Journal de pandémie Jour spécial

Pourquoi jour spécial ? je n’ai rien écrit depuis plusieurs jours, et il y a une raison à ça.

Nous avons tous nos soucis.

Certains sont plus prenants que d’autres.

En temps et en énergie.

J’ai essayé, mais si je commence à en parler, ça me descends encore plus.

Par contre, j’ai trouvé le moyen de me remonter ce matin.

C’est tout un processus.

Déjà, il faut s’imaginer que ça pourrait être pire.

Et qu’a ce moment là, vous donneriez n’importe quoi pour en revenir à ce moment ou ça allait encore.

Chez moi ça marche.

C’est ma Prisca qui va mal.

Je vous épargne les détails.

Mais j’imagine si je ne fais pas tout ce que je peux en espérant que ça aille mieux.

C’est une personne âgée…

Un grand chien.

Elle est plus lourde qu e moi.

Elle me regarde, et pour la première fois , je vois de la tristesse dans ses yeux.

C’est… bref.

Ensuite sortir, aller faire un tour. avec elle.

Marcher, ça fait du bien, même si elle se traîne.

Le cerveau s’enclenche, les informations se mettent en place.

Et c’est là que j’ai vécu un truc étonnant .

J’arrive au bord du lac, vers la petite bibliothèque.

Vous savez quoi, le meilleur moyen de remarquer des choses étonnantes, ce n’est pas forcément d’aller plus loin , de chercher le changement.

Au contraire.

En faisant chaque fois pratiquement le même tour, on engrange des informations s’en même s’en rendre compte.

Et quand quelque chose diffère ça vous saute aux yeux.

Un exemple pratique ?

Tout bête…

Les pigeons du bord du lac ne sont pas très sauvage.

On peut les approcher d’assez près.

Sauf que moi j’ai un gros chien qui n’aime pas les pigeons.

Invariablement,  ils s’envolent dès qu’elle arrive.

J’ai plein de photos de pigeons qui s’envolent, mais jamais dans ma direction.

Mais aujourd’hui, allez savoir pourquoi. voilà qu’une centaine de pigeons volent vers moi .

Pourtant j’ai Prisca juste à côté.

Tout autour de moi, ils se posent et restent là.

J’ai fait des photos…

Mais j’étais au milieu de la scène, il aurait fallu

que quelqu’un filme ça de plus loin.

Pendant un moment, je reste là, toute entourées de centaines de pigeon.

Je cherche une explication.

Il n’y a pas de miettes ou autre nourriture au sol, d’ailleurs ils ne picorent pas.

Ca fait des années que je vais au bord du lac,

je n’ai jamais vu ça.

Bien sur, ça me fait plaisir !

Ca a presque un côté magique.

Je ne trouve pas d’explication.

J’ai l’impression d’être protégée par tout plein de mini-garde du corps ailés.

 

 

 

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