Fluide

C’est le mot , cette année , on va l’entendre beaucoup.

Quand les choses sont fluides, on sait que c’est bon signe.

J’arrive à la Coop avec Colette.

Deb est là, ça me fait trop plaisir qu’elle profite de mon plan pour faire plaisir à ses enfants.

Je découvre un rac plein de perles, que personne n’a encore vu.

Et d’autres trésor.

Je sais que tout ce matériel va me permettre de faire des merveilles, d’être créative, de m’éclater dans une activité que j’aime.

Mais aussi d’investir pour mon futur.

Se diversifier c’est essentiel quand on est créatif, pour ne pas tourner en rond.

C’est samedi.

Colette est resté chez moi, m’a aidé à trier tout ça, et on parle association.

Je retrouve cet esprit du marché de Noêl.

Avec Colette, on s’est soutenu chaque jour pendant trois semaines et on a bien travaillé.

Du coup, on va persévérer dans cette voie.

Shooting avec Mélanie

2013… presque 6 ans déjà, je rencontrais Mélanie pour la première fois.

Notre amitié date de là.

C’est le genre de fille qu’on aime tout-de -suite.

Energique et franche.

Toujours souriante.

J’ai fait beaucoup de shooting depuis, et ils sont tous différents.

Avec Mélie, ce qui est génial, c’est qu’elle me donne une confiance totale.

Ca se voit.. sur les photos.

J’ai souvent essayé d’analyser pourquoi c’est si facile, pour moi de photographier Mél.

La confiance, certes, mais c’est plus que ça.

 

La qualité de sa peau, si lumineuse, la noblesse des traits…

6 ans plus tard, la même magie se reproduit.

Un ptit mot

avant d’aller dormir.

Je n’ai pas encore vraiment récupéré, donc, je serai brève.

Depuis que j’ai discuté avec des gens qui me lisent, je suis remotivée à bloc pour écrire tout les jours.

Par contre, il fait froid, dans mon appart, et je suis fatiguée.

Deux bonnes raisons pour aller me glisser sous mon duvet de plumes bien chaud, et trois couverture de laine par-dessus pour contenir la chaleur.

J’y resterais bien toutes ma vie.

Je reprends du plaisir à m’habiller, avec ma nouvelle coupe.

Je vais faire du tri dans mes habits, j’en ai bien trop que je ne mets pas.

Et dans quelques heures Mélie viens pour son shooting.

En fait, je me rends compte ue je ne suis pas si fatiguée que ça.

Mais quand le feu, qu’il faut entretenir s’éteint, il fait vite froid.

Et le froid endort.

Dans ma cuisine, il fait plus froid que dans le frigo.

Le problème c’est que chauffer un vieil appart comme celui-ci coute une fortune.

Mais bon, chaque année notre situation s’améliore, alors au lieu de dire qu’il fait froid dans ma salle de bain, je dirais plutôt u’il fait bon chaud près du feux.

Et que le petit radiateur électrique suffit à chauffer ma chambre.

J’aime mon époque, je n’aurais pas du tout aimé vivre à une autre époque.

Parce que je ne supporte pas d’être rabaissée, ni de voir quelqu’un l’être.

Bien sûr, ça existe toujours, mais toutes ces batailles menées par et pour les femmes, et toutes les autres injustices ont déjà été bien menées.

Je vais me coucher.. si je m’embarque sur le sujet…

 

Bien rasée pour commencer l’année

Voilà, c’est fait.

Je me sens bien mieux.

Après un mois à travailler nuit et jour pour le marché de Noêl, j’avais mis mon apparence un peu de côté.

Il faut choisir entre avoir froid et être élégante, ou bien chaud et ressembler à une réfugiée polonaise.

J’évitais le miroir depuis uelues temps.

A la maison je m’habille plus léger, mais mes cheveux ne ressemblaient à rien.

Mais vraiment à rien.

Du coup, moi non plus je ne ressemblait à rien.

Maintenant que j’ai tout rasé, je me retrouve.

C’est fou comme les cheveux vous donne une identité différente.

Sans, il n’y a plus que le visage et la forme du crâne.

Heureusement pour moi, la mienne est bien.

Quand au visage, il n’est ni bien, ni mal, simplement le mien

J’espère qu’il fera beau aujourd’hui.

Quand c’est l’hiver  et que le temps se réchauffe, les couchers de soleil rougeoient comme jamais.

Je me sens revivre.

Mon capuchon tient bien sur ma tête, effet scratch.

Il est presque 9h, je vais aller me coucher.

Une nouvelle année commence.

Beaucoup de travail m’attends.

et c’est tant mieux !!!

J’aurais aimé me reposer pendant trois jours…

Mais j’ai déjà un shooting demain.

Dormir sans arrêt.

Dormir et encore dormir.

Comme une marmotte qui hiberne.

D’abord manger des tas de choses bien grasses pour tenir le coup et e réveiller toute légère au printemps.

Mais bon,

Entre Prisca à promener, les chats à nourrir…

J’ai des projets pour 2019.

Déjà il me faut gagner de quoi m’acheter un meilleur appareil photo.

Après, j’ai l’intention de faire des séries de cartes.

On m’a demandé pourquoi je ne mettais ni mon nom ni le nom du lieu sur la photo.

C’est bien simple.

Quand j’aimais une image et que je voulais l’afficher sur mon mur, c’est la première chose que je faisais : découper les inscription.

Et du coup, manque un bout d’image.

C’est dommage.

Bon je vais dormir.

Mais juste avant je vous dis un truc :

N’ayez pas peur de changer, si vous en rêvez.

La joie de vivre vient de là.

 

Passage en doucuer

Après le froid, la douceur est revenu aujourd’hui.

ca fait du bien.

Et ,enfin, la paix est revenu dans ma chaumière.

Plus que jamais, je me rends compte de l’importance de la famille.

Quand une famille va bien, que ses membres prennent soin les uns des autres, alors,  on peut s’épanouir, avec nos personnalités respectives.

Dans notre famille, nous sommes tous très différents, et c’est tant mieux.

Aujourd’hui, donc, il faisait plus doux et le coucher de soleil plus beau que jamais  m’a permis de faire une jolie série de photos.

Je sus hyper-motivée pour mon blog aussi.

Depuis que j’ai rencontré de nouvelles lectrices.

J’ai aussi des lecteurs.

Si, si.

J’aimerais bien sûr souhaiter à tout le monde une belle et heureuse nouvelle année.

Et vous remercier pour votre compréhension vis-à-vis de mes fautes d’étourderie, comme on disait à mon époque.

La semaine commence et j’ai déjà deux shootings qui arrivent.

C’est fomidable.

Un avec Mélanie  Anken, que j’adore.et l’autre avec Colette que j’aime aussi beaucoup.

Ca va être l’année des shootings, j’en ai beaucoup en préparation.

Je suis sereine.

J’ai progressé.

J’ai hâte de voir ce que ça va donner.

Mélanie est un modèle absolument hors du commun.

On a beaucoup travaillé ensemble.

Elle me fait confiance et c’est beau.

Elle a changé.

En bien encore.

Je la trouve plus mure, apaisée.

Elle à des yeux fantastique.

D’un vert unique

La petite princesse du hockey.

Après ça, j’a encore 6 shootings programmés.

Je sais que j’ai de la chance.

Beaucoup de chance,

Je sais ce que ça va m’attirer.

Je suis contente en tout cas, parce que  tout ça me prouve que

j’étais sur la bonne voie, quand je me suis fourvoyée.

J’ai pourtant failli refaire la même faute.

Parce qu’on est comme ça, nous les humains, on tourne en boucle.

On ne peut pas s’empêcher d’être tenté.

J’aimerais encore dire uelue chose à propos des shootings.

Je trouve de la beauté partout.

Il ne faut pas vous inquiétez si vous vous trouvez trop grosse, trop vieille, ou que vous détestez vos jambes.

Les boutons, la cellulite,  quoi que ce soit de plus ou moins voyant, de plus ou moins complexant, n’est absolument pas un problème pour moi.

Autre chose, on est en 2019 maintenant, faire un shooting est devenu plus fréquent,, même si je reconnais q’il faut du courage pour affronter  un objectif.

Bon je vais me coucher, il est presque 9h et il me faut mes 4 heures de sommeil

i

 

Encore un rêve réalisé

L’année s’achève et avec elle, de nouveaux rêves commencent.

Le dernier.. il est un peu, comment dire…

Et puis zut ! je fais les rêves que je veux.

Je vous explique :

Ce que je veux, moi, c’est faire mentir la phrase

« Nul n’est prophète dans son pays ».

Mais quelle horreur cette phrase !

C’est exactement le genre de phrase qui me fait bondir.

Nul n’est prophète dans son pays ; traduction :

Tu ne peux pas réussir chez toi.

Genre, c’est pas possible, c’est pas permis, ça ne se peut absolument pas.

Comme une sorte de règle épouvantable, décidée par je ne sais pas qui,

il y a longtemps apparemment.

Tu ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça.

Et qu’est-ce qui va se passer si on essaie de l’être ?

Le ciel va nous tomber sur la tête ?

On va se faire enfermer ?

Allez, 10 ans de prison pour Catherine B.

Pourquoi ?

Pour cause de tentative de prophètisage dans sa ville natale.

Nul n’est prophète dans son putain de pays.

Point.

Ben non.

Moi j’ai envie d’être prophète dans mon pays.

Alors, non, je ne vais pas le faire à la Nicholas…

je ne veux convertir personne, tant pis si on n’est pas d’accord avec moi.

Si on n’aime pas ce que je fais.

Non, je veux être prophète dans mon pays, dans ma ville déjà. Bienne,

dans le sens large du terme :

en réussissant ici.

En me faisant reconnaître et aimée par les gens de ma ville.

Et pour moi, un des signes qui me montre que je suis sur le bon chemin, c’est

 

que le Biel-Bienne parle de moi.

Logique.

J’avais déjà eu un magnifique article de Thierry.

Et c’est drôle, mais c’est un autre article, d’Isabelle ,

cette fois, qui m’a fait autant plaisir, et portant,  il n’y a qu’une phrase ou deux qui parle de moi.

Mais cette phrase là, ces 6 mots m’ont fait un bien fou.

Tout occupée que j’étais par le marché de noêl, je n’avais pas le temps de lire le journal.

C’est ma mère qi l’a vu, par hasard.

Je  l’imagine lisant et tombant sur ces mots :

La photographe et blogueuse Catherine Bergeon.

Sa fille, reconnue dans le journal .

Professionnellement reconnue.

Je sais que ça lui a fait un immense plaisir, parce qu’elle me l’a répété au moins dix fois : la photographe et blogueuse.

Si il y avait eu seulement Catheine Bergeon, ça n’aurait pas fait le même effet.

Ma petite  maman qui m’aime tellement, qui m’a tant soutenue pour que je puisse faire ce que j’aime dans la vie.

Que mon travail acharné soit reconnu dans le journal… pour quelqu’un de sa génération, le journal est plus important que la télé.

Si c’est écrit dans le journal, c’est que c’est vrai.

Même si ça fait des années que je suis photographe et blogueuse,

que Biel-Biienne le dise, ç’est comme si j’avais reçu un diplôme pour ça.

Et en plus, tout le monde peut le lire et savoir que la fille de Paulette est photographe et blogeuse… et que Biel-Bienne lui demande son avis.

La consécration.

Je la comprends ma petite maman, je la comprends tellement.

Enfin.

Enfin on parle de moi pour autre chose que les injustices que j’ai subi, ou les malheurs qui m’arrivent.

Ma chère Isabelle, j’en suis sure, ne se doutait pas qu’elle illuminerait autant les vieux jours de ma mère.

Ni que ça me ferait tant plalsir.

Son article parle d’un site auquel je participe,  comme d’autres, et qui sert à promouvoir la ville.

Elle à fait son travail de Journaliste, Isabelle, très bien comme d’habitude, et le fait que nous soyons amies dans la vie n’a rien à voir là-dedans.

D’ailleurs c’est dans le cadre de mes activités que je l’ai rencontré,

et ça a collé tout de suite.

D’ailleurs, si je fais le bilan de cette année 2018, la rencontre avec Isabelle en fut un événement marquant.

Pas parce qu’elle est journaliste,

Mais par ce qu’elle est , tout simplement.

J’ai fait  une partie des photos pour son  site.

Et je l’ai vu passer du concept à la réalité  avec son podcast

Graine 2 Curieuse.. J’ai mis son adresse dans mes  liens amis.

C’est beau de voir grandir un projet, de le voir accéder au succès.

J’ai toujours pleins d’idées, j’aimerais faire un tas de choses,

Cette année, j’ai appris à me reconcentrer sur mon travail.

Je vais me coucher, je suis fatiguée.

J’aimerais encore dire qu’on nous rabat les oreilles avec des conseils pour

nus aider à ne plus nous préoccuper de l’avis des autres.

L’avis de ma mère est important pour moi.

Et je n’aimerais pas que ça change.

Elle est formidable ma petite maman.

Elle est capable de bien de choses.

De tant de choses.

Et moi aussi, j’en suis ffière.

 

 

 

Ligne de coeur ( suite)

bles de L’autre soir, j’écoutais la Ligne de coeur.

Il y avait une dame, qui ne voayis pas la fin de ses problémes.

Très négative, ,

jugeant tout le monde,

rendant les autres responsables de ses malheurs  etc…

Elle m’énevait beaucoup.

Jusqu’à ce que je réalise qu’elle me ressemblait beaucoup.

A une époque….

Maintenant, j’ai beaucoup changé.

J’ai remonté la colline tant de fois.

J’ai trouvé de nouvelles voies, des solutions inatendues.

Fait des rencontres.

Des hauts et des bas.

Mais plus de dépression.

J’ai laissé derrière mois des années de dépression.

Je touche du bois.

Maintenant, ça fait des années que ça va meiux.

J’ai trébuché, mas  je savais comment remonter.

J’ai appris.

Toute seule.

Pas après pas,

Soyons honnête.

J’ai beaucoup de peine à regarder cette période de ma vie.

Un jour j’espère que je pourrai me relire et regarder les photos de cette époque sans souffrir.

Ce n’est pas encore le cas.

Je me tiens à quelques mètres du bord de ce précipice effroyable, et pour rien au monde,

je ne veux y retourner.

J’ai soigné mes plaies.

Mais je sais qu’il me faut rester forte, pour qu’elles ne s’infectent pas.

Et humble.

-Ca t’as de la peine.

C’est vrai.

Je suis assez fière de m’être sortie toute seule d’un état qui m’auraait conduit à la mort…

 

 

…si mon envie de vivre n’avait pas primé sur le besoin de mettre fin à tant de souffrances.

-A ce point là ?

Mais bien sûr, à ce point lé !

Quand ton âme hurle si fort, qu’il faut crier pour sortir sa douleur,

quand les larmes coulent sans arr’et, et que tu n’est plus capable de rire,

de sourire, de trouver du bon en toi… alors, c’est que vraiment, il faut faire quelque chose.

Deux solutions :

la mort ou la vie.

La survie d’abord.

Il faut tout réapprendre.

Se retrouver ensuite, parce qu’on s’était perdu.

Aujourd’hui, je me dis que personne n’a le droit de me juger.

Alors… comment j’ai fait ?

A quoi je me suis raccrochée ?

Diieu ?

Je l ‘implorais de toutes mes forces, pour qu’il me sauve, mais il ne m’entendait pas

Je me souviens, précisément du jour ou tout à commencé à aller mieux.?

J’ai rencontré un ange.

Et il à sauvé ma vie.

Voilà pourquoi je crois aux miracle  et aux contes de fées.

-Alors ton truc pour sortir de la dépression, c’est d’attendre de tomber sur un ange ?… ou qu’un ange te tombe dessus, plutôt ?

Rigole , si tu veux.

Mais d’abord, mes souffrances, c’est bien plus que de la dépression.

Elles ne se sont pas arrêté pour autant.

Par contre, j’ai appris comment rendre ça supportable.

J’ai repris des forces.

J’ai pu avancer à nouveau.

Comment affronter les épreuves nouvelles.

Phier.

Plarce que les épreuves ne s’arrêtent jamais.

Ce qui m’a le plus aidé. c’est la technologie.

A travers les nouvelles inventions, j’ai trouvé ma voie.

Ma voix, sur internet.

Mon oeil avec la photo numérique.

Des choses qui n’existaient pas quand j’étais petite, mais j’ai toujours aimé écrire et photographier.

Plus je persévérais dans ce que j’aimais faire et mieux ça allais.

Et c’est toujours ainsi maintenant.

Entre temps j’ai pu réaliser beaucoup de mes rêves.

Dea nages, j’en ai rencontré des tas, depuis ce jour.

Et ils sont farceurs.

Ils se glissent dans la peau de quelqu’un, pendant une petite minute,

juste le temps de vous aider, et quand c’est fait, ils  repartent pour de nouvelles

aventures.

Une fois que vous reprenez gout à la vie, alors vous comprenez comme les autres sont importants.

Que tout est lié.

Qu’il vous faut aimer être aimable.

Parce que c’est la meilleure des benzines..

L’Amour…

M famillem es amis et mes animaux, d’abord.

Et toutes les belles rencontres ue la vie me réserve encore………

……………………………

4 jours maintenant… je sais que ça peut durer longtemps.

Ca me fait de la peine.

J’a beau avoir l’habitude, ça m’affecte.

Même si il y a des moments o’u ça devient franchement ridicule.

Parce que si mon fils m’ignore totalement, ça ne l’empêche pas de me piquer mes chips…

Je ne pense pas que j’aurais pu m’en occuper, si  j’étais restée comme avant.

Alors, je me dis qu’il faut tenir bon.

Garder ma joie de vivre.

Persévérer dans mon travail.

Etre reconnaissante pour le bien qui m’arrive

Etre lucide sur l’état de mes forces.

Prendre soin de ma santé.

Ce que je voulais dire à ceux qu dépriment, ou plus, qui souffrent terriblement, c’est qu’il faut garder confiance.

Qu’une rencontre, une décision, un évênement peut inverser le cours de votre vi, même si vous n’y croyez plus.

Je dirais même : en particulier si vous n’y croyez plus.

Mais personne ne peut faire le travail à votre place.

C’est vrai qu’on ne change pas.

Mais on peut changer son point de vue..

 

 

 

 

 

 

La ligne du coeur

Vous connaissez la ligne du coeur ?

C’est une émission de radio , suisse.

Les gens peuvent téléphoner et l’animateur l’écoute, lui pose des questions, et essaie de lui remonter le moral, en gros.

On peut rester anonyme, ou pas.

Ce soir là, je ne sais pas ce qui m’a pris.

C’était la fin de l’année et j’étais au plus bas moralement.

Toute seule chez moi, pendant que le reste de la famille fêtait sans moi.

Je crois que je m’excluais toute seule.

J’allais si mal, qu’on savait d’avance que je ne viendrais plus à aucune fête familiale.

Du coup, on ne me demandais plus.

Mes pauvres parents ne savaient plus quoi faire pour m’aider

Dans toute ma vie, jamais je ne me suis sentie aussi seule que ce jour là.

Triste histoire.. mais attendez, vous allez voir pourquoi j’en parle.

J’écoutais la radio, par hasard

, et j’ai appelé,

sans grand espoir.

 

Une jeune femme m’a répondu ,

et très délicatement, m’a persuadée de parler avec l’animateur

en respectant mon anonymat.

Il m’a posé quelques questions

et j’ai répondu, le plus honnêtement possible.

Je ne voyais aucun espoir dans ma vie.

Condamnée à tourner en rond.

Comme un de ces âne, ou un vieux chameau qu’on attache pour lui faire moudre du grain.

En pire parce que je me sentais parfaitement inutile

Je ne vais pas trop en rajouter, parce que ce qui importe c’est la suite.

L’animateur prononce ces mots qui restent à jamais dans mon esprit .

Des mots tout simples, mais qui ont eu une grande influence.

 

Il à dit qu’il espérait que l’année prochaine à la même époque j’irai beaucoup mieux.

 

Ce qui me semblait totalement impossible.

Même mon psy n’y croyait plus.

Je voyais son impuissance, et je ne pouvais faire  que pleurer.

Du coup, il me donnait des rendez-vous de plus en plus éloignés, pretextant des vacances.

Mais j’ai su qu’en vérité, il continuait de travailler avec ses autres patients.

Vous voyez un peu ?

Personne ne pouvait rien pour moi.

Mes amis fuyaient, je faisais le vide au point de ne plus pouvoir compter sur personne, même pas moi.

Bref.

Dans cette nuit qu’était ma vie,

la petite phrase

 

 

 

devint petite lumière.

( à suivre)

 

Grillades et Orangina

J’adore la viande grillée au feux de bois.

Ca lui donne un gout, une saveur vraie

J’adore ça.

Au point de rêver d’en manger tout les jours.

Mais faire des feux dans son appartement… c’est plutôt mal vu.

Donc je me suis résignée, plus ou moins.

J’en ai fait un rêve.

Et mes rêves se réalisent.

Maintenant, j’ai un poêle à bois.

Chaque fois que je me fais une grillade,

comme ce soir,

je réalise mon rêve.

Et ça me rends heureuse.

Au moment de me servir, je me souviens aussi que Maud m’a ramené

un six-pac d’Orangina.

Et l’Orangina, mais seulement en bouteille de verre, c’est mon pêché mignon.

Ma madeleine de Proust, qui me rapelle les vacances en France.

La Côte d’Azur et le Camping du Petit Mousse…

J’ai même fait un gâteau aux pommes.

C’est drôle comme des pommes farineuse et franchement mauvaises

peuvent devenir bonnes une fois cuites.

Ben voilà,

3 jours sans me parler… je l’entends qui entre et sort,

depuis le corridor.

Mais je ne le vois pas.

C’est triste, je trouve.

Injuste aussi.

Mais je fais avec.

Ca passera.

Fin de l’année,

beaucoup d’entre nous sont déprimés.

Mais ma joie de vivre reste intacte.

Quand même.

 

 

Comblée

C’est la fin de l’année et je me sens totalement heureuse et comblée par la vie.

J’ai souvent eu le sentiment que je ne trouverais pas le grand amour, et,

honnêtement, vu les perturbations qui l’accompagne, en ce qui me concerne :

je m’en passerai

Si c’est le prix à payer pour que je puisse continuer d’avancer, en gardant mon équilibre, alors je l’accepte.

Mon équilibre, c’est ma famille en tout premier.

Mes amis et mes animaux.

Si ils vont bien, alors je vais bien aussi.

Ma santé.

Très important ma santé.

Chez moi, ça passe par ce que je bois.

Et ce que je mange.

Au printemps, je referai une cure d’aubier, associée avec des jeunes pousses d’orties.

Le reste du temps, je me suis mise à l’eau de coco.

C’est drôle, parce que je n’aimais pas trop ça, à la base.

Ma boisson c’était surtout le schorle.

Jus de pommes associé à de l’eau minérale.

Mais j’écoute mon corps , et  il me dit qu’il lui faut quelque chose d’autre, moins acide.

Tout en me faisant du bien.

Dans l’eau de coco on trouve tout ce qui peut intéresser une femme de mon âge.

Ca nettoie et ça apporte .

Juste comme ça, c’est excellent contre la cellulite….

Nous les femmes, on déteste la cellulite.

Ca sonne comme une maladie .

Un sale truc qui s’attaque à nos cuisses et les rends moches.

Un truc qu’on rêve d’aspirer, pour que ça disparaisse à tout jamais.

Avec le temps.. on l’accepte plus ou moins.

Ca devient tellement futile comme préoccupation.

Mais quand même, on est toujours contente si on en a moins.

J’en parle, parce que, je sais aussi fou que ça puisse paraître, que dans mes lectrices, il y a des ados aussi.

Ben, quand j’avais vôtre âge, les filles, je rêvais, mais pas qu’un peu : je rêvais de tout mon coeur, qu’à mon réveil, elle aie miraculeusement disparu.

Avec mes boutons, mes bourelets ventraux, ma timidité maladive et tout mes autres complexes.

Mes difficultés à prononcer les « S »… au point de chercher des mots qui n’en contiennent pas.

Bon jour.. au lieu de sssalut.

Tu va bien ? au lieu de ççça va ?

Miraculeusement…

du jour au lendemain, rien ne s’est produit.

C’est parti petit à petit, mais surtout, ça a perdu de son importance.

Par contre, je rêvais aussi, de toutes mes forces, qu’il m’arrive quelque chose.

Des aventures. des rencontres qui m’améneraient au 4 coin du monde et enrichirait ma vie d’expériences inédites.

Ben ça, je l’ai eu.

Ca a  commencé un jour, et ça ne s’est jamais arrêté.

Alo

rs il y a les bonnes et les mauvaises aventures.

Avec les mauvaises, on a tendances à se replier.

C’est dommage parce que,

j’ai encore pu le constater ces derniers jours,

les relations humaines sont la base de tout.

Je ne me lasserai jamais d’observer les gens, les analyser pour comprendre comment on fonctionne, nous les humains.

Apprendre,

comprendre,

et ensuite oublier tout

pour avoir simplement confiance  .

En parlant de confiance, c’est clair qu’aucun être humain  n’est totalement digne de confiance.

Mais ce n’est pas de ce genre de confiance..

Je parle de la confiance  en ce qu’il y a de plus grand.

De ce qui nous dépasse, qui reste mystérieux et qu’on ne comprends pas.

Si on est capable d’avoir confiance en quelque chose qu’on ne sait même pas nommer, ni voir,

alors, on pourra à la fois donner un sens à nos vies, et évoluer..

C’est tout ce que je veux.

eXCUSEZ-MOI POUR LES FAUTES.

jE SUIS ENCORE EN TRAIN DE DE RéCUPéRER.

dONC JE NE ME RELIRAI PAS ET JE CORRIGERAI LES FAUTES UN AUTRE JOUR.

J’aimerais encore dire un truc.

Je ne crois pas être quelqu’un de formidable.

Par contre, les gens que je rencontre le sont et je parle d’eux.

Voilà ce qui est formidable.

Qu’écrire me soit si facile.

C’est un cadeau que j’ai reçu du ciel.

J’en suis hyper reconnaissante.

On a tous reçu des cadeaux, comme ça.

C’est important de ne pas les gaspiller.

En  n’en faisant rien.

C’est pour ça que j’écris ce blog.

Pendant le marché de Noêl, j’ai été très surprise d’avoir des visites qui me lisent.

Mais surtout, ce qui m’a étonné, fait chaud su coeur, c’est la gentillesse de ces personnes.

Ca me fait un bien fou !

Ca m’aide tellement.

parce que chez moi, personne ne me lit.

Et plus que ça.

Vivre avec un adulte autiste qui est aussi mon enfant, c’est …

… comment dire ?

Inimaginable.

Je ne me plaint pas, parce qu’heureusement, il y a aussi de bons côtés et il fait des progrès.

Mais là, il ne m’adresse plus la parole depuis deux jours.

J’ignore pourquoi.

Je ne peux rien partager, et je me ramasse sa mauvaise humeur, sans raison.

 

Je dis ça pour celle qui pense que j’ai la belle vie.

J’aime ma vie, je ne la changerais pour rien au monde

Il y a certainement une raison à tout ça.

Ca sert peut-être à me rendre forte.

Mais je dois puiser dans des forces que j’aimerais utiliser pour autre chose.

 

J’ai vu ce mois-ci en particulier, les ailes que me donnait votre énergie positive.

J’aurais beaucoup à dire sur ce sujet.

Je pense à celles qui le connaissent parce qu’ils vivent la même chose.

Et l’incompréhension des autres qui ne voient jamais comment ça peut-être.

Quand tout ce que vous faites n’a aucune valeur.

Quand votre joie dérange.

Quand les reproches pleuvent . et l’agressivité

s’installe, sans raison.

Et que ce n’est que le sommet de l’iceberg.

Mais ça aussi, je l’accepte.

parce que je peux le supporter.

Et que j’ai confiance.

Les choses sont tellement plus faciles quand on les accepte.

Aussi parce  que la vie, dans sa grande imagination ,

a tant d’épreuves bien plus dures à proposer.

Voilà, je vous embrasse, je vous remercie encore de me lire.

Et de me le dire.

Bonus :

Je regarde une conférence qui parle de se libérer du regard des autres…

Ca me fait réfléchir.

Je ne vois pas pourquoi je me libérerais des regards qui font du bien.

Sachant ce que j’ai écrit plus haut.

Par contre, même si la seule personne à qui

ce que je fais devrait faire du bien

devait être moi…

alors, j’écrirais

quand même.

Love you

Cat