Le Choix

On a le choix.
Tout le temps.
Aucune obligation, même pas de vivre.
Si on veut, on peut mettre fin à tout, même aux choix.
Une foid pour toutes.
On en fait un dernier. celui de décider de tout arrêter.
Mais après ?
Allez savoir si c’est vraiment terminé ?
Enfer ou paradis ?
Nuage rose ou bleu ?
Paire d’ailes dernier modèle , ou plumage classique ?
Petites ou grandes cornes ?
Revenir sur terre ?
Et si oui chez qui ?
Ce gentil couple qui s’aime malgré la pauvreté?
Ces gens aisés qui s’engueulent tout le temps.?
Fille ou gar%on ?
Les deux ? ou encore quelque chose d’autre? ?

Aujourd’hui sur la place centrale, les antis-vaccin avaient mis le paquet.
Une bonne cinquantaine de militants , enfants compris, distribuaient des trscts, des pins de chocolats, et même des gâteaux.
Tout une tablée de cakes faits maison.
J’en ai pris un au chocolat noix de pécan, à tomber par terre.
Un bon concept… si il n’y avait pas eu.. les clowns.
J’aime pas les clowns.
Allez savoir pourquoi, dès que je vois un gros nez rouge.. je me sens mal.
Des clowns.. avec des brochures sur lesquelles il était écrit cette phrase :
-Est-ce que vous aimez vos enfants ?
Avec une photo qui fait très brochure de mormons…
Est-ce que vous aimez vos enfants ?????
C’est une question ??Ben non.. je les aime pas…?!!!
Bref, ça ne m’a ni donné envie de la prendre, et encore moins de la lire.
Ils étaient partout ces clowns.
Mélangés aux montres divers pré-Halloweeniens de chez Manor et de la boutique de gadget suédois.
Bref donc, il y avait de l’animation en ville.
Vu la pluie et le froid, ça aidait bien,
J’ai fait le marché avec Pierre et gagné ce qu’il me manquait pour mes cartouches.
Je vais enfin pouvoir refaire de nouvelles cartes.
J’ai bien fait de commander chez Microspot, qui de loin me proposait le meilleur prix.
Maintenant reste à décider des photos.
encore des choix à faire.
j’avoue, là, je suis éreintée.
Doublement.
Quand je rentre à la maison, entre mon cher fils qui vit la nuit et ma petite fille qui prends mon appartement pour une poubelle…
quand je rentre , l’appartement n’est plus dans l’état ou je l’ai laissé eb partant.
Voilà pourquoi, une fois le commis faites, jr n’ai plus la force de rien.
Je m’endors sur mon canapé , j’essaie de pondre un petit texte pour remercier les gens qui apprécient mon travail.
J’aimerais aller sur leur page.
J’essaierai demain.
Rester au chaud, devant un bon feu.
Y’a rien de mieux.
J’ai des commandes de cartes et de bijoux.
Je vais m’y mettre.Tout vssa bien et ke suis heureuse.
Je me relirai demain desolee pour les fautes 😉

Chronique biennoise

Ce matin, cette nuit déjà, le brouillard a fait son apparition.
J’aime bien, le brouillard.
Il donne à mes photos un air mystérieux.
Même si je préfère nettement le soleil et ses contre-jours qu’on peut enfin photographier, avec nos appareils numériques.
J’ai décidé dâller faire quelques photos pour mes cartes.
Avec les belles couleurs de l’automne, le faubourg du lac, l’Elfenau et son parc, le quai du bas et le bord du lac, il y a de quoi faire !
Je me suis régalée.
Très souvent, je prends le même plan.
A la base, je ne sais pas trop pourquoi, je le fait automatiquement.
Au final, j’aurais de quoi montrer les changements au fil des années, du paysage ou des maisons.
Aujourd’hui, j’ai constaté que les castors.. sacré castors !
Arrivée à la crique , juste avant la plage des pauvres, j’ai constaté qu’il manquait deux arbres.
Enfin, ils étaient toujours là, mais couchés par terre.
Les bûcherons ont du les abattre, ils devenaient dangereux, à moitié rongés qu’ils étaient.
Tiens, une parenthèse sur un reportage de Temps présent sur les troubles alimentaires.
Je me retrouve tout-à-fait…
Heureusement, chez moi ce n’est pas si extrême.
Par contre , les symptômes sont les mêmes :
incapacité à manger autre chose que ce que j’aime.
Heureusement. il y a des choses que j’aime dans toutes les catégories d’aliments et je vis dans un pas ou on a conscience de des effets de la nourriture sur notre santé.
Ca semble fou, mais il semble que ça ne soit pas le cas pour tout le monde.
Bref, je ne suis pas une pénible chipoteuse , mais .. il faudrait que je revoie le reportage, je me suis endormie…
La je regarde un truc fabuleux sur les fractales de Mandelbrot.
-Les quoi ?
La aussi il faudra que je revoie le reportage, j’ai plus regardé qu’écouté.
Rt jr vais allé me coucher.
Je me lève très tot demain matin pour emmener ma petite fille à l’école.
Je dois continuer mon traavail sur mes nouvelles cartes.
J’ai deja des commandes et ça, c’est très motivant !

Pleine Lune du chasseur

Je ne sais pas vous, mais moi je sens que les gens ne sont plus les mêmes.
Ils ne changent pas, ils se transforment.
Ils s accentuent.
En gros, ceux qui étaient déjà mauvais le sont encore plus,
tandis que les gentils n ‘ont plus peur de montrer leur bonté.
Aujourd’hui. j ‘en ai eu des exemples toutes la journée au marché.
Mais ce qui m^étonnes le plus, c’est d’y rencontrer des femmes,
en apparence , très différentes de moi, mais qui pourtant ont des points communs sur des sujets
loin d’être anodins.
Moi aussi je change.
Je ne me sens ni bonne ni mauvaise, mais j’ai de plus en plus conscience que je peux exprimer mes sentiments tout de suite.
Au lieu de m’écraser, de ruminer sur la chose géniale que j’aurais du dire et que je n’aurai plus jamais l occasion de le faire…
Sur le fait de relativiser.
De faire ce que je peux .
D arrêter de me sentir coupable pour tout et n’importe quoi en permanence.
Et d’autres choses encore qui existent déjà chez moi et que j’étouffe habituellement.
Accepter d’être imparfaite et de faire avec.
Apres tout, on ne sait pas ce que l’avenir nous reserve,
alors autant être nous même tout de suite, non ?
Cêst presque l^hiver et les temps sont durs, pour certains plus que pour d’autres,
Mais on fait avec , on s’endurcit.
Et le froid… ça conserve 🙂

Bienne Place Centrale 2021

Cette photo n’est pas qu’une photo.
C’est un témoin.
Témoin d’un instant de notre époque.
Tout nous semble normal.
Les vêtements de l’enfant,
la forme de la poubelle.
Les pigeons.
Le design de la moto..
Maintenant imagine la même photo, dans 100 ans.
ESt-ce que la barrière en fer forgé sera encore là ?
Elle pourrait, elle est faite pour durer.
L’étrange publicité pour Campari qui domine la place avec ses lettres rouges?
Qui boit du Campari ?
Lady Gaga…
Eh oui c’est une boisson italienne.
Mais quel rapport avec nous ?
Peut-être à cause du grand nombre d’italiens venu chez nous chercher du travail et
sont resté ici.
e parierais bien que ça fait très longtemps que personne ne boit plus du Campari,
sur les terrasses de la place Centrale.
Mais l’inscription est toujours là.
Et même , on a remplacé la lettre qui avait disparu.
Je me demande qui a payé pour ça ?
Je vais demander à Pierre.
Je suis sure qu’il le sait.
Et les pigeons.. est-ce qu’il y aura encore des pigeons, dans 100 ans ?
Des bus rouges ?
On ne sait mdàjà pas si on portera encore des masques l’année prochaine..
Finalement, on ne sait rien.
Est-ce qu’il restera des arbres, dans 100 ans ?
Je veux croire que oui.
Parce que la nature est plus forte que nous.
Il est possible que dans 100 ans, la ville aie disparu et qu’à la place, il n’y ait plus que des arbres.
Peut-être que la fontaine du parc de la Ville sera encore là, elle, avec ses vasques empilées, recouverts de mousse.
C’est ce que je veux croire.
On a tendance à sous-estimer la nature.
Pourtant, il a suffit d’un minuscule truc infiltré dans nos organismes pour changer le monde.
Et la nature ? elle s’est régalée !
Le ciel est redevenu bleu, plus bleu qu’il ne l’a jamais été à notre époque.
Les fleurs ont poussé plus grandes, plus nombreuses.
Des sortes de fleurs que je n’avais jamais vu.
Ensuite, le lac à débordé. et tout englouti.
Pendant ce drôle d’été où il pleuvait si souvent.
Toutes nos habitudes, notre carnaval, nos braderies : annulés.
Après la psychose du début, on s’est vite habitués finalement, à sortir masqué.
Aujourd’hui, j’étais chez Spiess, pour acheter des feuilles en plastique.
La vendeuse m’en a montré une.
Quand j’ai voulu la toucher, elle l’a retiré avec une air de dégout.
Comme si j’avais la peste.
C’était si ridicule, si disproportionné,
Dans un magasin , Spiess, ou on peut sans autre , toucher tout ce qui se vends.
SAuf ces fichues feuilles de plastique.
Sur le moment, je n’y ai pas pensé.
Prendre mon billet de 20 francs ne lui a pas posé de problème…
Ma saleté de billet pleine de virus….
Mais moi, je n’ose pas toucher sa p… de feuille en plastique ?
C’était une jeune.
Suisse-allemande.
Qui aurait pu être jolie, si elle n’avait pas eu cette expression outragée-dégoutée…
Tellement ridicule.. et illogique.
Bon c’est vrai que , dans cette histoire de virus, les illogismes, le patinage artistique entre les différentes options, avec chiffres variables à l’appui…
On a clairement le droit d’être déboussolé.
Ca , je veux bien.
pmpréhensive ?
Aussi.
Masquée ?
Quand il le faut, sans problème !
Vaccinée ?
Non.
Je le dis, parce que je ne suis pas seule dans ce cas.
Je fais partie des gens qui ne sortent pas, ne partent pas en vacances et vont très rarement au restaurant.
Encore plus rarement en discothèque et plus au cinéma depuis des années.
Donc, rien ne me manque.
Je n’ai pas envie de me justifier sur le pourquoi de ma non-vaccination.
C’est une conviction que ce n’est pas pour moi.
Mais je respecte ceux qui ne pensent pas comme moi, donc j’apprécie qu’on en fasse autant.
D’ailleurs je respecte les consignes de sécurité, masque, distance, etc… et vu ma vie sociale très limitée, je ne crois pas que je mettequi que ce soit en danger.
Je me demande par contre jusqu’ou ça ira ?
Et si je ne peux plus aller dans un magasin par exemple ?
On verra, pour l’instant, rien à changé dans ma vie.
Sauf l’anniversaire de ma copine, qui m’avait invité avec d’autres au restaurant, et je ne pourrai pas y aller.

Tester ?
Je connais mon corps. il me dit que je vais bien, mis à part une petite crève, normale quand on est pas chauffée normalement.
Enfin, il parait que le froid conserve…
Bon je dois aller me coucher très vite, si je veux assurer demain.
Je vais faire le marché avec Pierre,
Je mets mes cartes sur son stand.
Et j’espère vous y voir !
Gros bisous à vous, de loin 🙂

Mea Culpa et décisions à prendre

je voulais, mais je n’ai pas fait.
Parce que j’ai changé d’avis.
C’était pas une bonne idée.
Je m’en suis rendu compte, trop tard…
Et franchement, purée ! c’est rare que ça m’arrive, mais voilà.
C’est moi, le boss, donc j’assume.
-Mais tu parles de quoi ?
Ben je voulais apporter des bijoux, sur le stand de Pierre et les mettre en action.
Sauf que ! Le marché de Noël approche.
Et brader mes bijoux, qui valent déjà 10francs, rien qu’en perles, pour la moitié du prix…
C’était vraiment pas une bonne idée !!!!!!!!!
Alors d’accord, il me faut de l’argent pour faire de nouvelles cartes, mais je peux y arriver ;
avec mes cartes, justement.
Pas besoin de brader mes bracelets pour ça.
Par contre, si parmi mes amies, il y en a qui auraient voulu m’en prendre quelques uns, elles peuvent me contacter, me donner leur couleur et elles y auront droit, à mon action.
Voilà.
Je n’aime pas me retrouver dans cette situation.
Dans une journée, on prends des tas de décisions.
Combien ?
Comment le savoir ; nous sommes tous différents.
-D’après une étude, il paraîtrait que…
Il paraîtrait rien du tout. J’ai fait des recherches et cette études… on en parle, mais personne ne sait dire qui l’a fait.
Et puis, de toutes façons, il est 4h37 du matin, je suis raide et je vais aller me coucher.

C’était quand même une belle journée.
J’adore être sur le stand de Pierre! ça me manquait.
Avec une grande discussion sur les oeuvres de Stefen King en général et la Tour Sombre en particulier avec un monsieur très sympa, qui j’espère aura envie d’écrire quelque chose en commentaire, comme il me l’a promis :).
Autre grande discussion avec un monsieur qui travaillait dans le monde de l’édition. Au Locle.
Du coup, il connait le Prévoux, le village chéri de mon enfance.
La preuve, il connaissait son nom d’origine : les Queues… no comment !
J’ai appris encore des tas de choses.
Journée terminée par une belle ballade au lac, et quelques photos.
En puisant dans mon travail passé, j’ai déjà de quoi faire.

Là, i est 5h du mat, et dans quelques heures le marché aux puces de la Coupole démarre.
J’espère y trouver une bonne veste d’occasion pour cet hiver.
Bien longue et bien chaude.
Donc dodo.

Le Sens de la vie

Aujourd’hui, j’ai refait le marché avec Pierre.
Pas toute la journée, mais bien quelques heures.
J’avais oublié que c’était si dur de rester dans le froid, debout.
On ne se rends pas bien compte, quand on est du côté client,
mais les marchands ont un sacré courage.
-Et toi ? tu es toujours une marchande ?
Oui. C’est clair, j’aime faire ça, et avec Pierre c’est toujours sympa.
Il sait tellement de choses.
J’apprends toujours du nouveau, sur son stand.
Avec les clients, on partage notre passion pour la lecture.
On se recommande des auteurs, on refait le monde.
Mais j’avoue, déjà après 2-3 heures , j’étais frigorifiée, et j’avais mal aux jambes.
Mais j’étais contente.
Je n’ai pas vendu énormément, mais, en parlant avec les autres, j’ai compris que c’était un peu le cas pour tout le monde.
Pierre ça fait 40 ans qu’il fait ça, il est rodé.
C’est vraiment sympa de sa part de me laisser un espace
Mais c’est bon d’avoir de l’aide ou de partager son espace.
Donc j’y retourne,pour continuer de vendre mes cartes.
Je dois gagner assez si je veux pouvoir en refaire .
J’ai une super imprimante, mais les cartouches coûtent cher.
Zut déjà 5h.. je regarde une super série sur Netflix.
Maid.
Je vous en reparlerai

Les temps sont durs…

C’est toujours très relatif.
Mais voilà mon analyse.
Pendant le confinement, on a pris de nouvelles habitudes.
Retrouver l’essentiel.
Se passer d’aller chez le coiffeur.
Commander des choses sur internet.
Se rendre compte que c’est bien meilleur marché que dans la boutique du coin…
Et voilà…
Le vaccin, les masques, les pass… on a trouvé des mesures.
Qu’on soit pour ou contre, elles sont là.
Du coup, on peut ressortir normalement.
Mais les habitudes nouvelles qu’on a pris, restent.
Mais la coiffeuse doit travailler…
Les boutiques du coin , celles qui restent, doivent travailler aussi.
Comme j’aimais le magasin dans ma rue qui vendait des fins de séries à bas prix.
Il n’a pas survécu.
Comme beaucoup.
Ceux qui restent , ceux qui n’ont pas tout perdu, doivent se battre tout les jours.
Pareil pour le marché.
Pareil pour tout le monde finalement.
Combien ont perdu leur travail pour n’avoir pas pu s’adapter ?
Bref… on a pas le choix, il faut avancer.
Le seul moyen qui me vient à l’esprit, pour tenir, pour s’en sortir tous, c’est de consommer local.
Alors bien sur, payer 7,50 pour 20 sachets en ville, alors que j’en aurais 100 pour 2francs sur internet,
ça fait mal au porte-monnaie.
Mais je l’ai fait quand même.
Pareil pour mes livres.
Je vais chez Luthi.
On fait ce qu’on peut.. je ne pars pas en vacances, mais ça, c’est une autre histoire.
On fait ce qu’on peut…
C’est les vacances, je m’occupe de ma petite-fille.
Enfin, petite, c’est un e façon de parler.
Madame à 10 ans, et se dirige tout droit vers l’adolescence.
Tout en restant encore parfois un gros bébé.
J’aurais beaucoup à dire.. mais d’abord, il faut que je fasse le ménage.

Demain je vais tenir compagnie à Pierre sur son stand, rue de Nidau et y vendre mes cartes.
Je me réjoui.
J’espère en vendre 28.
A 5 frs pièces.
Parce que l’encre pour mon imprimante coûte cher, mais c’est de la super-qualité.
Et après je pourrai refaire de nouvelles cartes.
Pierre lui vends des BD, des livres de poches, des 33 tours… qui grâce à lui ont une seconde vie.
Ce n’est pas avec ça qu’il va devenir riche, mais ce qu’il fait, c’est bien.
Ca a du sens.
Aujourd’hui plus que jamais.
Et je suis très fière de faire partie de ses amis.

Garder le moral

… ça n’est pas toujours facile.
Et après tout, on oublie ça, parfois ,mais on a tout-à-fait le droit d’aller mal.
Sauf que, aller mal, est…malvu.
Du coup on ne le dit pas trop.
J’en connais même qui se le rerochent, qui s’en veulent.
Comme si on faisait exprès !
Comme si c’était honteux.
En Suisse, on a beau dire qu’on évolue, certains poncifs ont la vie dure :
travailler, avec moral et modestie, sans oublier d’être propre, c’est tout nous ça.
Maintenant, en plus on devrait être vaccinés ?
En bonne santé, tout du moins.
Est-ce que l’argent fait le bonheur ?
Un peu quand même.
Bon je crois que je vais continuer demain, je suis en train de m’endormir.
A demain alors :).
Garder le moral, la nuit quand on dort ? ca devrait aller 🙂

No comment ? !

Ce soir, ou plut^t depuis vendredi, je m’interroge sur cette nouvelle braderie qui a tellement changé.
exit les stands de poissons frits, place de la Fontaine, où je retrouvais mes parents , qui retrouvais leurs amis.
Et finalement c’est tout une longue table qu’on occupais.
Pendant que sur la scène en bois, les enfants couraient ,
il y avait  » de l’ambiance ».
Des milliers de gens qui se pressaient dans la rue, autour des stands.
Les poulets rôtis, place Guisans, les bars rue Dufour, avec leurs cocktails improbables.
Les paëllas géantes..
On se levait tôt, pour arriver avant tout le monde.
On trouvait la paire de Nike à 50 %.. et une paire de boucles d’oreille pendantes qui nous allaient trop bien.
On faisait le plein de t-shirt chez Metro.
Et, tout les deux mètres, on tombait sur des amis qu’on n’avait plus vu depuis longtemps.
On revenait le samedi soir, chacun avait ses points de rendez-vous, et on finissait la soirée, voir la nuit,
avec ceux qui tenaient le coup.
Je me souviens du concert de Stress, à la place Centrale, noires de monde.
Je me souviens de la Barbarie, qui avait ma préférence, de son petit côté festival sur l’herbe, derrière la Coupole.
C’était il a a pas si longtemps.
Pourtant, ça me semble loin….
Très loin.
Il y a toujours des ballons géants pour les enfants, mais ma petite -fille est trop grande pour en vouloir un.
A la place Centrale, une espace de…
Bon , là, il faut que je me mette deux secondes à la place des organisateurs.
Comment arriver à faire quelques chose, avec, ou malgré le Covid.. ?
Ils ont fait ce qu’ils ont pu.
Je ne comprends pas tout.
Alors, je vais m’abstenir de faire ce qui serait trop facile.
Donc voilà, la braderie..
La braderie commence à la sortie de la gare, avec la tente à tester.
Les gens font la queue pour obtenir leur passe.
Cette année, la grande roue est.. vraiment grande!
J’adorerais y aller.
On a tellement besoin de rêver.
Faire la braderie c’est dur.
C’est du boulot.
Une de mes copines va y passer toute la journée, et dormir sur son stand.
J’aurais pu le faire.
Il y a quelques années.
Là, je n’aurais plus le courage.
Faire la braderie, c’est extrême, on n’a pas le temps de discuter avec les gens.
Il faut vendre, rentabiliser pour payer sa place.
Plus de 400 francs pour les trois jours.
en parlant de 4.. c’est 4h04 du matin.
Dodo !!!

Trou noir

Il faut que je vous raconte.
Que je vous informe.
Mon blog sert habituellement à rester positive,
mais ce que j’ai remarqué, là, ce matin, à la gare, doit être dit.
Voyez vous même :
Aux environs de la petite Coop, celle qui se trouve à la sortie, il y a une sorte de trou noir qui fait dispraître certains aspects de notre personnalité et en apparaître d’autres.
-Hein ?
Si, si.
Ca fait 4 histoires déjà, similaires qui se produisent là que je peux vous raconter.
2, c’est une coïncidence,
mais 4 ?
C’est la preuve.
Il y a quelques années, déjà, une mésaventure spécialement fâcheuse m’avait déjà mis sur la pise d’une éventuelle anomalie.
Mais je ne pensais pas que c’était lié à cet endroit.
-Mais kesquispasse ?
Ben des choses disparaissent.
Les verbes, la politesse, le respect…
Je vous ai déjà raconté la première.
Je ne vais pas revenir dessus.
.
Voilà les autres.
Et chaque fois, je suis avec ma petite fille.
La dernière , c’était pas plus tard que ce matin.
Je rentre dans la coop, un peu rapidement, avec mon masque autour du cou.
Accroché à un de ces ravissants et très pratique porte-masque que je fais moi-même.
Parenthèse pub.
Il est 6h45 du matin et je viens acheter un gouter pour ma petite fille.
Il y a une nouvelle vendeuse.
Grognon.
Ce n’est pas son nom, mais son état.
Pas un bonjour, par contre, elle me lance à travers le magasin ces deux mots, sur un ton plutôt sec.
Avec l’accent suisse -allemand.
J’en ai déjà parlé.
Se faire engeuler en français , n’est déjà pas agréable.
Mais en suisse-allemand, c’est une expérience que je ne souhaite à personne.
De bon matin en particulier.
-Matam !!! Mazk !!!!
Je suppose qu’elle veut dire : Madame, Masque-
Pas de verbe, pas de s’il vous plait.
Juste une interpellation et un ordre.
D’habitude, je suis le genre de personne qui ne réagit qu’après coup.
Je me dis, j’aurais du faire ci ou ça.. des heures plus tard.
Pas cette fois.
L’énervement grimpe.
Comme une flèche.
Je déteste me faire traiter comme un chien devant ma petite fille.
Alors, je lui montre que je l’ai ce p…. de Mazk, que je vais le mettre.
Je précise que le magasin est quasi désert.
Ma petite fille prends un kinder contry, et je suis déjà à la caisse.
Arrive tout un groupe.
Et qu’est-ce qu’elle fait, ma vendeuse pas préférée ?
Elle va à une autre caisse et elle les sert.
Là, ça commence à faire beaucoup.
Ils sont 5 et on va être en retard à l’école.
Donc je m’exprime.
Ca sort tout seul.
Ca commence par une imitation assez réussie du « Matam Mazk ».
Avec mon opinion sur le sujet.
Celle que je viens de vous raconter.
Ou est la politesse ?
Disparue.
D’ailleurs, moi aussi, je suis atteinte.
L’autre vendeuse, qui me connait et qui est bien plus aimable, la pousse vers ma caisse.

La je balance mon kinder country à travers la vitre.

Elle le rattrape de justesse.
Je vous promets, je n’ai jamais fait ça avant, et même, je n’ai pas voulu le faire.
J’ai eu l’impression que ce kinder contry avait sa vie propre, et qu’il c’était projeté tout seul.
Pendant qu’elle me rends la monnaie, curieusement je me calme.
Je dois montrer l’exemple.
Mais aussi, c’est bon, j’ai dit ce que j’avais à dire tout de suite, pour une fois.
Donc c’est bon, ma colère retombe.
Je décide de ne pas en rajouter, je prends ma monnaie et je lui souhaite une bonne journée.
Pas elle ,mais c’est pas grave.
Je ressors,
Bon, c’est vrai, j’ai encore fait quelques Matam et quelques Mazk sur le chemin.
Mais c’était surtout pour faire rigoler ma petite-fille.
Cette petite mésaventure ne tournera pas en déconfiture.
Il m’est arrivé, quasi au même endroit , un autre jour, devant le magasin, presque la même.
Avec encore un mot en moins.
Juste un ordre.
En suisse-allemand.
-Descends!

Un jeune policier.. pas masqué d’ailleurs, alors que c’est obligatoire à cet endroit…
Tss tss…
M’ordonne, de descendre de ma trottinette.
Rien, absolument aucun panneau, aucune écriture ne prévient qu’il est interdit de trottiner dans la gare.
Donc voilà.
Je voulais vous avertir.
A cet endroit, il y a une sorte de trou noir qui fais surtout effet sur nos compatriotes suisses-allemands.

Ne vous y tromper pas, j’aime beaucoup les suisses allemands.
Les pauvres, ce n’est déjà pas facile d’avoir le dialecte le plus moche du monde.
En plus, souvent ils font des efforts que nous, romands ne faisons pas pour nous faire comprendre.
Mais je suis un être humain qui a droit au respect.
Aussi.
Etre policier ne donne pas le droit de donner des ordres de manière aussi sèche.
Ni d’aucune manière d’ailleurs.
A moins d’avoir tué quelqu’un.
Je suggère un :
Bonjour Madame.Savez-vous qu’il est dangereux de faire de la trotinette à cet endroit ?
Je répondrais.
-Mais oui, mon bon monsieur. C’est pour ça, comme vous pouvez le constater, que je vais doucement, en restant dans les bords.
-Désolée, ma bonne dame, mais ici, ce n’est pas autorisé.
-Ah bon ? Pourtant, nul panneau indicatif ne m’a prévenue de ce fait !
-C’est ainsi, et je le regrette. Je vous le dit de visu, ce n’est point permis.
-Bon ,je vais respecter vos consignes.
-Vous ferez bien.
-Au revoir messieurs les policiers.
-Au revoir Madame , une bonne journée à vous.
Et voilà !
Et tout le monde repartirais dans sa direction, le coeur joyeux.
Quand on vous traite comme un chien, pardon, moins qu’n chien, parce qu’en Suisse, on adore nos chiens, on les traite bien.
Quand on vous ordonne séchement de faire quelque chose, c’est rabaissant.
Personne n’aime être rabaissé.
En plus je sais que ce ne sont pas les consignes.
Je pourrais faire encore toute une histoire sur le rabaissement, mais .. il fait beau aujourd’hui.
Je pourrais vous raconter encore une autre histoire, voir deux, ce qui porterait à 5… qui c’est produite à la même place.
Non, 6 ! quand j’y pense.
Mais non

Le sous-voie de la gare… est un endroit ou il se passe aussi de belles choses et je vais terminer par une d’elle :
Un jour, juste devant moi, dans la foule un jeune homme court.
Dans son empressement, un i-phone dernier modèle tombe de sa poche.
Il ne remarque rien.
Et là, tout e cette foule indifférente la minute d’avant se transforme en êtres humains concernés.
Et telle la Mer morte devant Moïse, elle s’ouvre.
L’i-phone passe de main en main jusqu’a son propriétaire.
Qui ne loupera pas son train, et récupère son précieux objet.
Je me sens bien.
Si j’étais restée avec ma colère, je me serais auto-détruite… pas complètement, juste un peu.
Un peu de trop.
Ou alors je l’aurais sortie sur quelqu’un d’autre.
Ce qui serait mal.
J’ai décidé de faire des photos pour mes prochaines cartes, pour le prochain marché.
Je vais finir sur une reflexion admirable que quelqu’un m’a fait hier.
On croit que le vaccin, les pass et les maques divisent le monde.
Mais non.
Cette personne, qui est sociable et aime parler avec les autres à remarqué que :
les gens deviennent plus abordables.
Plus disposé à la discussion.
Parce que nous avons des sujets qui nous concernent tous.
Et que bien souvent, la conclusion de ces discussions est :
que ous sommes libre d’avoir notre opinion et devons respecter celle des autres.
Bien sur, vous pourrez me donner des exemples de fois ou ce n’est pas le cas.
Bien sur.
Chacun est libre d’exprimer ses vues.
-Même en suisse-allemand ?
– ….
PS. J’ajoute que, quoi que je dise, je n’attaque personne. Ni les suisses-allemand, ni les vendeuses de la coop, ni nos services de l’ordre, ni les pro, ni les antis vaccins, pass, ou mazq…
Personne n’est parfait et surtout pas moi.
Mon unique but est de vous divertir, avec mon sens de l’humour particulier, qui j’espère sera apprécié.
Si ce n’est pas le cas, heureusement, internet regorge d’autres blogs, et ce ne sont pas vos impôts qui me font vivre.
Donc ne perdez pas votre temps à m’en vouloir.
Et si vous le faites quand même sachez qu ça me reviendra multiplié positivement. Donc, merci !

Quand à ceux qui veulent bien m’aimer, je vous remercie aussi !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
La braderie commence, ça me fera des sujet!

Je suis un peu desespérée… je voudrais faire de nouvelles cartes.
J’ai trouvé du beau papier pas trop cher.
J’ai tout ce qu’il faut commenveloppe, mais je dois remplacer mes couleurs d’imprimantes.
Ca coute une fortune !
59 francs pour le noir et 39 chacun pour le rouge, le bleu , le jaune.
J’en arrive à 140 francs…
Une vraie fortune.

A 5 francs la carte, ca m’en fait 28 à vendre…
Ca doit être possible ! je vais faire des séries.
Avec un peu de chance, il me reste assez d’encre pour les imprimer.
En plus de celles que j’ai déjà.
Je vais réfléchir à tout ça.