Journal de la pandémie épisode 23 interdictions et exceptions

Aujourd’hui, j’ai eu un choc.. au premier abord : le bord du lac serait désormais interdit. Mais ce n’est pas tout à fait vrai, C’est les parkings, rassemblements et place de jeux qui seront fermés au public.

Sage mesure.

Après ce que j’y ai vu, hier, je comprends et j’approuve..

C’est bien  les rassemblements qui devraient être interdits pas les papas qui s’y promènent en vélo avec leur enfants.

Les amies qui vont décompresser à deux, après une dure journée de boulot.

 

Les mamans qui doivent aérer leur poussette et le bébé qui est dedans.

Les sportifs qui  courent.

Les personnes âgées ? je n’en ai pas vu tant que ça au bord du lac…

Des couples oui beaucoup de couples d’amoureux.

Ca doit être chouette d’être amoureux en ce moment…

 

Mais en tout cas, plus ceux dont je parlais  dans l’article précédent, qui méritent  … je me retiens là..    qui ne méritent pas qu’on parle d’eux, au fonds.

J’attendais ma commande pour le bracelet

Elle n’est pas arrivée, normalement ca viens le jour d’après, mais en ce moment les postes sont surchargées. Forcément tout est fermé.. comment faire pour m’acheter des tongs, par exemple ?

J’ai fouillé dans mes affaires d’été et je dois être maudite de la tong, parce que j’en ai retrouvé 4 , mais toutes seules, celles qui vont avec ont mystérieusement disparu… enfin, pas si mystérieusement que ça.. quand la ville a eu la bonne idée de vider mon grenier.. sans m’en parler avant…enfin bref, ça ne sert à rien de s’énerver sur le passé.

C’est le présent qui importe.

J’ai travaillé toute la nuit pour mes photos, et  j’ai vu que j’avais une commande ce matin, C’est déjà ça. Merci Eliane !

j’écris tout les jours mon blog, pour mes lecteurs que j’aime et  j’ai déjà réfléchi plusieurs fois à l’idée de demander une petite aide  comme le font certains blogueurs.

Mais je perdrais ma liberté d’expression.

Donc je ne le fait pas.

Je déteste demander de l’aide directement.

Déjà parce que la plupart du temps ça n’aboutit à rien.

Les gens doivent être libre d’aider ou non.

Et de comprendre que quelqu’un à besoin d’aide ou pas.

Je ne peux pas m’empêcher de rappeler que  dans cette crise, il y aura de grands oubliés, toujours les mêmes.. ceux qui  n’entrent dans aucune case.

Mais parfois, quand on contemple le vide abyssal de son frigo.. alors.. on est tenté de le faire quand même.

J’ai de la chance, ma famille ne me laisse pas tomber.

Si mon père était encore là, il se saignerait aux 4 veines pour assurer ma subsistance..

J’ai des amis aussi, pas tant que ça, mais j’en ai,

Des vrais, des durs, des tatoués :).

Je pense à ces millions qui seront récoltés par les associations.

Et une immense partie servira  à assurer les frais de fonctionnement de ces associations.

Ce qui est normal dans un sens, mais , dans cette période d’urgence et de crise, je vais vous dire un truc :

Si vous êtres dans les chanceux qui ont des sous de côté et les moyens de donner quelque chose,  n’hésitez pas.

A le faire directement, sans passer par le start.

 

A propos des gens qui ont les moyens,  autre remarque, ce ne sont pas forcément ceux-ci qui donnent le plus… D’ailleurs comme dirait quelqu’un que je connais, ce n’est pas pour rien qu’ils ont les moyens.

Alors qu’ils ont largement de quoi faire, ils gardent ça pour eux, comme des écureuils parano qui veilleraient sur leurs précieuses noisettes….

Ceux-ci, inutile de faire quoi que ce soit, cet argent là, n’existe pas pour les autres, ni même pour eux, il doit rester bien au chaud à la banque, c’est sa place, et le réveiller serait impensable.

Pendant ce temps, des amis à eux regardent tristement leur frigo vide.. mais ils ne bougeront pas le petit doigt.

Ca porte un nom cette attitude. : radin.

Il y en a , c’est un fait, et on va les laisser tranquille, ç’est leur problème et on n’est pas psy…

Ce qui est drôle quand même c’est que pour eux, c’est les autres qui doivent faire un effort….

Et ça… ça me donne des crampes de mâchoires.

Non, ceux qui donnent, c’est ceux qui bossent dur, et qui ont du coeur, de l’empathie, et un sens du réalisme.

Qui ont bien conscience de ce qu’ils peuvent faire et qui n’attendent pas qu’on soit à la rue pour le faire..

Et pourtant, ils ne sont pas riche.

ls méritent de garder leur argent pour se payer des vacances bien méritées.

En même temps.. des vacances.. il va falloir un moment avant de pouvoir reprendre l’avion pour les Baléares.

A ce sujet, j’aimerais rappeler comme nous avons un beau pays.

Et j’espère que lorsque tout ça se sera tassé, les gens auront envie de le redécouvrir,

Que l’argent circule .

Que nous allions dans nos montagnes , et dans nos champs, visiter nos paysans, nos Paysans qui font vivre leurs exploitations avec tant de travail et de créativité.

Qui proposent des places de campings, des chambres douillettes,  des cabanes dans les arbres, des visites et des produits tellement bon qu’on  n’aura plus envie de manger une carotte ailleurs que chez eux.

C’est ce que je vais faire , d’ailleurs, je ferai des photos aussi, et j’espère vous motiver comme ça.

Et peut-être aussi voir avec eux, si je peux proposer mes cartes dans leurs boutiques.

C’est une idée.

Mais je m’égare.

Ce que je voulais dire juste avant, c’est que si vous avez envie d’être solidaire,  regardez autour de vous.

Il y a des tas de façons d’aider.

Pas seulement avec l’argent.

Par exemple, cette maman seule avec ses trois petits… qui est épuisée.

Proposez de les garder juste une après-midi, qu’elle puisse se reposer.

C’est peut-être votre voisine, votre soeur, c’est égal.

-Mais là, t’es en train de faire pareil que ce que tu critique qq phrases plus haut, non ?

Tu dis aux autres ce qu’il faut faire, mais toi tu fais quoi ?

Ben d’abord moi je ne suis pas dans ceux qui ont quelque chose de côté…

et c’est vrai que tout le monde à peur pour son travail.

Qu’on se dit : mais que ce passera-t-il si mon entreprise fait faillite et que je n’ai plus d’emploi.

On regarde vers le futur, et on à peur.

Ca se comprends,  cet argument de vouloir s’assurer un avenir.

Mais on ne sait pas.. c’est justement pour ça qu’il faut agir maintenant.

Pour qu’on ne s’affaiblisse pas davantage.

Moi, ce que je fais, c’est m’occuper de ma petite-fille pour soulager sa mère qui se remets  de ses opérations.

Je m’occupe aussi depuis 25 ans de mon fils autiste, parce qu’il n’existe pas d’endroit adapté pour ces personnes qui supportent difficilement les autres, sans qu’on leur assène une bonne dose d’abrutissant histoire qu’ils se tiennent tranquille.

Et je ne le regrette pas une seconde.

J’essaie d’utiliser cet argument le moins possible, mais quand je reçois des messages blessants de personnes qui pensent que je me la coule douce et que tout m’est offert sur un plateau, je me dis qu’ils ne savent pas ce que ça implique d’avoir un enfant, un adulte maintenant , qui à des besoins si particuliers que c’est un boulot à plein temps.

Boulot qui n’est pas payé.. mais ‘est normal, c’est votre enfant…

Sauf que vous faites faire d’immenses économies à la société en assurant gratuitement le rôle d’une institution.

Je ne me plaint pas, c’est juste un fait.

Je ne vais pas refaire l’histoire de la mère qui se retrouve dans une situation si inextricable qu’elle se demande comment elle à fait pour être toujours là pour en parler.

Mais c’est la vérité.

Ca m’accompagne, ça détermine tout.

Mon passé, mon présent et mon futur.

J’avais envie de le dire, au moins une fois dans ce journal d’une pandémie.

Le confinement,  je connais bien.

C’est ce que je vis depuis 25 ans.

Avec quelqu’un qui ne supportait pas que je m’éloigne .

Il me le dit, maintenant, ça lui fait bizarre que le monde entier se retrouve , un peu à sa place.

Sauf que son virus à lui, c’est les autres…

Voilà pourquoi, parce que j’ai la chance d’avoir une famille et des amis, j’estime que je ne suis pas à plaindre.

Mais pas à envier non plus.

Et je travaille , quand même, j’essaie d’apporter un peu de couleur, de témoigner de la beauté de ma ville.avec mes photos.

Mon blog ce n’est pas un travail, je dois m’exprimer.

Pas polémiquer.

Ce que j’écris s’adresse à ceux qui aiment ma façon de m’exprimer.

Bien sûr, on a tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec moi.

Tant qu’on reste respectueux les uns des autres, tout va bien.

Bon ,c’est pas tout ça, mais j’ai du boulot.

J’espère que vous allez le mieux possible.

Je voulais dire encore un truc important  propos de la pandémie.

J’ai conscience de  l’angoisse qui l’accompagne depuis le tout début.

Je ne l’ai pas dit à l’époque, mais je peux le faire maintenant.

Vous vous souvenez des touts premiers confinés ?

Ces deux classes , ces 43 élèves ?

Parmi eux se trouvait quelqu’un .

De très cher à mon coeur,

Ainsi que sa famille..

Qui est aussi ma famille.

C’était l’époque ou l’on croyait que seules les personnes âgées et faibles seraient touchées.

On découvrait que non…

Tandis que je m’angoissais pour lui, j’entendais les gens minimiser l’importance du virus…

Mais c’est déjà du passé.

Et aujourd’hui, je fais partie des personnes à risque, parce que j’ai un souffle au coeur.

Bien sûr, pour le reste je suis en bonne santé, donc le risque n’est pas énorme , vu mon âge aussi.

Mais bon, je fais attention, vraiment je fais très attention.

Voilà, pardonnez moi pour tout ce blabla… peut-être un peu contradictoire parfois, mais il fallait que ça sorte.

J’embrasse au passage ma charmante et gentille ancienne voisine du marché

qui vendait des Tupperware, et que j’ai rencontré ce matin.

PArce qu’elle lit mon blog.

Et ça me fait bien plaisir.

J’embrasse mes merveilleux amis qui   ne m’ont pas laissé tomber, par leur attention de chaque jour  ou leur coup de pouce imprévu (Ils se reconnaîtrons)

ma famille aussi bien sur.

C’est grâce à vous que cette situation est tout à fait vivable, et que je garde le moral.

En prime , il fait beau et j’ai une terrasse.

Ma vaisselle est faite, le ménage aussi,,,

Je pourrais m’installer au soleil sur une chaise longue avec un bon bouquin.

Le bonheur, quoi !!!

 

 

Journal d’une pandémie biennoise jour 22 Retour d’inspiration

Bon, je commence tout de suite par le plus moche…

Vous savez, je ne suis pas une femme violente, en général, mais là.. si vous me connaissez un peu, moi et mon amour des canards et autres volatiles lacustres ,

et fluviaux, vous comprendrez.

Aujourd’hui au bord du lac, j’ai failli me battre.

En moins d’un quart de seconde ,j’ai vu rouge, et il en a fallu de peu pour que je me jette sur un type..

Même si il était accompagné d’une dizaine de copain bourrés comme lui et que j’étais toute seule avec ma petite fille.

J’ai senti que je n’avais pas peur et que si il recommenait, c’est ce que je ferais.

Tant la rage qui m’est monté était forte et justifié par son acte débile.

Son crime ?

Vous savez les cygnes, ils ont de moins en moins peur des gens, ils viennent mendier un peu de pain en s’approchant tout près.

Et lui, au moment ou je le regarde ne trouve rien de mieux à faire que de lui lancer un cailloux.

Bien sûr, le cygne non plus n’a pas aimé.

Le type c’est redressé et à reculé d’un pas.

Je ne sais pas ce qu’il allait faire et je m’en fiche, c’est là que je l’ai engeulé.

Et ce crétin infini imbibé d’alcool m’a demandé si  » c » ‘était à moi.

Ce « c » m’a fait tiquer.

Comme si c’était une chose et pas le prince légitime de notre lac, merveille de la nature.

D’abord, je lui ai rapelé que les animaux méritaient notre respect.

Ceàquoi il n’a rien trouvé d’autre à dire que répêter sa stupide  phrase.

Alors, j’ai dit  « oui », par ce que dans le fonds, c’est vrai, tout les animaux en général et ce cygne en particuliers sont les miens, quanad on s’en prends à eux.

Je crois qu’il à eu peur, devant mon air déterminé de biennoise qui n’aime

pas qu’on touche à ses cygnes!

ce moment là, ma ptite môman à eu la bonne idée inconsciente de me lancer un sms, .

J’ai donc sorti mon natel et commencé à pianoter ma réponse.

A ma surprise, l’effet fut immédiat.

Croyant surement que j’appelais la police, le groupe  se calme,

et des airs inquiêts se lisent sur leur visage d’abrutis finis.

Petite vengeance dont je ne suis pas très fière mais qui  fait son effet..

Iils paniquent.

Je suis par contre assez heureuse d’avoir montré à me petite fille le pouvoir du bon droit.

De l’indignation justifiée..

Sans insulte, ni violence.

Même si j’étais loin d’être en supériorité numérique..

Enfin bref, j’ai aussi vu deux cygnes danser littéralement sur l’eau.

Dans une merveilleuse chorégraphie,

une parfait synchronisation.

C’est la période des parades.

Et nous avons bien e la chance de pouvoir y assister.

Je cros que nous sommes connectés aux animaux,

Qu’on pourrait parler avec eux, si on le veut vraiment.

Tant qu’ils acceptent encore de le faire.

Tant qu’ils comprennent que nous ne sommes pas tous les mêmes.

Encore faut-il que nous aussi, nous en soyons capable.

Le soleil se lève et ily aune chose que je sais et qui me donne de l’espoir,

c’est que dans les gens qui me lisent, tout le monde adore les animaux autant que moi.

 

 

Journal de la pandémie à Bienne épisode 21

J’ai profité du dimanche pour nettoyer ma terrasse à fonds.

Je voulais sortir avec ma petite fille , faire un peu de vélo, mais.. il y avait trop de monde..

Ben oui, il y a vait trop de monde.

Il tarde, ce pic.. où alors, nous ne sommes pas au courant.

On dirait qu’on a fait attention au début, mais que très vite,  on a eu moins peur…

Aujourd’hui, lundi,  c’est plus calme.

Il fait très beau.

J’en profite pour faire du jardinage..

Comme je n’ai rien de spécial à raconter, je vais me coucher. 🙂

Bonne nuit et à  tout bientôt 🙂

 

Journal de pandémie biennoise Jour 20

Yahoo demain matin je reçois du bois, enfin !

Je suis super-heureuse.

Fini les longues nuit de froideur.

J’en suis si fatiguée que je n’arrive plus à dormir.

C’est un peu contradictoire, mais c’est ainsi.

Le soleil va se lever, j’ai fait nuit blanche.

Aujourd’hui, enfin hier, même si c’était une bonne journée, j’ai quand même remarqué une certaine tension dans l’air.

Ca fait 20 jours que nous sommes en état d’alerte.

Que nous vivons au jour le jour.

ET nous n’avons pas tous la même capacité de résistance,

Il en faut des années pour s’habituer à ça.

Pour que ça devienne la normalité.

J’ai des projets, des merveilleux, des magnifiques projets.

Parce que la vérité, même si j’ai l’habitude de vivre dans l’insécurité, moi non plus je n’ai jamais connu le monde dans cet état.

C’est la première fois que la même chose nous arrive à tous.

Avec des décalages certes, mais de toutes façons, nous sommes tous différents.

Les gouvernements vont s’en ramasser plein la figure, peut-être pas tout de suite, mais une fois que ce sera fini, quand nous pourrons faire un bilan, certains s’en tireront mieux que d’autres.

J’espère que chacun se pose des questions sur sa vie, sur ce qu’il a vraiment envie de faire..

Je m’en pose aussi, je remarque que j’ai de la peine  à écrire, parce que ça me travaille, mais  je ne sais pas comment..

Je me sens à la fois bloquée et à la fois qu’il se passe quelque chose au fonds de moi que je n’analyse pas bien .

Ma dyslexie est revenue en couranr…

Quand on commence à manquer de tout

on se rends compte que bien des choses ne servent à rien, dans le fonds.

 

Manquer d’argent, c’est chiant

Mais en Suisse, on n’en meurt pas.

Manquer d’amour, ça c’est la pire chose qui puisse arriver.

Et ça, Dieu merci, je peux dire que je suis plutôt riche à ce niveau là.

Donc tant qu’on à quelqu’un à aimer et qui nous aime dans les parages

tout va bien.

 

journal biennois de la pandémie épisode 19

Comment dire -.

Je me sens tellement bien

J’ai le droit, oui , je sais..

Mais comment être bien quand tant de gens souffrent.

Iui, je sais, c’était déjà le cas avant..

Et ça ne nous empêchaient pas de nous sentir bien, n’est-ce pas ?

J’ai toujours eu cette impression de décalage, avec le reste du monde.

Alors, puisque je me sens bien, aujourd’hui, alors, je peux faire mes photos.

Je peux apporter un peu de rêve, à ceux qui les apprécient.

Aux autres, un sourire, peut-être….

C’est bête à dire, mais c’est si bon de se sentir bien.

D’avoir quelque chose dans son assiette.

Un toiît au-dessus de sa tête.

Quand on a l’habitude de la précarité,

et que soudain le monde entier

se mets à votre diapason.

Obligés de rester à la maison.

Comme je l’ai été pendant des années.

Parce que mon fils paniquait, dès que je n’étais plus là.

Ca va mieux maintenant, bien mieux.

Il  grandit, progresse.

Et moi , j’ai fait comme j’ai pu.

Je me suis inventé un travail sur mesure,

un boulot que j’adore.

Même si parfois c’est dur, de ne pas avoir une paye qui tombe à la fin du mois.

J’espère que le confinement fera changer les choses.

Que les gens auront envie de se marier, et de m’embaucher.

De faire des shootings, ou d’autre projets qui auraient besoin de mes services.

Ou de la faire maintenant.

Après tout, je n’ai pas besoin d’être trop près…

Aujourd’hui j’ai fait mon ménages, j’ai débarrassé des vieux trucs.

Pour dire la vérité, j’ai souvent imaginé, presque, pourquoi oresque, vraiment je l’ai souhaité :

Qu’il se passe quelque chose, une catastrophe quelconque qui atteindrait le monde.

Mais attention, jamais au grand jamais, je n’ai souhaité  que les gens meurent.

Je voyais, je ne sais pas,  plutôt une gigantesque  panne d’éléctricité.

Je regrette  terriblement que les gens souffrent et s’inquietent,

d’ailleurs je m’inquiète aussi .

Mais je  m’inquiète au chaud

Et ça change tout.

Bon, je dois encore mettre mon anorak pour faire la cuisine ou  même parfois pour dormir

J’ai travaill vtoute la nuit et

.. ca y est je m’endors sur mon clavier…

Je remets mon anorak pour aller fare ma toilette, puique la salle de bain est  glaée, mais aujourd’hui  il a fait bon et ca se ressent.

Pourvu que ça dure !

Journal d’une pandémie : épisode 17 Ma journée de bonheur – Vive nos paysans !

Quand autant de gens se mobilisent pour vous offrir une journée de bonheur, alors rien ni personne n’a le droit de la gâcher.

Vous avez déjà remarqué ? la puissance que peut avoir une seule personne malintentionnée ?

Sur terre, elles existent, ces âmes malades  incapables de voir le mal qu’elles font, ou s’en moquent, je ne sais pas… mais j’ai décidé que plus jmais je ne leur donnerais du pouvoir.

Dans cette journée magnifique, j’en ai vu, et qu’importe leurs motivations, je ne suis pas payée pour être psy.

Seules m’intéressent les personnes qui ont contribué à faire du dernier jour du mois d’avril, la plus belle des journées que j’ai eu depuis longtemps.

D’abord, c’est Didier, qui est venu , le premier à ma porte.

Tenant sa promesse de m’apporter du bois.

Bois qu’il a ramassé et coupé en belles buchettes régulières.

Quand Didier fait quelque chose, que ce soit ses fabuleuses pâtes de fruits ou de quoi remplir mon poêle à bois, il le fait bien.

Grand merci Didier !

Ensuite, un petit mot de ma grande amie Tatiana m’a montré, mais je le savais déjà que c’est la meilleure des amies,

celle sur qui je peux compter, en toutes circonstances.

Malgré qu’elle aie aussi ses soucis, elle aura toujours de la place dans son grand coeur pour penser à moi.

J’ai pris un moment pour remercier Cindy, que je n’ai jamais rencontré, mais qui m’a donné l’adresse d’un marchand de bois, pas cher et sympa. (voir lien en fin d’article)

J’ai découvert par la même occasion sa magnifique ferme qu’elle tient avec son mari Jérémy. ( voir lien en fin d’article)

Et ses 2000 poules.

C’est mon rêve d’avoir une ferme, et ma petite fille le sait.

Du oup, elle à entrepris de chercher des noms pour nos futures poules.

Dora, Pistache, Cacahuète, Théodora etc…

Et pendant ce temps, j’avais bien chaud.

J’avais chaud au coeur surtout.

Et du coup, ça à réchauffé le reste.

Et puis, j’ai eu de la visite.

Ah, c’est dur de résister à l’envie de prendre dans ses bras  une amie chérie qu’on a pas vu depuis longtemps.

Ma petite Danaé, en transit par Bienne m’apporte aussi du bois.

De bois de la Coop.

Parce que dans sa Coop à elle, on peut en acheter…

Je ne cherche plus à comprendre.

J’ai commandé une stère de bois.

Du sapin, qui va arriver tout bientôt.

C’est drôle maiss depuis quelques temps, je prends ou reprends des contacts avec le monde paysan.

Nous avons besoin d’eux, plus que jamais.

Nous devrions leur être reconnaissant

J’avais vu un reportage une fois sur une famille de paysan et j’étais soufflée par tout ce que la mère faisait dans une journée.

Nos paysans, je trouve qu’on ne les mets pas assez en avant.

Qu’on ne leur rends pas l’hommage qu’ils méritent.

C’est pour ça que j’ai décidé :

Dès que ce virus aura terminé de nous confiné je ferai la grande tournée de mes amies paysannes.

Avec ma petite-fille et mon appareil photo,

J’irai leur rendre hommage en racontant et en montrant au monde ce qu’elles font.

Dans paysans, j’inclus tout les métiers qui se rapportent à la terre et aux animaux.

Je me réjouie tellement !

J’irai voir ma Tante Francine et mon Tonton Papin au Prévoux, le village de ma mère que j’aime tant.

C’est mes racines.

Monsieur Charly le maréchal ferrant est mort depuis longtemps, mais l’amour des chevaux qui nous réunissait est toujours bien présent quelque part dans un coin de mon coeur.

Je n’oublierai jamais la journée ou on a fait les foins.

Juchés sur la cariole, avec mes cousins, Fabienne et Christian,

Et  les igloos de neige qu’on bâtissait, les pistes gelées, et les bêtises…

J’irai voir Nora à Réclère, visiter les grottes, encore.

Voir ses chevaux, et son bonheur.

Jeme réjouie déjà.

Je fini la journée en pensant aux bracelets que je vais faire pour Aurélia, qui

à trouvé ce joli moyen pour m’aider.

Ces derniers jours m ‘occuper de ma petite fille m’a pris tout mon temps et mon énergie.

Mais ça y est , elle sait faire du vélo.

J’ai pensé que son prof serait content , mais il avait l’air, au téléphine de trouver ça normal… et même pas assez, vu que nous sommes des mamifères et que nous devrions aussi tous savoir nager.

Heureux celui qui vit dans un monde ou les parents assument si bien  que les autres ont l’air négligent…

Mais j’ai dit que rien ni personne ne me gâcherais cette journée magnifique.

C’est pour ça que je m’abstiendrai de  tout vous raconter.

Sauf peut-etre cnomme j’ai flippé dans le bus.

J’étais si fatiguée que je l’ai pris pour rentrer.

Voilà que j’entends une phrase dite à voix plus haute :

-Ah mon mari, il est déjà  à l’hopit^l !

Suivi d’une toux bien sèche.

Et récurrente.

Presque forcée…

Mon fils me dit que certaines personnes âgées se vengent.

Profitent de la situation pour effrayer un peu, ceux qui ne les regardaient pas,

Sacré mamie.

Je termine ma journée par une petite chasse à la photo.

Et là , j’en peux plus.

Je ne me relirai pas ce soir.

Encore un immense merci <3 à ceux qui compatissent et

agissent pour  les autres !

la ferme de Cindy : https://ferme-evrasse.ch/?fbclid=IwAR3GBtOX3gOJ6oyeYqiqJYq9y8bf12BZCQQQKLUEVSIM8zoK5WD4lLDvkY4

Le marchand de bois sympa : https://www.facebook.com/Entreprise-foresti%C3%A8re-Marc-citherlet-361836087811403/?hc_location=ufi

 

 

 

 

 

journal biennois du Corona épisode 16

La société est en train de se modifier.

Combien de temps faut-il pour une prise de conscience ?

L’esprit saisit vite, mais le coeur peine à suivre.

Les émotions prenent du temps, c’est ainsi.

Nous avons été indifférent d’abord, ça se passait si loin.

« Saleté de chinois.. ils n’avaient qu’à pas bouffer des pangolins ».

Et puis, petit à petit, on a compris.

Mais compris quoi ?

Que ça atteignait l’Italie.

D’un coup,

c’est arrivé chez nous.

Si vite, qu’on arrivait pas à y croire.

Et là ,e ncore on a mis du temps.

Je me souviens, dans la même journée, un Billy masqué qui tentaitde nous prévenir,

et une Clhristina  qui rigolait de cette simple grippe.

On ne savait pas.

On ne pouvait pas .

Quelque chose de si nouveau, de totalement inédit.

Qui remttrais en question toutes nos certitudes

toutes nos habitudes.

Nos liens.

Nos familles.

Nos amitiés présentes et passées.

Comme une gigantesque thérapie,

à l’échelle mondiale.

Coupé en deux, entre alarmistes et j’m’en foutistes,

il y a le plus grand nombre.

Des gens qui tentent de reser en vie, simplement.

Dans la grande injustice de cette tragique situation.

On ne peut pas nous en vouloir de e pas porter de maque, il ny en a pas pour tout le monde…

Encore heureux que le virus ne soit pas dans l’air….

On se désinfecte les mains à se faire pêter les ongles.

On tente de garder le sens de l’hmour.

J’ai un peu honte, mais j’avoue que la méthode pour savor si on a de la fièvre avecdes grains de maïs m’a fait mourir de rire…

Mourir, non pas mourir…

Juste rire.

Rire fait du bien.

On sait que garder le moral, ça aide, c’est bon pour la santé.

Maintenant, on aimerait que ça ne se passe pas chez nous comme ailleurs,

on aimerait passer à côté de ce pic annoncé, qui se rapproche sournoisement,

et rapidement à la fois.

On se fait la leçon…et on essaie de faire attention.

On prends de nouvelles habitudes.

Mais ce que j’ai remarqué, c’est que cette distance imposé, curieusement, nous permettais de mieux nous voir.

Il me semble qu’on se regarde vraiement.

On fait attention,

Dans tout les sens du terme.

On se sourit aussi.

On se donne se petit mouvement de la bouche qui fait tant de bien.

Si on y arrive.

Cooment en vouloir à ceux qui s’angoissent, qui s’inquiete à juste titre pour leurs parents?

Ce virus qui s’attaque à ceux qui ont voyagé, qui ont une vie sociale bien remplie, c’est un peu le contraire du SIDA.

C’est un virus qui ne connais pas le rascisme, ni les différences

Il aime tout le monde.

Ce n’est pas le virus d’une quelconque justice divine, enfin, pas officielement.

Parmi les pauvres, il se murmure que ce corona remets les gens à niveau.

Pour tout le monde, c’est quasi irréel, comme si nous étions plongé,

tous ensemble dans la quatrième dimension.

Heureusement, il y a Facebook.. encore et toujours ce réseau dont on prédisait la fin,

encore et encore, survit à tout et se révèle un outil précieux d’entraide et de communication.

Ma dyslexie est revenue.

A fonds la caisse.

Dans chaque phrase il y aura un mot dont j’intervertirai les lettres.

Parce que je suis chamboulée aussi.

Comme tout le monde.

Je parle de mes difficultés, pas forcément pour avoir de l’aide, même si je suis bien contente quand j’en trouve.

Mais surtout, pour témoigner de ce qu’il se passe.

Pour la première fois ,nous qui sommes habitué à ne manquer de rien,

faisons l’expérience de la pénurie.

Plus de grain de maïs… à croire que tout le monde veut remplacer le thermomètre ?

J’espère que nous tirerons des leçons de cette histoire, pour qu’elle ne se reproduise plus jamais.

Ce qui importe maintenant, c’est ce que nous faisons de tout ce temps à la maison.

Ces deniers jours, la mode est aux photos de soi.

On refait connaissance en montrant qui nous étions bébé, enfant, ado.

Et c’est chouette, ç’est exactement ce qu’il faut faire quand on commence une thérapie.

Je trouve ça passionnat, j’avoue, que le monde entier se regarde enfin.

J’ai hate de voir le prochain stade..

Je ne coir pas u’il y aie des gens qui lancent une sorte de marche à suivre.

Je crois plutôt qu’intuitivement nous savons ce qu’il faut faire.

Parce que la remise en question est un processus avec des étapes.

Comme le pardon, comme le deuil.

Et nous ne pouvons pas faire autrement que suivre ces étapes.

Quoi qu’on fasse.

Même en ne participant à rien.

Nos conscineces travaillent… je laisse le mot exprès tel quel.

Pour que vous voyez ce que ça donne chez moi, la dyslexie…

Nos consciences, voilà maintenant c’est juste, je dois me concentrer à fonds

pour mettre les lettres dans le bon ordre!

C’est la fatigue, l’angoisse aussi de ce qui va se produire bientot,

Qui va être touché ?

J’ai l’impression que ça ne peut pas m’arriver,

et en même temps, je doute de moi.

Je pense à ma famille , à mes amis, et le monde me semble plus petit que jamais et entièrement composé d’amis dirigé par des gouvernements incapables.

Je m’occupe de ma petite fille en alternance avec ma fille.

La rendre heureuse, c’est ma mission.

Je m’occupe de mon fils aussi, qui tient remarquablement le coup.

Je m’occupe de mes animaux.

Le mieux que je peux.

 

J’appelle ma mère tout les jours, je suis bien contente d’avoir une soeur qui peut s’en occuper mieux que moi.

Mon fils  et moi avons de passionnantes conversations dues à sa façon bien à lui d’analyser les choses.

Je suis dans la cuisine et j’ai très froid.

Je rallume mon radiateur éléctrique qui me suis  partout comme un petit chien bien dressé.

L’épreuve suivant, c’est faire ma toilette dans ma salle de bain ,

ce qui équivaut à me laver dans un frigo…

Mais si tout va bien, demain Didier vient me sauver en m’apportant du bois.

Et dès que j’aurai trouvé de quoi payer, j’en commanderai chez un marchand local .

Pour l’instant, je garde le moral.

Je suis même plutôt fière d’avoir transmis la passion du vélo à ma petite fille.

Mais je suis crevée.

S’occuper d’un enfant à plein temps, c’est très prenant.

C’est la mission de base ,  traverser cette tempête avec eux,sans que personne ne tombe à l’eau.

 

Je vous embrasse bien fort.

 

Vivement le printemps !

 

 

 

journal d’un pandémie jour 14-15 Home Sweet Home

Un bon feu crépite dans la cheminée.

Comme ça fait du bien.

Comme j’en profite!

Chaque flamme, chaque degré en plus qui réchauffe mon appartement, le fait revivre.

Le vent s »est invité à nouveau dans nos contrées, et il parait même que plus haut, il neige.

Un dessin animé à la télé pour ma petite-fille qui l’a bien mérité.

Hier, pour la première fois, elle pu tenir sur son vélo

et pédaler dans le gazon, derrière le château de Nidau.

Magnifique endroit, quasi désert.

L’idéal.

Après quelques tentatives de démarrages, plus ou moins réussi, elle

à compris et donné l’impulsion nécessaire, le coup à prendre,

pour faire du vélo.

Ca fait des années que j’essaie de lui expliquer ce bonheur paticulier, cette sensation de liberté, ce gout du plaisir de la vitesse.

Autant demander à un perroquet de faire du ski.

Et encore, il me semble qu’en cherchant bien sur internet, je devrais en trouver un.

Mais cette année, c’est différent.

Son prof, c’est Nico Siegenthaler, grand spécialiste en la matière.

Même si il est très gentil, Sidney se met la pression  : il a prévu des ballades en vélo , et arrivent aussi les fameux examens cyclistes  pour tout les élèves.

C’est sa motivation.

Les enfants , généralement, ont horreur de ne pas être comme les autres.

Sidney, c’est une créative, infatigable.

Elle dessine, bricole, pendant des heures.

Mais le sport, c’est pas son truc.

Enfin bref, là, elle est motivée.

Elle veut apprendre.

Je lui dis que j’ai appris à sa cousine, et qu’elle à su en 20 minutes.

Parce qu’elle m’à écouté et qu’elle avait confiance en moi.

Du genre à se jeter de n’importe quelle hauteur,  persuhadée que je pourrais toujours la rattraper.

Sidney était pareil.

Donc, elle s’y met.

Une fois, deux fois, dix fois!

+ mètre, deuxcoups de pédales…

Et soudain , le miracle arrive,

Elle décole,

Aucune chute,aucune perte d’équilibre, tant elle est concentrée.

Mais tout ses muscles sont hyper-tendus.

Elle se dépasse, lutte contre sa nature même, se

dépasse peu à peu.

Et elle yarrive, enfin.

Avec la réussite, vient ce fameux plaisir.

Celui que j’essayais en vain de lui expliquer.

Elle le ressent par elle-même,

Avec le sentiment de fierté qui l’accompagne.

Moi aussi, je suis fière.

Je n’ai rien fait d’autre que de l’accompagner.

J’ai une patience d’ange, à ce moment.

Je prends sur moi.

Je la connais et je me connais : une seule réflexion mal placée,

pourrait tout compromettre.

Elle ne veut plus s’arrêter.

Se réjouie déjà du jour suivant.

Mais le soir, la voilà malade .

Très malade.

Toutes ces émotions, ce déblocage, se répercute de son esprit à son petit coeur sensible.

Sa tête, son ventre, son estomac.

Tout est bouleversé.

Action = réaction.

Toutes cdes angoisses accumulées sortent.

C’est comme une thérapie.

Elle fait le tour, et ça sort.

De l’air, de la bile et d’autres choses indéfinies.

Ca la soulage,

Elle va se coucher, avec la cuvette à côté, mais elle passera le reste de la nuit sans encombre.

Au petit matin, elle me réveille, prête à recommencer.

On y retourne,

Elle progresse encore.

Tente le chemin goudronné.

Le sentier à côté de la rivière,

le trottoir.

Elle rayonne.

Malgré le vent qui rafraichi l’endroit ,elle ne veut pas rentrer.

Je suis tellement heureuse qu’elle aie réussi

Par elle -même.

Il fallait juste l’accompagner.

Rester là, reconnaître ses efforts.

Ca demande d’être là.

A 100 %.

J’adore faire du vélo moi aussi.

L’idée que bientot, nous pourrons explorer les environs toutes les deux, m’empli de joie.

Le reste du monde souffre.

Est-ce que ça va l’aider si je me sens mal ?

Je ne crois pas.

Le même jour, nous découvrons un tas de boîte de conservation de luxe.

Ily a encore les étiquettes sur le fond.

14  frs. la boîte.

Elles sont presque neuves.

Ca aussi , c’est un cadeau du ciel.

J’ai trouvé du bois, au Lago Ldge.

Ils ont bien voulu m’en vendre une pleine charrette

pour un prix très très honnête.

Et ce week-end, nous avons enfin chaud.

Sur Facebook, les gens à la maison s’échangent des photos de leurs enfances.

Une journée de bonheur , deux journées, bonnes à prendre.

 

 

 

 

Journal d’une pandémie Jour 13

Porte-bonheur.

Ce soir, j’ai appris quelque chose.

Je savait déjà que tout les bois ne sont pas égaux devant le feu.

Il y a ceux qui brûlent vite et chauffent peu : bois de palette, bois de la Coop,

bois de chez Aldi, c’est kiff, kiff..

Le bois de palette chauffe, mais brule super vite. Le bois de la Coop c’est l’inverse, et Aldi, comme la Coop, ca brule moyennement vite, mais ça chauffe que dalle.

Ensuite, il y a le bois de bûcheron, le vrai bois de la for^t suisse, qui brule assuz bien et chauffe pareil.

Et enfin, il y a le bois de luxe : le bouleau.

In croyable comme il chauffe.

Pour la première fois de l’hiver, je suis en t-shirt chez moi

au lieu , de mes trois pulls et ma grosse veste en laine de rat.

-Ca existe la laine de rat ?

Non, c’était pour la rime.

Le bouleau porte bien son nom.

Il bosse  bien.

Quand  il s’agit de brûler, il projette par tout les pores de son écorce , comme un spray des flammes fines et élégantes.

Des flammes qui chauffent sa race !

 

Je l’avais répèré, près de chez moi.. abandonné le long de la rivière.

Certainement les restes du repas d’un castor

Enfin bref, demain , je me mets à la recherche de bouleau.

Mais c’est dingue, je n’ai jamais vu ça!

C’est complément fou  et impressionant.

Et quel bonheur d’être en tshirt !

Encore une fois la nature me montre sa puissance ,

il y a longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien.

Quand on a l’habitude de vivre au jour le jour, savoir profiter de l’instant devient inévitable.

Bien sûr que j’ai des soucis, des sacrés soucis même.

Bien sûr que le monden’a jamais été aussi mal depuis que je le connais.

Mais là ,je suis bien.

Purement bien.

Cerise in the Cajke : une Orangina en bouteille de verre.

J’ai fait des folies aujourd’hui.

Je suis allée à la Gare et j’en ai acheté 5 d’un coups.

On ne sait jamais de quoi sera fait demain.

 

 

Journal biennois de la pandémie jour 12

photo-carte

Mon ami qui bosse à la Coop n’en revient pas :

-Ben dis donc, t’es la première que je vois sourire aujourd’hui !

Je lui réponds  :

-Pourquoi je ne sourirais pas , j’ai passé une bonne journée !

Il éclate de rire, tant ça lui semble incongru qu’on puisse passer une bonne journée en ces temps virussé.

Je lui explique que j’ai de toutes façons une vie difficile, alors, ça ne me change pas tellement…

Je suis contente d’avoir pu apporter un peu de bonne humeur.

Je m’en veut quand ce n’est pas le cas.

Aujourd’hui j’ai appris le décès du grand Manu di Bango, le génial musicien africain,

décès du au virus.

Saleté de virus.

Bien sur je suis  consciente des tragédies qui se jouent,

des infirnières et médecins qui luttent.

Du peuple qui doit s’adapter, des problèmes que ça engendre.

Des gens qui vont tout perdre etc…

Mais ça ne va aider personne que je tire la gueule, non ?

Il y a des petits bonheur…

comme trouver une bouteille d?Orangina en verre au lieu du plastique habituel,

le soleil qui brille et un magnifique coucher de soleil rose en  prime.

J’ai passé une belle journée et tant pis si je dois attendre demain pour renouveler mon abo photoshop, l’essentiel c’est que  mon moral est revenu.

Et je vais tout faire pour qu’il reste au beau fixe !