Vous savez à quoi on reconnaît un vrai biennois ?
Il n’est pas forcément suisse.
Il n’est peut-être même pas né ici.
Alors quoi ?
Qu’est-ce qu’il faut pour être un vrai biennois ?
Le vrai biennois trouvais toujours un confetti quelque part…
même des mois plus tard, au fond d’une poche, entre deux lattes de parquet…
Mais le Carnaval… je suis triste pour mes amis des cliques… pour les enfants, et tout ceux qui l’attendaient, le préparaient , s’y défoulaient.
Deux ans sans Carnaval… ça semble fou.
Et pourtant, c’est vrai.
Ce Carnaval traditionnel, qui semblait indéboulonnable, se retrouve ,
paradoxalement, dans une parenthèse masquée.
-Parenthèse ?
Qui sait ce que nous réserve l’avenir.
Variant anglais du virus…
Qui nous dit qu’il n’y en aura pas d’autres encore ?
On pense presque tous pareil, devant l’explosion de la vaccination.
Ca semble si rapide, si bizarrement rapide.
Et personne n’a envie d’avoir une thrombose.
Ni aucun autre effet secondaire.
Ah il se trouvera bien quelqu’un pour me dire que : « non. non, le vaccin c’est bien ».
Moi, il me fait peur.
Peur parce que nous n’avons pas assez de recul.
Pour le moindre des médicaments on attends des années , on teste, on surteste avant de le valider,
mais ça ne réduit pas pour autant la liste des effets secondaires.
Je me souviens de ma pilule.. qui entre autre pouvait donner des idées suicidaires et une perte de libido.
Mais à part ça, ça va….
Juste 2800 embolies et thromboses, dont seulement 35 mortelles…en. France.
C’est rien ?
Allez dire ça aux parents des jeunes filles.
Je me méfie des statistiques aussi, et de l’industrie pharmaceutique.
Je n’aime pas les médicaments.
Surement, si je souffrais terriblement je serais contente d’en avoir,
je dis ça, mais quand j’ai eu la pire douleur de ma vie…
c’est-à-dire quand mon corps c’est ouvert en deux pour laisser passer un énorme bébé,
je n’ai rien pris.
Par contre, si je vais chez le dentiste, c’est absolument indispensable.
Nos ancêtres n’avaient pas ces problèmes…
Ils avaient toutes les plantes nécessaires pour calmer les douleurs, je parle de nos très lointains ancêtres, les lacustres.
Jele sais parce que j’ai visité un chantier archéologique.
On y a retrouvé les traces des cultures qu’ils faisaient.
Parmi elles, beaucoup de plantes médicinales.
Bien sur, je ne nie pas les progrès de la science.
Même si mlaheureusement pour moi je suis allergique à la plupart des antibiotiques,
j’ai vu comme ils ouvaient rapidement guérir les infections.
Pour reparler des lacustres, ils étaient courageux, ceux qui habitaiebt juste en bas de chez moi, il y a 6 milles ans.
Parc qu’on se les gèle !!
Médusée
Ces derniers temps.. on ne peut pas dire que je déborde d’énergie.
Quoi que.. j’ai quand même repeint mon canapé, mon tabouret africain, une commode, un autre tabouret et j’ai commencé une chaise.. ah oui, une table aussi…et la télé.
En turquoise.
Avec des touches de bronze et d’argenté.
Une poussée d’énergie qui m’a pris.. et qui est retombée aussitôt.
Je ne suis pas la seule.
Chez moi, le virus n’y est pour rien.
Soyons honnête.
Je n’ai besoin de porter le masque que lorsque je traverse la gare, et quand je fais des commis, ou que je rencontre quelqu’un.e.
Je me sésinfecte au passage et tout va bien.
Je garde mes distances, et mis à part serrer mes copines dans mes bras, je ne vois rien qui me manques.
Bien sûr, je compatis avec les malades, et bien sûr, avec les personnes à risques qui vivent , pour certain , un enfer permanent.
Entre parenthèse, avec mon souffle au coeur, je suis à risque aussi.
Par contre, en étant à mon compte, je n’ai pas besoin de faire attention avec mes collègues, puisque je n’en ai pas.
Tant que nous n’avons pas accepté l’inacceptable nous ne pouvons pas avancer.
J’ai entendu ça, dans une série télé 🙂 pas tout à fait ça, je l’ai adapté à ma sauce.
Ca fait un an, maintenant, plus ou moins que nous nous sommes réveillés dans un monde nouveau.
A cette époque, Prisca était encore là.. alors je continuais de sortir pour la promener.
J’ai eu la chance de ne pas être en quarantaine non plus.
Donc ça va.
Par contre, comme beaucoup de monde, tout ça m’a choqué.
Psychologiquement.
Il y avait cette incertitude, ce sentiment confus sur notre futur immédiat.
Est-ce que nous allions tous mourir ?
Ou des membres de nos familles?
Bien sur que nous allons tous y passer au final.
Mais pas si vite,
et pas comme ça.
Alors, comme lorsque la dépression nous prends,
quand il n’y a pas d’issue, non plus.
On se dit : » à quoi bon ».
Et on arrive plus à rien faire.
En ce moment c’est très difficile.
Sans l’aide de mes amies je ne m’en tirerais pas.
Elles sont exceptionnelles et je les remercie.
L’argent part vite.quand il est là.
Trop vite
A chaque fois je couvre les besoins essentiels,
à chaque fois, il en reste que je dois mettre de côté.
Je me prive de tout ce qui n’est pas vital.
Je devrais travailler plus, mais il fait si froid que j’ai de la peine à quitter mon radiateur éléctrique.
Je vis au jour le jour, quand j’ai de la chance, je peux tenir un peu plus longtemps et abaisser mon niveau d’angoisse.
J’essaie de garder ma joie de vivre.
J’aime mon travail et j’ai de beaux projets.
Parfois, je doute, je me demande si tout ce que je fais est bien utile…
Et puis aujourd’hui, j’ai vu un artiste, sur la place Walser, installer avec une grue,
des sortes de méduses volantes.
L’effet est superbe,
et ça m’a fait du bien.
Merci Guillaume !
Quelle histoire incroyable.
Le genre de truc qui n’arrive qu’à moi…
Ce magnifique blog, qui me ravi depuis des années maintenant,
ce magnifique blog, disais-je … à eu chaud.
C’est le cas de le dire.
Un terrible incendie a ravagé le site de mon site… si je puis dire.
Mais Guillaume veillait, et encore une fois, il a sauvé mon blog.
J’étais si heureuse que j’ai failli .. me faire arnaquer.
Pendant qu’il m’annonçait la bonne nouvelle, je vois que quelqu’un a répondu à mon annonce de vente de vélo.
J’en profite, si ça vous intéresse, j’ai une petite merveille de vélo de sport à vendre.
C’est mon vélo, je l’adore et il va me manquer.
Une petite merveille, qui valait la peau des fesses, il y a quelques années.
Il est resté dans un super état.
Pas un bruit, il file sur la route, d’un seul coup de pédale, comme une flèche.
Il est composé des meilleurs éléments possibles.
Mai voilà, même si je le fais à la moitié du prix, ça reste une belle somme.
Aujourd’hui, je vois une réponse.
Et je fais tout ce qu’il faut faire.
Je suis assez fière de moi.
La page Fb du type sentait le faux profil.
Ensuite il me pressait.
Il parlait de l’article.. pas du vélo, pas une seule question..
Par contre il me pressait.
Il est passé du vouvoiement au tutoiement à la vitesse de l’éclair, et ses deux e-mail pseudo-DPD sont arrivés aussi sec dans ma boite mail, rayon spam…
Je l’ai bloqué, dénoncé, , signalé…
Un certain Gelson Nogino Faria Faria.. pour info.
Le vrai Gelson qui s’est surement fait pirater son compte avait une bonne tête, je suis désolée pour lui.
Par contre, l’enflure qui a tenté de profiter de ma bonne foi.. aurait été déçu, je n’ai pas un ronds à lui donner…
Par contre il aurait pu me pirater à mon tour et m’utiliser pour en pirater d’autres, comme il l’a fait pour Gelson…
Voilà pourquoi il ne faut jamais cliquer sur des liens bizarre, meme si vous n’avez pas d’argent à perdre.
Pour ne pas être utilisé pour en pirater d’autres.
Ce qui est déjà très moche
Aimeriez vous ensuite qu’on écrive ! eh ! méfiez-vous de Marie Machin ou de Paul Truc.. avec votre nom?
Profiter de la naiveté des gens c’est mal.
Bon mon arnaqueur m’a envoyé des mails qui étaient si mal foutu que ça ne pouvait pas venir du vrai DPD.
Heureusement , je m’étais renseignée avant, sur le site du vrai DPD et ils parlent des arnaques avec des faux e-mails et des vrais liens dangereux.
J’ai failli lui dire : eh, machin, mais tu fais quoi ?
tu te rends compte que je suis un être humain et qu’on est déjà dans une situation difficile ? Ca te plait de pousser les gens au suicide ?
Bon pas moi, il en faudrait un peu plus.
Mais imagine.. si je t’avais cru…
Si j’avais cliqué là o`il ne faut pas ?
Enfin bref, je ne vais pas perdre mon temps avec ce genre de personne.
Personne, là c’est bien le mot.
Mis à part ça , j’ai des projets.
Je vais me battre pour les réaliser ce sont de beaux projets.
Facebook Angel’s
On a besoin d’amour.
On a besoin de reconnaissance.
On arrive dans la vie, avec nos envies et nos besoins, avec ce qu’on aime faire.
Avec son coeur sur un plateau d’argent…
Ensuite, il y a deux comportements contradictoires.. en apparence peut-être, parce qu’on sait maintenant que l’être humain est ainsi fait.
Que les enfants battus ont plus de risques de battre à leur tour, parce que c’est tout ce qu’ils connaissent ?
Moi, je n’ai pas été battue.
Du tout.
Pas même une baffe de temps en temps.
Non, j’avais des parents aimants qui m’encourageaient.
Mais hors du cocon familial, il y avait une vie effrayante, avec une brutalité inexplicable.
Quelque chose qui donne envie de se renfermer.
De se réfugier dans ce que l’on aime.
Sur le canapé du Prévoux.
La ou j’étais en sécurité.
Dans mes dessins de ces robes qui me faisaient rêver.
Et puis, on grandit.
On ose plus, on a peur, et puis on a raison, on se fait déchirer pour un sourire mal placé.
J’ai honte pour tout ces cons.
Je les croise parfois.
Ils sont gras, divorcés, grisonnants, le bidon en avant,
vieux avant l’âge.
C’est ce qu’ils méritent.
Mais soyons honnête.
Qu’est-ce que j’ai pu être bête aussi parfois.
Je ne dirai jamais assez comme je le regrette.
On a toujours droit à une deuxième chance.
On a le droit de se tromper et de recommencer.
D’arrêter et de s’y remettre.
De se reposer.
De faire des erreurs.
Et d’en tirer des leçons.
Et puis aujourd’hui, il y a Facebook.
Vous savez, ce Facebook qu’on critique depuis sa création.
Dont on annonce sans cesse la disparition.
Il es toujours la.
Tout simplement parce qu’il est devenu, après la poste et le téléphone, notre plus pratique moyen de communication.
Facebook m’a permis de montrer mes photos mes bijoux, mes textes et maintenant, mes peintures.
Je vous dit la vérité, je suis bouleversée.
Voilà ce que je voudrais dire.
Ca me fait un bien fou.
la reconnaissance que j’ai reçu.
Mais je vais vous dire vraiment, j’ai eu peur de montrer une de mes peintures.
Parce qu’elle est , comment dire, plus particulière.
Et puis Katia m’a encouragée, Pascale aussi, et la peur est partie d’un coup.
Laissant place à la conscience du manque de confiance en moi.
Au souvenir des raisons qui…
Mais je vais vous dire… encore.
On s’en fout !
nous avons tous du talent.
Tous.
J’ai besoin de m’exprimer sur plusieurs supports.
J’ai besoin de gens qui savent et aiment faire des choses difficiles pour moi et facile pour eux.
Personne ne sait tout faire.
Personne n’aime tout faire.
Nous avons besoin les uns des autres.
Ensemble, nous pouvons faire tellement pour ameliorer la vie.
Si on s’écoute.
Si on s’ouvre à la nouveauté.
Si on s’encourage.
On peut le faire maintenant , tout de suite.
Virus ?
Mais justement !
Plus de temps.
Moins d’argent…
C’est vrai, mais nous sommes en Suisse…
Nous sommes en Suisse !!!!
Veinards que nous sommes.
Encore quelque chose.
J’ai un beau projet.
Un magnifique projet.
Né d’une petit peinture postée sur le net.
Ce projet me donne une grande énergie parce que j’ai confiance, encore plus envers la personne qui me l’a proposé qu’en moi.
Mais je vais me remonter, retrouver toute ma force.
Regarder ici et maintenant.
Sentir tout ce bonheur .
Parce que, je vais vous dire, encore et encore :
ce qui nous mène,
ce qui nous donne du sens,
de la force et de l’énergie,
ce sont les relations humaines.
Quand le pinceau m’appelle…
-Eh toi !
J’entends un bruit qui viens du côté de ma petite fille.
Je continue de regarder la télé.
-Youhooooooooooooooooooo!
Ca insiste.
Je regarde mieux.
Ma petite fille est en train de peindre un papillon, Avec une princesse en bas dans le coin.
Quelque chose en moi se réveille.
Ca fait des années que je n’ai plus touché un pinceau.
Mis à part pour repeindre les murs.
Pourtant…
Les pinceau sont là, bien rangés.
Il y en a trois.
Moins celui qu’elle a pris.
Les deux autres me regardent, bien dans les yeux.
Et puis, juste ne dessous, il y a les tubes…
Peinture acrylique…
Pro.
Ma préférée.
J’essaie de résister.
Il y a des feuilles aussi.
Des grandes et belles feuilles blanches.
Ca fait beaucoup.
Je me lève.
Les pinceaux continuent de me narguer…
Ils crient tous ensembles :
-Prends nouuuuuuuus !
J’hésite… j’argumente…
-Euh, je pourrais aussi faire quelque chose, mas t’as que trois pinceaux..
Ma petite fille est toute contente, elle aime quand je participe à ses activités.
Mais elle ne peut pas savoir ce que ça représente pour moi, de reprendre un pinceau.
-Ben oui, dit-elle, j’en ai assez, prends celui que tu veux, un verre d’eau et une assiette.
Elle pense à tout.
Alors, comme dans un rêve, je vais chercher .
Je prends une BD en sous main et j’attaque.
Je me demande quand même.. est-ce que je sais encore ?
La main n’oublie pas, ça, je l’ai appris il y a longtemps.
A l’époque ou j’usais mes jeans sur les bancs de l’Académie de Meuron à Neuchâtel.
J’étais loin d’être l’élève douée que tout le monde remarque.
J’étais très jeune, 16 ans , et j’avais trop peur qu’on se rende compte de ma nullité.
Du coup, je n’osais pas.
Et la peinture, c’est aussi une histoire de vaincre sa peur.
Alors je commence.
Je lui explique ce que je fais, au fur et à mesure.
D’abord, les traits de construction, avec du jaune pâle, pour pouvoir repeindre dessus.
Ca sort tout seul.
J’ai du plaisir.
Aucune peur, aucune pression.
Seulement le regard aimant de ma petite fille.
J’ai envie de l’épater.
Alors je fais ce que j’aime faire.
Ce que je préfère depuis toujours.
Des femmes avec des robes à cerceaux.
Inspiration Peau d’Ane et ses robes fantastiques, couleur soleil , couleur du temps.
Inspiration Sissi, tout les Sissi vu revu et rerevu les après-midis en noir et blanc et en couleurs sur le vieux poste du Prévoux chez ma Tante Francine et mon Tonton Papin.
Avec ma cousine Fabienne, mon cousin Christian.
On se tassait sur le canapé, et c’était parti pour deux heures de rêve à la suivre dans ses aventures.
Il faut dire que les costumes, les coiffures aussi étaient … wouaw…
les mots me manquent.
Sublimes.
Un travail de fou des costumiers de l’époque.
Tiens d’ailleurs je vais faire une petite recherche, voir ce que je trouve à ce sujet.
Je sais que certaines coiffures couronne comprise, pesaient plusieurs kilos.
Mais les robes? que dire sur les robes, mis à part leur splendeur ?
Rendons lui hommage : Gerda Gottstein.
Couturière allemande et juive , dont les parents furent déportés et périrent en camp de concentration.
Elle , vécu jusqu’à l’âge de 97 ans et créa toutes les robes fabuleuse de la fabuleuse aussi Romy Schneider.
Sa beauté, sa pureté me transperçait à chaque film.
J’ai vu récemment le troublant film : trois jours à Quiberon, avec
une actrice qui lui ressemble étonnement, jouant son rôle.
Romy Schneider… mérite un article à elle toute seule.
Revenons à la peinture.
Chez ma maman il y a une autre de ces princesses que j’aime tant faire.
En faisant mes recherches, j’ai trouvé une photo d’elle, descendant la prairie en robe claire, et je l’ai reconnu.
Mais quand j’ai fait la peinture, je n’avais pas réalisé que je reprenais cette image…
Comme quoi , les costumes de Gerda sur la silhouette juvénile de Romy pour son rôle de Sissi, la vraie Sissi aussi dont les robes étaient parfois cousues directement sur elle, ont fait plus qu’apporter du rêve.
Elles nous ont marqué. A vie.
Je ne peint pas seulement des robes avec des princesses dedans :).
Mais c’est ce que je préfère.
Quand à la peinture en elle-même, elle ne me quittait pas.
C’était un besoin de plus en plus présent.
Et ce qui est étrange.. c’est que plus j’allais mal et plus je peignais des femmes heureuses.
Des femmes fortes, magnifiques, dans le sens hyprer-féminine,
se présentant de face, avec les bras ouverts.
Jusqu’à mon oeuvre majeure : ça fait si longtemps il me semble, au moins 20 ans. donc je ne me souviens plus du chiffre exact.
C’était une série. Entre 10 et 20 femmes.
Grandeur nature.
1,m 72 chacune, plus le tour.
Donc des tableaux d’environ deux mètres de hauteur chacun.
Toutes différentes.
Dans leur expression , dans leur couleur de cheveux, dans la technique et le support utilisé.
J’allais les présenter, dans une grande exposition au Pasquart…
une exposition collective ou j’étais si fière de participer dans cet établissement prestigieux.
Et puis… le ciel m’est tombé sur la tête…
Le feu a envahi mon appartement et tout ce qui n’as pas brûlé puait la suie… Certain de mes tableaux étaient complêtement carbonisés, d’autres curieusement brûlés, et la plus grande partie n’existait plus,
du tout.
Le genre de chose qui vous coupe le souffle.
Qui vous laisse pantois, le cerveau sur « arrêt ».
S’il n’y avait eu que mes tableaux… mais tout le reste de ma vie y est passé aussi.
Sauf mes poissons.. un vrai miracle.
Enfin bref.
Pendant un moment je ne pouvais plus peindre.
Un vrai blocage.
Et puis , je ne sais pas combien de temps plus tard, on m’a proposé de faire une grande fresque, dans le magasin ou je travaillais.
Tout un mur, rien que pour moi.
J’ai fait une femme, avec des oiseaux dans les cheveux.
Mais le plus intéressant dans cette histoire, c’est que ma façon de peindre avait changé radicalement.
Pas dans le thème, ni la technique, mais dans la rapidité.
Parce que le pire était déjà arrivé à ma peinture.
Donc je n’avais plus peur.
Alors je l’ai fait vite, beaucoup plus vite.
Plus nerveusement, plus instinctivement.
La vie à continué, et encore une fois, quelque chose s’est passé , qui m’a rebloqué.
Des années cette fois.
Quand je prenais un pinceau, c’était pour des gros travaux.
J’ai utilisé la tablette graphique, un outil qui permet de peindre virtuellement.
D’imiter la matière.
Hors ce qui donne de l’émotion a un tableau c’est aussi la matière.
Les structures, le volume, le relief, même si il est très léger, donne du mouvement, de la vie, de l’expression.
Je n’aime pas trop expliquer ma peinture, je préfère laisser les gens s’imaginer ce qu’ils veulent.
Parfois, je ne la comprends pas moi-même.
Ces princesses que je fais, je ne sais pas pourquoi je les faits.
Je sais pourquoi je les aime, mais j’aime aussi les animaux par exemple… et d’autres choses.
Mais voilà, quand je prends un pinceau, je dessine des femmes.
Quand je fais des visages, je commence par les yeux.
Pourtant, j’ai appris les proportions, à faire une esquisse avant pour qu’elle soient justes.
Mais je ne m’y riens pas à tout les coups.
En peinture, je crois que la technique est faite pour être oubliée au profit de la spontanéité.
Qu’il faut savoir s’arrêter pour ne pas gâcher la beauté d’un trait.
Peut-être que certains se diront : mais quelle grosse gonflée!
Elle fait deux trucs et elle se la joue déjà artiste peintre…
C’est possible, c’est peut-être aussi ce que je penserais si je ne savais pas ce qu’est l’Art.
L’Art, ça ne se défini pas.
Ca se ressent.
Ou pas.
Et puis, je vais vous dire le plus extraordinaire là-dedans :
Ca fait bien des années que je fais de la photo, que j’écris et maintenant que je fais des bijoux chez moi, à la maison dans
l’indifférence totale de ma progéniture.
Et là, ce soir,
pour la première fois,
mon fils a regardé ma peinture,
vraiment regardé,
Et il a trouvé ça bien.
on s’y remets
je suis désolée pour ceux qui avaient pris l’habitude de me lire avec leur petit café du matin.
J’ai un peu laissé tomber mon blog ces derniers temps.
Pas que je n’aie pas envie d’écrire ( c’est français ça.. après tout je m’en fou, c’est mon blog et je vous ai habitué à pire.
Pas qu’il ne se passe rien.
Au contraire.
Il se passe trop.
J’ai fait certains changements dans ma vie.
Et il s’est passé tellement de choses.
En fait, j’écrit quand je suis tranquille.
Ce n’est pas tout-à-fait vrai, j’écris aussi quand il se passe quelque chose, mais je ne le publie pas.
J’écris des kilomètres de phrases pour les remiser en brouillon, ou carrément les effacer.
Dans ce qui c’est passé, une de mes expériences, quelqu’un a réussi à briser temporairement ma confiance en moi.
Il suffit de peu de choses pour obtenir ce résultat.
Mais là, j’ai retourné l’histoire dans tout les sens, demandé conseil autour de moi.
raconté et reraconter encore ce qu’on m’avait fat, le fait est que c’était injuste et incompréhensible.
Que seule la fuite m’a permis de m’en tirer sans nouveau dommage.
Ensuite, il faut reconstruire ce qui était cassé.
Trouver de l’aide autour de soi, de la compréhension.
Ce qui m’a aidé, c’est que personne n’a mis ma parole en doute.
Ca, ça fait du bien.
Quand quelqu’un vous confie une histoire, votre réaction est très importante.
Elle peut être comme un pansement, un bandage sur votre cassure, et lui permettre de cicatriser.
Voilà je ne vais pas vous pondre un livre aujour’hui, juste reprendre contact.
Parce que j’ai constaté, ou plutôt je me suis souvenu d’ une chose ; si on avance pas.. alors il faut en faire un.. de pas.
Olala il est très tard je vais me coucher.
J’ai de la visite demain matin.
Une toute bonne journée!
CB
Il est toujours temps de bien faire
Voilà.
J’ai décidé d’être positive.
Pas à tout prix, le mal est le mal, et même une plaisanterie apparente peut faire souffrir pendant des années.
Alors ? on devrait faire attention à ce qu’on dit.
Parce que ça m’est arrivé, je me rends compte que moi aussi j’ai pu blesser quelqu’un avec un mot stupide… une reflexion qui l’a tant blessé que cette personne pourrait m’en vouloir encore aujourd’hui.
Je dis « pourrait * parce que je ne m’en souviens pas.
Par contre, je me rappelle très précisément de l’horrible surnom donné par une camarade d’école.
Je me souviens même du moment ; nous étions à la gym.
Elle m’avait déjà traité de « fausse maigre » ce qui avait bien aidé à
renforcer mon complexe d’avoir un petit ventre qui dépassait mon
pantalon en velours côtelé .
Eh oui, vous ne connaissez pas ça, vous les plus jeunes, mais nous
qui vivions dans les années 70 avons certainement tous eu affaire à cette matière.
Ca et nos improbables pulls à col roulé en pure synthétique…
cllants comme il se devait.
C’était bien avant l’avènement du coton bio…
Les chimistes d’alors s’éclataient à créer toutes sortes de matériaux aux noms prometteurs, que l’on testait avec bonheur.
Mais comme j’aimais mon pantalon avec ses grosses marguerites…
et mon blouson en peluche jaune…
Vinrent ensuite les habits cultes qu’il fallait porter : le T-shirt « Frut of the loo », la salopette à rayures en jeans, le sweat UCLA etc…
Le Lewis 501 coutait une petite fortune, et jamais mes parents n’auraient été d’accord de dépenser autant.
Alors je me contentais du T-shirt Le Clou.. et nous regardions la Kouke… avec admiration, et reconnaissance, pour apporter aux ados boutonneux que nous fumes, la mode made in England dans sa mythique boutique.
Ah.. mes guêtres fluo tigrées… mes pantalons déchirés… eh oui déjà…
Mais je m’égare.
Aujourd’hui j’aimerais dire à celle ou celui que j’ai pu blesser par une réflexion stupide, ( et c’est sûr, j’ai du en faire!) que j’en suis désolée.
Que je ne me rendais pas compte que ça pouvait avoir des conséquences.
Je m’en suis rendu compte aujourd’hui, en me souvenant de cet affreux surnom qu’on m’avait donné.
Heureusement il n’avait pas eu de succès.. et c’était la seule à m’appeler comme ça.
Je me demande encore pourquoi ? Ce que j’avais bien pu lui faire pour qu’elle cherche à me blesser autant.
Et si elle s’en souvient.
En me demandant tout ça, j’ai pris conscience que non seulement ça m’avait marqué , mais que la cicatrice laissée n’était pas tout-à-fait refermée.
En réfléchissant plus loin, j’ai pensé qu’elle ne devait pas être si bien dans sa peau… c’est l’explication logique.
Pour elle, ça n’avait pas d’importance, c’était une plaisanterie…
Mas ça touchait une autre partie de moi que j’avais bien des difficultés à accepter.
Quand on est ado, ou même déjà enfant, on veut être accepté.
Et surtout pas remarqué pour une quelconque tare physique…
Dans la même période, Madame Berthoud qui tentait d’enseigner le français à la bande de guignoles indisciplinés qui constituait ma classe , nous avait raconté l’histoire des Spartiates.
Vous savez.. qui à ce qu’on disait, jetait du haut d’une falaise les bébés imparfaits…
Bon, il semblerait avec le temps qu’il s’agisse d’une légende , vu qu’aucun ossement n’y a été retrouvé.
Mais allez savoir, ça aussi peut avoir diverses raisons.
Maintenant, il me reste deux ou trois choses à faire.
Premièrement : lui pardonner.. avec le temps, il y a prescription.
Deuxièmement : me pardonner d’avoir peut-être , sûrement fait pire.. en me joignant au groupe qui surnommait « caca » se pauvre Pierre-Mikaël…par exemple…
et toutes les autre bêtises que j’ai proféré dans ma vie d’ado mal dans sa peau.
Espérer aussi que ceux que j’ai pu blesser voudrons bien accepter mes excuses tardives.
Voilà, parce qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Quand je repense à ma soeur.. par exemple, que j’appelais « la planche à repasser » tandis que pour elle j’étais « la grosse ».
PEndant des années, je me suis encore retournée en entendant ce mot.
J’ai même fait pire, en écoutant mon estomac se ratatiner avec délice.. tandis que je ne mangeais plus rien.
Et pourtant, je n’ai jamais été grosse…
Une chose que je sais, c’est qu’on arrange nos souvenir comme .. ça nous arrange.
Les mots, les maux d’enfants ne devraient pas nous peser une fois adulte.
Même quand ce sont, justement ce derniers qui s’y mettent.
Tu n’est pas assez comme ci,
tu es beaucoup trop comme ça.
A force, on y croit.
Et ça devient notre croix.
Jusqu’à ce qu’on aie marre de porter toutes ces valises remplies de mots.
Des mots qui ne nous appartiennent pas.
Des mpts dont on ne veut pas.
Alors, symboliquement, on les ouvre, et on laisse s’envoler tout ce qu’on retenait, pour ne garder que ce qui nous plait.
La coiffeuse qui dit qu’on a de beaux cheveux.
La prof de français qui aime vos compositions…
La camarade qui aime le son de votre voix…
Tout au fonds de votre valise resterons quelques ossements…
Des vrais ou des faux.. ça n’a pas d’importance.
On va s’en débarrasser pareillement.
Si on y arrive pas, on peut demander de l’aide.
Les psys servent à ça.
Encore une chose qui a changé : maintenant on sait qu’ils sont la pour aider tout le monde.
avant on avait peur de passer pour un fou, si on consulte.
Nous avons tout le temps pour ça maintenant.
Moi j’y vais une fois toutes les deux semaines.
Ca me fait un bien fou.
Etrange
Comme la vie est étrange.
Comme nous sommes étranges, nous les êtres humains.
On passe notre vie a essayer de la comprendre, cette existence
que l’on reçoit sans l’avoir voulu…
On en sait de plus en plus sur le fonctionnement du cerveau.
Par exemple, que nous modifions nos propres souvenirs.
Que nos perceptions différent suivant les paramètres qui nous influent : nos âges, nos états d’esprits, nos expériences.
Est-ce que je me trompe quand je pense qu’au fonds, nous voulons tous la même chose ?
Bien vivre.
Heureux, avec assez d’argent pour se faire plaisir,
aimer et être aimé.
On pourrait croire, en 2021, que l’humanité avait eu assez de temps
pour savoir comment faire.
Eh non.
On continue à se faire la guerre, à mentir, se rabaisser les uns les autres, à se faire du mal.
Mais tout ces gens là.. ceux qui font du mal.. n’ont-ils pas aussi envie d’être heureux ?
Naïve je suis ?
Qu’importe.
Ces derniers temps je suis en remise en question permanente.
J’ai décidé, il y a quelques temps, de prendre quelques bonnes résolutions, et je m’y tiens.
Même si ce n’est pas facile.
C’est simple, mais pas facile.
Vous voyez la différence ?
C’est simple de se lever de son lit .
C’est pas facile, quand ce lit est bien chaud et que le reste de l’appartement est glacé.
Par exemple.
Ca ne suffit pas de prendre de bonnes résolution,
n’y de s’y tenir.
Etre conscient que chaque phrase, chaque pensée a des conséquences illimitées et déterminantes, ça aide.
Le but n’est pas d’être parfait, mais de faire sa vie d’une certaine façon.
De voir ses rapports avec les autres aussi.
Encore là, on ne parle pas de perfection.
Et de toutes manière, juger les autres devrait être exclu.
Je crois que tout commence par la façon dont on se traite soi-même.
De ce que l’on accepte ou pas.
De comment on se sent.
Du respect que l’on s’accorde,
du respect que l’on exige des autres.
Je crois que l’on peut accepter et comprendre beaucoup d’une personne,
et à un moment arrive la goutte, celle qui fait déborder le vase.
Et là on déraille.
Je n’ai pas enve de dérailler.
Alors je suis vigilante.
Si quelqu’un atteint mes limites, j’essaie de voir si on peut discuter,
à condition d’en avoir envie.
Je me donne le droit de me donner du temps pour ça, aussi.
J’ai appris récemment que notre cerveau ne cessait pas de grandir, toutes notre vie.
Contrairement à ce que l’on a longtemps cru, nos neurones continuent de se renouveler.
Toute notre vie.
Surtout si on continue d’apprendre.
De muscler nos cerveau en quelques sortes.
Ca confirme ce que je pense sur le sens de la vie : nous sommes là pour apprendre, pour évoluer.
Avec amour.
Comme le sel ou le sucre, l’amour est l’ingrédient majeur , qui peut tout changer.
Et ça commence par soi-même.
En Suisse, on n’apprends pas ça.
Il faut être modeste.
S’aimer serait vu comme faire preuve d’égocentrisme.
C’est mal vu.
Mais on se trompe.
Comme on se trompe.
On confonds humilité et modestie
modestie et écrasement de soi-même.
S’aimer soi-même, c’est se traiter bien.
Comme on devrait le faire les uns les autres.
Pourtant, on est souvent plus dur avec soi-même, plus intransigeant, qu’avec les autres.
Pire, on oublie qu’il est nécessaire de s’aimer bien,
pour bien aimer les autres.
E fait, c’est comme si on pouvait s’entraîner sur soi….
Mais dans ce pays ou même la réussite ne devrait pas s’accompagner de fierté,
et où la fierté seule est presque amendable… que faire ?
S’éloigner de cette vieille mentalité qui n’a pas que du mauvais, certe : c’est bien d’être travailleur et propre.
Mais ça ne devrait jamais compenser le manque d’amour et de compréhension.
L’amour, tiens, c’est quoi l’amour ?
Vaste sujet.
Quand je parle d’amour, je pense à la Nature.
Toutes les natures.
Humaine, animale, les forêts , les microbes mêmes…
Tout ce qui est .
A l’opposé de tout ce qu’on a.Je l’ai toujours su.
Dans une semaine j’aurais 54 ans.
Je me rends compte qu’il a fallu tout ce temps pour me débarrasser d’une partie de cette foutue mentalité.
Ca et ce que nos parents nous inculquent, et qui ne nous corresponds pas forcément.
Bien sur, mes parents comme beaucoup de parents n’avaient que de bons sentiments.
Etre parent c’est simple… mais ce n’est pas facile.
Vivre, c’est pareil, simple, mais pas facile.
Vivre est aussi un art.
Un art personnel ou chacun de nous a reçu des dons différents à exploiter.
Vu comme ça, on devrait se dire que c’est merveilleux d’avoir cette chance.
Peut-être qu’un jour, ce sera le cas ?
Chaque épreuve nous donne l’opportunité d’avancer.
Bien mieux que quand tout va bien, à mon avis.
Même si techniquement, il serait plus logique d’avancer quand on a la force de le faire, quand on est en forme.
Je crois qu’on repère mieux ce qui nous conviens quand ça va mal.
Par contraste, parce qu’on a besoin d’aller mieux, on détectera
ce qui nous fait du bien, au milieu de tout ce qui nous afflige.
La direction à prendre c’est celle de ce qu’on aime faire.
Quand on aime….viens la force.
Nos causes
Je crois que nous avons tous des causes qui nous tiennent à coeur.
Que ce soit la défense des animaux menacés d’extinction.
La sécurité dans les écoles.
Les droits des femmes.. eh oui il reste du boulot…
Le droit à la différence… les droits.. il y en a beaucoup.
Les droits des enfants.
Les droits de l’homme, de la femme , des enfants, et de tout les genres existants.
Les droits, des animaux, des plantes, de la nature.
Les droits de la terre et du ciel.
Les droits de notre planête… et de l’Univers tout entier.
On ne se pose pas encore trop la question sur le droit des étoiles, es droits de la lune, de Mars, du Soleil et des autres astres que nous connaissons.
Mais un jour on y arrivera.
Alors , les droits, nos droits, ceux des autres sont très importants.
Je regarde un film suisse, excellent, qui parle du suffrage féminin en Appenzell.
Me voilà plongée dans un passé pas si lointain
où les femmes avaient surtout le droit de se taire.
En 1967, quand je suis née, les femmes n’avaient pas le droit de vote.
Pendant mes 4 premières années de vie, j’étais dans un pays qui ne reconnaissait pas aux femmes le droit d’être des être humains à part entière.
Alors il a fallu se battre.
Quels spnt les noms des pionnières qui ont luttés pour que les femmes puissent s’exprimer ?
A ma grande honte, je n’en sais rien.
On ne nous l’apprends pas à l’école et c’est bien dommage.
Oser changer les choses , quelle qu’elles soient demande un grand courage.
Bien sûr, forcément je pense aux droits de toutes les personnes dans le monde,
qui ont souffert et souffrent encore d’être rejeté à cause d’une raison aussi injuste que la couleur de leur peau !!!!
Dis comme ça, ça semble encore plus ridicule.
Pour une question de couleur !!!!
Des hommes des femmes des enfants, des familles, des peuples entiers.
asservis, réduits en esclavage.
Mais comment en sommes nous arrivé là ?
A faire travailler les enfants…
L’esclavage n’existe plus officiellement, mais dans mes voyages,
j’ai vu des scènes qui m’ont fait prendre conscience que profiter de son pouvoir
pour asservir quelqu’un d’autre existait encore.
Je pourrais développer, mais j’aimerais revenir à mon sujet de base : les droits.
Pourquoi j’en parle ?
Parce que je me pose des questions.
Une en particulier :
Comment faire pour obtenir un droit , pour faire avancer une cause qui nous touche sans se battre ?
Ca semble impossible.
Je déteste la violence, la haine, l’agressivité, le conflit.
Dans toutes les luttes pour obtenir des droits, même les plus naturels, obligatoirement se réveillent tout ces côtés sombres de la nature humaine.
Parce que nous sommes ainsi fait?
La différence, le changement, l’inconnu nous fait peur ?
Je médite sur la question.
J’ai peur aussi… pas du changement, ni de l’inconnu, et surtout pas de la différence.
Non, moi ce qui me fait peur, c’est la violence, la haine, l’agressivité et le conflit.
Alors, comment faire pour obtenir du changement sans passer par la peur ?
Par l’information ?
C’est déjà une piste.
Informer, ça peut fonctionner, mais ça peut aussi déclencher.
Regardez ce qu’il se passe avec le virus…
On informe tellement que ça fait l’effet inverse …
Overdose d’informations, informations contradictoires, fausses informations…
Alors on change nos habitudes.
Par peur.
Peur du virus, peur de l’amende…
On en revient à la peur, encore.
L’exemple du virus est un très bon exemple.
Regardez sur les réseaux sociaux.
Avoir un avis, sur n’importe quel sujet vous expose au rejet potentiel
d’une partie de vos amis.
Parfois, sur une seule phrase incomprise.
Par une seule personne, mais avec une telle violence que ça vous blesse
comme si ils étaient 100 à vous attaquer.
Alors, qu’est-ce qu’il faut faire ?
Rester là, sans rien dire d’autre que des banalités?
Des grandes phrases en copié-collé ?
Je réfléchi encore.
Je regarde un documentaire sur la destruction de l’Irak.
Quand je vois ce que le pays a subi… ça me fait réfléchir encore plus.
Quand le changement va jusqu’à l’extrême…
la peur, toujours la peur.
Pour la première fois, je comprends quelque chose à la guerre Iran-Irak…
Au rôle de la France.
Aux enjeux pétroliers.
Pourtant, à l’époque, j’avais déjà un cerveau…
Mais ça restait des mots.
Manquait le recul.. manquait des informations.
Maintenant, nous en avons assez pour avoir une histoire.
Alors bien sur, on peut dire que ce n’est pas la vérité,
Surement, vu d’Irak, ou d’Iran l’Histoire se racontera encore autrement.
Mais en gros, je comprends.
Qu’au niveau du monde, l’intérêt financiers prime.
Ca à l’air loin, ça à l’air étranger…
Quel rapport avec nous ?
Tout.
En Suisse nous ne fabriquons pas d’arme,…
Non, non…
Nous fabriquons des machines, des pièces…
Nous faisons comme la France…
nous respectons nos contrats.
Après. ces pièces, ces machines… je vous laisse deviner à quoi elles servent et à qui nous les livrons.
Je m’égare ?
Non, je suis au coeur du sujet.
Qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou pas, nous pouvons tous être une part
du changement.
Même les plus terribles, même les plus lointains.
On ne savait pas.. on à juste fait notre travail…
Au moment de la guerre contre le Koweit, j’étais en Afrique.
Ou la vision des choses était encore différente.
Pour certains Saddam était un guerrier bienfaiteur.
Qui allait gagner.
En Suisse, quand je suis rentrée, j’ai vu une toute autre histoire.
Saddam le dictateur…
Mais ne nous égarons pas.
Je crois qu’il n’y a pas de hasard.
Que chaque phrase, chaque pensée ,
chaque rencontre…
Le coup des boucliers humains…
Une phrase de Margareth Tatcher, une formule que nous avons pris au sens littéral.
Je me souviens d’avoir entendu que Saddam attachait des enfants américains à des poteaux devants ses lignes…
Mais c’était une formule…. juste une formule….
A force de l’entendre, je m’étais fait l’image qui allait avec dans ma tête.
La fausse infirmière, mais vraie fille d’ambassadeur qui pleure la mort de bébés imaginaires.
Voilà pourquoi je ne réponds jamais à la calomnie.
Pour éviter de rendre réel quelque chose qui ne l’est pas.
On parlait de guerre mondiale.
J’avoue , j’ai eu peur.
J’étais en Afrique, dans le désert et j’avais peur de ne plus jamais revoir mes parents.
Mais j’ai rencontré un patron de camping philosophe.
Au son du Muezzin, il m’a rassuré avec cette phrase que je n’oublierai jamais :
Tant qu’il restera un croyant, le monde vivra.
Nous n’étions pas de la même religion, mais qu’importe.
Il était si serein, si confiant.
Dans toute cette peur .
Moi tranquille au milieu du désert.
Tandis que l’Irak disparaissait sous les bombes.
Tandis que les kurdes aussi y passaient aussi…
Ca fait beaucoup.
Je vais me coucher,
Je verrai la suite demain.
Les lois de l’Univers
L’être humain est curieux.
Fascinant par sa complexité.
2021 que nous comptons le temps avec notre calendrier.
Comme si rien n’avait existé avant J-Christ.
Alors oui, on compte à l’envers à partir de là, et on dit.. 500 ans avant J-C…
Mais c’est un passé presque irréel, quand j’y pense , parfois.
je me demande ce que nous avons appris depuis tout ce temps.
Je vais vous raconter une petite histoire , qui vient de m’arriver.
Je crois qu’elle explique bien, pourquoi , malgré le temps que nous avons eu pour nous améliorer, il y a des mystères sur nos capacités réelles .
-Hein ?
Sinon expliquez moi comment le même livre aie pu, à une année d’écart me sembler à la première lecture un ramassis de c… ries indigne de figurer dans ma bibliothèque,
la seconde : un texte précieux rempli d’enseignements .
Le même livre , même auteur, même couverture….
Un an d’écart, me semble peu pour avoir tellement évolué que je puisse complêtement changer ma perception d’un texte !???
Il faut croire que oui.
Du coup ça me fait plaisir.
Parce que ç’est mon premier but, dans la vie.
Je suis là pour apprendre.
Evoluer.
Dans ma vie, je me heurte des personnes qui ont des attentes vis-à-vis de moi.
Et j’aime pas ça.
J’ai aussi des attentes vis-à-vis des autres.
Si je suis honnête, mais je travaille dessus pour arrêter ça
Je crois bien que c’est une, si ce n’est la réponse à un soucis qui me travaille depuis longtemps.
Les attentes.
C’est elles qui nous pourrissent la vie.
Du coup je vais être plus vigilante .
Mais surtout, une vérité primordiale que je connais depuis des années :
les pensées sont des actions.
Toute la journée, mes pensées ressemblent à une page Facebook…
Parfois c’est bien, la plupart du temps, c’est de la représentation.
Et c’est chouette, ça me permet de montrer ce que je sais faire et de travailler
Mais je pourrais faire mieux encore et plus. en ayant confiance en moi et en mes capacités.
Pour réaliser mes rêves, prospérer.
Je me plaignais d’une chose , l’autre jour : j’essaie de toutes mes forces de rester positives et il m’arrive quand même des m…
Mais j’oublie un point super-important : quand on accepte que ce qui nous arrive se produit pour une bonne raison, quand on garde confiance, alors, la m… se transforme en or.
Bien sûr tout ça demande beaucoup de reflexions.
En tout cas pour moi.
Vous connaissez le Karma ? on en parle beaucoup, comme les chakras d’ailleurs…
Chakras ci-chakra-ça… En gros c’est un mot sanskrit qui signifie roue.
Il est assossié à des points énergétiques de nos corps , 7 importants et des tas d’autres plus petits.
En gros.
Le karma, en résumé aussi, explique pourquoi on a l’impression de refaire toujours les memes erreurs.
Parce que nous avons choisi nos vies et le moyen de les améliorer.
C’est associé à la réincarnation.
Et tant qu’on aura pas appris à s’améliorer, on devra y retourner.
Moi je ne crois pas au karma et je m’y intéresse ensuite,
c’est l’inverse : je m’intéresse à ce phénomène et après j’apprends qu’il existe sous ce nom.Pareil pour les chakras.
Je sens bien ce canal énergétique. et ces points
Je vois bien que je me retrouve toujours dans une certaine situation.
Je cherche comment en sortir.
Ne pas y entrer ?
Ca veut dire repérer et éviter les personnes qui me conduirait à en arriver à les rejeter ?
Ou trouver comment ne pas en arriver là?
Et ce que je pense d’elle , n’est-ce pas aussi ce qu’elles pensent de moi ?
Voilà voilà..
de quoi méditer, n’est-ce pas ?