petite histoire biennoise

Elle va se coucher,

mais avant passage aux toilettes qui se trouvent dans le corridor,

Devant la porte.. surprise.

Un six.pack d’eau minérales.

Le sien.

Qu’elle avait laissé en bas dans le corridor.

Un voisin sympa l’a monté.

C’est tout.

Sur cette bonne action je vais me coucher pour de bon.

Nouvelle énergie

Ca revient, comme si le soleil me rechargeait.

Nouvelles idées, nouveaux projets et collaborations.

Ca vient tout seul.

Et même ma main se remet peu à peu.J’écris pas trop parce qu’avec un poignet qzi refuse  encore de ,monter,ça fatigue vite.

Pourtant ,j’en aurais des choses é raconter.

Mais ça reviendra.

Bon le jour se lève, je vais me coucher.

Bonne et belle journée !

J’ai trois amour

Ecrire

Créer des bijoux

Photographier

et puis, il y a la peinture aussi.

Mais il faut être réaliste : je suis gauchère, et cette main là, est pour l’instant en incapacité totale de faire quoi que ce soit de précis.

J’ai essayé.

Les doigts remuent un peu, suivant la  position, je peux saisir quelque chose et même porter  mes commissions.

Mais si j’essaie de noter quelque chose à faire, ça part dans tout les sens.

Donc, le dessin , il faudra attendre que ça se remette.

J’ai fais des recherches sur des sites professionnels spécialisés.

Quand je fais des recherches , je consulte toujours les pro, jamais les forums.

J’ai eu des témoignages directs aussi de personnes à qui il est arrivé la même chose.

J’en ai déduit qu’il peut s’agir de plusieurs choses, et probablement, parmi elles, d’une compression de nerf.

Ce qui n’est pas grave.

On peut opérer, mais je préfère attendre que ca passe.

Je sens les progrès,

Le Plein d’Amour

Pour quelqu’un qui n’a jamais fait le marché, est-ce qu’il est possible d’imaginer la dose d’amour que l’on peut  recevoir ;

Là-bas, en une journée.

D’abord, un mot sur Claudia, (attention ça va être ta fête !).

C’est une personne exceptionnelle.

Rare.

Une sorte de trésor à l’italienne.

Un cadeau qui se révèle quand on le déballe.

Claudia aurait pu se contenter d’être belle.

Mais non-

Elle est intelligente, philosophe, attentionnée.

Elle aime les gens, et s’intéresse à eux.

Elle accueille tout le monde avec le même sourire et la même attention.

Elle n’essaie pas d’être parfaite,et c’est pour ça qu’elle l’est :

dans le sens, qu’elle est ne porte pas de masque,,elle est

100% elle-même, et c’est largement suffisant.

Claudia, elle a Bon coeur.

C’est son essence, sa nature profonde.

Quelque chose de  naturel,  authentique : qui donne sans rien attendre en retour.

Jamais intrusive, toujours respectueuse.

 

Passer la journée en sa compagnie, c’est un pur plaisir.

Alors, forcément, quand on est si bien, arrivent les bonnes personnes.

Les gens que l’on découvre, biennois ou pas, et hier, spécialement, nous avons des couples couples qui m’ont marqué.

Quand je ferme les yeux  je revois leurs sourire encore, celui des gens heureux.

Les amies fidèles, celles que j’aime depuis longtemps dont la visite me fait toujours tellement de bien.

Je suis si épuisée, que je ne veux pas les nommer, par peur d’en oublier.

Mais elles savent qui elles sont.

Mes amies sont toutes des femmes extraordinaires.

Je sais que je suis importantes pur elles, comme elles le sont pour moi.

Vous savez, je suis épuisée, mais quand je repense à cette journée,

je suis dans un état de béatitude que je veux savourer :

toutes les personnes connues ou pas qui se sont arrêtées     sur notre stand,

dégageaient de l’amour..

Et c’est bon.

Ca rempli le coeur, mon coeur, de force précieuse dont j’ai besoin. spécialement en ce moment ou j’ai quelque chose à affronter.

Et je pense aussi à celles qui n’ont pas pu venir.

Mais qui ont eu des pensées pour moi.

 

Les pensées d’amour sont des actions que l’on peut ressentir aussi, fort,

Je m’endormirais presque sur mon clavier, si ça ne me donnait pas l’énergie de le partager.

On n’a pas toujours envie de parler de nos problèmes.

Pourtant, on en à tous.

Certains se sentent menacés par les problèmes des autres.

Ils les repoussent comme si ils étaient contagieux.

 

Mais contrairement à l’amour, les problèmes ne grandissent pas quand on les partage !

 

Il y a l’amour et il y a la reconnaissance.

Notre travail, qui est si différent à eu le même succès.

J’ai vendu un peu de tout ce que je présentais.

Bagues, colliers, bracelets, boucles d’oreilles et cartes  .

Nous avons très bien vendu.

La dame à côté de nous avec ses t-shirts pour enfants aussi.

Un peu plus loin d’autres se désolaient.A quoi ça tient ? vendre bien ou pas ?

Je ne sais toujours pas.

Pour terminer la journée en beauté, deux amis sont passés pour m’aider à tout ranger et ramener mes affaires à la maison.

J’étais plus qu’épuisée, je leur en suis reconnaissante d’autant plus.

Cétait une merveilleuse journée.

Je suis plus motivée que jamais.

Et je continue sur internet.

Quand au marché. j’ai des projets aussi.

Je vous raconterai

 

L’important est…

de ne jamais désespérer.

Je repense à mon poster géant du film « Midnight Express » affiché dans ma chambre avec cette phrase écrite en grand.

En rouge, en noir ? je ne sais plus.

C’ est égal, ce qui importe c’est de garder l’espoir, et la confiance en la vie.

Vie tellement pleine de surprises, quand on la regarde de plus près.

Quand on s’intéresse sincèrement aux autres.

Pas tous,  juste ceux qui nous inspirent de bons sentiments.

Parfois, on est mal à l’aise avec quelqu’un on ne sait même pas pourquoi. Il n’y a aucune raison apparente.

Quelqu’un qui semble gentil et on s’en voudrait presque de ne pas l’apprécier.

On s’en veut même de percevoir ces signes, d’un comportement déviant.. comme si on était trop dur, avec ce pauvre X,, qui est déjà si mal en point

Et puis, il se passe quelque chose et on voit un autre visage .

On comprends , on percute.

Finalement on le savait déjà, mais on ne s’écoutait pas assez, on lui trouvait des excuses.

Mais voilà, cette pseudo-gentillesse cachait quelque chose d’un peu toxique.

Ca me donne à réfléchir, parce qu’il y en d’autres :

absolument très loin, mais alors, très très loin d’être aimables

et qui pourtant ne vous veulent aucun mal.

Des gros râleurs, des « pas-contents-de-la-vie ».

Apparemment.

Parce qu’on le sait bien : derrière un grognon, se cache souvent, un vrai gentil.

Mais voilà, la gentillesse, c’est comme un trésor qu’on doit un peu protéger .

On ne va pas vous le voler, ni même en profiter.

La vraie gentillesse, ce n’est pas celui qui donne en regrettant de l’avoir fait.

Un vrai gentil , un souriant, se fera surtout blesser.

Atteindre ce coeur qu’il présente sur un plateau d’argent, jusqu’à ce qu’on lui déchire, encore et encore.

Jusqu’à ce qu’il soit criblé de cicatrices qui ne se refermeront jamais.

Alors, il fait semblant d’être mauvais, pour qu’on le laisse tranquille.

Avec son armure de mauvaise humeur, il se pense à l’abri.

En vérité , plus rien ne passe, ni le bien, ni le mal.

Sauf si, ses failles font offices de brèches, par lesquelles le soleil peut encore entrer.

Il faut de tout pour faire un monde.

Je connais une sorte de gens,  qui n’ont pas peur de leur propre gentillesse.

Elle est naturelle chez eux.

C’est un élément comme un autre, qu’ils ne mettent pas en avant, ni en arrière.

Du coup ça laisse la place pour leurs autres qualités.

L’être humain est une mine d’or.

Une richesse absolue.

Bon , j’ai encore plein de boulot qui m’attends, sur ces bonnes paroles :)-

J’espère qu’il fera beau samedi !

 

 

Marché des artisans jour J moins 5

5 jours.

Il me reste 5 jours pour préparer le marché des artisans que je fais avec Claudia , place centrale, samedi qui vient : le 11 juin.

J’apprends aujourd’hui que nous serons finalement au 21 face au restaurant de l’Arcade.

J »ai des tas de choses à faire. et heureusement, l’aide de mes amis.

Vu que je suis plutôt handicapée manuellement parlant.

C’est heureusement provisoire.

Je fais des micros-progrès chaque jour.

En attendant que mes fractures se réduisent, et que ma main droite veuille bien se relever vers le haut,

Je fais tout ce que je peux, en faisant gaffe à chacun de mes mouvements.

Quand j’ai une bouteille à ouvrir je demande  à mon fils.

C’est fou la force qu’il faut pour ouvrir une simple bouteille d’eau minérale !

Je peux m’estimer heureuse d’avoir encore mes deux jambes!

Je me réjouie beaucoup, et il reste peu de temps.

donc, je ne vais pas traîner, et me mettre au boulot pour que tout soit parfait.

Sélection des bijoux, de la déco des présentoirs etc…

Allez, c’est parti mon kiki !

En attendant  voici Christelle et son collier de cristal qui va avec tout –

La vie est belle..aussi!

Ce que j’aime dans la vie, c’est son imagination.

Celle qu’elle a et celle qu’elle nous donne.

La vie est capable de tout.

Du pire comme du meilleur.

Et souvent, des deux à la fois.

Quand vous allez mal et qu’on vous apporte du soutien.

Quand vos rêves deviennent réalité,

Quand votre travail est reconnu.

Par exemple.

 

J’ai un nouveau projet.

Je vais écrire de nouveaux contes inspirés par un endroit merveilleux de notre ville.

Je suis excitée comme un pou.

Les contes c’est un moyen métaphorique puissant .

Ca me fera un bien fou de le faire.

Je ferai des photos aussi.

 

 

Je  vais me coucher.

Laisser mon esprit turbiner pendant que je dors.

On verra bien ce qui en sors !

Epreuves

Mais que se passe-t-il ?

Mes amies, mes chères amies.. et moi, il  semble que nous soyons toutes éprouvées en même temps.

Entre les décès, les maladies, et les accidents… j’en ai même une qui est passé à travers une porte vitrée.

C’est dire si on fait fort.

Mais est-ce que c’est parce que moi aussi je subis mon lot, que je prends conscience du sort des autres ?

Ou alors une sorte d’épidémie de tests de la vie ?

Un virus d’épreuves différentes qui se répands parmi les femmes de ma connaissance?

Infection, chutes, cancer… il y en a pour tout les gouts .

Et décès.

Quand elles ne sont pas touchées directement, alors, c’est le conjoint qui prends les coups.

Comme pour dire que le bonheur ne dure pas.

Comme pour avertir que nous devons apprécier nos vies,

parce qu’à tout moment, l’existence qui a beaucoup d’imagination,

peut tout bouleverser.

Mais, malgré ça, aujourd’hui, j’ai assisté à une petite scène.

De celle qui vous donne espoir en l’être humain.

Je vous raconte.

Nous sommes chez Aldi.

Attendant notre tour à la caisse.

Il y a du monde.

J’entends des morceaux de conversation.

Un jeune homme parle avec une fille.

Il lui répète en boucle qu’il avait envie de mourir ce matin.

Parce que c’est trop dur de courir chaque jour après l’argent,

dans une vie qui ne change pas.

La fille ne sait pas quoi dire.

Et soudain,, l’homme qui les précède dans la caisse

sort un billet de 20 francs.

Il les donne au jeune homme , qu’il ne connait pas.

20 frs suisses, quand on a rien, c’est déjà quelque chose!

Mais ce sont ses paroles plus que son geste qui me resteront.

Voilà ce qu’il a dit :

-Tu sais, il y a quelques années, j’étais comme toi.

Je n’avais rien et je voulais mourir.

Aujourd’hui j’ai un bon boulot, je suis chef de chantier.

Je me suis marié, j’ai deux enfants.

Et maintenant je suis bien.

 

Pendant un instant, j’ai eu la sensation de voir ces vies se croiser.

De les sentir, prendre la place entre les gens dans la file.

Et puis l’homme est parti.

Que pouvait-on dire de plus après ça ?

 

Il ne faut pas croire ceux qui disent que personne ne va t’aider, dans cette vie, et que nous naissons et mourrons seul.

Nous ne sommes jamais seuls .

Même si on le veut.

 

 

Positive !

Le corps humain est étrange.

Me voilà avec une double fracture en forme de croix à l’humérus.

Et ça ne fait pas vraiment mal.

Si je n’étais pas oblgée de garder mon bras immobile, ce serait même tout-à-fait vivable.

Mais voilà, on dirait que jen’ai pasd encore compris la leçon et la vie en rajoute uune couche.

Me voié avec un syndrome du canal carpien.

De l’autre côté.

Ce n’est pas grave, ça devrait passer.

Mais p…. que c’est chiant.

Ma main pends misérablement comme un ou de cygne.

C’est joli un cou de cygne.

Ca l’est moins quand on parle de son poignet.

Je me sens comme une handicapée.

Je suis handicapée.

Impossible de bouger mon poignet.

Je sens mes doigts, mais tout devient difficile à faire.

Et mon bras fracturé fonctionne mieux que l’autre.

 

Ca me complique la vie.

Mai voilà, il y a de la solidarité.

J’en trouve auprès de gens qui compatissent.

Même des gens étonnants, comme ce garçon qui traine à la gare à la recherche de quelques francs.

Je lui ai dit que si il m’aidait à faire mes commis, je lui donnerai , ma monnaie.

Mais presque rien.

1 franc ou deux.

Il était ravi.

Mais d’abord, il fallait que je passe à la poste.

Il m’a accompagnée.

J’y vais souvent à la poste.

Je n’ai jamais ressenti de mépris, avant.

Le comportement de la personne qui m’a servi était tellement méprisant.

Pas de bonjour, l’air dégouté de devoir toucher à mon paquet,et sa façon de se détourner pour ne pas devoir nous regarder, ni nous dire au revoir. était tellement ridicule

que ça ne m’a pas touché.

Chez Aldi par contre, le caissier était charmant.

Sans l’aide du jeune homme je n’aurais pas pu prendre mon article en rayon.

Je lui ai donné ma monnaie.

Et l’idée qu’il aurait pu profiter de la situation ne m’a pas effleurée.

Ca aurait été tellement facile.

En conclusion, la bonté et la compassion d’une personne se voit dans les moments ou on est vulnérable.

Se laisser abattre par le mépris, c’est une tentation.

Mais quand on remets les choses en place, celui ou celle qui est le plus à plaindre, est davantage la méprisante que la méprisée.

 

J’aurais pu rester couchée.

Mais non,

Je me bouge, je fais ce que j’ai à faire.

Vulnérable, mais forte.

Une vraie biennoise.

Bien soignée

les choses sérieuses continuent.

Direction l’hopitâl des Tilleuls pour un nouvel examens, radios etc… par un spécialiste.

Ca fait plalsir d’être soignée correctement.

De savoir que je n’aurais pas de problème plus tard, parce que tout est fait pour que ma fracture se réduise et guérisse dans les meilleurs conditions.

Nous sommes en Suisse.

Pauvre ou riche, nous sommes tous soignés.

J’ai conscience d’être une privilégiée, si je pense au reste du monde.

Je pense à cette femme que j’avais rencontré , dans une auberge de jeunesse, à New-York, avec son enfant malade, qui ne pouvait pas le soigner, parce que le système de santé américain ne le permettait pas.

Elle était si pauvre et désespérée.

Et son enfant, ça se voyait, tellement malade.

Qu’est-ce que je pouvais faire, à part l’écouter ?

J’avais à peine 20 ans.

Dans cette auberge, tellement mal famée, on ne pouvait rien laisser sans se faire voler nos affaires.

C’est ce qui nous est arrivé.

Les séjours étaient limités à une semaine.

Mais en vérité, des gens habitaient là, depuis des années.

C’était immense, des centaines de petites chambres sales.

Les corridors, avec la lumière qui clignote, digne d’un film d’horreur.

Dans notre chambre, on a retrouvé sur une étagère, des bottins de téléphone qui dataient des années 70.

La poussière , au-dessus, aussi datait des années 70…

C’est dire.

Dans la ville la plus active du monde, ou rien ne s’arrête jamais, où tout est ouvert 24h sur 24, le temps n’a plus de valeur.

Retour chez moi, à la Chaux-de-fonds, à l’èpoque,  ensuite, comme si je revenais d’un voyage dans le futur.-

Avec l’air pur, en prime.

Le calme.

Nous sommes privilégiés de vivre en Suisse.

Bien sûr, tout n’est pas rose.

Bien sûr, chez nous aussi, il y a des pauvres, voir très pauvres.

Des gens qui vivent dans la rue.

Des injustices aussi, il y en a.

c’est le monde, c’est ainsi, les êtres humains ne sont parfaits nul part.

Mais en gros, on a de la chance d’être ici.

Je me prépare pour l’hopital, j’ai hâte de savoir si je suis sur la bonne voie.

Je suis heureuse d’habiter en Suisse.

C’est tout con, mais vraiment, je suis reconnaissante.

en plus, j’habite à Bienne.

Et Bienne, c’est une ville tellement passionnante.

Dans touts ses aspects.

Il fait beau.

Je me prépare.

Je m’habille comme je veux.

Je peux penser , écrire, dire, ce que je veux.

Ca semble normal.. et pourtant, ailleurs, je ne le pourrais pas forcement.

Je me prépare… on verra bien.