Ils étaient une fois…

A côté de chez moi coule une rivière merveilleuse nommée « la Thièle ».

De nombreux animaux sauvages y vivent, et me fascinent à foce de les observer, de les photographier.

Comment ne pas être foudroyé par la beauté d’un martin-pêcheur ?

Quand il traverse l’espace, juste devant vous, comme une fulgurante flèche turquoise.

Comment ne pas rester marqué à vie par la rencontre avec un jeune castor, qui vous fixe, autant curieux de vous que vous l’êtes de lui.

Et quand arrive le grand-père, immense masse de poils et d’écailles, c’est la Nature toute entière qui vous montre sa puissance.

Les canards m’épatent par leur organisation familiale.

Sur la photo vous voyez des colverts que j’avais connus touts petits, maintenant ils sont si grand, qu’on ne fait plus la différence entre la mère et les enfants, mais encore ensembles.

Les foulques sont tout petits. On les connaît peu, d’ailleurs, on les traite souvent de poule d’eau…

Graphiques, avec leur plumage noir et leur bec blanc, ils sont pourtant de merveilleux parents, qui doivent lutter pour la survie de leurs petits.

Ils sont la proie idéale des rats, qui les traquent et dévorent leurs oeufs et les bébés  à peine éclos.

Voilà pourquoi, ils n’arrivent à en élever que deux ou trois par portées.

Quand ils ont de la chance.

La famille que j’observe, n’en à plus qu’un.

Micro… le petit deux fois sauvés par les humains.

Paix à l’âme de sa petite soeur… qui n’a pas survécu aux attaques répétées d’un ou plusieurs rats que j’avais repérés

aux abords de leur nid.

Micro à bien grandi.

Ses solides pattes semblent immenses  comparées à son petit corps dodu, nourri de baies et d’algues.

Elles seront son moyen de défense, son arme secrète pour nager vite. Ses petites ailes ne lui permettant pas encore de voler.

Comme il fait chaud, il aime grimper sur les cailloux au bord de l’eau. Il s’endort parfois, comme tout les bébés.

Je l’aime ce petit machin.

Chaque jour je vais voir si il à survécu à la nuit, aux intempéries , aux bâteaux qui détruisent son nid.

Depuis que je les connais, ils en sont à leur cinquième nid.

Branchette après branchette, inlassablement, papa et maman foulque contruisent,

Ils se partagent le travail, chacun son tour.

Ils se passent les petits morceaux de bois.

les disposent en étoile, avec un espace au milieu,

pour protéger leurs petits, voir continuer de pondre.

Inlassablement.

Les foulques pêchent, construisent, se battent.

A la saison des amours, on peut assister à des combats impressionnants entre les mâles.

Comment on sait que c’est un mâle  ou une femelle ?

On ne sait pas. ils sont pareils.

Les mâles couvent aussi, s’occupent des petits.

Ils sont juste , sensiblement plus gros.

Comme ils sont nés en même temps et que Micro était le plus grand des deux, j’en ai déduis que c’était un mâle et l’autre, sa petite soeur.

Micro, c’est un aventurier.

Enfin, quand il était tout tout petit, encore plus petit qu’un canard en plastique.

Maintenant, il est dans sa période ado.

Il dort beaucoup, sur des gros cailloux.

pique du nez jusqu’à ce que le danger réel ou supposé le pousse à sauter à l’eau.

Et là , il piaille derrière sa mère pour réclamer à manger.

Dans cette portion de rivière.

Quatre familles se partagent l’endroit.

La famille foulque et le petit Micro.

La famille grèbe avec deux petits au plumage zébré, qui savent déjà plonger.

Et la famille cygne, avec leurs deux filles, au duvet gris, et aux ailes qui s’allongent de jour en jour.

Et la famille colvert , sur la photo. Avec  maman. Le père est déjà reparti .

Ces oiseaux sont mes modèles.

Ils ne râlent pas quand ils doivent se battre, ils le font, c’est tout.

Je ne sais pas si ces familles communiquent entre espèces différentes.

J’ai eu l’impression que oui,

Mieux.

Qu’elles occupent l’espace et se défendent contre les ennemi communs.

Il y a bien assez de poissons pour tout le monde.

Des milliers de petits peuplent les eaux cette années.

Et les pêcheurs se régalent.

Je n’en ai jamais vu autant.

Quand je repense à tout ce que je viens d’écrire, on ne dirait pas que j’habite en ville,

Une belle et grande ville avec 56’000 habitants.

En dessous de ma terrasse, mes voisins fêtent  le retour de l’un d’eux , depuis trois jours déjà.

Ils chantent discutent jusqu’au petit matin.

Et ça me plait qu’ils le fassent.

Moi je fais ma lessive à 4h du matin et ça ne dérange personne.

C’est ça la vie en communauté.

Un échange de tolérance.

Qui ne devrait ni se juger ni réclamer une perfection dont personne n’est capable, de toutes façons.

Enfin bref, dans mon ancienne vie j’étais peut-être un canard…

Mais un canard n’a pas Netflix, ne fait pas de la photo, ne créé pas des bijoux et surtout, un canard ne repeint jamais, mais alors vraiment jamais la barrière de sa terrasse en turquoise.

Dommage pour lui, parce que ça fait un super effet, dès la première couche.

Bon, un foulque ne doit pas se lever  à 6h du matin pour amener sa petite-fille à l’école…

Donc je vais me coucher super tôt.

Genre 1h du matin…

Bonne grand-maman que je suis.

Blabla-girl est en mode bla bla..

Et ma ma petite maman à des envies de changement.

Du coup je vais lui faire ses petites commissions.

Les personnes âgées ont tendances à moins manger.

Et ça, c’est vraiment pas bon pour leur santé.

Alors, j’ai trouvé la solution.

Je lui achète des bons petits plats, des pancakes, des petits pains de Sils.. je diversifie pour lui donner envie.

Et ça marche !

Bon, ma soeur fait l’essentiel, merci soeur.

Moi , en trotinette, à 4 kilomètres aller retour, une fois par semaine c’est suffisant.

Suffisant, mais crevant.

Mais ma mère à tellement fait pour moi, toute ma vie.

C’est pas grand chose de lui faire quelques commis.

Encore un truc que les foulques ne font pas.

 

 

 

La leçon du jour

Il y a une leçon que j’ai appris, ces dernières années.

J’en ai appris d’autres, mais celle-ci est d’actualité, et en plus très importante.

Ca peut servir de le savoir.

Curieusement,

quand tout à l’air de s’écrouler autour de vous,

c’est aussi le meilleur moment pour réussir.

Il ne faut rien lâcher, persévérer.

Travailler plus que jamais.

Sans rien précipiter certes, parce que là , on risque de se cogner au passage, mais faire ce qui doit être fait, et plus encore si possible.

Vu ma situation là, je me souviens comment j’étais il y .. oulala très longtemps, j’aurais déjà pêté un câble.

Je serais devant ma télé à m’apitoyer sur mon sort, et je ne ferais plus rien d’autre.

Mis à part tourner en rond.

Mais les années passent et vient la force.. à force.

Et là, j’ai fait plus.

J’ai assuré.

Comme aujourd’hui.

Au marché, presque à l’heure et bien décidée.

Du coup, ç’était une super journée.

Je n’ai pas passé mon temps à ressasser, comme j’aurais fait avant, ni sauter sur tout ce qui bouge pour raconter mes malheurs.

Déjà, des malheurs, on en à tous.

Et si on croit que les siens sont plus lourds que les autres,

on se plante lourdement.

Il y a toujours pire.

Se retrouver seul, par exemple.

Mais ça, ça ne risque pas.

Je suis plus que jamais extrêmement bien entourée.

Plus que j’aurais pensé même !

Cerise sur le gâteau, aujourd’hui, j’ai eu de belles visites,

que je n’attendais pas.

Ma chère amie Marceline, avec son fils, qui est si beau et gentil.

Marceline est toujours présente pour soutenir mon travail, qu’elle apprécie sincérement.

On ne s’est pas vue souvent, mais elle m’a marqué, dès la première fois, par son regard franc, et l’amour qu’elle porte à son mari, et son fils.

Que de plus beau que des gens qui s’aiment ?

Ensuite, j’ai eu le bonheur de voir ma très belle filleule Brigitte.

Elle aussi je ne la vois pas souvent, et chaque fois, il me faut un temps d’adaptation pour me rendre compte, que oui, c’est bien moi la marraine de cette splendide jeune femme.

Ensuite, j’ai vu Doris, avec son fils, qui lui aussi est très beau et gentil.

Aujourd’hui, pour la première fois, j’ai été frappée par une ressemblance entre eux, qui ne m’avait jamais paru évidente jusqu’ici.

Quelque chose de similaire dans la forme du visage.

Mais pas que.

Dans ce qu’ils dégagent aussi.

Doris à fait un nouveau modèle de ses PMP

Protect Mask Pcket, en wax.

La wax, c’est une sorte de tissus africain, que vends Adolphine, au marché.

Chère Adolphine, ma copine, qui à bien une cinquantaine de petits enfants, et sûrement la plus belle collection de tissus africains qu’on puisse avoir.

Avec des motifs aussi dingues que des ventilateurs, ou des nids avec des petits oiseaux.

Mes copines africaines du marché sont tops.

Elles ont du coeur à l’ouvrage et le sens de l’humour.

Avec elles, je retrouve ce qui m’avait plu lors de mon séjour au Sénégal : l’entrain des marchandes, et leurs fantastiques tissus colorés.

Celui que Doris a choisi, rappelle les Bayfalls .

Et là , je devrais faire une explication de ce qu’est un Bayfall,

C’est une religion très ancienne, encore plus ancienne que celle des musulmans.

Elle suit une logique à base de petites choses qui misent ensemble deviennent grandes.

Ca me parle, bien sûr, c’est plus profond et mystique.

Ca me fait penser à Abdallah que j’ai croisé aujourd’hui.

Juste quelques minutes, le temps d’une conversation  sur les trésors de l’Afrique, que beaucoup d’africains mêmes, sous-estiment.

Je pense à ce t-shirts décorés d’animaux en batik que j’avais troqué contre un survêt Addidas…  Et qui pour moi valaient bien plus.

A cette famille Touareg, qui mendiait des médicaments au bord de la route, alors qu’ils ont des plantes bien plus efficaces…

Mais voilà, on veut toujours ce qu’on a pas.

J’ai une nouvelle cliente, italienne.

Qui parle très bien le français, mais qui trouve tout-à-fait normal que je lui parle en italien.

J’adore! C’est tellement une belle langue, chantante.

Pleine de o, et de a.

D’ailleurs quand je ne sais pas un mot, je rajoute une de ces deux lettres  au mot français et ça passe !

Elle me teste, Madame.

Me fait réparer un de ses bracelets, rallonger un de mes colliers,

Marchande en me promettant que je gagnerai sa clientèle…………………………………………………………………………

Avec sa robe turquoise, sa ceinture en métal doré, ses bracelets par dizaines, elle admire le collier le plus cher de ma collection en me demandant trois fois quand je reviens la prochaine fois.

J’adore!

 

Arrive mon Eliane, avec un collier de sa collection assorti à sa tenue.

Eliane qui fait sa provision de carte.

Je la vois toujours arriver de loin, à cause de cette puissance qu’elle dégage.

Il va falloir que j’en refasse des colliers de ce genre d’ailleurs!

Je réalise tout-à-coup, qu’aujourd’hui j’ai vendu de tout ce que je propose ou presque :

-Des cartes photos

-Bracelets

-Chevillères

-Boucles d’oreilles

-Colliers

-et une réparation , puisque je répare aussi des bijoux que je n’ai pas fait

Eh bien je vais vous dire une chose , voir deux :

-Ca fait drôlement plaisir!

-C’est la première fois depuis que je fais les marchés du samedi.

Comme quoi, c’est pas le moment de lâcher.

C’est comme ça qu’on gagne une clientèle.

Je suis heureuse ce soir d’avoir si bien travaillé.

Je n’oublie pas à qui je dois ça.

A Pierre, entre autres, qui a cru en moi et m’a poussé à m’inscrire.

Pour moi, un ami, une amie, n’a pas besoin d’être là tout le temps.

Ma chère Maud qui travaille tellement ne peut pas, mais elle me mets ses petits coeurs sur Facebook et même sans ça, je sais qu’elle est là

On à pas le droit d’exiger ça, de qui que ce soit. être là tout le temps.

Je suis si fatiguée que je peux à peine marcher.

C’était la canicule, idéale pour finir sa journée à la piscine.

Et finalement une bonne douche dans ma baignoire fraichement repeinte.

Je tombe de sommeil.

Je ne vais pas me relire.

Bon dimanche…………………………

 

 

 

Tard le soir

Il est tard.

Tandis que je médite sur la vie, je suis assez contente.

J’ai nettoyé ma cuisine.

En fait, plus j’ai des soucis et plus je nettoie.

Mais j’ai aussi de bonnes nouvelles.

J’ai récupéré mon porte-monnaie.

Il était dans ma boîte aux lettres.

Je trouve ça un peu étrange.

Alors je retourne à la Coop,

J’ai appelé « mon » policier » mais il n’était pas là.

A la Coop, je tombe sur le jeune homme qui était là quand c’est arrivé.

Il me raconte que mon porte-monnaie serait tombé à terre.

Que quelqu’un l’a ramassé et porté à l’accueil en se plaignant du manque de surveillance ( !)

Ce qui signifie, qu’il l’aurait ramassé, juste derrière moi et m’aurait vu paniquer , chercher partout, sans dire qu’il l’avait pour ensuite aller se plaindre que l’endroit était mal gardé.

Genre : la preuve, j’ai pu voler ce porte-monnaie et personne n’a rien vu … ???????????

Il faudrait être totalement dérangé.

J’attends maintenant de savoir ce qu’il y avait sur l’enregistrement video.

Mais bon ,j’ai mon porte-monnaie et toutes mes cartes.

Si j’avais du les refaire, rien que la carte prepay de l’éléctricité est déjà 50 frs.

Donc je suis contente.

J’ai vu Micro aujourd’hui mon bébé foulque.

Sa petite soeur par contre — paix à sa petite âme…

Je me suis fait un bon souper.

Une bonne série.

Et  continué mes boucles d’oreilles.

Je devais décompresser.

C’est le seul moyen pour tenir le coup.

S’inquieter tout le temps ?

Ca n’aide personne.

Je dis, ça mais en m^me temps, je le fais quand même.

Alors je vais continuer de me battre.

Après tout c’est mon problème et je dois assumer les conséquences de mes actes, non ?

 

Les aventures de Cat saison 4 épisode 9

Ma vie est une série…

Avec des épisodes dont je me passerait bien.

Celui d’hier semble déjà gratiné.. mais non.. en comparaison avec ce que vous allez lire, ce n’est rien.

Et croyez-moi je ne cherche pas à faire mon intéressante.

Je rêve d’une petite vie bien tranquille.

Mais voilà, c’est de moi qu’on parle.

J’ai beaucoup hésité avant d’écrire ces mots.

Mais là.. vous allez peut-être comprendre.

Vous avez le doit d’en penser ce que vous voulez.

J’en suis au point ou je dois tout faire pour trouver une solution.

J’ai fait des allusions, mais là je vais être plus claire.

J’ai une amende à payer.

Une grosse.

Conséquences d’une erreur de jugement que j’assume.

Mais quand j’ai demandé à payer en plusieurs fois, je venais de commencer à travailler sur les marchés.

Les échéances étaient trop élevées.

Et je ne vendais rien au début.

J’arrivais à peine à manger.

Comment j’aurais fait.

Alors, je sais que c’est bête, mais j’ai rejeté ça au fonds de moi attendant un miracle.

Et le virus est arrivé.

Mes affaires marchaient un peu mieux, mais soudain pendant les trois mois  ou j’aurais pu m’élever et gagner de quoi payer,  tout s’est effondré.

Pour tout le monde. Et nous les marchands n’avons plus eu le droit de faire le marché.

On ne pouvait survivre que grâce aux commandes sur internet.

Alors comment économiser ?

Ca me rongeait tellement que j’ai poussé ça encore plus loin dans ma tête.

N’en parlant à personne.

Et voilà.

L’autre jour, dans la rue, le policier en charge de mon mandat m’a interpellée, et devant ma petite fille m’a donné un délai.

Parce que jusqu’ici , j’ai toujours payé mes amendes, et il le sait.

Un délai de deux semaines et demie.

Ensuite, il  précisé que si le 17 août je ne suis pas venue , il viendra me chercher.

J’ai argumenté, qu’à cause du virus, je pensais que j’aurais droit à un vrai délai.

Par le passé et sans virus, j’ai pu obtenir jusqu’à deux mois.

Alors pourquoi ?

Paniquée, j’ai appelé le service d’execution des peines.

Qui me dit de voir avec la police….

Je ne voulais pas en parler, je ne voulais pas inquiêter mes proches qui ont d’autres soucis.

Mais là, je commence à avoir très peur.

Je sas que je ne le supporterais pas, ni moralement, ni physiquement, avec mes problèmes de santé.

Je ne peux pas laisser mon fils non plus, ni mes animaux.

Et voilà que le premier août on ne peut pas faire le marché.

Et voilà que je me fais voler mon porte-monnaie.

 

Je vais  peut-être perdre des amis, quand ils liront ça.

Mais si je ne dis rien, personne ne pourra m’aider.

E c’est la seule solution que j’ai là.

implorer de l’aide.

En attendant, je ne peux pas me laisser aller.

Ca ne sert à rien.

Je m’occupe de ma petite fille, je fais mon ménage, je travaille…

Aller en prison ruinerait tout mes efforts, risquerait de détruire tout ma vie, et affecter mes proches.

Comment je fais pour garder un peu de moral ?

Je me dis que ça peut toujours être pire.

Que je dois faire avec ça.

J’ai conscience que j’ai fait une erreur et que je dois payer,

j’espère soit trouver de l’aide. soit trouver une solution qui me permettrait de faire ma peine autrement.

Ou alors un vrai délai.

Je demande pardon à mes amis, à ma famille, de les inquiêter comme ça.

 

 

 

 

Présent -Passé-Futur

Présent :

Il fait moche, et c’est parfait.

J’aime ce temps qui rafraîchit la nature.

J’aime aussi pouvoir rester à la maison, manger de bonnes choses.

Quand on a pas beaucoup de moyen, on devient un peu comme les aventuriers de Koh-Lanta quand ils gagnent un « comfort ».

La moindre nourriture devient délicieuse.

Ca fait partie des joies secrètes de ceux qui ont peu.

Et en ce moment, de côté là, ça va bien.

Ce qui est déjà une excellente nouvelle.

Nourriture rime avec fourniture :

qui mange bien travaille bien.

Et quand il fait moche, rester à la maison, et bosser devant une bonne série,

tout en étant bien nourrie, c’est le bonheur !

Et Dieu sait si l faut que je bosse.

Quand le passé frappe à la porte et demande des comptes, menace sans prendre en considération les conséquences fâcheuses du virus,

il y a de quoi se sentir mal.

Sauf que, se sentir mal n’aide personne.

Alors je reste debout, enfin plutôt assise devant mon ordi, devant mes perles, prêtes à faire des shootings. pour tenter de gagner de quoi apaiser ce passé.

Pour qu’il ne détruise pas tout mes efforts.

En espérant, aussi que je puisse obtenir un délai , ou une autre solution qui me permettrait de continuer de travailler.

D’autant que j’adore ça.

Je suis tellement fière de ma petite fille, qui me parle de sa joie d’avoir vu un héron en promenant Prisca.

Qu’elle ait appris à le reconnaître,  qu’elle soit proche de la nature.

Ca me rends fière, et je me dis que là aussi je sers à quelque chose.

J’ai de la chance aussi d’avoir des ami,es qui m’encouragent, qui compatissent.

Mais j’avoue que j’ai peur.

Je n’avais pas trop envie d’en parler, mais  ça se rapproche.

Alors de toutes mes forces,  je reste positive.

J’ai confiance dans le bon sens.

Et le futur.

J’ai un projet nouveau.

Une idée qui m’est venu qui donnerait du travail , qui relancerait

une industrie déjà connue dans notre région.

Bien sûr, vu ma situation actuelle, et celle de notre pays, ça ne semble pas très réaliste.

Mais je me souviens de mon magasin.

Là aussi c’était la crise, pas la même, mais on m’avait fortement désonseillé de le faire.

Et pourtant, il à eu du succès mon magasin.

Ensuite la vie s’est chargée de m’imposer  les épreuves qui m’ont rendu si forte aujourd’hui.

Je vois dans le journal, à la télé, des reportages sur les gens qui se font diagnostiquer autistes à 50 ans.

Je ne veux pas me coller d’étiquette.

Quel qu’elle soit.

J’ai eu la chance de pouvoir tenir jusqu’ici, et je crois en ma bonne étoile.

e cois aussi en la bonté et en la compréhension.

A la bienveillance.

Bien sûr je connais aussi l’autre versant de l’humanité.

Mais l’un ne va pas sans l’autre, non ?

En attendant, je regarde mon orchidée qui vient de me donner une nouvelle fleur.

Elle aussi me regarde d’ailleurs, je n’arrive plus à fumer dans le salon, j’ai l’impression qu’elle m’en veut.

Du coup, je vais à la fenêtre.

Autour de nous , il y a des vies, j’allais dire de petites vies, mais la vie est la même pour tout le monde : elle est ou pas.

Des vies donc, que l’on peut influencer, parce que nous sommes touts liés.

Et tant que je peux, j’irai ramasser des bébés tombés du nid.

En espérant qu’on me ramasse aussi.

PS…

J’écris ça et je vais faire mes commis, avec ma petite fille

avec une carte cadeau.

Je paye.

Je mets mon porte-monnaie dans ma poche.

Je suis au milieu du self Chek-out.

Celui qui est de service pour le surveiller est de dos.

Il ne verra pas une main se plonger dans ma poche et ramasser mon porte-monnaie.

Moi non plus.

Mais j’espère que les caméras , nombreuses à cet emplacement auront réussi à avoir les images.

Je sens instantanément la différence de poids dans ma poche.

Parce que même si il n’y a pas un centime dedans ( il y en a qui vont être déçu)

il est plutôt lourd.

Carte cadeau

Supercard

Carte de la poste de mon fils ( bloquée  et rein n’a disparu)

Et voilà.

Mais à part ça , je suis choquée par cette intrusion dans ma poche.Et 69 francs.. de nos jours, c’est beaucoup.

Comme si je pouvais me permettre de perdre un centime.

Il parait que les épreuves arrivent à ceux qui peuvent les supporter.

Et qu’elles contiennent une leçon…

Je me demande laquelle ?

Au final je suis contente que ça se soit passé après que j’ai fait mes commis.

Commis que j’ai eu le temps de payer.

Toute heureuse qu’il reste encore 69 francs…

Autour de moi je n’ai vu personne.

Il faut dire qu’au milieu de l’ilot Self chek out, je sens en sécurité d’habitude.

Les caméras, l’employé…

Et le pire c’est que je n’ai mis mon porte-monnaie la, juste pour  installer  mon sac sur ma trotinette.

Et puis j’ai senti qu’il n’était plus là.

A la différence de poids.

Alors j’ai tout retourné… et j’ai bien du me faire à l’idée :

il avait disparu.

Je le dit à l’employé qui se met aussitot à chercher partout, même dans les poubelles.

Et l’endroit n’est pas si grand.

Rien.

Et je viens de payer.

Donc forcément, il n’y a ps 36 solutions…

Je demande s je peux visionner les caméras, mais ça ne sera possible que le lendemain

Super, pour les pickpocket.. ils peuvent agir tranquilles encore toute la journée..

Ensuite, ce n’est pas la Coop qui appelle la police.

C’est moi qui dois aller porter plainte.

Ce que je fais.

Là, ça se passe vite et bien.

Très pro.

Celui qui prends ma plainte  téléphone à la Coop et même réponse, le visionnage c’est demain.

Il me tiendra au courant,

Je repars , et je relativise.

Je vais rester calme et faire mon    ménage.

RE Ps,  Je réfléchi et quelque chose me choque.

( à suivre)

 

Thièle que j’aime

Plus je les observe et plus je les aime,

ces petites foulques.

La nature est bien faites.Pourquoi ces petits poussins , qui,

devenu adultes, n’auront plus que le blanc du bec et le noir du plumage,

ont-ils , enfants, ces têtes rouges entourées de plumes oranges et jaune vif.

La réponse est simple, évidente.

Parce qu’is sont minuscules, justement.

Contrairement aux canetons colverts qui grandissent rapidement et sont assez nombreux pour se faire remarquer.

Les bébés foulques sont encore plus petits qu’un petit canard de baignoire.

Petits, mais rapides. grâce à leurs pattes aux longs doigts articulés.

Leurs ailes, ne font encore pas plus d’un centmétre, et, pour l’instant ne leur servent à rien d’autre que de les rendre mignons quand ils les remuent.

Micro et sa soeur, longent la Thièle avec leurs parents.

Une vraie famille, unie contre l’adversité, qui se nourrit d’algues et de baies.

L’adversité, ce sont les rats,

de petits rats bruns, qui  se régalent des oeufs abandonnés.

Comme je suis heureuse qu’il n’y aie pas e feux, cette année.

Le bruit traumatise les oiseaux du lac.

Chaque fois que j’entends un pétard..

ça me mets en pétard !

Dehors on dirait qu’un batteur invisible tape un morceau répétitif,

mais c’est le vent , qui secoue je ne sais quoi.

Brise fraiche qui annonce l’orage,

bienvenue après cette journée caniculaire.

Je pense aux foulques,  ils sont beaux, ils sont purs.

Virus ou pas, ils continent leur vie,  et cette famille qui s’occupe de ses petits me plait, parce que dans le fonds, c’est tout ce que je veux.

Mais voilà, je ne suis pas un foulque.

Pour nous tous le virus a eu des conséquences.

Conséquences qui demandent de la compréhension.

Des ajustements.

On ne devrait pas pouvoir l’ignorer d’un côté et lui donner de l’importance de l’autre.

Demander à la population de respecter des nouvelles règles,

et en durcir d’autres, comme si de rien ne c’était passé.

Parce que tout a des conséquences.

Je veux bien croire que ce n’est pas facile de trouver un équilibre là-dedans.

Il suffirait peut-être d’avoir du bon sens ?

D’adapter au cas par cas.

D’examiner sa conscience, d’avoir une bonne mémoire .

Je repense à mon petit foulque.

A cette chance rare que j’ai eu de le voir éclore, découvrir la vie,

tout maladroit au point de tomber à l’eau, à peine 3h plus tard.

J’aurais pu le laisser.

Dire que c’est comme ça, la Nature, et ne pas intervenir.

Laisser ce petit rat, tout près en faire son déjeuner.

Après tout, c’était son problème, non ?

Non.

Pas pour moi.

Ni pour vous, j’en suis sure.

Il fallait trouver une solution, qui n’était pas si simple, parce que le père , croyant son petit en danger devant cette pince géante tenu par une humaine bizarre , en équilibre instable sur le bateau d’à côté,

Faisait tout pour m’en empêcher.

Heureusement, Micro-Machin n’avait pas encore appris à avoir peur des hommes, lui,

Et du coup, il ne s’enfuyait pas.

Comme il ne se serait sûrement pas enfui devant le raton qui guettait.

Et comme c’est un aventurier dans l’âme, il a fallut recommencer le jour suivant, avec l’aide d’une jeune suisse-allemande épatante.

Epatant au point de se  jeter à l’eau pour aller le récupérer de l’autre côté de la rivière,

ou il avait suivi son père.

Alors, c’est vrai, c’était de sa faute.

Mais voilà…

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

s.

 

Parfois

Parfois…

Parfois, vous êtes heureuse, ou heureux, et soudain la vie vous assène un coup.

Comme ça.

Juste pour voir.

Pas quelque chose de simple.

Un truc qui vous fait vaciller.

Et là, vous avez deux possibilités :

-1) vous tombez.

Solution logique, en apparence. Qui vous laisse la possibilité de vous relever.

Mais il y aura plus d’efforts à faire.

-2) tel le jonc qui plie mais ne se romps pas, vous fléchissez temporairement et vous tenez bon.

Hier était une de ces journées à ascenseur émotionnel.

Heureuse pare que miraculeusement, mes petits foulques ont retrouvés leur parent,

J’ai bien reconnu Micro-Machin et sa petite soeur.

Lui un peu plus gros.

Ce qui est relatif, vu qu’ils sont minuscules tout les deux.

Je ne sais pas ce qui c’est passé.

Si ils c’étaient cachés.

Ou si même je me suis fait un film…

Parce que rien ne ressemble plus à une foulque , qu’une autre foulque.

A propos des foulques, ce ne sont pas des poules d’eau.

bec blanc chez les foulques, rouge et jaune chez la poule d’eau.

Leurs habitudes divergent aussi.

Mais bon,  aujourd’hui ce n’est pas le thème.

Vous avez remarqué que les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules ?

juste après, je me penche, et je n’aurais pas du,

Mon téléphone tombe et la vitre se brise….

Ce qui me désole, ca rends difficile la prise de photos.

Et je n’ai pas les moyens de le réparer.

Mais je décide de tenir bon.

Et le soir, comme une récompense pour m’aider à penser à autre chose, je découvre avec bonheur, merci Thierry, que le

Meilleur des mondes, est adapté enfin en série.

Depuis le temps que j’attendais.

Mon vision quand j’ai lu ce livre qui m’a marqué à vie , diverge beaucoup,

 

mais c’est intéressant d’en voir une autre.

Ce qui semble fou, c’est l’incroyable actualité de ce livre pourtant écrit, en 4 mois en 1931 !

Chef-d’oeuvre de la littérature d’anticipation, ce bouquin  ..

je pourrais en dire tellement sur ce bouquin !

Je préfère vous le laisser découvrir, et avant de juger la série je vais la regarder jusqu’au bout.

Pour le reste, je m’accroche.

Fort.

Merci de ne pas me demander ce qu’il y a.

J’en parle pour me soulager, de ce poids si lourd.

Mais je ne veux pas entrer dans les détails.

On se retrouve tous un jour dans cette situation, ouq quelque chose arrive qui vous dépasse –

On devrait se soutenir, par principe,

Sans demander de justification.

Parce que la seule société qui est digne de survivre est une société compréhensive et solidaire.

Sur ce, je vous souhaite une très bonne journée.

 

Collector’s

Ils sont tout petits et ils ne sont pas cher.

10 francs, c’est rien pour ces objets uniques confectionnés avec amour et professionnalisme par Doris.

Ma Doris, celle qui est courtepointière.

Courte quoi ? Même la correction de Google ne reconnaît pas cet ancien mot.

Une courtepointe c’est cette magnifique couverture cousue , d’un asssemblage de beaux tissus, qui servaient à recouvrir les lits, dans le temps.

Une courtepointière s’occupe de vos rideaux, et d’autres tissus de décorations, comme les coussins par exemple.

Et forcément comme elle sait coudre, Doris, elle ne s’arrête pas là.

Elle créé des sacs et autres pochettes, et mêmes des robes, des jupes et des blousettes.

Chez Doris, c’est plus qu’une vocation : c’est une passion.

Du genre qui l’empêche de dormir la nuit, quand elle a une idée en tête.

Celle-là, on l’a eut en même temps:

Faire des petis sacs pratiques pour transporter vos masques, quand vous ne les mettez pas.

On à eu l’idée, mais moi je n’aurais ni su

ni pu concevoir ce que Doris à conçu .

Une sac-à-masque unique et tellement intelligent, recherché jusqu’au moindre détail.

Il permet de ranger et prendre le masque pratiquement sans le toucher.

Et il est en plastique, donc facilement désinfectable.

Un coup de produit et le tour et joué.

Il est écologique, car Doris use de matériaux recyclés,

économique, comme je disais, 10frs c’est rien pour la peine qu’elle c’est donné,

unique, personne d’autre n’en propose de pareil,

local, et consommez local, c’est patriotique !

Et joli, par dessus le marché !

En parlant de marché, vous pouvez les acheter en contactant directement Doris sur sa page Hausbag’s sur Facebook.

Ou sur mon stand au marché du samedi.

Collector’s , ils le sont aussi.

Et pourquoi ça ?

Parce qu’un jour, dans le futur, ces modestes objets seront le témoin de l’époque nouvelle , l’ère des masques, qui débuta à 2020 dans notre beau pays.

Il va falloir s’y faire, messieurs dames.

C’est triste, mais c’est ainsi, on en a pas terminé avec cette saleté de virus, et après le Covid 19, viendra logiquement le 20.

Alors autant s’organiser.

Et soutenir l’économie locale, en plus.

Les activités de Doris,  qui élève seule ses trois grands enfants,

et accessoirement les miennes,

en tant que marchande et proche aidante qui ne serais pas contre un peu de reconnaissance.

Mais surtout, mariez vous !

Engagez -moi comme photographe, et pourquoi pas, au lieu des dragées, offrez des petits sacs à maques en dentelle trompe l’oeil, par exemple.

Comme ceux-ci sur la photo qui sont particulièrement ravissants.

Elle en fait de toutes sortes.

Avec des emballages de café, du tissus à Edelweiss, et même de la soie.

Je sais que ça va la gêner, mais tant pis :

Doris, c’est le courage incarné.

Elle n’en a pas conscience et ç’est ce qui est beau.

Il y a quelques années, elle travaillait pour le rayon rideau de la Coop,

et quand il a été supprimé, elle s’est retrouvé sans travail ou presque du jour au lendemain.

Alors, elle à tout fait, vendre des glaces, réapprovisionner les machines à café.

Berf, une femme qui n’a pas du attendre le virus pour savoir ce que c’était d’avoir la vie dure.

Une travailleuse infatiguable.

Sauf quand elle profite de son balcon.

Mais Doris n’a pas de balcon.

Jais c’est un « private joke »

Avec sa gentillesse et son humour, elle s’est vite fait de nouvelles amies.

Doris ne vient pas de Bienne, mais en quelques temps elle est devenu une vraie biennoise.

Je l’aime beaucoup, comme une sorte de soeur supplémentaire que nos activités respectives éloignent et parfois rapprochent.

Un de ces étranges et joyeux  cadeau que vous fait la vie, pour vous guérir

de vos épreuves.

Une artiste du tissus.

Voilà Doris.

Elle à inventé le plus pratique et utile des objets.

J’en ai vu des pochettes sut internet, mais aucune comme celle -là.

Bravo Doris !

 

 

Sos Canetons

Au bord de la Thièle, il y un couple de foulque qui à fait son nid, sur le marchepied d’un bateau.

Ils l’ont bien choisi, il est à vendre.

Du coup, il ne bouge pas, et ils sont tranquille.

Protégé des intempéries et des gros rats qui rôdent.

Plus ou moins, c’est malin un rat et ça grimpe partout.

Je les surveille, parce que j’avais l’espoir d’assister à l’éclosion des oeufs.

Et, chance incroyable, parce que ça peut arriver n’importe quand, je les ai vu sortir.

Les deux premiers petits.

Cet après-midi je repasse.

Toute heureuse de voir qu’un petit est déjà hors du nid.

Jusqu’à ce que je me rende compte du danger.

A peine né, encore tout maladroit et curieux il s’approchait du bord…

et ça n’a pas manqué il est tombé

Comme un canard en plastique.

J’ai pu sentir sa surprise et cette incroyable faculté de la nature à s’adapter, il à su flotter, tout de suite.

Et il à aimé ça.

Jusqu’à ce qu’il réalise la panique de ses parents.

Et qu’il ne pouvait plus rejoindre sa maman.

Le père est arrivé aussi sec et le petit le suivait.

Mais ça n’allait pas, le père  était en mode consolidation du nid et pêche, il ne pouvait pas prendre le petit , qui ne sait pas encore se défendre avec lui.

De toutes façons bébé foulque essayait de rejoindre sa mère.

Désespérément.

Et les deux parents ne savaient pas quoi faire, à part tenter de rassurer bébé.

Moi , je suis pour laisser faire la nature.

Normalement.

Mais comment résister à l’envie d’aider cette famille ?

Je connais assez bien les foulques.

Elles viennent tout près du bord, mais avant se montrer teigneuses si on approche du nid.

Donc pas question d’y aller à la nage.

Si seulement un paddleur pouvait passer, et s’approcher assez près.

Mais les seuls passants … passent….

Le seul moyen, grimper sur un autre bateau, et avec un bâton ,choper le petit,

Par chance, j’ai un de ces bâton outil à ramasser les noix.

Je cours à la maison et je le ramène.

L’autre bâteau n’est pas tout près.

Je prends mon courage a deux mains, je lance mon baton sur le toit,

j’agrippe la barre métallique qui longe l’embacation et je grimpe dessus.

J’arrive à la proue.

Mon bâton est parfait.

Le petit à l’air d’avoir compris ma méthode.

Il ne bouge pas.

Mais le père fait une grosse crise de panique,

Avec ses pattes il tente de repousser mon bâton.

Moi j’essaie de choper le petit en maintenant la bonne pression pour ne pas l’écraser avec .

C’est quand même un peu plus gros qu’une noix,  un caneton…

J’ai peur de l’écraser.

A la deuxième tentative, j’y arrive, et je le soulève jusqu’au nid,.

Je tremble.

J’ai eu très peur que les conséquences de mon sauvetage soient pire s que celles de cette chute.

D’ailleurs, dans la panique, le deuxième petit sort du nid à son tour.

Manquerait plus que ça qu’il tombe à son tour !

Mais plus discipliné que son frère, il y retourne.

Les foulques ont rarement plus de deux ou trois petits.

La, si ils vivent tous, elle en aura au moins 5.

La nature est si cruelle.

Combien seront capable d’affronter les épreuves qui les attendent ?

Le mauvais temps,  les oiseaux carnivores, les rats.

J’en ai vu un tout près, gras et gris.

Ils sont tellement émouvants, les petits , avec leurs têtes  rouges et les plumes oranges.

Le petit bec est blanc. Et les  ailes toutes petites.

Je tremblais comme une feuille.

La peur de me faire attaquer,

la peur de tomber à l’eau.

De ne pas réussir à sauver ce poussin.

Mais j’ai pu.

Il à intérêt à vivre maintenant, mini-machin!                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      j

Expression et statistiques

Vos commentaires sur Facebook m’ont fait sacrément plalsir.

Je ne sais pas pourquoi les gens préfèrent Facebook pour laisser leurs commentaires, plutôt que de les mettre en bas de cette page.

Sauf quand i y a polémique.

Quand je me suis mal exprimée ou qu’on ne m’a pas compris, ce qui revient pratiquement au même.

Et finalement les pires choses que j’ai reçu, je les efface.

Pourtant, il y en a eu qui sont du modèle du genre.

Dans un français parfait, en une seule phrase, « on  » me démoli des pieds à la tête, âme comprise.

Parfois je m’auto-censure aussi, de plus en plus, j’ai du apprendre à le faire, pour ne froisser personne,

pour éviter des racontars qui n’ont pas lieu d’être.

Même si je sais , que dans le fonds , quoi que j’écrive ou pas, les gens sont et seront toujours libre d’interpréter mes textes à leur guise.

Je suis toujours gênée quand on me dit que je suis quelqu’un de bien , parce que ce n’est pas l’image que j’ai de moi.

Je lutte la contre, mais il reste du travail.

Comme quelqu’un de mince qui se verrait grosse.

Ma perception est faussée.

Quand je vois ça chez les autres, ça m’énerve.

Ca me fâche, et je vois très bien comment ils en sont arrivés là.

Mais je vais vous dire un truc.. les miracles existent, et aussi banal

que ce soit de le dire, le temps arrange les choses.

Samedi, sur mon stand, j’ai entendu cette phrase, enfin, celle que j’ai tellement désiré entendre, que j’en parlais encore ici l’autre jour :

Je vais essayer de résumer,  pour ceux qui n’aurait pas suivi, mais c’est encore tellement douloureux…

Un peu moins depuis samedi.

Et vous comprendrez peut-être pourquoi j’ai de la peine avec mon image.

Ce qui s’est passé avec mes enfants y est pour beaucoup.

En résumé.

Mon fils est autiste. Avec le syndrome d’asperger.

Mais, à l’époque ou il allait à l’école, en classe spéciale déjà pourtant, le diagnostique n’était pas posé.

Forcé,ent son comportement alertait sur sa différence..

Et il fallait une cause.

Son professeur de l’époque en a trouvé une :

moi.

Il à fait la pire chose qu’on puisse faire à une mère seule qui à un enfant différent :

Il à fait un rapport d’alerte contre moi à l’office de protection de l’enfance.

Parce que si il n’arrivait pas à gérer cet enfant, il ne pouvait y avoir qu’une seule responsable… d’après lui.

Ce jour là, il à détruit nos vies.

Si au moins ça venait d’un bon prof, à l’écoutede ses élèves et compétent dans son travail…

Peut-être un jour.. mais à ce moment là, la plupart du temps il était en dépression et se faisait remplacer.

Je vous ai déjà raconté les sevices que mon enfant subissait dans son école, aux yeux de tous… et que pour ça il ne faisait rien.

Donc débute une enquête, et là encore, des gens qui pensent bien faire, mais détruisent nos vies, petit à petit, erreur après erreur.

5 ans d’erreurs

5ans d’horreur,

jusqu’à ce qu’on rencontre enfin une doctoresse compétente, et après elle, son chef qui fut le premier à nous défendre dans cette horrible bataille.

Mais le mal était fait.

Restait une famille brisée, un enfant en dépression profonde et une mère qui suivait tant bien que mal.

Comment j’ai fait ?

Je me pose encore la question, mais je crois que beaucoup, c’est grâce à vous.

J’ai commencé un blog, et àmettre mes photos sur internet, et cette reconnaissance qui m’avait tant manqué m’a fait du bien.

Voilà pourquoi je vous remercie toujours , encore et encore.

Vous avez sauvé ma vie.

Ensemble et séparément.

Et j’aurais aimé tellement aimé qu’on me dise, on est désolé on  s’est trompé… mais rien.

Jusqu’a samedi.

pratiquement 15 ans plus tard.

Une des rares personne que j’appréciait à l’époque dans ce système défaillant est passé devant mon stand.

Et elle m’a dit ces paroles magiques :

-On à parlé de toi avec une de mes collègues.

-Ah oui ?

-A propos…. DES ERREURS COMMISES SUR TON FILS …

J’ai failli :

l’embrasser

m’évanouir.

Tout est devenu flou autour de nous et je n’entendais plus que ça  :

comme un merveilleux écho :

les erreurs commises sur ton fils.

6 mots

Sur le moment,  j’ai réalisé, un peu.

Mais aujourd’hui, juste deux jours plus tard, je me sens déjà tellement mieux.

Comme si  on avait percé un affreux bouton mal placé.

Un bouton de cerveau…

J’ai du grandir de deux centimètres en deux jours.

La phrase fait son chemin et répare de vieilles connexions  que je croyais perdues à jamais.

Et c’est pas fini..

comme le battement d’aile d’un papillon qui déclenche des tempêtes, je sens que les conséquences sur ma vie vont encore  se présenter.

Rien n’est jamais fini.