Journal de la pandémie Episode 35

Voir loin.

Chaques fois que je rencontre un enfant, je me souviens de quand j’étais petite.

Des rares adultes qui trouvaient grace à mes yeux.

Et maintenant que je suis une adulte, je sais comme ce que nous faisons , ce que nous disons, la manière dont on les regarde,, va forcément marquer les enfants que nous croisons.

Les enfants prennent tut au premier degré, ils n’aiment pas qu’on se moque d’eux, ils remrquent tout.

Les préfèrences, les injustices.

Et ils en souffrent, souvent en silence.

Ils n’aiment pas être comparés.

ni ressembler à leur parents.

Ils veulent être à la fois unique et comme tout le monde.

Et par-dessus tout, ils ont besoin d’amour.

Les enfants comprennent très bien que l’on est pas parfait, ils pardonnent facilement, mais n’oublient jamais.

Les enfants sont passionnants.

Ils ont des choses à dire, à faire.

Et quand ils deviennet des ados, ils faut faire attention à eux, encore davantage.

C’est ça notre mission sur cettw e terre.

Et c’est important de s’en souvenir.

Journal de la pandémie épisode 34

 

je vais chercher l’inspiration au bord du lac, j’écrirai plus tard.

Prisca et moi, adorons la promenade au bord de la Thièle.

Le soir, la rivière semble s’arrêter, elle devient lisse ,et de plus en plus noire.

Quelques foulques , un couple de cygne, et parfois Saturnin, le canard blanc, y trainent encore.

Ce soir ,je découvre que la maman foulque photographiée hier à pondu quelques beaux oeufs.

Elle veille pas loin du nid, mais ne panique pas  quand je vais tout près pour prendre une nouvelle photo.

J’espère  qu’aucun prédateur, à deux ou quatre pattes ne viendra la déranger.

Les oeufs sont gros. j’adorerais assister à une naissance.

Le petits foulques sont si chous et rigolos avec leur crête de plumes rouge pétantes.

A cette heure en semaine, il n’y a presque personne, virus ou pas.

En fait étonnement, il y plus de monde maintenant qu’on est sensé être confinés.

Le gout de l’interdit.. encore est toujours.

On devrait légaliser la drogue ,interdire les études… et regarder ce que ça donne.

Mieux, on devrait… après tout ,non, je ne sais pas ce qu’on devrait.

Bref, je me retrouve au milieu du parking complêtement désert , lui, du LagoLodge.

Au milieu , dans les arbres, les oiseaux se racontent des histoires.

Je me demande toujours ce qu’ils peuvent bien se dire…

J’essaie de deviner.

Quand on voit de quoi est capable un minuscule oiseau…

Vous avez déjà vu les nids qu’ils construisent des tours pour impressionner les femelles, les parades hyper-élaborées … forcément, ces toutes petites cervelles d’oiseaux ont bien plus de cpacités qu’on pourrait l’imaginer.

Alors ? Qu’est-ce qu’ils se disent ?

J’essaie d’imaginer.

J’adore les écouter.

Je pourrais me passer de toutes les musiques du monde, mais pas du chant des oiseaux.

Qu’est-ce que je peux dire après ça ?

Aujourd’hui, j’ai envoyé un mail à ma fournisseuse de perles officielles.

Laura, c’est son prénom.

On ne se connait pas, mais quand je reçoit une commande, je sais que c’est elle qui s’en occupe.

Hors, il se trouve que celle que j’attends impatiemment pour mes nouvelles créations tarde vraiment à se pointer.

Donc, j’écris un mail, assez gentil, pour demander pourquoi je n’ai toujours rien reçu.

Première réponse : « lettre-type » qui me dit, désolée, le virus, patati patata… on fait ce qu’on peut, mais on a fermé ées ateliers, on ne s’occupe plus que des clients.

Alors j’insiste.

Très poliment.

Mieux que poliment même.

Je mem ets à la place de Laura et j’imagine ce que je pourrais supporter de lire si je croulais toute seule sous le boulot.

J’ai bien fait.

Parce que la deuxième réponse est bien meilleure.

Ca dit : désolée, votre commande viens de partir en courrier A,

et, comme je l’avais pensé, elle est toute seule.

Elleest tellement désolée qu’elle me promets même de faire passer mes prochaines demandes en priorité, si je lui fait un petit mail.

N’est-ce pas adorable ?

C’est bien la preuve que demander gentiment est souvent bien plus efficace   que de s’énerver.

Pauvre Laura, toute seule pour tout gérer.

En ce moment, il y a des tas de Laura qui gèrent tout,et je parie

ce que vous voulez que la plupart sont des personnes à risques.

Qui préfèrent continuer de bosser pour sauver leur entreprise,  et

remplacer leur collègues défaillants.

Et que les 3/4 sont des femmes.

Bon la je vais me coucher.

 

 

 

Journal de la pandémie Episode 33 grenouilles

Mon fils est de retour.

Avec un paquet de médicaments et d’instructions pour expulser ce vilain  cailloux.

J’en parle, parce que ça peut arriver à tout le monde.

J’ai pensé à tout sauf à ça… un tout petit cailloux qui fait de gros dégâts.

Les cailloux.. on croit que ça n’arrive qu’aux personnes âgées.

Eh non.

C’est une douleur intolérable.

Il fallait qu’elle le soit pour que mon fils passe sur sa phobie de l’hôpital.

Mais quelle chance que Maud y travaille, et que mon fils atterrisse dans son service.

Comme une sorte d’ange gardien délégué, elle a veillé sur lui et m’a tenu au courant de son état.

Et quand il a pu sortir Tatiana et Thierry l’ont ramené en voiture.

Je n’ai pas eu besoin de leur demander, ils se sont proposé dès qu’ils ont su qu’il sortait.

Est-ce que j’ai besoin de dire comme il est important, quand on sort de l’hpital, affaibli par l’angoisse, la douleur et les nuits sans sommeil, d’y voir des visages amis ?

Le monde des autistes se résume souvent à quelques-uns de ces visages.

Je suis heureuse d’avoir des amis qui comprennent ça, qui ont asse de compassion pour tout lâcher et venir , tel Zorro (masque compris 🙂 secourir

mon précieux fils.

En ces temps troublés leur geste n’en a que plus de valeur.

Tatiana aussi travaille à l’hôpital, elle fait les nuits aussi, elle aurait doublement le droit de rester à la maison se reposer.

Mais voilà, il y a des gens comme ça, sur qui on peut compter.

Du genre qu’on aimerait avoir avec soi en temps de guerre .

De ceux qu’on emmènerait sur une île déserte, et avec qui on s’enfuirait en cas d’attaque de zombies ou d’extra-terrestres.

Des gens très différents, mais avec les mêmes valeurs d’entraide et de compassion.

Et je leur en suis très reconnaissante.

Aussi de toutes cette gentillesses sur Facebook, des gens que je connais dans la vraie vie, à une ou deux exceptions près.

Prendre le temps d’exprimer son soutien, c’est important aussi.

En tout cas, ça m’a fait du bien,

 

 

Pour me changer les idées, j ‘ai fait un tour au bord du lac.

J’avoue que j’ai été un peu choquée par le monde qu’il y avait, mais encore plus par la quantité de déchets autour des poubelles…

J’ai eu la sale impression que dès qu’on pourrait ressortir, la nature qui redevenait si belle, allait s’en ramasser deux fois plus.

Etonnement, les grenouilles , elles étaient plutôt tranquilles.

J’en ai rarement vu autant.

Un vrai concert de grenouille.

Pas apeurée du tout, ce qui m’a permis de faire quelques photos de tout près.

Les années précédentes, elles fuyaient à peine j’approchais.

Mais pas celles-ci.

Pourtant avec leurs yeux immenses elles doivent avoir un très large champ de vision.

Mais je ne m’y connaît pas vraiment en grenouilles.

Je les ai observé un moment.

Avec ma petite fille.

Elles restent immobiles, ressortant à moitié de l’eau, et elles poussent leur cri, en gonflant les poches qu’elles ont sur la gorge.

Qui font comme deux bulles.

Elles se poursuivent brièvement.

Hyper-rapidement.

Et tout le monde se fige à nouveau.

Apparemment la situation s’améliore.

Nous avons eu de la chance.

Pas tous bien sûr.

Je suis fatiguée.

Mais  heureuse.

Je vais me coucher.

Je vous souhaite une toute bonne journée

 

 

Journal d’une pandémie épisode 32

Pour la plupart, la pandémie, c’est un mot.

Des contraintes certes, peut-être meme une reflexion.

Et puis il y a ceux qui sont touchés, directement.

Là, ça devient une émotion.

Un fait, constitué d’incertitudes.

Quelque chose de terrible.

Parce qu’il y a  eu, déjà la mort au bout.

Ce soir, c’est à eux que je pense.

Mon fils est à l’hopitâl.

Je ne sais pas ce qu’il a, peut-être simplement un crise d’appendicite.

Mais il souffrait horriblement.

Ma petite fille m’a demandé ce qu’il avait.

Au début, je pensais plutôt à des coliques, alors j’ai imagé :

« C’est comme si un petit nain faisait des noeuds avec les intestins de Tonton Achille ».

Mais la douleur s’intensifiait au point que j’ai du appeler les urgences

L’ambulance est venu le chercher il y a quelques heures.

Par la fenêtre, je voyais les ambulanciers s’affairer autour de lui.

Je ne voyais pas son visage, mais  j’ai compris qu’il allait partir,

quand ils ont serré ses jambes avec une ceinture de sécurité.

Une grosse boule m’a traversé la gorge,

et dans ma tête un gros nuage noir semblait prêt à exploser.

Transie d’angoisse, devant cette ambulance immobile, ou je n’ai pas le droit d’entrer (consignes anti-virus »), je pense tout haut :

-Mais qu’est-ce qu’il font ?

Et là, ma petite fille  me réponds :

-Ils sont entrain de tuer le nain qui fait des noeuds!

Je me suis dit que j’avais de la chance d’avoir cette petite fille si intelligente, que même dans un moment tragique, elle sait que l’humour aide à tenir le coup.

C’est comme ça qu’on fonctionne dans ma famille.

… Finalement je n’ai pas pu tenir, je suis allée voir de plus près.

Ils l’avaient mis sous perfusion.

Là, je m’arrête un moment pour dire comme les personnes à qui j’ai eu affaire au téléphone, et dans l’ambulance ont été gentilles et compréhensives

Je paniquais.

C’est mon fils, c’est normal et je ne sais pas ce qu’il à.

Heureusement ma chère Tatiana est toujours là pour trouver les bons mots pour me calmer,

D’après ma cousine, qui bosse dans les soins, c’est peut-être juste l’appendicite.

« Juste » mais ça fait terriblement mal.

J’avais écarté cette hypothèse, parce que j’avais lu sur internet que la fièvre était le symptôme principal.

Et je ne crois pas qu’il en avait.

Il avait si mal que je pouvais à peine lui parler.

Il ne supportait pas mon regard de mère paniquée non plus.. ce que je comprends bien.

J’ai fait des litres de thé de fenouil.. mais rien ne le soulageait.

A la fin il hurlait.

Sa douleur à dépassé sa peur de l’hôpital.

En courant…

Et moi qui ne pouvait pas l’accompagner,,,

Mon fils autiste, avec le syndrome d’Asperger.

Le genre qui nécessite un mode d’emploi pour communiquer.

Quand il veut bien le faire…

Je vous dit tout ça, parce que c’est ce que je vis là, tout de suite.

Et parce que c’est lié à ce qu’on vit tous maintenant.

On croyait maîtriser et voilà qu’un évênement fait tout changer.

J’attends dans l’incertitude les résultats des examens qu’on lui fait passer.

Ca ne me rassure pas de penser que ce n’est pas le virus.

Ca peut.être tellement.. ou tellement pas.. on verra.

Enfin voilà, c’était encore une sacré journée.

Je devrais m’estimer heureuse d’être en bonne santé.

C’est ce que je vais faire, tout-de suite, remercier le ciel d’être ne bonne santé.

M’inquiéter n’aidera personne.

Mais ça c’est facile à dire.

Heureusement je suis bien entourée.

Merci pour vos pensées.

Vous comprenez, jusqu’ici, pour moi, rien n’avait vraiment changé.

Mais voilà, j’ai l’impression  ce soir ,que je ne suis plus dans ma réalité.


Après une batterie d’examens et une nuit à l’hôpital,  on a découvert un caillou, heureusement en voie d’évacuation heureusement mon fils peut rentrer.

J’ai eu très peur, je peut décompresser.

Toute ma reconnaissance va au personnel soignant de l’hôpital de Baumont a mon amie Maud qui travaille là et à veillé sur mon fils.

Mes formidables amis Ttiana et Thierry qui sont allé le chercher en voiture.

Ainsi que celles et ceux qui ont compati, ça m’a beaucoup aidé.

Merci à vous tous <3

Journal de pandémie jour 31 relâche générale

Malgré tout ce qui se passe encore, il semblerait que ce virus n’aie pas eu un immense impact à Bienne,,

Je dis il semblerait.

Au bord du lac, c’était carrément comme si tout le monde c’était donné le droit de sortir en même temps………………………………………………………..

Est-ce que c’est déjà terminé, ou en phase de l’être ?

Qui vivra verra.

J’ai une théorie.

Au début de l’nnée beaucoup de nous ont été très malade,moi aussi,

Je devais prendre de la Bexine pour pouvoir dormir.

C’était peut-êrtre la première .

Vague dans un sens,

vague dans l’autre sens.

Journal de Pandémie épisode 30

J’aime la nuitme promener avec Prisca au bord de la Thièle

J’ai est doux, tout me semble encore plus beau que ‘d’habtude.

La rivière clame et si noire qu’elle semble faite de vinyle liquide.

Les bateaux  s’y reflètent comme sur une plaque d’obsdidienne.

Le ciel semble strié de structure étrange en relief.

Même les grues géantes qui dominent le tout on des airs majestueux..

Tout ça me mets en joie..

M^^em le silence, troublé par les rires de quelues jeunes qui font des grillades.

Ce vieux grill qui ne servait plus trop retrouve son utilité.

La rivière me rappelle comme il est agréable de s’y baigner en été.,

Nous avons besoin de joie, d’espioooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo…

Ca y est je m’endors.

A demain.

Mes pensées s’envolent

 

 

 

Journal de la pandémie épisode 29

Je suis éreintée.

Mais heureuse.

J’ai une de ces journées à ascenseur émotionnel.

Entre mon bacomat qui refusait de me donner des sous qui pourtant étaient bien là et mon fils malade, en passant , par la carte qui refonctionne subitement et mes commandes à faire… un cygne qui s’envole devant moi, et  3 photos de plus pour mes cartes…. et mon fils guéri ! Et  un ange descendu du ciel …. Ca fait beaucoup.

Ce sont juste des mots, mais un autiste malade.. aussi ca fait beaucoup.

Il se mets en mode panique et je suis assez fière de nous, parce qu’on n’y a pas cédé.

Mais c’était de peu pour que j’apelle une ambulance, tant il souffrait.

En fait la panique accentuait la douleur.

Et on le sait.

Tout les deux.

Donc je lui ai raconté des histoires drôles toute la nuit pour qu’il pense à autre chose.

Je vous épargne les autres détails, mais au final,  ça c’est arrangé.

Mon fils est extrêmement intelligent, dès qu’il a compris qu’il  allait mieux, eh bien… il est enfin allé dormir à 5h du matin. La panique est retombé pour lui.

Et moi aussi.

Mais là, je vais très très bien.

Je ne suis pas seule.

Il ya des personnes bien dans ma vie., et ça me donne une immense force.

Commandes prêtes à partir en parlant de carte.

J’y cours, j’y vole.

Tel le cygne

PS je prépare une page spéciale pour ce blog afin de présenter mes cartes.

Vous verrez ça tout bientôt, si personne ne tombe malade d’ici là :)Je peux aussi reprendre mes activités de bijoux. Je vous en dis plus la prochaine fois.

 

Journal de la pandémie épisode 27

Bor du lac aujourd’hui.

Un seul groupe .. des jeunes.

Vous airiez du les voir.. 14 ans à tout casser et  faisant genre « on à peur de rien ».

Je dis faisant genre, parce qu’ils avaient plutôt l’air d’attendre la police,.

Pa tout-à-fait rassuré de ce qui pourrait se produire.

Genre ramené aux parents pieds et poing liés avec une bonne engueulée à la clé.

Voir, horreur suprême, châtiment ultime, une privation de leur besoin  élémentaire : internet.

Comme des pauvres chinois.

Rappelez vous comme on est pas sérieux quand on à 14 ans…

Vous en faisiez pas des bêtises… ils se disent qu’il ne vont pas tomber malade, surement et m^me si, ils guériraient facile….

Ils ont besoin de se prouver que l’autorité ne leur fait pas peur.

En  réalité ils balisent.

Ils ont tous raconté un mensonge différent.. parce que bien sûr, je doute que leur parents sachent ce qu’ils font.

De rtures façons ils devront rentrer pour souper.

Franchement ils faisaient plus pitié qu’autre chose.

i on  appelle l’adolescence l’âge bête, c^’est que le cerveau n’est pas encore tout-à-fait opérationnel. Ca et les hormones qui se bataillent, et cette irrépressible envie de se faire remarquer.,,, ça fait beaucoup our un seul petit corps,

A part ça.

J’ai fait des cartes, et je dois m’arrêter parce que je n’ai deja plus de papier-photo….

Foutue dyslexie.. j’ai pris un petit alors qu’il me fallait un grand paquet.

Ce n’est pas si grave.

Je finirai ce soir.

J’avais fait une grande liste de choses  à effectuer aujourd’hui et j’ai quasi tout fait.

Une longue liste, avec le ménage pourcwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqq,, eh bien voila je m’endors.

Il est 4h passé,

Je voudrais remercier Guoillaume qui à redonné un joli coup de neuf à mon blog!

Je le trouve très classe comme ça.

J’avais plein de choses à dire mais je cais me coucher, je suis raide.

Je n’ai meme pas regardé mon épisode de Weeatwold. c’est dire !

allez je vous souhaite une très bonne journée,

Ma petite maman va bien et rien n’est plus important

A toutes !

Journal d’une pandémie épisode 26 Quand la nature reprends ses droits

La Nature revit.

C’est merveilleux de voir des poissons gros comme des roues de vélos ( en longueur :), des centaines de chauves -souris…

Les oiseaux chantent comme quand j’étais petite.

J’ai eu un instant l’impression d’être projetée dans le passé.

Des dizaines d’espèces de fleurs différentes parsèment les bas-côtés.

Tout ce qui mourrait , faute d’air pur,  et de calme revit.

Si seulement ceux qui décident  pour les autres sortaient un peu dehors et se promenaient, peut-être qu’ils verraient la différence, et comme il est urgent de continuer dans cette voie en réduisant tout ce qui pollue.

Les voyages inutiles la, consommation inutile.

Est-ce qu’on a besoin de tant d’habits ? et de gadget qu’on utilisera à peine.

En parlant de nature, la nature humaine aussi se bonifie.

Ceux qui étaient déjà généreux, le sont encore plus.

Je n’ai pas été étonnée de voir qui me commande des cartes, sachant comme j’apprécie de pouvoir donner mon travail en échange de leur aide.

Les bonnes personnes se bonifient.

Mais les autres, je ne sais pas.

Je crois  que les radins sont encore plus radins, ils ont peur, ils prévoient.. comme si l’actualité ne leur criait pas que le temps est à la solidarité.

Puisqu’ils n’en ont pas besoin ils ne se rendent pas compte.

C’est dans leur nature.

l faut que quelque chose vous manque pour en prendre conscience pleinement.

Mais pas toujours.

Heureusement.

J’espère tant voir les choses, les gens changer encore vers le bien.

On ne peut peut-être pas changer le monde , mais le monde lui n’a pas besoin de notre permission.

Je crois que ceux qui ne mourront pas  ne sont pas récompensé comme ils le croient.

Au contraire, il leur faudra vivre, et affronter encore d’autres épreuves.

Le Corona touche des personnes merveilleuses, qui ne méritent pas de souffrir certes, mais celles qui y passeront auront droit au repos.

Pas les autres.

Il fait très beau.

Les rues sont vides.

La police à agit hier, pour tenter d’endiguer le flot des gens qui se dirigeaient vers le lac.

Tout le monde n’apas la chance d’avoir un jardin ou une terrasse.

Ma journée de Paques à commencé avec un cornet surprise plein de petits lapins et de bonnes choses, apportées par la nièce , ou la cousine de Danielle.

Danielle confinée, mais qui agit quand même.

Grâce à elle, j’ai pu organiser un vrai Paques pour ma petite fille.

Ensuite, j’ai eu rendez-vous avec Eliane, ma chère Eliane.

Nous avons décidé de faire une surprise à ma maman.

En lui rendant visite.

Mais en restant en bas, dans la petite rue.

Pour qu’elle voie du monde sans danger.

Ca lui a fait tellement plalsir.

J’aimerais remercier aussi Patrick et Françoise,  qui ont pensé à moi.

Françoise qui a craqué sur une de mes photos et déclenché les commandes qui ont suivi.

Je n’aimerais oublier personne,  Flo, Pascal, Aurélia, Fran.

Isabelle qui a tant soutenu mon travail.

Je vous suis tellement reconnaissante.

Et ma Tatiana, bien sûr, qui doit avoir un mur spécial pour mes créations, tant elle m’en a déjà pris.

Et Fran, bien sûr ! qui me soutiens tellement.

Et Katia… loin des yeux, mais pas loin du coeur.

Pareil pour Nora que je me réjouie tant de revoir., soyons heureux.

C’est là qu’on voit que la connexion virtuelle, n’en est pas moins réelle.

Je pense à tout ces gens que je connais ,qui ont du coeur, qui ne peuvent peut-être pas faire quelque chose maintenant, mais qui m’ont conduit jusqu’ici en soutenant ma petite entreprise, et par extension , ma famille.

Plus loin encore.

Celles et ceux sans qui je n’aurait pas pu en arriver là et réaliser mes projets.

Véronique,  Coco, Céline, Pascale, Nicole et ses tonnes de nourriture pour chat!

J’en oublie ? pas dans mon coeur. Tout le monde à sa place, comme ma chère Michelle, confinée dans sa France lointaine.. qui semble encore plus loin, mais qui est si courageuse que je ne m’inquiête pas.

Ma chère Maud aussi, qui maigrit à vue d’oeil tant son travail à l’hôpital est dur..

Ma chère Doris et son sens de l’humour   inqualifiable :).

Celles et ceux qui likent et commente mon travail , et qui sont plus importants qu’ils ne le pensent.

Infatigable frère Richard, qui doit avoir au moins 103 ans, mais qui continue sa mission.

Ma famille bien sûr.

Qui passe en premier.

Mamie Jeanette.. comme si son cancer en phase terminale ne suffisait pas, voilà que ce satané virus en profite pour s’attaquer à elle.

Nous aurons tous de lourdes pertes.

De gens irremplaçables, pour qui on ne peut rien faire.

Alors, en attendant que tout s’arrange, soyons heureux.

Etre énervé ne profite à personne, surtout pas à nous.

Rependre un peu de bonheur tant qu’on peut, c’est faire grossir l’espoir que le monde change.

Ne serait-ce qu’un peu.

Ca fait un mois à peine que nous sommes , relativement confinés, mais  on peut voir à l’oeil nu la différence, on peut la sentir dans nos poumons, l’entendre dans le chant des oiseaux…

La semaine commence, c’est encore Paques, mais je reprends le travail, parce que c’est ma mission.

Montrer comme ma ville est belle telle qu’elle est.

Qu’elle n’a pas besoin de projets pharaonique, d’autoroute, ou de nouveau buildings.

Simplement qu’on prenne soin d’elle.

Comme nous devrions prendre soin de nous.

Sur ce, je vous souhaite une merveilleuse journée..

Avec une grosse pensée pour mes collègues du marché, Pierre, Roland, bloqué en Afrique, mon amie Rachelle qui gardait mes affaires.

J’irai voir comment elle se porte.

Prendre soin des autres, c’est aussi faire quelque chose pour soi.

PS, je suis sure que j’ai oublié des gens très importants, qu’ils me pardonnent et reçoivent ma gratitude retrospective :). Tout ceux qui m’ont commandé des shootings par exemple.

Et tout plein d’amour.

 

Journal d’une pandémie épisode 25 le bonheur est dans le changement

 

Quelle probabilité y avait-il pour que le monde s’arrête, et que les gens aient à nouveau assez de temps et d’envie pour écrire des cartes postales, à d’autres gens qu’ils ne peuvent pas voir, puisque nous sommes confinés ?

C’est fou…

Je travaille chaque jour sur mes photos.

Je pars dans les rues, au bord du lac, et je cherche un mouvement d’aile,

des nuages qui se  reflétent dans l’eau du lac, et remplissent le ciel.

A l’ère d’internet, ou utiliser un stylo ne sert que pour les petits billets de commissions.

Ou des milliers d’images sont prises par des milliers d’i-phone, de tablettes,

et d’appareils photos numériques.

Je m’obstine.

Parce que j’aime ça.

C’est dans mon histoire, j’aime les photos que j’ai envie de prendre, j’aime  les imprimer et bonheur suprême, j’aime qu’elles fassent plaisir aux autres.

A ceux qui les achêtent et ceux qui les reçoivent.

C’est pour ça que je chasse le canard le jour et je le travaille sur mon ordi la nuit.

Et je ne suis même pas fatiguée.

Ca me passionne.

Sau que parfois, je me demande si  je ne le fait pas dans le vide.

Le temps d’un like.. et pfffut… c’est déjà passé.

Mais tout à changé avec le virus.

Au début, je me suis dit que les gens étaient gentils, qu’ils me  faisaient des commandes pour m’aider.

Je me le dit encore.

Je sais qu’il y a des gens qui vont vraiment utiliser comme cartes.

Mais là, de plus en plus, je crois qu’elles vont voyager.

D’une fille à sa mère.

D’un neveux à sa tante, d’une amoureuse à son amoureux.

..etc…

Et comme on écrivait presque plus de cartes, alors, elles seront appréciées.

Aussi, parce que les gens verront que ce n’est pas une carte imprimée conventionnelle.

C’est une vra ie photo, faites par une artiste locale, qui , si on la garde et on la transmets, dans des années aura un peu de valeur.

Parce qu’elle montre la ville de Bienne, comme elle était à l’époque du Covid-19.

Une sorte de valeur, artistique et historique..

Ca c’est de la musique d’avenir, en attendant, elle coûtent de 5 à 7 francs.

En plus c’est des très petits tirages.

Pas plus que quelques exemplaires par photo.

Et voilà deux trois soirs que j’ai des commandes,..

Et ça me rempli de joie !!!

Ca me motive, je suis tellement reconnaissante

!

Demain , j’irai racheter du papiers photos, de l’encre pour mon imprimante..

Et.. argh… catastrophe, d’un unique coup de pattes bien appliquée, ma chère Prisca vient de faire tomber des millers de perle.

Elle rêve qu’elle court, avec des sursauts… enfin, un seul sursaut bien placé…

qui envoya valser mes précieuses perles de verre

du canapé jusqu’au parterre.

Bien joué Prisca.

Elle me regarde avec un air absolument pas désolé.

C’est ce que j’aime bien chez Prisca.

Elle n’a jamais cet air de chien battu qu’on beaucoup de chiens absolument pas battu, d’ailleurs.

Simplement, parce que c’est ainsi.

Avec leurs grands yeux, toujours un peu humide, et leur fidélité à l’épreuve des balles, les chiens ont souvent un air tellement malheureux, qu’on a toujours l’impression qu’on va les abandonner sur une autoroute.

Pire ! qu’on l’a déjà fait… Qu’ils  nous ont attendu pendant des semaines,

sans rien manger, et qu’ils ont fait 20’oo000 kilomètres à travers 15 pays pour nous retrouver.

Mais pas Prisca.

Déjà, elle à les yeux en amande, à l’orientale.

Et son expression, ses expressions  plutôt, sont tout sauf larmoyantes.

D’ailleurs, au début, quand je ne la connaissais pas, elle me faisait un peu peur..

Parce qu’elle avait l’air de vouloir quelque chose, et je ne comprenais pas quoi.

Mais c’est très simple : faim, soif, caca..

et aussi :  je veux grimper sur le canapé, mais j’hésite, parce que y’a un truc qui gêne.

Et pour finir, tu va finir ton assiette parce que j’aimerais bien me taper les restes.

A part ça, principalement elle veille.

Elle avertit quand quelqu’un arrive, et elle regarde si on est toujours là.

Quand on se promène, en temps normal, quand elle est détachée, elle regarde

toujours en arrière pour contrôler si tout va bien.

Après tout c’est une moitié de berger allemand, donc elle fait son taf.

Nous sommes son troupeau.

Et personne n’a intérêt à tenter de s’approcher aec de mauvaises  intentions.

Parce que là. elle agit.

Très vite, elle saute et dissuade le loup éventuel qui voudrait bouffer ses moutons.

Sinon, son autre moitiés., c’est « labrador ».

Super-gentille, elle adore les enfants, les caresse, dire bonjour, aplatir les chatons et les tremper avec sa grosse langue rose  agrémentée d’un gros point bleu et se tremper dans la moindre flaque   qui passe sous sa truffe.

Je l’adore,

Même quand elle renverse toutes mes perles, je sais bien qu’elle n’a pas fait exprès.

De toutes façons , les perles ça ne fait pas partie de ses attributions. ça ne se mange pas non plus.

Le soleil se lève, je vais me coucher.

Aujourd’hui, je reprends mes activités de grand-maman.

J’ai fait une ballade au ch’ateau ce soir.

Il y avait mon charmant voisin et sa  tout aussi charmante copine, avec leur chien aussi.

On à papoté deux mots,

Ca fait plaisir d’avoir des voisins comme ça, sympa.

Et ce virus, ça rapproche, mine de rien.

Pour la première fois, on a tous quelque chose en commun.

Dommage que ce soit quelque chose qui fasse autant de mort.

Mais dans chaque mal, il y a du bien.

On aurait tort de passer à côté., non ?

A part ça, j’aimerais remercier de tout coeur, les amies  et les amis ! qui me commandent des cartes..

Ca m’aide énormément !!!

Alors je vous souhaite la meilleure des journées possible !A tous!

Ce Pâques là, on va s’en souvenir toute notre vie !

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