Soudain…

une inconnue vous offre des cadres.

Discrètement, derrière ma porte, exactement le genre de petits cadres dont j’avais besoin.

Merci Fran.

Bien sûr, j’aurais aimé te voir.

Mais tu m’as écrit que tu viendras sur mon stand.

Je me réjouie déjà.

C’était une très dure journée aujourd’hui. ton joli geste l’a adouci et je t’en remercie.

Heureusement que la vie est aussi remplie d’instants jolis comme ça.

De bonnes surprises.

C’est de ça dont on devrait se souvenir.

C’est ça qui devrait nous porter.

Je ne sais pas pourquoi les mauvaises ont tellement d’impact sur nous, qu’il suffit d’une seule pour nous démolir.

J’ai envie d’inverser la tendance.

Au boulot

Le marché de Noël approche.

Mine de rien, c’est une chiée de boulot.

Ou beaucoup de travail, suivant à qui on s’adresse.

Ma copine Maud, me disait aujourd’hui qu’avant de me connaître, elle ne m’imaginait pas comme ça.

Que mes textes , qu’elle lisait sur mon blog, avant de me choisir pour photographier son mariage, lui faisait imaginer quelqu’un de plus conventionnel.

Au final, la découverte de ma vraie personnalité à du lui plaire.

Sinon on ne serait ppas devenu des vraies soeur de coeur.

Qui se connaissent si bien qu’on sait ce que ressent l’autre, sans

avoir besoin de le dire.

Aujourd’hui mes chats ont gentiment déposé un cadeau devant la chambre de mon fils.

Il y avait des plumes partout dans l’appartement.

Pauvre petit oiseau.

Six fauves.. et un moineau…

Pourquoi j’en parle, parce que les chats aussi sont très différents de leurs apparences.

C’est peut-être pour cette complexité que je les aime tant.

Et hier, le …. de …… qui habite en dessus de chez moi a failli mettre le feu à la maison.

Ca m’a choquée quand les pompiers sont arrivés.

Passant devant moi dans les escaliers sans dire un mot.

Enfin bref, ça c’est bien terminé.

Mais la plus jolie histoire, c’était ce matin.

Je vais chez Denner chercher des croissants pour déjeuner avec ma fille.

Persuadée d’avoir encore dans ma poche une pièce de deux francs.

Manque de bol, c’était une pièce étrangère ramassée en rangeant l’appartement.

Du coup,  j’ai demandé au vendeur de me les mettre de côté.

Je sors du magasin quand il me rattrape.

L’homme derrière moi avait décidé de les payer.

Je ne le connais pas vraiment, mais je sais qui c’est.

Bienne est un grand village.

Fils de famille fortunée qui à mal tourné.

Mais l’homme de coeur n’a pas de statut social.

simplement et gentiment, il a payé mes croissants  me disant :

-Si un jour j’ai besoin d’aide, à charge de revanche…

Je souhaite pour lui que ce jour n’arrive jamais.

J’allai oublier que l’imprimeur à trouvé mes photos très belles.. venant de sa part, ça m’a particulièrement flatté 🙂

Brouillard au cerveau

Je doute parfois…

Souvent.

Tout le temps même.

Je ne vais pas vous bassiner avec ça.

D’autant que c’est contradictoire, pas logique du tout.

Alors parlons d’autre chose.

Je regarde un reportage intéressant sur un photographe américain

Robert Mappelthorpe.

Sacré spécimen,  ce Robert.

Très beau.

Très sexuel aussi.

Trop, parfois pour moi.

Il y a des photos que je ne peux pas regarder sans me sentir mal

Mai ce qui m’intéresse le plus dans son histoire,

c’est que malgré les critiques,

il a persévéré.

Et maintenant, ses photos sont précieusement conservées et exposées.

C’était le compagnon de Patty Smith, la chanteuse.

On a un point commun : tout les deux, nous n’avons jamais fait d’école,

ni suivi de cours de photographie.

Il est mort du SIDA, le pauvre… du temps où on en mourrait encore.

Mais comme il gagnait  beaucoup d’argent, il a financé la recherche.

On a d’autres point commun, les fleurs, les statues.

Est-ce qu’ il aurait fait la même carrière sans ses photos pornographiques ?

Sa succession est estimée à 228 millions de dollars.

Ca fait rêver.

Même si j’ai beaucoup de peine à regarder certaines de ses photos, il est clair que c’était un très grand photographe.

Il est mort à 42 ans.

Changeons de sujet.

J’avais adoré le livre « La vérité sur l’affaire Harry Quebert  » et mardi

commence la série tirée du livre.

Franchement il a fait très fort le jeune écrivain suisse qui a pondu ce best-seller… Joêl Dicker. D’abord le Goncourt des lycéens et maintenant une série.

Au cas ou vous ne l’auriez pas remarqué, la réussite m’intéresse.

En parlant de série, j’aime beaucoup Pose, sur la vie des trans a New-York dans les années 80.

 

 

 

Mon beau pays

Quand nous sommes allées à la Brévine, avec ma soeur, juste avant d’arriver, là ou les champs immenses bordent la route, j’ai vu 4 buses.

Grandes, magnifiques, je les ai pris pour des aigles, mais c’était bien des buses.

On en vois quelques parfois planant sur la montagne de Boujean, mais c’est la première fois que j’en voyais autant en même temps, et de si près.

Derrière l’église, des centaines de monticules.

Je les ai reconnu tout de suite, souvenir d’enfance,

dans mon village du Prévoux : des taupinières.

Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu envie de me renseigner sur le gypaète…

Notre vautour suisse, avec ses 2mètres 80 d’envergure.

Un oiseau tellement splendide que l’homme, dans sa connerie habituelle à failli exterminer pour de bon.

Parce qu’il en avait peur, pour toutes sortes de mauvaises raisons.

La bonne nouvelle c’est que l’être humain n’est pas que con.

Certains se sont battus pour le sauver, et actuellement la fondation pro-gypaète compte 220 de ces merveilles dans les Alpes.

Vous avez déjà vu comme c’est beau, un gypaète.

Alors d’accord, ces bestiaux là ont des habitudes qui craignent, parfois.

Par exemple, quand ils font deux petits gypaètons

un des deux tue l’autre et le mange…

ça arrive.

Pas à tout les coups, mais c’est ainsi, la nature dans toute sa cruauté.

Alors, amis végans, comprenez -moi, quand j’aime mon filet de boeuf saignant.

Quand la survie d’un individu dépends de la vie d’un autre, la nature n’hésite pas.

J’ai essayé de me passer de viande, mais j’ai échoué

Par contre, j’ai pris une grande décision.

L’autre jour, il y avait un reportage qui parlait des extrémistes des deux bords.

Les activistes anti-spécistes  qui se font marquer au fer rouge par solidarité avec les cochons… (je me demande ce qu’en pensent les cochons).

Tenez, une petite parenthèse, à propose de ce genre d’action qui consiste à s’infliger des sévices par solidarité.

Parlons-en deux minutes.

Je suis la première  à vouloir me raser la tête quand

quelqu’un que j’aime à le cancer, MAIS :

vous avez déjà pensé à demander à une personne concernée ce qu’elle en pense ?

Moi, j’ai la chance d’en connaître qui ne font pas semblant, du genre qui disent ce qu’elles pensent, sans détour.

Et bien elles trouvent ça ridicule.

Franchement, j’ai essayé de me mettre à leur place,

malade, pas bien, obligée de subir des tas d’examens et de traitements.

Est-ce que ça m’aide que quelqu’un essaie de me ressembler ? Même pour une bonne intention ?

Franchement ? Non.

Absolument pas.

Au contraire.

Comme si je n’en subirait déjà pas assez .

Je crois que j’aimerais plutôt qu’on me change les idées.

Je n’aurais pas envie non plus de lire ces posts larmoyants, ces copié-collé à recopier-recoller,

qui foisonnent sur Facebook.

Je préférerais un bon film … une chanson qui donne envie de chanter avec.

Pour en revenir au cochon… j’ai plus de mal à me mettre dans sa tête.

Mais j’aime les animaux, et j’en ai assez autour de moi pour savoir ce qui compte  pour eux :

Qu’on respecte leur nature,

leurs besoins.

Donc, je disais que j’ai pris une décision :

Je vais manger moins d’animaux, et uniquement des animaux élevés dans de bonnes conditions..

Fini les packs d’ailes de poulets à 3 francs 50.

poulets qui n’ont sûrement jamais vu la lumière du jour.

Si déjà je mange des animaux, autant qu’ils aient eu une vie décente, avant. Une mort décente aussi.

J’imagine que si je devais chasser pour me nourrir, je le ferais, sans hésiter.

 

J’espère qu’avec le temps on intensifiera les contrôles, pour que tout soit fait avec respect.

Je repense aux lacustres.  D’abord la chasse, ensuite l’élevage.

Bref, il était beau notre paysage avec ses forêts, ses lacs et rivières.

Et ses gypaètes…

 

La Base

Il y a des jours comme ça, spécialement à la fin,

avant de se coucher, vous faites le bilan des heures passées et vous n’en pouvez juste plus.

Pourtant vous avez fait tout ce que vou pouvez pour votre entourage.

Mais il y en à un, seulement un mais qui compte pour 10, qui vous à spécialement brisé les ovaires menus.

Le pire, c’est que le type en question, dans mon cas, c’est que je l’ai fabriqué moi-même.

Bref.. chaque phrase est un reproche.

Chaque fois que je croyais trouver du répit se soldait par une intrusion , plus ou moins violente

dans mon espace.

Je suis coupable de crimes graves.

Comme mettre trop de papier dans les toilettes.

Du coup, quelque soit, pour vous le paramètre qui foire, si vous vous regardez dans la glace, vous avez 150 ans.

Si vous regardez dans votre tête, … non, vous allez vous abstenir, rien que d’ y penser vous avez envie de dormir pour échapper à ce que vous pourriez trouver.

Donc… et c’est là que le titre de mon article va se justifier, je vous propose mon petit remède pour regagner les 10 ans qu’on vous a arnaqué.

D’abord, faites un selfie, ou regardez vous dans la glace en mémorisant bien la tête que vous faites.

Histoire d’avoir un avant après.

Ensuite on commence.

Et soyez ferme ! ne vous laissez pas apitoyer par des tentatives de rabibochages qui sont plus pour calmer la conscience de l’envahisseur qu’autre chose.

Vous avez le droit d’avoir su temps pour vous !

Je précise que

ça demande un petit investissement de base.

Pas grand chose si vous allez chez Aldi, les deux produits, ensemble,  font moins de 5 francs .

Il s’agit du peeling pour les pieds et du baume assorti.

La petite machine à pédicure m’a coûté moins de 20 frs.

Pourquoi les pieds ? parce que c’est la base !

Et quand la base va, tout va.

Donc, je commence par traiter mes petons avec la petite machine, pour enlever tout ce qui ne devrait pas s’y trouver.

Déjà là, ça va mieux.

Le ronron de la machine apaise mes nerfs douloureusement mis à l’épreuve.

Théoriquement, là… ça va déjà bien mieux.

En tout cas moi, là, ça va mieux.

Maintenant, plaisir suprême, j’attaque le peeling.

Celui d’Aldi est totalement parfait.

Il sent bon , est efficace, que demander de plus ?

c’est parti, au moins 15 minutes par pied en massant en même temps.

Devant une bonne petite série, ça passe encore mieux.

Là, j’essaie Instinct, sur la Suisse, je réserve mon avis.

bons acteurs, vu Woopy Goldberg.. bon signe

Le héros est un écrivain professeur gay, et doué.

Bon, je m’y metsPensez à faire la cheville.

Important la cheville.

Pensez que la peau est un organe.

Soigner le bas , soigne aussi le haut.

Le mollet, , voir derrière le genoux,

très important le derrière du genoux,

pour la circulation du sang.

Allez rincer et regardez-vous dans la glace au passage.

Faites vous un sourire.

Et allez rincer et bien sécher entre les orteils.

J’ y vais.

Voilà et maintenant, the Final Touch, le massage

avec la pommade SOS pour les pieds, à 2frs 50 o`un truc du genre de chez Aldi.

Entre parenthèse, ce n’est pas parce que c’est bon marché que c’est  forcément mauvais.

Voyons voir.

Autre parenthèse, c’est très agréable de se faire masser les pieds par quelqu’un d’autre, mais il n’y a que soi-même pour savoir exactement où  il faut insister.

Et c’est parti en insistant bien entre les orteils.

Tirez, malaxez, pressez, variez…

Et voilà.

La vous êtes parfaitement détendu,e.

Prisca dort, près du radiateur.

Elle rêve… ses pattes bougent toutes seules.

Quand aux miennes…. un dernier coup de rasoir

et, elles seront impeccables.

En parlant de rasoir, décidément le Oneblade que j’avais acheté pour trois fois rien quand mon petit Denner à fermé, est fantastique.

Pas besoin d’eau ni de produit.

Et voilà, envolé mon stress.

Même si, c’est vrai, vu l’heure, j’ai l’air un peu fatigué, mais je me sens bien mieux.

J’ oublie parfois qu’il suffit de pas grand chose,

et que s’occuper de la base est essentiel.

C’est fait.

Je vais encore retoucher une photo ou deux, promener Prisca, faire une machine, et aller me coucher.

Ma ptite machine à jet pour les dents est toujours aussi efficace et indispensable.

S’occuper de soi prends du temps,

du temps gagnant.

 

 

 

Mes Anges et mes Dragons

J’ai de la chance.

Dans ma vie, j’ai fais des rencontres formidables.

En fait, faire des rencontres formidables,

découvrir la nature humaine dans toute sa splendeur

et sa diversité:

C’est ce que je préfère dans la vie.

Bien sûr, malgré que je sois très naïve, parfois…

-Souvent !

Souvent ?

-Souvent.

Bon, malgré que je sois souvent très naïve.

-Voir extrêmement.

Voir extrêmement, c’est vrai, malgré tout ça donc,  je

sais que chaque être humain à sa part d’ombre.

Je crois aussi que plus quelqu’un a l’air brillant et plus grande est sa part obscure.

Ce que je voulais dire ce soir, c’est ça :

chaque fois que quelqu’un à une bonne pensée envers moi

et mes oeuvres, mon blog, mes photos,  ça me donne de l’énergie.

Une énergie mesurable.

Dans le sens que je la sent.

Dans les deux sens..

Cette énergie me donne confiance en moi.

Je vois mon travail avec un regard positif.

Je suis motivée.

Et ça marche pour moi.

C’est là qu’arrive  mon dragon intérieur.

-Sale bestiole !

Pire. Pourriture de bestiole qui essaie de saboter mon boulot.

Les dragons intérieurs sont constitués de doutes et de vieilles peurs.

Ils grandissent en se nourrissant les uns les autres.

-Mais on peut les terrasser.

Exactement. On peut.

-Mais comment ?

En restant vigilant.

Dès qu’il montre  le bout de son museau.

il faut l’ignorer.

-Hein ?

Oui, c’est comme ça qu’on terrasse les dragons,

par l’indifférence.

Faire comme s’il n’existait pas le rends réellement invisible,

voir inexistant.

Pour de bon.

Remue ménage

Je me fais un atelier.

Parce qu’il est temps.

J’en avais déjà un en quelques sortes.

Ma passion pour les outils et le bricolage ne date pas d’hier.

Mais là, j’ai tellement de matériel, grâce a ma razzia sur les fins de séries de la Coop, que je peux y consacrer une pièce entière.

Au lieu de le disperser dans tout l’appartement.

Le problème c’est que cette pièce est remplie de vieux bordel à trier.

Alors je trie.

En même temps , je retrouve des choses intéressantes qui me serviront pour le Marché de noêl.

Je reçois chaque jour des commandes de posters, et ça…..

C’est  Cool !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Lacustres

Je pense beaucoup aux lacustres, ces derniers temps.

A la façon dont ils vivaient, pêchant, chassant, cultivant la terre.

Au début, ils chassaient beaucoup.

Ensuite, ils ont privilégié l’élevage.

J’ai demandé s’ils étaient pacifiques.

il parait que oui.

Moi j’imagine bien que leurs haches ne servaient pas qu’à couper du bois.

Rolala, j’ai travaillé tard, la je m’endors  sur mon ordi,

je vais promener Prisca et dodo.

 

 

Des goûts et des couleurs

Comme j’aime le monde entier quand les gens aiment mes photos!

Après, je sais, on ne peut pas plaire à tout le monde…

Mais franchement, il y a assez de choix, dans les photographes et leurs oeuvres pour aller voir ailleurs!

Donc, si vous aimez ce que je fais, sachez que je vous aime aussi.

D’ailleurs, je me demande si on peut m’aimer vraiment si on apprécie pas mon travail…

Au fonds si.

Même si ce que je fais reflète totalement mes goûts, je crois qu’on ne peut pas tout aimer dans une personne.

Voilà pourquoi les rapports humains sont si compliqués.

Le pire que l’on puisse me dire c’est : je préférerais voir ta photo pas travaillée…

Là, ça me fais l’effet  d’une négation totale de mon travail.

En réalité, je pense que mes photos non travaillées ont aussi de l’intérêt.

Alors, je devrais être contente.

Et être moins susceptible.

Surtout , parce que j’apprécie au plus haut point la gentillesse des gens qui me likent, commentent et m’écrivent.

C’est ma benzine pour travailler.

Ma motivation première.

Bien sûr, ce que je fais dois me plaire, mais  c’est grâce aux encouragements des gens que j’en suis arrivée à en faire mon métier.

Ca plus mon boulot nocturne acharné.

J’ai  essayé de bosser la journée.

D$tenté vainement de changer mes habitudes…

Résultats, je dors la nuit, mais je me traîne la journée.

Alors, dès que je peux, je reprends mon rythme perso.

Travailler jusqu’à 5-6 heures du matin, faire ma vaisselle, promener ma Pris et aller me coucher.

Voilà.

Un jour dans la vie d’une biennoise

Samedi.

Il faut penser à faire ses commis avant que ça ferme.

La Coop a 17h et Aldi  à 18.

On pense aux animaux, les chats, le chien …

Les boîtes sont lourdes mais on

habite pas loin.

Ensuite, je vais chez Pascale.

Toute contentes, avec ma petite fille.

Pascale nous offre son disque de Blanche et Gaspard..

Le truc que même la famille garde pour soi.

Et c’est normal, pour ceux qui les aimaient, c’est une partie de notre enfance qu’on a envie de garder.

Heureusement pour nous, il y a des exceptions.

Sur le chemin, je dis à Sidney qu’on va devoir se trouver un tourne -disque.

Et c’est la qu’on rencontre Paolo, le mari de Pascale, sur son vélo.

Avec simplicité, il nous annonce qu’il a fait un tourne-disque pour nous.

Fait ?

oui, parce que de son métier d’électricien, il a gardé des compétences pour réparer ou même créer de toutes pièces, toutes sortes d’appareil.

C’est tellement gentil!

Tellement généreux, d’avoir pris le temps de le faire.

Et quand je le vois, ce pick-up, je l’adore tout-de -suite..

Il est génial, avec son côté vintage. Et tellement ingénieux.

Il a du talent , le mari de Pascale.

On ne peut pas résister à l’envie de faire le tour des animaux.

Elle en a quelques uns, Pascale… du perroquet en passant par les poissons, les chats bien sûr.

Et les phasmes….

Les phasmes… ils me fascinent c’est clair, mais les insectes… comment dire…

Je les aime comme tout les animaux.

Tant qu’ils sont dans leur cage, ça va.

Mais Pascale, elle n’a peur que des chiens, les phasmes, par contre, elles les prends sur la main.

Et elle en à beaucoup.

Ceux qui ressemblent à des brindilles.

Elle ouvre la cage, et voilà que le panneau lui échappe des mains et qu’un cinquantaine de ces trucs  débarquent sur le sol de la cuisine.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Moment d’horreur absolue.

Pascale se marre.

Sidney et moi, beaucoup moins.

Voir pas du tout.

 

J’ose à peine respirer.

Mais Pascale nous rassure.

On ne risque rien.

c’est pas très rapide et pas dangereux.

N’empêche que je suis tétanisée par la peur.

Je me domine.

Et c’est là qu’elle en prends quelques uns dans la main …

et qu’elle me les tends !!!!!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Again.

C’est con cette peur.

Y’a pas de raison.

Je me rends bien compte que je suis ridicule.

Mais c’est plus fort que moi….

Avec le recul , j’a même une certaine tendresse pour ces petits gars bizarres.. capables de se reproduire tout seuls…

Un conseil en passant :

si t’en prends deux, t’en a 100 !

Prévoyez assez de ronces pour tout le monde…

Parce que c’est ce que ça mange, ces machins là.

Je repars en vérifiant bien qu’aucun d’eux n’en profite

pour se tirer avec moi.

Dans l’émotion, j’oublie ma trottinette

En revenant chez Pascale, on en profite pour faire un tour au bord du lac.

Je fais quelques photos et on rentre.

Bien sûr, on écoute tout le disque.

Mon pick-up a trouvé sa place.. et demain…

c’est le marché aux puces. à la Coupole.

Je sens que je vais réinvestir dans le vinyll!