Le vilain petit canard 2

Il était une fois, un vilain petit canard.

Vous connaissez l^’histoire.

Le pauvre petit bestiau se lamentait sur son sort, et

en plus les autres  animaux se moquaient de lui.

Mais ce n’était pas un canard, c’était un cygne, et il devint magnifique.

Celui qui à écrit cette histoire, voyons voir qui c’est…

Hans-Christian Andersen! je l’aurais parié.

Il a tout écrit, Hans Christian :

La petite sirène

La princesse au petit pois (j’adore cette histoire !)

La petite fille aux allumettes.

Et même la Reine des Neiges.

Il y a un truc qui me gêne, dans le vilain petit canard.

Ca m’avait pas frappé étant gosse, mais voilà,

ça fait maintenant plus de 8 ans que j’habite au bord du lac,

et je m’y connais en canards.

En cygnes aussi.

L’histoire raconte que la canne qui a couvé son oeuf, à ce vilain petit,

l’a rejeté parce qu’ils ne ressemblait pas aux autres.

Mais franchement, je ne sais pas ce que c’était comme sorte de canne,

si on est objectif, un bébé.

cygne est souvent bien plus beau que certains canetons.

Alors, sûrement , ce qu’il voulait dire , Hanseli,

c’est qu’on rejette ce qu’on ne connaît pas.

Le vilain petit canard, en réalité, n’a donc jamais été moche.

Simplement il ne ressemblait pas aux autres.

A la in de l’histoire, notre petit cygne s’envole avec ses frères.

Tous plus magnifiques les uns que les autres.

Mais voilà.

L`encore ça me gêne.

Il est accepté, c’est cool, on est bien d’accord.

Il est beau.

Très bien.

Mais est-ce que ça suffit ?

Est-ce que c’est tout ?

La vie est belle quand on est beau et accepté ?

On sait bien que non.

D’où ma suite : le vilain petit canard 2.

 

Je continue de l’appeler comme ça.

Parce que voilà le premier problème du V.P.C.

(Vilain Petit Canard,  je vais me contenter des initiales)

on ne l’avait jamais appelé autrement.

Du coup, même si il avait vu son reflet dans l’eau du lac, et qu’il savait

être un cygne majestueux,

au fonds de lui,

il était encore persuadé

d’être petit et moche.

,

Comme ces filles qui sont restées grosses longtemps.

Si elles arrivent à maigrir un jour,

dans leur tête, elles continuent de se voir grosses.

Le vilain petit canard  avait un sérieux problème d’image.

(à suivre)

 

 

 

 

 

 

Yahou !

Je n »ai pas encore dormi.. depuis hier.

J’ai bossé toute la nuit sur les photos de Steve, pour son site .

Je suis vraiment contente d’avoir eu de si bonnes conditions de travail.

Entourée de bonnes vibrations, Margareth, Bastien, les modèles

et Steve qui n’a pas fait semblant.

Donc si vous cherchez un excellent masseur qui se passionne pour son travail, comme je me passionne pour le mien, allez là : SERENITE

https://www.facebook.com/S%C3%A9r%C3%A9nit%C3%A9-456156234823660/?tn-str=k*F

Il s’occupera de vos tensions  comme il faut.

Sans regarder sa montre.

Exactement comme moi.

Du coup, forcément, et c’est ce qui est génial, c’est que la première photo que j’ai posté aujourd’hui, presque pour m’amuser, parce qu’on a pas du tout choisi ce style, est en train de mini-buzzer.

En quelques heures, déjà une centaines de likes, des commentaires et partages…

Je suis ravie ravie ravie !!!

C’est une excellente pub pour tout le monde.

L »image c’est tellement important.

J’ai été contactée par quelqu’un qui  a bien conscience

de l’importance de l’ image dans la vie professionnelle.

Maintenant je planche sur un concept pour pouvoir le proposer

à l’organisme qui l’emploie.

Rien de sûr encore.

Mais je vais me donner de la peine, comme chaque fois pour que ça marche.

Il y a trois possibilité, non 4 possibilités principales dans un projet.

Faire exactement ce que veux le client.

Boeer avec lui.

Etre créatif.

Bosser à .l’instinct.

C’est ce que je préfère

 

Je suis timide mais je me soigne

dd <dC’est vrai, j’ai fait des gros progrès, mais à la base,, si vous regardez dans le   dictionnaire, à côté de la définition du mot « timide » vous verrez ma photo…

Répondre au téléphone ?

Torture !

Rencontrez des gens inconnus ?

Grande épreuve !

Commencez un nouveau travail ?

Enfer absolu.

Présenter mon travail?

C’est comme remettre toute mon eistence en question.

Enfin , c’état…

Tout ça ,au fil du temps, c’est aplati,

petit à petit, pour devenir plus lisse, plus simple.

Et maintenant, j’y pense à peine.

Restent  quelques reflexes, mais quand j’y pense,

il y a tellement d’avantages à passer par-dessus sa timidité;

rencontrer de nouvelles personnes y y ^c<cc7

<

Persévère

L’important c’est de ne jamais désespérer.

Je revois cette phrase, écrite en immense sur l’affiche de Midnight Express, dans ma chambre d’ado.

 

Heureusement pour moi, je ne suis pas, comme le héro de ce film, enfermée dans une obscur prison turque, je crois, mais chez moi, pas vraiment au chaud, mais libre de sortir.

Par contre, si je veux arriver à quelque chose dans ma vie, il faut que je persévère.

Ca c’est absolument clair.

Est-ce que c »est ma propre prison ?

Je dis ça, parce que je ne me sens pas superbien.

Je suis là, toute seule dans mon salon.

Avec ce foutu Facebook qui débloque.

Ils appellent ça « maintenance », mais ils pourraient nous prévenir, tout de même.

Parce qu’on est beaucoup à utiliser Fb pour nos travaux.

Et quand ça bugg, alors qu’on en a tellement besoin, ça fait flipper.

Alors, ok, c’est gratuit, mais ça rapporte.

Publicités, booster d’audience, vente d’infos.

Chaque fois que vous répondez à un de ces tests débiles qui vous dit quel genre d’animal sauvage vous seriez, vous permettez à des sociétés très sérieuses de s’enrichir en analysant les résultats pour miieux les utiliser.

Grâce à eux, des présidents sont élus, des produits sont vendus… finalement c’est la même chose.

L’économie domine le monde.

C’est pas nouveau, mais ça s’amplifie.

Ca s’organise, se codifie.

Ca s’apprend.

Moi j’avoue que j’ai de la peine.

D’un côté  je trouve normal de payer le travail,

mais comment être juste, quand il s’agit d’art.

Qu’est-ce que l’art déjà ?

Une création émouvante.

Comment évaluer l’art ..

 

Je change de sujet, pour revenir à ce que je disais avant

Persévérer..

Persévérer, c’est prendre les bonnes décisions.

C’est aller de l’avant,même si on a pas d’énergie.

Faire les choses d’abord, et recevoir la récompense après.

C’est comme ça que ça marche.

A condition d’avoir confiance.

Même en étant passionnée par mon travail, je suis humaine,

souvent, le doute m’assaille.

Est-ce que je vais être capable de produire assez ?

Est-ce que je vais trouver le juste prix ?

Est-ce que c’est bien ce que je fais ?

ESt-ce que ça en vaut la peine ‘

et patati et patata…

………….

Le lendemain, je vois que j’avais raison.

Facebook fonctionne et avec ça, notre travail est enfin salué comme il le mérite.

Parce que nous nous sommes dépassées, toutes les deux.

Et  le résultat arle de lui-même.

Mais  la reconnaissance des internautes est un grand plus dans le processus du shooting.

Comme une sorte de récompense pour avoir affronté sa timidité.

C’est le cas pour bon nombre de mes modèles, et aussi pour moi.

Alors, grand MERCI <3

,

Les gens comme ça…

Il y a des gens comme ça.

Qui viennent avec leur bonne énergie, leur gentillesse

La plupart n’ont pas conscience de leur importance.

De leur valeur.

De leur beauté.

Ils sont tout crispés.

Et ça se voit sur les photos.

Alors, on va se promener, on discute,

on fait connaissance.

Le masque tombe.

Quelle était belle Tatiana cet après-midi.

Chez moi, les femmes se transforment en guerrières.

Je ne sais pas pourquoi.

Je ne sais pas comment je fais ça.

Mais regardez ses photos, si elle veut bien que je les publie,

et jamais vous ne croirez que cette femme là,

avait besoin de courage pour être là-

 

Comme un singe en hiver

l’artiste est congelé.

Il aimerait bien donner.

C’est ce qu’il fait tout le temps.

Avec une énergie débordante.

Mais une fois le paquet livré.

Il est lessivé.

Mortifié par les doutes.

Et qu’importe que les autres crient au génie.

Lui, il sait qu’il n’est qu’un homm.e

La création passe par lui, mais lui-même tout seul, n’est pas plus et pas moins que les autres humains.

Les autres humains font la fête, c’est carnaval..

Elle est joyeuse, pleine d’énergie.

Tandis qu’l marche dans la ville, il entends la musique

Il ne le sait pas encore, mais plus il approche, tout en chantant

cette vieille mélodie il reconnait les Tschaupi.

Ils jouent tellement bien.

Ils sont sur cete place Central qu’ils ooccupent, parce que c’est chez eux.

Leur territoire.

Et parcequ’on ne peut pas concevoir le carnaval sans eux.

Ils jouent tellement bien.

Forcément , ce sont des artistes aussi.

Ensemble et séparément.

Il faut l’être pour jouer de la musique avec tant de coeur.

Et provoquer chez les autres une émotion qui fait du bien.

Cette année, ils ont des grosses fourrures.

Je n’ai pas vu les masques.

Je suis un peu triste, parce que ma petite fille est malade.

Je voulais photographier le cortège de nuit.

C’est le plus beau.

Les masques ont des lumières.

Ca c’est perfectionné au fil des années.

Avec les LED.

Ca donne des effets et des photos fantastiques.

L’ambiance aussi, est particulière.

Chaleureuse.

Même si on est dehors, et qu’il fait froid,

nous sommes lé pour admirer le travai des autres.

les chars décorés , avec des carnavaliers qui lançent

des bonbons aux enfants.

Tandis que les parents se font bombarder de confettis.

 

Mon podcast

https://www.youtube.com/watch?v=haYltctOjkY

Mon podcast est sorti…

ça fait bizarre.

C’est la première fois que j’en dis autant à quelqu’un.

J’ai l’impression d’avoir accouché.

C’était douloureux, mais fallait que ça sorte!

J’aurais aimé être plus drôle.

Mais dons le fond, ce n’est pas un sujet comique.

On a traversé tellement de souffrances, mon fils et moi.

Ma fille aussi.

A la vérité ,si il n’avait pas fait tant de progrès depuis

qu’il va chez son thérapeute actuel,

J’aurais aussi bien pu ne faire que pleurer.

En 20 minutes, on ne peut pas raconter tout, mais, pendant que je répondais aux questions, en essayant d’être positive, je revoyais les épreuves.

La méchanceté, la bêtise, l’injustice, l’incompréhension…

Des années passées à nous défendre d’être ce que nous sommes.

Secoués par une administration sans coeur qui dépensait des fortunes pour tenter de le placer à Davos, et qui nous refusait un manteau pour l’hiver.

J’ai tellement pleuré que je pourrais rigoler tout le reste de ma vie pour faire l’équilibre.

Isabelle,  c’est mon amie dans la vie..

Alors, je lui ai parlé comme à une amie.

Sans essayer de faire semblant.

Que tout ça n’était pas si grave.

La vie d’un enfant, c’est grave.

C’est important.

Je ne pouvais pas faire semblant.

Alors, la légèreté, je la mets dans mes photos, dans notre vie au quotidien.

J’ai la chance d’avoir de bons amis qui m’entourent, une famille aimante.

Et tous, on va de l’avant.

 

Le bal des cygnes

Ce qui fait de Bienne en général et de mon quartier en particulierune ville exttraordinaire

c’est que la nature et la ville cohabitent.

Quand je sors de chez moi, si je vais tout droit, j’arrive à la gare, et si je prends sur la droite, je n’ai que quelques mètres à faire pour voir des animaux sauvages

des fouines, des renards, des hérissons, des rats, des castors,  toutes sortes de canards et d’oiseaux.

A force, je les connais relativement bien.

Je sais que les foulques se construisent un nid de rechange.. au cas ou.

C’est beau de voir les parents consolider le nids, s’occuper de leurs bébés.

Adorables avec leur houpette rouge qu’ils perdent en grandissant.

Et aujourd’hui, j’ai vu le plus merveilleux des petits oiseaux.

Une boulette de plumes avec un long bec pointu.

J’ai essayé de le photographier.

Mais il m’a vu, le malin , e il s’est envolé, hypper-rapidement.

En passant sous le pont.

C’est comme ça que j’ai pu admirer son dos turquoise, qui brillait au soleil.

J’ai regardé sur internet en rentrant..

Alcyon.. quel joli nom, alcyon turquoise.

On en compte que 400 a 500 couples en Suisse.

Donc , en voir un c’est rare.

D’ou mon bonheur.

Déjà augmenté par sa beauté.

C’est un oiseau mythique, une sorte de porte-bonheur.

On l’appelle aussi Martin-pêcheur…

Un signe.

En parlan de cygne…

J’ai eu droit à un spectacle inhabituel.

Une trentaine de cygnes groupés sur une pel ouse, celle de la plage.

En train de brouter de l’herbe.

Avec leur grasse habituelle.

Certains se rapprochaient, avec des débuts de parade.

Formant avec leur cou, un coeur absolument parfait…

 

Parades

Ca commence déjà, sur le lac, les cygnes paradent.¨¨

Ils déploient leurs ailes, gonflent leurs plumes et se tournent autour.

L’un à côté de l’autre, ils tournent ensuite ensemble,

parfaitement ensemble.

Ils se choisissent.

Préparent leur nid.

La femelle ponds ses oeufs

Quand les petits naissent, les parents veillent sur eux.

C’est là qu’ils deviennent dangereux.

Il ne faut pas s’en approcher trop près, c’est tout.

C’est normal.

C’est dans leur nature.

Ca fonctionne comme ça, par instinct.

Ils savent ce qu’ils doivent faire.

Nous, à côté, semblons bien maladroits.

pourtant, quand je regarde ma petite-fille, qu dort,

j’ai le coeur qui se gonfle d’amour.

Je suis sûre, parce que je le sens, que si on pouvait le peser à cet instant là, on verrait qu’il est plus lourd .

Combien ça pèse, l’amour ?

 

La fin du début

Voilà, j’ai fini.

J’ai trié, répertorie , compacté, catégorisé mes perles , mes outils, mes accessoires.

Je vais bientôt pouvoir me lancer dans la création pure.

Encore une dernière étape : je vais devoir ranger tout ce dot je n’ai pas besoin, et en jeter une bonne partie.

Tout ce qui n’est plus utilisable, restes de peintures séchées et compagnie.

En même  temps, je pourrai continuer mes cartes, puisqu’elles ont bien marché.. au marché de Noêl.

Je vais faire une belle place, et rendre a le plus pro possible.

Trouver un logo, lancer ma page Facebook et photographier mes créations.

Pendant que je fais tout ça, les idées me viennent et je les dessine dans un classeur.

Avec les noms des collections.

Mon stand sera fait de cartes et de mes créations.

Tout ce que j’aime faire groupé dans le même monde.

J’ai des idées de collier s et bracelets pour hommes, aussi, maintenant.

C’est aussi pour ça que je voulais tout trier avant de commencer.

Pour savoir ce que j’ai et ce que je peux en faire.

Dès que j’aurai ranger, je ne ferai plus que créer et aussi, ce que j’appelle « marquetting » : comment et combien je vais vendre tout ça.

Pour l’instant, j’hésite.

Mais rien ne presse.

au fur et à mesure que j’avance, tout se précise.

Au final, j’arriverai à ce que je veux.

Je suis fatiguée.

Mais c’est normal, quand on a la grippe et qu’on bosse quand même de jour et de nuit.

Aujourd’hui, un de mes amis, Marc, m’a offert son matériel, pour faire des lampes et autres objets en verre, façon Tiffany par exemple.

Trop de création tue la création, je vais devoir doser tout ça.

Je vais commencer par aller me coucher.

Demain beaucoup de travail m’attends.

Et c’est chouette 🙂

Et j’y pense, vendredi , parait  mon interview…

Tada… j’ai hâte.

Bon, je sais ce que j’ai dit, mais se réentendre, ça , c’est autre chose.

Je suis contente de l’avoir fait.

Parce que, l’autisme, c’est un sujet qui prends une grande place dans ma vie.

J’espère que ça pourra donner quelque chose de positif, aux parents concernés, comme moi.

Et  tenté d’expliquer, un peu, à ceux que ça intéresse, la complexité du.

spectre autistique… dans toute sa largeur et sa grande beauté.

Parce que , si tout le monde était autiste, la vie serait  plus simple.

Contradictoire ?

Pas tant que ça.