Journal d’une pandémie Jour 13

Porte-bonheur.

Ce soir, j’ai appris quelque chose.

Je savait déjà que tout les bois ne sont pas égaux devant le feu.

Il y a ceux qui brûlent vite et chauffent peu : bois de palette, bois de la Coop,

bois de chez Aldi, c’est kiff, kiff..

Le bois de palette chauffe, mais brule super vite. Le bois de la Coop c’est l’inverse, et Aldi, comme la Coop, ca brule moyennement vite, mais ça chauffe que dalle.

Ensuite, il y a le bois de bûcheron, le vrai bois de la for^t suisse, qui brule assuz bien et chauffe pareil.

Et enfin, il y a le bois de luxe : le bouleau.

In croyable comme il chauffe.

Pour la première fois de l’hiver, je suis en t-shirt chez moi

au lieu , de mes trois pulls et ma grosse veste en laine de rat.

-Ca existe la laine de rat ?

Non, c’était pour la rime.

Le bouleau porte bien son nom.

Il bosse  bien.

Quand  il s’agit de brûler, il projette par tout les pores de son écorce , comme un spray des flammes fines et élégantes.

Des flammes qui chauffent sa race !

 

Je l’avais répèré, près de chez moi.. abandonné le long de la rivière.

Certainement les restes du repas d’un castor

Enfin bref, demain , je me mets à la recherche de bouleau.

Mais c’est dingue, je n’ai jamais vu ça!

C’est complément fou  et impressionant.

Et quel bonheur d’être en tshirt !

Encore une fois la nature me montre sa puissance ,

il y a longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien.

Quand on a l’habitude de vivre au jour le jour, savoir profiter de l’instant devient inévitable.

Bien sûr que j’ai des soucis, des sacrés soucis même.

Bien sûr que le monden’a jamais été aussi mal depuis que je le connais.

Mais là ,je suis bien.

Purement bien.

Cerise in the Cajke : une Orangina en bouteille de verre.

J’ai fait des folies aujourd’hui.

Je suis allée à la Gare et j’en ai acheté 5 d’un coups.

On ne sait jamais de quoi sera fait demain.

 

 

Facebook
Twitter
Email
WhatsApp

Laisser un commentaire