Journal de pandémie jour 31 relâche générale

Malgré tout ce qui se passe encore, il semblerait que ce virus n’aie pas eu un immense impact à Bienne,,

Je dis il semblerait.

Au bord du lac, c’était carrément comme si tout le monde c’était donné le droit de sortir en même temps………………………………………………………..

Est-ce que c’est déjà terminé, ou en phase de l’être ?

Qui vivra verra.

J’ai une théorie.

Au début de l’nnée beaucoup de nous ont été très malade,moi aussi,

Je devais prendre de la Bexine pour pouvoir dormir.

C’était peut-êrtre la première .

Vague dans un sens,

vague dans l’autre sens.

Journal de Pandémie épisode 30

J’aime la nuitme promener avec Prisca au bord de la Thièle

J’ai est doux, tout me semble encore plus beau que ‘d’habtude.

La rivière clame et si noire qu’elle semble faite de vinyle liquide.

Les bateaux  s’y reflètent comme sur une plaque d’obsdidienne.

Le ciel semble strié de structure étrange en relief.

Même les grues géantes qui dominent le tout on des airs majestueux..

Tout ça me mets en joie..

M^^em le silence, troublé par les rires de quelues jeunes qui font des grillades.

Ce vieux grill qui ne servait plus trop retrouve son utilité.

La rivière me rappelle comme il est agréable de s’y baigner en été.,

Nous avons besoin de joie, d’espioooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo…

Ca y est je m’endors.

A demain.

Mes pensées s’envolent

 

 

 

Journal de la pandémie épisode 29

Je suis éreintée.

Mais heureuse.

J’ai une de ces journées à ascenseur émotionnel.

Entre mon bacomat qui refusait de me donner des sous qui pourtant étaient bien là et mon fils malade, en passant , par la carte qui refonctionne subitement et mes commandes à faire… un cygne qui s’envole devant moi, et  3 photos de plus pour mes cartes…. et mon fils guéri ! Et  un ange descendu du ciel …. Ca fait beaucoup.

Ce sont juste des mots, mais un autiste malade.. aussi ca fait beaucoup.

Il se mets en mode panique et je suis assez fière de nous, parce qu’on n’y a pas cédé.

Mais c’était de peu pour que j’apelle une ambulance, tant il souffrait.

En fait la panique accentuait la douleur.

Et on le sait.

Tout les deux.

Donc je lui ai raconté des histoires drôles toute la nuit pour qu’il pense à autre chose.

Je vous épargne les autres détails, mais au final,  ça c’est arrangé.

Mon fils est extrêmement intelligent, dès qu’il a compris qu’il  allait mieux, eh bien… il est enfin allé dormir à 5h du matin. La panique est retombé pour lui.

Et moi aussi.

Mais là, je vais très très bien.

Je ne suis pas seule.

Il ya des personnes bien dans ma vie., et ça me donne une immense force.

Commandes prêtes à partir en parlant de carte.

J’y cours, j’y vole.

Tel le cygne

PS je prépare une page spéciale pour ce blog afin de présenter mes cartes.

Vous verrez ça tout bientôt, si personne ne tombe malade d’ici là :)Je peux aussi reprendre mes activités de bijoux. Je vous en dis plus la prochaine fois.

 

Journal de la pandémie épisode 27

Bor du lac aujourd’hui.

Un seul groupe .. des jeunes.

Vous airiez du les voir.. 14 ans à tout casser et  faisant genre « on à peur de rien ».

Je dis faisant genre, parce qu’ils avaient plutôt l’air d’attendre la police,.

Pa tout-à-fait rassuré de ce qui pourrait se produire.

Genre ramené aux parents pieds et poing liés avec une bonne engueulée à la clé.

Voir, horreur suprême, châtiment ultime, une privation de leur besoin  élémentaire : internet.

Comme des pauvres chinois.

Rappelez vous comme on est pas sérieux quand on à 14 ans…

Vous en faisiez pas des bêtises… ils se disent qu’il ne vont pas tomber malade, surement et m^me si, ils guériraient facile….

Ils ont besoin de se prouver que l’autorité ne leur fait pas peur.

En  réalité ils balisent.

Ils ont tous raconté un mensonge différent.. parce que bien sûr, je doute que leur parents sachent ce qu’ils font.

De rtures façons ils devront rentrer pour souper.

Franchement ils faisaient plus pitié qu’autre chose.

i on  appelle l’adolescence l’âge bête, c^’est que le cerveau n’est pas encore tout-à-fait opérationnel. Ca et les hormones qui se bataillent, et cette irrépressible envie de se faire remarquer.,,, ça fait beaucoup our un seul petit corps,

A part ça.

J’ai fait des cartes, et je dois m’arrêter parce que je n’ai deja plus de papier-photo….

Foutue dyslexie.. j’ai pris un petit alors qu’il me fallait un grand paquet.

Ce n’est pas si grave.

Je finirai ce soir.

J’avais fait une grande liste de choses  à effectuer aujourd’hui et j’ai quasi tout fait.

Une longue liste, avec le ménage pourcwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqq,, eh bien voila je m’endors.

Il est 4h passé,

Je voudrais remercier Guoillaume qui à redonné un joli coup de neuf à mon blog!

Je le trouve très classe comme ça.

J’avais plein de choses à dire mais je cais me coucher, je suis raide.

Je n’ai meme pas regardé mon épisode de Weeatwold. c’est dire !

allez je vous souhaite une très bonne journée,

Ma petite maman va bien et rien n’est plus important

A toutes !

Journal d’une pandémie épisode 26 Quand la nature reprends ses droits

La Nature revit.

C’est merveilleux de voir des poissons gros comme des roues de vélos ( en longueur :), des centaines de chauves -souris…

Les oiseaux chantent comme quand j’étais petite.

J’ai eu un instant l’impression d’être projetée dans le passé.

Des dizaines d’espèces de fleurs différentes parsèment les bas-côtés.

Tout ce qui mourrait , faute d’air pur,  et de calme revit.

Si seulement ceux qui décident  pour les autres sortaient un peu dehors et se promenaient, peut-être qu’ils verraient la différence, et comme il est urgent de continuer dans cette voie en réduisant tout ce qui pollue.

Les voyages inutiles la, consommation inutile.

Est-ce qu’on a besoin de tant d’habits ? et de gadget qu’on utilisera à peine.

En parlant de nature, la nature humaine aussi se bonifie.

Ceux qui étaient déjà généreux, le sont encore plus.

Je n’ai pas été étonnée de voir qui me commande des cartes, sachant comme j’apprécie de pouvoir donner mon travail en échange de leur aide.

Les bonnes personnes se bonifient.

Mais les autres, je ne sais pas.

Je crois  que les radins sont encore plus radins, ils ont peur, ils prévoient.. comme si l’actualité ne leur criait pas que le temps est à la solidarité.

Puisqu’ils n’en ont pas besoin ils ne se rendent pas compte.

C’est dans leur nature.

l faut que quelque chose vous manque pour en prendre conscience pleinement.

Mais pas toujours.

Heureusement.

J’espère tant voir les choses, les gens changer encore vers le bien.

On ne peut peut-être pas changer le monde , mais le monde lui n’a pas besoin de notre permission.

Je crois que ceux qui ne mourront pas  ne sont pas récompensé comme ils le croient.

Au contraire, il leur faudra vivre, et affronter encore d’autres épreuves.

Le Corona touche des personnes merveilleuses, qui ne méritent pas de souffrir certes, mais celles qui y passeront auront droit au repos.

Pas les autres.

Il fait très beau.

Les rues sont vides.

La police à agit hier, pour tenter d’endiguer le flot des gens qui se dirigeaient vers le lac.

Tout le monde n’apas la chance d’avoir un jardin ou une terrasse.

Ma journée de Paques à commencé avec un cornet surprise plein de petits lapins et de bonnes choses, apportées par la nièce , ou la cousine de Danielle.

Danielle confinée, mais qui agit quand même.

Grâce à elle, j’ai pu organiser un vrai Paques pour ma petite fille.

Ensuite, j’ai eu rendez-vous avec Eliane, ma chère Eliane.

Nous avons décidé de faire une surprise à ma maman.

En lui rendant visite.

Mais en restant en bas, dans la petite rue.

Pour qu’elle voie du monde sans danger.

Ca lui a fait tellement plalsir.

J’aimerais remercier aussi Patrick et Françoise,  qui ont pensé à moi.

Françoise qui a craqué sur une de mes photos et déclenché les commandes qui ont suivi.

Je n’aimerais oublier personne,  Flo, Pascal, Aurélia, Fran.

Isabelle qui a tant soutenu mon travail.

Je vous suis tellement reconnaissante.

Et ma Tatiana, bien sûr, qui doit avoir un mur spécial pour mes créations, tant elle m’en a déjà pris.

Et Fran, bien sûr ! qui me soutiens tellement.

Et Katia… loin des yeux, mais pas loin du coeur.

Pareil pour Nora que je me réjouie tant de revoir., soyons heureux.

C’est là qu’on voit que la connexion virtuelle, n’en est pas moins réelle.

Je pense à tout ces gens que je connais ,qui ont du coeur, qui ne peuvent peut-être pas faire quelque chose maintenant, mais qui m’ont conduit jusqu’ici en soutenant ma petite entreprise, et par extension , ma famille.

Plus loin encore.

Celles et ceux sans qui je n’aurait pas pu en arriver là et réaliser mes projets.

Véronique,  Coco, Céline, Pascale, Nicole et ses tonnes de nourriture pour chat!

J’en oublie ? pas dans mon coeur. Tout le monde à sa place, comme ma chère Michelle, confinée dans sa France lointaine.. qui semble encore plus loin, mais qui est si courageuse que je ne m’inquiête pas.

Ma chère Maud aussi, qui maigrit à vue d’oeil tant son travail à l’hôpital est dur..

Ma chère Doris et son sens de l’humour   inqualifiable :).

Celles et ceux qui likent et commente mon travail , et qui sont plus importants qu’ils ne le pensent.

Infatigable frère Richard, qui doit avoir au moins 103 ans, mais qui continue sa mission.

Ma famille bien sûr.

Qui passe en premier.

Mamie Jeanette.. comme si son cancer en phase terminale ne suffisait pas, voilà que ce satané virus en profite pour s’attaquer à elle.

Nous aurons tous de lourdes pertes.

De gens irremplaçables, pour qui on ne peut rien faire.

Alors, en attendant que tout s’arrange, soyons heureux.

Etre énervé ne profite à personne, surtout pas à nous.

Rependre un peu de bonheur tant qu’on peut, c’est faire grossir l’espoir que le monde change.

Ne serait-ce qu’un peu.

Ca fait un mois à peine que nous sommes , relativement confinés, mais  on peut voir à l’oeil nu la différence, on peut la sentir dans nos poumons, l’entendre dans le chant des oiseaux…

La semaine commence, c’est encore Paques, mais je reprends le travail, parce que c’est ma mission.

Montrer comme ma ville est belle telle qu’elle est.

Qu’elle n’a pas besoin de projets pharaonique, d’autoroute, ou de nouveau buildings.

Simplement qu’on prenne soin d’elle.

Comme nous devrions prendre soin de nous.

Sur ce, je vous souhaite une merveilleuse journée..

Avec une grosse pensée pour mes collègues du marché, Pierre, Roland, bloqué en Afrique, mon amie Rachelle qui gardait mes affaires.

J’irai voir comment elle se porte.

Prendre soin des autres, c’est aussi faire quelque chose pour soi.

PS, je suis sure que j’ai oublié des gens très importants, qu’ils me pardonnent et reçoivent ma gratitude retrospective :). Tout ceux qui m’ont commandé des shootings par exemple.

Et tout plein d’amour.

 

Journal d’une pandémie épisode 25 le bonheur est dans le changement

 

Quelle probabilité y avait-il pour que le monde s’arrête, et que les gens aient à nouveau assez de temps et d’envie pour écrire des cartes postales, à d’autres gens qu’ils ne peuvent pas voir, puisque nous sommes confinés ?

C’est fou…

Je travaille chaque jour sur mes photos.

Je pars dans les rues, au bord du lac, et je cherche un mouvement d’aile,

des nuages qui se  reflétent dans l’eau du lac, et remplissent le ciel.

A l’ère d’internet, ou utiliser un stylo ne sert que pour les petits billets de commissions.

Ou des milliers d’images sont prises par des milliers d’i-phone, de tablettes,

et d’appareils photos numériques.

Je m’obstine.

Parce que j’aime ça.

C’est dans mon histoire, j’aime les photos que j’ai envie de prendre, j’aime  les imprimer et bonheur suprême, j’aime qu’elles fassent plaisir aux autres.

A ceux qui les achêtent et ceux qui les reçoivent.

C’est pour ça que je chasse le canard le jour et je le travaille sur mon ordi la nuit.

Et je ne suis même pas fatiguée.

Ca me passionne.

Sau que parfois, je me demande si  je ne le fait pas dans le vide.

Le temps d’un like.. et pfffut… c’est déjà passé.

Mais tout à changé avec le virus.

Au début, je me suis dit que les gens étaient gentils, qu’ils me  faisaient des commandes pour m’aider.

Je me le dit encore.

Je sais qu’il y a des gens qui vont vraiment utiliser comme cartes.

Mais là, de plus en plus, je crois qu’elles vont voyager.

D’une fille à sa mère.

D’un neveux à sa tante, d’une amoureuse à son amoureux.

..etc…

Et comme on écrivait presque plus de cartes, alors, elles seront appréciées.

Aussi, parce que les gens verront que ce n’est pas une carte imprimée conventionnelle.

C’est une vra ie photo, faites par une artiste locale, qui , si on la garde et on la transmets, dans des années aura un peu de valeur.

Parce qu’elle montre la ville de Bienne, comme elle était à l’époque du Covid-19.

Une sorte de valeur, artistique et historique..

Ca c’est de la musique d’avenir, en attendant, elle coûtent de 5 à 7 francs.

En plus c’est des très petits tirages.

Pas plus que quelques exemplaires par photo.

Et voilà deux trois soirs que j’ai des commandes,..

Et ça me rempli de joie !!!

Ca me motive, je suis tellement reconnaissante

!

Demain , j’irai racheter du papiers photos, de l’encre pour mon imprimante..

Et.. argh… catastrophe, d’un unique coup de pattes bien appliquée, ma chère Prisca vient de faire tomber des millers de perle.

Elle rêve qu’elle court, avec des sursauts… enfin, un seul sursaut bien placé…

qui envoya valser mes précieuses perles de verre

du canapé jusqu’au parterre.

Bien joué Prisca.

Elle me regarde avec un air absolument pas désolé.

C’est ce que j’aime bien chez Prisca.

Elle n’a jamais cet air de chien battu qu’on beaucoup de chiens absolument pas battu, d’ailleurs.

Simplement, parce que c’est ainsi.

Avec leurs grands yeux, toujours un peu humide, et leur fidélité à l’épreuve des balles, les chiens ont souvent un air tellement malheureux, qu’on a toujours l’impression qu’on va les abandonner sur une autoroute.

Pire ! qu’on l’a déjà fait… Qu’ils  nous ont attendu pendant des semaines,

sans rien manger, et qu’ils ont fait 20’oo000 kilomètres à travers 15 pays pour nous retrouver.

Mais pas Prisca.

Déjà, elle à les yeux en amande, à l’orientale.

Et son expression, ses expressions  plutôt, sont tout sauf larmoyantes.

D’ailleurs, au début, quand je ne la connaissais pas, elle me faisait un peu peur..

Parce qu’elle avait l’air de vouloir quelque chose, et je ne comprenais pas quoi.

Mais c’est très simple : faim, soif, caca..

et aussi :  je veux grimper sur le canapé, mais j’hésite, parce que y’a un truc qui gêne.

Et pour finir, tu va finir ton assiette parce que j’aimerais bien me taper les restes.

A part ça, principalement elle veille.

Elle avertit quand quelqu’un arrive, et elle regarde si on est toujours là.

Quand on se promène, en temps normal, quand elle est détachée, elle regarde

toujours en arrière pour contrôler si tout va bien.

Après tout c’est une moitié de berger allemand, donc elle fait son taf.

Nous sommes son troupeau.

Et personne n’a intérêt à tenter de s’approcher aec de mauvaises  intentions.

Parce que là. elle agit.

Très vite, elle saute et dissuade le loup éventuel qui voudrait bouffer ses moutons.

Sinon, son autre moitiés., c’est « labrador ».

Super-gentille, elle adore les enfants, les caresse, dire bonjour, aplatir les chatons et les tremper avec sa grosse langue rose  agrémentée d’un gros point bleu et se tremper dans la moindre flaque   qui passe sous sa truffe.

Je l’adore,

Même quand elle renverse toutes mes perles, je sais bien qu’elle n’a pas fait exprès.

De toutes façons , les perles ça ne fait pas partie de ses attributions. ça ne se mange pas non plus.

Le soleil se lève, je vais me coucher.

Aujourd’hui, je reprends mes activités de grand-maman.

J’ai fait une ballade au ch’ateau ce soir.

Il y avait mon charmant voisin et sa  tout aussi charmante copine, avec leur chien aussi.

On à papoté deux mots,

Ca fait plaisir d’avoir des voisins comme ça, sympa.

Et ce virus, ça rapproche, mine de rien.

Pour la première fois, on a tous quelque chose en commun.

Dommage que ce soit quelque chose qui fasse autant de mort.

Mais dans chaque mal, il y a du bien.

On aurait tort de passer à côté., non ?

A part ça, j’aimerais remercier de tout coeur, les amies  et les amis ! qui me commandent des cartes..

Ca m’aide énormément !!!

Alors je vous souhaite la meilleure des journées possible !A tous!

Ce Pâques là, on va s’en souvenir toute notre vie !

.

 

Journal de la pandémie épisode 23 interdictions et exceptions

Aujourd’hui, j’ai eu un choc.. au premier abord : le bord du lac serait désormais interdit. Mais ce n’est pas tout à fait vrai, C’est les parkings, rassemblements et place de jeux qui seront fermés au public.

Sage mesure.

Après ce que j’y ai vu, hier, je comprends et j’approuve..

C’est bien  les rassemblements qui devraient être interdits pas les papas qui s’y promènent en vélo avec leur enfants.

Les amies qui vont décompresser à deux, après une dure journée de boulot.

 

Les mamans qui doivent aérer leur poussette et le bébé qui est dedans.

Les sportifs qui  courent.

Les personnes âgées ? je n’en ai pas vu tant que ça au bord du lac…

Des couples oui beaucoup de couples d’amoureux.

Ca doit être chouette d’être amoureux en ce moment…

 

Mais en tout cas, plus ceux dont je parlais  dans l’article précédent, qui méritent  … je me retiens là..    qui ne méritent pas qu’on parle d’eux, au fonds.

J’attendais ma commande pour le bracelet

Elle n’est pas arrivée, normalement ca viens le jour d’après, mais en ce moment les postes sont surchargées. Forcément tout est fermé.. comment faire pour m’acheter des tongs, par exemple ?

J’ai fouillé dans mes affaires d’été et je dois être maudite de la tong, parce que j’en ai retrouvé 4 , mais toutes seules, celles qui vont avec ont mystérieusement disparu… enfin, pas si mystérieusement que ça.. quand la ville a eu la bonne idée de vider mon grenier.. sans m’en parler avant…enfin bref, ça ne sert à rien de s’énerver sur le passé.

C’est le présent qui importe.

J’ai travaillé toute la nuit pour mes photos, et  j’ai vu que j’avais une commande ce matin, C’est déjà ça. Merci Eliane !

j’écris tout les jours mon blog, pour mes lecteurs que j’aime et  j’ai déjà réfléchi plusieurs fois à l’idée de demander une petite aide  comme le font certains blogueurs.

Mais je perdrais ma liberté d’expression.

Donc je ne le fait pas.

Je déteste demander de l’aide directement.

Déjà parce que la plupart du temps ça n’aboutit à rien.

Les gens doivent être libre d’aider ou non.

Et de comprendre que quelqu’un à besoin d’aide ou pas.

Je ne peux pas m’empêcher de rappeler que  dans cette crise, il y aura de grands oubliés, toujours les mêmes.. ceux qui  n’entrent dans aucune case.

Mais parfois, quand on contemple le vide abyssal de son frigo.. alors.. on est tenté de le faire quand même.

J’ai de la chance, ma famille ne me laisse pas tomber.

Si mon père était encore là, il se saignerait aux 4 veines pour assurer ma subsistance..

J’ai des amis aussi, pas tant que ça, mais j’en ai,

Des vrais, des durs, des tatoués :).

Je pense à ces millions qui seront récoltés par les associations.

Et une immense partie servira  à assurer les frais de fonctionnement de ces associations.

Ce qui est normal dans un sens, mais , dans cette période d’urgence et de crise, je vais vous dire un truc :

Si vous êtres dans les chanceux qui ont des sous de côté et les moyens de donner quelque chose,  n’hésitez pas.

A le faire directement, sans passer par le start.

 

A propos des gens qui ont les moyens,  autre remarque, ce ne sont pas forcément ceux-ci qui donnent le plus… D’ailleurs comme dirait quelqu’un que je connais, ce n’est pas pour rien qu’ils ont les moyens.

Alors qu’ils ont largement de quoi faire, ils gardent ça pour eux, comme des écureuils parano qui veilleraient sur leurs précieuses noisettes….

Ceux-ci, inutile de faire quoi que ce soit, cet argent là, n’existe pas pour les autres, ni même pour eux, il doit rester bien au chaud à la banque, c’est sa place, et le réveiller serait impensable.

Pendant ce temps, des amis à eux regardent tristement leur frigo vide.. mais ils ne bougeront pas le petit doigt.

Ca porte un nom cette attitude. : radin.

Il y en a , c’est un fait, et on va les laisser tranquille, ç’est leur problème et on n’est pas psy…

Ce qui est drôle quand même c’est que pour eux, c’est les autres qui doivent faire un effort….

Et ça… ça me donne des crampes de mâchoires.

Non, ceux qui donnent, c’est ceux qui bossent dur, et qui ont du coeur, de l’empathie, et un sens du réalisme.

Qui ont bien conscience de ce qu’ils peuvent faire et qui n’attendent pas qu’on soit à la rue pour le faire..

Et pourtant, ils ne sont pas riche.

ls méritent de garder leur argent pour se payer des vacances bien méritées.

En même temps.. des vacances.. il va falloir un moment avant de pouvoir reprendre l’avion pour les Baléares.

A ce sujet, j’aimerais rappeler comme nous avons un beau pays.

Et j’espère que lorsque tout ça se sera tassé, les gens auront envie de le redécouvrir,

Que l’argent circule .

Que nous allions dans nos montagnes , et dans nos champs, visiter nos paysans, nos Paysans qui font vivre leurs exploitations avec tant de travail et de créativité.

Qui proposent des places de campings, des chambres douillettes,  des cabanes dans les arbres, des visites et des produits tellement bon qu’on  n’aura plus envie de manger une carotte ailleurs que chez eux.

C’est ce que je vais faire , d’ailleurs, je ferai des photos aussi, et j’espère vous motiver comme ça.

Et peut-être aussi voir avec eux, si je peux proposer mes cartes dans leurs boutiques.

C’est une idée.

Mais je m’égare.

Ce que je voulais dire juste avant, c’est que si vous avez envie d’être solidaire,  regardez autour de vous.

Il y a des tas de façons d’aider.

Pas seulement avec l’argent.

Par exemple, cette maman seule avec ses trois petits… qui est épuisée.

Proposez de les garder juste une après-midi, qu’elle puisse se reposer.

C’est peut-être votre voisine, votre soeur, c’est égal.

-Mais là, t’es en train de faire pareil que ce que tu critique qq phrases plus haut, non ?

Tu dis aux autres ce qu’il faut faire, mais toi tu fais quoi ?

Ben d’abord moi je ne suis pas dans ceux qui ont quelque chose de côté…

et c’est vrai que tout le monde à peur pour son travail.

Qu’on se dit : mais que ce passera-t-il si mon entreprise fait faillite et que je n’ai plus d’emploi.

On regarde vers le futur, et on à peur.

Ca se comprends,  cet argument de vouloir s’assurer un avenir.

Mais on ne sait pas.. c’est justement pour ça qu’il faut agir maintenant.

Pour qu’on ne s’affaiblisse pas davantage.

Moi, ce que je fais, c’est m’occuper de ma petite-fille pour soulager sa mère qui se remets  de ses opérations.

Je m’occupe aussi depuis 25 ans de mon fils autiste, parce qu’il n’existe pas d’endroit adapté pour ces personnes qui supportent difficilement les autres, sans qu’on leur assène une bonne dose d’abrutissant histoire qu’ils se tiennent tranquille.

Et je ne le regrette pas une seconde.

J’essaie d’utiliser cet argument le moins possible, mais quand je reçois des messages blessants de personnes qui pensent que je me la coule douce et que tout m’est offert sur un plateau, je me dis qu’ils ne savent pas ce que ça implique d’avoir un enfant, un adulte maintenant , qui à des besoins si particuliers que c’est un boulot à plein temps.

Boulot qui n’est pas payé.. mais ‘est normal, c’est votre enfant…

Sauf que vous faites faire d’immenses économies à la société en assurant gratuitement le rôle d’une institution.

Je ne me plaint pas, c’est juste un fait.

Je ne vais pas refaire l’histoire de la mère qui se retrouve dans une situation si inextricable qu’elle se demande comment elle à fait pour être toujours là pour en parler.

Mais c’est la vérité.

Ca m’accompagne, ça détermine tout.

Mon passé, mon présent et mon futur.

J’avais envie de le dire, au moins une fois dans ce journal d’une pandémie.

Le confinement,  je connais bien.

C’est ce que je vis depuis 25 ans.

Avec quelqu’un qui ne supportait pas que je m’éloigne .

Il me le dit, maintenant, ça lui fait bizarre que le monde entier se retrouve , un peu à sa place.

Sauf que son virus à lui, c’est les autres…

Voilà pourquoi, parce que j’ai la chance d’avoir une famille et des amis, j’estime que je ne suis pas à plaindre.

Mais pas à envier non plus.

Et je travaille , quand même, j’essaie d’apporter un peu de couleur, de témoigner de la beauté de ma ville.avec mes photos.

Mon blog ce n’est pas un travail, je dois m’exprimer.

Pas polémiquer.

Ce que j’écris s’adresse à ceux qui aiment ma façon de m’exprimer.

Bien sûr, on a tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec moi.

Tant qu’on reste respectueux les uns des autres, tout va bien.

Bon ,c’est pas tout ça, mais j’ai du boulot.

J’espère que vous allez le mieux possible.

Je voulais dire encore un truc important  propos de la pandémie.

J’ai conscience de  l’angoisse qui l’accompagne depuis le tout début.

Je ne l’ai pas dit à l’époque, mais je peux le faire maintenant.

Vous vous souvenez des touts premiers confinés ?

Ces deux classes , ces 43 élèves ?

Parmi eux se trouvait quelqu’un .

De très cher à mon coeur,

Ainsi que sa famille..

Qui est aussi ma famille.

C’était l’époque ou l’on croyait que seules les personnes âgées et faibles seraient touchées.

On découvrait que non…

Tandis que je m’angoissais pour lui, j’entendais les gens minimiser l’importance du virus…

Mais c’est déjà du passé.

Et aujourd’hui, je fais partie des personnes à risque, parce que j’ai un souffle au coeur.

Bien sûr, pour le reste je suis en bonne santé, donc le risque n’est pas énorme , vu mon âge aussi.

Mais bon, je fais attention, vraiment je fais très attention.

Voilà, pardonnez moi pour tout ce blabla… peut-être un peu contradictoire parfois, mais il fallait que ça sorte.

J’embrasse au passage ma charmante et gentille ancienne voisine du marché

qui vendait des Tupperware, et que j’ai rencontré ce matin.

PArce qu’elle lit mon blog.

Et ça me fait bien plaisir.

J’embrasse mes merveilleux amis qui   ne m’ont pas laissé tomber, par leur attention de chaque jour  ou leur coup de pouce imprévu (Ils se reconnaîtrons)

ma famille aussi bien sur.

C’est grâce à vous que cette situation est tout à fait vivable, et que je garde le moral.

En prime , il fait beau et j’ai une terrasse.

Ma vaisselle est faite, le ménage aussi,,,

Je pourrais m’installer au soleil sur une chaise longue avec un bon bouquin.

Le bonheur, quoi !!!

 

 

Journal d’une pandémie biennoise jour 22 Retour d’inspiration

Bon, je commence tout de suite par le plus moche…

Vous savez, je ne suis pas une femme violente, en général, mais là.. si vous me connaissez un peu, moi et mon amour des canards et autres volatiles lacustres ,

et fluviaux, vous comprendrez.

Aujourd’hui au bord du lac, j’ai failli me battre.

En moins d’un quart de seconde ,j’ai vu rouge, et il en a fallu de peu pour que je me jette sur un type..

Même si il était accompagné d’une dizaine de copain bourrés comme lui et que j’étais toute seule avec ma petite fille.

J’ai senti que je n’avais pas peur et que si il recommenait, c’est ce que je ferais.

Tant la rage qui m’est monté était forte et justifié par son acte débile.

Son crime ?

Vous savez les cygnes, ils ont de moins en moins peur des gens, ils viennent mendier un peu de pain en s’approchant tout près.

Et lui, au moment ou je le regarde ne trouve rien de mieux à faire que de lui lancer un cailloux.

Bien sûr, le cygne non plus n’a pas aimé.

Le type c’est redressé et à reculé d’un pas.

Je ne sais pas ce qu’il allait faire et je m’en fiche, c’est là que je l’ai engeulé.

Et ce crétin infini imbibé d’alcool m’a demandé si  » c » ‘était à moi.

Ce « c » m’a fait tiquer.

Comme si c’était une chose et pas le prince légitime de notre lac, merveille de la nature.

D’abord, je lui ai rapelé que les animaux méritaient notre respect.

Ceàquoi il n’a rien trouvé d’autre à dire que répêter sa stupide  phrase.

Alors, j’ai dit  « oui », par ce que dans le fonds, c’est vrai, tout les animaux en général et ce cygne en particuliers sont les miens, quanad on s’en prends à eux.

Je crois qu’il à eu peur, devant mon air déterminé de biennoise qui n’aime

pas qu’on touche à ses cygnes!

ce moment là, ma ptite môman à eu la bonne idée inconsciente de me lancer un sms, .

J’ai donc sorti mon natel et commencé à pianoter ma réponse.

A ma surprise, l’effet fut immédiat.

Croyant surement que j’appelais la police, le groupe  se calme,

et des airs inquiêts se lisent sur leur visage d’abrutis finis.

Petite vengeance dont je ne suis pas très fière mais qui  fait son effet..

Iils paniquent.

Je suis par contre assez heureuse d’avoir montré à me petite fille le pouvoir du bon droit.

De l’indignation justifiée..

Sans insulte, ni violence.

Même si j’étais loin d’être en supériorité numérique..

Enfin bref, j’ai aussi vu deux cygnes danser littéralement sur l’eau.

Dans une merveilleuse chorégraphie,

une parfait synchronisation.

C’est la période des parades.

Et nous avons bien e la chance de pouvoir y assister.

Je cros que nous sommes connectés aux animaux,

Qu’on pourrait parler avec eux, si on le veut vraiment.

Tant qu’ils acceptent encore de le faire.

Tant qu’ils comprennent que nous ne sommes pas tous les mêmes.

Encore faut-il que nous aussi, nous en soyons capable.

Le soleil se lève et ily aune chose que je sais et qui me donne de l’espoir,

c’est que dans les gens qui me lisent, tout le monde adore les animaux autant que moi.

 

 

Journal de la pandémie à Bienne épisode 21

J’ai profité du dimanche pour nettoyer ma terrasse à fonds.

Je voulais sortir avec ma petite fille , faire un peu de vélo, mais.. il y avait trop de monde..

Ben oui, il y a vait trop de monde.

Il tarde, ce pic.. où alors, nous ne sommes pas au courant.

On dirait qu’on a fait attention au début, mais que très vite,  on a eu moins peur…

Aujourd’hui, lundi,  c’est plus calme.

Il fait très beau.

J’en profite pour faire du jardinage..

Comme je n’ai rien de spécial à raconter, je vais me coucher. 🙂

Bonne nuit et à  tout bientôt 🙂

 

Journal de pandémie biennoise Jour 20

Yahoo demain matin je reçois du bois, enfin !

Je suis super-heureuse.

Fini les longues nuit de froideur.

J’en suis si fatiguée que je n’arrive plus à dormir.

C’est un peu contradictoire, mais c’est ainsi.

Le soleil va se lever, j’ai fait nuit blanche.

Aujourd’hui, enfin hier, même si c’était une bonne journée, j’ai quand même remarqué une certaine tension dans l’air.

Ca fait 20 jours que nous sommes en état d’alerte.

Que nous vivons au jour le jour.

ET nous n’avons pas tous la même capacité de résistance,

Il en faut des années pour s’habituer à ça.

Pour que ça devienne la normalité.

J’ai des projets, des merveilleux, des magnifiques projets.

Parce que la vérité, même si j’ai l’habitude de vivre dans l’insécurité, moi non plus je n’ai jamais connu le monde dans cet état.

C’est la première fois que la même chose nous arrive à tous.

Avec des décalages certes, mais de toutes façons, nous sommes tous différents.

Les gouvernements vont s’en ramasser plein la figure, peut-être pas tout de suite, mais une fois que ce sera fini, quand nous pourrons faire un bilan, certains s’en tireront mieux que d’autres.

J’espère que chacun se pose des questions sur sa vie, sur ce qu’il a vraiment envie de faire..

Je m’en pose aussi, je remarque que j’ai de la peine  à écrire, parce que ça me travaille, mais  je ne sais pas comment..

Je me sens à la fois bloquée et à la fois qu’il se passe quelque chose au fonds de moi que je n’analyse pas bien .

Ma dyslexie est revenue en couranr…

Quand on commence à manquer de tout

on se rends compte que bien des choses ne servent à rien, dans le fonds.

 

Manquer d’argent, c’est chiant

Mais en Suisse, on n’en meurt pas.

Manquer d’amour, ça c’est la pire chose qui puisse arriver.

Et ça, Dieu merci, je peux dire que je suis plutôt riche à ce niveau là.

Donc tant qu’on à quelqu’un à aimer et qui nous aime dans les parages

tout va bien.