Yahou !

Les rêves sont comme…

Comme quoi ?

Cherchons.

Déjà, il faut le savoir, les rêves se réalisent.

Pas tout de suite, il faut de la patience, attendre que toutes les conditions soient réunies.

Persévérer.

Ce rêve là, mettre mes cartes dans une boutique qui les vendrait pour moi, je l’ai depuis des années.

Mais je n’avais pas envie de faire du porte-à-porte…

Là, tout de suite, j’entends des voix qui me disent :

« et pourquoi pas ? tu te crois trop bien pour ça ? ».

Mais non, j’en ai fait d’autres.

A 14 ans, je mettais des prospectus dans les boîtes aux lettres, pour me faire de l’argent de poche.

J’avais enbauché ma soeur et mon cousin, et on se répartissait le travail.

J’ai bossé é l’usine : mettre des aiguilles dans des trous pour qu’une machine puisse y déposer un peu de plastique sur le bout.

Une deux trois, quatre aiguilles.

Retirer la main.

Presser sur le bouton.

Bruit d’enfer et odeur de plastique fondu.

Surtout ne pas oublier d’aiguille!

Sinon, c’est la m….

Ca peut casser la pièce principale de la machine.

J’ai récuré le sol dans une animalerie, portés des sacs de graines aussi lourds que moi, bousillé mes mains dans toutes sortes de travaux ingrats, terrorisée par un perroquet géant qui m’en voulait de ne pas être la soigneuse précédente…

Ce sale bestiau me poursuivait dans l’allée du magasin en poussant des cris rauques, et en battant des ailes

Sous l’oeil vicieux d’un patron qui éliminait ses apprenties les unes après les autres.

Mais passons.

Je n’ai pas fait exprès de libérer un trio de chinchillas sauteurs qu’il a fallu récupérer avec des épuisettes géantes…

Mais après le meurtre d’une centaine de poissons innocents, largués malencontreusement dans une eau quelques degrés trop chaude,  j’ai été virée, et j’étais bien contente.

Ce n’est pourtant pas le pire boulot que j’ai fait.

M’occuper de deux  gamines hyper-gâtée dont la mère m’enfermait à clé pendant la nuit, pour me faire effectuer la journée toutes les corvées de son restaurant… par exemple.

Nettoyer les toilettes des hommes à midi.. servir  au bar le soir, après m’être tapée la vaisselle du restaurant dépassait mes attributions de jeune fille au pair…

Le soir, je finissais à minuit si épuisée, que je devais m’allonger par terre.

J’ai tenu 4 jours.

Enfin bref… tout ça et d’autres choses m’ont convaincu d’une chose , je ne suis pas faites pour l’ordre.

Ni donner des ordres, ni en recevoir.

Ni rentrer dans l’ordre, ni avoir de l’ordre.

L’ordre n’est pas naturel.

Regardons la nature.. elle est tout sauf ordre.

Quand à l’ordre des choses.. c’est dans la tête de qui le veut bien.

Il y a l’ordre et la disciplien, le travail aussi.

On les mets souvent ensembles.

Et pourtant.. on peut aimer un certain désordre  et être assidue quand même.

Persévérante.

Aimer travailler, parce qu’on est dans un domaine que l’on maîtrise.

Aimer  son travail.

Aimer dormir aussi.

4h.. va falloir que j’aill.

Mais j’ai encore beaucoup à vous raconter!

Feux d’artifices

cette année pas besoin d’aller me masser au bord du lac, avec les milliers de gens qui passent sous mes fenêtres.

Je vois, à travers les arbres , depuis ma terrasse, les feux d’artifices lancés depuis le lac.

Une drôle de journée qui m’a fait comprendre que des choses doivent être faites.

Mais pas au détriment d’autres.

Je ne suis pas superwoman.

Alor,s bien sûr que je suis contente d’aider ma mère à faire ses commis , et de lui faire une promenade en chaise roulante.

Mais ma fille aussi est en chaise roulante…

La pauvre, elle habite au troisième sans ascenseur.

Je vous rassure, ça n’est pas définitif, mais tout de même, il va falloir assurer .

En plus de tout le reste.

Et plus ça va et plus je vois que faire le moins c’est souvent faire le bien.

C’est tout, pour le moment 🙂

En parler ou pas..

Je me pose des questions.

Je suis plutôt heureuse, en ce moment précis.

Pourtant je n’ai pas été épargnée ces derniers temps.

Mais, autour de moi, ce que mes amies traversent en ce moment, est si triste,

que je n’arrive pas à être heureuse tout -à-fait.

Ca me semblerait indécent.

Béronique, Line, Maud…

Les deux premières font le deuil de compagnons restés tant d’années auprès d’elles.

La troisième doit se séparer du sien, pas parce qu’elle le veut, mais parce que c’est l’unique façon de  sauver sa vie.

Et Little,  c’est son nom, prends une grande place, physiquement et affectivement.

Ca me fait penser qu’un animal quel que soit sa taille, laisse toujours un grand vide, lorsqu’il doit partir pour toujours

Même un petit raton…

Et on continue d’entendre ses bruits si familiers, de pattes  qui  traversent la nuit,

même si on sait parfaitement que c’est impossible.

Une grande et irremplaçable perte.

J’ai cru perdre Prisca aussi.

Brusquement, sans raison apparente, la voilà qui perds toute force.

Qui ne mange plus.

Qui refuse d’avancer.

Je ne savais pas ce qu’elle avait.

Ca semblait si brusque, un peu comme si elle vieillissait d’un coup.

Nous étions tous choqué.

Nous l’avons entouré de notre attention.

Elle nous regardait avec des grands yeux tristes,

mais je ne sais pas si elle nous voyait vraiment.

Elle semblait ailleurs, comme si elle ne nous entendais pas non plus.

Complémentent apathique.

Par contre , elle ne se plaignait pas.

Etun chien qui souffre, généralement on l’entends.

Enfin, Prisca, ele s’exprime, quand elle à besoin de quelque chose, on le sait.

Là, rien.

Juste ses yeux tristes dans le vide.

On ne sait pas quoi faire.

C’était le soir tard.

Comme elle respirait normalement, et que j’ai réussi à la faire manger un peu,

j’ai décidé d’attendre le lendemain.

Avant de me précipiter chez le véto.

Et le lendemain.. miracle.

Comme si elle reprenait vie, de seconde en seconde.

Le soir, ça allait déjà bien mieux.

Et le surlendemain, on y voyait plus rien.

J’ai ma théorie sur le sujet.

Un bâton d’encens qu’on m’avait gentiment offert, et qui sentait extrêmement fort.

Bien plus que tout les bâtons que j’ai jamais essayé auparavant.

Alors, est-ce que c’est ça ?

Parce que ça coïncide ?

C’est bien possible.

Par  précaution, je n’en mets plus.

Voilà ce que je voulais dire :

Parler de nos problème est nécessaires, voir utile..

Partager son expérience.

Dire comment on s’en est sorti…

Ma petite histoire à l’air bien futile, face à ce qui arrive à mes amies.

Et il arrive d’autres choses , à d’autres ami,es.. et on en sait rien.

A elles, à eux, leurs famille proche…

Il arrive tout le temps des choses.

Et la vie continue…

voilà pourquoi on devrait être gentil, les uns avec les autres.

 

C’est les vacances.

La vaisselle s’entasse et je la ferai au dernier moment, comme d’habitude, quand on n’aura plus une seule fourchette de libre.

En fait ‘est déjà le cas.

L’appartement est dans un joyeux désordre. Et là ,pareil, quand j’en aurai envie, je ferai mon ménage, pareil , quand je ne retrouverai plus rien.

C’est  tellement pas grave…

J’aime bien quand c’est rangé chez moi, mais là, je n’ai pas envie, tellement pas envie.

C’est les vacances, après tout et je ne suis qu’à moitié suisse.

Alors, si la brigade du ménage pas fait sonne à ma porte, je leur dirai que j’ai préféré prendre mon temps pour mes amis.

Papoter sur la terrasse et apprendre des choses.

Le truc le plus que j’ai appris aujourd’hui… c’est la chasse au jaune.

J’ai vu des vidéos du 14 juillet, en France.

Et cette vision hallucinante de la police crevant des ballons jaunes.

Arrêtant des gens parce qu’ils avaient un vêtement jaune…

Je rapelle que le jaune est la couleur à la mode cet été…

Mais pas en France, pas sur les Champs-Elyséées le 14 juillet.

Quelqu’un.. qui ? avait donné cet ordre hallucinant : rien de jaune.

Quiconque vêtu de jaune pouvant être soupçonné d’en être :

un gilet jaune…

Non mais, vous vous rendez compte un peu ?

Cet ordre là ? interdiction de porter du jaune ?

La couleur de la révolte du peuple..

En France, pays supposé des droits de l’Homme?

En 2019 ?

On se croirait dans une dystopie de série télévisée.

Mais non, c’est la réalité.

Et les ballons jaune crevés au couteau.

Pas parce que c’est des ballons, mais parce qu’ils sont jaunes…

Dans le pays voisin du nôtre, pas en Russie, ni en Corée du nord.

Ni en Chine…

Non, en France.

Et s’il n’y avait pas internet, on ne le saurait pas.

Par contre, je suis inquiète du sort de Facebook, quand je vois son dirigeant  à la mêe table que le président français.

Empêcher les gens de porter une couleur, c’est du jamais vu.

C’est un signe fort que quelque chose ne va pas, pas du tout.

Il y en a d’autres, plus graves : on ne sait toujours pas ou est Steve …

Steve à disparu mystérieusement, le jour de la fête de la musqieu, quand la police anti-émeute a dispersé les fêtards.

Quoi qu’il se soit passé,

qu’on puisse imaginer que la police est responsable de sa disparition,

pire : qu’elle dissimule son corps.

Ca montre que les français n’ont plus aucune confiance dans la police.

Une police qui fait disparaître des personnes gênantes, ça s’est déjà vu.

Ca se voit actuellement dans tout les pays o la corruption règne, avec le totalitarisme, et la dictature .

Vous imaginez la famille?

Les heures passent, le fils ne rentre pas.

Et ceux qui devraient le chercher sont peut-être ceux qui le cachent.????

 

 

People are strange…

..disait le beau Jim.

Morrisson…

Je précise parce que le temps passe.

Et nos anciens dieux cultissimes ne sont plus aussi connus des nouvelles générations.

Générations qui découvrent Pink Floyd, tout épatés que les vieux que nous sommes aimions un jour autre chose que le dicso…

D I S C O…..  grand cri dans la lumière du soleil tapant.

Non, je vais plutôt photographier les bébés foulques , si attendrissants avec leurs têtes rouges.

Mais le disco, ça a du bon, pour faire le ménage en rithme, oublier provisoirement nos soucis.

C’est à ça que ça servait d’ailleurs.

Oublier ces foutues années 80 qui n’avait rien, absolument rien de joyeux.

Sauf quand on mettait nos  petites vestes à épaulette de chez H et M, avec la ceinture fine.qui-fait-deux-fois-le tour… nos créoles, nos coiffures de lionne à la Bonnie Tyler… Time after Time…

Et qu’on révait  d’être Bébé dans…comment ça s’appelait déjà… Dirty Dancing.

On ne laisse pas Bébé dans un coin…

Coin… coin-coin. Décidement je préfère les canards.

Ces micros machins qui traversent la rivière.

D’ailleurs j’ai observé un truc étonnant.

Quand un bâteau passe.

A côté d’un caneton, même d’un adulte, les bâteaux de la rivière, sont immense.

Pourtant, ils n’ont pas peur.

Au contraire, j’ai vu une maman laisser ses petits et traverser rapidement juste après le passage du bateau.

Je crois que les remous font remonter de la nourriture à la surface.

Nourriture qu’elle donne à ses petits , bec à bec.

Avec leurs immenses pattes et leurs petits corps surmontés d’ue tête rouge,

les bébés foulques sont comme de petits clowns.

Il n’y en a jamais beaucoup.

Deux , trois, maximum.

Pas comme la maman colvert qui s’en coltine jusqu’à 7 ou 8 facile.

Tandis que nous sommes déjà dépassés avec un enfant, parfois…

La nature est ainsi.

La vie .. tellement étrange, illogique, injuste, incompréhensible pour nous, simples mortels.

J’essaie de garder mon équilibre, de voir ce qui est bien.

Quand mes ami,es sont touchées dans leur coeur, ça me peine aussi.

La terrible épreuve de Véronique, qui a perdu ses deux chiens adorés en l’espace de qq semaines.

Après plus de 10 de bonheur.

Imaginez ce que c’est de perdre un enfant de 10 ans.

Et deux ?

Qui mérite une souffrance pareille ?

Un chien n’est pas un enfant ?

Mais bien sur que si !

 

Ce sont des mammifères comme nous, qui sont nés, comme nous et que nous adoptons pour qu’ils vivent  nos côtés.

A la seule différence qu’ils ne partiront pas de la maison pour vivre dans un studio en nous demandant de laver leur linge…

Ils ne sortent pas de nos ventres.. et alors ? diriez vous qu’un enfant adopté est moins un enfant que celui qui est de votre sang ?

Un enfant qui a besoin de vous pour se nourrir, que vous amenez chez le docteur quand il est malade.

Qui vous réconforte quand ça va mal.

Qui est joyeux de vous retrouver, même pour quelques heures d’absence.

Qui vous regarde avec amour.

Qui vous défends si on vous attaque.

C’est une sorte d’enfant différente, ok, mais qui prends sa place dans nos coeurs aussi.

Alors je suis triste pour mon amie, pour sa peine, pour son, pour ses deuils.

Je ne sais pas quoi faire pour elle.

Mis à part  compatir.

Et lui dire que personne  mieux qu’elle ne pouvait donner à ses chéris la vie merveilleuse qu’ils ont eu à ses côtés.

Vous pensez que j’exagère ?

C’est que vous ne la connaissez pas.

Je pense à mon amie Maud aussi, qui se bat pour sauver son Little, qui a commis un acte terriblement regrettable.

Je ne peux rien faire pour elle non plus.

 

Mis à part compatir.

La compassion, c’est linverse de l’indifférence.

Alors elle est utile, indispensable même pour mettre un peu de baume sur les plaies de nos amis.

C’est ce qui fait notre humanité, dans ce qu’elle à de beau.

J’ai brossé ma pauvre Prisca et sa toison noir.. encore et encore, il y a de quoi refaire un chien.. ou lui tricoter un pull pour l’hiver.

Je vais me brosser aussi, à la brosse de crin, pour enlever les cellules mortes et activer la micro-circulation.

Parce que les soins, la gentillesse, ça commence par soi-même.

Ensuite, je ferai mon ménage.

Je vous souhaite de bonnes vacances, à Bienne ou ailleurs.

Et pitié , ne m’envoyez pas vos photos de la mer, elle me manque trop.

Pourtant je n’ai pas envie de voyager.

Plus envie.

Lêtre humain est compliqué

Contradictoire souvent et parfois même juste con.

Pourtant on arrive quand même à s’aimer.

Alors encore un petit effort.

 

Attentive.. mais pas tout le temps

L’autre jour, avec Christa, j’ai vu des castors.

Le long de la rivière, dans un coin spécial, ou ils aiment s’amuser.

Ils nagent silencieusement.

Avec juste la moitié de la tête qui dépasse.

Par contre, quand ils plongent, ça fait un gros « plouf » pas discret du tout.

Tout est ainsi dans le monde.. contradictoire.

C’est une histoire d’équilibre, je suppose.

D’abord je pensais que c’était affaire d’imperfection.

Mais je me rends compte que ce n’est pas ça.

La nature, la Nature, est parfaite.

Équilibrée.

Mais nous, là-dedans, les humains, faisons partie de la nature aussi.

Alors, comment ça se fait qu’une partie des humains essaient de sauver la planête, tandis que d’autres la pollue…

En fait, on la pollue tous, ou presque.. certains plus que d’autres.

Est-ce que ça a toujours été comme ça ?

Les hommes des cavernes, par exemple…

est-ce qu’il y en avait qui… qui quoi ?

J’a beau réfléchir, je ne vois pas comment ils auraient pu polluer.

C’est venu plus tard.

Avec le progrès.

Alors, qu’est-ce qu’on devrais faire ?

Retourner en arrière ?

Honnêtement,

Je sais que je serais capable de vivre sans téléphone portable.

Sans internet aussi.

Maintenant.

Mais j’ai été heureuse de découvrir tout ça.

Ca m’a aidé à me connaître, à progresser dans ma photo.

Sinon ?

J’aurais continué de dessiner et de lire.

J’aurais fait des bijoux, comme maintenant.

Parce que j’aime le travail manuel.

J’aime planter, aussi, m’occuper de mon jardin.

J’adorerais avoir un cheval pour me déplacer.

Mais comme je vis en 2019, alors, j’attends que le fameux « fly board » soit accessible à tous.

Et là ,je ne suis pas fatiguée, malgré l’heure « tôtive ».

Je vais faire un tour au bord de notre merveilleux lac, faire des photos.

Ca m’évitera d’entendre les travaux qui secouent ma maison, et qui m’empêcheraient de dormir de toutes façons.

Je n’ai pas envie de partir en vacances, même si la mer me manque.

Je suis bien à Bienne.

.

 

La persévérance apporte la réussite

La persévérance… il en faut.

C’est un fait, quiconque à tenté une nouvelle entreprise vous le dira :

Les emmerdes s’accumulent à l’approche du but…

Ma trottinette volée, mon imprimante qui tombe en panne le jour avant …

et la tempête qui m’oblige à plier bagage prématurément.

Sans compter mon dos en compote.

Mon fils qui ignore ou se trouve la poubelle…

Mes chats qui pissent dans les escaliers…

Bref… on peut voir ça comme ça.

Ou autrement :

D’abord, la trottinette.

Je ne l’adorais pas.. elle était un peu trop rigide, donc elle ne me manque pas terriblement.

Et puis, j’aurais pu réparer la vieille au lieu d’en racheter une.

Au final c’est ce que j’ai fait et elle va très bien.

Cette nuit de vol, ma voisine à aussi constaté la disparition de son vieux vélo.

Donc, le ciel n’a rien contre moi en particulier.

Et avant de racheter, je devrais toujours voir si je peux réparer.

Ensuite l’imprimante.

C’est ma faute.. je l’ai brutalisée, cette pauvre porte de machine délicate.

Donc je ne peux m’en prendre qu’à moi-même et heureusement, là, j’ai pu réparer.

Quand à la tempête ? elle m’a épargnée.

J’aurais pu, comme Doris , être salement blessée.

Je n’ai rien, mes bijoux n’ont rien, merci !

Tout va bien.

Mon dos, ca va aussi.

Mon fils… fait des efforts.

Quand aux chats.. c’est des chats, quoi.. leur amour pour les escaliers, leur impression qu’ils doivent parfois marquer leur territoire, c’est très chats.

Les chats ont des chatventures.. c’est comme chat.

Ce que j’ai réussi à faire par contre, c’est de me concentrer sur mon travail.

Me faire passer en premier,  en première, plutôt.

Le jour d’après, c’està dire aujourd’hui dimanche.. j’étais absolument raide.

Au final ,je suis restée de 8h à 16h debout, sous la pluie la plupart du temps.

En ne mangeant quasi rien.

Pas étonnant que je sois fatiguée.

Mais j’ai du soutiens.

Celles et ceux que j’appelle « mes fans » , avec affection,

parce que c’est plus joli que likeur, ses , et plus court

que « amis dans la vie et sur Facebook ».

Qui sont des personnes bien différentes, mais qui ont toutes ce besu point en commun : le sourire qu’elles me donnent.

Ce sourire qui m’énergise.

Quand à l’argent, c’est important l’argent, il faut être consciente, et bien, je dois dire que ça rentre gentiment mais sûrement.

J’ai décidé de faire des prix qui tiennent compte de la valeur du matériel, mais aussi de ce que j’ai du investir pour l’obtenir.

J’avais eu beaucoup de chance sur ce coup là.

Sans celà , il me serait impossible de faire des colliers avec du matériel qui se vends actuellement si cher.

Parce que le temps de travail qui s’ajoute est immense.

J’ai un joli stock, actuellement, je peux encore produire des centaines de pièces facile.

Tout ça est très très motivant.

D’autant que j’ai encore plein d’idées!

Sans oublier mes cartes, qui se vendent toujours aussi bien.

Ce qui est assez fou, à l’époque d’internet…

Preuve que les gens aiment les images de leurs villes et de ses animaux.

Je pense à nos fabuleux cygnes en particuliers, qui me fascinent toujours autant.

Bref, la vie est belle, quand on peut faire ce qu’on aime.

c’est ce qui me motive le plus, être à ma place.

Et je crois ferment que , quand c’est le cas, l’argent suit, tout naturellement.

J’ai déjà hâte de faire le marché de Noêl !

J’aimerais que chacun puisse faire ce qu’il aime dans la vie.

Pourtant j’ai constaté deux choses plutôt contradictoire :

pour y arriver, j’ai du mettre ma vie privée un peu de côté.

Parce que me préoccuper d’autre chose, m’était impossible, voir préjudiciable.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le stress, les émotions ou la fatigue

font ressortir ma dyslexie.

Vous pouvez voir ça dans les mots ou j’intervertis deux lettres.

J’essaie de me relire, mais souvent je n’ai pas le temps.

Si je me contentais des lettres, ça irait , mais ça atteint aussi mes actes.

Voilà pourquoi je dois me protéger.

Me reposer.

M’occuper de moi en priorité, normalement me permet de mieux m’occuper des autres.

Mais ce nouveau travail , ce challenge de produire et vendre ma propre production, sans qu’on crache sur mon travail ou qu’on me jette des pierres…

mobilisait toute mon énergie.

En parlant de pierre… Pierre, lui, y arrive très bien.. à concilier les deux.

J’espère qu’à force, je pourrai aussi.

Je ne sais pas.

Même si ce n’est pas lui qui écrit ses bédés, il mets une grande énergie dans son boulot et fait plus de marchés.

Pourtant, il est toujours là pour réconforter et conseiller ses ami.es.

Et il sait tout sur tout.

C’est presque énervant. 🙂 j’ai mis un smileys pour qu’on sache que c’est dit gentiment.  Je ne me fiche pas que les gens interprètent ce que j’écris, alors, quand c’est important, je précise.

Ce que j’aimerais dire de tout ça, ce que j’ai appris entre autre, ces derniers temps : c’est qu’on ne fait rien de bien dans la précipitation.

Quand on a beaucoup de travail, on a tendance à vouloir faire vite.

Et c’est là qu’on se plante.

Enfin que je me plante…

Que je laisse ma trottinette dans le corridor, alors que je pourrais la monter,

que je pête la porte de mon imprimante, en voulant me dépêcher…

etc…

Tandis que le soleil se lève sur un nouveau lundi, je me dis…

qu’il avait raison Jeannot…

Rien ne sert de courrir, il faut partir à point.

Quand à l’avenir qui appartiendrais à ceux qui se lèvent tôt, permettez  moi de ne pas être d’accord.

Sur ce, je vais me coucher.

Il est 6h.

 

 

The place to be.

Vous connaissez cette sensation d’être exactement là ou vous devez être, au moment parfait ?

C’est ce que je ressent quand je fais le marché.

Je suis totalement à ma place.

Tellement à ma place que je ressent des choses incroyables.

Mon cerveau bout.

Le sol est comme des milliers d’informations énergétiques qui bougent , et ça me sert de socle.

Je n’ai jamais ressenti ça aussi fort que hier.

Et en plus ça marchait bien.

Je n’avais jamais installé ma déco sur un stand  entier.

J’avais fait une sorte de concept, mais au final, j’ai fait autre chose et

c’était parfait.

Tout se déroulait à merveille.

Mais les épreuves n’étaient pas terminées.

Manquait encore le baptême du feux.

Ou plutôt du vent.

L’épreuve suprême de voir deux stands face à moi se désintégrer en une seconde.

Et mon amie Doris salement blessée.

Ses lunettes ont giclés à plusieurs mètres sous le choc, et sa main réduite en bouillie.

Alerte à la Tempête !

Grosse panique sur les stands.

Mon gentil voisin m’a aidé à tout ranger.

Tandis que je gardais le stand de Pierre.

C’est beau cette solidarité du marché.

Beau aussi toutes les personnes qui m’ont rendu visite.

Mention spéciale pour Fran.

J’avais tellement envie de la rencontrer, cette mystérieuse Fran.

Vous savez avec internet, tant qu’on a pas rencontré les gens on ne sait pas qui ils sont.

Et là , j’aimerais vous dire une chose importante, à vous qui mettez des filtres pour paraître si parfait qu’au final, vous ne ressemblez plus à votre photo de profil.

Je ne parle pas pour Fran, elle sa photo date un peu, du coup je ne l’ai pas reconnu non plus.

Mais ce que je veux dire, c’est que ce qui compte, plus que tout , c’est la personne que vous êtes.

Pas besoin de raconter vos vies, non plus.

Je ne sais presque rien de Fran.

Par contre, dès qu’elle est apparu, nous avons tout de suite senti la femme bien qu’elle est.

Nous parce qu’il y avait aussi Isa, que je remercie pour ses photos.

La fameuse Isa de Graine 2 Curieuse.

Fran est notre Fan.

On aime ses commentaires toujours justes et bienveillants.

Elle nous intriguait.

Et maintenant, enfin , nous l’avons rencontré.

Ravissante avec sa belle robe blanche à motifs, souriante et dégageant une sorte de force tranquille de femme qui en à vu d’autres, mais qui ne se la raconte pas..

Forcément, on l’a aimé tout de suite.

Et puis, ma chère Doris est arrivée.

Je revois très bien Isa, se tenant à la même place ,sur le stand d’en face qui vendait de l’encens.

Pourquoi Doris et pas Isa, ou une autre personne ?

La vie est injuste.

Quand la violence du ciel se déchaîne et qu’il y a des victimes, on ne sait pas pourquoi certains sont épargnés et d’autres pas.

Je m’en tire avec juste une grosse écharde dans la main..

Rien pour ainsi dire.

Prête à repartir.

J’aimerais encore remercier toutes mes visites.

Et les autres qui suivent mon travail, qu’ils soient venu ou pas.

 

Ma chère soeur, sa Flo Bienne  ( joyeux anniversaire Flo, contente que ça se soit bien passé au final.)

Isa la Curieuse qui a fait les photos.

Christine du stand Tupperware. Tatiana et Thierry arrivés trop tard,

Valentin du stand d’à côté , qui était si sympa.

Diandra qui est rentrée avec moi.

etc…

Désolée si j’en oublie

Et Pierre Fretz, qui a bien fait d’insister pour que je fasse les marchés.

C’est mon truc.

A 100 %

et je me réjouie déjà du prochain !!!

le 12 à la même place !!

Je ferai des nouvelles créations exprès. 🙂

 

Le #Bidondéfi 2 : Les conséquences innatendues mais appréciées !

Incroyable !

Mon mini-short est formel : j’ai perdu 3 cm de tour de bidon .

Au moment ou je m’accepte comme je suis… voilà que je fonds comme neige au soleil.

Vous me direz que c’est normal avec cette canicule, mais bon :

Je ne me prive de rien, surtout pas de mes crevettes grillées avec beaucoup de sauce rose et des ananas….

Mais aussi les frites bien grasses de la piscine et la mayo qui va avec.

Les glaces délicieuses de nos glaciers italiens…

Je garde tout les plaisirs de l’été et je fonds à vue d’oeil!

Depuis que j’ai mis mon ventre en photo sur Facebook, il se passe des phénomènes nouveau .

D’abord, elle a eu du succès cette photo, du coup, j’aime mon ventre « célèbre », je l’affiche fièrement en ville.

Pour la première fois ,depuis très longtemps

j’ai même ressenti qu’il était là,

que j’aimais  aussi ressentir une petite brise qui passe dessus,

il m’a semblé doux  au toucher.

Faisant partie de moi.

Bien sûr qu’il fait partie de moi, mais avant je l’excluais… je le rejetais,

et du coup, il dépérissait..

Pas seulement mon ventre, mais comme tout est lié, la connexion entre

le haut et le bas de ma personne ne se faisait plus bien, vu qu’il est au milieu.

Accepter mon ventre à des conséquences sur mon corps entier, mes cuisses

fondent aussi et j’ai repris des cm mieux placés.

Je sais ça semble étrange,  il faut le vivre.

Autre chose, pour celles qui complexent et ne vont plus à la piscine :

C’est idiot, parce que justement la piscine est le lieux parfait pour décomplexer.

Des corps parfaits ? cherchez les parmi les mamans post-grossesses, les grands-mères qui les accompagnent et même les ados !

Les bombes atomiques n’existent pas.

Même pas dans les magasines, puisqu’elles sont toutes retouchées par Photoshop.

Pareil pour les hommes.

Bien sûr qu’ils y a quelques ados bien foutus, mais regardez les en train de se gicler en rigolant…

Un papa qui s’occupe de sa petite fille , même un grand papa qui apprends à son petit -fils à nager, aura bien plus de charme.

Les grands-pères et grand-mères d’aujourd’hui sont tatoué,es rasé,es et décomplexé,es.

Les varices et la cellulite ?

Mais qu’importe ! Zut ! à l fin !!!

 

Tant qu’on est en bonne santé et qu’on PEUT aller à la piscine, s’en priver par peur du regard des autres, est plus que ridicule !

C’est une insulte à ceux qui sont malades, handicapés au point de ne pas pouvoir sortir, ou emprisonnés.. que sais-je…

Nous avons la chance d’habiter dans un pays libre ou aucune burka, aucune loi à la con ne nous oblige à rester cachées.

La police des corps bien foutus,

les extrémistes de l’anéantissement de la femme,

n’ont pas leur place chez nous.

Ce que je veux dire, ici, c’est que le plus important est d’être en bonne santé.

Santé physique, santé mentale.

Correspondre à l’extérieur, ce qu’on est à l’intérieur.

Moi je suis une femme, j’aime avoir des hanches et cette jolie forme

de guitare que la nature donne à la plupart des femmes.

Mais il y en à d’autres, des formes, qui sont tout aussi jolies tant qu’elles sont

naturelles.

Et le By-pass ? J’aimerais que ce soit vraiment au point, cette méthode, pour celles qui souffrent de ne pas pouvoir perdre du poids, et dont la santé est en danger.

Nous n’avons pas toutes et tous la même ossature, ni les mêmes gouts d’ailleurs et c’est tant mieux.

On peut donc plaire avec le physique que l’on a, mais ce qui prime, c’est de se plaire à soi-même.

J’aime mon ventre, mais je suis heureuse de le voir fondre gentiment, naturellement, de me sentir en harmonie dans tout mon corps avec lui au milieu.

Si important, avec les organes qu’il contient.

Enfin !

A 52 ans.. il était temps!

J’en reviens à mon Bidondéfi.

Le pouvoir de l’image est surprenant…

Voilà pourquoi je photographierai avec plaisir toutes celles et ceux qui le veulent.

Mais pas cette semaine.

Parce que je prépare mon stand de bijoux et de photos.

C’est pour samedi 6 juillet , devant la droguerie Müller, à la rue de Nidau.

A côté du stand de Pierre et ses bédés :).

Je suis tellement impatiente et heureuse.

Pierre aussi, presque plus que moi.

Parce qu’il arrive qu’il soit critiqué sur son choix de vie professionnelle.

Alors qu’il aime tellement son métier.

Qu’il travaille dur, pour sa liberté de ne dépendre que de lui.

Transmettre ce plaisir, comme il a réussi à faire avec moi , c’est le cadeau

qu’il me fait.

Et Pierre c’est le genre de personne qui aime donner.

Quand je dis « ce plaisir » en réalité c’est bien plus.

Ca mérite un autre article.

En attendant j’ai encore beaucoup beaucoup de travail.

Je vous laisse donc, jusqu’à samedi.

Je prends des vacances de Bien-à-Bienne ,

mais je redouble sur Alchimyx et Première Scéance.

Mes trois bébés, qui se portent bien.

Grâce à vous.

Je vous en suis terriblement reconnaissante.

Vous  ma famille, mes ami,es, vous les inconnus qui avez , ne serait-ce qu’une fois liké mon travail, lu mes articles, acheté un bracelet, ou une carte.

Et bien sûr tout mes merveilleux modèles de shootings.

J’étais perdue et vous m’avez trouvé.

Vous m’avez montré que j’avais de la valeur.

Et petit à petit vous m’avez conduit jusqu’ici.

Sans oublier mes chers parents qui m’ont soutenu depuis toujours.

La vie est surprenante.

Personne n’est parfait, mais nous avons tous des choses à présenter aux autres.

Ce que nous aimons faire, ce que nous savons faire.

Ca peut rester une passion, ça peut devenir un métier.

Des métiers..

Me voilà  blogeuse-artisane-photographe .

Et heureuse de l’être <3

PS pour en revenir au Bidondéfi, une amie m’a dit l’autre jour que sa fille ne voulait plus aller à la piscine parce qu’elle complexait sur son physique.

Mon amie l’a poussé à y aller quand même.

Résultat, la jeune fille a fondu… littéralement.

Il y en a aussi qui complexent parce qu’elles se croient trop maigres,

tandis que d’autres les regardent avec envie…

Il es temps dârrêter de complexer.

Ca n’a aucun sens.

Voyage dans le temps

Un jour, je serai vieille,

enfin , j’aurai 52 ans,

je serai sur ma terrasse avec un tout petit ordinateur, qui me permettra de communiquer avec le monde entier.

Il n’aura même pas besoin de prise!

J’aurai les cheveux rasés, des tongs et une robe de chambre léopard, ce qui ne choquera personne.

Et tandis que je me ferai un hamburger maison, à la télé sur la chaîne française principale, en prime-time,

les footballeuses françaises gagneront les quarts de final contre le Brésil, après un match de toute beauté.

Des sportives splendides et féminines, maîtrisant parfaitement toutes les combinaisons  tactiques, les amortis, les têtes et les récupérations d’un ballon, tout heureux d’être si bien frappé.

Et après leur victoire, je ne crois pas qu’il y aura de scandale parce qu’elles ne coucheront pas avec des prostitués mineurs…

Quand les femmes font les choses, c’est à leur manière, et là, ça me rendra fière.

Je le serai encore plus, quand, dans un autre futur proche, j’espère, la Suisse participera aussi, et que l’on paiera les joueuses au même tarifs que les joueurs.

Ensuite, je regarderai ma série préférée sur ce même ordinateur.

Une vraie saison complète avec des épisodes qui se suivent.

J’aurai des enfants, mais je ne serai pas mariée.

J’aurai un travail qui me plaît ou je serai ma propre patronne.

Mes animaux se prélasseront à côté de mon transat, sur le tapis de la terrasse.

Il fera bon et je me sentirai bien.

Comment je le sais.

Parce que ce futur, que je n’aurais pas imaginé… j’y suis maintenant.

Et j’en suis heureuse.