Ils sont tout petits et ils ne sont pas cher.
10 francs, c’est rien pour ces objets uniques confectionnés avec amour et professionnalisme par Doris.
Ma Doris, celle qui est courtepointière.
Courte quoi ? Même la correction de Google ne reconnaît pas cet ancien mot.
Une courtepointe c’est cette magnifique couverture cousue , d’un asssemblage de beaux tissus, qui servaient à recouvrir les lits, dans le temps.
Une courtepointière s’occupe de vos rideaux, et d’autres tissus de décorations, comme les coussins par exemple.
Et forcément comme elle sait coudre, Doris, elle ne s’arrête pas là.
Elle créé des sacs et autres pochettes, et mêmes des robes, des jupes et des blousettes.
Chez Doris, c’est plus qu’une vocation : c’est une passion.
Du genre qui l’empêche de dormir la nuit, quand elle a une idée en tête.
Celle-là, on l’a eut en même temps:
Faire des petis sacs pratiques pour transporter vos masques, quand vous ne les mettez pas.
On à eu l’idée, mais moi je n’aurais ni su
ni pu concevoir ce que Doris à conçu .
Une sac-à-masque unique et tellement intelligent, recherché jusqu’au moindre détail.
Il permet de ranger et prendre le masque pratiquement sans le toucher.
Et il est en plastique, donc facilement désinfectable.
Un coup de produit et le tour et joué.
Il est écologique, car Doris use de matériaux recyclés,
économique, comme je disais, 10frs c’est rien pour la peine qu’elle c’est donné,
unique, personne d’autre n’en propose de pareil,
local, et consommez local, c’est patriotique !
Et joli, par dessus le marché !
En parlant de marché, vous pouvez les acheter en contactant directement Doris sur sa page Hausbag’s sur Facebook.
Ou sur mon stand au marché du samedi.
Collector’s , ils le sont aussi.
Et pourquoi ça ?
Parce qu’un jour, dans le futur, ces modestes objets seront le témoin de l’époque nouvelle , l’ère des masques, qui débuta à 2020 dans notre beau pays.
Il va falloir s’y faire, messieurs dames.
C’est triste, mais c’est ainsi, on en a pas terminé avec cette saleté de virus, et après le Covid 19, viendra logiquement le 20.
Alors autant s’organiser.
Et soutenir l’économie locale, en plus.
Les activités de Doris, qui élève seule ses trois grands enfants,
et accessoirement les miennes,
en tant que marchande et proche aidante qui ne serais pas contre un peu de reconnaissance.
Mais surtout, mariez vous !
Engagez -moi comme photographe, et pourquoi pas, au lieu des dragées, offrez des petits sacs à maques en dentelle trompe l’oeil, par exemple.
Comme ceux-ci sur la photo qui sont particulièrement ravissants.
Elle en fait de toutes sortes.
Avec des emballages de café, du tissus à Edelweiss, et même de la soie.
Je sais que ça va la gêner, mais tant pis :
Doris, c’est le courage incarné.
Elle n’en a pas conscience et ç’est ce qui est beau.
Il y a quelques années, elle travaillait pour le rayon rideau de la Coop,
et quand il a été supprimé, elle s’est retrouvé sans travail ou presque du jour au lendemain.
Alors, elle à tout fait, vendre des glaces, réapprovisionner les machines à café.
Berf, une femme qui n’a pas du attendre le virus pour savoir ce que c’était d’avoir la vie dure.
Une travailleuse infatiguable.
Sauf quand elle profite de son balcon.
Mais Doris n’a pas de balcon.
Jais c’est un « private joke »
Avec sa gentillesse et son humour, elle s’est vite fait de nouvelles amies.
Doris ne vient pas de Bienne, mais en quelques temps elle est devenu une vraie biennoise.
Je l’aime beaucoup, comme une sorte de soeur supplémentaire que nos activités respectives éloignent et parfois rapprochent.
Un de ces étranges et joyeux cadeau que vous fait la vie, pour vous guérir
de vos épreuves.
Une artiste du tissus.
Voilà Doris.
Elle à inventé le plus pratique et utile des objets.
J’en ai vu des pochettes sut internet, mais aucune comme celle -là.
Bravo Doris !