Journal de pandémie biennoise Jour 20

Yahoo demain matin je reçois du bois, enfin !

Je suis super-heureuse.

Fini les longues nuit de froideur.

J’en suis si fatiguée que je n’arrive plus à dormir.

C’est un peu contradictoire, mais c’est ainsi.

Le soleil va se lever, j’ai fait nuit blanche.

Aujourd’hui, enfin hier, même si c’était une bonne journée, j’ai quand même remarqué une certaine tension dans l’air.

Ca fait 20 jours que nous sommes en état d’alerte.

Que nous vivons au jour le jour.

ET nous n’avons pas tous la même capacité de résistance,

Il en faut des années pour s’habituer à ça.

Pour que ça devienne la normalité.

J’ai des projets, des merveilleux, des magnifiques projets.

Parce que la vérité, même si j’ai l’habitude de vivre dans l’insécurité, moi non plus je n’ai jamais connu le monde dans cet état.

C’est la première fois que la même chose nous arrive à tous.

Avec des décalages certes, mais de toutes façons, nous sommes tous différents.

Les gouvernements vont s’en ramasser plein la figure, peut-être pas tout de suite, mais une fois que ce sera fini, quand nous pourrons faire un bilan, certains s’en tireront mieux que d’autres.

J’espère que chacun se pose des questions sur sa vie, sur ce qu’il a vraiment envie de faire..

Je m’en pose aussi, je remarque que j’ai de la peine  à écrire, parce que ça me travaille, mais  je ne sais pas comment..

Je me sens à la fois bloquée et à la fois qu’il se passe quelque chose au fonds de moi que je n’analyse pas bien .

Ma dyslexie est revenue en couranr…

Quand on commence à manquer de tout

on se rends compte que bien des choses ne servent à rien, dans le fonds.

 

Manquer d’argent, c’est chiant

Mais en Suisse, on n’en meurt pas.

Manquer d’amour, ça c’est la pire chose qui puisse arriver.

Et ça, Dieu merci, je peux dire que je suis plutôt riche à ce niveau là.

Donc tant qu’on à quelqu’un à aimer et qui nous aime dans les parages

tout va bien.

 

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