Petites ou grandes, récurrentes, soudaines, espacées, violentes, formatrices, dévastatrices, …
les épreuves sont différentes, mais personne n’y échappe.
Une toute petite épreuve peut avoir des conséquences immenses,
comme une balle de flipper qui rebondit sur les .. euh… « tchaktchak » (?)
Voyons si j’arrive à trouver le nom de ces machins, comme ça nous aurons au moins appris qq chose.
Ah ben tiens ! les flippers !
Ces trucs là, sur lesquels la balle rebondit, c’est des flippers!!!
Logique.
Bon.
De toutes façons, tout à des conséquences.
Voilà pourquoi nos choix, les 35 000 choix que nous faisons par jour… si si,
35 000 , une décision toutes les deux secondes… sont importants.
Alors il y a les choix réfléchi, et les choix automatiques.
Ils sont intéressants tout les deux.
PArfois, il est bon de réfléchir sur ce qu’on fait automatiquement.
De se déprogrammer et de se reprogrammer, comme un ordinateur.
On fait ça pour arrêter de fumer, par exemple.
Ou moins fumer…
En tout cas, ce sont nos cerveaux et nos corps, donc nous avons le contrôle.
A partir du moment où on en est conscient.
Faites l’exercice pour voir :
Ne bougez plus, et réfléchissez à chacune de vos décision.
Vous levez les yeux ?
Ca fait déjà une.
Vous voulez vous lever ?
Deux.
Par quelle jambe allez vous prendre appui ?
Vous aider avec les mains ?
Regarder devant ? ou pas.. ?
Tirez un peu votre pantalon, votre robe, pour faciliter la manoeuvre?
ou pas ?
Ce qu’on décide de ne pas faire est aussi une décision.
Et voilà.. toute une journée à décider…
C’est notre action principale.
Bon là, je décide que je vais me préparer de quoi déjeuner.
dépiauter ma grenade, mixer avec mon muesli au chocolat.
Je dois reprendre des forces.
Après ces qq jours de gastro.
Je vous épargne les détails.
J’ai fini les trois premiers tommes de la saga « La Tour Sombre » de Maitre King .. et je suis un gros poil frustrée, il y a une suite.
Ca m’enchante et ca me perturbe à la fois.
Je reste sur ma faim, même si j’ai le pressentiment de connaitre la fameuse devinette qui fera pêter un plomb, à
Blaine le Mono.
Ca sera celle du poulet qui traverse la route, avec un bébé mort attaché à la patte.
-Hein ?
Oui, je sais, c’est moche.. mais il y a une raison.
Cher Stefen King… bien plus qu’un écrivain !
Pour moi cet homme à du génie.
Donc il me faut la suite.
Vu mes très maigres moyens, …
-T’as plus qu’à prier…
Par exemple.
Il me manques 5 bouquins…
Le prochain c’est Magie et Cristal.
Avec de la chance, je vais tomber dessus, au détour d’une rue que j’aurai décidé de prendre.
Mais j’ai aussi beaucoup de travail.
Mes photos en particulier et mes bijoux.
Ma peinture et mon écriture.
Je pourrais créer toute la journée !!
Mais d’abord, nourrissons-nous.
A plus ! <3 en vous souhaitant à vous aussi une super journée
Inondation 3
Pauvre jeune homme de la Protection civile !
Posté près du pont de la plage, il a deux tronçons à surveiller.
Deux tronçons ou l’eau s’est déjà retiré,
mais qui sont encore barré par les bandes de plastiques rouges et blanches.
Il est tout seul et en sueur.
Dépassé totalement pas la situation.
La plupart des gens qui arrivent en groupe, à pieds ou en vélo,
se fichent totalement de son autorité.
Lorsqu’il va sur la route, ils en profitent pour passer par le pont
et vice-versa.
Il faut dire que ce n’est pas très logique.
A cet endroit là, ni le lac ni la rivière ne représente un réel danger.
A d’autres endroits, comme la plage des pauvres, par contre,
la limite entre le lac profond et la pelouse a totalement disparu.
C’est extrêmement dangereux.
La protection civile fait un super travail.
La moindre des choses serait de le respecter.
Alors, même si j’ai du faire le tour pour rentrer chez moi,
même si je n’avais plus qu’une dizaine de mètre pour le faire,
je suis retourné en arrière.
I m’a remercié.
Alors que c’est nous qui devrions remercier les hommes et les femmes la protection civile
pour leur engagement.
Ceux que j’ai vu n’essayaient pas faire valoir une pseudo-autorité.
Simpement, ils protègents les civils, nous.
Ca inspire le respect , non ?
Plaisir coupable : inondation suite
Les inondations sont une catastrophe.
Je sais trop bien ce que signifie « tout perdre ».
Que ce soit l’eau ou le feux, quand une catastrophe pareille s’abat sur vos affaires, c’est dramatique.
Je compatis donc à fonds.
SAuf que…J’ai un peu honte.
La contemplation d’une portion de rive inondée,
me plonge dans un ravissement sans fin.
Pataugeant au milieu, avec ses pantalons relevé,
ses bras maigrichons et son ventre en avant,
le RDC
Pour simplifier, on va l’appeler le RDC, je vous laisse deviner ce que ces initiales veulent dire…
Le RDC déteste mes chats.
Il les déteste au point d’avoir construit une immense barrière,
assez haute pour qu’ils ne puissent plus l’escalader.
Au centre, il a mis une porte, qui ferme à clé.
Tout ça pour trois cacas ?
Au final, j’ai compris.
Les chats sont un pretexte.
Grâce à son grillage et sa porte, il peut décider de l’accès à cette large bande de terre qui borde la rivière.
50 mètres de terrain dont il fait « son » petit paradis.
RDC s’est auto-proclamé gardien des lieux, et empêche depuis quelques années quiconque d’y entrer sans sa permission.
Au début, tout le voisinage y allait ;
profiter du bord de la rivière,
RDC restait de « son » côtés,
devant ses cabanes qui occupent bien le tiers du terrain.
RDC a construit dessus, en toute illégalité, non pas une, mais deux cabanes.
Dotées de l’éléctricité et du confort nécessaire au bonheur de sa petite famille, et des rares élus
qui ont le droit de pénétrer sur « son » territoire.
Parce qu’il y a deux ans, son joli coin ne lui suffisait plus.
De ma terrasse, je l’ai vu arranger peu à peu le reste.
Alors peut-être qu’il est à la retraite, ou qu’il s’ennuie.
RDC a investi un temps fou, et pas mal d’argent aussi pour en faire sa petite plage perso.
Tout l’été, il veille, menaçant d’appeler la police, dès qu’un étranger pose le pieds
sur « son » territoire.
Ce qui est un comble, pour quelqu’un qui contrevient lui-même à autant de loi.
Mais personne n’a jusqu’ici osé s’en prendre à ce grand type et sa grande gueule.
RDC règne, du matin au soir, arrose, plante, coupe, afin que tout soit parfait.
Je trouverais ça tout à fait louable, si c’était chez lui.
Et puis, je vais vous dire, même sachant qu’il n’a pas le droit d’empêcher les gens de venir là, j’ai décidé de renoncer à y aller.
Je déteste les conflits, et ce n’est pas mon travail de faire régner la loi.
La rivière est bien assez grande.
Bien sur, ça m’embête qu’il en aie après mes chats, qui passaient par là.
Mas ils sont assez malins pour contourner le coin.
Malheureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde.
A l’étage du dessous, j’ai un couple de charmants jeunes hommes .
Ils m’ont raconté leur mésaventure :
Croyant, de bon droit, pouvoir se baigner là, ils s’y sont rendu en toute innocence.
Le RDC les a photographié avec son i-phone tout en leur hurlant des menaces policières.
Ce qui n’a aucun sens.
Le RDC serait le premier embêté, si il appelait la police.
Il risquerait de perdre ses précieuses cabanes, et tout les droits qu’il se donne sur ses 50 mètres de terrain.
Dans sa folie possessive, le type à perdu tout sens commun.
Alors, on pourrait simplement l’ignorer, mais admettez que c’est désagréable, autant d’agressivité mal placée.
Je l’ai vu une fois menacer de se battre avec d’autres jeunes, dont l’unique crime était d’avoir posé leurs serviettes
sur « sa » pelouse.
Depuis ma terrasse j’ai une vue plongeante sur la scène, et ça gueulait si fort que ça à attiré mon attention.
Non content de faire une guerre sans relâche aux chats du quartier qui osent faire leurs besoins sur » ses » plate-bandes »
RDC n’a de cesse de rallier d’autres habitants du coin à sa cause, dans des conversations hargneuses que j’entends jusque chez moi.
Si ils sont d’accord avec lui, alors, ils osent profiter un peu de « son » bout de jardin, auquel ils auraient droit de toutes façons.
Comme moi, comme vous, comme toute la ville .
Sauf que le terrain est désormais cerné de grilles et fermé à clef.
Quand il fait beau, alors, on voit ses filles, qui sont plutôt belles et sympathiques, elles, s’amuser avec leurs amis,
sous l’oeil protecteur de papa RDC.
Maintenant qu’elles sont ados, on sent qu’elles aimeraient bien avoir un peu la paix… et sûrement leurs copines se sentiraient plus à l’aise en maillot de bain, si RDC ne rodait pas autour de leur serviette de bain…
Du coup, cette année, on les voit moins.
Quand je suis arrivée dans le quartier, j’y allais aussi, sur cette rive, comme j’en ai le droit.
Il avait deja construit ses deux cabanes, mais se contentait d’un tiers du terrain.
Avec une petite entrée plutôt jolie faite d’arche de plantes et de gros cailloux.
Mas voilà..
Année après année, centimètre après centimètre, comme personne ne l’arrêtait, alors il s’est étendu.
J’ai cessé d’y aller quand il à commencé sa guerre anti-chat.
Entre ce terrain et ma maison il y a encore un jardin, occupé jusqu’à peu par un type du même genre :
il n’avait aucun droit d’y être, mais il se le donnait.
Ils se montaient la tête réciproquement, à coup de pièges à piques, et autres système anti-chats de leur invention.
Enfin bref, ce dernier ennemi-des-chats à été expulsé par les nouveaux propriétaires de la maison.
Les locataires qui l’ont remplacé ne sont pas tellement mieux, mais pas au point de faire du mal à mes félins chéris.
Bref.
Je n’ai pas besoin d’aller sur cette portion de rives au point de le signaler …
Et puis, il faut dire qu’il en à fait une pure merveille.
Taillant chaque branche, chouchoutant chaque brin d’herbe.
Je reconnais qu’il a fait un immense boulot pour faire de cette terre en friche,
une belle pelouse confortable.
Il a mis des fleurs qu’il entretient amoureusement, va jusqu’à construire des petits abris pour les canards..
Mes chats ont perdu une grande partie de leur territoire, mais ils ont du en trouver une autre,
alors je l’ignore.
Mais aujourd’hui, la justice divine à fait son oeuvre.
La pluie s’est mise à tomber, tomber, et tomber encore.
La portion de rivage a totalement disparu.
Les cabanes sont inondées.
Et lui qui ne supportait personne ,au point de s’enfermer à clé
se retrouve tout seul.
Ca devrait lui servir de leçon , non ?
Vous connaissez l’adage ?
Assoie toi au bord de la rivière et tu verra passer le corps de ton ennemi ?
On y est presque.
Du haut de ma terrasse, je le contemple.
Pataugeant sur ce qui fut son pseudo-jardin, seul et dépité.
J’ai presque envie de le photographier, comme il l’a fait pour mes gentils voisins.
En parlant d’eux
Aujourd’hui dans les escaliers, j’en ai croisé un..
On a discuté deux mots.
C’est ainsi que j’ai appris que RDC à pêté un plomb ce matin.
Seul dans l’eau qui lui arrive jusqu’au ventre.
Devant ses cabanes inondées,
son jardin totalement disparu sous l’eau.
Avec juste quelques canards pour lui tenir compagnie.
Mais personne,
absolument personne pour lui donner un coup de main.
RDC s’est mis à hurler.
On pouvait l’entendre hurler jusque chez nous criant ces mots :
-Il n’y a pas de solidaritééééééééééé !
J’ai des plaisirs simples.
Ca à fait ma journée.
Inondations
Avec un seul n, au début…
J’ai corrigé mon hashtag sur Facebook.
Ca me semblait aussi bizarre que « inonder » n’en aie qu’un et pas son nom commun.
Des dizaines de personnes ont liké mes photos, mais personne ne m’a fait la remarque.
Après tout , les gens ne sont pas là pour corriger mes fautes.
Hors donc, comme disais le merveilleux chroniqueur du Biel-Bienne Jack Rollan ( qui s’appelait en réalité Louis Plomb)
Hors donc, donc, le lac de Bienne à débordé.
Ces derniers jours, les gens se pressent au Strandboden pour constater le phénomène.
On y va en vélo, à pieds, en trottinette, en famille, entre amis.
L’eau est monté si haut que les petits chiens doivent être porté dans les bras.
Devant les ponts, les creux sont complètements remplis.
On ne peux plus accéder. au ponton qui a disparu sous les eaux.
Je retourne cet après-midi, faire quelques photos.
Je mettrai mes souliers en plastique, histoire d’aller dans l’eau sans me faire mal aux pieds sur les cailloux.
A certains endroits, ça devient carrément dangereux.
On ne voit plus la limite entre le bord du lac et le lac.
J’éviterais d’y aller avec des enfants trop petits, si j’en avais .
Je connais bien le bord du lac, je sais ou sont ses limites,
si ce n’est pas votre cas, faites attention.
Vous pouvez passer d’un coup de 20 cm à 3 mètres de profondeur.
L’eau n’est pas assez transparente pour s’en rendre compte.
L’eau arrive jusque dans la forêt qui borde le lac.
La plage de Bienne est complêtement inondée, jusqu’à l’entrée.
La Thièle aussi a débordé.
Le château de Nidau n’est plus accessible du côté rivière.
En ville, pour l’instant, il y a encore de la marge.
Il a beaucoup plu hier, et même si aujourd’hui ca s’est arrêté, le niveau à du grimper encore.
C’est impressionnant.
Je voulais faire des photos de la plage des pauvres, mais l’eau était si haute, je n’ai pas pu y accèder.
Il y a quelques années, le lac avait débordé et j’avais fait des photos fantastiques, avec quelques copines
qui s’étaient décidé rapidement.
A la plage des pauvres, justement.
Nous avons du arrêté, parce que l’accès était surveillé.
Je rêve d’en faire encore.
J’irai faire des repérages.
Si quelqu’un a envie de faire le modèle, je suis preneuse.
Il me faut une courageuse, qui n’a ni peur de se déshabiller, ni de se mouiller.
Elle pourra garder son slip et avec quelques plantes on lui fabriquera de quoi cacher le reste.
C’est mon concept, histoire de faire « DAme Nature ».
Ecrivez-moi en mp, ok ?
Au temps pour moi
Eh oui.. ça s’écrit comme ça.
Avec une de ces logiques typiquement française…
on dit « au temps pour moi »
-Pas « autant pour moi » ? j’aurais parié que…
Moi aussi.
En réalité, on peut dire les deux, mais c’est bien « au temps » qui prime.
Je le sais depuis hier soir.
C’est le genre de question que me pose mon fils.
Il m’arrive d’avoir la réponse.
Là, j’ai vérifié avant, j’ai bien fait.
Bon, il aurait pu le faire lui-même.
Mais ça nous à fait un sujet de conversation.
Je sens l’énergie qui revient.
Tout à l’heure, je vais voir si ma commande est arrivée, pour mes bijoux.
Ca va me permettre de continuer.
J’ai deux shootings à travailler et un troisième à continuer pour mon opération top model qui va se poursuivre.
Je dois trouver un moment avec elle ,mais j’ai déjà ma petite idée de qui sera la suivante.
J’ai plein d’autres photos d’Aurore que je continuerai de mettre ça et là.
D’abord, terminer le shooting de Fanny et David.
Ils sont parents maintenant, d’un adorable petit lutin.
Il est né le jour du shooting de Gabriela et Fabienne.
Shooting qui sera aussi ma priorité cette semaine.
Je devais me reposer.
Je sais que tout le monde ne comprends pas comme l’Art peut être prenant.
Ca prends pas seulement en énergie physique.
Ca prends de chaque parcelle, chaque atome de ma personne.
Parce que je me sens utilisée par l’inspiration.
Comme un outil humain.
Ca me traverse en totalité.
Au point que je suis obligée de m’accorder des pauses, pour récupérer.
C’est un cycle, il faut me vider, récupérer, et ensuite, je peux me réutiliser.
comme une de ces plumes à réservoir, celles qu’on avait à l’école.
Il faut l’utiliser jusqu’au bout.
Jusqu’à la dernière goutte avant de remettre une nouvelle cartouche.
Vous savez, ce phénomène d’épuisement artistique que je décris là,
demande aussi des sacrifices.
Dans notre société, avoir une bonne image est important.
Dans son aspect, dans ses actes.
Et on en revient à la phrase de Doris ;
« Je n’aime pas qu’on me dise comment je dois vivre ma vie ».
Heureusement, dans mon entourage, il y en a qui connaissent ce processus.
Ou qui ,même si ils ne le comprennent pas, m’acceptent comme je suis.
Mieux, il y en a qui me soutiennent.
Et heureusement.
C’est grâce à ce soutien que je peux continuer d’être qui je suis.
J’en parle souvent.
Ce que je dis moins c’est que la première personne contre qui j’ai du lutter pour arriver à ça, c’est moi.
Quand on dédie sa vie à l’Art, il y a des sacrifices.
On ne peut pas en même temps être la personne que les autres voudrait que vous soyez.
Ou plutôt, être la personne que je crois que les autres veulent que je sois.
J’ai beaucoup culpabilisé, et je culpabilise encore
Surtout par rapport à ma famille.
Je ne peux pas être la fille, la soeur , la tante, l’amie .. qui assure.
J’ai essayé, j’ai vraiment essayé.
Chaque fois, je remarque que je fini sur les genoux.
Doublement.
Ca irait encore .
Finir sur les genoux, j’ai l’habitude.
Ce que je ne tolère plus , par contre, ce sont les reproches.
Parce que ça en rajoute une couche :
triplement sur les genoux physiquement… et à terre moralement.
L’incompréhension passe encore, mais la culpabilisation : NON.
Non, non et trois fois non.
Cette p…. de culpabilisation me pourri la vie depuis aussi longtemps que je m’en souvienne.
Et donc, j’ai essayé de lutter contre.
Pour éviter de devoir la subir, je n’ai rien trouvé de mieux que d’essayer d’assurer.
Mais ça n’a rien changé.
Au contraire, c’était pire.
Double ration de culpabilisation, triple ration de fatigue
Résultat, je ne contente personne, ni moi ni les autres, et je ne crée plus.
Je crois que nous avons tous dans nos vies , des proches qui essaient de nous culpabiliser.
Qui nous disent ce que nous devons faire, et qui nous en veulent si nous le faisons pas.
Pire, ce truc, qu’on ne supporte pas, on ne peut pas s’empêcher de le penser aussi.
Pour soi-même et pour les autres.
Résultat, si on pouvait matérialiser toute cette culpabilisation,
elle serait comme un énorme nuage noir au-dessus de nos têtes.
Il pleut assez comme ça , non ?
Donc fini de finir doublement sur les genoux.
C’est le cas pour moi, et je sais que ça l’est pour beaucoup de vous aussi.
Principalement si vous avez des enfants.
Vous faites votre part.
Parfois plus que votre part.
Je pense aux mères qui ont des enfants particuliers, qui demandent une compréhension
qu’on ne leur accorde pas toujours.
Non seulement , elles donnent tout pour leur enfant, mais souvent, elles le font toutes seules.
Celles à qui on balance : mais c’est normal… c’est ton gosse.
Alors, ok, c’est normal.
Un normal épuisant.
Alors, cette mère, qui en plus à un travail, une maison à entretenir, devrait encore assurer sur tout un tas d’autres plans ?
Je sais que ce sujet là n’est pas drôle.
Je ressens le besoin d’en parler, parce que ça touche tout le monde.
On se juge les uns les autres, on juge ceux qui jugent.
On se juge soi-même.
C’est ce que je fais là, d’ailleurs.
Ce poids invisible, il ne tient qu’à moi de le dissiper.
Il y a un moyen :
Garder confiance.
Quand aux petites phrases blessantes , je les renvoies à l’expéditeur.
Encore une fois
Le monde, la vie , les gens, rien n’est parfait, donc autant s’y faire,
sous peine de beaucoup souffrir pour rien.
Si quelqu’un pense que je suis une mauvaise fille, soeur ,amie, ç’est son droit.
Si on ne comprends pas, n’accepte pas, rejette mon comportement, c’est son droit.
Comme c’est le mien d’agir comme je veux.
Voilà, j’aurais du commencé par ça, ça m’aurait évité tout ce blabla.
Mais voilà, je culpabilise.
Je culpabilise assez toute seule, pas besoin d’en rajouter.
Donc c’est à moi que je devrais m’adresser, en premier :
Vis ta vie, , moi. Fais comme tu peux et laisse les autres tranquilles.
Laisse toi tranquille et fait ce que tu as à faire.
Au temps pour moi…
Le Bijoux c’est Toi Opération Top Model : Aurore
Aurore
Déjà quel joli prénom, bien porté par une jeune femme spéciale et chère à mon coeur.
-Et c’est parti pour trois kilos de sirop.
Ben non.
Avec Aurore, pas de sirop.
Surtout pas.
Madame à du caractère.
C’est ce qui m’a frappé en premier chez elle, la douceur vient ensuite, et pas pour tout le monde.
Moi, j’ai cette chance.
Je vais vous dire ce que j’aime particulièrement dans son attitude : c’est qu’elle me fait confiance.
Elle ne va pas me demander de contrôler mes photos millimètre par millimètre.
Elle sait que si je publie, c’est qu’elle est bien.
C’est aussi une des rares personnes qui accepte de poser comme la nature la fait venir au monde : toute nue.
Et c’est là qu’elle est la plus belle.
Quand j’ai réfléchi au concept de mes shootings, quelque chose m’a sauté à l’esprit.
Ce ne sont pas mes bijoux que j’avais envie de mettre en valeur, mais celles qui les porte.
J’en ai posté qelques unes.
Je n’ai absolument rien retouché , mis à part des couleurs, des contrastes et un peu de recadrage.
Ca aussi c’est important.
J’aime mes copines comme elles sont, et de toutes façons, je ne vois pas ce que j’aurais pu faire de mieux que ce qui étais déjà.
Celles qui pour une raison ou une autre sont mes amies.
Aurore est une être à part.
Elle combine force de caractère et sensibilité.
On pense à tort que les gens qui semblent pouvoir tout traverser ont une carapace qui leur permet de le faire.
Mais non, pas du tout.
Ils sont atteints, comme tout le monde.
Personne n’est imperméable à la souffrance.
Simplement certaines personnes font avec, et avancent, continuent de mettre leur coeur en avant,
de prendre des risques, parce qu’elles ont du courage.
C’est le cas d’Aurore.
Avec une grande délicatesse.
Jamsi elle ne me froisse ou n’est dure avec moi.
J’aime son regard sur mes photos.
Droit, confiant, et amusé en même temps.
Mes copines sont très différentes.
Je comprends très bien que ce qui est facile pour une ne l’est pas pour l’autre.
Je suis toujours étonnée d’ailleurs de voir, dans la vie, des personnes accomplir des actes très courageux,
et ne pas pouvoir faire des petites choses toutes simples.
Vous me direz que mieux vaut ça que l’inverse ! ?
Ben non.
Les petites choses toutes simples ont leur importance aussi.
J’ai toujours pensé que nous avions, nous les humains, toutes les qualités et tout les défauts.
Mais pas dans les même proportions.
D’oû nos différences, d’où nos points communs.
J’ai déjà fait beaucoup de photos avec Aurore, ça me facilite la tâche.
Je ne sais pas qui sera la suivante encore parmi les 6 autres candidates qui se sont proposé.
Pour l’instant je vais laisser vivre les photos d’Aurore.
Travailler mes autres shootings.
Mes bijoux aussi.
Même si mon concept est avant tout de montrer mes amies dans toute leur beauté, Aurore a pensé à faire quelques photos avec mes bijoux aussi.Encore quelque chose que je n’ai pas dit mais qui la défini bien :
Aurore est une artiste.
Une vraie, une créative talentueuse, qui a choisi comme support le stylisme ongulaire.
Elle aurait pu choisir n’importe quoi d’autre, elle le ferait aussi bien.
J’aimerais préciser une dernière chose :
je ne fais jamais de compliments gratuits.
Tout ce que j’écris sur les gens est le fruit de mes observations.
Sans exagération et avec totale objectivité.
J’ai réellement des amies hors du commun.
Je ne leur demande qu’une chose,
c’est de m’accepter comme je suis.
Voilà, sur ce, je vous souhaite une magnifique journée, en espérant que ce foutu soleil se décide à revenir.
Si vous êtes italiens, félicitations.
Je suis contente pour vous.
Vous êtes profondément une nation de football.
Vous méritez la victoire et la joie qui va avec, vous savez l’exprimer.
Ca peut sembler futile, quand on pense à ce qui est grave, mais la joie est importante.
Très importante.
Elle permet de garder de l’espoir et de traverser les épreuves.
Alors laissons nous éclabousser par cette joie, même si ce n’est pas la nôtre.
Sauf à Bienne, ville construite par des mains italiennes en grande partie.
Cette grande part d' »italiénité » biennoise fait aussi sa richesse.
On dit » ciao » pour se dire bonjour, d’ailleurs, plus souvent que « Grüezi ».
Mais ça c’est le thème d’un autre article.
Alors bonne journée donc et à demain si on veut bien.
Pleine
Hier était une journée pleinement artistique.
Je dois m’accrocher.
PArce que même si je travaille beaucoup en ce moment, je suis complêtement fauchée.
-Mais tu fais des shootings ?
Ben oui, mais les derniers, c’était des bons achetés il y a plusieurs mois.
Donc ces derniers jours je me nourris de tartines, avec de moins en moins de choses à mettre dessus.
Je sais bien qu’un jour je serai tellement blindée que mon seul soucis sera de savoir comment je vais dépenser ma fortune.
Mais je n’y suis pas encore.
En attendant, je m’accroche.
Parce que ça vaut la peine.
Je me contenterais bien de cette reconnaissance qui me comble l’âme.
Mon estomac, lui par contre, ne s’en contentera pas.
Parce que le piège est là.
Combien d’artistes ont renoncé pour cette raison ?
T’as qu’à faire un travail « normal » …
Taka…
J’ai essayé,vous pensez bien, et j’ai vu ce que ça donne.
Je ne veux pas dramatiser, mais autant me jeter aux crocodiles
Hier j’étais crevée, physiquement, par contre, j’avais le coeur content.
Donc je m’accroche, je garde confiance en touchant mon parquet en bois,
histoire de me porter chance.
Pour faire une photo, une seule photo,,
il me faut toute une soirée.
Pour chercher les paramètres qui feront l’effet voulu.
Pour essayer des choses et recommencer.
Recommencer encore, peaufiner.
Trouver des techniques détournées.
Douter, faire et refaire.
Ensuite, je tremble.. à l’idée que peut-être,
la personne qui est sur la photo ne l’aimera pas.
Je devrais me faire à l’idée qu’on ne peut pas plaire à tout le monde.
Mais forcément, quand vous passez plus de 4h sur un truc,
le voir balayer d’un mot, d’une petite phrase… ça fait mal.
Je sais que ça peut se produire.
Mais je fais quand même, en espérant que non.
Lorsque ce que je fais plait, la c’est le feux d’artifice.
La motivation qui reviens et me permet de continuer,
même si je ne sais pas comment je étiqueter mes sacs poubelles
et me racheter des grenades.
-C’est le matin de l’auto.pleignage ?
Non, c’est le matin de la constatation.
J’aimerais tellement, mais alors tellement vivre dans un monde ou chacun
pourrait donner ce qu’il a a offrir aux autres, sans avoir besoin d’argent pour vivre.
Il m’arrive d’en demander, mais ça m’est de plus en plus insupportable.
Parce que tout le monde à besoin d’argent.
Et pourquoi les autres devraient m’aider si je ne suis pas foutue de le gagner moi -même ?
Plutot mourir que de retourner aux oeuvres sociales.
Et puis tout est relatif, je n’ai pas 10 cts pour faire mes commissions, mais je dois bien avoir de quoi faire des crêpes dans mon frigo.
J’ai des petites plantes dans mon jardin pour me faire du thé.
Dans le monde il y a des gens qui ont vraiment faim.
Qui se lèvent le matin, regardent autour d’eux et ne voient que la misère.
Moi j’ai un ordinateur, une connexion internet qui fonctionne.
Des amies qui participent à mon opération Top Model.
Je commence cet après-midi avec Aurore.
Je suis sur mes deux jambes, pas trop mal conservée pour mon âge.
Et surtout, surtout, j’ai une bonne étoile.
Donc voilà, je suis fauchée, mais je fais tout ce que je peux pour me faire de la pub et avancer.
Je ne suis surtout pas à plaindre.
J’ai la vie que je veux, et je sais ou je vais.
En premier, je vais me faire des crèpes.
Opération TOP MODEL
Ce matin, ça m’est venu, par vague.
L’illumination d’abord.
En voyant cette photo de Jasmine, prise par son mari Jacques.
Qui s’y connaît en photo de Jasmine.
Elle est top cette photo.
Pleine de joie , un peu coquine sur les bords, mais sans vulgarité.
Bref, un must.
Je suis presque jalouse.
Je dis presque , parce qu’en fait, je suis reconnaissante.
Déjà, parce qu’elle à du succès, cette photo, et c’est bon pour ma pub.
Ensuite, parce qu’elle m’a donné une idée.
C’est vrai qu’elle est belle, Jasmine.
C’est pas la seule ; toutes mes copines.
Absolument toutes mes copines sans exception sont belles.
Alors, j’ai un tas de topmodel potentiel à ma disposition.
C’est les vacances.
Tout le monde ne part pas forcément… donc 1 plus 1 égal 2.
Je lance l’opération TOPMODEL.
J’invite donc mes copines intéressées à m’écrire et à m’offrir une heure de leur temps.
En récompense ,elles pourront choisir un bijoux dans mon assortiment.
Voilà, elle est pas belle la vie ?
Je vous attends.
Est-ce que je dois préciser que si j’en entends une me dire : « ah ben j’aimerais bien, mais je suis trop comme ci ou
pas assez comme ça… » elle va se faire engueuler sévère ?
La beauté, mesdames et messieurs, ne tient pas dans des critères dépassés.
Et surtout pas dans un programme Photoshop.
Non, non.
La beauté se porte en chacun de nous.
Elle est dans la joie, dans l’amour et le partage.
Alors, je vous attends, écrivez moi en mp,
offrez-moi une heure de votre temps
et on va bien s’amuser !!!
Shooting -day
Aujourd’hui, j’avais un shooting avec deux coach en humour.
Comme souvent, le soir quand je découvre mes photos, j’en fais déjà une ou deux.
Pour celle-ci, le choix des couleurs me semblait évident.
Je suis contente de pouvoir la publier en prime.
Mais la fat que j’aille me coucher.va fait 5 fois que je m’endors.
Je continuerai demain.
Demain
Enfin Aujourd’hui plutôt.
Je suis ravie.
Hier soir, j’étais crevée.
Il faut savoir une chose, pour ceux qui s’intéressent la moindre à la vie d’artiste,
c’est que « ça prends ».
A la fin d’un shooting, je suis sur les genoux.
Je suis tellement vidée que je suis pas loin d’être à bout de nerfs.
Ensuite, autre phénomène, je crée.
Le soir , quand j’ai un peu récupéré, je regarde mes photos, et là, l’inspiration reviens.
Pendant le shooting, je suis hyper concentrée.
Et là, je l’étais doublement, parce qu’elles étaient deux.
Fabienne, que je connais un peu et Gabriela que je ne connais pas du tout.
C’est toujours une épreuve pour moi d’accueillir des gens dans mon appartement.
Que je les connaisse ou pas d’ailleurs.
Je vis tellement simplement, et le ménage n’est pas du tout une priorité dans ma vie.
Ma priorité c’est ma petite-fille, mon fils et mon travail.
Il me faut une sacré dose de courage pour assumer ma vie d’artiste aux yeux des gens.
Regard qui commence dans les escaliers de ma maison délabrée.
Avec la pile de linge à laver qui est devant à côté du recyclage.
Mais bon, je lave et je recycle, c’est déjà ça.
En fait, le seul regard qui compte vraiment est le mien.
Je me juge durement.
Un jour, j’aurai une piscine à débordement. et un employé pour servir des cocktails bien frais à mes invités.
En attendant, c’est mes chats qui accueillent le monde, et je leur fais du thé aux herbes de mon jardin.
C’est très bien aussi.
Donc, pour tout vous raconter je regarde mes photos.
Et aussitôt j’en ai deux qui m’inspirent.
La première c’est celle qui est au-dessus.
Qui saisit la complicité de ces deux amies qui ont choisi de mettre leurs capacités en commun
dans leur travail de coaching en humour..
On sent dans le regard la confiance mutuelle. et le nez rouge est mis pour accentuer la part
de leur « clown » intérieur.
J’en ai fait ma vision artistique.
La deuxième est sur ma page.
C’est Gabriela avec leur mascotte Herbert, le crapaud roi.
Ce qu’il y a de magique avec la photo, c’est que chaque prise a sa propre âme.
Je ne sais pas comment le dire autrement.
Sur celle-ci je voyais de la lumière.
Alors je l’ai accentué.
De la couleur aussi.
Et cette relation entre un humain et une marionnette qui prends vie, au point qu’on le voit sur la photo.
Herbert a des choses à dire.
J’avais un peu peur. de l’envoyer…
Parce que c’est ainsi.. j’ai beau avoir confiance en mon travail, je sais qu’il ne plait pas à tout le monde.
Alors, quand je passe deux heures à travailler une photo et qu’on me dit : je peux avoir la même pas travaillée…
je suis proche de l’anéantissement.
Et ce matin, bonheur !
Gabriela aime ma photo.
Je suis aux anges.
J’aimerais encore les remercier :
Fabienne d’abord, qui me soutient dans mon travail de bijoux aussi, qui est une personne très généreuse et humaine.
Et Gabriela que j’ai découvert hier, avec toute sa bienveillance.
Je fais un métier formidable !
The Get Down
Aucune musique ne me procure autant de joie que le funk.
La musique, quand elle est bonne, bonne ,bonne, et
même le disco.
Si, si, il y a des merveilles dans le disco.
Diana Ross, Donna Summer.. et sa merveille de I feel Love.
Et voilà que je tombe sur ce petit bijoux qui raconte l’histoire du Hip-Hop.
Je m’en souviens bien , moi de la naissance du hip-hop.
DE la Zouou Nation et Afrika Bambaataa, avec Sidney H I P H O P…
J’adorais cette émission et l’énergie qu’elle dégageait.
Le hip hop c’était le paix, le respect.
Mes valeurs aussi.
Autant j’ai détesté les années 80, autant j’ai aimé la musique qui me remontait le moral.
Passez juste les premières notes de Staying Alive et je me lève!
Je ne peux pas résister.
Comme Kevin Kline dans In and Out, quand il essaie e résister à la musique pour prouver qu’il n’est pas gay.
Dehors, il pleut.
J’ai remis ma robe de chambre léopard, il fait un peu froid pour un été.
Mais j’ai passé une super-journée.
Au lieu de faire ma vaisselle, j’ai décidé de me faire plaisir.
De toutes façons , j’allais salir.
Alors autant commencer par le plaisir.
Gâteau au prunicots.
au dehors j’entends les klaxons.
A Bienne , on est contents quand l’Italie gagne.
Les prunicots, c’est des fruits que j’ai trouvé chez Aldi.
Mélange d’abricots et de pruneau.
Cuits, c’est hyperbon.
J’ai un reste de pâte à beignets, j’en profite pour en faire quelques uns.
Je dépense toute ma fortune 20francs, pour faire des commissions.
Grand luxe, je me prends de la crème fouettée, celle qui sort toute seule de la bombe pour aller avec mes pâtisseries.
Des buns aussi, des spéciaux, briochés.
Avec du tarama et de la roquette.
C’est mon souper.
Avec le reste, j’achète de la super-bouffe pour chat, en action.
Ils vont être contents.
Je déjeune vers midi, et je dîne le soir.
Je mets ma télé.. et il y a rien.
Que dalle.
Sur toutes les chaînes et Dieu sait si j’en ai.
Alors je regarde dans mes enregistrements.
Il y a cette série là, que j’ai pris par hasard.
Alors j’essaie.
The Get Down.
Et c’est… une pure merveille.
Jouissive.
Avec des dialogues drôles, des situations cocasses, et du rythme.
Le genre de série que je regarderais bien toute la nuit.
Il est déjà 3h, mais j’ai du boulot.
J’ai avancé dans mon projet de peinture.
Je suis contente, motivée à fonds.
Et la semaine prochaine, j’aurai les fournitures dont j’ai besoin pour mes bijoux.
Un beau coup de pouce.
Plus que ça, quelqu’un qui croit en moi assez pour investir dans ma petite entreprise.
Un geste de pure générosité.
Comme le font les mécènes.
Comme le faisaient les nobles pour les artistes.
Parce que depuis la nuit des temps, les artistes ne travaillent pas pour l’argent.
Donc souvent, à moins d’avoir, comme Dali, une femme qui s’occupait de son marketing, depuis la nuit des temps donc.
les artistes sont fauchés.
Vous savez ce qui est géniale avec la peinture ?
C’est qu’on ne sait pas toujours ce qu’on fait.
Alors, il faut garder confiance .
Soudain ,ça prends tout son sens.
J’ai pris un feutre brun, et commencé des petits traits sur le côté
de mon personnage.
Des petites structures. que je ne comprenais pas.
Surement, il y a quelques années, j’aurais détesté.
Surement même que j’aurais essayé de dissimuler « mon erreur ».
Maintenant je sais : dans tout ce qu’on fait, il y a toujours une part qu’on n’aime pas forcément, à la base.
Mais la confiance.. la confiance c’est tout.
Alors, je laisse, je me laisse faire.
Je continue, même si je ne comprends absolument pas ce que je fais.
Je me recule, parce qu’ il est grand mon personnage.
Elle est grande.
C’est une femme.
Avec de très longs cheveux.
Et ces structures bizarres, justes derrière.
Qui n’ont toujours pas de sens.
Mais j’ai confiance.
Confiance en quoi ?
En moi, en l’inspiration.
L’Inspiration , c’est ce truc mystérieux dont je suis en train de parler.
Ca parle à mon esprit, à mon physique.
Pas vraiment besoin d’écouter, c’est là.
Tout ce que j’ai à faire c’est d’accepter d’en être l’instrument.
Comme un pinceau géant.
Et je laisse faire.
Je dois accepter de donner le contrôle absolu à l’Inspiration.
Si j’essaie de prendre le dessus, ça donne.. de la m….
C’est pareil pour tout les ciosinier,ère du monde, les footbaleurs même,
quand ils shootent à l’envers et que cette passe décisive arrive juste au bon moment.
Un musicien qui compose.
C’est pareil quand j’écris.
Les mots arrivent, et je peux les prendre ou je veux.
Depuis la fin , ou au milieu.
C’est merveilleux.
L’Inspiration « parle » à tout le monde.
C’est quasi mysthique.
Je ne sais pas ce que c’est exactement.
D’ou ça vient et pourquoi c’est si puissant à certains instants.
Comme une radio qui ne capterait pas le son tout le temps,
de la même manière.
Plus ou moins fort,
plus ou moins clair.
Plus j’exerce, plus j’ai confiance, et plus ça me vient.
Bien.
Ca demande d’être dans l’instant présent.
A 100%.
Ca demande des sacrifices.
De prendre des distaances.
On ne peut pas décider d’être inspiré entre deux et quatre.
La nuit, on l’entends bien parce que c’est plus calme, moins parasité.
Mais elle vient aussi la journée.
Ou peut-être qu’elle est tout le temps là.
Et c’est nous qui ne l’entendons pas.
Je pourrais en parler encore longtemps, mais là, ce n’est pas le sujet.
Le sujet c’est le résultat.
Je me recule encore une fois.
En ce moment même , quand j’écris, les mots me viennent d’avance, dans ma tête,
et je n’ai qu’à retranscrire.
Ca dit :
je me recule alors, et qu’est-ce que je vois ?
Ce sont des ailes.
Des ailes de papillons.