Une année extraordinaire

Quand je fais mon petit bilan perso…

de cette année passée, ponctuée par les marchés du samedi, je me dis

qu’elle était vraiment fantastique.

Humainement parlant, en tout premier.

J’ai vu de quoi sont capable les gens, en bien.

En vraiment très bien.

Cette année, des personnes que je connaissais,

et d’autres que je connaissais à peine m’ont apporté une aide immense.

Sans rien demander en retour.

Et parfois même , en insistant pour le faire, alors que moi, j’avais de la peine à concevoir qu’on m’aide autant.

Il faut dire que j’en n’avait pas trop l’habitude…

Pendant des années, j’étais trop occupée à survivre .

Maintenant, il faut être juste. Je vis, ok, j’avance, ok, mais je suis encore

loin de  gagner ma vie, dans le sens où on l’entends chez nous.

Voiture, vacances…voyages… trois mots en « v » qui ne sont pas encore pour moi.

Mais d’ailleurs, le jour où j’aurais assez enfin, je n’ai envie de rien de tout ça.

Je rêve d’une maison, à moi, avec un immense terrain autour.

Une piscine, un jardin, des animaux de la ferme.

Des poules à la retraites, qui viendraient finir leurs jour chez moi, et tant pis si elles ne pondent plus. J’en prendrai d’autres pour ça.

Des poules soies.

Elles sont si belles, si fascinantes, et il parait même qu’elles sont sociables et qu’elles se laissent  toucher.

Que ce sont de bonnes mères aussi.

Il y en a de toutes les couleurs :

Blanc, noir, fauve, rouge, bleu, perdrix argenté, perdrix doré, splash, bleu, gris perle, chocolat, coucou, coucou chocolat, blanc tacheté noir.

Comme j’adorerai les voir trottiner librement, toutes ces poulettes si rigolottes. Et la nuit, je les mettrai bien en sécurité, pour qu’aucun renard ne viennent les manger.

Je construirai une sorte de super-poulailler,  aussi inviolable qu’un coffre-fort de la banque nationale suisse.

Parce que c’est très malin , un renard, il faudra qu’il soit couvert, mais aussi renforcé au sol.

Pour qu’il ne puisse ni grimper, ni creuser pour les atteindre.

Et puis j’aurai des chiens. Ma vieille Prisca encore, j’espère et d’autres que je recueillerai.

Et mon troupeau de chats, qui me protège.

Faire pousser et manger mes carottes et mes raisinets.

Des fleurs aussi.

Je n’aurais pas envie de partir, parce que mes animaux, mes plantes, ma maison me manqueraient trop.

Il y aura un grand salon, une immense cuisine à l’ancienne avec un évier en pierre.

Une grande et longue table en bois.

Je ne sais pas qui habitera avec moi, par contre, je sais que j’aurai envie de faire à manger pour ma famille et mes amis.

Pas tout les jours, hein, mais quand ça me fera plaisir, parce que j’adore

De donner des fêtes qui dureraient toute la nuit.

En été, on danserait dehors, sous les étoiles, on ferait des grillades.

Voilà la vie de mes rêves.

Celle vers laquelle je me dirige.

Bien sûr je continuerais d’être créative.

Je ferais des choses encore plus grandes.

Je continuerais d’écrire.

Pou arriver à ça, je vais devoir travailler encore, et encore.

Travailler dur, travailler fort.

J’ai de nouveaux projets, je ne vous dit rien, w

Je me réjouie déjà.

 

Curiosity killed the Cat but…

…but  satisfaction brought it back ».

Voilà…. je ne sais pas combien d’heures j’ai passé à chercher ces p… de perles japonaises.

Sur le net, bien s^r, mais c’est comme si j’avais visité le monde entier, parcourant des milliers de kilomètres à travers la jungle des pages colorées. à scruter pour trouver la bonne couleur.

Problème rendu plus difficile par la couleur elle-même justement, qui est changeante avec la lumière, donc entre la photo  et ce que vous recevez vraiment, il y a parfois de petites, voir de grandes, très grandes différences.

Mais c’est ma faute… quand j’ai reçu pour la première fois, ces perles microscopiques, je n’y ai pas cru.

Elles coûtent  plutôt cher, et sont si minuscules, qu’il en faut des tas pour faire un minuscule bracelet…

Que j’ai fait.

Et voilà que ce tout petit truc , perdu au milieu de toutes mes autres créations , fait le buzz… il fallait un petit poignet comme celui d’Eliane pour l’emporter, mais j’ai déjà 4 commandes pour des oeuvres à base de ces perles là…

Mais voilà, ça fait des mois que j’ai commandé ces perlettes, et comme je n’y croyait pas, je n’i absolument pas fait attention à leur nom, j’ai même oublié sur quel site j’ai bien pu les avoirs.

A cette époque, je faisait des tests sur différents domines, pour savoir avec qui je pourrais traiter en toute confiance..

Et figurez-vous qu’il semble que ces perles , justement sont en quelque sorte en rupture de stock, mondialement…

Parce que cette couleur-là… la couleur « paon* est certainement pas des plus facile à obtenir.. mais elle est si belle que tout le monde en veut.

Je sais maintenant ce que je dois faire.

J’ai des tas de nouvelles idées pour m’améliorer.

Des nouvelles collections.

Un boulot immense qui m’attends

Il me faut de l’aide, c’est clair.

Je vois mes camarades marchands,

Ceux qui réussissent le mieux travaillent en couple.

Bon, je ne vais quand même pas me mettre en couple juste pour mieux réussir…

Mais si je prends quelques minutes pour méditer sur la question, je me rends compte, que dans l’histoire de l’humanité. ça c’est beaucoup fait. Exprès ou pas.

Bon ,moi j’aime bien  être célibataire.

Moins de soucis.

Moins d’aide aussi, mais l’un dans l’autre… ça me va.

J’ai déjà bien assez à me gérer, sans devoir encore comprendre ce qui se passe juste à côté.

Bon, la je dois absolument continuer mon ménage, histoire de finir l’année dans un appart qui n’a pas l’air d’avoir subit  le passage de l’ouragan Katrina.

Ma petite fille s’est  fait une cabane sur la canapé avec des couvertures.

Ca me rapelle des souvenirs… cabane sous les tables, avec ma soeur.

Cabane avec mes cousins….

Cabane avec les chats et Prisca.

C’est drôle , parce qu’on faisait ça déjà, il y a 40 ans et ma petite-fille le fait d’ell-même , à la même époque de l’année.

Sans qu’on en aie parlé.

comme quoi ce qui doit se transmettre se transmet.

De toutes façons.

 

 

 

L’impossible repos

Repose-toi… qu’ils disent…

Je veux bien,

no en fait, j’en r^ve ! mais quand ?

J’ai tellement à faire,

Ls, je viens de finir la vaisselle,

« vaisseéée » un joli mot pour une tâche aussi ingrate.

Et comme je me tape en même temps la saison 2 de Lost in Space, ça m’a pris 5h…avec les temps d’arrêt pour lire les sous-titres.

La plus grosse vaisselle de touts les temps. de deux personnes,

dont une arrive épuisée à la maison et l’autre n’en sors pas , mais n’y touche pas pour autant.

Enfin bref, c’est fait-

Demain j’attaque mes étagères qui ont l’air d’avoir été cambriolées.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………Me reposer, attaquer mes étagères ? Doux rêves, c’est déjà fantastique que j’aie pu faire la vaisselle…

Maintenant, il faut refaire des cartes, ce qui m’embête, c’est que je ne vai pas pouvoir transporter mon gros porte-carte avec ma charette.

Je vais voir avec quelqu’un qui habite tout près, si je peux le laisser.

Parce que demain, c’est reparti pour le marché du samedi !

Et je me réjouie 🙂

Joyeux Noël Le second souffle

Quand on est fatigués comme nous sommes fatigués,

arrive d’abord le moment où nous vacillons presque,

tant même se tenir simplement debout devient une épreuve.

Mais après, juste après,

pour peu que l’on garde confiance,

arrive le deuxième souffle.

Comme les coureurs des 100 kilomètres-

Une dernière vague d’énergie qui annonce celle nécessaire pour continuer.

Avec des signes en prime.

Aujourd’hui, nous avons travaillé comme jamais.

Certainement, parce que c’est la veille de la veille de Noël.

Au moment ou j’écris ces lignes, nous sommes déjà le 24, depuis 41 minutes,

et pour moi le miracle a déjà eu lieu.

 

Le grand bonheur

Il est 2h42.

Je sais, je devrais dormir.

Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.

Et non seulement, je ne suis pas fatiguée, mais en plus je suis heureuse.

Heureuse , parce que je l’ai fait.

J’ai réussi,

j’ai tenu,

assumé.

Et plutôt bien.

Je m’auto-épate.

Vous savez, il n’est pas si évident, quand on à passé une grande part de sa vie à s’auto-saboter, de surmonter ça.

Je revois l’année  qui vient de passer, et toutes les fois où, prête à partir, je perdais mes clefs,  par exemple…

Les premières semaines où je gagnais à peine de quoi payer ma place.

Mais j’ai persévéré.

Je n’ai manqué aucun samedi, aucun vendredi.

Et il faut être honnête., avec ce que je gagne, je peux réinvestir pour continuer,

mais pour vraiment gagner quelque chose qui me permettra d’en vivre, je vais devoir bosser beaucoup plus.

Etre bien mieux organisée.

Mais cette année, tout mes efforts, toute mon énergie, je l’ai mis principalement

dans cet unique objectif : assurer.

Vous comprenez ?

Assurez ça veut dire,  que cette place que j’ai, bien au milieu de la tente, au marché, au milieu de marchands qui ont plus d’expériences, et plus de moyen que moi, pour la plupart, elle se mérite.

Mais surtout, pendant un an, je devais remplir mon stand,

Avec mes propres productions.

Et les vendre.

Des bijoux, alors que je n’ai jamais appris à en faire.

Et des photos.

Ca  je sais faire, mais j’ai appris toute seule aussi.

J’ai réussi.

Donc, là, tout de suite, j’ai conscience de ce que j’ai accompli

et ça me rends, très , très heureuse.

J’ai appris toute seule, mais dans ce chemin, j’ai aussi reçu

l’aide de mes anges persos.

A commencer par Pierre, bien sûr, qui m’a montré le chemin.

Ma famille, qui m’a soutenu aussi.

Et mes amis.

Tatiana qui a cru en moi, qui à senti qu’elle devait m’aider. et ça, c’est beau, c’est pur et désinteressé. comme Eliane, qui fut la première à me passer de belles commandes de cartes et de bijoux.

Je ne via pas citer tout le monde, j’aurais trop peur d’en oublier,

mais ce qui m’a conforté, dans cette aventure, tout du long, ce sont ces gestes

qui m’ont permis d’avancer.

Ma petite charette, qui m’est devenu indispensable,

ces dons incroyables de matériaux, de ma si chère Claudia,

sa bienveillance envers moi.

Et Odile bien sûr…

J’ai parlé de tout ça.

J’ai reçu un message, il y a quelques temps d’un anonyme qui me reprochait de n’avoir fait aucun effort, puisque j’avais « tout  » reçu.

J’en ai parlé avec mes amis marchands, pour connaître leur avis.

Curieusement, beaucoup sont dans la même configuration : à la base.

Il y a eu un héritage, un don, une opportunité, et c’est aisni qu’ils ont débuté.

Quand à sa voir si j’ai du talent ou pas,

je sais où j’en suis, ce dont je suis capable, et comment je peut améliorer ça.

D’ailleurs, tous ont aussi été attaqué.

Tous ont du se battre pour garder leur place.

Et ce qui est particulièrement formidable, sous notre tente, c’est

qu’il n’y a aucune concurrence, parce que nous sommes tous très différents.

Au contraire, mais ça je l’ai déjà dit aussi, nous nous soutenons et nous conseillons mutuellement.

La police du Marché aussi est bienveillante.

J’ai l’impression parfois que nous sommes un peu leurs enfants.

Dans le sens qu’ils ont pour mission de nous faire respecter les règles en veillant à ce que ça se passe bien.

J’ai encore reçu des encouragements de leur part, et ça fait chaud au couer, aussi.

Je repense à toute ma vie.

A tout ces coups du sort qui chaque fois que j’ai entrepris quelque chose me rejetait à terre.

Ma vie n’est pas finie, il y a eu et il y aura d’autres coup du sort.

J’aimerais tant vivre en paix, travailler à mon rythme, sans tsunami qui bouleverse mon existence.

Je suis forte et fragile à la fois, un rien me déstabilise, mais je sais remonter les pentes.

J’ai un milliard d’idées pour la suite.

Je sais aussi que rien ne sert de courir.

Qu’il faut se reposer et manger correctement.

Je veux m’accorder quelques jours de vacances, mais le 28, je serai sur le dernier marché du samedi,

à ma place , à côté de Pierre, au début de la rue Dufour.

Une dernière leçon qui me vient de Régine, aujourd’hui, Régien la Reine des pierres :

Faire de l’argent c’est bien ,ça n’est pas tout.

Etre sur e Marché, c’est bien  plus que ça.

Nous avons tous une sorte de mission à remplir.

Beaucoup sont dans les soins,

La mienne n’est pas encore définie, mais je crois que je suis là pour entendre et dire.

Pour voir les gens vraiment.

Parce que tout le monde est important.

Tout le monde à son rôle à jouer, sa place entre les autres.

Nous sommes tous indispensables.

Un sourire, une reflexion, peut sauver quelqu’un.

Nous avons tant à apprendre les uns des autres.

Oula.. il est déjà 4h du mat.

Je fonce me coucher, demain on commence à 10h, ce qui me fait lever à 9h….

5h de sommeil..

Ca devrait suffire.

Bonne nuit et à demain j’espère.

Si il vous manque des cartes, sachez que les miennes, en plus d’avoir mes photos ont la particularité d’être collée sur du papier avec une enveloppe, dont la vente rapporte de l’argent au WWF.

WWF fondation suisse qui à pour mission de sauver les espèces menacées, entre autres.

Vous trouverez aussi sur mon stands des bons divers :

Bons pour un shooting , bon pour un bijoux sur mesure.

Bon pour un agrandissement d’une photo au choix .

Et voilà, il est temps d’aller me coucher.

 

A demain j’espère ! enfin à toute plutôt !

Et si jamais on bosse encore le 24 !

gros bisous 🙂

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Woman at Work

Le bonheur est dans le travail.

Quand on aime ce que l’on fait., et vice vers,

quand on fait ce que l’on aime , on en arrive à s’épanouir.

Comme une plante dont la sève se remettrait à circuler après avoir été écrasée.

Parce que la nature est ainsi faite.

Et nous les humains.. on à tendance à  l’oublier,

sommes aussi une part de la Nature.

La même Nature.

Une plante se nourri de soleil, d’air , de terre et d’eau.

Nous sommes infiniment plus complexe.

$ce que je remarque, dans cet environnement unique du Marché,

ce sont les interactions humaines nombreuses et satisfaisantes.

Aucun de nous n’est parfait, mais nous avons tous quelque chose à offrir.

De Pierre à Olga et Hervé, de Daniel à Bettina en passant par Régine et Roland. notre petit groupe fonctionne parfaitement bien.

Quand j’arrive en retard, mes lumières sont déjà allumées, par Hervé ou Bettina.

Sans oublier nos précieuses aides, Angélique Sophie, Océane, Judith et Nicolas.

On se serre dans les bras, on rigole, on s’énerve aussi parfois, mais on vit, vraimment , pleinement.

Dépassant chaque jour nos limites, se renforçant les uns les autres, on se tire vers le haut.

Voilà que les idées jaillissent, entre deux thés au gimgembre.

Que le partage se fait.

C’est devenu  naturel.

On s’intéresse les uns aux autres.

J’ai fait de nombreuses ,très nombreuses placces de travail avant le Marché.

C’est la première fois que je vois un tel échange … d’échanges positifs.

Je nsuis pas en train de prétendre que le marché convient à tout le monde.

D’ailleurs, nous ne serons rien sans nos visiteurs.

Sans VOUS.

Entre ceux qui nous apportent des petites attentions, qui viennent nous confier leurs joies leur peine,  et même ceux qui ne font que passer,

vous êtes partie intégrante de cette pièce de théâtre qui se joue tout les jours dans la vraie vie.

Mais nous sommes fatigués quand même, et nous devons nous reposer.

J’y cours, j’y vole.

Il y a toute une magie avec des règles à respecter.

La première, c’est de bien se traîter soi-même.

Donc je vais me laver  les dents, faire un brin de toilette.

et au dodo.

Demain dès 9h, ça continue.

 

 

instants de grâce

Mon gros chien noir, et ma grosse chatounette, noire aussi sont allongées sur le parquet du salon.

Enfin, Prisca est allongée.

Sweety, elle serait plutôt vautrée.

Sur le dos, avec les patounes en éventail.

J’adore leur relation très spéciale.

Elles ne se collent pas l’une à l’autre.

Elles se respectent.

Et le reste du monde n’a aucune importance.

Ca n’a pas duré.

Les instants de grâce ne sont pas fait pour durer.

Ils sont fugaces, mais intenses.

Ils sont là pour vous montrer que tout va bien , vous êtes sur le bon chemin.

En ce moment, j’en ai plein.

En plus, j’ai fait de nouvelles connaissances, dans la tente.

Il y a l’italien avec ses portes bougies en verre, et les portugaises, avec leurs produits du terroir. Huile d’Olive, mile, panettone maison ultra-délicieux.

Avoir un rythme, tenir le coup, était ce qui m’inquiétais le plus.

Vous savez, déjà , seulement le samedi , quand j’ai fini ma journée, je suis morte de fatigue.

Alors comment tenir 20 jours d’affilée `?

Bon c’est vrai, la plupart du temps, on commence à 11h.

Mais demain, on fait jusqu’à 21h puisque c’est la vente du soir.

Samedi c’est 9h.

Enfin bref, quand je rentre, et même avant, en fin d’après-midi, gros coup de pompe.

Mais , une fois rentrée, et avalé une bonne entrecôte avec des frites, je suis de nouveau  en pleine forme.

Là, il est2h24 et je vais me forcer à dormir, histoire de récupérer, mais je pourrais aussi bosser toute la nuit.

Mais le marché est trop important.

Je continuerai de fabriquer mes cartes sur place.

Je ne peux pas vous dire à quel point je me réjouie d’y être,

parce que c’est la qu’est ma place.

Et les instants de grâce s’y succèdent.

Les hasards qui n’en sont pas.

La marché, c’est un peu comme une compétition de sort.

On doit gagner, mais on peut perdre,

on doit s’entraîner, se nourrir, obtenir des résultats pour la victoire.

La psychologie compte aussi.

Beaucoup.

Ne pas s’auto-saboter par exemple.

Savoir dire non.

Connaître le prix de son travail.

Gérer l’adversité.

On doit se confronter aux autres  à chaque minute.

Et, j’en ai fait l’expérience, tout peut arriver.

Par contre, je me sens très en sécurité.

Entre la police qui veille , Roland qui veille et mes autres amis du marché.

On se serre dans les bras pour se recharger, et c’est reparti pour un tour.

Je n’ai presque plus mal au dos.

C’est incroyable les facultés d’adaptation que nous avons, mais tant qu’on ne va pas au bout de soi, on ne s’en rends pas compte.

Sans oublier vous, nos amis et clients chéris qui viennent nous amener de petites attentions, croissants , café, gâteau.. vous nous gâtez!

et on aime ça !

« Feliz Navidad, próspero año y felicidad » (qui signifie « Joyeux noël, année prospère et joie »)

… Feliz Navidad…

A force de l’entendre et de voir Océane embêter Pierre avec ce couple entêtant… il me reste jusque tard dans la nuit.

La guilde nous diffuse des compilations.

Il doit y en avoir, au moins deux différentes.

A force, on les connaît par coeur.. Jingle Bells.. Jingle Bells.. au troisième j’arrache les fils des hauts-parleurs.

Pourquoi pas.. un Dj ?

Un peu plus de fantaisie.

Et au  moins Mariah .. qui nous chanterais joyeusement,

que tout ce qu’elle veut pour Christmas..

it’s  youuuuuuuuuuuu.

Même en duo avec Justin… allez, soyons fou.

Je n’ai rien contre Nana Mouskouri, mais tout ce qu’on entends nous y fait penser, et date au moins de 10 ans avant sa naissance…

Le titre de la compil doit être * Noël dépressif… », ce qui curieusement aurait dans notre tente l’effet inverse.

La bonne humeur règne,  et nos charmants client discutent avec nous, aidés par le vin chaud de Pierre, élu officiellement, meilleur vin chaud parmi les vins chauds.

Moi je carbure au thé, Vaut mieux pour tout le monde que je ne touche pas à cette mixture délicieuse pour les autres et fatale pour moi qui ne supporte pas l’alcool.

Mais j’avoue, que j’envie ceux qui y goûtent, et qui l’apprécient tant.

Aujourd’hui, j’aimerais parler de la bienveillance.

Nos clients, pour la grande majorité sont tout à fait conscient de notre travail.

De ce que ça représente, d’être debout dehors pendant des heures, tout les jours, par toutes les températures.

Veillant sur nos vies,

Dans cette tente, nous sommes quelques-unes à travailler en plus, artisanalement pour remplir nos stands.

Et lorsque nous leur faisons des prix gentils ils insistent pour payer davantage.

Eh oui, nous sommes en Suisse, non seulement on ne marchande pas, mais on connaît le prix du travail.

Franchement, la grande classe avec laquelle mes clients apprécient ce que je fais, me nourri plus que tout l’argent du monde.

Mais l’argent, il en faut.

On doit bien se nourrir, se vêtir, réinvestir, et au final, il ne nous reste pas grand chose.

Pourtant, on continue, parce que ce qui nous motive, en vérité,

c’est Vous.

Quand vous vous penchez sur nous.

Sur ce qu’on à préparé pour vous.

Là d’ailleurs je refais une nouvelle série de carte.

Et si j’y arrive, un bracelet.

J’ai des commandes, des réparations.. de l’inspiration.

De la joie.

On se reposera plus tard.

Dans quelques heures, ç’est reparti pour un tout de manège enchanté.

Avec en attraction , la grande Régine, qui nous revient, juste à côté de moi, avec son stand hyper-pro.

Ses grandes connaissances en lithotétapie et son expérience de la vente me servent de leçons.

Vivement tout-à -l’heure !

 

 

Le jour du mileu

Demain , il faut payer le stand.

Ce n’est pas forcément un plaisir, mais dans un sens , je suis heureuse de pouvoir le faire.

Il est deja super tard, donc je vais aller me coucher. mais j’ai bien travaillé,

et il faisait bon sous la tente aujourd’hui.

J’ai eu des supers visites qui m’ont fait bien plaisir.

J’adore la mentalité des marchands.

Je vous en parlerai une autre fois, mais franchement, ça se confirme, ma place est là.

Merci pour vos visites.

Love

Ps je prépare de nouvelles cartes 🙂

 

Nouvelles du Marché

Aujourd’hui , merci le ciel, il faisait bon sur le marché.

Les gens étaient joyeux et d’humeur discuteuse.

Ca tombe bien, j’adore rencontrer de nouvelles personnes.

De nouveaux avis.

Des contreverses et des confidences.

Des scoop et des petits potins…

On adore !

Et on sait tout sur tout…

ou presque.

Sinon on se renseigne, et on en apprends tout les jours !

Venez constater par vous même 🙂