j’aurais du.. je devrais.. il faut que.. ou pas…
Va dormir déjà !
C’esr ça .
j’aurais du.. je devrais.. il faut que.. ou pas…
Va dormir déjà !
C’esr ça .
Autopsie d’une journée plus ou moins pluvieuse.
Minuit, dans la cuisine, ma cuisine, une sombre lutte s’engage.
L’objet ? un tiers de fondant au chocolat qui trone sur le frigo.
Plus pour longtemps.
Le calcul est vite fait.. on a englouti les trois quart, miss Bla-Bla et moi, donc le reste ne peut être que pour fils adoré…
J’abdique,
A regret.. il éétait superbon ce gâteau préparé des blanches mains de ma cousine Cleo.
Petite-cousine, mais bien plus grande que moi, très belle d’ailleurs.
Contribution paternelle, elle à les yeux, les cheveux clairs, et une blle stature de femme qui ira loin.
Pour le reste, c’est bien del’autre côté de la famille qu’elle tiens.
On sait comment nous sommes.
Pareilles.
Ma belle cousine nous a fait un gâteau donc.
Ca fait plaisir.
C’est le genre d’attention qui montre beaucoup, et ça m’a touchée.
Ell à 20 ans ma cousinette, et qu’elle aie envoie de passer son samedi après-midi chez sa vielle cousine Catherine, c’est un des nombreux bon côté du confinement.
On a plus de temps.
On fait et on refait connaissance.
Miss Bla-bal n’a pratiquement pas dit un mot pendant les deux heures de visite de Cléo.
Elle s’est rattrapé après…
Elle cherche des noms pour nos futures poules…
Et elle a des idées, beaucoup d’idées.
Elle les note sur une feuille de papier pendant que j’essaie de perler.
Je crois que si je devais faire avouer quelqu’un j’utiliserais cette méthode :
une petite fille qui cherche des noms pour ses poules, ça à l’air gentil comme ça.
En vrai, c’est insoutenable.
Elle pense à voix haute.
Sans une seule seconde de répit.
« Ciboulette, Praline,Madeleine,Kellogs, Raven,, Cédric ( ? !). Cup-cake. Chicago… »
J’essaie de penser.
Oh, pas une pensée compliqué, juste de me concentrer sur ce que je fais.
Mais impossbile! Ca continue …
« Camomille, Persil,Diabolo…. »
Sidney !! Arrête deux minutes, s’il te plait !
…..(moins fort) « Polly-Poket, Aricote. Charlotte aux fra…
SIDNEYYYYYYYYYYYYYYYYY !
………………. »Koh-Lantah? »
Un inszanz je vois toutes ces poules courir devant mes yeux…
« Fée Clochette » et les autresl
J’essaie désespérement de penser à autre chose…
J’ouvre la bouche :
– « Basiliq ? »….
Mais, on les mangera pas, hein ? seulement les poulets !
-Seulement les poulets.
J’aime cette capacité de ma petite–fille de r^ver sur ce qu’on pourrait avoir.
D’en faire quelque chose de concret.
Mine de rien, elle a écrit et demandé l’orthographe de tout les mots qui lui posaient problème.
C’est une façon détournée d’apprendre, mais ça me va.
Enfin, ça m’irait, si je pouvais utiliser mon cerveau.
J’ai lu quelque part que les femmes créatives, artistes, cessaient de l’être avec la venue de leurs enfants.
Celui qui prétends ça ne sait pas de quoi il parle.
La créativité ne nous quitte pas.
Mais ceux qui ont des enfants savent ce que ça vous donne, et ce que ça vous prends.
Alors, on reste créatif, mais autrement.
Je me suis réveillée d’excellente humeur ce matin.
Quand je me suis couchée, j’étais plutôt mitigée.
Après m’être rasée la tête, j’ai constaté comme ma peau était sèche.
Comme je n’ai plus les moyens de m’acheter la crème de jour qui me convient bien.. eh bien, j’en utilise plus.
Ca peut aller, mais à mon âge, la barrière protectrice de la peau est moins résistante, et j’ai pris 10 ans…
Sur mon étagère reste un petit pot d’une sorte de crème à tout faire, solide que m’avais offert Aurore, il y a bien un an.
C’était une version test.
Plutôt compact.
ellement que j’arrivais difficilement à en prélever.
Ce qui n’étais pas si important vu qu’un mini peu suffisait.
Je la prends donc, et, étonnant, il faut croire qil s’est passé quelque chose ,
parce qu’elle est devenu bien plus souple.
J’en prends, mais elle est si épaisse encore qu’elle ne pénètre pas.
-Pas étonnant…
Là c’est Aurore qui parle.. dans ma tête, je sais bien ce qu’elle dirait.
C’est pas une crème de jour, c’est un sorte de baume de soin et il ne faut en mettre qu’un petit peu.
Mais j’adore servir les choses pour autre chose que leur emploi initial.
J’insiste.
Je m’en mets sur tout le crâne le visage et le cou
Mais bon, ça ne va pas aller comme ça.
Donc je savonne énergiquement et je sèche, mais là, ça fait effet peeling,
Tout en restant super gras.
J’imagine Aurore en train de secouer la tête d’un air à se dire :
-Mais Caaaaat, tu fais quoi ?
Et bien attends Aurore, parce que c’est pas fini.
Je me savonne au moins trois fois, la tête, le visage le cou.
Ca à pour effet d’en enlver un part, mais aussi de l’étaler uniforméement.
Bon, il est tard, j’ai du savon plein les yeux, le crâne blanc , et j’e na imarre, je vais me coucher.
Le lendemain matin… aavant même de me toucher le visage pour constater les dégâts, je vais me regarder dans la glace.
Et là… miracle…
Je suis superbe.
T’entends Aurore, ma Fée des senteurs ? Ma sorcière des mixtures ?
Ma peau à absorbé ton produit, et les ingrédients que tu y a mis ont fait leur effet.
Elle semble réparée, et les 10 ans que j’avais pris ces derniers mois ?
Je les ai perdu.
Au toucher, me voilà avec une peau de pêche, un teint éclatant de santé.
Et, ça, je t’assure que c’est rare le matin.
Voir impossible.
Ton produit à fait « effet-masque » super efficace.
Normalement les produits naturels ne se conservent pas.
Mais le froid récurent dans ma salle de bain à servi de frigo.
Non seulement le baume s’est conservé parfaitement, mais on dirait qu’il s’est encore amélioré.
Et toute la journée, chaque fois que je me regardais dans la glace, je ne pouvais que constater ce merveilleux résultat.
Donc non seuement je vais continuer à l’utiliser comme crème de jour, mais je t’en recommaandrai quand il n’y en aura plus.
Non seulement ma peau est souple comme les fesses d’un bébé, mais en plus me rides sont lissées…
Un vrai petit miracle !!!
Bien sûr je vai en mettre moins à partir de maintenant.
Mais dans ma vie de testeuse , jamais je n’ai vu quoi que ce soit de si efficace !!
Je n’ai qu’un mot à dire :
MERCI Aurore !
(ça fait deux..)
Oui bon, on ne va pas chipoter.
De toutes façon je ne serai pas contrariante.
Je vais aller me coucher.
Bon ça va, il n’est que 3h du matin.
J’ai bien rangé mon appartement, reste encore des choses à trier.
Je veux me débarrasser le plus possible de ce qui ne me sert pas et m’encombre.
Histoire que l’énergie circule bien.
Ensuite j’attaquerai la déco de la terrasse.
Cette année, elle sera relaxante, presque romantique.
J’ai hate.
J’adore mon chez moi.
C’est vieux et plein de défaut, mais les pièces sont grandes et je peux repeindre comme je veux.
Sans compter ma terrasse et mon merveilleux jardin d’hiver, ou s’épanouissent mes grandes plantes,
M’installer la pour perler quand il pleut, avec les vitres ouvertes.
Il faisait si bon aujourd’hui.
Et quand il fait bon , je revis
Aventures calmes et réfléchies…
Je suis bête ?
Non, mais franchement je peux me poser la question.
Réjouissez vous amis.ennemis, vous allez vous régaler.
Les autres, ceux qui pensent que j’ai quand même un cerveau en bon état de marche, savent pourquoi mon esprit est si encombré que parfois la simple logique me dépasse, sans me regarder au passage. et file tout droit, loin..
Si loin, qu’il me faut vraiment courir vite, très très vite, super vite même pour la rattraper.
Et longtemps.
Ca peut prendre des semaines voir des mois, dans ce cas là, une année entière jusqu’à ce que ça tilte enfin et que, comme dan les dessins animés, une ampoule s’allume au-dessus de ma tête.
Vive le confinement.
C’est grâce à ça que j’ai pu découvrir un rythme essentiel pour la continuité de mes entreprises.
J’ai deux activités qui me permettent de survivre, plus ou moins.
Activités troublées par mes obligations familiales.
Obligations que j’accepte telle une mission précieuse qui me serait confiée par le destin.
Que j’accepte avec reconnaissance même ,tant j’ai appris grâce à elles, mais surtout parce que j’en obtiens beaucoup d’amour.
Obligations qui iront en diminuant, quand ma petite-fille deviendra grande et quand mon fils se décidera à me donner un coup de main pour le ménage ( on peut rêver).
Mais ce n’est pas de ça dont je veux parler.
Je pense à mes bijoux et mes photos.
Mon travail.
Comment partager ça équitablement.
Passer des heures à perler devant la télé est efficace, mais la position me donne mal au dos, Et je ne vois ps ce que je fais.
Travailler mes photos la journée est possible, mais c’est la nuit qui m’inspire.
Par contre, j’ai découvert ça cette après-midi, perler au soleil est,,, c’est plutôt, très gratifiant.
Mes perles sont en verre pour la plupart en verre artisanale même pour certaines.
Des merveilles absolues qui scintillent, la lumière du jour révélant leurs reflets changeants, et leurs possibilités d’accordage.
Donc voilà c’était tout simple en fait.
Perles le jour, photo la nuit.
Voilà.
Prendre cette décision toute simple me délivre d’interminables questionnements.
Le marché reprends bientôt, il va falloir que j’assure.
J’ai des idées à mettre en pratique, mais reparlons d’enfants en général et de ma petite-fille en particulier : Miss Bordellette-bla-bla-girl …
Si vous en avez une vous savez de quoi je parle.
Vous vous souvenez? au début de cet article je parlais de mon cerveau encombré.
Sachez-le , vous qui n’avez pas d’enfant, les petites –filles ont des pouvoirs .
Elles sont capables d’investir vos pensées , de les déloger à coup de pieds et de les remplacer par les leurs.
En vérité les petites filles sont des Coucous de la pensées.
Vous savez, les coucous, cd^es oiseaux qui déposent leur oeuf dans le nids des autres…
Et la brave maman pinson va se retrouver avec un immense bébé qui va éclore et buter tout les autres.
C’est le même principe.
Les petites filles sont dangereuses pour la santé mentale.
Surtout si vous les écoutez.
« Tu connais l’histoire de Popop le pop-corn qui voulait aller au cinéma ?
Soyez malin là ! Dites que oui, vous la connaissez, !
Et si vous les écoutez pas, c’est pire, elles s’en rendront vite compte et vous feront payer avec la méthode du pauvre petit lapin incompris.
Nommée aussi ; » comment faire culpabiliser ses vieux en 1 minute chrono ».
A croire que quelqu’un leur a donné des cours, je ne sais ou, ni comment. elles ont appris ça, mais elles savent parfaitement comment s’y prendre pour vous manipuler.
A coup de fake news (j’ai pas encore soupé)… de sourire craquants, de petites expressions mignonnes, et de regards larmoyants.
Impossible humainement de lutter là contre.
Tenter d’avoir une autre activité? oubliez !
Vous êtes leur propriété, leur chose.
Et le pire c’est que vous en redemandez…
Voir loin.
Chaques fois que je rencontre un enfant, je me souviens de quand j’étais petite.
Des rares adultes qui trouvaient grace à mes yeux.
Et maintenant que je suis une adulte, je sais comme ce que nous faisons , ce que nous disons, la manière dont on les regarde,, va forcément marquer les enfants que nous croisons.
Les enfants prennent tut au premier degré, ils n’aiment pas qu’on se moque d’eux, ils remrquent tout.
Les préfèrences, les injustices.
Et ils en souffrent, souvent en silence.
Ils n’aiment pas être comparés.
ni ressembler à leur parents.
Ils veulent être à la fois unique et comme tout le monde.
Et par-dessus tout, ils ont besoin d’amour.
Les enfants comprennent très bien que l’on est pas parfait, ils pardonnent facilement, mais n’oublient jamais.
Les enfants sont passionnants.
Ils ont des choses à dire, à faire.
Et quand ils deviennet des ados, ils faut faire attention à eux, encore davantage.
C’est ça notre mission sur cettw e terre.
Et c’est important de s’en souvenir.
je vais chercher l’inspiration au bord du lac, j’écrirai plus tard.
Prisca et moi, adorons la promenade au bord de la Thièle.
Le soir, la rivière semble s’arrêter, elle devient lisse ,et de plus en plus noire.
Quelques foulques , un couple de cygne, et parfois Saturnin, le canard blanc, y trainent encore.
Ce soir ,je découvre que la maman foulque photographiée hier à pondu quelques beaux oeufs.
Elle veille pas loin du nid, mais ne panique pas quand je vais tout près pour prendre une nouvelle photo.
J’espère qu’aucun prédateur, à deux ou quatre pattes ne viendra la déranger.
Les oeufs sont gros. j’adorerais assister à une naissance.
Le petits foulques sont si chous et rigolos avec leur crête de plumes rouge pétantes.
A cette heure en semaine, il n’y a presque personne, virus ou pas.
En fait étonnement, il y plus de monde maintenant qu’on est sensé être confinés.
Le gout de l’interdit.. encore est toujours.
On devrait légaliser la drogue ,interdire les études… et regarder ce que ça donne.
Mieux, on devrait… après tout ,non, je ne sais pas ce qu’on devrait.
Bref, je me retrouve au milieu du parking complêtement désert , lui, du LagoLodge.
Au milieu , dans les arbres, les oiseaux se racontent des histoires.
Je me demande toujours ce qu’ils peuvent bien se dire…
J’essaie de deviner.
Quand on voit de quoi est capable un minuscule oiseau…
Vous avez déjà vu les nids qu’ils construisent des tours pour impressionner les femelles, les parades hyper-élaborées … forcément, ces toutes petites cervelles d’oiseaux ont bien plus de cpacités qu’on pourrait l’imaginer.
Alors ? Qu’est-ce qu’ils se disent ?
J’essaie d’imaginer.
J’adore les écouter.
Je pourrais me passer de toutes les musiques du monde, mais pas du chant des oiseaux.
Qu’est-ce que je peux dire après ça ?
Aujourd’hui, j’ai envoyé un mail à ma fournisseuse de perles officielles.
Laura, c’est son prénom.
On ne se connait pas, mais quand je reçoit une commande, je sais que c’est elle qui s’en occupe.
Hors, il se trouve que celle que j’attends impatiemment pour mes nouvelles créations tarde vraiment à se pointer.
Donc, j’écris un mail, assez gentil, pour demander pourquoi je n’ai toujours rien reçu.
Première réponse : « lettre-type » qui me dit, désolée, le virus, patati patata… on fait ce qu’on peut, mais on a fermé ées ateliers, on ne s’occupe plus que des clients.
Alors j’insiste.
Très poliment.
Mieux que poliment même.
Je mem ets à la place de Laura et j’imagine ce que je pourrais supporter de lire si je croulais toute seule sous le boulot.
J’ai bien fait.
Parce que la deuxième réponse est bien meilleure.
Ca dit : désolée, votre commande viens de partir en courrier A,
et, comme je l’avais pensé, elle est toute seule.
Elleest tellement désolée qu’elle me promets même de faire passer mes prochaines demandes en priorité, si je lui fait un petit mail.
N’est-ce pas adorable ?
C’est bien la preuve que demander gentiment est souvent bien plus efficace que de s’énerver.
Pauvre Laura, toute seule pour tout gérer.
En ce moment, il y a des tas de Laura qui gèrent tout,et je parie
ce que vous voulez que la plupart sont des personnes à risques.
Qui préfèrent continuer de bosser pour sauver leur entreprise, et
remplacer leur collègues défaillants.
Et que les 3/4 sont des femmes.
Bon la je vais me coucher.
Mon fils est de retour.
Avec un paquet de médicaments et d’instructions pour expulser ce vilain cailloux.
J’en parle, parce que ça peut arriver à tout le monde.
J’ai pensé à tout sauf à ça… un tout petit cailloux qui fait de gros dégâts.
Les cailloux.. on croit que ça n’arrive qu’aux personnes âgées.
Eh non.
C’est une douleur intolérable.
Il fallait qu’elle le soit pour que mon fils passe sur sa phobie de l’hôpital.
Mais quelle chance que Maud y travaille, et que mon fils atterrisse dans son service.
Comme une sorte d’ange gardien délégué, elle a veillé sur lui et m’a tenu au courant de son état.
Et quand il a pu sortir Tatiana et Thierry l’ont ramené en voiture.
Je n’ai pas eu besoin de leur demander, ils se sont proposé dès qu’ils ont su qu’il sortait.
Est-ce que j’ai besoin de dire comme il est important, quand on sort de l’hpital, affaibli par l’angoisse, la douleur et les nuits sans sommeil, d’y voir des visages amis ?
Le monde des autistes se résume souvent à quelques-uns de ces visages.
Je suis heureuse d’avoir des amis qui comprennent ça, qui ont asse de compassion pour tout lâcher et venir , tel Zorro (masque compris 🙂 secourir
mon précieux fils.
En ces temps troublés leur geste n’en a que plus de valeur.
Tatiana aussi travaille à l’hôpital, elle fait les nuits aussi, elle aurait doublement le droit de rester à la maison se reposer.
Mais voilà, il y a des gens comme ça, sur qui on peut compter.
Du genre qu’on aimerait avoir avec soi en temps de guerre .
De ceux qu’on emmènerait sur une île déserte, et avec qui on s’enfuirait en cas d’attaque de zombies ou d’extra-terrestres.
Des gens très différents, mais avec les mêmes valeurs d’entraide et de compassion.
Et je leur en suis très reconnaissante.
Aussi de toutes cette gentillesses sur Facebook, des gens que je connais dans la vraie vie, à une ou deux exceptions près.
Prendre le temps d’exprimer son soutien, c’est important aussi.
En tout cas, ça m’a fait du bien,
Pour me changer les idées, j ‘ai fait un tour au bord du lac.
J’avoue que j’ai été un peu choquée par le monde qu’il y avait, mais encore plus par la quantité de déchets autour des poubelles…
J’ai eu la sale impression que dès qu’on pourrait ressortir, la nature qui redevenait si belle, allait s’en ramasser deux fois plus.
Etonnement, les grenouilles , elles étaient plutôt tranquilles.
J’en ai rarement vu autant.
Un vrai concert de grenouille.
Pas apeurée du tout, ce qui m’a permis de faire quelques photos de tout près.
Les années précédentes, elles fuyaient à peine j’approchais.
Mais pas celles-ci.
Pourtant avec leurs yeux immenses elles doivent avoir un très large champ de vision.
Mais je ne m’y connaît pas vraiment en grenouilles.
Je les ai observé un moment.
Avec ma petite fille.
Elles restent immobiles, ressortant à moitié de l’eau, et elles poussent leur cri, en gonflant les poches qu’elles ont sur la gorge.
Qui font comme deux bulles.
Elles se poursuivent brièvement.
Hyper-rapidement.
Et tout le monde se fige à nouveau.
Apparemment la situation s’améliore.
Nous avons eu de la chance.
Pas tous bien sûr.
Je suis fatiguée.
Mais heureuse.
Je vais me coucher.
Je vous souhaite une toute bonne journée
Pour la plupart, la pandémie, c’est un mot.
Des contraintes certes, peut-être meme une reflexion.
Et puis il y a ceux qui sont touchés, directement.
Là, ça devient une émotion.
Un fait, constitué d’incertitudes.
Quelque chose de terrible.
Parce qu’il y a eu, déjà la mort au bout.
Ce soir, c’est à eux que je pense.
Mon fils est à l’hopitâl.
Je ne sais pas ce qu’il a, peut-être simplement un crise d’appendicite.
Mais il souffrait horriblement.
Ma petite fille m’a demandé ce qu’il avait.
Au début, je pensais plutôt à des coliques, alors j’ai imagé :
« C’est comme si un petit nain faisait des noeuds avec les intestins de Tonton Achille ».
Mais la douleur s’intensifiait au point que j’ai du appeler les urgences
L’ambulance est venu le chercher il y a quelques heures.
Par la fenêtre, je voyais les ambulanciers s’affairer autour de lui.
Je ne voyais pas son visage, mais j’ai compris qu’il allait partir,
quand ils ont serré ses jambes avec une ceinture de sécurité.
Une grosse boule m’a traversé la gorge,
et dans ma tête un gros nuage noir semblait prêt à exploser.
Transie d’angoisse, devant cette ambulance immobile, ou je n’ai pas le droit d’entrer (consignes anti-virus »), je pense tout haut :
-Mais qu’est-ce qu’il font ?
Et là, ma petite fille me réponds :
-Ils sont entrain de tuer le nain qui fait des noeuds!
Je me suis dit que j’avais de la chance d’avoir cette petite fille si intelligente, que même dans un moment tragique, elle sait que l’humour aide à tenir le coup.
C’est comme ça qu’on fonctionne dans ma famille.
… Finalement je n’ai pas pu tenir, je suis allée voir de plus près.
Ils l’avaient mis sous perfusion.
Là, je m’arrête un moment pour dire comme les personnes à qui j’ai eu affaire au téléphone, et dans l’ambulance ont été gentilles et compréhensives
Je paniquais.
C’est mon fils, c’est normal et je ne sais pas ce qu’il à.
Heureusement ma chère Tatiana est toujours là pour trouver les bons mots pour me calmer,
D’après ma cousine, qui bosse dans les soins, c’est peut-être juste l’appendicite.
« Juste » mais ça fait terriblement mal.
J’avais écarté cette hypothèse, parce que j’avais lu sur internet que la fièvre était le symptôme principal.
Et je ne crois pas qu’il en avait.
Il avait si mal que je pouvais à peine lui parler.
Il ne supportait pas mon regard de mère paniquée non plus.. ce que je comprends bien.
J’ai fait des litres de thé de fenouil.. mais rien ne le soulageait.
A la fin il hurlait.
Sa douleur à dépassé sa peur de l’hôpital.
En courant…
Et moi qui ne pouvait pas l’accompagner,,,
Mon fils autiste, avec le syndrome d’Asperger.
Le genre qui nécessite un mode d’emploi pour communiquer.
Quand il veut bien le faire…
Je vous dit tout ça, parce que c’est ce que je vis là, tout de suite.
Et parce que c’est lié à ce qu’on vit tous maintenant.
On croyait maîtriser et voilà qu’un évênement fait tout changer.
J’attends dans l’incertitude les résultats des examens qu’on lui fait passer.
Ca ne me rassure pas de penser que ce n’est pas le virus.
Ca peut.être tellement.. ou tellement pas.. on verra.
Enfin voilà, c’était encore une sacré journée.
Je devrais m’estimer heureuse d’être en bonne santé.
C’est ce que je vais faire, tout-de suite, remercier le ciel d’être ne bonne santé.
M’inquiéter n’aidera personne.
Mais ça c’est facile à dire.
Heureusement je suis bien entourée.
Merci pour vos pensées.
Vous comprenez, jusqu’ici, pour moi, rien n’avait vraiment changé.
Mais voilà, j’ai l’impression ce soir ,que je ne suis plus dans ma réalité.
Après une batterie d’examens et une nuit à l’hôpital, on a découvert un caillou, heureusement en voie d’évacuation heureusement mon fils peut rentrer.
J’ai eu très peur, je peut décompresser.
Toute ma reconnaissance va au personnel soignant de l’hôpital de Baumont a mon amie Maud qui travaille là et à veillé sur mon fils.
Mes formidables amis Ttiana et Thierry qui sont allé le chercher en voiture.
Ainsi que celles et ceux qui ont compati, ça m’a beaucoup aidé.
Merci à vous tous <3
Malgré tout ce qui se passe encore, il semblerait que ce virus n’aie pas eu un immense impact à Bienne,,
Je dis il semblerait.
Au bord du lac, c’était carrément comme si tout le monde c’était donné le droit de sortir en même temps………………………………………………………..
Est-ce que c’est déjà terminé, ou en phase de l’être ?
Qui vivra verra.
J’ai une théorie.
Au début de l’nnée beaucoup de nous ont été très malade,moi aussi,
Je devais prendre de la Bexine pour pouvoir dormir.
C’était peut-êrtre la première .
Vague dans un sens,
vague dans l’autre sens.
J’aime la nuitme promener avec Prisca au bord de la Thièle
J’ai est doux, tout me semble encore plus beau que ‘d’habtude.
La rivière clame et si noire qu’elle semble faite de vinyle liquide.
Les bateaux s’y reflètent comme sur une plaque d’obsdidienne.
Le ciel semble strié de structure étrange en relief.
Même les grues géantes qui dominent le tout on des airs majestueux..
Tout ça me mets en joie..
M^^em le silence, troublé par les rires de quelues jeunes qui font des grillades.
Ce vieux grill qui ne servait plus trop retrouve son utilité.
La rivière me rappelle comme il est agréable de s’y baigner en été.,
Nous avons besoin de joie, d’espioooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo…
Ca y est je m’endors.
A demain.
Mes pensées s’envolent
Je suis éreintée.
Mais heureuse.
J’ai une de ces journées à ascenseur émotionnel.
Entre mon bacomat qui refusait de me donner des sous qui pourtant étaient bien là et mon fils malade, en passant , par la carte qui refonctionne subitement et mes commandes à faire… un cygne qui s’envole devant moi, et 3 photos de plus pour mes cartes…. et mon fils guéri ! Et un ange descendu du ciel …. Ca fait beaucoup.
Ce sont juste des mots, mais un autiste malade.. aussi ca fait beaucoup.
Il se mets en mode panique et je suis assez fière de nous, parce qu’on n’y a pas cédé.
Mais c’était de peu pour que j’apelle une ambulance, tant il souffrait.
En fait la panique accentuait la douleur.
Et on le sait.
Tout les deux.
Donc je lui ai raconté des histoires drôles toute la nuit pour qu’il pense à autre chose.
Je vous épargne les autres détails, mais au final, ça c’est arrangé.
Mon fils est extrêmement intelligent, dès qu’il a compris qu’il allait mieux, eh bien… il est enfin allé dormir à 5h du matin. La panique est retombé pour lui.
Et moi aussi.
Mais là, je vais très très bien.
Je ne suis pas seule.
Il ya des personnes bien dans ma vie., et ça me donne une immense force.
Commandes prêtes à partir en parlant de carte.
J’y cours, j’y vole.
Tel le cygne
PS je prépare une page spéciale pour ce blog afin de présenter mes cartes.
Vous verrez ça tout bientôt, si personne ne tombe malade d’ici là :)Je peux aussi reprendre mes activités de bijoux. Je vous en dis plus la prochaine fois.