Ce matin, je descends joyeusement les marches d’escaliers quand soudain…
Ce que je vais trouver, vous n’allez pas le croire.
J’aurais pu faire une photo, histoire de marquer le coup.
Mais j’ai décidé que non.
J’ai vu ce que ça donne quand il m’arrive des malheurs et que je me plaint sur internet.
Après, je me sens encore plus mal.
Et figurez vous que je n’aime pas ça.
Même si j’ai pleins d’amis très sympa qui compatissent, et me conseillent judicieusement, ce qui fait plutôt plaisir, après, j’ai l’impression d’être une grosse nullité qui ne sait pas se défendre.
Pire, qui n’est pas foutu de défendre ses chats,
Alors que c’est un peu plus compliqué.
Vivre en paix, c’est tout ce que je demande.
Donc je ne devrais même pas vous en parler, , de ce que j’ai trouvé, mais je vais le faire quand même parce que j’en ai tiré quelques reflexions , voir une petite leçon.
La connerie n’a pas de limite, si vous y répondez, alors vous entrez dans un mouvement perpétuel de stupidité, qui vous entraînera dans des abîmes de désespoir.
Et ç me tente moyen.
Donc, je répondrai pas la plus grande indifférence.
Apparente of course, ça me touche quand même de…
_Hm….
Oui ?
-Tu va nous dire ce qui t’es arrivé?
Oui, je vais vous dire.
Je parle aux deux -trois personnes qui vont me lire aujourd’hui, bon peut-être un peu plus, l’autre jour, j’ai regardé mes statistiques et j’ai vu qu’ un de mes articles à fait 500 vues.
-HMMMM!
Ok.
On se croirait sur un de ces sites qui vous raconte une histoire , page après , page, entre trois tonnes de publicité et qui vous disent rien pour au final vous dire encore moins que pas grand chose….
Donc, devinez ce que j’ai trouvé dans mes escaliers ?
Un carton.
Mon carton à linge.
Avec mon linge dedans.
Mais pas tout seul.
Délicatement posé dessus, se trouvait une sac d’aspirateur,
rempli.
Enfin pas tout à fait puisqu’un partie de son contenu était mélangé avec mon linge…..
C’est vrai qu’une photo aurait été tout-de suite plus parlante… mais ça m’aurait fait perdre du temps.
C’est le piège, et chaque fois, j’essaie de ne pas tomber dedans.
Ca commence par une photo, ensuite, il y a les commentaires, je réponds, je m’enfonce dans l’énervement, la peine que ça me cause, la frustration de ne rien pouvoir faire.
Parce que la guerre, entre voisins, ça se transforme vite en calvaire journaliers.
Et j’ai tellement d’autres choses à faire plus importantes.
Mon travail, pour commencer.
Bien sur, j’ai perdu du temps à secouer mes habits dehors un par un, les petites affaires de ma petite–fille aussi… Mais je suis fière de moi, parce que je me suis concentré, et je n’en ai pas rajouté en allant déverser un cornet de crottes de chats entier devant sa porte.
Je ne l’ai pas fait, mais ça fait du bien d’y penser.
Ce qui est drôle dans cette histoire.. c’est que j’ai reconnu ce sac, c’est le mien.
J’ai fait le ménage récemment dans les escaliers, et quand j’ai terminé mon sac était plein, je l’ai mis dans un carton de bière qui trainait devant la porte de mes voisins d’en bas, au milieu de dizaines d’autres cartons, dans le but de le jeter par la suite.
Dans a fatigue, je l’ai oublié
Curieusement les cartons de mes voisins aussi étaient poussé contre le mur,
voisins absents donc hors de cause.
Donc je suppose que quelqu’un , que je soupçonne être e voisin du dessus, à été pris d’une fièvre vengeresse devant tout ces cartons qui encombraient le passage à l’étage du dessous.
.Cartons qui appartiennent à mes voisins du dessous je le répête.
Alors pourquoi prendre mon linge, et le souiller ?
Parce que c’est un g… c.. !!!
Ou alors, je n’ai rien compris ?
Allez savoir, c’est peut-être une demande en mariage déguisée ?
Une obscure tradition de son pays qui consiste à resalir le linge de son aimée pour lui montrer son affection ?
En attendant, imaginez un sac d’aspirateur plein de poussières concentrée mélèe à votre linge encore humide….
J’ai déjà eu l’occasion plusieurs fois de me poser des questions sur la santé mentale de ce type.
Mais de un, je n’ai aucune preuve que ce soit lui, même si je ne vois pas qui d’autre ça pourrait être, étant donné qu’actuellement nous sommes les seuls locataires présents dans la maison.
Bien sîr, je vous entends déjà… porte plainte, plaint toi là ou là, casse-s’y la gueule !!!!
Je l’ai déjà fait, une fois… avec succès puisqu’il à été condamné à payer une grosse amende.
A la ville, qui peut me remercier.. mais voilà, ça ne va pas l’empêcher d’être ce qu’il est… donc il recommence.
Je n’arrive pas à imaginer ce qu’il peut se passer dans la tête de quelqu’un capable de faire un truc pareil.
Et heureusement, ça veut dire que je ne suis pas comme lui.
Maintenant, ce n’est pas le seul malade mental qui traîne dans mes environs.
Il y a aussi, celui qui construit des barrières anti-chats à base de piques et de ronces… et l’autre qui me prive de chauffage en hiver….
ca fait beaucoup pour une seule femme.
Et encore, quand j’y pense, je pourrais facilement en rajouter d’autres.
Alors que faire ? Déménager ? Me pendre ?
Débarrasser le monde de mon encombrante et dérangeante présence ?
Et puis quoi encore ?
M’excuser de vivre ?
A force, j’ai quand même 53 ans et une belle collection de fous furieux dans mon tiroir réservé à cet effet… à force donc, j’ai compris une chose.
La femme seule est la personne « attaquable » par excellence, par les lâches.
Donc, tant que je serai seule, ça m’arrivera.
La femme qui n’entre pas dans les cases dérange…donc, ça non plus, je ne peut rien y faire.
Par contre, j’ai remarqué une chose, à force : une chose qui s’appelle le retour.
Personne ne peut faire du mal indéfiniment sans se ramasser le retour.
Je ne suis pas toujours là pour le voir, mais je l’apprends parfois… donc je sais qu’il existe.
Au point que parfois je plains celui qui s’attaque à moi.
Je l’oublie parfois i.
Mais là, ce matin, devant mon linge, je m’en suis souvenue.
Du coup, je suis resté calme.
J’ai fait tout ce que j’avais à faire, mes cartes, terminé le bracelet de Katia.
Mon ménage.. et tout le reste.
J’ai gardé ma bonne humeur, le mieux que je pouvais.
La bonne humeur, c’est comme l’argent, si on l’économise alors on peut s’en servir quand on en a besoin.