Marché des artisans le 13 juin place centrale

Samedi prochain je ne serai pas à ma place habituelle au marché.

Non,non.

Pour la bonne raison que je participe, fièrement disons-le, au marché des artisans.

Du côté de Manor et du restaurant avec la grande Terrasse sur la place Centrale.

Je me réjouie beaucoup.

Ce soir, après ma promenade rituelle au bord de la Thièle, je me sens pleine de joie et d’espoir.

La vie me tends les bras, encore, et m’entoure de son amour , quand j’arrive

encore à avoir confiance en elle.

C’est presque un miracle qui se reproduit à chaque fois que je perds patience,

devant les aléas de l’existence qui frappe mon entourage et me mine jusqu’aux tréfonds de mon estomac.

Réduisant mes entrailles en un gros tas de noeuds douloureux.

Dans ces moments là, je sais , maintenant, qu’il faut reprendre pied,

ou plutôt qu’il est possible de reprendre pied, avec un mot :

confiance.

Plus qu’un mot , une philosophie que je me suis créé à force de cycles de misères et de traversée du déserts.

Ce n’esst pas facile, parce que c’est au moment ou tout semble perdu, où je n’en peux plus au point d’avoir envie d’abandonner que je dois m’accrocher

à cette conviction que la confiance me sauvera  cette fois encore.

Comme une amie fidèle.

Confiance, ça ne veut pas dire que le destin a fini de s’acharner.

Non, pour ça, je lui fait confiance, son imagination est sans limite.

Confiance, ça signifie que je peux passer les épreuves.

Que je ne suis pas seule.

Qu’il existe des personnes exceptionnelles qui ne veulent pas que je sombre et qui me tendent la main.

La main et le coeur.

L’épaule, l’oreille … tout ce qu’un être humain à dans sa panoplie d’humanité.

alors tant pis pour les autres.

Ils ne sont pas si nombreux et n’ont que la puissance qu’on leur donne.

Ceux qui me donnent de la force, n’ont besoin de personne pour être merveilleux.

Je les aime profondément.

La nature aussi me donne de la force.

Ce soir, la rivière, avec ses ombres d’arbres qui s’y reflètent, avait des airs de dimension parallèle.

D’autre monde inversé, dans le quel on pourrait se perdre.

Des airs de conte de fées.

J’ai fait du thé, avec la menthe de ma terrasse.

J’ai au moins 4 pots qui contiennent tous une menthe différente.

Il y en a à grandes feuilles verte sombre, et une autre à toutes petites têtes, vert clair, c’est la meilleure.

Celle qui embaume et donne du goût.

J’y rajoute une branchette de thym et je mets le tout dans un pingouin.

Un de ces distributeur à deux litres, qui à la forme d’un pingouin et que ma mère appelle comme ça.

En parlant de ma mère, je l’ai vue, à l’hôpital et ça va mieux.

J’ai été frappée par la jeunesse des infirmières et aides soignantes.

On pourrait se poser deux questions : où sont les veilles infirmières d’antan ?

Comme je ne le sais pas, je passe à la deuxième qui est plus une  reflexion :

ça fait plaisr qu’il y aie tant de jeune qui ont encore envie de faire ce dur métier.

Ma mère ne taris pas d’loges sur leur gentillesse et compétences.

C’est bon de la savoir en sécurité et de voir qu’elle va mieux.

Sa voisine, une dame charmante dont je savais tout après deux minutes dans la chambre, parc qu’à côté d’elle Bla-bla girl à des airs de muette.

En parlant de Bla-bla girl ,elle à changé de nom du coup .

Perfection,  c’es t son nouveau prénom qui rime avec notre nom de famille.

Elle s’amuse beaucoup avec cette nouvelle appellation pas si contrôlée.

Elle fabrque des petits marques pages pour les vendre au marché.

Non seulement ils sont ravissants, mais aussi très pratique.

Et elle va loin, elle à fait un bébé marque page avec ses accessoires.

Je lui ai fait remarquer que les marques pages étaient plutôt destinés aux adultes.

Et elle m’a répondu que justement c’était le marque-page qui était un enfant…

Alors si vous avez envie d’en adopter un, elle les vendra pour 50 cts sur mon stand.

Elle apprends le processus de vente, en même temps.

Puisque tout est occasion d’apprendre, dans la vie.

Elle à perdu une autre dent, et cette fois-ci, je n’ai pas oublié de faire la petite souris.

C’était une belle journée.

Pleine d’espoir.

Je crois que celui qui à dit que l’espoir est la consolation des imbéciles en est un lui -même.

Puique l’espoir fait vivre,

alors vive l’espoir !

Reflexions sur le temps présent

Nous ne sommes plus tout-à-fait les mêmes..

Comme si nous nous étions mariés de force avec ce virus.

A ‘ancienne, sans avoir le choix.

Pour le meilleur et pour le pire.

Et, comme dans un mariage, nous avons voulu connaître celui avec qui nous devons vivre à présent.

Et nous en avons entendu et lu, et vu des choses.

Plus on en entendait, on en lisait et on en voyait, et moins on en savait.

Toujours comme dans un mariage, nous avons vu les mauvais côtés,

et nous avons vu les bons.   aussi.

Je pense à la Nature,

bien sûr.

Nous avons fait attention les uns aux autres, ne serait-ce que pour vérifier que nous ne sommes pas trop près…

Des gestes simples, comme se serrer dans les bras, sont soudain devenu

un luxe.

Finalement, il semblerait qu’on s’en soit bien sorti.

Mais il suffit d’une toux pour que la peur ressurgisse.

On s’adapte pourtant.. on s’adapte à tout.

C’est notre particularité d’être humain, cette faculté d »adaptation

 

Progresse et persévère (et vice-versa)

Ma première journée entière au marché fut magnifique.

Ou presque…

Est-ce que c’est la vie qui veut ça, ou est-ce je dois en ce moment être éprouvée spécialement?

Le début je journée fut troublé par la nouvelle : ma mère est tombé, encore une fois, et dirigé vers l’hôpital.

Ce qui me permets de constater encore une fois comme le personnel soignant de chez nous est aimable et compétent.

Il semblerait que ça aille de soi, mais je sais bien que dans de nombreux endroits, ce n’est pas forcéement le cas.

Ca aide, moralement, pour la famille aussi de savoir qu’elle est entre de bonnes mains.

Ma soeur s’est occupé de l’accompagner,  aux urgences, ce qui m’a bien soulagée aussi, et de me donner des nouvelles au fur et à mesure qu’elle en avait.

Apparement ,ça n’a pas l’air trop grave.

Mais j’aimerais bien que ça s’arrête.

En tre mon fils,mon chien et ma mère…

Alors je peux être heureuse, moi , ça va.

Le marché s’est très bien passé.

Bonne ambiance, beau temps, visites  charmantes.

aussi ça aide !

Merci Eliane, merci Danielle, merci Ursula, et mes autres charmantes visiteuses et visiteurs,

Merci Donato d’apprécier mon travail et de me le dire.

Merci Sophie et Angélique, merci Pierre, merci mes nouvelles voisines africaines toujours joyeuses et souriantes.

Meri Rahel de t’occuper de mon stender.

Merci ma Tatiana, passé le jour d’avant, avec un bon gâteau. merci Maud d’être à l’écoute quand il le faut.

Je ne fais pas encore fortune, mais je progresse, gentiment.

Je suis morte, je vais me coucher.

En restant positive.

Parce que ça aide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nature de la nature

Aujourd’hui, en passant, j’ai fait un petit coucou à ma copine Doris.

Doris, l’année passée ,elle s’est retrouvé coincée entre deux stands, et la tempête.

Bilan, une main et un bout de bras salement amoché,

Les lunettes , solides, heureusement, ont giclé à plusieurs mètres, tant le choc était violent,

C’est dire, si ily en à une qui sait à quoi on a échappé samedi, cêst bien elle.

On à parlé e ça, mais aussi du confinement.

Bien sûr, c’est The sujet.

J’ai pris conscience, que mine de rien, ça nous à tous secoué moralement, et le moral c’est bien connu , influe sur le physique.

En bref, les émotions s’installe, qu’on le veuille ou non et prennent de la place.

Donc, je me suis rendue compte d’un truc, grâce à notre conversation que je n’étais pas la seule à sentir ça.

Parler ensemble ,se dire ce qu’on pense en vrai.

Maintenant qu’on peut se revoir, se reparler, on ne va pas se sortir des banalités.

On se dit des choses simples, mais vraies, et ça fait du bien.

Mon voisin tout tatoué et tatoueur, d’ailleurs, m’a parlé de sa passion pour les oiseaux.

Du coup on a parlé canards,

Je vous souhaite une toute belle journée

 

Trac

Je ne sais pas comment vous me voyez,

(déjà si vous vous y avez pensé).

Mais à la base je suis comme ça :

Timide, angoissée et pleine de complexes divers et variés.

Vous n’imaginez pas la somme de travail que ce fut, pour en arriver là.

Là ?

Une femme adulte qui a élevé deux enfants toute seule, dont un plutôt particulier,  contre vents et marrées.

Qui s’occupe aussi souvent de sa petite fille.

Qui parallèlement présente ses productions artistiques s  sur internet et au marché.

Qui raconte sa vie dans son blog.

Qui s’est relevée après chaque épreuve plus forte et courageuse… ?

Ouais…

Je remarque, qu’après une épreuve justement, il faut un temps pour que je retrouve un semblant d’assurance…

Même simplement sortir…

Franchir la porte…

Aller dans un monde qui a priori ne me veut pas de mal, au contraire.

J’ai des amis formidables.

Franchement , je ne les échangerais contre rien au monde.

Cette petite brochette de fidélité concentrée qui m’apaise et me renforce, je me demande encore à quoi je la dois…

Donc voyez, je suis là, sur mon canapé, pas tremblante, mais presque.

Quand il faut y aller…

Ou ça ?

A l’abattoir ?

Non juste

à la coop  , faire mes commis.

Il y a quand même quelque chose de pas très logique, entre l’assurance absolue que j’ai  à présent d’être une véritable artiste talentueuse, et cette peur irraisonnée…

Dans la vie.. on devrait éviter de se faire des films.

A propos de ce que les gens ressentent en particulier.

La plupart du temps  ce ne sont pas eux qui nous jugent,

mais bien nous qui nous jugeons à travers eux.

C’est pratique.. tout est de leur faute.. et hop, on se dédouane et on néglige le problème.

Ce n’est pas comme ça qu’on avance en tout cas.

Donc, j’applique mes belles théories à mon cas, je respire un cou et j’assume.

Ce qui importe avant tout , et ça, c’est ce que j’ai découvert de plus important ces dernières années, voir tout au long de ma vie ;

Ce qui  importe ce n’est pas d’être une bonne ou une mauvaise personne.

Non, pas du tout, absolument pas, déjà, c’est quasi impossible.

Tant les critères différent, d’une personne à l’autre, d’une culture à l’autre, d’une époque etc…

Non, ce qui importe, je vais vous le dire :

-C’est pas trop tôt !!!

J’y viens :

La seule et unique chose qui importe , c’est d’être

une personne juste.

Pas forcément dans le sens  » correcte », même si  il vaut mieux.

Mais plutôt dans le sens juste par rapport à elle-même.

Qui ne cherche pas à être une autre , pour faire plaisir à celui-ci ou celle-là.

Qui est ce qu’elle est avec ses qualités ses défauts, ses particularités.

Au-delà des apparences.

Une personne en adéquations avec ses envies, ses pensées, sa personnalité profonde.

Encore faut-il savoir qui on est..

Ok, mais c’est plus facile, d’apprendre à se connaître, si on le fait sans ce foutu jugement à la  c…

Je le dis comme ça, parce qu’il me pourri la vie ce jugement.

Mais depuis que j’ai compris qu’il venait de moi, toujours .. même quand il est prononcé par un autre : si je lui accorde de l’importance alors c’est comme si il venait de moi.

Un jugement n’a d’effet que si vous le laissez faire…

Ca ne veux pas dire qu’on est  » coupable »,  mais responsable plutôt

de qui on est.

Toujours,

Tant qu’on a un cerveau en bon état de marche.

Après, on à pas tous les neurones qui fonctionnent à la même vitesse.

Raison de plus pour ne blâmer personne.

La compréhension, la sublime compréhension.

Si on l’appliquait davantage, au lieu de juger, alors le monde se porterait mieux.

Bien sur, on ne peut pas tout excuser… une attaque une agression..

On ne va pas se laisser massacrer par compréhension, tout de même !

Le pauvre, il a eu une journée difficile, il faut bien qu’il se défoule…

Non… là on parle d’autre chose, si on atteint l’intégrité physique ou psychique d’une autre personne, alors, il doit y avoir des conséquences.

Faire la part des choses.

Si on veut s’habiller tout en rose pêtant, ce n’est pas une agression visuelle… mais si on est tout nu avec des gestes inconvenants.. alors.. là, il y a un soucis….

C’est du cas par cas…

Si on décide de ne plus manger que de la salade jusqu’à la fin de ses jours, on a le droit.. ainsi que les répercussions sur sa santé, mais on à le droit.

J’ai le droit de porter une robe de chambre léopard pour sortir mes poubelles, et même celui de me balader en ville comme ça si je veux.

-pourtant je n’y arrive pas.

J’aimerais.. je me sens tellement bien dans ce coton velourisé… mais je n’y arrive pas.

Le regard des autres que j’imagine, me semble insupportable.

Et pourtant.. personne ne va me jeter des pierres..

Alors, c’est quoi le soucis ?

S ça pouvait sauver des vies je n’hésiterais pas  (je je vois pas bien comment mais bon, c’est un exemple).

L’autre jour, j’ai presque failli…

Mais non.

J’y arrive la nuit, quand on ne voit pas bien, une fois , je suis allée promener le chien comme ça…

Personne n’a rien remarqué..

Le ciel ne m’est pas tombé sur la tête non plus.

Ca m’a fait une grande émotion quand même.

Presque comme si je sautais en parachute.

Liberté.. liberté chérie…

Que de crimes on commet en ton nom.

 

Ce qui importe

Ce qui importe c’est d’avoir la santé.

Je crois que plus que jamais, nous sommes tous d’accord là-dessus.

Quand il s’agit de nos animaux c’est particuliers.

Ils dépendent de  nous, totalement.

En plus, ils peuvent rarement parler pour exprimer leurs besoins.

En parlant de besoins, c’est justement le problème…

Entre autre.

Symptôme ou cause directe

Prisca fait de l’incontinence.

Ungrnd chien qui pèse plus de 50 kilos, ca ne se contente pas de goutelettes.

Là, on parle de flaques.

J’ai tout essayé : les couches, les instalations maisons et maintenant les alèses,

vous savez ces espèces de protections pour les enfants qui font pipi au lit.

Elles sont bien plus grandes efficaces et moins cher que celles prévue pour les chien.

Par contre, elles sont « natures », tandis que pour les chiens, on les parfume à la fraise des bois…

On pourrait dire qu’on en fait plus pour les animaux que pour les hommes, mais je m’en fiche à ce niveau là.

Prisca fait partie de la famille .

En parlant de famille.

J’aimerais remercier celles et ceux qui ont contribué largement é réduire les désagréments qui nous tombe dessus.

Maud, qui a fait les téléphones, Pierre qui m’a donné les bonnes adresses.

Eliane qui a organisé la logistique.

Et enfin , Tatiana et Thierry, ma bande :)qui  se sont assuré que tout se passe bien pour nous..

Remercier aussi celles et ceux qui m’ont donné leurs  adresses quand je cherchais un vétérinaire qui travaille sur facture.

A ce propos.

Vous savez, en quelques clicks, le vétérinaire pour se renseigner sur votre solvabilité et décider ou non de venir soigner votre animal.

Ce qui est normal, tout travail mérite salaire.

Voila, je suis fatiguée mais heureuse d’être si bien entourée.

 

 

Journal de pandémie bientôt finie ?

On ne sait pas trop…

Depuis le début, en fait.. tout ce qu’on sait….

c’est qu’on ne sait pas.

Ca ne me gêne pas.

J’a arrêté de regardé les infos depuis longtemps.

Je préfère voir la nature.

Elle éclate.

Ces dernières années, je voyais pleins d’arbres malades, peu de fleurs.

Mais il a suffit de quelques mois.. magiques,  où l’homme s’est arrêté.

Moins de voyages, moins de pollution, et la nature éclate.

Les arbres sont plus beaux que jamais, les fleurs poussent partout, pleins de sortes que je ne voyais plus.

En même pas deux mois.

J’imagine, si on continue comme ça.. ..

Et puis, il y a la nature humaine aussi.

Les gens deviennent si beau quand..

ils laissent leur bonté s’exprimer.

Ca me fait penser, je crois que j’ai réussi une photo que j’essaie de prendre depuis longtemps, dans la parade du cygne.

Elle n’est pas encore parfaite, mais j’y arriverai, à force.

Voyons ça.

Il y a un moment ou les cxgnes plient le cou ensemble, et ça fait le forme d’un coeur..

Je me souviens que je trouvais ça kitch, comme j’étais b^stupide…

La nature n’est jamais kitch.

 

 

Journal de pandémie Jour spécial

Pourquoi jour spécial ? je n’ai rien écrit depuis plusieurs jours, et il y a une raison à ça.

Nous avons tous nos soucis.

Certains sont plus prenants que d’autres.

En temps et en énergie.

J’ai essayé, mais si je commence à en parler, ça me descends encore plus.

Par contre, j’ai trouvé le moyen de me remonter ce matin.

C’est tout un processus.

Déjà, il faut s’imaginer que ça pourrait être pire.

Et qu’a ce moment là, vous donneriez n’importe quoi pour en revenir à ce moment ou ça allait encore.

Chez moi ça marche.

C’est ma Prisca qui va mal.

Je vous épargne les détails.

Mais j’imagine si je ne fais pas tout ce que je peux en espérant que ça aille mieux.

C’est une personne âgée…

Un grand chien.

Elle est plus lourde qu e moi.

Elle me regarde, et pour la première fois , je vois de la tristesse dans ses yeux.

C’est… bref.

Ensuite sortir, aller faire un tour. avec elle.

Marcher, ça fait du bien, même si elle se traîne.

Le cerveau s’enclenche, les informations se mettent en place.

Et c’est là que j’ai vécu un truc étonnant .

J’arrive au bord du lac, vers la petite bibliothèque.

Vous savez quoi, le meilleur moyen de remarquer des choses étonnantes, ce n’est pas forcément d’aller plus loin , de chercher le changement.

Au contraire.

En faisant chaque fois pratiquement le même tour, on engrange des informations s’en même s’en rendre compte.

Et quand quelque chose diffère ça vous saute aux yeux.

Un exemple pratique ?

Tout bête…

Les pigeons du bord du lac ne sont pas très sauvage.

On peut les approcher d’assez près.

Sauf que moi j’ai un gros chien qui n’aime pas les pigeons.

Invariablement,  ils s’envolent dès qu’elle arrive.

J’ai plein de photos de pigeons qui s’envolent, mais jamais dans ma direction.

Mais aujourd’hui, allez savoir pourquoi. voilà qu’une centaine de pigeons volent vers moi .

Pourtant j’ai Prisca juste à côté.

Tout autour de moi, ils se posent et restent là.

J’ai fait des photos…

Mais j’étais au milieu de la scène, il aurait fallu

que quelqu’un filme ça de plus loin.

Pendant un moment, je reste là, toute entourées de centaines de pigeon.

Je cherche une explication.

Il n’y a pas de miettes ou autre nourriture au sol, d’ailleurs ils ne picorent pas.

Ca fait des années que je vais au bord du lac,

je n’ai jamais vu ça.

Bien sur, ça me fait plaisir !

Ca a presque un côté magique.

Je ne trouve pas d’explication.

J’ai l’impression d’être protégée par tout plein de mini-garde du corps ailés.

 

 

 

Journal de pandémie jour 46

Je ne saurais pas dire pourquoi, peut-être parce que le beau temps est revenu.

Sûrement aussi parce que j’ai pu faire des bonnes commis et me faire plaisir sur la bonne bouffe,

Franchement, mis à part dormir et lire, manger est une de mes activités préférer.

J’adore spécialement me préparer un bon repas pour moi toute seule.

Et cette force, je l’ai mis dans un début de grande réorganisation de mon espace.

J’ai constaté que je dispersais mes affaires.

Donc, j’ai décidé de trier , ranger, et regrouper les choses au même endroit.

J’ai trier mes livres aussi, pour aller en remettre dans la bibliothèque du bord du lac.

J’ai eu la visite de Véronique, et ça aussi ça m’a motivé.

Demain c’est Deb qui passe avec sa fille, et dimanche je vais voir les corbeaux avec Christa.

J’ai fait mes commandes de cartes et je vais me coucher avec la satisfaction d’être dans un appartement mieux rangé.

L’energie circule mieux dans un appart dégagé.

Je pense à Mamie Jeanette qui m’encourageais toujours.

Même à l’hopital, rongée par le cancer, elle arrivait encore à m’encourager…sacrée mamie Jeanette !

Une part de ma force me viens dd’elle aussi j’en suis sure.

Elle aurait détester que je souffre ou me lamente de l’avoir perdue.

On avait parlé de ça aussi, on pouvait parler de tout avec elle.

C’était une personne tellement sincère et exceptionnelle.

Son esprit me guide et pour moi elle est bien là, souriante et compatissante.

Une autre partie me vient d’une amie très chère, elle aussi exceptionnelle.

de concevoir et réaliser ce qu’il faut pour bien reprendre

le mieux possible.

Alors merci de croire en moi et de me donner des forces.

Créer des image pour vos yeux, des bijoux pour vos poignets, ça semble superficiel, mais nous avons besoin aussi de nous faire plaisir et de faire plaisir. Non ?

Je vous souhaite un très beau week-end  <3

 

Journal de la pandémie épisode 45 Origamine

Bla-Bla Girl fait des jeux de mots…

Epatants… aujourd’hui, elle à fait tout une série de découpage pliage de personnages avec leurs accessoires.

Du coup, elle me dit je suis une origamine…

Déjà qu’elle sache à son âge ce qu’est l’origami … je suis peut-être une grand-maman pas très objective, mais je reconnais honnêtement ses talents créatifs bien plus développé à la maison qu’à l’école.

Je le sais parce que j’ai eu l’occasion de voir ce que fait toute la classe dans une petite expo collective.

Je ne sais pas si elle n’ose pas montrer ce qu’elle sait faire, mais ça n’a rien à voir.

C’est possible que le cadre scolaire influe simplement.

Moi qui adorais lire, je détestais qu’on nous impose un titre, et n’avait plus aucun plaisir …

Mais elle n’est ps comme moi, elle doit avoir ses propres raisons.

Toutes les deux nous aimons faire la cuisine.

Alors, je lui apprends les bases.

Faire des crêpes par exemple et une salade de fruits

Une grosse salade de fruits, avec des ananas, des pêches, des fraises,

des mangues, de la grenade, et un peu de pastèque.

Elle est délicieuse, ça nous fera des vitamines pour deux jours au moins vu la quantité..

J’ai réalisé quand même quelque chose.

C’est que ce que j’ai fait aujourd’hui, ménage compris, prends du temps.

Vaisselle, aspi, lessives… commis.

Préparation du repas.

Occuper, élever, enseigner, surveiller, consoler, aimer… aérer .

A côté de ça, travailler mes photos et mes bijoux est plutôt reposant.

Mais surtout, si on veut que ce soit bien fait, ça prends du temps.

Je ne me plaint pas, non seulement je sais que c’est une mission important, mais en plus, je suis ravie de constater comme ma petite-fille  évolue.

Ravie et fière.

Donc je pense à toutes les mères au foyer.

Et à celles qui travaillent en plus.

Qui se transforment en infirmière quand il le faut, en prime.

Ce que nous faisons est tellement important, et si mal reconnu.

Oui, je sais, nous sommes en 2020 et beaucoup d’hommes partagent les tâches ménagères.

Je pense aux mères seules, comme moi, qui ont élevés leurs deux enfants sans  s’appuyer sur une épaule masculine.

Il existe aussi des pères seuls, j’en connaît.. un.

Bref, je travaille aussi, et je suis super-contente de mes dernières photos.

De mes bijoux aussi

Manque de bol, alors que les commandes arrivent, le site qui me fournis les perles tarde à me livrer.

Du coup je suis coincée, et l’argent ne tombe pas du ciel, ça lui arrive, mais les anges ont aussi le droit d’avoir la paix.

Je trouverais normal que la ville qui nous empêche de faire le marché, alors que les coiffeurs peuvent travailler, nous dédommage la moindre.

Mais non.

J’ai fait de super nouvelles photos par contre.

Je devrais me préparer pour la reprise du marché.

Refaire du stock…

J’aimerais bien qu’il existe un endroit à Bienne qui aide les petites entreprises comme moi à redémarrer.

En leur faisant confiance.

Pour l’instant ce n’est pas ma priorité.

Ma priorité c’est de tenir le coup, jour après jour.

Je trouve que je fais du très bon travail.

Je suis fière de moi et de mes oeuvres.

Je regarde le petit moineau sur une des dernières photos que j’ai prise.

Il parait encore plus petit, face aux brindilles rejetées par le lac.

Si minuscule face à tout ce qui l’entoure.

Face aux hommes et aux dangers.

J’ai encore plus envie de le protéger et de protéger la nature.

Je sais que je suis très loin d’être parfaite, mais j’aime ma vie et ce que j’en fait.

J’ai besoin de reconnaissance aussi.

Les likes, les commentaires sur mes photos m’aident beaucoup.

La nature elle -même m’aide beaucoup.

Vous voyez le cygne sur la photo, je vous jure que c’est vrai :

d’habitude il me faut de la patience et de la chance pour obtenir , de loin et pas toujours bien cadré, un cygne qui étire ses ailes.

Ce mouvement me touche..

C’est si beau,ça dure deux secondes à peine, même moins que ça.

J’étais au bord du lac, avec ma petite-fille et Prisca, qui déteste les cygnes par contre.

Du coup, j’ai encore moins de chance d’en photographier de près.

Mais celui-ci, un jeune cygne, avec encore des plumes brunes sur le cou et les ailes, s’est présenté à quelques mètres.

Mentalement, par réflexe, j’ai pensé : allez, fait moi le geste !

Et là, comme dans un rêve, il s’est arrêté , pile -poil en face de moi,

et il l’a fait.

Comme exprès pour moi.

Il a étiré ses jeunes ailes , presque au ralenti.

J’ai pu faire deux photos.

Ensuite, il a continué sa route.

Comme si de rien n’était.

Me laissant la bouche ouverte et le coeur en joie.

Une fois rentrée à la maison, j’ai travaillé cette photo, en enlevant le fond, pour le faire mieux ressortir.

Comme il était à contre-jour, j’ai aussi utilisé photoshop pour faire ressortir les détails et éclaircir les zones d’ombre.

Ensuite, je lui ai donné une couleur un peu plus bleuté, pour l’aspect irréel de cette scène.

et, j’avoue, je suis contente de moi.

Reconnaissante aussi.

Pour ce miracle offert par la nature.

Allez savoir, peut-être qu’il m’a entendu télépathiquement?

J’ai souvent cette impression avec mes chats.

Et là, ce n’est pas « mon » cygne, d’accord, mais  comment expliquer ce qui s’est passé autrement?

Une coïncidence heureuse ?

Il faudra que je réessaie.

CB dompteuse de cygnes ?

 

Délirons un peu.

Tente du Knie, spectacle du soir.

Et maintenant, mesdames et monsieur (accent suisse-allemand de Freddy Junior) un numero exceptionnel, veuillez respecter le plus grand silence.

Une grille ronde descends lentement sur la piste.

Il faut le rappeler, un cygne ça peut être très dangereux, si il a de bonnes raisons.

Je m’avance tout de blanc vêtue, dans un costume à paillette, un longue robe simple qui met en valeur mon crâne rasé.

Décolleté dans le dos, pour le côté sexy.

Et les voilà qui entrent…

M… Zut, un cygne sur la terre ferme, ça se dandine, c’est pas super élégant.

Disons qu’un bassin se trouve déjà là relié à un passage qui leur permet d’arriver sur l’eau.

Une dizaine de cygnes mâles, tous plus imposants les uns que les autres.

En fait, mon rêve serai mieux, si je pouvais faire ça directement au bord du lac.

En plus je n’aime pas trop les cirques, ni l’idée d’enfermer des animaux, sauvages ou pas.

Exit Freddy Junior et le Knie.

Mai je garde la robe à paillette.

Autre décor, le bord du lac le soir, avec l’île St-pierre en arrière plan, et  un coucher de soleil majestueux.

Des spots discrets , et légèrement ultra violet pour faire ressortir les plumages.

Le lac est tranquille.

Dans un silence respectueux, les spectateurs attendent, osant à peine respirer.

Je me tiens sur le lac, sur une plate forme invisible, comme si je marchais sur l’eau.

On a disposé un système transparent qui donne cette impression pour me permettre de me déplacer.

Dans un coin, une violoniste commence à jouer un morceau,

déchirant l’air  d’une émotion palpable.

Soudain quelqu’un pousse un cri étouffé  en pointant le ciel :

-Là !

Un murmure de stupéfaction parcourt l’assemblée.

Tel l’aigle noir de Barbara,

 » soudain, semblant crever le ciel,

et venant de nulle part,

surgit un cygne blanc.

Suivi d’une dizaine d’autres,

qui viennent se poser autour de moi.

Ouais… enfin, ça ne se pose pas vraiment un cygne, ça amerri, plutôt.

Comme un Concorde, il lui faut une certaine distance pour freiner l’élan de ce corps si lourd, que les ailes doivent avoir , forcément une immense envergure pour le faire décoller.

C’est mon rêve certes, mais je tiens à  l’exactitude des détails.

Mais bon, une dizaine de cygnes qui amerrissent en même temps ,

scindant les eaux du lac, dans de parfaites tranchées d’eau.. ça en jette , non ?

 

Pour les avoir observé tant et tant de fois, je les ai vu capables de se synchroniser, tournant ensemble sur eux-mêmes, dans un chorégraphie

unique et merveilleuse..

Ensuite, ils s’immobiliseraient.

Là, je lèverais mes deux bras , tout droit de chaque  côtés de mon corps pailleté,

et tous en même temps,

ils ouvriraient leurs ailes en se redressant ,

formant au tour de moi, la plus belle des haies blanche.

Laissant les spectateurs complêtement transcendés par tant de sublime beauté.

Le violon qui se serait tu un instant, reprendrais sa mélodie lancinante,

tandis que les cygnes s’en iraient lentement

pour disparaître dans la nuit.

Je réfléchi à la suite.. peut-être un truc avec des foulques et une robe noire ?

Des canetons pour le côté craquant ?

Des castors ?

Tout ce que j’aimerais c’est que les gens soient admiratifs devant la nature.

Qu’ils s’émeuvent au point d’avoir envie de la respecter davantage..

-Et tu crois que c’est en domptant les cygnes que tu va y arriver ?

Bien sur que non.

Heureusement les gens que je connais, et ceux qui me lisent là, je sais qu’ils aiment les animaux et la nature en général, autant que moi.

Je crois que c’est un problème de l’être humain en général.

Comme avec internet : nous disposons du plus fabuleux des outils pour communiquer,

mais nos vies trépidantes, nos soucis, nous limitent.

Mais j’ai de l’espoir.

Je crois que les gens redécouvrent la nature.

Ceux qui n’en avait plus l’occasion, retrouve le bonheur simple de s’y promener.

Avec un petit gout d’interdit en plus…

En prime.

Travailler, travailler, travailler.

Voilà ce que je veux.

Ecrire, photographier, perler… dans le fonds, tout est création.

J’aimerais me remettre au dessin , à la peinture.

Bon la il faut que je fasse ma vaisselle, alors je vous laisse.

Je vous souhaite un excellent mercredi et  je croise les doigts pour que mes perles arrivent enfin !