Journal de la pandémie 40 jours et quelques…

Ce matin, je descends joyeusement les marches d’escaliers quand soudain…

Ce que je vais trouver, vous n’allez pas le croire.

J’aurais pu faire une photo,  histoire de marquer le coup.

Mais j’ai décidé que non.

J’ai vu ce que ça donne quand il m’arrive des malheurs et que je me plaint sur internet.

Après, je me sens encore plus mal.

Et figurez vous que je n’aime pas ça.

Même si j’ai pleins d’amis très sympa qui compatissent, et me conseillent judicieusement, ce qui fait plutôt plaisir, après, j’ai l’impression d’être une grosse nullité qui ne sait pas se défendre.

Pire, qui n’est pas foutu de défendre ses chats,

Alors que c’est un peu plus compliqué.

Vivre en paix, c’est tout ce que je demande.

Donc je ne devrais même pas vous en parler, , de ce que j’ai trouvé, mais je vais le faire quand même parce que j’en ai tiré quelques reflexions , voir une petite leçon.

La connerie  n’a pas de limite, si vous y répondez, alors vous entrez dans un mouvement perpétuel de stupidité, qui vous entraînera dans des abîmes de désespoir.

Et ç me tente moyen.

Donc, je répondrai pas la plus grande indifférence.

Apparente of course, ça me touche quand même de…

_Hm….

Oui ?

-Tu va nous dire ce qui t’es arrivé?

Oui, je vais vous dire.

Je parle aux deux -trois personnes qui vont me lire aujourd’hui, bon peut-être un peu plus, l’autre jour, j’ai regardé mes statistiques et j’ai vu qu’ un de mes articles à fait 500 vues.

-HMMMM!

Ok.

On se croirait sur un de ces sites qui vous raconte une histoire , page après , page, entre trois tonnes de publicité et qui vous disent rien pour au final vous dire encore moins que pas grand chose….

Donc, devinez ce que j’ai trouvé dans mes escaliers ?

Un carton.

Mon carton à linge.

Avec mon linge dedans.

Mais pas tout seul.

Délicatement posé dessus, se trouvait une sac d’aspirateur,

rempli.

Enfin pas tout à fait puisqu’un partie de son contenu était mélangé avec mon linge…..

C’est vrai qu’une photo aurait été tout-de suite plus parlante… mais ça m’aurait fait perdre du temps.

C’est le piège, et chaque fois, j’essaie de ne pas tomber dedans.

Ca commence par une photo, ensuite, il y a les commentaires, je réponds, je m’enfonce dans l’énervement, la peine que ça me cause, la frustration de ne rien pouvoir faire.

Parce que la guerre, entre voisins, ça se transforme vite en calvaire journaliers.

Et j’ai tellement d’autres choses à faire plus importantes.

Mon travail, pour commencer.

Bien sur, j’ai perdu du temps à secouer mes habits dehors un par un, les petites affaires de ma petite–fille aussi… Mais je suis fière de moi, parce que je me suis concentré, et je n’en ai pas rajouté en allant déverser un cornet de crottes de chats entier devant sa porte.

Je ne l’ai pas fait, mais ça fait du bien d’y penser.

Ce qui est drôle dans cette histoire.. c’est que j’ai reconnu ce sac, c’est le mien.

J’ai fait le ménage récemment dans les escaliers,  et quand j’ai terminé mon sac était plein, je l’ai mis dans un carton de bière qui trainait devant la porte de mes voisins d’en bas, au milieu de dizaines d’autres cartons, dans le but de le jeter par la suite.

Dans a fatigue, je l’ai oublié

Curieusement les cartons de mes voisins aussi étaient poussé contre le mur,

voisins absents donc hors de cause.

Donc je suppose que quelqu’un , que je soupçonne être e voisin du dessus, à été pris d’une fièvre vengeresse devant tout ces cartons qui encombraient le passage  à l’étage du dessous.

.Cartons qui appartiennent à mes  voisins du dessous je le répête.

Alors pourquoi prendre mon linge, et le souiller ?

Parce que c’est un g… c.. !!!

Ou alors, je n’ai rien compris ?

Allez savoir, c’est peut-être une demande en mariage déguisée ?

Une obscure tradition de son pays qui consiste à resalir le linge de son aimée pour lui montrer son affection ?

En attendant, imaginez un sac d’aspirateur plein de poussières concentrée mélèe à votre linge encore humide….

J’ai déjà eu l’occasion plusieurs fois de me poser des questions sur la santé mentale de ce type.

Mais de un, je n’ai aucune preuve que ce soit lui, même si je ne vois pas qui d’autre ça pourrait être, étant donné qu’actuellement nous sommes les seuls locataires présents dans la maison.

Bien sîr, je vous entends déjà… porte plainte, plaint toi là ou là, casse-s’y la gueule !!!!

Je l’ai déjà fait, une fois… avec succès puisqu’il à été condamné à payer une grosse amende.

A la ville, qui peut me remercier.. mais voilà, ça ne va pas l’empêcher d’être ce qu’il est… donc il recommence.

Je n’arrive pas à imaginer ce qu’il peut se passer dans la tête de quelqu’un capable de faire un truc pareil.

Et heureusement, ça veut dire que je ne suis pas comme lui.

Maintenant, ce n’est pas le seul malade mental qui traîne dans mes environs.

Il y a aussi, celui qui construit des barrières anti-chats à base de piques et de ronces… et  l’autre qui me prive de chauffage en hiver….

ca fait beaucoup pour une seule femme.

Et encore, quand j’y pense, je pourrais facilement en rajouter d’autres.

Alors que faire ? Déménager ? Me pendre ?

Débarrasser le monde de mon encombrante et dérangeante présence ?

Et puis quoi encore ?

M’excuser de vivre ?

A force, j’ai quand même 53 ans et une belle collection de fous furieux dans mon tiroir réservé à cet effet… à force donc, j’ai compris une chose.

La femme seule est la personne « attaquable  » par excellence, par les lâches.

Donc, tant que je serai seule, ça m’arrivera.

La femme qui n’entre pas dans les cases dérange…donc, ça non plus, je ne peut rien y faire.

Par contre, j’ai remarqué une chose, à force :  une chose qui s’appelle le retour.

Personne ne peut faire du mal indéfiniment sans se ramasser le retour.

Je ne suis pas toujours là pour le voir, mais je l’apprends parfois… donc je sais qu’il existe.

Au point que parfois je plains celui qui s’attaque à moi.

Je l’oublie parfois                                                                                                                                 i.

Mais là, ce matin, devant mon linge, je m’en suis souvenue.

Du coup,  je suis resté calme.

J’ai fait tout ce que j’avais à faire, mes cartes, terminé le bracelet de Katia.

Mon ménage.. et tout le reste.

J’ai gardé ma bonne humeur, le mieux que je pouvais.

La bonne humeur, c’est comme l’argent, si on l’économise alors on peut s’en servir quand on en a besoin.

 

 

Journal de pandémie épisode 41 (environ)

Le type du kiosque est philosophe.

La dernière fois, il me lance :

T’as remarqué qu’on réagit plus aux choses des autres qu’à les nôtres?

Ou quelque chose comme ça.

Traduit  du suisse.allemand. ne vous inquiêtez pas je ne vous mettrai pas la version originale.

Déjà j’en serais incapable, ensuite, je  ne voudrais pas vous faire mal aux yeux.

J’ai dis que j’allais méditer sur la question.

Je viens tout juste de récupérer mon cerveau.

Bla-Bla Girl est rentré chez elle.

Je vais pouvoir récupérer.

En ouvrant mes mails, j’en vois un de son prof :

Super Sidney, avec pouce levé.

En réponse à sa petite rédaction, corrigée .

 

Ca me fait plaisir.

Même si faire l’école à la maison demande plus d’efforts et d’énergie que je le pensais.

Enfin bref, j’ai presque fini le grand bracelet pour Katia : une semaine que je suis dessus.

C’est comme en faire 7,qui doivent s’harmoniser.

J’ai ai mis ce que j’ai de plus beau, de plus préceiux.

Pour qu’il ne ressemble à aucu autre.

J’en suis très satisfaite, d’ailleurs.

Il ne me rete qu’une douzaine de perles à mettre, mai ca me prends un temps fou, de choisir celle qui convient.

C’est ma commande la plus spéciale à ce jour.

Kata est une femme épatante.

Le jour se lève et si je me donne la peine d’écrire c’est parce que moi aussi je voulais phiosopher la moindre :

vous avez remarqué qu’accumuler de la koie donne de la force ?

 

C’est une façon de prendre la vie, de garder sa joie, d’en faire des provisons.

Comme les écureuils avec leurs noisettes.

D’en cacher un peu partout pour pouvoir la récupérer si besoin est.

Ca marche dans les deux sens.

Après c’est une question de choix.

On fait des provisons de ce qu’on veut, de ce qui nous fait du bien.

C’est plus facile quand on ne dpit pas se soucier constament du lendemain,

Garder confiance, c’est le secret.

Dans a vie, on ne sait jamais comment les choses vont se passer.

La, il me semble que tout le monde a de quoi s’e rendre compte.

Alors autant s’y faire, puisqu’on ne peut rien y faire .

Non ?

Et rester joyeux.

Parce que seulement s’inquieter ne ser à rien, mais en plus c’est mauvais pour la santé.

Confiance et joie… quand même !

 

Journal de pandémie épisode 37

Autopsie d’une journée plus ou moins pluvieuse.

Minuit, dans la cuisine, ma cuisine, une sombre lutte s’engage.

L’objet ? un tiers de fondant au chocolat qui trone sur le frigo.

Plus pour longtemps.

Le calcul est vite fait.. on a englouti les trois quart, miss Bla-Bla et moi, donc le reste ne peut être que pour fils adoré…

J’abdique,

A regret.. il éétait superbon ce gâteau préparé des blanches mains de ma cousine Cleo.

Petite-cousine, mais bien plus grande que moi, très belle d’ailleurs.

Contribution paternelle, elle à les yeux, les cheveux clairs, et une blle stature de femme qui ira loin.

Pour le reste, c’est bien del’autre côté de la famille qu’elle tiens.

On sait comment nous sommes.

Pareilles.

Ma belle cousine nous a fait un gâteau donc.

Ca fait plaisir.

C’est le genre d’attention qui montre beaucoup, et ça m’a touchée.

Ell à 20 ans ma cousinette, et qu’elle aie envoie de passer son samedi après-midi chez sa vielle cousine Catherine, c’est un des nombreux bon côté du confinement.

On a plus de temps.

On fait et on refait connaissance.

Miss Bla-bal n’a pratiquement pas dit un mot pendant  les deux heures de visite de Cléo.

Elle s’est rattrapé après…

Elle cherche des noms pour nos futures poules…

Et elle a des idées, beaucoup d’idées.

Elle les note sur une feuille de papier pendant que j’essaie de perler.

Je crois que si je devais faire avouer quelqu’un j’utiliserais cette méthode :

une petite fille qui  cherche des noms pour ses poules, ça à l’air gentil comme ça.

En vrai, c’est insoutenable.

Elle pense à voix haute.

Sans une seule seconde de répit.

« Ciboulette, Praline,Madeleine,Kellogs, Raven,, Cédric ( ? !). Cup-cake. Chicago… »

J’essaie de penser.

Oh, pas une pensée compliqué, juste de me concentrer sur ce que je fais.

Mais impossbile! Ca continue …

« Camomille, Persil,Diabolo…. »

Sidney !! Arrête  deux minutes, s’il te plait !

…..(moins fort) « Polly-Poket, Aricote. Charlotte aux fra…

SIDNEYYYYYYYYYYYYYYYYY !

………………. »Koh-Lantah? »

Un inszanz je vois toutes ces poules courir devant mes yeux…

« Fée Clochette » et les autresl

J’essaie désespérement de penser à autre chose…

J’ouvre la bouche :

– « Basiliq ? »….

Mais, on les mangera pas, hein ? seulement les poulets !

-Seulement les poulets.

J’aime cette capacité de ma petite–fille de r^ver sur ce qu’on pourrait avoir.

D’en faire quelque chose de concret.

Mine de rien, elle a écrit et demandé l’orthographe de tout les mots qui lui posaient problème.

C’est une façon détournée d’apprendre, mais ça me va.

Enfin, ça m’irait, si je pouvais utiliser mon cerveau.

J’ai lu quelque part que les femmes créatives, artistes, cessaient de l’être avec la venue de leurs enfants.

Celui qui prétends ça ne sait pas de quoi il parle.

La créativité ne nous quitte pas.

Mais ceux qui ont des enfants savent ce que ça vous donne, et ce que ça vous prends.

Alors, on reste créatif, mais autrement.

Je me suis réveillée d’excellente humeur ce matin.

Quand je me suis couchée, j’étais plutôt mitigée.

Après m’être rasée la tête, j’ai constaté comme ma peau était sèche.

Comme je n’ai plus les moyens de m’acheter  la crème de jour qui me convient bien.. eh bien, j’en utilise plus.

Ca peut aller, mais à mon âge, la barrière protectrice de la peau est moins résistante, et j’ai pris 10 ans…

Sur mon étagère reste un petit pot d’une sorte de crème à tout faire, solide que m’avais offert Aurore, il y a bien un an.

C’était une version test.

Plutôt compact.

ellement que j’arrivais difficilement à en prélever.

Ce qui n’étais pas si important vu qu’un mini peu suffisait.

Je la prends donc, et, étonnant, il faut croire qil s’est passé quelque chose ,

parce qu’elle est devenu bien plus souple.

J’en prends, mais elle est si épaisse encore qu’elle ne pénètre pas.

-Pas étonnant…

Là c’est Aurore qui parle.. dans ma tête, je sais bien ce qu’elle dirait.

C’est pas une crème de jour, c’est un sorte de baume de soin et il ne faut en mettre qu’un petit peu.

Mais j’adore servir les choses pour autre chose que leur emploi initial.

J’insiste.

Je m’en mets sur tout le crâne le visage et le cou

Mais bon, ça ne va pas aller comme ça.

Donc je savonne énergiquement et je sèche, mais là, ça fait effet peeling,

Tout en restant super gras.

 

J’imagine Aurore en train de secouer la tête d’un air à se dire :

-Mais Caaaaat, tu fais quoi ?

Et bien attends Aurore, parce que c’est pas fini.

Je me savonne au moins trois fois, la tête, le visage le cou.

Ca à pour effet d’en enlver un part, mais  aussi de l’étaler uniforméement.

Bon, il est tard, j’ai du savon plein les yeux, le crâne blanc , et j’e na imarre, je vais me coucher.

Le lendemain matin… aavant même de me toucher le visage pour constater les dégâts, je vais me regarder dans la glace.

Et là… miracle…

Je suis superbe.

T’entends Aurore, ma Fée des senteurs ? Ma sorcière des mixtures ?

Ma peau à absorbé ton produit, et les ingrédients que tu y a mis ont fait leur effet.

Elle semble réparée, et les 10 ans que j’avais pris ces derniers mois ?

Je les ai perdu.

Au toucher, me voilà avec une peau de pêche, un teint éclatant de santé.

Et, ça, je t’assure que c’est rare le matin.

Voir impossible.

Ton produit à fait « effet-masque » super efficace.

Normalement les produits naturels ne se conservent pas.

Mais le froid récurent dans ma salle de bain à servi de frigo.

Non seulement le baume s’est conservé parfaitement, mais on dirait qu’il s’est encore amélioré.

Et toute la journée, chaque fois que je me regardais dans la glace, je ne pouvais que constater ce merveilleux résultat.

Donc non seuement je vais continuer à l’utiliser comme crème de jour, mais je t’en recommaandrai quand il n’y en aura plus.

Non seulement ma peau est souple comme les fesses d’un bébé, mais en plus me rides sont lissées…

Un vrai petit miracle !!!

Bien sûr je vai en mettre moins à partir de maintenant.

Mais dans ma vie de testeuse , jamais je n’ai vu quoi que ce soit de si efficace !!

Je n’ai qu’un mot à dire :

MERCI Aurore !

(ça fait deux..)

Oui bon, on ne va pas chipoter.

De toutes façon je ne serai pas contrariante.

Je vais aller me coucher.

Bon ça va, il n’est que 3h du matin.

J’ai bien rangé mon appartement,  reste encore des choses à trier.

Je veux me débarrasser le plus possible de ce qui ne me sert pas et m’encombre.

Histoire que l’énergie circule bien.

Ensuite j’attaquerai la déco de la terrasse.

Cette année, elle sera relaxante, presque romantique.

J’ai hate.

J’adore mon chez moi.

C’est vieux et plein de défaut, mais les pièces sont grandes et je peux repeindre comme je veux.

Sans compter ma terrasse et mon merveilleux jardin d’hiver, ou s’épanouissent mes grandes plantes,

M’installer la pour perler quand il pleut, avec les vitres ouvertes.

Il faisait si bon aujourd’hui.

Et quand il fait bon , je revis

Journal de pandémie épisode 36 joyeuse discipline et cerveau lent.

Aventures calmes et réfléchies…

Je suis bête ?

Non, mais franchement je peux me poser la question.

Réjouissez vous amis.ennemis, vous allez vous régaler.

Les autres, ceux qui pensent que j’ai quand même un cerveau en bon état de marche, savent pourquoi mon esprit est si encombré que parfois la simple logique me dépasse, sans me regarder au passage. et file tout droit, loin..

Si loin, qu’il me faut vraiment courir vite, très très vite, super vite même pour la rattraper.

Et longtemps.

Ca peut prendre des semaines voir des mois, dans ce cas là, une année entière jusqu’à ce que ça tilte enfin et que, comme dan les dessins animés, une ampoule s’allume au-dessus de ma tête.

Vive le confinement.

C’est grâce à ça que j’ai pu découvrir un rythme essentiel pour la continuité de mes entreprises.

J’ai deux activités qui me permettent de survivre, plus ou moins.

Activités troublées par mes obligations familiales.

Obligations que j’accepte telle une mission précieuse qui me serait confiée par le destin.

Que j’accepte avec reconnaissance même ,tant j’ai appris grâce à elles, mais surtout parce que j’en obtiens beaucoup d’amour.

Obligations qui iront en diminuant, quand ma petite-fille deviendra grande et quand mon fils se décidera à me donner un coup de main pour le ménage ( on peut rêver).

Mais ce n’est pas de ça dont je veux parler.

Je pense à mes bijoux et mes photos.

Mon travail.

Comment partager ça équitablement.

Passer des heures à perler devant la télé est efficace, mais la position me donne mal au dos, Et je ne vois ps ce que je fais.

Travailler mes  photos la journée est possible, mais c’est la nuit qui m’inspire.

Par contre, j’ai découvert ça cette après-midi, perler au soleil est,,, c’est plutôt, très gratifiant.

Mes perles sont en verre pour la plupart  en verre artisanale même pour certaines.

Des merveilles absolues qui scintillent, la lumière du jour révélant leurs reflets changeants, et leurs possibilités d’accordage.

Donc voilà c’était tout simple en fait.

Perles le jour, photo la nuit.

Voilà.

Prendre cette décision toute simple me délivre d’interminables questionnements.

Le marché reprends bientôt, il va falloir que j’assure.

J’ai des idées à mettre en pratique, mais reparlons d’enfants en général et de ma petite-fille en particulier  : Miss Bordellette-bla-bla-girl …

Si vous en avez une vous savez de quoi je parle.

Vous vous souvenez? au début de cet article je parlais de mon cerveau encombré.

Sachez-le , vous qui n’avez pas d’enfant, les petites –filles ont des pouvoirs .

Elles sont capables d’investir vos pensées , de les déloger à coup de pieds et de les remplacer par les leurs.

En vérité les petites filles sont des Coucous de la pensées.

Vous savez, les coucous, cd^es oiseaux qui déposent leur oeuf dans le nids des autres…

Et la brave maman pinson va se retrouver avec un immense bébé qui va éclore et buter tout les autres.

C’est le même principe.

Les petites filles sont dangereuses pour la santé mentale.

Surtout si vous les écoutez.

« Tu connais l’histoire de Popop le pop-corn qui voulait aller au cinéma ?

Soyez malin là ! Dites que oui, vous la connaissez, !

Et si vous les écoutez pas, c’est pire, elles s’en rendront vite compte et vous feront payer avec la méthode du pauvre petit lapin incompris.

Nommée aussi ;  » comment faire culpabiliser ses vieux en 1 minute chrono ».

A croire que quelqu’un leur a donné des cours, je ne sais ou, ni comment. elles ont appris ça, mais elles savent parfaitement comment s’y prendre pour vous manipuler.

A coup de fake news  (j’ai pas encore soupé)… de sourire craquants, de petites expressions mignonnes, et de regards larmoyants.

Impossible humainement de lutter là contre.

Tenter d’avoir une autre activité? oubliez !

Vous êtes leur propriété, leur chose.

Et le pire c’est que vous en redemandez…

 

Journal de la pandémie Episode 35

Voir loin.

Chaques fois que je rencontre un enfant, je me souviens de quand j’étais petite.

Des rares adultes qui trouvaient grace à mes yeux.

Et maintenant que je suis une adulte, je sais comme ce que nous faisons , ce que nous disons, la manière dont on les regarde,, va forcément marquer les enfants que nous croisons.

Les enfants prennent tut au premier degré, ils n’aiment pas qu’on se moque d’eux, ils remrquent tout.

Les préfèrences, les injustices.

Et ils en souffrent, souvent en silence.

Ils n’aiment pas être comparés.

ni ressembler à leur parents.

Ils veulent être à la fois unique et comme tout le monde.

Et par-dessus tout, ils ont besoin d’amour.

Les enfants comprennent très bien que l’on est pas parfait, ils pardonnent facilement, mais n’oublient jamais.

Les enfants sont passionnants.

Ils ont des choses à dire, à faire.

Et quand ils deviennet des ados, ils faut faire attention à eux, encore davantage.

C’est ça notre mission sur cettw e terre.

Et c’est important de s’en souvenir.

Journal de la pandémie épisode 34

 

je vais chercher l’inspiration au bord du lac, j’écrirai plus tard.

Prisca et moi, adorons la promenade au bord de la Thièle.

Le soir, la rivière semble s’arrêter, elle devient lisse ,et de plus en plus noire.

Quelques foulques , un couple de cygne, et parfois Saturnin, le canard blanc, y trainent encore.

Ce soir ,je découvre que la maman foulque photographiée hier à pondu quelques beaux oeufs.

Elle veille pas loin du nid, mais ne panique pas  quand je vais tout près pour prendre une nouvelle photo.

J’espère  qu’aucun prédateur, à deux ou quatre pattes ne viendra la déranger.

Les oeufs sont gros. j’adorerais assister à une naissance.

Le petits foulques sont si chous et rigolos avec leur crête de plumes rouge pétantes.

A cette heure en semaine, il n’y a presque personne, virus ou pas.

En fait étonnement, il y plus de monde maintenant qu’on est sensé être confinés.

Le gout de l’interdit.. encore est toujours.

On devrait légaliser la drogue ,interdire les études… et regarder ce que ça donne.

Mieux, on devrait… après tout ,non, je ne sais pas ce qu’on devrait.

Bref, je me retrouve au milieu du parking complêtement désert , lui, du LagoLodge.

Au milieu , dans les arbres, les oiseaux se racontent des histoires.

Je me demande toujours ce qu’ils peuvent bien se dire…

J’essaie de deviner.

Quand on voit de quoi est capable un minuscule oiseau…

Vous avez déjà vu les nids qu’ils construisent des tours pour impressionner les femelles, les parades hyper-élaborées … forcément, ces toutes petites cervelles d’oiseaux ont bien plus de cpacités qu’on pourrait l’imaginer.

Alors ? Qu’est-ce qu’ils se disent ?

J’essaie d’imaginer.

J’adore les écouter.

Je pourrais me passer de toutes les musiques du monde, mais pas du chant des oiseaux.

Qu’est-ce que je peux dire après ça ?

Aujourd’hui, j’ai envoyé un mail à ma fournisseuse de perles officielles.

Laura, c’est son prénom.

On ne se connait pas, mais quand je reçoit une commande, je sais que c’est elle qui s’en occupe.

Hors, il se trouve que celle que j’attends impatiemment pour mes nouvelles créations tarde vraiment à se pointer.

Donc, j’écris un mail, assez gentil, pour demander pourquoi je n’ai toujours rien reçu.

Première réponse : « lettre-type » qui me dit, désolée, le virus, patati patata… on fait ce qu’on peut, mais on a fermé ées ateliers, on ne s’occupe plus que des clients.

Alors j’insiste.

Très poliment.

Mieux que poliment même.

Je mem ets à la place de Laura et j’imagine ce que je pourrais supporter de lire si je croulais toute seule sous le boulot.

J’ai bien fait.

Parce que la deuxième réponse est bien meilleure.

Ca dit : désolée, votre commande viens de partir en courrier A,

et, comme je l’avais pensé, elle est toute seule.

Elleest tellement désolée qu’elle me promets même de faire passer mes prochaines demandes en priorité, si je lui fait un petit mail.

N’est-ce pas adorable ?

C’est bien la preuve que demander gentiment est souvent bien plus efficace   que de s’énerver.

Pauvre Laura, toute seule pour tout gérer.

En ce moment, il y a des tas de Laura qui gèrent tout,et je parie

ce que vous voulez que la plupart sont des personnes à risques.

Qui préfèrent continuer de bosser pour sauver leur entreprise,  et

remplacer leur collègues défaillants.

Et que les 3/4 sont des femmes.

Bon la je vais me coucher.

 

 

 

Journal de la pandémie Episode 33 grenouilles

Mon fils est de retour.

Avec un paquet de médicaments et d’instructions pour expulser ce vilain  cailloux.

J’en parle, parce que ça peut arriver à tout le monde.

J’ai pensé à tout sauf à ça… un tout petit cailloux qui fait de gros dégâts.

Les cailloux.. on croit que ça n’arrive qu’aux personnes âgées.

Eh non.

C’est une douleur intolérable.

Il fallait qu’elle le soit pour que mon fils passe sur sa phobie de l’hôpital.

Mais quelle chance que Maud y travaille, et que mon fils atterrisse dans son service.

Comme une sorte d’ange gardien délégué, elle a veillé sur lui et m’a tenu au courant de son état.

Et quand il a pu sortir Tatiana et Thierry l’ont ramené en voiture.

Je n’ai pas eu besoin de leur demander, ils se sont proposé dès qu’ils ont su qu’il sortait.

Est-ce que j’ai besoin de dire comme il est important, quand on sort de l’hpital, affaibli par l’angoisse, la douleur et les nuits sans sommeil, d’y voir des visages amis ?

Le monde des autistes se résume souvent à quelques-uns de ces visages.

Je suis heureuse d’avoir des amis qui comprennent ça, qui ont asse de compassion pour tout lâcher et venir , tel Zorro (masque compris 🙂 secourir

mon précieux fils.

En ces temps troublés leur geste n’en a que plus de valeur.

Tatiana aussi travaille à l’hôpital, elle fait les nuits aussi, elle aurait doublement le droit de rester à la maison se reposer.

Mais voilà, il y a des gens comme ça, sur qui on peut compter.

Du genre qu’on aimerait avoir avec soi en temps de guerre .

De ceux qu’on emmènerait sur une île déserte, et avec qui on s’enfuirait en cas d’attaque de zombies ou d’extra-terrestres.

Des gens très différents, mais avec les mêmes valeurs d’entraide et de compassion.

Et je leur en suis très reconnaissante.

Aussi de toutes cette gentillesses sur Facebook, des gens que je connais dans la vraie vie, à une ou deux exceptions près.

Prendre le temps d’exprimer son soutien, c’est important aussi.

En tout cas, ça m’a fait du bien,

 

 

Pour me changer les idées, j ‘ai fait un tour au bord du lac.

J’avoue que j’ai été un peu choquée par le monde qu’il y avait, mais encore plus par la quantité de déchets autour des poubelles…

J’ai eu la sale impression que dès qu’on pourrait ressortir, la nature qui redevenait si belle, allait s’en ramasser deux fois plus.

Etonnement, les grenouilles , elles étaient plutôt tranquilles.

J’en ai rarement vu autant.

Un vrai concert de grenouille.

Pas apeurée du tout, ce qui m’a permis de faire quelques photos de tout près.

Les années précédentes, elles fuyaient à peine j’approchais.

Mais pas celles-ci.

Pourtant avec leurs yeux immenses elles doivent avoir un très large champ de vision.

Mais je ne m’y connaît pas vraiment en grenouilles.

Je les ai observé un moment.

Avec ma petite fille.

Elles restent immobiles, ressortant à moitié de l’eau, et elles poussent leur cri, en gonflant les poches qu’elles ont sur la gorge.

Qui font comme deux bulles.

Elles se poursuivent brièvement.

Hyper-rapidement.

Et tout le monde se fige à nouveau.

Apparemment la situation s’améliore.

Nous avons eu de la chance.

Pas tous bien sûr.

Je suis fatiguée.

Mais  heureuse.

Je vais me coucher.

Je vous souhaite une toute bonne journée

 

 

Journal d’une pandémie épisode 32

Pour la plupart, la pandémie, c’est un mot.

Des contraintes certes, peut-être meme une reflexion.

Et puis il y a ceux qui sont touchés, directement.

Là, ça devient une émotion.

Un fait, constitué d’incertitudes.

Quelque chose de terrible.

Parce qu’il y a  eu, déjà la mort au bout.

Ce soir, c’est à eux que je pense.

Mon fils est à l’hopitâl.

Je ne sais pas ce qu’il a, peut-être simplement un crise d’appendicite.

Mais il souffrait horriblement.

Ma petite fille m’a demandé ce qu’il avait.

Au début, je pensais plutôt à des coliques, alors j’ai imagé :

« C’est comme si un petit nain faisait des noeuds avec les intestins de Tonton Achille ».

Mais la douleur s’intensifiait au point que j’ai du appeler les urgences

L’ambulance est venu le chercher il y a quelques heures.

Par la fenêtre, je voyais les ambulanciers s’affairer autour de lui.

Je ne voyais pas son visage, mais  j’ai compris qu’il allait partir,

quand ils ont serré ses jambes avec une ceinture de sécurité.

Une grosse boule m’a traversé la gorge,

et dans ma tête un gros nuage noir semblait prêt à exploser.

Transie d’angoisse, devant cette ambulance immobile, ou je n’ai pas le droit d’entrer (consignes anti-virus »), je pense tout haut :

-Mais qu’est-ce qu’il font ?

Et là, ma petite fille  me réponds :

-Ils sont entrain de tuer le nain qui fait des noeuds!

Je me suis dit que j’avais de la chance d’avoir cette petite fille si intelligente, que même dans un moment tragique, elle sait que l’humour aide à tenir le coup.

C’est comme ça qu’on fonctionne dans ma famille.

… Finalement je n’ai pas pu tenir, je suis allée voir de plus près.

Ils l’avaient mis sous perfusion.

Là, je m’arrête un moment pour dire comme les personnes à qui j’ai eu affaire au téléphone, et dans l’ambulance ont été gentilles et compréhensives

Je paniquais.

C’est mon fils, c’est normal et je ne sais pas ce qu’il à.

Heureusement ma chère Tatiana est toujours là pour trouver les bons mots pour me calmer,

D’après ma cousine, qui bosse dans les soins, c’est peut-être juste l’appendicite.

« Juste » mais ça fait terriblement mal.

J’avais écarté cette hypothèse, parce que j’avais lu sur internet que la fièvre était le symptôme principal.

Et je ne crois pas qu’il en avait.

Il avait si mal que je pouvais à peine lui parler.

Il ne supportait pas mon regard de mère paniquée non plus.. ce que je comprends bien.

J’ai fait des litres de thé de fenouil.. mais rien ne le soulageait.

A la fin il hurlait.

Sa douleur à dépassé sa peur de l’hôpital.

En courant…

Et moi qui ne pouvait pas l’accompagner,,,

Mon fils autiste, avec le syndrome d’Asperger.

Le genre qui nécessite un mode d’emploi pour communiquer.

Quand il veut bien le faire…

Je vous dit tout ça, parce que c’est ce que je vis là, tout de suite.

Et parce que c’est lié à ce qu’on vit tous maintenant.

On croyait maîtriser et voilà qu’un évênement fait tout changer.

J’attends dans l’incertitude les résultats des examens qu’on lui fait passer.

Ca ne me rassure pas de penser que ce n’est pas le virus.

Ca peut.être tellement.. ou tellement pas.. on verra.

Enfin voilà, c’était encore une sacré journée.

Je devrais m’estimer heureuse d’être en bonne santé.

C’est ce que je vais faire, tout-de suite, remercier le ciel d’être ne bonne santé.

M’inquiéter n’aidera personne.

Mais ça c’est facile à dire.

Heureusement je suis bien entourée.

Merci pour vos pensées.

Vous comprenez, jusqu’ici, pour moi, rien n’avait vraiment changé.

Mais voilà, j’ai l’impression  ce soir ,que je ne suis plus dans ma réalité.


Après une batterie d’examens et une nuit à l’hôpital,  on a découvert un caillou, heureusement en voie d’évacuation heureusement mon fils peut rentrer.

J’ai eu très peur, je peut décompresser.

Toute ma reconnaissance va au personnel soignant de l’hôpital de Baumont a mon amie Maud qui travaille là et à veillé sur mon fils.

Mes formidables amis Ttiana et Thierry qui sont allé le chercher en voiture.

Ainsi que celles et ceux qui ont compati, ça m’a beaucoup aidé.

Merci à vous tous <3