pas de titre

Je me demande , parfois, si j’ écrivais ce que je pense vraiment… toute cette violence dont je suis capable quand je me laisse aller verbalement,,,je me

demande…ce qu’il pourrait bien se passer.

Probablement rien.

A part faire flipper ma pauvre mère.

Donc je ne dirai pas ce que je pense vraiment ,

Je ne l’écrirai pas non plus ici, pas aujourd’hui, en tout cas.

Je vais plutôt vous parler de la bonne après-midi que j’ai passé avec cette jolie famille.

En même temps, je regarde This is Us, une nouvelle série, très intelligente.

Des destins qui se croisent, des retours en arrière.

Tout est lié, tout prends du sens.

C’es pareil avec toutes les familles.

c’est drôle, mais plus le temps passe, plus j’aime les familles.

La mienne aussi enfin, une partie…

Donc, avec cette jolie famille, nous étions convenu d’aller au bord du lac.

C’était chouette.

Les enfants étaient adorables.

Et l »Amour des parents faisait plaisir à voir.

J’espère qu’ils aimerons mon travail.

Les enfant, c’est pur et gentil, quand ils ont l’Amour de leurs parents.

C’est la vie qui nous abîme par la suite.

Et cette expression « trop bon, trop con », la plupart du temps, on la comprends de travers.

Ce n’est pas d’être trop bon qui bous rends trop con.

Il manque des mots.

Ill faudrait plutôt dire : trop bon avec quelqu’un qui s’en fiche, trop con.

D’où l’expression :  « on ne donne pas des perles à un cochon ».

Imaginez le, les cochon, avec son collier, se roulant dans la boue, comme à son habitude, pour enlever les parasites.

Mais qu’est-ce qu’il ferait avec un collier ?

Bienne Blues

Je suis dégoûtée.

J’attendais cette émission , Couleurs Locales, sur la RTS,

son reportage sur le contournement de Bienne.

Contournement.. quel drôle de mot pour un projet qui

prévoit de trancher dans le vif de la ville..

Dans ses quartiers…

Dans MON quartier.

Ma rivière, mes arbres… détruits.

Et moi, moi et les autres habitants, on ne nous demande pas notre avis.

Bien sûr, on peut faire opposition.

Mais je parle de visibilité médiatique.

Comment se fait-il qu’un maire socialiste n’aie pas une seule pensée pour les habitants qu’il va déloger ?

Pour les animaux … les arbres.

On montre vaguement quelques canards de loin, mais on n’en parle pas.

Aujourd’hui, nageant près de l’embouchure de la rivière, j’ai vu un castor!

Sa tête frôlait l’eau, j’ai cru à une branche.. mais, non.

C’était bien un castor.

Avec sa façon caractéristique de se déplacer discrètement

Mon émotion était si grande,

avec en prime le spectacle du coucher de soleil sur le lac,

que je n’ai même pas pensé

à le photographier.

C’est vrai qu’ils font des dégâts.

Mais ils ont leurs raisons.

La nature est à eux aussi.

Et même s’ils s’attaquent parfois aux pontons..

Qu’est-ce que quelques morceaux de bois à remplacer,

pour l’honneur qu’ils nous font d’habiter dans la région.

Ces animaux pacifiques, si intelligents et travailleurs…

De vrais biennois… presque.

Enfin je parle des biennois  qui existent pour le maire.

Il ne leur manque plus qu’une voiture….

Les romands, les pauvres déchets de l’humanité qui osent encore traîner dans le coin, seront déblayés avec leurs autres déchets.

Quand on triera les gravats, on en fera du compost

qu’on recyclera en engrais.

pour les géraniums qui décoreront les barrières de l’autoroute.

Autoroute signalée uniquement en allemand.

De toutes façons, les romands ne savent pas lire.

C’est bien connu.

Le romand est joyeux et sympathique, mais il n’en fout pas une.

Ca commence dès l’école.

D’ailleurs prenez un romand et un suisse-allemand.

Mélangez les.

Deux semaines plus tard, le suisse-allemand maîtrisera parfaitement la langue de Molière, tandis que le romand saura à peine dire « grüezi »

Vicieusement, ça et là, quelques arbres, jeunes et en bonne santé ont été arrachés.

Des repères calculés.

Des trous creusés.

Des pylônes installés.

L’envahisseur bétonné attaque.

Face à lui, la rivière.

cette rivière, ma rivière que j’aime.

J’en connais chaque racine.

Chaque pierre.

Chaque endroit ou les foulques installent leurs nids.

J’ai appris tellement sur les cygnes.

A ce journaliste, j’aurais montré ces endroits.

Je lui aurais fait visiter  ces coins et recoins si joli,

ces petites maisons  qu’ils veulent démolir.

Notre maire n’est pas le maire de tout les biennois.

Les romands, les pauvres, les marginaux, sous son règne,

n’ont aucune existence.

ca semble fou..

mais c’est pourtant la vérité.

La Ville a acheté ma maison,..

c’esr pour mieux la détruire mon enfant.

Et nous, ma famille, enfant et animaux compris.. on ira où ?

Pas une phrase, pas un mot sur le sujet.

On ne parle que d’auto…

Et même, … même si on me payait pour partir.

Même si on me trouvait une jolie maison,,.

J’aime trop celle-ci,

Alors je prie, l’Esprit de la rivière.

Le Dieu des Castors et l’Âme de Lac…

Je prie pour toutes les petites musaraignes mignonnes, les fouines et les renards….

Pour les canetons qui suivent leur maman.

Pour les arbres, les plantes et les papillons.

Je prie la Nature de s’installer, de déborder s’il le faut, pour rappeler

à tous :

C?EST QUI LE PATRON !!!

les mains sales.

Elle ne se rappelle plus la dernière fois qu’elle c’est fait un vrai plaisir.

Elle achète peu.

50%.

Action.

Fin de série.

Ca n’a pas besoin de lui plaire vraiment.

Ca doit juste correspondre au besoin, être pratique, utile.

Du coup, elle relègue ses goûts aux oubliettes de son cerveau.

A force de ne pas pouvoir se les payer, elle à fait une sorte de filtre,

visuel, et psychique.

Un filtre de l’envie.

Pour ne pas être frustrée.

Pendant longtemps, elle avait si peu d’argent, qu’elle le mettait

dans ses poches.

Mais les poches ne sont pas pratiques.

On y mets pas les cartes.

Alors, elle à trouvé un porte-monnaie.

Elle ne l’a pas choisi pour sa beauté.

il est plutôt passe-partout.

Et il a cette couleur, qui sent la fin de série,

des années précédentes.

Au final, sa piètre qualité ne le rends pas si pratique que ça.

Mais elle s’en contentait.

Elle ne vois même pas qu’il est un peu sale.

Elle s’en est rendu compte, quand elle l’a posé à côté de la merveille.

La merveille  l’attendait, posée sur un présentoir, avec d’autres objets assortis.

Coup de foudre.

Un truc qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.

D’un coups, elle s’est rappelé qu’elle aimait le doré.

Qu’elle avait des goûts.

Un truc oublié.. qui faisait partie de sa personnalité.

Alors, elle l’a pris.

L’objet qui hurlait : « prends-moi! ».

Elle l’a pris.

Il était si beau, léger et parfaitement réalisé.

Avec une fermeture solide.

Un intérieur pratique.

Elle s’attendait à un prix exorbitant.

Même pas.

Une trentaine de francs.

Presque au centime près ce qui lui restait de ce bon, reçu pour son anniversaire.

Alors, elle à demandé à la vendeuse de lui réserver.

C’était le dernier.

Et elle est rentré chez elle pour chercher son bon.

C’est fait plaisir.

Au moment de transvaser le contenu de l’ancien dans le nouveau,

Elle s’est rendu compte à quel point il était moche. le vieux.

Informe.

L’autre brillait.

Mais une autre chose l’a choquée.

Ses mains.

Elles aussi, ne semblaient plus adaptées.

Fripées, sèches, avec des marques de suif.

A force de faire du feu.

Elles non plus ne correspondaient plus à ses goûts…. non plus.

Si elle avait eu de quoi , une minute, l’envie

d’une manucure la traversa.

Sauf que, même si elle pouvait, elle ne le fera pas.

Si vous la connaissez vous savez pourquoi.

Malformation congénitale.

Elle déteste cette expression.

Quand on a une différence, on aime pas l’étaler.

Les autres comprennent rarement.

« allez, ça se voit à peine ».

« je n’avais pas remarqué ».

Ca ne changeait rien à sa gêne.

Elle se confiera à une amie, ou le fera elle-même , comme d’habitude.

curieusement, elle s’aime bien comme ça.

C’est elle.

Au-delà des goûts,

C’est elle.

Même si elle pouvait, elle ne se changerait pas.

Elle à fini par s’accepter.

Comme ça.

Comme elle est.

 

LOgote

J’y ai passé la nuit…

Créer un logo, ça ‘a l’air de rien comme ça…

On s’étonne à juste titre du prix pharamineux demandé par les graphistes.

Mais imaginez… le nombre de combinaisons possible , pour quatre lignes d’écritures…

Déjà, trouver la bonne.. écriture.

ensuite les dimensions respectives de chaque ligne.

bien sûr, on peut prendre un logiciel, qui vous pondra en cinq minutes .. la même carte que tout le monde…

Mais ce qu’il ne saura jamais faie, c’est réfléchir à votre personalité.

tenter de comprendre qui vous êtes, votre but, vos buts, l’essence de votre entreprise.

Et le traduire en image.

En une image unique.

Ca, pour l’instant, seul un cerveau humain peut le faire.

A 4h 30 du matin, l’étincelle a jaillit de mon cerveau.

Si brusquement, que, sous l’impulsion, je me suis levée de ma chaise.

Et j’ai trouvé.

La virgule de Nike.

Le M orange de Migros…

Trois points.. tout bêtes, mais qui, ont tellement de signification dans le cas présent.

Quand j’ai rencontré , celle qui m’a demandé ce travail, j’ai eu tellement le sentiment d’être sur la même longueur d’onde, que le processus c’est fait

naturellement.

Maintenant, j’attends son feed-back… parce que, elle, à l’heure qu’il est maintenant, dors sûrement encore.

Et moi, qui dois me lever normalement à 7 heures pour accomplir mes devoirs familiaux.. eh bien.. je ne vais ps me coucher, sinon ça risque d’être très dur !

Maintenant, pour me récompenser, je ais me taper le dernier épisode d’une de mes séries préférées : AHS 7 Cult. Episode 8… yahouuuuuuuuuuuuu

 

Se regarde le nombril

38.. à nouveau, c’est bizarre comme je sus contente d’avoir grossi.

Repris des formes.

J’ai l’impression d’avoir 10 ans de moins.

Meilleure mine.

Fini cette sensation d’épuisement perpétuelle.

C’est l’automne et je rayonne.

Je dis ça pour celles et ceux qui ne m’ont pas vu depuis que j’étais devenu pratiquement squelettique.

Je me suis battue et j’ai vaincu.

Je le savais dès le départ que je serais la plus forte.

Mon cerveau fonctionne admirablement.

Même si le coeur divague parfois, c’est la tête qui dirige.

La preuve : un coeur ça se change, ça se mécanise.

Par contre, un cerveau, un esprit, ça ne se change pas encore…

Ca se fera, on pourra d’ici une dizaine d’année transférer un cerveau dans une machine.

Ca fait un peu peur…

Mais ne nous égarons pas.

J’ai grossi et j’en suis heureuse..

Il faudra encore penser à tonifier tout ça, mais chaque chose en son temps.

Du coup, une fois les pointes coupées, je pourrai tout-à-fait encore me supporter avec les cheveux longs.

En parlant de cheveux, j’ai découvert que l’huile de pépins de raisins contient

deux fois plus d’antioxydants que l’huile d’olives.

Je me dis qu’il n’y a pas grand monde que ça va intéresser de savoir comment j’ai fait pour grossir.

Mais j e vais le dire quand même.

Parce que, curieusement, ça ‘a pas été facile.

Parce que remettre de l graisse sur son body est plus dur que l’inverse.

Alors j’ai entamé ce que j’appelle le régime Elvis Presley.

Beurre de cacahuète, biscuits au chocolat et sticks au sel,

Un paquet par jour .., pour les biscuits.

Et du lait.

 

 

 

 

 

 

 

de lait, puisque, je le rappelle en passant,

je n aime pas l’alccol.

Littéralement.Je trouve que ça a le plus souvent un gout infâme, que seul un adulte peut vraiment apprécier, je me demande bien pourquoi…

Sur ces bonnes paroles, je vais me coucher.

 

La Reine des connes

Mais qu’est-ce qu’il lui a pris ?

Agresser cette femme, comme ça…

Pour quoi ?

pour qui ?

C’était moche et j’y assistais comme tout le monde, depuis mon canapé sans pouvoir rien faire.

Maintenant , je la regarde à nouveau.

Elle n’est pas vraiment belle… pas à cause de son physique, mais ce qu’elle dégage, quelque chose de malsain.

Je trouve insupportable d’agresser une femme à terre.

 

Ou de le faire lâchement par derrière.

J’ai vu ça l’autre jour, une béquille sur un crâne.

C’est lourd, une béquille….

-T’as rien de plus joyeux ?

Si si je vais trouver…

L’automne est magnifique.

Doux la journée , il fait presque chaud

Jusqu’à ce que le vent se lève.

Je regarde « on n’est pas couché ».

A nouveau depuis la dernière fois, ou la chroniqueuse s’en est prise à l’invité avec tant de hargne.

Chaque fois que la Reine des Connes ouvre la bouche, la caméra montre l’air navré des invités.

Navrés de devoir la supporter, mais ONPC est une émission incontournable, si on veut faire sa promo… en France.

La Reine des Connes , n’était pas toute seule, je suis choquée que personne n’aie eu un peu de compassion pour cette jeune femme en pleurs…

Mais la compassion face à l’agression demande du courage.

Et tout le monde n’est pas doté de cette qualité.

J’ai lu dans « Libération » que L.R, le présentateur était dans le fonds ravi , parce qu’il savait que ça allait faire le buzz.

L’Audimat à tout prix.

C’est moche.

Je n’aime pas la haine de toutes façons..

je pourrais presque dire que je hais la haine.

Par contre, de plus en plus, je trouve qu’il faut parler, dire ce qu’on pense.

Les hommes sont lâches, quand ils s’attaquent aux femmes, il se cachent.

Ou alors, ils doivent s’y mettre à plusieurs,

Il parait que la  Reine dea Connes s’est fait agresser elle-même.

Mais sûrement, elle n’a pas été assez écouté.

du coup, quand une autre  à la possibilité, ça la gêne.

J’ai ‘impression qu c’est ça.

ca sent l’odeur fétide de la jalousie.

Elle parle encore, mais ne dit rien d’important.

Elle ferait mieux de se taire.

Parce que, à nouveau, elle parle, mais sa petite expérience, sa façon hyper-limité de nous présenter sa petite vision de la vie, est absolument dépourvue d’intérêt.

Et puis, vous savez quoi ?

Je crois que même si elle était sublimement belle et intelligente, elle me répugnerait tout autant.

Je trouve  son binôme bien plus intéressant et sympathique.

Il n’a pas cette haine, déjà.

Dans ma vie, la haine n’a plus sa place.

J’en suis soulagée.

Plus que ça, heureuse.

Je l’ai déjà dit, je suis très loin d’être parfaite.

Pourtnt, je supporte difficilement qu’on me dise que je dois m’améliorer…

Mais de quoi se mêle-t-on ?

Je le dis, en essayant de rester calme.

Parce que je n’inflige ma propre haine à personne.

 

Enfin, j’essaie.

Je ne veux pas parler trop vite.

Parce que je connais la vie… de ce côté là..

On prétends un jour que jamais, ô grand jamais on ne fera ci ou ça et hôp, voilà qu’il se passe LE truc  improbable qui fera que l’exception deviendra possible.

Bien sur.

Ca part toujours d’une bonne intention, demander à quelqu’un  » d’aaêter ses conneries « .

Mais comment peux-t-on savoir ce que fait vraiment quelqu’un dans sa vie?

Moi, je peux dire une chose dont je suis fière, c’est que mon fils va bien.

Son intelligence est vive , affûtée.

J’en suis fière.

Il devient de plus en plus heureux de vivre.

Je sasi que j’y suis pour quelque chose.

Un peu,

Il a fait la plus grande part.

Avec son thérapeute.

C’est le mien qui nous l’a recommandé.

Alors voilà ce que je veux dire, en conclusion.

Se faire aider, par des professionnels, ça peut être extrêmement profitable.

A condition de tomber sur les bonnes personnes,

Et d’être motivé.

D’avoir confiance.

C »est ça qui nous a fait avancer.

la CONFIANCE.

En soi, en l’autre.

Le Temps et l’Amour.

Mon fils

Je l’aime encore plus.

 

Quoi d’neuf, docteur ?

J’aimerais tellement vous montrer toutes ces photos que je fais,  au fur et à mesure que je les travaille. Parfois je peux, mais le plus souvent, je dois demander  la permission d’abord. Ce qui est tout-à-fait normal,La base, quoi.

-Alors? quoi d’neuf ?

L’expérience la plus incroyable que j’ai vécu depuis l’invention d’internet et de la photographie numérique. Qui , bien sûr, n’existaient pas , quand j’étais plus jeune.

J’ai même connu les radio-cassettes , les disques vinyl et la télé en noir-blanc!

C’est dire si je suis vieille !

Qui conque sait qui est Casimir et qu’on ne savait pas qu’il était orange, me comprendra.

-Bon, alors, c’est quoi ton expérience ?

Ben figure-toi que, comme mon cher père défunt, j’aime les nouveautés technologiques.

Et là, grâce à quelqu’un qui en à un, j’ai pu essayer un casque de réalité virtuelle.

 

-Pas n’importe le quel, je suppose ?

Exact, le Rolls-Royce.. le HTC VIVE…

-Et alors ?

Wouaw !! que ce soit la pièce de démarrage, la terrasse avec vue,

les papillons qui se posent sur mes manettes… la possibilité de me promener dans le monde entier.

Je me suis même retrouvé virtuellement sur ma propre terrasse….

Un truc de fou.

Pas facile à configurer.

-Ca t’as plu, alors ?

Oui, c’est merveilleux, et je n’ai testé que pendant quelques minutes.

Je n’ai pas encore essayé de jouer avec.

Moi qui détestes les jeux vidéos, la c’est tout autre chose.

J’ai hâte d’essayer !

-Bref, tu recommande ?

A fonds ! j’imagine pour une personne handicapée, ou malade. le bonheur que ça pourrait être.

Nous n’en sommes qu’au début de ce qu’on peut faire.

J’ai entendu l’autre jour à la télé qu’on sera capable d’ici dix ans, de

reproduire entièrement un cerveau et son fonctionnement, et  de le télécharger.

Comme dans les films.

J’ai ramassé une feuille virtuelle, tandis que des papillons virtuels voletaient autour de moi.

Des oiseaux dans le ciel.. et un pinceau virtuel me permettant de peindre ma réalité.

En couleur.

Je sens que bientôt, je vais m’éclater à dégommer des zombies.

Mon rêve.

Doute…

J’étais prête, je l’attendais.

J’avais utilisé… rolala.. bien 2-3 heures de mon précieux temps nocturne pour faire des recherches et pondu tout un texte pour continuer de m’auto-persuhader que mon choix était le bon.

Et puis, le hasard, le destin, m’a envoyé un gros signe dans les dents.

Pour la première fois ,en 3 ou 4 ans de fidélité capillaire, la Reine des Coiffeuses,

l’Impératrice du Tif, ma très chère Ilénia avait un empêchement.

Le truc qui n’arrive jamais.

Est arrivé, alors que je croyais être prête.

Du coup… j’ai douté.

Je doute encore.

Parce qu’une fois qu’ils sont loin… c’est fini.

Les années de patience sont ravagée d’un coup.

Fini la délicieuse sensation de liberté qu’apporte la caresse des cheveux sur mes épaules…

Fini les coiffures vickings compliquées que j’aime tant…

fini les tresses africaines…

Et si.. et la puissance se cachait dans les cheveux, comme chez Samson, avant que Dalila lui fasse son affaire ?

Je ruinerai d’un coup cette formidable réserve !

Alors, j’ai pris une nouvelle décision dans la catégorie :

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

Sous-titre : le Compromis.

Je vais couper les pointes, toutes les pointes.

Et me faire ma fameuse coupe Catherine, fruit d’une longue introspection,

et d’observation dans le miroir.

Un joli dégradé, avec du volume derrière, et une fausse frange dont je peux faire ce que je veux.

Un truc un peu sauvage, mais bien coupé.

De toutes façons avec Ilénia ça sera forcément bien coupé.

Ett tout autant bien coiffé.

Ce n’est pas le courage qui m’abandonne, mais la raison qui me revient.

Si mes cheveux sont bien soignés, alors je les aimerai à nouveau.

Pas question que je les étouffe sous une nouvelle couleur.

Quand je vois le beau blanc de ma maman etl’épaisse crinière qui lui reste, malgré qu’elle approche doucettement des 90 ans.. eh bien ,je me dis que j’ai

encore de la marge.

Fais les foins…

Faire les foins

Signification 1 (dans mon dictionnaire perso). Monter sur un charriot rempli de paille, avec mes cousins Fabienne et Christian. Et se laisser tirer par les chevaux de Monsieur Charlie, tandis que les adultes, munis de fourches, retournent les hautes herbes coupées qui vont servir de fourrage aux animaux. Dans mon village préféré entre tous, le Prévoux.

Faire les foins

Signification 2 (toujours dans mon dico perso) se couper les cheveux.

Cheveux, qui, si ils étaient blonds, ressembleraient vraiment à du foin,

déjà qu’ils en ont la consistance.

Une espace de masse, inutile, que je m’obstine à trimbaler.

Qu’il faut démêler régulièrement, sous peine d’être peine de noeuds.

Qui se coincent dans mes vêtements.

Et que je porte, le plus souvent, noués sur le dessus, pour m’éviter de ressembler à Jeanne Moreau, avant qu’elle ne se décide enfin à les couper.

La , c’est décidé, si déjà je coupe, j’y vais à fonds dans la transformation.

d’alleurs, c’est drôle ,ainsi depuis que j’ai pris cette courageuse décision,

j’ai l’impression que le monde entier porte des perruques…

Ou presque.

Ceux qui les entretiennent bien, il y en a, et dont les reflets chatoient sous le soleil d’automne, méritent encore mon admiration.

Mais ces roses, ces bleus, ces violes et ces verts , tous issus de la même

gamme de produit , me déçoivent par leur manque cruel d’imagination.

Je veux retrouver mon authenticité.

Je ne veux plus perdre du temps.

Je ne veux plus me dissimuler une part du monde, par cet épais rideau.

Je veux voir mon visage.

Je veux toucher mon crâne, sans sentir tout ces longs poils qu’il faut laver régulièrement, sous peine de les trouver gras et alourdis…

Je veux respirer par le cerveau.

Je veux ressembler à Sigourney, à Jamie  Lee… à Charlize,  ou Carole de Walking dead

Femme qui n’ont nul besoin de faire passer leur féminité par des frisottis.

Bref, je veux, je vais me débarrasser de ces 500 grammes qui me pèsent.

C’est demain.

Pas de frange, pas de longueurs inutiles, qu’une jolie petite coupe, style Pixie Cut.. la grande mode pour 2017… en plus.

J’ai du style, hein, pas question d’avoir quoi que ce soit qui soie formaté

Je veux juste me reonaître et me sentir bien.

D’ailleurs, si je n’avais pas peur de faire un massacre, je me serais bien tondu moi-meme.

Mais , non.

La meilleure coiffeuse de la ville étant une de mes amies très chères et pas cher en même temps.. je serais bête de m’en priver.

Quel bonheur ce sera de pouvoir respirer enfin, sans ce rideau infernal de poils!!

Pourtant, je les aimais mes cheveux, c’est que j’en ai une sacré quantité.

Mais , j’ai 50 ans.

Je ne supporte plus le maquillage tout les jours.

Moi qui ne pouvait pas sortir sans mascara.. il y a quelques années.

Porter des cheveux longs parce que ça plairait à mon mari me fait frissonner d’horreur.

Déjà un, je n’ai pas de mari.

Et deux, c’est à moi que je dois plaire en premier

J’espère quand même que je serai jolie, un peu.

Enfin, même rasée, je sais que je continue de ressembler à une femme.

C’est déjà ça.

D’ailleurs, j’y ai pensé, à tout raser.

Ca ne serait que la quatrième fois que je le ferais.

Mais je n’ai pas envie de m’auto-exclure de la société.

Je veux juste me sentir, à l’aise.

J’avoue que j’ai un peu peur quand même.

Passer de presque un mètre de cheveux  à quelques centimètres…

ça va me faire un choc, mais j’ai trouvé, exactement la coupe de cheveux que je veux.

Le problème quand on cherche une coupe de cheveux, ce n’est pas d’en trouver une , mais qu’elle soit faite pour vous.

Parce que c’est vrai, elle est magnifique Charlize , avec son petit côté hautain… mais ,elle est blonde, elle à .. x année de moins et pas la même forme de visage…. la photo est belle ,elle est bien maquillée…

Mais soyons réaliste, je n’ai pas son physique, ni sous la main une sorte d’appareil magique à Photoshoper la réalité !

Vous me direz..et vous aurez un peu raison , que c’est bien superficiel, tout ça.

Mais , par expérience, je sais que d’après telle  ou telle coupe, on vous traite de telle ou telle manière.

Alors, je veux du respect….avoir l’air de ce que je suis,

Et là, c’est plus le cas depuis longtemps, avec mes cheveux bicolores et pleins de pointes… c’est devenu insupportable.

J’ai un besoin urgent de rajeunir, ou plutôt de correspondre à ce que je suis :

une femme de 50 ans , biennoise en 2017.

Et c’est bien connu, la biennoise est forte et classe., et tendance.

A mon tour 🙂

Le monde est tel qu’on le voit.. et patati et patata…

Le Temps… on a déjà tout dit sur lui.

Qu’il passe… et repasse.. qu’il efface les plis de la vie.

Qu’il arrange les choses…

Pour moi, le temps, c’est une enfant que j’ai vu, tout petit, et qui m’épate, 20-30 ans plus tard,  parce que le petit machin mignon est devenu une belle jeune fille qui passe à la télé .

C’est mon fils, en qui j’ai toujours cru, qui progresse soudain, tellement que c’en est impressionnant.

Comme je suis contente de m’être fait confiance.

Comme je suis contente d’avoir pris ces décisions difficiles.

Le garder avec moi, ne pas lui donner de médicaments.

Me faire confiance.

Croire en mon instinct.

Instinct de mère, de femme pourvue d’un cerveau qui fonctionne parfaitement bien.

De ne faire confiance qu’à ceux qui confirmaient mes observations.

Et surtout, surtout, avoir conscience que chaque autiste est différent.

Que rien n’est inéluctable.

Que personne n’avait le droit de me dire ce qu’il fallait faire.

Que personne ne pouvait prétendre s’y connaître mieux que moi , à propos de mon fils.

Parce que je l’ai mis au monde , observé , analysé, tout les jours pendant plus de 20 ans.

Donc,  non seulement je m’y connais dans cette forme d’autisme particulière

qu’est le syndrome d’Asperger, mais je suis l’unique spécialiste du cas de mon fils.

Grâce à cette confiance indestructible, ce que j’ai prédit, ce que j’attendais

c’est produit.

Comme un miracle, il faut le dire, tellement ses progrès sont impressionnants.

Je redis « impressionnant », parce que c’est le mot qui décrit précisement ce qu’il se passe actuellement.

Ceux qui le connaissent sont touchés..

Presque ahuris, mais si heureux de constater ses progrès.

Je savais qu’internet, les jeux en lignes, à l’excès, ne seraient qu’un passage.

Qu’il allait arriver à saturation.

Passer à autre chose.

 

J’étais prête si il le fallait à accepter qu’il ne puisse pas aller plus loin que le Denner en face de chez nous.

Mais là aussi, tout à changé.

Je ne rentrerai pas dans les détails.

C’est un adulte, maintenant.

Quelqu’un qui a droit au respect de sa vie privée.

Mais en tant que mère, je peux le dire, je suis fière.

Je suis passée par tellement d’étapes.

De moment si difficiles.

Lui aussi.

A certains moments, nous avons eu de la chance.

Trouver du soutien.

Et c’est ce que je veux retenir.

Sûrement même que ces années passées à nous défendre ont servi à quelque chose.

Sûrement, elles étaient indispensables.

Parce qu’elles faisaient partie du processus.

Il fallait passer par là.

Et quand je vois le résultat.

Aussi pénible, aussi horrible, aussi insupportable,

irracontable,

que c’était.

Nous l’avons passé.

Et ça valait le coup d’y croire.

Je veux le dire.

Je veux l’écrire.

Si une seule maman qui comprends de quoi je parle me lit :

sachez-le, Madame, qu’il y a de la lumière au bout du tunnel.

Sûrement même, que cette lumière ne peut pas venir si on ne passe pas par ces phases d’obscurité.

Et quand je dis obscurité, c’est une métaphore, qui me semble un peu faible.

C’est allé bien plus loin.

Je dirais que c’était carrément la nuit obscure, peuplée de démons qui brisaient ,avec haine, tout ce que j’essayais de construire de bien.

Tout ce qui m’appartenait et auquel je tenais devait être détruit.

Chaque sentiment positif, même , juste l’envie de chanter une petite chanson joyeuse,

étant proscrit, interdit.

Je ne sais pas comment, mais j’ai gardé la foi.

En moi, en lui, en l’Univers tout entier.

J’ai tenu.

Lui aussi.

Il est remonté centimètre par centimètre du gouffre dans lequel on nous avait précipité..

Ce « on » est nombreux.

Ce « on » est encore responsable du malheur de beaucoup de mères suisses.

Ces lois, qui devraient servir à protéger les enfants, et qui le plus souvent mettent les mères dans des situations intolérables.

Ces enquêtes, mal conduites, par des personnes tellement bien intentionnées,

que leur  bonne volonté fait l’effet inverse.

Cette épée de Damoclès qui nous enlève notre liberté d’agir, de penser et de nous faire confiance.

Heureusement, tout le monde ne passe pas par là.

Alors, est-ce que c’est ce qui nous a rendu si forts ?

Si c’est le cas, alors, je ne regrette rien.

Quelque part dans un coin de ma tête, je persiste à croire que ces souffrances là, étaient inutiles.

En tout cas, je m’en serait bien passé.

Quand aux autres, celles qui sont typiques au comportement d’un Asperger,,,

et bien, je crois sincèrement maintenant, que si on arrive à s’y confronter,

alors, ça permet à ce qui est positif de se déclencher.

comme des sortes de phases d’apprentissage de se déclencher.

Il faut comprendre une chose, en tout cas,

Obliger un enfant autiste à se confronter à la société n »est pas une bonne idée.

C’est comme vouloir mettre des objets ronds dans des trous carrés.

Ce n’est possible que si on a de la marge.

Du temps.

De la confiance.

Du soutien.

Et de l’Amour, beaucoup, beaucoup d’Amour.

Tant pis pour le matériel.

Si on est capable de s’en détacher, alors tout sera plus simple.

Voilà pourquoi j’aime le Temps.