Aujourd’hui, j’ai eu un choc.. au premier abord : le bord du lac serait désormais interdit. Mais ce n’est pas tout à fait vrai, C’est les parkings, rassemblements et place de jeux qui seront fermés au public.
Sage mesure.
Après ce que j’y ai vu, hier, je comprends et j’approuve..
C’est bien les rassemblements qui devraient être interdits pas les papas qui s’y promènent en vélo avec leur enfants.
Les amies qui vont décompresser à deux, après une dure journée de boulot.
Les mamans qui doivent aérer leur poussette et le bébé qui est dedans.
Les sportifs qui courent.
Les personnes âgées ? je n’en ai pas vu tant que ça au bord du lac…
Des couples oui beaucoup de couples d’amoureux.
Ca doit être chouette d’être amoureux en ce moment…
Mais en tout cas, plus ceux dont je parlais dans l’article précédent, qui méritent … je me retiens là.. qui ne méritent pas qu’on parle d’eux, au fonds.
J’attendais ma commande pour le bracelet
Elle n’est pas arrivée, normalement ca viens le jour d’après, mais en ce moment les postes sont surchargées. Forcément tout est fermé.. comment faire pour m’acheter des tongs, par exemple ?
J’ai fouillé dans mes affaires d’été et je dois être maudite de la tong, parce que j’en ai retrouvé 4 , mais toutes seules, celles qui vont avec ont mystérieusement disparu… enfin, pas si mystérieusement que ça.. quand la ville a eu la bonne idée de vider mon grenier.. sans m’en parler avant…enfin bref, ça ne sert à rien de s’énerver sur le passé.
C’est le présent qui importe.
J’ai travaillé toute la nuit pour mes photos, et j’ai vu que j’avais une commande ce matin, C’est déjà ça. Merci Eliane !
j’écris tout les jours mon blog, pour mes lecteurs que j’aime et j’ai déjà réfléchi plusieurs fois à l’idée de demander une petite aide comme le font certains blogueurs.
Mais je perdrais ma liberté d’expression.
Donc je ne le fait pas.
Je déteste demander de l’aide directement.
Déjà parce que la plupart du temps ça n’aboutit à rien.
Les gens doivent être libre d’aider ou non.
Et de comprendre que quelqu’un à besoin d’aide ou pas.
Je ne peux pas m’empêcher de rappeler que dans cette crise, il y aura de grands oubliés, toujours les mêmes.. ceux qui n’entrent dans aucune case.
Mais parfois, quand on contemple le vide abyssal de son frigo.. alors.. on est tenté de le faire quand même.
J’ai de la chance, ma famille ne me laisse pas tomber.
Si mon père était encore là, il se saignerait aux 4 veines pour assurer ma subsistance..
J’ai des amis aussi, pas tant que ça, mais j’en ai,
Des vrais, des durs, des tatoués :).
Je pense à ces millions qui seront récoltés par les associations.
Et une immense partie servira à assurer les frais de fonctionnement de ces associations.
Ce qui est normal dans un sens, mais , dans cette période d’urgence et de crise, je vais vous dire un truc :
Si vous êtres dans les chanceux qui ont des sous de côté et les moyens de donner quelque chose, n’hésitez pas.
A le faire directement, sans passer par le start.
A propos des gens qui ont les moyens, autre remarque, ce ne sont pas forcément ceux-ci qui donnent le plus… D’ailleurs comme dirait quelqu’un que je connais, ce n’est pas pour rien qu’ils ont les moyens.
Alors qu’ils ont largement de quoi faire, ils gardent ça pour eux, comme des écureuils parano qui veilleraient sur leurs précieuses noisettes….
Ceux-ci, inutile de faire quoi que ce soit, cet argent là, n’existe pas pour les autres, ni même pour eux, il doit rester bien au chaud à la banque, c’est sa place, et le réveiller serait impensable.
Pendant ce temps, des amis à eux regardent tristement leur frigo vide.. mais ils ne bougeront pas le petit doigt.
Ca porte un nom cette attitude. : radin.
Il y en a , c’est un fait, et on va les laisser tranquille, ç’est leur problème et on n’est pas psy…
Ce qui est drôle quand même c’est que pour eux, c’est les autres qui doivent faire un effort….
Et ça… ça me donne des crampes de mâchoires.
Non, ceux qui donnent, c’est ceux qui bossent dur, et qui ont du coeur, de l’empathie, et un sens du réalisme.
Qui ont bien conscience de ce qu’ils peuvent faire et qui n’attendent pas qu’on soit à la rue pour le faire..
Et pourtant, ils ne sont pas riche.
ls méritent de garder leur argent pour se payer des vacances bien méritées.
En même temps.. des vacances.. il va falloir un moment avant de pouvoir reprendre l’avion pour les Baléares.
A ce sujet, j’aimerais rappeler comme nous avons un beau pays.
Et j’espère que lorsque tout ça se sera tassé, les gens auront envie de le redécouvrir,
Que l’argent circule .
Que nous allions dans nos montagnes , et dans nos champs, visiter nos paysans, nos Paysans qui font vivre leurs exploitations avec tant de travail et de créativité.
Qui proposent des places de campings, des chambres douillettes, des cabanes dans les arbres, des visites et des produits tellement bon qu’on n’aura plus envie de manger une carotte ailleurs que chez eux.
C’est ce que je vais faire , d’ailleurs, je ferai des photos aussi, et j’espère vous motiver comme ça.
Et peut-être aussi voir avec eux, si je peux proposer mes cartes dans leurs boutiques.
C’est une idée.
Mais je m’égare.
Ce que je voulais dire juste avant, c’est que si vous avez envie d’être solidaire, regardez autour de vous.
Il y a des tas de façons d’aider.
Pas seulement avec l’argent.
Par exemple, cette maman seule avec ses trois petits… qui est épuisée.
Proposez de les garder juste une après-midi, qu’elle puisse se reposer.
C’est peut-être votre voisine, votre soeur, c’est égal.
-Mais là, t’es en train de faire pareil que ce que tu critique qq phrases plus haut, non ?
Tu dis aux autres ce qu’il faut faire, mais toi tu fais quoi ?
Ben d’abord moi je ne suis pas dans ceux qui ont quelque chose de côté…
et c’est vrai que tout le monde à peur pour son travail.
Qu’on se dit : mais que ce passera-t-il si mon entreprise fait faillite et que je n’ai plus d’emploi.
On regarde vers le futur, et on à peur.
Ca se comprends, cet argument de vouloir s’assurer un avenir.
Mais on ne sait pas.. c’est justement pour ça qu’il faut agir maintenant.
Pour qu’on ne s’affaiblisse pas davantage.
Moi, ce que je fais, c’est m’occuper de ma petite-fille pour soulager sa mère qui se remets de ses opérations.
Je m’occupe aussi depuis 25 ans de mon fils autiste, parce qu’il n’existe pas d’endroit adapté pour ces personnes qui supportent difficilement les autres, sans qu’on leur assène une bonne dose d’abrutissant histoire qu’ils se tiennent tranquille.
Et je ne le regrette pas une seconde.
J’essaie d’utiliser cet argument le moins possible, mais quand je reçois des messages blessants de personnes qui pensent que je me la coule douce et que tout m’est offert sur un plateau, je me dis qu’ils ne savent pas ce que ça implique d’avoir un enfant, un adulte maintenant , qui à des besoins si particuliers que c’est un boulot à plein temps.
Boulot qui n’est pas payé.. mais ‘est normal, c’est votre enfant…
Sauf que vous faites faire d’immenses économies à la société en assurant gratuitement le rôle d’une institution.
Je ne me plaint pas, c’est juste un fait.
Je ne vais pas refaire l’histoire de la mère qui se retrouve dans une situation si inextricable qu’elle se demande comment elle à fait pour être toujours là pour en parler.
Mais c’est la vérité.
Ca m’accompagne, ça détermine tout.
Mon passé, mon présent et mon futur.
J’avais envie de le dire, au moins une fois dans ce journal d’une pandémie.
Le confinement, je connais bien.
C’est ce que je vis depuis 25 ans.
Avec quelqu’un qui ne supportait pas que je m’éloigne .
Il me le dit, maintenant, ça lui fait bizarre que le monde entier se retrouve , un peu à sa place.
Sauf que son virus à lui, c’est les autres…
Voilà pourquoi, parce que j’ai la chance d’avoir une famille et des amis, j’estime que je ne suis pas à plaindre.
Mais pas à envier non plus.
Et je travaille , quand même, j’essaie d’apporter un peu de couleur, de témoigner de la beauté de ma ville.avec mes photos.
Mon blog ce n’est pas un travail, je dois m’exprimer.
Pas polémiquer.
Ce que j’écris s’adresse à ceux qui aiment ma façon de m’exprimer.
Bien sûr, on a tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec moi.
Tant qu’on reste respectueux les uns des autres, tout va bien.
Bon ,c’est pas tout ça, mais j’ai du boulot.
J’espère que vous allez le mieux possible.
Je voulais dire encore un truc important propos de la pandémie.
J’ai conscience de l’angoisse qui l’accompagne depuis le tout début.
Je ne l’ai pas dit à l’époque, mais je peux le faire maintenant.
Vous vous souvenez des touts premiers confinés ?
Ces deux classes , ces 43 élèves ?
Parmi eux se trouvait quelqu’un .
De très cher à mon coeur,
Ainsi que sa famille..
Qui est aussi ma famille.
C’était l’époque ou l’on croyait que seules les personnes âgées et faibles seraient touchées.
On découvrait que non…
Tandis que je m’angoissais pour lui, j’entendais les gens minimiser l’importance du virus…
Mais c’est déjà du passé.
Et aujourd’hui, je fais partie des personnes à risque, parce que j’ai un souffle au coeur.
Bien sûr, pour le reste je suis en bonne santé, donc le risque n’est pas énorme , vu mon âge aussi.
Mais bon, je fais attention, vraiment je fais très attention.
Voilà, pardonnez moi pour tout ce blabla… peut-être un peu contradictoire parfois, mais il fallait que ça sorte.
J’embrasse au passage ma charmante et gentille ancienne voisine du marché
qui vendait des Tupperware, et que j’ai rencontré ce matin.
PArce qu’elle lit mon blog.
Et ça me fait bien plaisir.
J’embrasse mes merveilleux amis qui ne m’ont pas laissé tomber, par leur attention de chaque jour ou leur coup de pouce imprévu (Ils se reconnaîtrons)
ma famille aussi bien sur.
C’est grâce à vous que cette situation est tout à fait vivable, et que je garde le moral.
En prime , il fait beau et j’ai une terrasse.
Ma vaisselle est faite, le ménage aussi,,,
Je pourrais m’installer au soleil sur une chaise longue avec un bon bouquin.
Le bonheur, quoi !!!