Mission Castor

Je l’aurai ce castor.

Il a commencé à attaquer un autre arbre.

Dès que la pleine lune le permettra, j’irai sur les lieux

et je le mitraillerai.

avec mon appareil photo.

Rassurez-vous, amis Vegan.

Je ne mangerai ni filet de castor , ni porterai de manteau en peau de ces animaux.

Même s’ils coupent des arbres aimés, j’adore les castors.

Ce sont des animaux fascinants.

Les voir de près ,en liberté est un privilège rare, dans nos contrées.

Ca m’est arrivé une fois.

De manière troublante.

J’en avais parlé dans mon blog.

D’abord, lors d’une promenade, je suis tombée sur

Castor Junior.

Qui me regardait par en-dessous les planches,

des arrimages de bateau, le long de la Thièle.

On s’est regardé pendant une longue minute.

D’où j’étais, je ne voyais pas l’animal en entier.

Seulement sa jolie tête, d’immense cocon d’Inde.

Je me suis demandé ce qu’était cet espèce de bestiau

et lui avait l’air de se poser la même question.

En tout cas, il n’avait pas peur.

ce qui s’est produit ensuite était encore plus étonnant.

Un à un , trois castors ont surgit des flots pour venir me voir.

Le dernier était énorme.

Il s’est logé un lonng moment dans une espèce de creux

au bord de la rivière.

J’ai pu l’observer et le photographier sans problème.

Mais les castors qui attaquent les arbres du Strandboden

sont plus sauvages.

Pas tellement plus, dans le fond.

Il y avait du monde, au bord du lac, ce soir.

Ca ne les empêchaient pas d’être là.

apparement ils voulaient encore continuer dans le même secteur.

J’en ai vu un qui nageait tout près.

Et mon ami Martin a eu la chance de le voir grimper sur le tronc de l’arbre coupé.

Puis plonger dans le lac.

C’est tellement beau un castor.

Un animal aussi intelligent, aussi superbement organisé,

dans son milieu naturel, libre ! Aussi proche de a ville.

aussi proche de ce quartier qu’on voudrais détruire.

Dans le dernier Biel-Bienne, un embryon de politicienne dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de pub,  dit qu’il faut se dépêcher de détruire  mon quartier,

pour faire passer cette fichue autoroute.

Elle parle de « quelques maisons et de quelques arbres ».

Ces propos… le mépris évident de ces propos envers les habitants du quartier,

sa faune et sa flore me donnent la nausée.

D’autant plus qu’elle n’est même pas biennoise.

Moi, je suis née ici, j’ habite, et je m’obstine depuis des années à démontrer

qu’on peut être Bien à Bienne.

Par mon blog, par mes photos.

Alors, je ne fais pas de politique, je préfère le

rôle de « fou du roi » qui dit ce que je pense, librement et jamais je ne me plierai

aussi aveuglément  à la ligne d’un parti….

Elle n’a aucune importance, cette gamine.

Elle veut juste se faire remarquer, .. je comprends.

Mais , je sais qu’elle aime le lac, alors j’espère de tout mon coeur de lacustre,

qu’elle se souviendra que l’équilibre de la nature est fragile.

que ce ne sera pas que des maisons et des centaines d’ arbres, mais aussi

des conséquences désastreuses pour le biotope et alentour.

Des oiseaux, des canards, des fouines, des hérissons… et des castors.

Mais bon.. les castors ne font pas de politique…

Dommage.

 

Bouge!

Avoir des projets, les mettre en application, ça donne de l’énergie.

Voilà pourquoi on dit que le chemin est plus important que le but.

En bougeant, on fait bouger.

Tout arrive en même temps, c’en est grisant.

C’est le moment ou il faut absolument rester cool.

Accepter ses imperfections.

Etre humble, tolérante et reconnaissante.

quand je dis humble, ça veut dire  être consciente de sa valeur,

pas se rabaisser .

Quand on sait ce qu’on vaut, tout devient possible.

Après, on ne peut pas plaisr à tout le monde.

Mais , franchement, ça serait épuisant, si c’était le cas, non?

Aujourd’hui, drôle de journée.

Je retiens deux choses.

Mis à part ma copine Maud, qui fait ma vaisselle parce qu’elle sait que je n’aime pas ça.

Au bord du lac, j’ai vu qu’un castor géant, c’est attaqué encore une fois au deux mêmes arbres.

Ils sont tombés.

Raide , mort.

Mais apparemment, ils étaient pourris.

Alors…

Bob.

Mais ça fait mal quand même, ces arbres si beau,

que j’ai tant de fois photographié.

Ensuite en rentrant des commis, j’ai trouvé un lampadaire en  métal.

Je l’ai ramené sur mon vélo,.

J’ai toujours rêvé d’en avoir un.

C’est fait.

Bon , je vais me coucher, pas le temps de bla-blater.

Demain une grande journée m’attends.

Je vais prendre des nouvelles photos pour mes cartes, faire le ménage,

amener la petite à l’école.

aller la chercher,

Trier mes affaires.

Faire la lessive.

m’occuper des animaux… etc

Je suis contente.

Il faudrait que je trouve une ampoule ou un néon V.v.

pour mes bijoux.

Si jamais vous en avez un,e qui traîne, je prends volontiers.

Passez une bonne journée, il fait tellement beau.

L’Âme Lacustre et le Marché de Noêl

Ca y est, je me suis officiellement inscrite au Marché de Noêl.

J’aurai un petit stand, dans la grande tente, entre Coop City et Interio.

La tente dont le pilier est mon ami Pierre Fretz,

J’y vendrai des cartes de vœux avec les photos que vous avez aimé sur

Facebook. Et des cadres plus grands.

Mais aussi.. et c’est là qu’intervient mon âme de lacustre :

des bijoux à base de bois flottants.

Ca me fait chaud au coeur de savoir  que de part le monde, les

artistes ont toujours réalisé des colliers , bracelets et autres avec des morceaux de ce matériel si particulier.

A Bienne, je ne sais pas si il y en à d’autres, mais au Marché de Noêl, je devrais être la seule.

Dans mes créations, il y aura l’esprit de lac : combien de temps faut-il à un morceau de bois pour se patiner, et prendre une nouvelle forme dictée par l’eau?

Je ne sais pas.

Mais plus ils restent longtemps, plus ils deviennent beau.

Le vrai bois flottant doit être à la foi s solide et léger.

Il faut fouiller les bords du lac, pour en trouver.

Ensuite, la seule limite et celle de mon imagination.

J’espère que ça vous plaira.

J’aimerais les rendre à la fois beau et accessibles.

Vous verrez ça :).

Je fais des tests actuellement, et je m’éclate.

Premier test :

Le test du Achille.

-C’est quoi, le test du Achille.

Ca consiste à courageusement présenter mon oeuvre

à mon fils.

En bon autiste qu’il est, je peux être certaine qu’il me donnera un avis honnête et direct, sans chercher à me ménager.

Test passé.

Aucune critique négative.

Un vrai miracle !

Au lieu du  » c’est de la m…. »  habituel, voir du désintérêt total

affiché vis-à-vis de mes idées, il a levé le sourcil droit, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il a souri (faut pas rêver) et surtout pas  qu’il puisse être content pour moi (impossible) mais il a admis que c’était une bonne idée.

Alors, tel le petit Fugu japonais qui fait des œuvres sous-marines avec les moyens du bord, pour attirer les femelles,

je vais créer des petits bijoux avec des bois flottants pour les vendre au marché de Noêl.

Deuxième test… j’ai plein d’idées, mais va falloir que je fasse des essais techniques.

Bref, je vais m’amuser en faisant ce que j’aime le plus  ; créer en partant de ce que je trouve autour de moi

Entre le moment ou je vais le chercher au bord du lac, que je le ramène chez moi et que je le fais sécher, le bois flottant deviens une sorte de petit trésor.

Plus il est spécial, plus j’y tiens.

 

Alors tout ce que j’espère, ç’est que ça vous plaira.

En tout cas, ça sera original et unique.

Et j’aurai du plaisir à les faire.

Toute cette démarche résume tout les progrès de ces dernières années.

Conduire un projet de A à Z .

En restant calme.

En dominant ma timidité naturelle

En ayant confiance en moi.

En m’organisant bien.

En acceptant  l’imprévu et en m’adaptant.

En assurant, quoi…

Et même si vous ne m’achetez rien,

pensez à venir me faire un petit coucou,

ça me fera plaisir 🙂

Brouillard de cerveau

 

Si ce n’était pas aussi catastrophique

au point de vue écologique,

je n’aurais rien contre le réchauffement climatique.

Quel bonheur de profiter de ce doux soleil d’automne.

Je savoure chaque rayon.

Bon déjà 3h, je ne vais pas faire long.

Demain , je me réveille très tôt.

4h de sommeil, c’est juste ce qu’il me faut.

La semaine commence,

les vacances sont finies.

J »ai un travail de titan,

qui m’attends.

Je vous souhaite un bon début de semaine.

J’aimerais remercier les gens s’intéressent à mon travail.

que ce soit mes photos ou mon blog.

Ca me motive.

Alors MERCI ! <3

de tout <3 .

Quand on aime… on ne compte pas

ma petite fille reprends l’école, lundi.

C’est fou comme ça grandit vite, ces petites choses.

Il lui faut tellement de nouveaux habits et équipement scolaire, qu’on a du s’y mettre à plusieurs pour tout payer.

Alors, pour une fois, j’ai eu de la chance.

J’ai trouvé des chaussures neuves et des baskets pour la gym , chez Dosenbach,

pas trop cher.

Un nouveau sac aussi.

Je reste choquée quand même, parce que j’ai vu la Star des sacs d’école à 239 francs…

– Ah ben ma chérie, on prendra pas cui-là?

– Pourquoi grand-Maman?

– Parce que ça coûte la peau des fesses !

-Mais il est biiiiennnn.

Mais qui achète des sacs d’école à 239 francs ?

Chez Manor .

Pas moi.

Ni ceux à 150 de la Coop.

J’ai pris celui à 29 francs chez Dosenbach …

qui n’est pas un sac d’école,

mais qui fera très bien l’affaire.

Mais même, heureusement que toute la famille a participé, je ne sais pas comment on aurait fait sinon.

Entre la veste d’hiver, les bottes, les deux paires de baskets, pull, t-shirts chaussettes etc…  c’est des centaines de francs qui sortent de nos escarcelles.

Mais comment font les parents qui ne peuvent pas payer ‘

Ils se débrouillent avec des trucs d’occasion.

Comme je faisais

Et mon enfant se faisait taper dessus à la récréation, voler sa casquette…

et massacrer son vélo.

La vie est cruelle parfois.

Mais je vais pas pleurer.

Le temps est passé et j’ai réussi.

J’ai trouvé ce qu’il fallait, dans les temps :

alors, je vais plutôt me féliciter.

 

Nouvelles du front

Il s’en passe des choses, derrière mon front.

Des milliers de questions.

Heureusement, maintenant, on a Google.

Ca aide.

Tout a changé,

en quelques années,

on s’est retrouvé connectés.

Internet à rendu le rêve visible.

Le rêve ou la réalité,

parce que, pour moi,

nous sommes de toutes façons connectés.

Encore mieux naturellement que par Internet.

La technologie imitant maladroitement, ce dont nous sommes de toutes façons capables.

Quand j’ai ce genre de théorie ,

mes enfants lèvent les yeux au ciel en soupirant.

Et pourtant , je sais que j’ai raison.

C’est comme ça.

Et si les hommes n’étaient pas si menteurs,

tricheurs  et dominateurs…

ils seraient parfaits.

Et donc.. ne seraient pas des hommes..

Alors, on fait quoi ?

On reste là. à baigner dans notre loupitude,

ou on essaie ‘évoluer.

, on n’a pas le choix, on va évoluer.

Comme un bébé qui essaie de marcher,

quand on le soutiens.

Même si, des pays résistent encore.

Mais voilà, comme dit Renaud, les films d’horreur sont mauvais pour la santé.

Alors, je sors.

Je prends ma chienne, la brave Prisca,

et nous partons au château de Nidau, ou au Strandboden.

Que j’aime tant.

Dans quelle autre ville, peut-on voir autant d’animaux, et une si belle nature ?

Des hérons cendrés en passant par les castors, les renards , les hérissons…

Ce matin,  il y a eu un contrôle pour l’amiante,

dans ma maison.

Très sympathiques, d’ailleurs.

Ils ont pris des ptits morceaux de chez moi,

mais d’après eux, y’a pas à s’inquiéter.

Y’a rien.

Tant mieux.

J’ai mis ma doudoune.

Le froid est officiellement là.

 

 

 

Le ciel de Bienne

Je me demande pourquoi,

il m’a fallu si longtemps,

pour m’apercevoir,

de la beauté du ciel biennois.

Quand j’étais plus jeune,

je le voyais, gris, la plupart du temps.

Bleu parfois,

avec quelques nuages.

Mais toutes ces nuances extraordinaires,

Ce dégradé fantastique,

qui commence tout en haut,

avec une sorte d’indigo,

puis qui descends dans les bleus,

pour arriver à du blanc lumineux et nacré,

de bleu et de rose,

et qui termine sur du rose encore,

Le plus beau des roses qui soit.

Tout ça,

je ne le voyais pas.

Et cette lumière d’automne,

si intense,

si forte,

presque irréelle.

Cette lumière qui magnifie tout ce qu’elle touche.

Une lumière qui donne envie de peindre,

de faire de la poésie,

¨¨Une lumière qui réchauffe tout.

Le coeur, le corps et l’âme.

On aimerait qu’elle dure toujours.

Mais je ne la voyait pas.

Qu’est-ce qui c »est passé, pour que je sois capable de la remarque.r?

Pour qu’elle me fasse tellement de bien ?

qu’est-ce qui a changé ?

Peut-être que c’est une sorte de fil rouge.

Quand on commence à bien regarder , et qu’on y trouve du bonheur,

alors, on ne peut plus s’arrêter.

 

 

Conte … à rebours

Il était une fois…

une petite fille.

Un peu timide.

Elle n’aimait pas l’école, du tout.

alors quand elle pouvait, enfin,rentrer à la maison,

elle était si contente qu’elle montait les escaliers 4 à 4.

Jusqu’au jour où,

juste devant la maison,

l’attendait un gros chien noir.

La petite fille n’avait pas l’habitude des chiens.

Celui-ci  était vraiment très gros, et très noir.

La petite fille  totalement paralysée par la peur.

Elle ne pouvait pas approcher sa maison.

Pas rentrer chez elle ou elle serait en sécurité.

Alors, elle se cacha et attendit que le gros chien noir parte.

Le lendemain, même scène.

Elle rentre, il est là, elle  à peur et doit se cacher.

A la fin de la semaine, elle n’en pouvait plus.

Elle devait trouver une solution.

Parce qu’au fond d’elle, il y avait du courage,

elle décida d’affronter sa crainte.

Alors, elle s’avança en direction du gros chien.

Elle ne s’attendait pas à ce qui suivit :

le chien tourna sa grosse tête vers elle,

et elle comprit… qu’il était gentil.

Tout simplement.

Alors, elle caressa son grand dos avec joie.

Le lendemain, il avait disparu.

Emportant sa peur avec lui.

Quand à la petite fille,

il lui restait bien des peurs à affronter.

Mais désormais, elle savait comment s’y prendre.

 

La vie de la Graine

Admirer le ciel nacré.

Le cygne s’en aller,

les amoureux aux terrasses des cafés,

assister à la naissance d’un bébé.

C’est une belle journée !!

Mon amie Isabelle Wäber a travaillé,

comme une acharnée.

pour que ,  ses passions

pour la communication,

la création,

le son,

se conjuguent .

pour que ses rêves se réalisent.

Je me souviens, quand, il y a quelques mois,

elle a débarqué chez moi.

avec sa coupe au carré.

ses cheveux colorés.

et déjà . cette envie d’avancer.

Et puis,

petit à petit,

comme une évidence,

cette émergence :

il était temps pour elle de se réaliser pleinement.

D’assembler toutes les pièces du puzzle de ses expériences passées.

et présentes, pour accoucher de son bébé ,

en forme de podcast

à qui, elle a donné le joli nom de :

Graine 2 Curieuse . Le Podcast.

-Pod… quoi ?

Podcast.

Le présent et l’avenir de la communication.

En résumé, un podcast, c’est comme une émission de radio, plus ou moins longue,

que vous pouvez écouter sur vos moyens de communication

habituels, ordinateur, i-phone-tablette etc…

Facilement accessible et partageable

Je ne vais pas vous raconter toute l’histoire,  Isabelle le fait très bien elle-même,

je vous mettrai le lien en fin d’article.

Tout ce que je voudrais dire,

c’est que  « Graine 2 Curieuse » est le premier Podcast,

qui fera rayonner l’âme de Bienne à travers le monde.

A travers la voix d’Isabelle et des femmes

à qui elle donne la parole dans ses interviews.

Avec son joli nez pointé vers le haut pour sentir le vent de l’inspiration,

c’est moi qui l’ai photographiée.

J’ai réalisé la photo de sa bannière et la majorité des photos de son très beau site.

J’en suis très fière.

Et c’est qu’un début.

Vous allez voir ce bébé grandir et se développer,

ça me fait les frissons rien que d’y penser.

Parce que j’ai assisté à presque tout,

depuis le début.

J’ai vu Isabelle se transformer,

couper ses cheveux,

assumer sa vraie couleur,

et travailler, bosser, trimer,

comme une acharnée pour arriver à ses fins.

Soulever des montagnes, une par une,

accomplir de petits et grands exploits,

se battre  contre elle-même…même.

Moi, j’avais confiance, elle peut tout faire, Isabelle,

et elle ira loin, très loin.

Ce Podcast, c’est le début d’une grande aventure

culturelle.

En parallèle avec l’image, l’ère  du son est en pleine expansion.

Les pionniers, et pionnières de Podcast sont en train de poser les bases

d’un nouveau média, passionnant et addictif.

Maintenant, pour que cette aventure perdure, il faut du soutien.

Des sponsors, des mécènes.

C’est le genre de projet que la Ville devrait soutenir.

Cliquez sur HOME ci-dessous et vous arriverez directement sur son site.

https://graine2curieuse.ch/

 

Choquée…

Quand la nature s’attaque elle-même.. il faut choisir son camp.

J’adore les castors, je les trouve passionnants.

Mais hier, au bord du lac, j’ai vu les ravages commis sur deux arbres que j’ai photographié des centaines de fois.

Et je suis choquée.

Ils sont dans un si sale état que je suis presque sûre qu’ils devront être abattus.

Les arbres aussi sont vivants.

Ca me rends triste.

Comme si j’avais perdu deux amis.