Une page blanche

J’ai appris quelque chose d’essentiel, cette année passée.

J’aimerais vous en faire profiter, pour ceux qui l’ignoraient.

J’ai cru longtemps que, dans ma vie, mes décisions, mes choix m’avaient portée jusque là.

Et que si j’en avais fait d’autres, je serais autre part.

Eh bien non.

Je suis exactement où je dois être, comme je dois être,

au cheveux près.

cheveux, qui d’ailleurs resplendissent à nouveau de santé.

C’est fou, comme des bons produits peuvent tout changer!

Ce que je veux dire, c’est que savoir ça me donne de toutes nouvelles perspectives.

Les regrets concernant le passé ne me boufferont plus.

Et cette énergie que je perdais à me dire que j’aurais pu faire comme ci ou comme ça, je vais enfin pouvoir l’utiliser pleinement pour avancer.

De plus, un nouveau cycle est passé.

J’ai changé en profondeur.

Je n’ai plus peur d’affronter qui que ce soit.

Je sais désamorcer les bombes.

Eviter d’en allumer.

Voilà comment ça se passe en vérité.

On ne change pas la personne que l’on est, mais ce qu’on en fait.

J’ai encore des tas de choses à apprendre et c’est tant mieux.

Mais je n’ai pas encore testé vraiment mes nouvelles capacités.

La petite chose timide et fragile que j’ai pu être, si longtemps est bien loin derrière moi.

Il n’y a pas si longtemps, j’étais encore une ado, qui refusait obstinément de grandir.

Il es temps de passer à l’âge adulte.

C’est quoi, être adulte ?

Accepter de grandir.

c’est tout.

Je crois que je détestais tellement les adultes que forcément je refusais d’en devenir une.

Mais maintenant, ça va.

Je vois qu’il  a des bons adultes.

J’en ai vu quelques uns ces derniers temps, qui m’ont donné

espoir.

Je les remercie.

Etre adulte, ce n’est pas être parfait, ni croire que l’on est parfait.

C’est juste accepter d’avoir grandi.

De faire avec.

D’être mère, soeur, grand-mère, nièce, cousine, amie.

il se trouve que je ne suis ni douée pour être compagne, et encore moins femme de…

Je ne sais pas si le temps de l’amour est déjà passé, ou s’il n’est pas encore passé.

C’est à voir.

Mais ça n’est pas ma préoccupation première.

Je veux me réaliser dans mon travail, dans ma vie.

J’ai tellement envie d’écrire. et de gagner beaucoup beaucoup d’argent .

Je pourrais me passer de gagner beaucoup d’argent,

mais pas d’écrire.

Et même, tant que j’aurai un cerveau, je pourrai utiliser mon imagination. c’est tout ce dont j’ai besoin.

Je garde mon esprit de révolte.

Et c’est très bien.

J’ai une autre chance.

J’habite en Suisse.

A Bienne.

Bienne est une ville fantastique.

Bien sûr, chez nous, on trouve autant de malades de dégénérés et de mauvaises personnes en tout genre que partout ailleurs.

Il ‘ a aucune raison qu’il en soit autrement.

c’est la planète, le monde, l’humanité est comme ça.

D’un autre côté, on trouve aussi autant, si ce n’est pas davantage de personnes intéressantes, fantastiques,

de gens biens, que partout ailleurs.

Mais Bienne est différente.

Parce que nous avons cette particularité que je n’ai retrouvé nul part ailleurs :

Nous sommes un petite ville, au milieu de la Suisse, et pourtant, nous sommes furieusement international.

Avant même qu’internet n’existe.

L’esprit de nos écrivains, de nos inventeurs ,de nos visionnaires s’est répandu dans le monde.

Des hommes et des femmes , comme Nicholas HaYek, qui même s’il était d’origine libanaise, s’est basé à Bienne et à contribué à son essor avec la Swatch

Je pourrais parler de nos artistes, qui dans des domaines aussi différents que la musique, le grafs, le tatouage, ont acquis une dimension internationale. Cee-Roo, Wes 21, Guy…

Je pense à mon ami Olivier , qui a cré sa propre marque « Calming Park », et qui répands les effluves de ses chandelles parfumées dans le monde entier.

Bienne est la fois fois une petite New-York, un petit Paris. une sorte de Milan ou d’Amsterdam. En réduction en concentré.

Parce qu’on peut traverser la ville à  pied.

Je peux le faire, de jour, de nuit, tout les quartiers, sans avoir la moindre peur.

Ca ne veut pas dire que la délinquance n’existe pas.

Elle existe comme partout, mais quand même, on est relativement en sécurité.

Peut-être justement parce que c’est petit.

Peut-être , sûrement même, parce que la police fait bien son travail.

Tant que les êtres humains et le respect régneront ce sera possible.

Parce que nos enfants vont à l’école ensemble et que la Bienne dans laquelle nous vivons est aussi la leur et le sera après nous.

Bien sûr, il y a les belles et anciennes maisons bourgeoises.

Mais peu à peu, ces familles se mélangent aussi, et la multi-culturalité est partout.

J’aimais bien notre ancien maire, qui arrivait, en même temps à se promener en vélo dans nos rues, et à porter la réputation de notre ville à l’étranger.

C’est chez nous encore que JJRousseau a pris son inspiration pour écrire la cinquième de ses Rêveries d’un promeneur solitaire.

De notre si belle presqu’île, ou il fut exilé, il disait que de tout les endroits du monde où il avait habité aucun ne l’avait rendu aussi heureux.

Je veux bien le croire.

Le cadre du bord du lac est d’une beauté rare.

Que l’on soit sur le rivage ou sur les montagnes avoisinantes.

Montagnes aux forêts magnifiques.

La vie sauvage , au lieu de s’éloigner , s’installe parfois en ville, puisque tout est verdure.

Des écureuils  à l’Elfenau, des faons dans la forêt des Tilleuls et même des castors dans la Thielle.

L’Aar, majestueuse rivière, que l’on peut longer à pied, ou en vélo, observer les oiseaux , les cygnes qui  font parfois leur nid… et la pêche bien sûr.

Notre petite et grande Suze, qui traverse la ville.

Allez voir vers l’Oméga, le nouveau parc est si beau qu’il a gagné un prix.

Quand à l’Oméga elle même,  j’ai déjà parlé de son originalité folle.

Comme elle n’est pas encore prête, on peut voir sa structure en bois s’élever et s’adoucir en courbes harmonieuses, comme un miracle d’architecture japonaise.

La voilà en photo au moment ou trois canards passent par-dessus.

Nous avons de quoi être fiers.

Et tant pis, si il  a des ratées, comme cette lointaine Aréna ou personne ne va.

Mais je crois qu’un jour, grâce à l’imagination des biennois, elle trouvera sa place.

Je crois qu’un jour  lointain, la végétation recouvrera la ville.

J’en ai rêvé.

Comme une vision.

Mais en attendant, on fera encore de belles choses.

C’est ce que je crois.

Ce qui est étonnant chez nous, c’est que ceux qui font notre grandeur sont autant venu d’ailleurs que nés ici.

Etre biennois, c’est aimer Bienne.

On peut en partir, tant qu’elle reste quelque part dans notre coeur, alors on reste biennois.

Bien sur, je pourrais parler de tant de personnes encore qu marquent notre ville au quotidien, qui lui donne toute sa spécificité et j’en oublierais encore.

Parce que , dans le fonds.

A Bienne, chaque habitant est important.

Voilà pourquoi je regrette que la politique sociale soit aussi désastreuse.

Avec ce système, on ne peut pas s’en sortir.

Il faudrait un remodelage radical .

On croit, à tort, que la plupart des gens qui « profitent » des oeuvres sociales, en sont satisfait.

Moi qui connaît bien le sujet, je peux vous le dire : à la question « qu’est-ce que tu fais dans la vie? », personne n’aime répondre  : je suis aux oeuvres sociales.

Bien sûr qu’il y a des profiiteurs.

Mais j’ai la sale impression qu’à cause de cette minorité la majorité est pénalisée.

qu’on rends les conditions les plus dures possibles pour qu’elles ne soient pas attractives.

Et c’est contre-productif.

Ca rabaisse, ça fatigue, ça rends malade, ça empêche de vivre, ça permets tout juste de survivre, et la survie n’est pas la vie.

Recevoir moins d’argent alors que les enfants grandissent, recevoir moins d’argent parce qu’on a trouvé un petit travail, c’est illogique.

Sans compter la façon dont on est traité.

Si les chaises des oeuvres sociales pouvaient parler, on pleurerait en les écoutant.

La solution ?

A mon humble avis, les biennois, ceux qui sont nés ici, ou qui y habitent depuis suffisamment longtemps devraient passer en priorité.

Ca me semble logique.

Déjà, si on faisait ça, il y aurait plus d’argent dans les caisses.

Les oeuvres sociales devraient se concentrer sur le but de donner un coup de main en cas de coup dur.

D’accompagner, sans pression, avec confiance les personnes qui n’ont plus la possibilité de travailler.

Il me semble que c’était la vocation première.

Et regardez, on se plaint qu’il y a trop de monde actuellement qui « bénéficient »des o.s. mais on n’a fait que durcir le ton…

C’est la preuve que ça ne marche pas.

c’est la preuve qu’en rabaissant les gens, on en fait moins que des chiens.

tout ce que je souhaite, à ceux qui ont mis en place cette politique désastreuse, c’est de se retrouver dans ce fossé à purin qu’ils ont creusé.

Histoire de voir.

Mais j’ai de l’espoir, quand même.

Parce que ce serait faire insulte à l’intelligence de nos enfants de croire que rien ne changera jamais.

Il fallait que je parle aussi de ça, pour être juste.

J’aime ma ville encore plus, depuis que j’ai quitté les oeuvres sociales.

Parce qu’avant, je la voyais encore, avec  les yeux salis par les épreuves qu’on subis quand on y est confronté.

C’est bien dommage,.

Ca me peine de savoir qu’il y a encore tellement de gens qui n’arrivent pas à s’épanouir dans notre ville parce qu’ils souffrent au quotidien.

Parce que leur compte en banque sont surveillés, leurs voisins sont interrogés, et s’ils ne marchent pas droit, on leur retire le peu qu’on leur donnait….

Mais oui, c’est vraiment comme ça.

Alors, ça devrait pousser les gens à travailler ?

Mais travailler serait du repos pour une mère qui doit se débrouiller seule avec deux enfants, par exemple…

Mais voilà, il est très difficile de se mettre à la place des gens.

Quand je dis que j’ai perdu plus de 5 années à me défendre

jusqu’à ce qu’on admette que mon enfant était autiste, et que je n’en étais pas responsable …

Ce ne sont que des mots pour la plupart.

Mais j’ai de l’espoir !

Parce que maintenant, on sait qu’il ne faut pas « placer » ces enfants particuliers, et au contraire, faire le maximum pour qu’ils puissent rester chez eux et s’y sentir bien…

C’est un miracle que je sois encore là pour en parler.

Aujourd’hui, on pose le diagnostique plus rapidement, on informe, on accompagne les parents.

Ce que j’ai vécu ne dois plus se reproduire.

alors , c’est vrai, on ne connaissait pas bien l’autisme, à mon époque.

Mais on avance, je le vois, j’en suis contente.

Pour les autres mamans à qui ça arrive maintenant.

Il manque encore des infrastructures, des compétences, des connaissances… il y a encore beaucoup à faire.

Mais on avance.

Grace à quelques thérapeutes qui connaissent leur métier.

Grâce au regroupement des compétence, comme le fait « la santé bernoise ».

Je pourrais en parler encore pendant des heures.

A mon époque c’était presque le moyen-âge de l’autisme.

Maintenant, l’information circule.

J »en suis contente.

On avance, je vous dis :).

et moi je vais me coucher.

Miracles

Vous voyez ce cel qui s’ouvre et laisse apparaître des morceaux de soleils.

Il à l’air irréel.

Forcément, avec mes photos, la façon dont je les traite, ça donne cette impression.

Pourtant, ce que je fais, c’est utiliser des filtres qui recherchent les détails et les augmentent.

Mais la réalité, suivant le point de vue, le soleil est forcément éblouissant. et l’atmosphère modifie encore notre perception.

Ca joue sur les couleurs et sur les formes, qui sont , comme extraites , mais qui restent les mêmes, avec des variantes d’intensité.

Ce que je veux dire, c’est que je donne une certaine vision de la réalité.

Pour qu’on voie, encore mieux, comme la nature est fabuleuse.

En photo…mais rien ne remplace la réalité.

Vous savez ce discours qui tient à dire qu’une photo doit être telle quelle pour être une « vraiePhoto », ça me fait bien rire.

Il y a des centaines de marques, des milliers de modèles, sans compter les moyens, que ce soit pellicules, ou carte mémoire…

Alors, qui prends la vraie photo ?

Monsieur avec son Nikon 3300 à carte, ou madame avec son Canon de grand-papa à pellicule ? et encore.. quelle pellicule ? Agfa ? Kodak… il y a des tas de sortes de pellicules et le résultat sera différent avec chacune d’elle.

Oublié le mythe de la vraie photo….

Pan dans ta face…

Chacun fait ce qui lui plait…

et c’est très bien comme ça.

Vole, vole, vole

L’année commence.

J’ai l’impression de repartir à zéro.

J’ai tellement à faire.

En même temps, je sais qu’il faut y aller mollo.

Je regrette de ne pas avoir assez de temps pour mes copines, j’aimerais pouvoir donner plus, dans tout les domaines.

Famille, amis, travail.

Mais, et ç’est essentiel, pour ça, il faut que j’aille ien.

Me reposer, déjà.

Ce que j’entends par reposer, c’est pouvoir dormir plus de deux heures d’affilées.

4h de sommeil me suffisent.

Mais même ça, je n’ai plus depuis des semaines.

Ce que j’ai vécu m’a affetée.

Plus que je ne le voudrais.

Et pour tenir un tant soi peu la distance, alors, j’ai fait  avec.

Mais là, ce n’est plus possible, je dois m’occuper de moi, en urgence.

Sinon, rien n’est possible.

es gens aiment mes photos, je dois être contente.

Mais pas au point de ne pas dormir pour en mettre de nouvelles à tout prix.

Je dois m’occuper de moi.

De ma santé.

Quand on n peut pas dormir tout ces cycles de sommeil, alors c’est comme un supplice chinois.

Et ça se répercute  quand on ne dors pas.

Manque d’attention.

Hallucinations.

Je passe mon temps à perdre mes affaires.

Je vais arrêter la et courir dormir.

Je remercie tout ceux qui me soutiennent dans mon travail et les remercie pour leur compréhension.

Je suis en vie.

Maintenant, je dois être

en forme.

Commencer léger

Vous avez remarqué que ceux qui vous reprochent de ne pas assurer n’assurent pas non plus ?

Ou alors ils se tuent dans des trucs foireux….

Je déteste être culpabilisée.

Pour quoi que ce soit.

Ca me fatigue.

M… à la fin.

Quel précieux temps on gagnerait à être compréhensif !

bref..

J’ai la grippe.

Mais je fais avec.

c’est comme un signe pour me dire, ne va pas trop vite.

Prends ton temps si tu ne veux pas foncer dans le mur.

Cette semaine, le bois de chauffage que j’ai commandé l’année passé va arriver.

J’en suis bien contente.

Je comprends tout à fait qu’avec les fêtes les livraisons sont retardées.

Et heureusement pour moi, les gens comprennent que moi aussi, j’ai besoin de passer ce temps tranquille.

Même si ce n’est pas totalement la vérité, puisqu’en réalité  je m’occupe de remplir mes obligations familiales, qui sont, on le sait,, un brin particulières.

même si moi, je trouve on ne peut plus normal de faire passer sa famille avant tout.

J’ai la grippe, mais je me soigne.

Exceptionnellement j’ai acheté des gouttes pour le nez, et ma copine infirmière m’a apporté de quoi calmer les douleurs dentaires.

Les fêtes c’est pas le moment idéal pour aller chez le dentiste.

J’espère que la facture ne sera pas trop élevée..

Mais vu l’état pitoyable de mes dents, je doute.

J’ai peur aussi.

Honte aussi… de m’être laissée aller de ce côté la.

Il y a des raisons certes, et je ne peux pas retourner en arrière.

Je m’en occupais bien pourtant…

Il a suffit d’une année…

Et comme je ne suis pas aux oeuvres sociales, je devrai payer ma facture moi-même…

Donc il est temps de me remettre sérieusement au travail.

Mais d’abord, me remettre en forme….

C’est un peu un cercle vicieux.

Je dois travailler pour payer mes soins,

mais être en forme pour ça…

Et comme ce n’est pas la forme, etc….

Mais bon ,je me connais, je vais me battre,

admettre qu’on doit se soigner c’est déjà un grand pas.

Je pourrais masquer la douleur longtemps, mais ça empirerait.

Là ce ne sont encore que des vieux plombages cassés.

Et un bon nettoyage.

Je veux retrouver le sourire.

Un vrai sourire.

Et je ne veux pas la charité.

Je veux travailler.

Parfois on est freiné par d’autres choses, qui semblent ridicules.

au point qu’on a honte d’en parler.

Ou même de l’admettre.

Mais je sais comment faire.

Je sais ce que j’ai à faire.

Et je me promets que j’y arriverai.

Tranquille

je ne sais pas si je suis

a) malade

2) juste épuisée

on verra bien.

Il faut dire qu’il fait foid.

Même avec mes poêles, cette vieille barraque plein de courant d’air fait son oeuvre…

difficile de croire que je puisse l’aimer autant malgré ça.

J’ai le dos bloqué, envie de dormir tout le temps.

Et pas du tout envie d’être stressée par qui que ce soit.

Demain matin sûrement qu’avec les chauffages électriques, il n’y aura plus de courant..et que je devrai assurer à toutes vitesse.

Traverser la ville, aller remettre des sous sur ma carte pre-pay pour r’avoir du chauffage…

C’est quand même pas super-pratique comme système-

Mais bon.

Je vais regarder e que j’ai et pas ce que je n’ai pas.

Cette année, celles et ceux qui n’auront pas de compréhension se verront offrir un voyage en Grèce…

Critique

Il me montre ses photos.

Il est doué, vraiment.

Je n’aime pas forcément tout, mais la majeur partie de son travail est bien graphique et positif.

J’exprime mes encouragements.

Quand un artiste me montre ses oeuvres,

c’est ce que je fais.

J’encourage, je motive.

Parce que je sais quel bien ça fait.

Je connais aussi la foutue sensibilité qui anime

ceux qui ont le courage d’exposer aux yeux du monde une part d’eux.mêmes.

Je dirais même plus, une partie de leur âme.

Alors, peut-on raisonnablement dire que cette part est mal cadrée ?

Qu’on aime pas la couleur ?

Que si elle était comme-ci oû comme ça,

ça serait mieux ?

Ca n’a pas de sens de juger une âme.

Une âme est elle-même, et si on ne l’aime pas, c’est notre droit.

Mais dire à un artiste qu’on aime pas ce qu’il fait,

revient à dire qu’on ne laime pas.

On à le droit, mais est-ce nécessaire ?

Utile où agréable ?

Non.

Donc, on peut s’abstenir.

Ou user de délicatesse.

Parce que ça atteindra la personne bien plus fort que si on lui dit qu’on aime pas sa coupe de cheveux.

C’est du domaine de la personnalité profonde.

Avec un minimum d’éducation, ça se respecte une personnalité

profonde.

A moins qu’on aie un certain plaisir à détruire.

Où alors, une ridicule prétention é base de nombre d’or et autres règles faites pour être transgressées.

L’art est aussi multiple et divers que l’humanité compte d’âmes.

Sans oublier la Nature, qui est l’Artiste de base inégalée et inégalable.

Qui dirait à la nature que son ciel n’est pas assez bleu, en pensant qu’elle pourrait le changer, là tout de suite, juste parce que la volonté d’un petit être humain serait plus forte ou plus juste ?

Il est là, ce petit être.

Dans ma cuisine.

Il critique tout.

Mes photos , pas cadrée comme il faut.

Mes modèles, pas assez belles…

Ca me destabilise.

Juste un peu.

Mas assez pour me déranger.

Ca heurte ma sensibilité.

Il le sait, il le voit, il voit que je le vois,

mais il le fait quand même.

Pour des raisons qui sont les siennes.

N’étant pas psy, je ne m’aventurerai pas sur ce terrain glissant.

C’est de mi, dont je dois m’occuper ,

si je veux avancer.

Et puis,

grâce à vous qui savez aimer sans juger,

grâce à ma propre confiance absolue en la vérité de mon âme, je sais ce que je fais est juste.

Que ça corresponds à ce que je veux dire.

Et que rien d’autre n’a d’importance.

Et surtout pas l’avis de quelqu’un qui à ce regard là sur mon travail.

Je le répète, on n’est pas obligé d’aimer ce que je fais.

Mais, des images, il y en a assez pour allez voir ailleurs.

On n’est pas obligé de m’aimer non plus.

Des femmes aussi, il y en a assez.

Mais changer pour correspondre à la vision d’un autre,

ça ne marche pas.

Je le sais.

Parce que j’ai essayé, et ça ne m’a pas du tout,

mais alors, vraiment pas du tout réussi.

Je me suis perdue.

J’ai passé toute l’année 2017 à me retrouver.

Ce n’est donc pas pour me reperdre en 2018.

Pense ce que tu veux, petit cui.cui, mais garde le pour toi.

Désormais, j’ai compris que mon chemin doit rester le mien.

Que ceux que j’y croise doivent me respecter.

Et ceux qui m’accompagnent , m’aimer.

Sinon, à quoi bon m’encombrer ?

Il y a assez de routes pour tout le monde,

dans cette vie.

On n’est pas obligé d’être d’accord, on n’est pas obligé d’être parfait.

Mais rien, rien n’excuse celui ou celle qui blesse gratuitement et volontairement l’autre.

Perte de temps, perte d’énergie et perles aux cochons.

Vie nocturne

Je ne sais pas pourquoi, mais c’est un fait.

C’est la nuit que je vis vraiment.

C’est la nuit que j’ai des idées.

C’est la nuit que j’ai de l’énergie.

C’est la nuit que je travaille.

C’est la nuit que je repeins mes toilettes.

Que je fais le ménage.

Et je dors quand ?

Quand je peux.

Pas assez c’est vrai.

Mais bon.

C’est dingue, mais il est à

peine deux heures du matin.

Et si je vais me coucher maintenant, je ne pourrai pas dormir.

C’est dommage qu’il ne neige plus.

Sinon, je sortirais faire des photos.

Il n’y   rien de lus beau que Bienne sous la neige.

Sous une épaisse couche de neige.

Quand tout les bruits sont étouffés.

Quand l’air est si pur.

Parce que les voitures circulent moins.

Le parc de la ville devient sublime.

Le faubourg du lac aussi.

Le barrage vers l’Oméga.

Et Oméga elle-même.

Vous avez vu cette architecture géniale ?

Organique.

On dirait une merveilleuse limace à facette, géante.

C’est un architecte japonais génial.

Qui a même pensé à faire attention aux arbres…

Comme quoi, quand on veut, on peut.

Bravo Shigeru ban.

Un nouveau monde

Je ne sais pas qui est cette femme.

Je ne sais pas où elle va.

D’ailleurs, comme j’ai retourné la photo, cet endroit n’existe pas.

Il suffit de pas grand chose.

Pour tout changer.

Cliquer sur le bon bouton.

La bonne touche, plutôt.

Je ne sais pas ce que nous réserve 2018.

J’ai de l’espoir.

J’ai l’impression que j’ai ma place.

Comme faiseuse d’image.

Comme raconteuse d’histoire.

J’ai l’impression que je vais devoir travailler plus que jamais.

Mais j’aime ça, travailler.

Tant que c’est dans un domaine qui me plaît.

Je dois continuer d’assumer mes responsabilité.

Faire attention à ma pire ennemie…

Moi.

J’ai eu un exemple de ce dont je suis capable,

quand je n’y fais pas attention.

Ca m’a mis dans un stress extrême.

Enfin, je m’y suis mise toute seule…

Bref, je sais qu’on ne se refait pas

.Donc, je fais ce que je peux

et si je fais mal,

alors, je fais ce que je peux.

Encore,

pour me rattraper.

Je vais trier, et trier encore.

Ne pas m’encombrer de

ce et de ceux qui m’encombrent.

Aller de l’avant.

M’occuper de mes animaux.

Chaque jour, je peigne la petite Lilou.

c’était la plus frêle.

Mais depuis que je fais ça,

au début, elle n’aimait pas trop,

maintenant, on dirait qu’elle attends ce moment.

Et son poil qui était fin

est devenu aussi fort que celui de ses soeurs.

Elle a pris du poids.

Les animaux comme les plantes se renforcent

quand on leur donne de l’attention.

Mes chats, mon chien sont aussi ma famille.

Enfin bref, 2018 arrive.

J’ai assez  à faire pour occuper toute l’année.

Mon énergie revient.

Moi, ma famille, mes amis, mes animaux, mes plantes ,mon travail.

Voilà ma vie et elle me va.

Comme une vie.

Fascination

Les cygnes me fascinent.

Certains sont énormes.

A se demander comment ils font pour décoller.

Et pourtant, ils le font.

Comme des Concordes.

Grâce à la puissance de leurs ailes.

Incroyablement parfaites.

Elles sont souples.

Elles peuvent s’arrondir.

Pratiquement former des sortes de tubes, lors de l’atterrissage.

Je les observe depuis des années.

Je sais pas mal de choses à leur sujet.

Mais j’en apprends encore chaque fois que j’ai l’occasion.

Ce sont des parents extraordinaires.

Depuis la couvée, jusqu’à l’adolescence, ils veillent, surveillent , éduquent leurs petits.

Rien n’est plus beau qu’une maman cygne, portant ses petits sur son dos.

Devoir trois quatre petites têtes émerger entre les plumes.

Ils grandissent vite.

D’abord gris, puis bruns, ils s’éclaircissent jusqu’à ce blanc

immaculé qui caractérise les cygnes de notre lac.

Ils en sont les rois et les reines.

Ca m’embête un peu de les voir mendier des morceaux de pain.

S’apprivoiser.

Je les aime sauvage.

 

Le Noêl parfait

Prenez une petite fille.

Entourez la

de sa maman,

de sa grand-maman,

de ses deux arrières-grand-maman,

de son parrain,

et de son oncle.

Organisez une fête.

Avec un bon souper et des cadeaux.

Intéressez-vous à ses jouets, pour l’aider à les construire.

Si il le faut.

Et là, il le fallait.

Pu..rée de jouets ! à se poser des questions.

Entre le petit chien qu’on ne peut enlever de son carton qu’avec un tournevis (non fourni) et la rampe d’accès pour le petit chien en question, qu’il est impossible de clipper sans mode d’emploi… les adultes sont nécessaires…

Mais du coup on se retrouve tous à quatre pattes, sur le plancher du salon, à courir derrière un os, ou un mini-drone télécommandé.

L’enfant est ravis.

Parce que ce qu’il aime encore plus que ces jouets, c’est de voir les grands s’y intéresser.

Mes enfants avaient fait à manger, c’était super.

L’entrée était tellement copieuse, qu’on avait plus faim pour la suite.

Alors, on est passé direct au dessert.

Au lieu de se gaver et de gaspiller.

On garde ça pour demain.

Et c’est très bien.