qu’il n’a pas les mêmes idées,

parce qu’il à fait des erreurs.

Bien sûr certaines sont plus dur à avaler que d’autres.

 

L’amitié est une forme d’amour complexe et merveilleuse.

Elle ne possède pas.

Elle partage.

Elle accepte, même si elle ne cautionne pas.

Elle est contadictoire, manque d’objectivité même, parfois.

Et si elle blesse, ce n’est jamais exprès.

Elle s’explique, elle s’excuse, elle renforce.

Merci mes amies, pour cette force que vous m’apportez <3

 

 

Les Trésors du Marché

Je ne sais pas ce que les gens pensent, en général, des gens qui font le Marché.

Si différents, originaux, souvent, venant de tout les horizons.

Je sais , par contre, ce que je pensais, moi ,avant d’y aller.

Et c’est pas très glorieux…

Quand j’y repense.

Mis à part Pierre, que je connaissais, et que je savais instruit et cultivé,

j’avais tendance à croire que les autres, étaient là, parce qu’ils n’avaient rien trouvé d’autre…

Honte sur moi.

Je vois à quel point je me suis trompé, depuis que , moi aussi je fais partie de ces gens.

D’abord, j’aimerais rappeler, comme c’est dur, de faire le marché.

Rester sous la pluie, comme samedi, pendant des heures, debout, à guetter le client qui ne vient pas.

En fait, ce serait dur, si on était pas une aussi bonne équipe.

Qui se soutient, qui veille les uns sur les autres.

Est-ce que vous appréciez vos collègues de travail, au point de vous réjouir de les revoir?

De leur faire la bise, en arrivant et en repartant ?

De savoir tout, ou presque sur leur vie sentimentale?

Sur leur caractère…

Est-ce que vous les encouragez dans leurs efforts ?

Est-ce que vous compatissez dans leurs peines ?

Nous oui, on fait tout ça, et plus encore.

On se confie nos trésoreries respectives, en toute confiance.

On ne guette pas le nombre de minutes passées aux toilettes,

et lorsque l’un de nous est absent… il nous manque..

Comme je me trompais sur les marchands, en général et en particuliers encore plus.

Entre nous, qui avons le temps de discuter, nous rigolons, mais nous en apprenons beaucoup aussi.

Sir toutes sortes de sujets.

Tenez, samedi passé, il y avait Véro, une nouvelle, sur le stand d’à côté.

Une femme passionnante.

Qui, entre autres, en connait un rayon sur les chiens.

Je sais maintenant pourquoi les chats attaquent mon pain ; pour le levain.

Qui, précision utile, est très bon pour eux….

Oh bien sûr, il y a aussi le crétin de service ,qui trouve drôle de vous faire louper une vente…

Mais nous sommes tous nos propres patrons,

Patron et employé à la fois..

Les gens sont drôles.. ils croient dans le pouvoir des pierres, dans les vibrations cosmiques et tout le tintouins,

mais ils se  ruent dans le stand des bracelets fabriqués à la chaînes.

Fabriqués sans joie , par des employés exploités…

Avec des pierres chargées de leurs émotions, si on est logique…

Après tout c’est leur droit..

Jeureusement, il y a ceux qui reconnaissent la valeur de notre travail, que ce soit le mien, ou les bijoux fabriqués par Leila.

Ca mérite un autre article.

Je vais me coucher, trop fatiguée.

passez la meilleure ds journées.