Présent -Passé-Futur

Présent :

Il fait moche, et c’est parfait.

J’aime ce temps qui rafraîchit la nature.

J’aime aussi pouvoir rester à la maison, manger de bonnes choses.

Quand on a pas beaucoup de moyen, on devient un peu comme les aventuriers de Koh-Lanta quand ils gagnent un « comfort ».

La moindre nourriture devient délicieuse.

Ca fait partie des joies secrètes de ceux qui ont peu.

Et en ce moment, de côté là, ça va bien.

Ce qui est déjà une excellente nouvelle.

Nourriture rime avec fourniture :

qui mange bien travaille bien.

Et quand il fait moche, rester à la maison, et bosser devant une bonne série,

tout en étant bien nourrie, c’est le bonheur !

Et Dieu sait si l faut que je bosse.

Quand le passé frappe à la porte et demande des comptes, menace sans prendre en considération les conséquences fâcheuses du virus,

il y a de quoi se sentir mal.

Sauf que, se sentir mal n’aide personne.

Alors je reste debout, enfin plutôt assise devant mon ordi, devant mes perles, prêtes à faire des shootings. pour tenter de gagner de quoi apaiser ce passé.

Pour qu’il ne détruise pas tout mes efforts.

En espérant, aussi que je puisse obtenir un délai , ou une autre solution qui me permettrait de continuer de travailler.

D’autant que j’adore ça.

Je suis tellement fière de ma petite fille, qui me parle de sa joie d’avoir vu un héron en promenant Prisca.

Qu’elle ait appris à le reconnaître,  qu’elle soit proche de la nature.

Ca me rends fière, et je me dis que là aussi je sers à quelque chose.

J’ai de la chance aussi d’avoir des ami,es qui m’encouragent, qui compatissent.

Mais j’avoue que j’ai peur.

Je n’avais pas trop envie d’en parler, mais  ça se rapproche.

Alors de toutes mes forces,  je reste positive.

J’ai confiance dans le bon sens.

Et le futur.

J’ai un projet nouveau.

Une idée qui m’est venu qui donnerait du travail , qui relancerait

une industrie déjà connue dans notre région.

Bien sûr, vu ma situation actuelle, et celle de notre pays, ça ne semble pas très réaliste.

Mais je me souviens de mon magasin.

Là aussi c’était la crise, pas la même, mais on m’avait fortement désonseillé de le faire.

Et pourtant, il à eu du succès mon magasin.

Ensuite la vie s’est chargée de m’imposer  les épreuves qui m’ont rendu si forte aujourd’hui.

Je vois dans le journal, à la télé, des reportages sur les gens qui se font diagnostiquer autistes à 50 ans.

Je ne veux pas me coller d’étiquette.

Quel qu’elle soit.

J’ai eu la chance de pouvoir tenir jusqu’ici, et je crois en ma bonne étoile.

e cois aussi en la bonté et en la compréhension.

A la bienveillance.

Bien sûr je connais aussi l’autre versant de l’humanité.

Mais l’un ne va pas sans l’autre, non ?

En attendant, je regarde mon orchidée qui vient de me donner une nouvelle fleur.

Elle aussi me regarde d’ailleurs, je n’arrive plus à fumer dans le salon, j’ai l’impression qu’elle m’en veut.

Du coup, je vais à la fenêtre.

Autour de nous , il y a des vies, j’allais dire de petites vies, mais la vie est la même pour tout le monde : elle est ou pas.

Des vies donc, que l’on peut influencer, parce que nous sommes touts liés.

Et tant que je peux, j’irai ramasser des bébés tombés du nid.

En espérant qu’on me ramasse aussi.

PS…

J’écris ça et je vais faire mes commis, avec ma petite fille

avec une carte cadeau.

Je paye.

Je mets mon porte-monnaie dans ma poche.

Je suis au milieu du self Chek-out.

Celui qui est de service pour le surveiller est de dos.

Il ne verra pas une main se plonger dans ma poche et ramasser mon porte-monnaie.

Moi non plus.

Mais j’espère que les caméras , nombreuses à cet emplacement auront réussi à avoir les images.

Je sens instantanément la différence de poids dans ma poche.

Parce que même si il n’y a pas un centime dedans ( il y en a qui vont être déçu)

il est plutôt lourd.

Carte cadeau

Supercard

Carte de la poste de mon fils ( bloquée  et rein n’a disparu)

Et voilà.

Mais à part ça , je suis choquée par cette intrusion dans ma poche.Et 69 francs.. de nos jours, c’est beaucoup.

Comme si je pouvais me permettre de perdre un centime.

Il parait que les épreuves arrivent à ceux qui peuvent les supporter.

Et qu’elles contiennent une leçon…

Je me demande laquelle ?

Au final je suis contente que ça se soit passé après que j’ai fait mes commis.

Commis que j’ai eu le temps de payer.

Toute heureuse qu’il reste encore 69 francs…

Autour de moi je n’ai vu personne.

Il faut dire qu’au milieu de l’ilot Self chek out, je sens en sécurité d’habitude.

Les caméras, l’employé…

Et le pire c’est que je n’ai mis mon porte-monnaie la, juste pour  installer  mon sac sur ma trotinette.

Et puis j’ai senti qu’il n’était plus là.

A la différence de poids.

Alors j’ai tout retourné… et j’ai bien du me faire à l’idée :

il avait disparu.

Je le dit à l’employé qui se met aussitot à chercher partout, même dans les poubelles.

Et l’endroit n’est pas si grand.

Rien.

Et je viens de payer.

Donc forcément, il n’y a ps 36 solutions…

Je demande s je peux visionner les caméras, mais ça ne sera possible que le lendemain

Super, pour les pickpocket.. ils peuvent agir tranquilles encore toute la journée..

Ensuite, ce n’est pas la Coop qui appelle la police.

C’est moi qui dois aller porter plainte.

Ce que je fais.

Là, ça se passe vite et bien.

Très pro.

Celui qui prends ma plainte  téléphone à la Coop et même réponse, le visionnage c’est demain.

Il me tiendra au courant,

Je repars , et je relativise.

Je vais rester calme et faire mon    ménage.

RE Ps,  Je réfléchi et quelque chose me choque.

( à suivre)

 

Thièle que j’aime

Plus je les observe et plus je les aime,

ces petites foulques.

La nature est bien faites.Pourquoi ces petits poussins , qui,

devenu adultes, n’auront plus que le blanc du bec et le noir du plumage,

ont-ils , enfants, ces têtes rouges entourées de plumes oranges et jaune vif.

La réponse est simple, évidente.

Parce qu’is sont minuscules, justement.

Contrairement aux canetons colverts qui grandissent rapidement et sont assez nombreux pour se faire remarquer.

Les bébés foulques sont encore plus petits qu’un petit canard de baignoire.

Petits, mais rapides. grâce à leurs pattes aux longs doigts articulés.

Leurs ailes, ne font encore pas plus d’un centmétre, et, pour l’instant ne leur servent à rien d’autre que de les rendre mignons quand ils les remuent.

Micro et sa soeur, longent la Thièle avec leurs parents.

Une vraie famille, unie contre l’adversité, qui se nourrit d’algues et de baies.

L’adversité, ce sont les rats,

de petits rats bruns, qui  se régalent des oeufs abandonnés.

Comme je suis heureuse qu’il n’y aie pas e feux, cette année.

Le bruit traumatise les oiseaux du lac.

Chaque fois que j’entends un pétard..

ça me mets en pétard !

Dehors on dirait qu’un batteur invisible tape un morceau répétitif,

mais c’est le vent , qui secoue je ne sais quoi.

Brise fraiche qui annonce l’orage,

bienvenue après cette journée caniculaire.

Je pense aux foulques,  ils sont beaux, ils sont purs.

Virus ou pas, ils continent leur vie,  et cette famille qui s’occupe de ses petits me plait, parce que dans le fonds, c’est tout ce que je veux.

Mais voilà, je ne suis pas un foulque.

Pour nous tous le virus a eu des conséquences.

Conséquences qui demandent de la compréhension.

Des ajustements.

On ne devrait pas pouvoir l’ignorer d’un côté et lui donner de l’importance de l’autre.

Demander à la population de respecter des nouvelles règles,

et en durcir d’autres, comme si de rien ne c’était passé.

Parce que tout a des conséquences.

Je veux bien croire que ce n’est pas facile de trouver un équilibre là-dedans.

Il suffirait peut-être d’avoir du bon sens ?

D’adapter au cas par cas.

D’examiner sa conscience, d’avoir une bonne mémoire .

Je repense à mon petit foulque.

A cette chance rare que j’ai eu de le voir éclore, découvrir la vie,

tout maladroit au point de tomber à l’eau, à peine 3h plus tard.

J’aurais pu le laisser.

Dire que c’est comme ça, la Nature, et ne pas intervenir.

Laisser ce petit rat, tout près en faire son déjeuner.

Après tout, c’était son problème, non ?

Non.

Pas pour moi.

Ni pour vous, j’en suis sure.

Il fallait trouver une solution, qui n’était pas si simple, parce que le père , croyant son petit en danger devant cette pince géante tenu par une humaine bizarre , en équilibre instable sur le bateau d’à côté,

Faisait tout pour m’en empêcher.

Heureusement, Micro-Machin n’avait pas encore appris à avoir peur des hommes, lui,

Et du coup, il ne s’enfuyait pas.

Comme il ne se serait sûrement pas enfui devant le raton qui guettait.

Et comme c’est un aventurier dans l’âme, il a fallut recommencer le jour suivant, avec l’aide d’une jeune suisse-allemande épatante.

Epatant au point de se  jeter à l’eau pour aller le récupérer de l’autre côté de la rivière,

ou il avait suivi son père.

Alors, c’est vrai, c’était de sa faute.

Mais voilà…

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

s.

 

Parfois

Parfois…

Parfois, vous êtes heureuse, ou heureux, et soudain la vie vous assène un coup.

Comme ça.

Juste pour voir.

Pas quelque chose de simple.

Un truc qui vous fait vaciller.

Et là, vous avez deux possibilités :

-1) vous tombez.

Solution logique, en apparence. Qui vous laisse la possibilité de vous relever.

Mais il y aura plus d’efforts à faire.

-2) tel le jonc qui plie mais ne se romps pas, vous fléchissez temporairement et vous tenez bon.

Hier était une de ces journées à ascenseur émotionnel.

Heureuse pare que miraculeusement, mes petits foulques ont retrouvés leur parent,

J’ai bien reconnu Micro-Machin et sa petite soeur.

Lui un peu plus gros.

Ce qui est relatif, vu qu’ils sont minuscules tout les deux.

Je ne sais pas ce qui c’est passé.

Si ils c’étaient cachés.

Ou si même je me suis fait un film…

Parce que rien ne ressemble plus à une foulque , qu’une autre foulque.

A propos des foulques, ce ne sont pas des poules d’eau.

bec blanc chez les foulques, rouge et jaune chez la poule d’eau.

Leurs habitudes divergent aussi.

Mais bon,  aujourd’hui ce n’est pas le thème.

Vous avez remarqué que les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules ?

juste après, je me penche, et je n’aurais pas du,

Mon téléphone tombe et la vitre se brise….

Ce qui me désole, ca rends difficile la prise de photos.

Et je n’ai pas les moyens de le réparer.

Mais je décide de tenir bon.

Et le soir, comme une récompense pour m’aider à penser à autre chose, je découvre avec bonheur, merci Thierry, que le

Meilleur des mondes, est adapté enfin en série.

Depuis le temps que j’attendais.

Mon vision quand j’ai lu ce livre qui m’a marqué à vie , diverge beaucoup,

 

mais c’est intéressant d’en voir une autre.

Ce qui semble fou, c’est l’incroyable actualité de ce livre pourtant écrit, en 4 mois en 1931 !

Chef-d’oeuvre de la littérature d’anticipation, ce bouquin  ..

je pourrais en dire tellement sur ce bouquin !

Je préfère vous le laisser découvrir, et avant de juger la série je vais la regarder jusqu’au bout.

Pour le reste, je m’accroche.

Fort.

Merci de ne pas me demander ce qu’il y a.

J’en parle pour me soulager, de ce poids si lourd.

Mais je ne veux pas entrer dans les détails.

On se retrouve tous un jour dans cette situation, ouq quelque chose arrive qui vous dépasse –

On devrait se soutenir, par principe,

Sans demander de justification.

Parce que la seule société qui est digne de survivre est une société compréhensive et solidaire.

Sur ce, je vous souhaite une très bonne journée.

 

Collector’s

Ils sont tout petits et ils ne sont pas cher.

10 francs, c’est rien pour ces objets uniques confectionnés avec amour et professionnalisme par Doris.

Ma Doris, celle qui est courtepointière.

Courte quoi ? Même la correction de Google ne reconnaît pas cet ancien mot.

Une courtepointe c’est cette magnifique couverture cousue , d’un asssemblage de beaux tissus, qui servaient à recouvrir les lits, dans le temps.

Une courtepointière s’occupe de vos rideaux, et d’autres tissus de décorations, comme les coussins par exemple.

Et forcément comme elle sait coudre, Doris, elle ne s’arrête pas là.

Elle créé des sacs et autres pochettes, et mêmes des robes, des jupes et des blousettes.

Chez Doris, c’est plus qu’une vocation : c’est une passion.

Du genre qui l’empêche de dormir la nuit, quand elle a une idée en tête.

Celle-là, on l’a eut en même temps:

Faire des petis sacs pratiques pour transporter vos masques, quand vous ne les mettez pas.

On à eu l’idée, mais moi je n’aurais ni su

ni pu concevoir ce que Doris à conçu .

Une sac-à-masque unique et tellement intelligent, recherché jusqu’au moindre détail.

Il permet de ranger et prendre le masque pratiquement sans le toucher.

Et il est en plastique, donc facilement désinfectable.

Un coup de produit et le tour et joué.

Il est écologique, car Doris use de matériaux recyclés,

économique, comme je disais, 10frs c’est rien pour la peine qu’elle c’est donné,

unique, personne d’autre n’en propose de pareil,

local, et consommez local, c’est patriotique !

Et joli, par dessus le marché !

En parlant de marché, vous pouvez les acheter en contactant directement Doris sur sa page Hausbag’s sur Facebook.

Ou sur mon stand au marché du samedi.

Collector’s , ils le sont aussi.

Et pourquoi ça ?

Parce qu’un jour, dans le futur, ces modestes objets seront le témoin de l’époque nouvelle , l’ère des masques, qui débuta à 2020 dans notre beau pays.

Il va falloir s’y faire, messieurs dames.

C’est triste, mais c’est ainsi, on en a pas terminé avec cette saleté de virus, et après le Covid 19, viendra logiquement le 20.

Alors autant s’organiser.

Et soutenir l’économie locale, en plus.

Les activités de Doris,  qui élève seule ses trois grands enfants,

et accessoirement les miennes,

en tant que marchande et proche aidante qui ne serais pas contre un peu de reconnaissance.

Mais surtout, mariez vous !

Engagez -moi comme photographe, et pourquoi pas, au lieu des dragées, offrez des petits sacs à maques en dentelle trompe l’oeil, par exemple.

Comme ceux-ci sur la photo qui sont particulièrement ravissants.

Elle en fait de toutes sortes.

Avec des emballages de café, du tissus à Edelweiss, et même de la soie.

Je sais que ça va la gêner, mais tant pis :

Doris, c’est le courage incarné.

Elle n’en a pas conscience et ç’est ce qui est beau.

Il y a quelques années, elle travaillait pour le rayon rideau de la Coop,

et quand il a été supprimé, elle s’est retrouvé sans travail ou presque du jour au lendemain.

Alors, elle à tout fait, vendre des glaces, réapprovisionner les machines à café.

Berf, une femme qui n’a pas du attendre le virus pour savoir ce que c’était d’avoir la vie dure.

Une travailleuse infatiguable.

Sauf quand elle profite de son balcon.

Mais Doris n’a pas de balcon.

Jais c’est un « private joke »

Avec sa gentillesse et son humour, elle s’est vite fait de nouvelles amies.

Doris ne vient pas de Bienne, mais en quelques temps elle est devenu une vraie biennoise.

Je l’aime beaucoup, comme une sorte de soeur supplémentaire que nos activités respectives éloignent et parfois rapprochent.

Un de ces étranges et joyeux  cadeau que vous fait la vie, pour vous guérir

de vos épreuves.

Une artiste du tissus.

Voilà Doris.

Elle à inventé le plus pratique et utile des objets.

J’en ai vu des pochettes sut internet, mais aucune comme celle -là.

Bravo Doris !

 

 

Sos Canetons

Au bord de la Thièle, il y un couple de foulque qui à fait son nid, sur le marchepied d’un bateau.

Ils l’ont bien choisi, il est à vendre.

Du coup, il ne bouge pas, et ils sont tranquille.

Protégé des intempéries et des gros rats qui rôdent.

Plus ou moins, c’est malin un rat et ça grimpe partout.

Je les surveille, parce que j’avais l’espoir d’assister à l’éclosion des oeufs.

Et, chance incroyable, parce que ça peut arriver n’importe quand, je les ai vu sortir.

Les deux premiers petits.

Cet après-midi je repasse.

Toute heureuse de voir qu’un petit est déjà hors du nid.

Jusqu’à ce que je me rende compte du danger.

A peine né, encore tout maladroit et curieux il s’approchait du bord…

et ça n’a pas manqué il est tombé

Comme un canard en plastique.

J’ai pu sentir sa surprise et cette incroyable faculté de la nature à s’adapter, il à su flotter, tout de suite.

Et il à aimé ça.

Jusqu’à ce qu’il réalise la panique de ses parents.

Et qu’il ne pouvait plus rejoindre sa maman.

Le père est arrivé aussi sec et le petit le suivait.

Mais ça n’allait pas, le père  était en mode consolidation du nid et pêche, il ne pouvait pas prendre le petit , qui ne sait pas encore se défendre avec lui.

De toutes façons bébé foulque essayait de rejoindre sa mère.

Désespérément.

Et les deux parents ne savaient pas quoi faire, à part tenter de rassurer bébé.

Moi , je suis pour laisser faire la nature.

Normalement.

Mais comment résister à l’envie d’aider cette famille ?

Je connais assez bien les foulques.

Elles viennent tout près du bord, mais avant se montrer teigneuses si on approche du nid.

Donc pas question d’y aller à la nage.

Si seulement un paddleur pouvait passer, et s’approcher assez près.

Mais les seuls passants … passent….

Le seul moyen, grimper sur un autre bateau, et avec un bâton ,choper le petit,

Par chance, j’ai un de ces bâton outil à ramasser les noix.

Je cours à la maison et je le ramène.

L’autre bâteau n’est pas tout près.

Je prends mon courage a deux mains, je lance mon baton sur le toit,

j’agrippe la barre métallique qui longe l’embacation et je grimpe dessus.

J’arrive à la proue.

Mon bâton est parfait.

Le petit à l’air d’avoir compris ma méthode.

Il ne bouge pas.

Mais le père fait une grosse crise de panique,

Avec ses pattes il tente de repousser mon bâton.

Moi j’essaie de choper le petit en maintenant la bonne pression pour ne pas l’écraser avec .

C’est quand même un peu plus gros qu’une noix,  un caneton…

J’ai peur de l’écraser.

A la deuxième tentative, j’y arrive, et je le soulève jusqu’au nid,.

Je tremble.

J’ai eu très peur que les conséquences de mon sauvetage soient pire s que celles de cette chute.

D’ailleurs, dans la panique, le deuxième petit sort du nid à son tour.

Manquerait plus que ça qu’il tombe à son tour !

Mais plus discipliné que son frère, il y retourne.

Les foulques ont rarement plus de deux ou trois petits.

La, si ils vivent tous, elle en aura au moins 5.

La nature est si cruelle.

Combien seront capable d’affronter les épreuves qui les attendent ?

Le mauvais temps,  les oiseaux carnivores, les rats.

J’en ai vu un tout près, gras et gris.

Ils sont tellement émouvants, les petits , avec leurs têtes  rouges et les plumes oranges.

Le petit bec est blanc. Et les  ailes toutes petites.

Je tremblais comme une feuille.

La peur de me faire attaquer,

la peur de tomber à l’eau.

De ne pas réussir à sauver ce poussin.

Mais j’ai pu.

Il à intérêt à vivre maintenant, mini-machin!                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      j

Expression et statistiques

Vos commentaires sur Facebook m’ont fait sacrément plalsir.

Je ne sais pas pourquoi les gens préfèrent Facebook pour laisser leurs commentaires, plutôt que de les mettre en bas de cette page.

Sauf quand i y a polémique.

Quand je me suis mal exprimée ou qu’on ne m’a pas compris, ce qui revient pratiquement au même.

Et finalement les pires choses que j’ai reçu, je les efface.

Pourtant, il y en a eu qui sont du modèle du genre.

Dans un français parfait, en une seule phrase, « on  » me démoli des pieds à la tête, âme comprise.

Parfois je m’auto-censure aussi, de plus en plus, j’ai du apprendre à le faire, pour ne froisser personne,

pour éviter des racontars qui n’ont pas lieu d’être.

Même si je sais , que dans le fonds , quoi que j’écrive ou pas, les gens sont et seront toujours libre d’interpréter mes textes à leur guise.

Je suis toujours gênée quand on me dit que je suis quelqu’un de bien , parce que ce n’est pas l’image que j’ai de moi.

Je lutte la contre, mais il reste du travail.

Comme quelqu’un de mince qui se verrait grosse.

Ma perception est faussée.

Quand je vois ça chez les autres, ça m’énerve.

Ca me fâche, et je vois très bien comment ils en sont arrivés là.

Mais je vais vous dire un truc.. les miracles existent, et aussi banal

que ce soit de le dire, le temps arrange les choses.

Samedi, sur mon stand, j’ai entendu cette phrase, enfin, celle que j’ai tellement désiré entendre, que j’en parlais encore ici l’autre jour :

Je vais essayer de résumer,  pour ceux qui n’aurait pas suivi, mais c’est encore tellement douloureux…

Un peu moins depuis samedi.

Et vous comprendrez peut-être pourquoi j’ai de la peine avec mon image.

Ce qui s’est passé avec mes enfants y est pour beaucoup.

En résumé.

Mon fils est autiste. Avec le syndrome d’asperger.

Mais, à l’époque ou il allait à l’école, en classe spéciale déjà pourtant, le diagnostique n’était pas posé.

Forcé,ent son comportement alertait sur sa différence..

Et il fallait une cause.

Son professeur de l’époque en a trouvé une :

moi.

Il à fait la pire chose qu’on puisse faire à une mère seule qui à un enfant différent :

Il à fait un rapport d’alerte contre moi à l’office de protection de l’enfance.

Parce que si il n’arrivait pas à gérer cet enfant, il ne pouvait y avoir qu’une seule responsable… d’après lui.

Ce jour là, il à détruit nos vies.

Si au moins ça venait d’un bon prof, à l’écoutede ses élèves et compétent dans son travail…

Peut-être un jour.. mais à ce moment là, la plupart du temps il était en dépression et se faisait remplacer.

Je vous ai déjà raconté les sevices que mon enfant subissait dans son école, aux yeux de tous… et que pour ça il ne faisait rien.

Donc débute une enquête, et là encore, des gens qui pensent bien faire, mais détruisent nos vies, petit à petit, erreur après erreur.

5 ans d’erreurs

5ans d’horreur,

jusqu’à ce qu’on rencontre enfin une doctoresse compétente, et après elle, son chef qui fut le premier à nous défendre dans cette horrible bataille.

Mais le mal était fait.

Restait une famille brisée, un enfant en dépression profonde et une mère qui suivait tant bien que mal.

Comment j’ai fait ?

Je me pose encore la question, mais je crois que beaucoup, c’est grâce à vous.

J’ai commencé un blog, et àmettre mes photos sur internet, et cette reconnaissance qui m’avait tant manqué m’a fait du bien.

Voilà pourquoi je vous remercie toujours , encore et encore.

Vous avez sauvé ma vie.

Ensemble et séparément.

Et j’aurais aimé tellement aimé qu’on me dise, on est désolé on  s’est trompé… mais rien.

Jusqu’a samedi.

pratiquement 15 ans plus tard.

Une des rares personne que j’appréciait à l’époque dans ce système défaillant est passé devant mon stand.

Et elle m’a dit ces paroles magiques :

-On à parlé de toi avec une de mes collègues.

-Ah oui ?

-A propos…. DES ERREURS COMMISES SUR TON FILS …

J’ai failli :

l’embrasser

m’évanouir.

Tout est devenu flou autour de nous et je n’entendais plus que ça  :

comme un merveilleux écho :

les erreurs commises sur ton fils.

6 mots

Sur le moment,  j’ai réalisé, un peu.

Mais aujourd’hui, juste deux jours plus tard, je me sens déjà tellement mieux.

Comme si  on avait percé un affreux bouton mal placé.

Un bouton de cerveau…

J’ai du grandir de deux centimètres en deux jours.

La phrase fait son chemin et répare de vieilles connexions  que je croyais perdues à jamais.

Et c’est pas fini..

comme le battement d’aile d’un papillon qui déclenche des tempêtes, je sens que les conséquences sur ma vie vont encore  se présenter.

Rien n’est jamais fini.

 

Paddle

6h du matin.

Sur le fleuve Amazone, une ombre se profile.

Elle est seule, bravant les dangers qui guettent de tout côtés.

Les crocodiles affamés et sournois.

Les esprits  mangeurs d’âmes qui peuplent cet endroit  ou l’homme ne vient jamais,

normalement.

Mais elle, sur son paddle , c’est une exploratrice.

Deux traits verts sur les joues, un bandana militaire autour du front,

les muscles saillants, tatoués d’emblèmes Maoris,

prête à affronter les pires épreuves.

D’ailleurs, elle n’ à rien pris à manger.

Professionnelle de la survie, elle sait se contenter des ressources de la nature.

Soudain une araignée géante tombe à ses pieds.

Elle reconnaît immédiatement cette espèce venimeuse spécialement mortelle.

Mais elle reste calme.

Elle sait que chaque geste qu’elle fera  décidera  de sa vie.. ou de sa mort.

C’est là qu’elle se réveille.

Allongée sur son paddle, dans cette après-midi biennoise,

elle descends mollement la Thièle.

Machinalement elle remets en place son maillot de bain qui lui rentre dans les fesses.

 

Au passage, elle admire encore son dernier tatouage qu’elle à fait chez Daniel cet hiver.

Une pure merveille, représentant son chat Caramel.

Ses séances d’U.V.  hivernale ont parfaitement préparé sa peau  au soleil de l’été.

Elle lance un regard de mépris au autres paddleuses qui la dépassent.

Un joyeux groupe de filles quis’amusent à se faire tomber dans l’eau claire de la rivière.

Zut, sa rame est tombé dans l’eau et elle n’avait pas pensé à l’attacher.

Il va falloir aller la chercher, et son maquillage n’est pas waterproof.

En plus il y a des cygnes… avec leurs petits.

D’ailleurs la mère la regarde de travers.

Elle soupire et  décide d’en profiter pour faire une pose,

et manger son sandwich  qu’elle à acheté à la Coop avant de venir.

Mais les cygnes aussi aiment les sandwich.

Ils s’approchent d’avantage,

son paddle tangue ,

Et là, c’est le drame :

une de ses tongs tombe à l’eau,

La maman cygne se rapproche dangereusement,

il y a de la buée sur ses lunettes de soleil,

et son i-phone sonne en même temps.

La totale.

Elle décide de répondre,

c’est son fils,  Jason, 12 ans.

-Jason, c’est pas le moment !

-Mais maman !

Avec la caméra, elle lui montre la situation .

Jason rigole.

-Je croyais que tu voulais faire Koh-lanta …

Énervée , elle coupe la conversation.

Une tong  de chez Manor, quand même !

Qu’elle à payé 39frs 95 !

Elle décide d’aller la chercher.

Elle trempe un orteil pour vérifier la température de l’eau.

Elle est froide,

trop.

Par chance un bois flottant passe juste à côté.

Elle prends bien soin de ne pas abîmer sa manucure,

et l’attrape de justesse.

Et enfin grâce à lui , elle récupère sa précieuse tong.

Elle est fière,

ça lui fera quelque chose à raconter à ses copines qui doivent l’attendre au Lago Lodge.

Elle se relève et s’apprête à affronter le prochain danger :

passer sous le pont du débarcadère,en évitant les gamins qui plongent .

Mais dans l’âme et dans ses rêves, c’est une aventurière.

Les cygnes se sont éloignés.

Elle pousse un soupir de soulagement.

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C’est dimanche,

de ma fenêtre , je les vois passer sur la  Thièle,

,les paddleurs..

Seul ou par groupe.

J’avoue  que ça fait envie.

Que moi aussi j’aimerais me la jouer, façon Koh-lanta.

Chaque année, je me dis que je vais le faire.

Pas Koh-Lanta,

mais la descente de la Thièle en paddle.

Et ça viendra.

En attendant, il y a toujours mon bateau pneumatique.

Un gros machin qui pèse une tonne.

Mais notre Thièle est magnifique.

Bordé de mûriers  et d’herbes sauvages,

qui font le délice des jeunes castors.

Mais quelle chance on a d’habiter là.

Pour rien au monde je ne voudrais être ailleurs.

 

 

 

Une journée comme les autres, à Bienne, ou presque.

Ce matin, je me lève et je me bouscule, je ne me réveille pas tout-à-fait.

Comme d’habitude.

Première mission, promener Prisca.

Les escaliers sont dans un état.. comment dire…

Ma jeune voisine du dessous a visiblement besoin de lunette.

Elle fait son compost, le mets devant la maison,  c’est bien.

On peut la suivre à la trace.

C’est moins bien.

Ca pue tellement que je décide de faire quelque chose.

Mais d’abord promener le chien.

Je passe devant le garage.

Si vous avez suivi, avec le garagiste , qui me loue l’appartement, nous avons eu des relations difficiles.

Jusqu’à ce que qu’un chat nous réunisse .

Ainsi qu’une certaine compassion réciproque.

Si, si.

Ca semble dur à croire, pour un type qui menaçait de me faire la peau,

mais avec les années, une fois arrivés au paroxysme de la haine, ça c’est tassé.

Le voilà qui m’interpelle.

Me fait signe de repasser par le garage.

En même temps, il fait une sorte de signe dans l’air, et je crois comprendre qu’il a quelque chose à me remettre.

Aussitôt mon cerveau se met en mode cinéma.

Et les films défilent.. tous avec remise de documents inquiétants.

Je décide de ne pas être une victime.

Et j’y retourne, la tête haute.

On verra bien.

J’avais à peu près tout imaginé , sauf ça.

Le voilà qui désigne un grand cornet…

rempli de nourriture pour chat!

Qu’il m’offre sans façon.

Les larmes me montent aux yeux, tant je suis émue et heureuse.

Comme ça tombe bien en plus !

Je le remercie chaleureusement.

Et je repars, avec la certitude que le monde à changé.

Qu’il est un peu meilleur.

Du coup en rentrant, je nettoie tout le corridor et les escaliers.

La grande question est :

Comment passer des menaces aux présents ?

Peut-être avec de la compréhension.

Quand je me suis rendu compte qu’il avait aussi des soucis, j’ai arrêté de le regarder comme un ennemi.

C’est peut-être ça qui a aidé ?

Peut-être que tout ce qu’il à fait de mal. il l’a regretté après ?

En tout cas, ça donne de l’espoir.

Tout est possible, quand on y mets de la bonne volonté.

Quand les vacances ont des effets…

Ben voilà… les samedis se suivent et ne se ressemblent pas.

Autant le dernier était magnifique, autant celui-ci était… catastrophique.

J’ai pourtant travaillé comme une dingue toute la semaine.

Et est-ce que c’est de ma faute?

Parce que je savais à quel point il était important que je gagne quelque chose de conséquent ce samedi et  que ça devait se ressentir ?

C’est une sorte de loi, le genre de loi secrète qu’on apprends dans la vie.

Quand les gens ressentent votre besoin, ça les faits fuir.

Non, en fait, ç’était pratiquement pareil pour tout le monde au marché.

Peut-être parce que c’est les vacances.

Pour info, nous n’avons pas le droit de faire partie de l’action des bons à 25 francs.

Comme si nous ne faisions pas partie, nous les marchands , de l’économie biennoise.

Comme si nous n’avions besoin de rien.

J’étais chez Lüthi l’autre jour avec le mien.

J’ai rêvé un instant de voir sur mon stand autant de personnes avec leur bon à la main pour se payer un petit bracelet.

J’avais même décidé de baisser encore les prix pour que ça corresponde et qu’on ne soit pas obligé de rajouter quelque chose.

Mais bon, pas de bon pour les marchands.

Pas de compensation pour les semaines perdues.

Je me plains, mais  nous sommes beaucoup dans ce cas, certains ont même perdu leur travail.

Quand on a un certain niveau de vie, ça doit être très dur.

Moi au moins ça ne change pas grand chose.

 

Et puis, j’ai eu une commande.. vendu quelques cartes.

Ca pourrait être pire.

Au moins j’ai pu payer la location du stand.

Mais voilà la dure réalité du métier de marchand.

On peut tout à fait passer 8h derrière son stand après une semaine à produire de quoi le remplir et ne rien gagner.

Pourtant, ça ne me démotive pas.

Je vais redoubler d’effort, et je serai là la semaine prochaine.

Parce que j’aime mon travail.

J’aime rencontrer des gens.Je déteste avoir besoin d’aide par contre.

Ca me fait paniquer.

Ca me rends maladroite, trop directe et pas du tout subtile.

C’est dans des moments comme ça que j’aimerais bien avoir quelqu’un  avec qui partager la fonction de chef de famille.

Même si j’adore l’être quand tout va bien, et que ça me convient de prendre les décisions pour ma famille.

Et surtout, que les relations sentimentales m’ont tellement pourri la vie que je les fuis comme la peste.

Mais quand le frigo se vide à a la vitesse de la lumière, que pouvoir s’acheter une canette devient un luxe, j’avoue que ce serait bon de savoir que je ne dois pas m’inquiéter.

D’autant que s’inquiéter ne sert strictement à rien.

La vie est étrange, à force, je le sais, la seule chose qui marche c’est de garder confiance.

Et de faire ce qu’on peut en attendant.

Je suis sur mes deux jambes, j’ai un toit sur ma tête et j’habite en Suisse.

C’est déjà beaucoup.

Faire avec pas grand chose , j’ai l’habitude.

Demander de l’aide par contre,  je ne m’y ferai jamais.

Même quand j’en arrive à ne plus avoir le choix.

 

Il fait beau aujourd’hui.

Je vais rester chez moi parce qu’il y a trop de monde dehors.

Je vais faire mon ménage, m’occuper de ma petite-fille, travailler encore.

Faire ce qui est juste.

SURTOUT NE PAS SE LAISSER ALLER.

Regarder ce qui va bien et s’y tenir.

Faire ce qui doit être fait.

Donner ce que je peux donner.

Avancer, garder espoir et confiance.

Ce matin j’ai vu deux bébés grèbes avec leurs parents.

Les premiers , cette année.

 

Show must…

C’est pas comme si on avait le choix.

La vie  continue , quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, elle s’en fiche.

Royalement.

Tout le monde mérite un hommage rien que pour ça.

Je pense à ceux qui vont si mal que ça se voit.

Comme si ça ne suffisait pas, ils sont pointés du doigts,

voir pire.

Avec cette contradiction évidente : on les croit négligés par manque de volonté, mais  pour vivre malgré tout , dans une société ou les apparences comptent tellement,  il faut une sacré volonté.

Je fais un gros raccourcis, tout est dans le « malgré tout « .

Mais il fait beau et je ne veux pas m’appesantir,

la vie continue..

Et cette vie, on à beau l’aimer, elle fait de nous ce qu’elle veut. quitte à nous en ficher plein la figure, alors qu’on est déjà  à terre.

J’avais dit que je ne appesantirais pas.

Soit.

Je me demande si l’être humain à toujours été comme ça, à juger les autres sur les apparences .

L’homme des cavernes  qui avait la plus belle grotte, le plus beau manteau en peau de mammouth.. est-ce que les autres le regardaient avec envie ?

Tandis qu’ils crachaient sur celui qui dormait dehors , tout nu ?

Ca se peut.

Mais qu’est-ce qu’on en sait.

Peut-être que celui qui chassait mieux était partageur, et qu’il avait de la compassion pour son frère maigrichon.

Qu’il l’invitait à partager sa caverne  et fabriquait pour lui aussi un beau manteau pour l’hiver.

Peut-être qu’avec une vie si dure, s’entraider était naturel ?

Pas de Netflix pour penser à autre chose.

Seulement la vision d’un semblable grelottant et affamé, parce que la chasse au mammouth n’est pas son truc .

Par contre il est doué pour le dessin.

Et bien plus tard, quand dans un petit bled nommé Lascaux, on retrouvera ses oeuvres,

qui entrera au Panthéon du  patrimoine de l’humanité, hein ?

Mais sans le chasseur, le dessinateur n’aurait pas vécu.

Belle théorie , Catherine, mais  qu’est-ce que tu en sais ?

Le chasseur était peut-être aussi doué pour le dessin.

Tandis que son collègue n’avait aucun talent.

Non, pas possible,

On à tous un talent.

Des talents même.

C’est notre particularité d’être humain.

Mis à part notre faculté d’adaptation, la vie nous dote de toutes sortes de dons.

Il y a ceux qui chantent, ceux qui chantent, et ça nous émeut tellement qu’on se mets à croire en l’existence de Dieu.

Un talent c’est quelque chose qui ne demande pas d’effort, mais doit se partager, doit se travailler.

Et qui fait plaisir.

On à parfois de curieux talents.

Un des miens est de rendre hommage.

Sûrement parce que j’aime les gens.

C’est viscérale et aussi plein s de contradictions.

Je suis très timide à la base.

Il m’a fallu du temps et du courage pour oser le faire.

Passer par tout les stades du « mais qu’est-ce qu’on va penser ».

Mais quand je vois les commentaires tellement gentils que j’ai reçu hier suite à mon hommage à Danielle, je sais que j’ai bien fait.

Que j’ai touché juste sur la personne qu’elle était , mais surtout, que j’ai pu l’exprimer avec des mots.

Et puis qu’elle avait des amis formidables, forcément.

Moi qui ai toujours peur d’être mal perçue, j’ai pu partager mon ressenti  avec des gens qui l’ont appréciés.

Ca m’a fait un grand plaisir.

En même temps j’étais triste, parce que ce ne sont pas des circonstances joyeuses qui m’ont poussée à écrire.

J’avais peur qu’on me dire : « mais de quoi tu te mêle, tu la connaissais à peine.

Peut-être que certains l’ont pensé.

Peut-être qu’il y en a qui ne m’aiment pas.

Qui me trouvent opportuniste.

Mais Danielle c’était un modèle pour tout le monde.

Elle à croisé mon chemin , m’a marquée .

Est-ce qu’il y aurait un mystérieux droit d’appartenance qui m’empêcherait de m’exprimer?

Danielle disait qu’elle se fiche des commentaires des gens..

Mais pour moi ça compte.

Je suppose qu’elle parlait des commentaires négatifs.

Il fut un temps ou il suffisait d’un seul pour pourrir ma journée.

Maintenant j’ai changé.

Je refuse de donner du pouvoir aux mauvaises intentions.

J’accepte la critique quand elle est justifiée,

mais mon blog n’est pas un forum.

Si on ne m’aime pas, il y a assez de lecture ailleurs sur internet.

 

Je  sais que ce n’est pas donné à tout le monde de pour s’exprimer par l’écriture.

C’est ce que je disais plus haut.

Nos dons sont différents, on en à tous, mais pas les mêmes.

Vous voyez comment comment je suis ?

J’en suis  presque à m’excuser de savoir écrire.

Mais je n’y suis pour rien.

Je devrais juste être contente et continuer d’en faire profiter le monde.

Il fut une époque ou écrire des hommages était un métier.

En fait c’est plus large que ça, j’aime écrire sur les gens.

Les êtres humains sont tellement mystérieux et passionnants.

On peut dire déjà pas mal de choses sur un cailloux, mais sur un être humain, c’est sans limite.

Et la création aussi.

On peut même inventer des mots si on ne trouve pas le bon.

Quand j’écris, les phrases se mettent toutes seules dans mon esprit, parfois  comme des pages entières.

Je n’ai qu’à recopier.

Et j’ai toujours cette petite voix qui me dit : tu n’as aucun mérite.

Et alors ?

Il fait beau, j’ai envie d’aller à la piscine avec ma petite fille.

Continuer de lui apprendre à nager.

J’ai faim déjà, je vais me faire quelque chose

Donc merci à vous de m’avoir lu jusqu’ici et je vous souhaite une toute bonne journée <3