Journal de pandémie bientôt finie ?

On ne sait pas trop…

Depuis le début, en fait.. tout ce qu’on sait….

c’est qu’on ne sait pas.

Ca ne me gêne pas.

J’a arrêté de regardé les infos depuis longtemps.

Je préfère voir la nature.

Elle éclate.

Ces dernières années, je voyais pleins d’arbres malades, peu de fleurs.

Mais il a suffit de quelques mois.. magiques,  où l’homme s’est arrêté.

Moins de voyages, moins de pollution, et la nature éclate.

Les arbres sont plus beaux que jamais, les fleurs poussent partout, pleins de sortes que je ne voyais plus.

En même pas deux mois.

J’imagine, si on continue comme ça.. ..

Et puis, il y a la nature humaine aussi.

Les gens deviennent si beau quand..

ils laissent leur bonté s’exprimer.

Ca me fait penser, je crois que j’ai réussi une photo que j’essaie de prendre depuis longtemps, dans la parade du cygne.

Elle n’est pas encore parfaite, mais j’y arriverai, à force.

Voyons ça.

Il y a un moment ou les cxgnes plient le cou ensemble, et ça fait le forme d’un coeur..

Je me souviens que je trouvais ça kitch, comme j’étais b^stupide…

La nature n’est jamais kitch.

 

 

Journal de pandémie Jour spécial

Pourquoi jour spécial ? je n’ai rien écrit depuis plusieurs jours, et il y a une raison à ça.

Nous avons tous nos soucis.

Certains sont plus prenants que d’autres.

En temps et en énergie.

J’ai essayé, mais si je commence à en parler, ça me descends encore plus.

Par contre, j’ai trouvé le moyen de me remonter ce matin.

C’est tout un processus.

Déjà, il faut s’imaginer que ça pourrait être pire.

Et qu’a ce moment là, vous donneriez n’importe quoi pour en revenir à ce moment ou ça allait encore.

Chez moi ça marche.

C’est ma Prisca qui va mal.

Je vous épargne les détails.

Mais j’imagine si je ne fais pas tout ce que je peux en espérant que ça aille mieux.

C’est une personne âgée…

Un grand chien.

Elle est plus lourde qu e moi.

Elle me regarde, et pour la première fois , je vois de la tristesse dans ses yeux.

C’est… bref.

Ensuite sortir, aller faire un tour. avec elle.

Marcher, ça fait du bien, même si elle se traîne.

Le cerveau s’enclenche, les informations se mettent en place.

Et c’est là que j’ai vécu un truc étonnant .

J’arrive au bord du lac, vers la petite bibliothèque.

Vous savez quoi, le meilleur moyen de remarquer des choses étonnantes, ce n’est pas forcément d’aller plus loin , de chercher le changement.

Au contraire.

En faisant chaque fois pratiquement le même tour, on engrange des informations s’en même s’en rendre compte.

Et quand quelque chose diffère ça vous saute aux yeux.

Un exemple pratique ?

Tout bête…

Les pigeons du bord du lac ne sont pas très sauvage.

On peut les approcher d’assez près.

Sauf que moi j’ai un gros chien qui n’aime pas les pigeons.

Invariablement,  ils s’envolent dès qu’elle arrive.

J’ai plein de photos de pigeons qui s’envolent, mais jamais dans ma direction.

Mais aujourd’hui, allez savoir pourquoi. voilà qu’une centaine de pigeons volent vers moi .

Pourtant j’ai Prisca juste à côté.

Tout autour de moi, ils se posent et restent là.

J’ai fait des photos…

Mais j’étais au milieu de la scène, il aurait fallu

que quelqu’un filme ça de plus loin.

Pendant un moment, je reste là, toute entourées de centaines de pigeon.

Je cherche une explication.

Il n’y a pas de miettes ou autre nourriture au sol, d’ailleurs ils ne picorent pas.

Ca fait des années que je vais au bord du lac,

je n’ai jamais vu ça.

Bien sur, ça me fait plaisir !

Ca a presque un côté magique.

Je ne trouve pas d’explication.

J’ai l’impression d’être protégée par tout plein de mini-garde du corps ailés.

 

 

 

Journal de pandémie jour 46

Je ne saurais pas dire pourquoi, peut-être parce que le beau temps est revenu.

Sûrement aussi parce que j’ai pu faire des bonnes commis et me faire plaisir sur la bonne bouffe,

Franchement, mis à part dormir et lire, manger est une de mes activités préférer.

J’adore spécialement me préparer un bon repas pour moi toute seule.

Et cette force, je l’ai mis dans un début de grande réorganisation de mon espace.

J’ai constaté que je dispersais mes affaires.

Donc, j’ai décidé de trier , ranger, et regrouper les choses au même endroit.

J’ai trier mes livres aussi, pour aller en remettre dans la bibliothèque du bord du lac.

J’ai eu la visite de Véronique, et ça aussi ça m’a motivé.

Demain c’est Deb qui passe avec sa fille, et dimanche je vais voir les corbeaux avec Christa.

J’ai fait mes commandes de cartes et je vais me coucher avec la satisfaction d’être dans un appartement mieux rangé.

L’energie circule mieux dans un appart dégagé.

Je pense à Mamie Jeanette qui m’encourageais toujours.

Même à l’hopital, rongée par le cancer, elle arrivait encore à m’encourager…sacrée mamie Jeanette !

Une part de ma force me viens dd’elle aussi j’en suis sure.

Elle aurait détester que je souffre ou me lamente de l’avoir perdue.

On avait parlé de ça aussi, on pouvait parler de tout avec elle.

C’était une personne tellement sincère et exceptionnelle.

Son esprit me guide et pour moi elle est bien là, souriante et compatissante.

Une autre partie me vient d’une amie très chère, elle aussi exceptionnelle.

de concevoir et réaliser ce qu’il faut pour bien reprendre

le mieux possible.

Alors merci de croire en moi et de me donner des forces.

Créer des image pour vos yeux, des bijoux pour vos poignets, ça semble superficiel, mais nous avons besoin aussi de nous faire plaisir et de faire plaisir. Non ?

Je vous souhaite un très beau week-end  <3

 

Journal de la pandémie épisode 45 Origamine

Bla-Bla Girl fait des jeux de mots…

Epatants… aujourd’hui, elle à fait tout une série de découpage pliage de personnages avec leurs accessoires.

Du coup, elle me dit je suis une origamine…

Déjà qu’elle sache à son âge ce qu’est l’origami … je suis peut-être une grand-maman pas très objective, mais je reconnais honnêtement ses talents créatifs bien plus développé à la maison qu’à l’école.

Je le sais parce que j’ai eu l’occasion de voir ce que fait toute la classe dans une petite expo collective.

Je ne sais pas si elle n’ose pas montrer ce qu’elle sait faire, mais ça n’a rien à voir.

C’est possible que le cadre scolaire influe simplement.

Moi qui adorais lire, je détestais qu’on nous impose un titre, et n’avait plus aucun plaisir …

Mais elle n’est ps comme moi, elle doit avoir ses propres raisons.

Toutes les deux nous aimons faire la cuisine.

Alors, je lui apprends les bases.

Faire des crêpes par exemple et une salade de fruits

Une grosse salade de fruits, avec des ananas, des pêches, des fraises,

des mangues, de la grenade, et un peu de pastèque.

Elle est délicieuse, ça nous fera des vitamines pour deux jours au moins vu la quantité..

J’ai réalisé quand même quelque chose.

C’est que ce que j’ai fait aujourd’hui, ménage compris, prends du temps.

Vaisselle, aspi, lessives… commis.

Préparation du repas.

Occuper, élever, enseigner, surveiller, consoler, aimer… aérer .

A côté de ça, travailler mes photos et mes bijoux est plutôt reposant.

Mais surtout, si on veut que ce soit bien fait, ça prends du temps.

Je ne me plaint pas, non seulement je sais que c’est une mission important, mais en plus, je suis ravie de constater comme ma petite-fille  évolue.

Ravie et fière.

Donc je pense à toutes les mères au foyer.

Et à celles qui travaillent en plus.

Qui se transforment en infirmière quand il le faut, en prime.

Ce que nous faisons est tellement important, et si mal reconnu.

Oui, je sais, nous sommes en 2020 et beaucoup d’hommes partagent les tâches ménagères.

Je pense aux mères seules, comme moi, qui ont élevés leurs deux enfants sans  s’appuyer sur une épaule masculine.

Il existe aussi des pères seuls, j’en connaît.. un.

Bref, je travaille aussi, et je suis super-contente de mes dernières photos.

De mes bijoux aussi

Manque de bol, alors que les commandes arrivent, le site qui me fournis les perles tarde à me livrer.

Du coup je suis coincée, et l’argent ne tombe pas du ciel, ça lui arrive, mais les anges ont aussi le droit d’avoir la paix.

Je trouverais normal que la ville qui nous empêche de faire le marché, alors que les coiffeurs peuvent travailler, nous dédommage la moindre.

Mais non.

J’ai fait de super nouvelles photos par contre.

Je devrais me préparer pour la reprise du marché.

Refaire du stock…

J’aimerais bien qu’il existe un endroit à Bienne qui aide les petites entreprises comme moi à redémarrer.

En leur faisant confiance.

Pour l’instant ce n’est pas ma priorité.

Ma priorité c’est de tenir le coup, jour après jour.

Je trouve que je fais du très bon travail.

Je suis fière de moi et de mes oeuvres.

Je regarde le petit moineau sur une des dernières photos que j’ai prise.

Il parait encore plus petit, face aux brindilles rejetées par le lac.

Si minuscule face à tout ce qui l’entoure.

Face aux hommes et aux dangers.

J’ai encore plus envie de le protéger et de protéger la nature.

Je sais que je suis très loin d’être parfaite, mais j’aime ma vie et ce que j’en fait.

J’ai besoin de reconnaissance aussi.

Les likes, les commentaires sur mes photos m’aident beaucoup.

La nature elle -même m’aide beaucoup.

Vous voyez le cygne sur la photo, je vous jure que c’est vrai :

d’habitude il me faut de la patience et de la chance pour obtenir , de loin et pas toujours bien cadré, un cygne qui étire ses ailes.

Ce mouvement me touche..

C’est si beau,ça dure deux secondes à peine, même moins que ça.

J’étais au bord du lac, avec ma petite-fille et Prisca, qui déteste les cygnes par contre.

Du coup, j’ai encore moins de chance d’en photographier de près.

Mais celui-ci, un jeune cygne, avec encore des plumes brunes sur le cou et les ailes, s’est présenté à quelques mètres.

Mentalement, par réflexe, j’ai pensé : allez, fait moi le geste !

Et là, comme dans un rêve, il s’est arrêté , pile -poil en face de moi,

et il l’a fait.

Comme exprès pour moi.

Il a étiré ses jeunes ailes , presque au ralenti.

J’ai pu faire deux photos.

Ensuite, il a continué sa route.

Comme si de rien n’était.

Me laissant la bouche ouverte et le coeur en joie.

Une fois rentrée à la maison, j’ai travaillé cette photo, en enlevant le fond, pour le faire mieux ressortir.

Comme il était à contre-jour, j’ai aussi utilisé photoshop pour faire ressortir les détails et éclaircir les zones d’ombre.

Ensuite, je lui ai donné une couleur un peu plus bleuté, pour l’aspect irréel de cette scène.

et, j’avoue, je suis contente de moi.

Reconnaissante aussi.

Pour ce miracle offert par la nature.

Allez savoir, peut-être qu’il m’a entendu télépathiquement?

J’ai souvent cette impression avec mes chats.

Et là, ce n’est pas « mon » cygne, d’accord, mais  comment expliquer ce qui s’est passé autrement?

Une coïncidence heureuse ?

Il faudra que je réessaie.

CB dompteuse de cygnes ?

 

Délirons un peu.

Tente du Knie, spectacle du soir.

Et maintenant, mesdames et monsieur (accent suisse-allemand de Freddy Junior) un numero exceptionnel, veuillez respecter le plus grand silence.

Une grille ronde descends lentement sur la piste.

Il faut le rappeler, un cygne ça peut être très dangereux, si il a de bonnes raisons.

Je m’avance tout de blanc vêtue, dans un costume à paillette, un longue robe simple qui met en valeur mon crâne rasé.

Décolleté dans le dos, pour le côté sexy.

Et les voilà qui entrent…

M… Zut, un cygne sur la terre ferme, ça se dandine, c’est pas super élégant.

Disons qu’un bassin se trouve déjà là relié à un passage qui leur permet d’arriver sur l’eau.

Une dizaine de cygnes mâles, tous plus imposants les uns que les autres.

En fait, mon rêve serai mieux, si je pouvais faire ça directement au bord du lac.

En plus je n’aime pas trop les cirques, ni l’idée d’enfermer des animaux, sauvages ou pas.

Exit Freddy Junior et le Knie.

Mai je garde la robe à paillette.

Autre décor, le bord du lac le soir, avec l’île St-pierre en arrière plan, et  un coucher de soleil majestueux.

Des spots discrets , et légèrement ultra violet pour faire ressortir les plumages.

Le lac est tranquille.

Dans un silence respectueux, les spectateurs attendent, osant à peine respirer.

Je me tiens sur le lac, sur une plate forme invisible, comme si je marchais sur l’eau.

On a disposé un système transparent qui donne cette impression pour me permettre de me déplacer.

Dans un coin, une violoniste commence à jouer un morceau,

déchirant l’air  d’une émotion palpable.

Soudain quelqu’un pousse un cri étouffé  en pointant le ciel :

-Là !

Un murmure de stupéfaction parcourt l’assemblée.

Tel l’aigle noir de Barbara,

 » soudain, semblant crever le ciel,

et venant de nulle part,

surgit un cygne blanc.

Suivi d’une dizaine d’autres,

qui viennent se poser autour de moi.

Ouais… enfin, ça ne se pose pas vraiment un cygne, ça amerri, plutôt.

Comme un Concorde, il lui faut une certaine distance pour freiner l’élan de ce corps si lourd, que les ailes doivent avoir , forcément une immense envergure pour le faire décoller.

C’est mon rêve certes, mais je tiens à  l’exactitude des détails.

Mais bon, une dizaine de cygnes qui amerrissent en même temps ,

scindant les eaux du lac, dans de parfaites tranchées d’eau.. ça en jette , non ?

 

Pour les avoir observé tant et tant de fois, je les ai vu capables de se synchroniser, tournant ensemble sur eux-mêmes, dans un chorégraphie

unique et merveilleuse..

Ensuite, ils s’immobiliseraient.

Là, je lèverais mes deux bras , tout droit de chaque  côtés de mon corps pailleté,

et tous en même temps,

ils ouvriraient leurs ailes en se redressant ,

formant au tour de moi, la plus belle des haies blanche.

Laissant les spectateurs complêtement transcendés par tant de sublime beauté.

Le violon qui se serait tu un instant, reprendrais sa mélodie lancinante,

tandis que les cygnes s’en iraient lentement

pour disparaître dans la nuit.

Je réfléchi à la suite.. peut-être un truc avec des foulques et une robe noire ?

Des canetons pour le côté craquant ?

Des castors ?

Tout ce que j’aimerais c’est que les gens soient admiratifs devant la nature.

Qu’ils s’émeuvent au point d’avoir envie de la respecter davantage..

-Et tu crois que c’est en domptant les cygnes que tu va y arriver ?

Bien sur que non.

Heureusement les gens que je connais, et ceux qui me lisent là, je sais qu’ils aiment les animaux et la nature en général, autant que moi.

Je crois que c’est un problème de l’être humain en général.

Comme avec internet : nous disposons du plus fabuleux des outils pour communiquer,

mais nos vies trépidantes, nos soucis, nous limitent.

Mais j’ai de l’espoir.

Je crois que les gens redécouvrent la nature.

Ceux qui n’en avait plus l’occasion, retrouve le bonheur simple de s’y promener.

Avec un petit gout d’interdit en plus…

En prime.

Travailler, travailler, travailler.

Voilà ce que je veux.

Ecrire, photographier, perler… dans le fonds, tout est création.

J’aimerais me remettre au dessin , à la peinture.

Bon la il faut que je fasse ma vaisselle, alors je vous laisse.

Je vous souhaite un excellent mercredi et  je croise les doigts pour que mes perles arrivent enfin !

 

 

 

 

 

Journal de pandémie épisode 43

Inspirée!

après 4h à trier mes perles, je vois le lever du soleil

Entre rose, ce rose lumineux, presque orange,

si parfait que seule l nature sait le faire.

et ce bleu encore un peu gris, à moins

que je doive laver mes fenêtres…

Il faudrait que je les passe au karcher, avec la pollution de la rue.

Quand je vois ce ciel de printemps tellement ravissant, je comprends que nos ancêtres aient été impressioné au point de voir Dieu partout dans la nature.

Nous  par contre.. on oublie facilement.

Netflix, et facebook nous prennent plus de temps…

Je dis rien, hein, sans facebook, mon petit bizness de bracelets  et de photos  serait au point mort.

Je remercie tellement les gens qui m’ont passé des commandes , et qui m’ont payé pour que je puisse survivre à cette crise.

Je n’oublierai jamais qui m’a aidé.

Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions.

Et puis, ce matin, mes pensées vont vers quelqu’un que toute ma famille aime porfondément.

Une personne magnifique, qui ne devrait pas s’en aller si tôt.

Mamie Jeanette, notre chère Mamie Jeanette… saleté de cancer.

Saleté de virus….

J’ai su aujourd’hui qu’on pouvai t aller lui dire Adieu, mais elle n’est déjà plus tout à fait là.

Alor, lâchement, j’ai préféré garder mon image, ma belle photo que j’ai prise à l’hopital,

Toute souriante avec son turban pour cacher les effets d’une chimio qui n’a servi à rien.

On aurait aimé l’avoir parmis nous plus longtemps, elle n’était pas si âgée,

notre mamie Jeanette.

La nature nous fera tous mourir un jour, mais le cancer lui..

Est.ce que le cancer existait déjà, dans le passé.

J’ai toujours l’impression qu’il est le fruit de la folie des hommes.

Né pour attaquer des innocents, et la punition injuste est pour tout le monde.

Pour ceux qui en souffrent et pour ceux qui restent.

Impuissants et tristes.

Je ne comprends pas quel sens il peut y avoir de frapper une personne aussi gentille et aimante.

Mais je crois  que ceux qui partent ne nous quittent jamais vraiment tout-à-fait.

Tant qu’on continue de penser à eux, alors ils veillent sur nous.

C’est ce qui me console, car dans ce monde là, il n’y a plus de souffrance,

qu’un grand bien-être et beaucoup d’amour.

Si seulement on pouvait être comme ça dans nos vies terrestres.

Je vois la bonté qui existe, je sais que c’est possible .

Bon je vais me coucher

Aujourd’hui c’est dimanche.

Bala–bal girl est là pourle week-end.

Je vais reposer mon cerveau avant qu’elle ne se réveile.

J’ai tellement trié de perles que quand je ferme les yeux, j’en vois encore.

Comme quand on fait du ski toute la journee, et qu’on en r^ve la nuit.

Sauf que je ne dors pas encore et que ce n’est plus la nuit.

Alors je vous souhaite une très belle journée!

 

Journal de pandémie épisode 40 quelque chose…

Le retour du retour.

Si vous avez lu mon dernier article, je parlais du retour.

Du karma…

De la poutr qui allait s’abattre sur l’ignoble tête du dégénéré

qui a sali mes affaires.

En fait, je ne sais pas si il est passé sous un bus , ou tombé dans la Suze…

Par contre, j’ai oublié qu’il a , dans chaque histoire, un retour pour tout les protagonistes.

Moi y compris.

Comme j’ai pris la sage décisio de e pas intervenir, alors l’univers m’a donné un signe.

J’ai une nouvelle voisine,.

L’idéal aurait été qu’elle remplace celui du dessus, mais bon.

Elle remplace un locataire du dessous.

J’ai fait sa connaissance  ce matin.

Et figurez vous que je connais très bien sa famille.

Je me souviens même la voir vu petite fille quand sa maman la promenait au bord du lac.

Son père est un ami d’enfance.

Très proche.

Le genre avec qui on part en vacance à St-Tropez, dans le même camping,

parents et soeurs compris.

Le genre qu’on défiait à la pétanque..

Avec qui on se dispute et on se rabiboche.

Savoir que c’est sa fille , ma nouvelle voisine et qu’elle est très sympa en plus, me rempli de joie.

Journal de la pandémie 40 jours et quelques…

Ce matin, je descends joyeusement les marches d’escaliers quand soudain…

Ce que je vais trouver, vous n’allez pas le croire.

J’aurais pu faire une photo,  histoire de marquer le coup.

Mais j’ai décidé que non.

J’ai vu ce que ça donne quand il m’arrive des malheurs et que je me plaint sur internet.

Après, je me sens encore plus mal.

Et figurez vous que je n’aime pas ça.

Même si j’ai pleins d’amis très sympa qui compatissent, et me conseillent judicieusement, ce qui fait plutôt plaisir, après, j’ai l’impression d’être une grosse nullité qui ne sait pas se défendre.

Pire, qui n’est pas foutu de défendre ses chats,

Alors que c’est un peu plus compliqué.

Vivre en paix, c’est tout ce que je demande.

Donc je ne devrais même pas vous en parler, , de ce que j’ai trouvé, mais je vais le faire quand même parce que j’en ai tiré quelques reflexions , voir une petite leçon.

La connerie  n’a pas de limite, si vous y répondez, alors vous entrez dans un mouvement perpétuel de stupidité, qui vous entraînera dans des abîmes de désespoir.

Et ç me tente moyen.

Donc, je répondrai pas la plus grande indifférence.

Apparente of course, ça me touche quand même de…

_Hm….

Oui ?

-Tu va nous dire ce qui t’es arrivé?

Oui, je vais vous dire.

Je parle aux deux -trois personnes qui vont me lire aujourd’hui, bon peut-être un peu plus, l’autre jour, j’ai regardé mes statistiques et j’ai vu qu’ un de mes articles à fait 500 vues.

-HMMMM!

Ok.

On se croirait sur un de ces sites qui vous raconte une histoire , page après , page, entre trois tonnes de publicité et qui vous disent rien pour au final vous dire encore moins que pas grand chose….

Donc, devinez ce que j’ai trouvé dans mes escaliers ?

Un carton.

Mon carton à linge.

Avec mon linge dedans.

Mais pas tout seul.

Délicatement posé dessus, se trouvait une sac d’aspirateur,

rempli.

Enfin pas tout à fait puisqu’un partie de son contenu était mélangé avec mon linge…..

C’est vrai qu’une photo aurait été tout-de suite plus parlante… mais ça m’aurait fait perdre du temps.

C’est le piège, et chaque fois, j’essaie de ne pas tomber dedans.

Ca commence par une photo, ensuite, il y a les commentaires, je réponds, je m’enfonce dans l’énervement, la peine que ça me cause, la frustration de ne rien pouvoir faire.

Parce que la guerre, entre voisins, ça se transforme vite en calvaire journaliers.

Et j’ai tellement d’autres choses à faire plus importantes.

Mon travail, pour commencer.

Bien sur, j’ai perdu du temps à secouer mes habits dehors un par un, les petites affaires de ma petite–fille aussi… Mais je suis fière de moi, parce que je me suis concentré, et je n’en ai pas rajouté en allant déverser un cornet de crottes de chats entier devant sa porte.

Je ne l’ai pas fait, mais ça fait du bien d’y penser.

Ce qui est drôle dans cette histoire.. c’est que j’ai reconnu ce sac, c’est le mien.

J’ai fait le ménage récemment dans les escaliers,  et quand j’ai terminé mon sac était plein, je l’ai mis dans un carton de bière qui trainait devant la porte de mes voisins d’en bas, au milieu de dizaines d’autres cartons, dans le but de le jeter par la suite.

Dans a fatigue, je l’ai oublié

Curieusement les cartons de mes voisins aussi étaient poussé contre le mur,

voisins absents donc hors de cause.

Donc je suppose que quelqu’un , que je soupçonne être e voisin du dessus, à été pris d’une fièvre vengeresse devant tout ces cartons qui encombraient le passage  à l’étage du dessous.

.Cartons qui appartiennent à mes  voisins du dessous je le répête.

Alors pourquoi prendre mon linge, et le souiller ?

Parce que c’est un g… c.. !!!

Ou alors, je n’ai rien compris ?

Allez savoir, c’est peut-être une demande en mariage déguisée ?

Une obscure tradition de son pays qui consiste à resalir le linge de son aimée pour lui montrer son affection ?

En attendant, imaginez un sac d’aspirateur plein de poussières concentrée mélèe à votre linge encore humide….

J’ai déjà eu l’occasion plusieurs fois de me poser des questions sur la santé mentale de ce type.

Mais de un, je n’ai aucune preuve que ce soit lui, même si je ne vois pas qui d’autre ça pourrait être, étant donné qu’actuellement nous sommes les seuls locataires présents dans la maison.

Bien sîr, je vous entends déjà… porte plainte, plaint toi là ou là, casse-s’y la gueule !!!!

Je l’ai déjà fait, une fois… avec succès puisqu’il à été condamné à payer une grosse amende.

A la ville, qui peut me remercier.. mais voilà, ça ne va pas l’empêcher d’être ce qu’il est… donc il recommence.

Je n’arrive pas à imaginer ce qu’il peut se passer dans la tête de quelqu’un capable de faire un truc pareil.

Et heureusement, ça veut dire que je ne suis pas comme lui.

Maintenant, ce n’est pas le seul malade mental qui traîne dans mes environs.

Il y a aussi, celui qui construit des barrières anti-chats à base de piques et de ronces… et  l’autre qui me prive de chauffage en hiver….

ca fait beaucoup pour une seule femme.

Et encore, quand j’y pense, je pourrais facilement en rajouter d’autres.

Alors que faire ? Déménager ? Me pendre ?

Débarrasser le monde de mon encombrante et dérangeante présence ?

Et puis quoi encore ?

M’excuser de vivre ?

A force, j’ai quand même 53 ans et une belle collection de fous furieux dans mon tiroir réservé à cet effet… à force donc, j’ai compris une chose.

La femme seule est la personne « attaquable  » par excellence, par les lâches.

Donc, tant que je serai seule, ça m’arrivera.

La femme qui n’entre pas dans les cases dérange…donc, ça non plus, je ne peut rien y faire.

Par contre, j’ai remarqué une chose, à force :  une chose qui s’appelle le retour.

Personne ne peut faire du mal indéfiniment sans se ramasser le retour.

Je ne suis pas toujours là pour le voir, mais je l’apprends parfois… donc je sais qu’il existe.

Au point que parfois je plains celui qui s’attaque à moi.

Je l’oublie parfois                                                                                                                                 i.

Mais là, ce matin, devant mon linge, je m’en suis souvenue.

Du coup,  je suis resté calme.

J’ai fait tout ce que j’avais à faire, mes cartes, terminé le bracelet de Katia.

Mon ménage.. et tout le reste.

J’ai gardé ma bonne humeur, le mieux que je pouvais.

La bonne humeur, c’est comme l’argent, si on l’économise alors on peut s’en servir quand on en a besoin.

 

 

Journal de pandémie épisode 41 (environ)

Le type du kiosque est philosophe.

La dernière fois, il me lance :

T’as remarqué qu’on réagit plus aux choses des autres qu’à les nôtres?

Ou quelque chose comme ça.

Traduit  du suisse.allemand. ne vous inquiêtez pas je ne vous mettrai pas la version originale.

Déjà j’en serais incapable, ensuite, je  ne voudrais pas vous faire mal aux yeux.

J’ai dis que j’allais méditer sur la question.

Je viens tout juste de récupérer mon cerveau.

Bla-Bla Girl est rentré chez elle.

Je vais pouvoir récupérer.

En ouvrant mes mails, j’en vois un de son prof :

Super Sidney, avec pouce levé.

En réponse à sa petite rédaction, corrigée .

 

Ca me fait plaisir.

Même si faire l’école à la maison demande plus d’efforts et d’énergie que je le pensais.

Enfin bref, j’ai presque fini le grand bracelet pour Katia : une semaine que je suis dessus.

C’est comme en faire 7,qui doivent s’harmoniser.

J’ai ai mis ce que j’ai de plus beau, de plus préceiux.

Pour qu’il ne ressemble à aucu autre.

J’en suis très satisfaite, d’ailleurs.

Il ne me rete qu’une douzaine de perles à mettre, mai ca me prends un temps fou, de choisir celle qui convient.

C’est ma commande la plus spéciale à ce jour.

Kata est une femme épatante.

Le jour se lève et si je me donne la peine d’écrire c’est parce que moi aussi je voulais phiosopher la moindre :

vous avez remarqué qu’accumuler de la koie donne de la force ?

 

C’est une façon de prendre la vie, de garder sa joie, d’en faire des provisons.

Comme les écureuils avec leurs noisettes.

D’en cacher un peu partout pour pouvoir la récupérer si besoin est.

Ca marche dans les deux sens.

Après c’est une question de choix.

On fait des provisons de ce qu’on veut, de ce qui nous fait du bien.

C’est plus facile quand on ne dpit pas se soucier constament du lendemain,

Garder confiance, c’est le secret.

Dans a vie, on ne sait jamais comment les choses vont se passer.

La, il me semble que tout le monde a de quoi s’e rendre compte.

Alors autant s’y faire, puisqu’on ne peut rien y faire .

Non ?

Et rester joyeux.

Parce que seulement s’inquieter ne ser à rien, mais en plus c’est mauvais pour la santé.

Confiance et joie… quand même !