Le premier vélo

Dans la vie dun enfant biennois, il y a une étape très importante.

Quasi un rituel initiatique.

Le vélo.

Bienne , cest la ville quon traverse aussi vite en vélo qu’den voiture.

Parce que cest plat.

Parce qu’ on peut prendre 50 chemins différents pour aller à la même place..

Qu’on passe par la Coupole, le rue Dufour ou la route de Boujean, l’Oméga,

le parc de de la ville ,la place Centrale, les quais ou le faubourg du lac.

on arrive de toutes façon au Strandboden.

Les pistes cyclables sont faites pour ça.

Et sinon, il y a toujours les trottoirs assez larges.

Franchement, rue Dufour en particulier, vaut mieux rouler sur le trottoir,

mon beau-frère aurait pu se tuer, à cause d’une portière de voiture parquée

au bord de la route.

Bien sûr, cest interdit.. bien sûr il faut faire attention aux piétons.

Les piétons ont toujours raisons.

Sauf quand ils vous insultent, parce que justement, vous roulez sur leur trottoir sacré

.

Enfin, quand il y a une piste, je prends la piste.

Quand il ny en a pas, je prends le moins dangereux.

Je préfère ramasser une amende qu’une portière.

Tout ça pour ire que me voilà monitrice de vélo, pour ma petite fille.

8 ans, il est grand temps de s’y mettre.

Le vélo choisi est plutôt grand.

 

Robuste.

C’   est un bon vélo, un bon casque aussi.

Alors on sy mets. petit à petit.

Cest pas encore gagné, mais on va arriver.

Il y aura ce moment magique, ou elle comprendra le truc.

On pourra faire des ballades cet été.

J’ai envie d’aller le long de l’Aar, sur l’^le St-Pierre.

 

Comme les abeilles e la Coop.

Pour le meilleur de fleur en fleur.

Bienne

Dire que ma ville est une ville bien tranquille serait mal la connaître

Bienne, est la ville la plus incroyable qui soit.
Ici tout est possible.
Tout est inversé.
Tout change tout le temps.
Avec une justice des hommes et des Dieux incompréhensible dans le reste du monde.

Dans cette ville, nous sommes tous plus ou moins des étrangers.

Enfants de la deuxième génération, de la troisième maintenant.

Voyageurs ou réfugiés, nés ici ou adoptés.

Mélange de tout ça.

Nos enfants vont à l’école ensembles, ils viennent de tout les horizons.

De toutes les cultures, de toutes les couleurs.

117 nationalités.

C’est ce qui fait notre richesse , notre multiculturalité.

On parle tous plus ou moins plusieurs langues.

Nos journaux, le nom de nos rues, même celui de la ville est en deux langues.

C’est particulier.

C’est Bienne.

Le sable du désert vole depuis le Sahara jusqu’aux capots de nos voitures.

Tout le monde connaît tout le monde.

Même si c’est une ville.

Rien ni personne ne devrait pouvoir nous diviser.

Remettre en question nos liens.

D’ailleurs habituellement c’est ce qu’on fait.

Qu’on se comprenne ou pas on se soutient.

Personne n’est parfait, c’est un fait.

Et tout arrive ici, le pire aussi.

Mais une fois l’orage passé, quand le soleil se remets à briller ,

on se retrouve au bord de notre lac, qui est si beau

C’est pour ces raisons et d’autres encore que j’adore ma ville.
Elle existe vraiment.
Venez voir, vous ne serez pas déçu.
Le seul risque étant que vous y restiez pour toujours.

Tempête sous un crâne

Je suis passée par toute sorte d’état d »esprit aujourd’hui.

Je n’accepte pas qu’on me prête des pensées  ou des propos qui ne sont pas les miens.

J’accepte qu’on puisse les interpréter,

c’est ce qu’on fait tous et tout le temps :

on interprète.

On traduit les mots de l’autre dans un sens qu’on peut comprendre.

Mais on ne décide pas à sa place du sens de ses pensées.

On ne mets pas tout le monde dans le même panier.

On accepte que la vérité de l’autre ne soit pas la sienne.

On fait la part des choses.

On sait que rie n’est tout noir ou tout blanc.

On ne dit pas « tu me déçois »,

On ne juge pas les propos de ses amis.

On ne les mets pas au pilori, ni dos au mur sur leur page, sans même leur avoir parlé.

On ne les pousse pas à se justifier.

On les défends, même si on est pas d’accord avec eux.

On les soutient par tout les temps.

La vérité n’est pas toujours belle à dire, ni facile.

On manque souvent d’information.

On croit tout savoir,

il suffit d’un seul mot pour nous retourner comme des crêpes.

Faibles choses que nous sommes.

 

Je me fais confiance sur ce que je ressens.

Sur ce que j’ai à faire.

Puisque je ne peux être aimé , ni comprise de tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

La vie continue

Mon article de hier a eu du succès.

4 x plus de visiteurs que d’habitude.

Sans compter les partages.

Ca fait plaisir!

Du coup, j’ai pensé écrire un *Rumeurs 2″.

Mais voilà, en rajouter une couche serait aller dans le mauvais sens.

La vie continue,

aller de l’avant est la seule solution valable.

e toutes façons, qu’on le veuille ou non,,

c’est ainsi :

la vie continue.

Le temps passe.

Comme une musique qui ne s’arrête jamais.

On reste impuissant,

et peut-être conscient d’être allé trop loin.

Sur la ville  , le beau temps nous pousse à sortir.

J’ai fait quelques photos et je vais m’en occuper.

Le froid revient ce soir, je m’en passerait volontiers.

J’ai des tas de choses à dire, mais mon ordi est saturé.

Il tourne au ralenti.

Balayer devant sa porte.. voilà ce qu’on devrait tous faire.

 

Rumeurs

Jeudi, un message privé m’a bouleversée.

Quelque chose se passe à Bienne.

Quelque chose qui se passe partout, mais quand c’est près de chez nous….

Dans un endroit qu’on connaît,, et que l’on peut mettre un visage sur des actes,

ça touche bien plus.

Je ne savais pas trop pourquoi j’y pensais autant, pourquoi ça me travaillait tellement.

Parce que ça se passe dans ma ville, ok.

Parce que tout le monde va en parler ?

comme un affreux potin qui brûle les lèvres.

Je vais vous dire : j’ai même pensé ne rien dire.

Mais non, nous sommes en 2019, la parole se libère enfin, on sait

comme c’est important de parler.

Mais ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi.

Quand un abus est commis sur une personne, seuls les concernés savent vraiment ce qui c’est passé.

Et nous n’étions pas là.

Et malheureusement, si mes sources sont justes, il semblerait qu’il y ait

d’autres victimes.

J »ai décidé d’en parler.

Mais encore une fois, pas n’importe comment.

Histoire de ne pas faire davantage de dégâts.

Parce que , c’est ça, exactement ça, qui est terrible, quand une histoire éclate publiquement, ça fait énormément de dégâts.

Mon but, alors, n’est pas d’en faire davantage.

 

Oh, comme ce serait facile.

Honteusement facile.

Mais quelqu’un m’a rappelé qu’il faut  bien réfléchir, avant d’écrire n’importe quoi.

Et puis aussi,  j’ai pensé à une autre histoire.

C’était dans une autre ville, un autre pays même, à une autre époque.

Il y a 20 ans.

Dans une petite ville, de 14000 habitants.

Une affaire épouvantable.

Monstrueuse.

Cette affaire à démontré cruellement, les failles et dysfonctionnement des institutions en particuliers et de la justice en général  dans ce pays là.

Suite  à ça, une commission spéciale a été créée pour étudier ces failles et éviter

qu’elles ne se renouvellent.

Voilà pourquoi il faut en parler :

parce que notre société doit encore évoluer sur ce point.

Aujourd’hui, retournons en Suisse, nos autorités s’excusent publiquement

sur les abus qu’elles ont commis dans un passé pas si lointain , où la pauvreté était considéré comme une maladie mentale.

Et les filles-mères jetées en prison.

Les enfants enlevés à leurs parents et utilisés comme une marchandise dont  la vie n’avait pas d’importance.

Alors qu’importe les abus commis dans les fermes et les églises.

Qu’importe les abus commis dans les entreprises.

Qu’importe les abus commis dans les familles.

Il ne fallait pas en parler.

Garder le secret pour ne pas perturber la bonne marche,

de la la ferme, de l’église, de la famille, de l’entreprise.

Revenons à mon histoire : là c’est toute une ville qui s’est trouvée concernée.

Bien sûr, toute la cité n’était pas constituée d’abuseurs et d’abusés..

Mais tant de gens se sont retrouvés impliqués, à tout les niveau,

dans toutes le couches de la population.

L’histoire était tellement sordide, les petites victimes si nombreuses..

La presse s’en donnait à coeur joie.

Le nom de cette ville restera probablement à jamais salie.

Et les habitants innocents souffriront de cette horrible réputation.

Parce qu’on oubliera jamais .

Parce que jamais auparavant une histoire de cette ampleur n’avait été dévoilée.

Est-ce qu’il aurait fallu taire le nom de la ville,

pour que les habitants puissent continuer d’y vivre tranquille ?

Peut-être.

Quelle injustice pour ceux qui n’ont rien fait, de payer comme s’ils étaient coupable.

Coupable d’habiter là où l’horreur c’est produit.

Dans une si petite ville.

On se dit que forcément.. tout le monde savait.

Mais qui aurait pu imaginer , juste après le retentissement mondial de l’affaire belge,  que des événements similaires se produisaient dans sa petite ville ?

Voilà pourquoi je ne donne pas son nom.

Je sais que ça blesse les habitants, et une amie en particuliers.

Vous saviez que la grande majorité des abus se produisent dans le cadre familiale?

Combien d’amis m’ont confié que l’oncle, le cousin, le frère.. le père s’en était pris à eux en toute impunité.

Ceux qui ont eu le courage de parler n’ont pas été cru, ont été puni, ou ignoré.

Les réactions face au viol différent,

Les conséquences , elles sont les mêmes : l’enfant est brisé.

Il est même fréquent que cette relation malsaine perdure, avec d’autres.

Qu’il passe d’abuseur en abuseur, et en  devienne un à son tour.

On pourrait croire que les conséquences sont moins lourdes, quand l’abus n’est pas sexuel.

Quand il s’agit d’autorité , par exemple, de travail, et qu’on parle d’adultes.

Dans mon travail de photographe, je vois parfois des personnes qui ont été tellement dévalorisées par un employeur, qu’elles sont brisées pareillement,

que celles que je connais qui ont été abusées sexuellement.

Qui dit abus dit confiance.

Abus de confiance.

Dans tout les cas, c’est de ça qu’il s’agit.

La confiance est la base de nos relations entre humains.

Quand quelqu’un romps cette confiance, ce n’est pas seulement le lien qu’il peut détruire,

Et c’est là que ça devient difficile, parce que ce qu’il anéantit est invisible.

On ne peut pas le voir comme un bras cassé, par exemple.

On peut trouver des mots .

Anéantissement de la confiance.

Perte de l’estime de soi.

Ca reste des mots.

Seuls ceux qui le vivent en comprennent la réelle signification.

Comme un vase cassé, même réparé, sa valeur ne sera plus la même.

Certains les jettent.

D’autres les réparent avec de la colle.

D’autres encore en font un art, en les réparant avec de l’or, ce qui augmentera sa valeur.

Mon poignet cassé et réparé avec du titane est plus fort que jamais.

Mais comment réparer un esprit humain ?

Je vais loin, mais je crois que toutes les personnes informées de l’abus causé par un proche. qu’elles le veuillent ou non, seront marquées plus ou moins.

Marquées par la culpabilité, la honte, le dégoût de l’autre, le dégoût de soi.

Comme si, parce qu’elles connaissaient l’abuseur, ça les rendaient complices et qu’elles devaient se défendre.

Parce que, elle connaissaient l’abuseur et n’ont rien vu, alors, elles ont été abusées aussi.

Simplement trompée sur la personne, par la personne.

Ca suffit déjà pour se sentir mal.

Tel un coup sur la tête quand on ne s’y attends pas.

Déstabilisé, perturbé au point d’oublier qu’il n’est pas la vraie victime.

en vérité, lorsqu’on a connaissance des abus d’un proche, on devient une victime collatérale.

Je me souviens de ce professeur que je connaissais qui a abusé de ses élèves.

Il était si drôle et sympathique pourtant.. personne n’aurait pu l’imaginer en prédateur.

Heureusement pour moi, je n’étais pas dans ses amis proches.

Mais je me souviens comme ils ont été affectés eux aussi.

alors qu’ils n’avaient rien à voir, ni de près , ni de loin avec ses méfaits.

ils étaient comme abusés eux aussi.

Ils lui en voulaient de les avoirs en quelque sorte « associés » ,  et trompé sur celui qu’il était vraiment.

C’est peut-être aussi pour ça, que pendant tant d’années, de générations en générations, notre société préférait garder le secret sur les abus commis.

Parce qu’en premier on pense à soi, pas aux victimes.

Avec les avancées de la science, le la psychologie, de la psychiatrie, on a enfin compris que le secret agit comme un poison qu’il vaut mieux vomir que de le laisser vous tuer.

on sait aussi que les autres, mêmes si ils ne sont pas au courant peuvent le ressentir intuitivement.

Les dégâts commencent là.

La présence d’un abuseur est toxique pour son entourage, même si il n’y touche pas.

Avoir pitié de lui, envie de lui trouver des solutions pour qu’il guérisse, si c’est possible, lui pardonner… tenter de comprendre et déjouer cette attirance néfaste … sincèrement ?  j’en serais incapable.

Je doute même que ça soit possible.

Je crois que les abuseurs sont comme les abusés.

Quelque chose en eux est cassé, irréparable.

Je ne suis pas pour la peine de mort, mais je tuerais de mes mains celui qui s’attaquerait à… je préfère ne pas y penser.

Je suis comme tout le monde.

Les victimes elles ne peuvent pas faire autrement.

s’il est plus facile de faire taire ces voix infernales quand on est touché de loin, on ne peux pas les faire disparaître vraiment, juste tenter d’étouffer leur bruit.

et pendant ce temps, la rumeur s’amplifie.

La rumeur est un serpent qui passe par tout les trous.

Il en trouve toujours un par ou s’échapper si on tente de le capturer.

Si on  n’ en parle pas, ça continuera.

Si on en parle, ça s’arrêtera mais ça créera d’autres dégâts plus graves.

plus graves.

Plus graves ?

Comment comparer l’incomparable ?

Quand la presse s’en mêle,ça lui donne une immense responsabilité.

Rester objective, penser aux conséquences.

Elle peut y arriver, elle devrait y arriver.

Malheureusement c’est rarement le cas.

et puis les gens lisent ce qu’ils veulent.

Ca m’arrive aussi.

D’ailleurs, en en parlant aujourd’hui, ça m’en donne une aussi.

Voilà ce que je voudrais dire, si vous avez été énervé par mes dires, relisez le  soigneusement, s’il vous plait  :

Des vies vont êtres brisées.

Des vies ont été, sont et seront brisées.

De près et de loin.

Alors, ce que nous pouvons faire, puisqu’il est important d’en parler, c’est de le faire pour que les abus cessent.

Afin de mettre en garde tout ceux qui pourraient se retrouver dans une situation d’abus.

Afin de donner des solutions, afin de former des personnes compétentes à qui ont pourrait s’adresser sans crainte, si on est touché par un abus.

Afin de donner un message clair : en 2019, en Suisse, les abus ne sont pas tolérés.

Certainement que, en sachant quoi faire, ou s’adresser, on pourrait éviter que ça prenne de l’ampleur.

Comme certains cancers qui étaient mortels et qu’on peut à présent soigner, si on le détecte assez vite.

J’ai fait d’autres articles sur le sujet, j’ai aussi été très touchée par le documentaire sur Michael Jackson.

On en a beaucoup parlé et c’est bien, mais vraiment, il faut le voir pour pouvoir en parler.

Il dure presque 4heures.

 

Il n’est ni haineux, ni sensationnaliste.

D’ailleurs, en vérité, je me suis endormie une ou deux fois.

A certains moments c’est insoutenable,.

Tristement insoutenable.

Les récits de ces deux hommes sur le déroulement de leurs abus, relayés par le témoignage de leur famille sont, dans le fonds, très banal.

Ils expliquent le processus désormais connu d’un prédateur.

Malgré ça, pas de haine, plutôt une grande tristesse, celle de deux enfants

qui aimaient sincérement un homme que personne n’a pu arrêter, quand ses pulsions l’ont dépassé.

J’aurais beaucoup à dire sur le sujet, mais c’est une autre histoire.

Ce que je veux dire à ce propos, c’est qu’en 4heures, on a  une vision documentée importante.

Ca permet de comprendre le point de vue de ces deux hommes.

De mieux comprendre ce qu’ils ont très certainement vécu.

Mais même comme ça, pour qu’on sache vraiment  qui étaient M.J. il aurait fallu que lui-même puisse s’exprimer honnêtement .. ce qu’on aura jamais.

A aucun moment dans ce documentaire, on ne trouve de suppositions ou de raccourcis faciles.

Par contre, ce que j’ai pu lire au sujet de ce qui s’est passé à Bienne m’a choquée.

C’est un point de vue , par une vraie enquête journalistique.

Un seul exemple dans cette phrase : « dans son  entreprise de nombreux

employés ont été recrutés à condition qu’une photo soie jointe à la postulation »….

Ah bon ? ce n’est pas le cas ans les autres entreprises ?

En conclusion ce que je veux dire ,concernant les abus de toutes sortes,

qu’on parle d’enfants ou d’adulte, que ce soit dans le privé ou le travail, la mécanique des abus et la même.

Dans ces mécaniques, il faut tenir compte de l’entourage.

Il ne se défini pas en deux catégories, ceux qui savent et ceux qui ne savaient pas.

Non.

C’est beaucoup plus compliqué.

entre la peur de perdre son travail, les fausses informations, les pressions sociales de toutes sortes.

Pression culturelles, familiales…

Dans cet article il est dit que le père de la jeune fille l’abusait aussi.

Mais ou est-il ce type ?

Y’a-t-il aussi eu une plainte contre lui ?

Attention là encore, je ne le reproche à personne.

J’essaie de comprendre vraiment.

On ne peut pas, avec un article pareil se faire une véritable idée.

On ne doit pas même.

Ce serait injuste envers l’entourage, les autres employé,es, les familles des deux intervenants.

Mais c’est trop tard.

L’article circule déjà.

Et la haine se déchaîne dans les commentaires au-dessous.

« Pendons-le ! »…

Je ne prends pas sa défense.

Je dis qu’il faut en parler, même.

Avec des informations  vraies et utiles, dans un but louable et utile.

C’est possible.

Et si c’était de ma fille dont il s’agissait ?

est-ce que je dirais la même chose ?

Honnêtement, j’en doute.

Mais ma fille ne se serait pas mise dans cette situation.

Par chance  (?) elle n’a jamais été abusée.

Moi oui, par contre,et je sais trop bien comme il est difficile de sortir de cet état.

Et l’état d’abuseur ? est-ce qu’on choisi d’être un abuseur ?

Certainement, un homme intelligent devrait pouvoir se donner les moyens de lutter contre ses pulsions. ?

Mais je ne suis pas une spécialiste.

Forcément les gens vont s’interroger…

Qui était au courant ?

Si on lit l’article, il donne l’impression que tout le monde savait.. même le journaliste qui n’attendait que le procès pour s’exprimer… c’est une impression.

Mais quel est le rôle du journaliste ?

Faire vendre du papier, à la base.

Mais l’article est sur internet, il est devenu viral et il y restera jusqu’à la fin des temps.

Ca aurait mérité de se donner un peu plus de peine…

quand il s’agit d’une entreprise publique, et que l’on peut facilement reconnaître la personne concernée.

Ca va faire des dégâts.

Alors, si on peut, au lieu e se joindre à la meute hurlante, on devrait

en premier compatir avec les victimes de cette triste histoire.

Toutes les victimes.

Et rester honnête.

Vous vous êtes déjà retrouvé face à un abuseur ?

Vous savez comme ils sont malins?

Bon, pas tous.

Je me souviens d’une entreprise ou j’ai bossé.

Il y avait ce vieux dégueulasse.

tout le monde le savait.

Il se glissait derrière les ouvrières pour les tripoter.

Je l’ai senti venir.

Je l’ai foudroyé du regard.

En pensant très fort que je lui arracherais quelque chose

auquel il devait tenir  et qui ne servirait plus jamais si il m’approchait davantage.

Il ne m’a plus jamais approché.

Mais ce n’était qu’un vieil employé sans pouvoir.

Le pouvoir change tout,

Pendant ce temps, mon amie qui bossait dans un journal se faisait coincer

par un collègue.

Quand elle l’a dénoncé, elle s’est fait virer.

Dans mes nombreux emplois j’ai vu tellement d’injustices …

Tellement d’abus de pouvoir.

Il est important de lutter contre ça.

Et ce n’est pas toujours facile pour les victimes.

J’essaie de trouver une conclusion pour clamer ma révolte.

Alors je dirais, méfions nous de nous mêmes, gardons nous de colporter des rumeurs qui feraient du mal, alors que nous ne savons certainement pas tout.

C’est peut-être pire, c’est peut-être autre chose.

On en sait rien, on n’était pas là.

Alors ne faisons pas payer des innocents par notre ignorance.

Nous ne sommes pas le bras armé d’un clavier de la justice divine!

Espérons que la justice biennoise sera objective.

Ca lui arrive.

Je crois que l’univers est bien fait et ceux qui doivent payer paieront.

suite :

22 mois de prison avec sursis… et uniquement l’abus de faiblesse reconnu.

Mais c’est trop tard, le mal est fait.

Tout le monde a compris de qui il s’agissait…

Par contre, je ne me fais pas trop de soucis pour lui.

On est à Bienne,

 

 

 

 

Le rêve du photographe

Ah, comme je fais un beau métier !

Photographier l’âme humaine.

Quoi de plus beau ?

Je dis l’âme, parce que je cherche des beaux regards.

Et les yeux sont le reflet de l’âme, tout le monde le sait.

 

Des regards confiants.

En parlant de regard, regardez une vraie photo.

Pas une phot d’i-phone avec u filtre.

Non, une vraie photo, normale.

Oubliez le décor, le sourire , les vêtements.

Concentrez vous sur le regard.

Si vous avez de la sensibilité, alors vous saurez voir

l’expression des yeux.

Ce qu’ils racontent.

Parfois, leur tristesse fait mentir le sourire.

Les yeux disent : pourvu que je sois bien sur cette photo.

Souvent.

rarement : je suis heureux d’être là.

Moi, c’est ce que je recherche,

pas seulement quelqu’un a regarder.

Mais, avant tout,

quelqu’un qui vous regarde.

Touche pas à mon Ange

Je vous en prie, mes ami,es.. ne vous laissez pas raconter n’importe quoi.

Les personnes qui cherchent à profiter de votre argent, de votre énergie

pour s’enrichir et prendre du pouvoir sur vos vies m’indignent autant que celles qui vous ont rabaissées étant enfant, et laissées insécures.

La force ?

Elle est là, en vous.

Gardez là pour vous, pour votre famille, vos amis ou ceux que vous croiserez

qui ne vous demandent rien, mais à qui vous aurez envie de donner.

Les anges.. mais que sait-on des anges ?

Bien sûr, on peut ressentir des forces invisibles.. mais méfiez-vous de ceux qui prétendent en savoir plus que vous à ce sujet.

Regardez le monde.

Notre vieux monde et sa technologie.

On sait tout et on ne sait rien.

En profiter a toujours existé.

C’est si simple.

Du charisme, quelques paumés et voilà une secte montée.

Un numéro  de téléphone,

laissez-moi votre problème .. je vais y réfléchir…

Un coup de fil… c’est si facile.

Je suis pour la liberté de penser, pour l’expérience, partagée et non dictée.

Je suis pour le mystère, pour le respect de la différence.

Ce qui vaut pour moi n’est pas forcément bon pour les autres.

Et vice versa.

On cherche très loin ce qui est déjà en nous.

Tout ça, parce que nous ne croyons pas assez en nous.

Parce qu’on se connaît si peu.

Moi je crois que nous sommes passionnants.

Et que ce qui nous plaît chez les autres, c’est ce qu’on reconnaît.

On le re-conaît.

J’aime le bracelet que Régine m’a offert, pas parce qu’il est en pierre.

Mais parce qu’il me rappelle les bons moments passés ensemble et

notre amitié naissante.

Cette énergie que nous sentons, c’est la notre.

Et ne laissons personne avoir du pouvoir sur nous.

Votre ange, c’est vous.

 

 

 

Pierre de naissance… ma petite enquête

On connait déjà le père Noêl rouge de Coca Cola.

Les bouquets des fleuristes pour la St-Valentin.

Les bijoutiers, en 1912 décidèrent d’attribuer à chaque mois de l’année une pierre correspondante.

Bien sûr, comme à chaque fois dans les légendes. il y a une part de vrai, les pierres aussi ont leur histoire, leurs histoires,

mais le fait est : si on vous dit aujourd’hui que votre pierre est l’améthyste si vous êtes nés en février…

c’est parce que les bijoutiers l’ont décidé.

En fonction des pierres qu’ils voulaient vendre.

Suivant le marché.

Ce qui explique aussi le choix des pierres en question .

Rubis, diamant, perle etc…

Bien joué les bijoutiers ;).

Mais  si ça vous fait plaisir de croire que vous avez une pierre

qui corresponds à votre mois de naissance… où est le mal ?

Après tout, les enfants ont le droit de croire au Père Noêl…

Comme les amoureux peuvent fêter la St-Valentin.

Nous , les êtes humains, aimons les mythes, les légendes et les belles histoires.

C’est une des jolies part de notre si curieuse humanité.

 

 

Cétoine ? ou pas…

Cet après-midi, j’ai commencé mes activités de jardinage.

Mais pas comme les autres années.

Cette-fois ,je participe à Mission B.

https://missionb.ch/fr

Ensemble fleurissons la Suisse , chaque mètre carré compte.

Parce que les fleurs, et les insectes sont vitaux pour l’équilibre de notre planète.

Ca semble évident..

Mais c’est petit un insecte.

Et avouons le, en général, on ne les aime pas trop.

Tenez, les puces, par exemple…

Est-ce que je participe à la biodiversité si je laisse les puces s’installer sur mes chats ?

C’est une question, puisque , dans la chaaîne alimentire, chacun a sa place, son prédateur naturel, …

Enfin bref, je suppose que c’est unne question de dosage.

Les puces ont le droit de vivre, leur utilité (que je cherche encore), mais pas d’envahir le monde.

Bref, je participe en inscrivant mon bout de jardin-terrasse sur le site.

Il y a une page facebook de groupe, où l’oon peut poser ses questions.

C’est bien pratique, pour ceux qui comme moi, sont des amateurs.

Je crois que cette action s’adresse à tout le monde.

C’est ce qui fait sa valeur .

Monsieur Jardinier me conseille de m’y mettre tout de suite avec des plantes aromatiques.

Alors, je preds mes vieux pots de l’année dernière, et j j’arrache les mauvaises herbes pour  faire de la place.

Voilà que je découvre une sorte de chenille, qui se mets en ronds à mon approche.

Pauvre petit bête, j’ai du la traumatiser !

Elle dormait peinard dans la terre, se réchauffant doucettement

au soleil du printemps, quand une immense bestiole à deux pattes, et seulement deux yeux bizarres l’attaque sur son territoire.

Saleté d’humain ¨!

Je ne sais pas si la chenille se pose des questions sur les humains, mais moi je m’en pose sur les chenilles.

J’en ai vu l’année passé qui dévorait mes plantes, et je n’ai pas trop envie que ça recommence.

Mais celle-ci à l’air différente.

Donc je me renseigne sur la page de Mission B, et j’apprends que ça peut être

soit un hanneton, soit une cétoine.

Après c’est une question d’avant et d’arrière :

Grosse tête petit derrière : hanneton bouffeur de racines.

Petit arrière train et grosse tête : une belle et gentille cétoine.

C’est très beau une cétoine adulte.

On dirait un bijoux.

J’a appris quelque chose aujourd’hui.

Même si je vais faire à peu près la même chose que l’année passée,

savoir que je le fais partie d’une opération collective, ça change tout.

essayez pour voir !

 

Le Vilain petit Canard 2 suite

Le vilain petit canard n’est pas heureux.

Alors il mange.

Il se bourre de pain sec.

Et du coup, il deviens plus gras que les autres cygnes.

Oh, ce n’est pas le seul, et d’ailleurs ça ne le rends pas plus , ou pas mooins attractif pour autant.

Mais lui, il croit que si.

Il se trompe lourdement.

Les animaux cherchent à s’accoupler avec des congénères  en bonne santé.

Une cygnette maigrichonne à bien moins de chance qu’une bonne cygnette grassouillette.

Ca joue dans les deux sens.

Le vilain petite canard se trompe,, mais il s’en fiche.

Il n’aime pas son image.

Pas parce qu’il  est trop gras, en vérité.

C’est plus simple que ça.

En réalité, le VPC ne s’aime pas.

Il faut dire qu’il n’a pas vraiment appris comment on fait.

Rejeté par sa première mère, par la seconde et par les oiseaux de son premier nid.

Rejeté encore par les autres animaux.

Toute sa courte vie, il n’a connu que le mépris.

Vous me direz peut-être que vous connaissez des gens dont c’était le cas et qui étaient capables de s’aimer quand même.

Mais là, il y a une information important qu’il faut connaître.

On ne fonctionne pas tous de la même façon.

Ca a l’air simple dit comme ça mais ça change tout.

certains ont besoin qu’on leur montre comment on fait.

D’autres pas.

Le vilain petit canard ne savait simplement pas comment faire pour aimer

Aimer les autres, s’aimer lui-même.

Quelque chose qui parait simple,

mais pour lui ça tenait de l’impossible.

Le VPC n’avait plus d’espoir.

Du coup, il se bourrait encore plus de pain sec.

Et ill se détestait encore plus aussi.

Mais heuremsent, la vie est bien faite.

Ce qui semble impossible pour un canard , un cygne, aussi gras soit-il,

ne l’est pas pour l’Univers.

L’Univers s’y connait en impossible.

L’Univers est infini.

Comment il fait ça ?

On ne sait pas.

Mais vous imaginez bien qu’à côté de ça,

rendre l’amour possible à une petit canard, ou a un cygne,

fut-il petit et laid, ou grand et grassouillet,

c’est du pipi de chat !