Mieux à Bienne

J’étais plutôt fière de mon costume.

Pour un truc improvisé en 30 minutes.

A la base ce n’était pas prévu.

C’est mon fils qui voulait accompagner sa nièce.

Mais il était fatigué.

Et elle, se réjouissait tellement.

Je me suis dévouée.

Brave grand-maman que je suis.

Et puis .j’adore me déguiser, ça me donnait une occasion.

Je ne pensais pas que, symboliquement, ça représenterais si bien mon sentiment.

La robe vient de Londres, ils les vendent comme ça, avec des fausses taches de sang en latex.

Quand je revois mes photos, avant, pendant et après ma sortie, je vois la différence d’expression.

Ma joie du début, et mon malaise de la fin…

Se faire salir par une reflexion déplacée laisse des traces.

Quand je pense aux autres femmes, et mêmes aux hommes, à tout ceux qui subissent sans pouvoir se défendre, souvent bien pire, ma révolte gronde, intérieurement.

Je n’ai jamais su me défendre.

Je défends mieux les autres.

Cette injustice qui remonte à la nuit des temps, qui se perpétue chaque jour,

sur des millions de personnes,

porte beaucoup de noms.

Sexisme, racisme, homophobie…

dans le fonds c’est pareil.

Chaque fois que quelqu’un utilise sa force, son pouvoir, pour rabaisser quelqu’un qui ne peut pas se défendre, alors ce que l’être humain a de plus moche, s’exprime avec toute la lâcheté qui l’accompagne.

Pourtant, j’ai de l’espoir.

Un grand et formidable espoir.

J’ai vu mes ami,es aujourd’hui.

J’ai raconté mon histoire.

Deux de mes amis les plus chers, des hommes, ont été particulièrement choqué.

Je ne vous dit pas le plaisir que ça m’a fait, de voir leurs expressions de stupeur.

Et tout ces commentaires sur Facebook.

Toute cette indignation balaie le mal, comme une tempête balaie les feuilles mortes.

C’était un petit mal,

Mais voilà, j’en avais déjà un plein tiroir, de ce genre là…

J’ai de l’espoir, parce que le silence n’est plus de mise.

On parle, on s’indigne, on compatis, et on guéri !

J’ai de l’espoir parce que le sentiment d’empathie et de révolte

est plus fort.

Que même, si bout à bout, toutes les injustices misent ensembles semblent

constituer un énorme cloaque, eh bien, aujourd’hui, une station d’épuration géante, bien implantée se dresse pour tout purifier.

Les mentalités évoluent dans le bon sens.

Même s’il reste des pays entiers en retard dans cette formidable avancée.

Rien, désormais ne peut plus arrêter ce progrès.

La conscience collective évolue, et c’est tant mieux.

Voilà pourquoi je me sens mieux.

Je regarde ma photo d’hier et celle d’aujourd’hui, et je vois à ma façon de la retoucher, que je me sens mieux.

 

Bien à Bienne (quand même)

Il est presque 21h.

Halloween.

Froid.

Avec ma petite-fille ,

nous rentrons de la chasse aux bonbons.

Bredouille.

Arrivée devant la première citrouille, elle à eu peur.

Déguisée en mignonne petite chauve-souris, et moi en fiancée de Frankenstein.

Pour remplir quand même un peu son chaudron en plastique,

je propose d’aller acheter quelques bonbons à la  gare toute proche.

En trottinette pour aller plus vite.

Au sortir de la gare, il y a deux policiers en civil.

Bienne, petite ville, tout le monde connaît tout le monde.

Comme je suis bien élevée, je dis « bonsoir » en passant.

Je suis obligée de m’arrêter, parce qu’ils me bouchent le passage.

Le plus grand me dévisage, plutôt froidement.

Je vois bien qu’il n’est pas d’humeur.

Pas un regard sur ma petite fille, ni une parole aimable.

Son collègue ne dit rien.

J’ai presque l’impression d’être coupable de quelque chose.

Mais bon, comme je disais plus haut, je suis bien élevée.

Je dis « bonne soirée » et m’en vais.

Et là,

dans le silence du passage de la gare,

j’entends cette phrase :

« Vous avez vos règles ? »


Instantanément je me sens salie.

Je réponds, je dois répondre, que je n’apprécie pas.

Mais il s’en fiche, visiblement, il part en me tournant le dos.

Je sens la rage qui monte.

L’impuissance,

l’injustice.

Mais je suis avec ma petite-fille.

Je dois me calmer, pour elle.

Les règles, c’est tellement intime.

Tellement privé.

Ca concerne mon intérieur.

Mais lui, il lance ça, au milieu de la gare.

Respect  : zéro.

Ce n’est même pas drôle.

Je ne crois pas qu’il aie seulement essayé de l’être.

C’est blessant.

Volontairement dégradant.

Si on va plus loin , je  suis déguisée,

il y a du faux sang sur ma robe.

En particulier autour du cou.

Et des éclaboussures un peu partout.

Malgré ça, ça ne justifie pas un seul instant ses paroles.

Au contraire, ça les rends plus répugnantes.

Les règles ne sont pas sales.

Me lancer cette phrase sous-entends que je le suis,

négligée au point de m’en être mis partout.

Pendant quelques secondes je me sens tellement mal

que je ne vois plus rien autour de moi.

Je me reprends vite.

Je n’ai pas le choix.

Après coup, je pense que si il n’avait pas été de la police…

j’aurais pu… répondre quelque chose de plus insultant…

Mais non, j’étais avec ma petite-fille.

Heureusement qu’elle n’a pas compris.

Je n’ose pas imaginer comment je me sentirais si elle avais compris.

Compris que dans ce monde, en 2017, en Suisse, un fonctionnaire de

police se donne ce droit .

Et que je ne puisse rien faire.

Que je me laisse humilier.

La honte m’envahit.

Comme une tache d’huile.

Elle se répand et grossi,

nourrie par toutes les autres fois

ou un homme m’a humiliée et que je n’ai rien pu faire.

J’ai 50 ans.

Un paquet de fois

Un instant, je ne suis plus qu’une grosse flaque de honte.

Je me sens sale. Salie.

Arrivée chez moi, je fais ce que je peux pour nettoyer

toute cette saleté.

Je m’exprime.

Avec cette photo , qui me montre salie, mais la tête levée

vers la lumière.

J’écris aussi.

Parce qu’il n’y a personne , chez moi à qui en parler directement, ce soir.

S’exprimer,

Surtout ne pas minimiser,

C’est important, c’est grave.

C’est de l’ordre du tort moral.

Personne n’a le droit de blesser quelqu’un d’autre gratuitement.

Surtout, quand il est payé pour protéger les citoyens.

Mais vous savez quoi, il y a un truc que j’ai remarqué.

Quand on est grand et fort, et qu’on a tendance à faire de l’humour qui vole bas, peu de gens vous contredisent.

Du coup, vous perdrez la mesure de ce qui est bien ou mal.

C’est la seule excuse que je lui trouve.

Je doute qu’il se préoccupe de mes sentiments.

Si c’était le cas, qu’il regrette de m’avoir blessée,

alors, je ne li en voudrais pas plus que ça.

Mais là, c’est de moi dont je me préoccupe,

il est temps.

Le monde entier en parle enfin :

 

 

Nous sommes arrivées à saturation.

Enfin.

2017 sera l’année du raz-le-bol général

du manque de respect particulier

envers les femmes.

On connaît toutes ça.

Ces regards qui nous glissent dessus comme une dégoûtante limace .

Ces réflexions qui nous salissent.

Ce pseudo-pouvoir minable du type plus grand, plus fort, plus nombreux,

qui sait parfaitement qu’il pet dire ce qu’il veut.

On aura rarement la capacité de lui casser la gueule.

Par contre, c’est pas l’envie qui manque.

Et ce soir, …

ce soir, et tant d’autres, si j’avais pu….

avec quel délectation je l’aurais empoigné pour

lui faire comprendre son erreur, sa faute, sa bêtise crasse de

mâle stupide et inconscient.

Je dis inconscient, mais dans le fonds, je n’en suis même pas sûre…

Il avait l’air de mauvais poil .

Se défouler au passage sur moi, en l’occurrence,

aurait dû être évité.

Quand on est dans la police, on est sensé protéger les gens.

Pas les rabaisser gratuitement.

Pas devant ma petite-fille non plus.

J’ai eu honte.

Honte pour lui d’être aussi bête.

Honte pour moi, de ne pas pouvoir me défendre.

Je lui ai dit.. quand même, que je n’appréciais pas.

Que si il voulait faire de l’humour, il aurait pu trouver mieux.

Mais non, satisfait de lui-même , il est parti en me tournant le dos.

Pas d’excuse, pas de regret.

Quand on a le pouvoir… on a pas besoin d’un cerveau ?

Voilà, c’était l’introduction, ça m’a défoulé,

ça m’a fait du bien.

Je me sentais déjà mieux, parce que j’ai pu en parler,

il FAUT TOUJOURS en parler.

Ne pas rester seule avec son humiliation.

J’ai pu le faire grâce à Mo.

Grâce à cet article du Matin qu’elle à posté sur Facebook.

Un truc révoltant.

J’e ai lu quelques lignes, je n’ai pas voulu me salir les yeux davantage,

tant c’était choquant.

En gros, l’auteure prétendait qu’il suffit de dire non, pour stopper

la bête… le bête… le crétin congénital, l’imbécile absolu, le gros cochon

dégueulasse qui manifeste verbalement l’étendue de son irrespect.

Bien sûr, en vraie femme qu’elle est, Mo ne cautionne pas.

Ses ami,es non plus.

Dans un premier temps, j’étais aussi choquée que tout le monde.

Donc, j’ai mis mon petit commentaire.

Une dame m’a répondu.

Dans un deuxième, je me sentais encore si sale que

c’est sorti tout seul.

En quelques mots j’ai partagé ce qui venait de m’arriver.

Je sais que ce n’est pas normal.

Que ce n’est doublement pas normal.

Le partager, en parler,  avoir la réaction  des gens

fait du bien.

Je prends conscience que ce que je viens de vivre ne devrait pas se produire,

et surtout : qu’il ne faut pas laisser passer ça.

Porter plainte…. contre un flic ?

A Bienne ?

Moi ?

Ahahahahahahahahahahahah.

Rire jaune.

Mes chances d’être entendue avoisinent le zéro.

Je n’ose même pas penser aux conséquences, aux représailles.

Par contre,avant d’aller plus loin, je précise que c’est le seul à m’avoir manqué de respect.

Son collègue n’a rien dit.

Pas certain même, étant suisse-allemand, qu’il aille compris la phrase.

Enfin, c’est quand même un de trop.

Alors, je ne porterai pas plainte.

Je préférerais deux choses :

des excuses et que ça ne se reproduise plus.

Vous avez entendu parler du #balancetonporc,

du débat sur le mot « porc », qu’il faudrait remplacer par « harceleur »

par exemple…

Moi je crois que c’est une bonne idée, que les femmes aient un endroit pour s’exprimer sur le sujet, et surtout, qu’on en parle.

Après, « porc » c’est une expression, le cochon lui-même est une brave bête qui n’a rien demandé,,, on ne peut pas utiliser le mot « homme » parce qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier,

Exception faite, les hommes que je connais sont respectueux et bien élevés.

Donc ces types qui se permettent de traiter les femmes comme de la viande, ne valent pas mieux…mais en aucun cas ce ne sont des hommes, au sens noble du terme.

D’ailleurs ce comportement dégradant n’est pas que masculin,

Voilà, c’est bon, j’ai dit tout ce que j’avais à dire sur le sujet.

Maintenant que j’ai lavé mon intérieur, me reste l’extérieur.

Histoire de ne pas faire peur aux enfants, demain matin. ,

 

 

Petites Histoires biennoise

Il est l’heure d’aller faire ses commis.

Chez Aldi.

Pas cher, du choix, pas loin de chez elle.

Autre avantage.

Aldi à plusieurs sortie.

Dont une qui donne sur le quai 1 de la gare.

Tout au bout.

Il y a une barrière bien placée.

Elle peut y attacher son chien.

Avec de la place pour passer.

Elle pense aux gens qui ont peur des chiens.

Toujours.

Même si sa  brave Koukoute est plutôt pacifique.

Elle est grande et noire.

Mélange de Bergère Allemande et de Labrador.

Le chien qui fait peur. symboliquement.

Manque de bol, au moment de partir, le harnais à disparu.

Elle le cherche, en vain.

Alors, pour ne pas perdre davantage de temps, elle fabrique une laisse.

Avec une corde et du gros scotch.

Voilà.

Et pour faire joli elle prends son cabas en jute assorti.

Arrivée sur le quai, elle l’attache.

Va faire ses comms.

Elle l’entends aboyer. depuis le magasin.

Elle se dépêche, mais , il y a du monde.

Quand elle arrive vers sa chienne, elle se rends compte

qu’elle n’est plus attachée de la même manière.

C’est très net.

Elle avait passé la laisse deux fois dans le collier  et fait le tour du poteau.

Maintenant, la laisse n’est plus attachée au collier et un noeud d’un style inconnu la retient au poteau.

Ce qui ne peut vouloir dire qu’une chose :

Prisca s’est détachée toute seule en s’enlevant son collier, qui n’est jamais très serré.

Et une très bonne et courageuse âme l’a  rattrapé, remis le collier et rattaché , à sa manière au poteau.

Elle voit un groupe de jeunes gens, d’origine indéfinie, qui à l’air gêné.

Ils ont peut.être peur que je n’apprécie pas qu’on aie touché à ma Prisca.

(ben oui, c’est moi).

Mais non, au contraire, je suis ravie !

J’aimerais remercier celui ou celle qui à fait ça.

Elle aurait pu s’échapper sur les voies, pire , sur les rails.

Je suis un peu choquée à cette idée.

Celui qui à pris cette belle initiative, je le remercie ici.

Chaleureusement.

Il y a quand même des gens biens sur cette terre.

Je repars joyeusement.

pas de titre

Je me demande , parfois, si j’ écrivais ce que je pense vraiment… toute cette violence dont je suis capable quand je me laisse aller verbalement,,,je me

demande…ce qu’il pourrait bien se passer.

Probablement rien.

A part faire flipper ma pauvre mère.

Donc je ne dirai pas ce que je pense vraiment ,

Je ne l’écrirai pas non plus ici, pas aujourd’hui, en tout cas.

Je vais plutôt vous parler de la bonne après-midi que j’ai passé avec cette jolie famille.

En même temps, je regarde This is Us, une nouvelle série, très intelligente.

Des destins qui se croisent, des retours en arrière.

Tout est lié, tout prends du sens.

C’es pareil avec toutes les familles.

c’est drôle, mais plus le temps passe, plus j’aime les familles.

La mienne aussi enfin, une partie…

Donc, avec cette jolie famille, nous étions convenu d’aller au bord du lac.

C’était chouette.

Les enfants étaient adorables.

Et l »Amour des parents faisait plaisir à voir.

J’espère qu’ils aimerons mon travail.

Les enfant, c’est pur et gentil, quand ils ont l’Amour de leurs parents.

C’est la vie qui nous abîme par la suite.

Et cette expression « trop bon, trop con », la plupart du temps, on la comprends de travers.

Ce n’est pas d’être trop bon qui bous rends trop con.

Il manque des mots.

Ill faudrait plutôt dire : trop bon avec quelqu’un qui s’en fiche, trop con.

D’où l’expression :  « on ne donne pas des perles à un cochon ».

Imaginez le, les cochon, avec son collier, se roulant dans la boue, comme à son habitude, pour enlever les parasites.

Mais qu’est-ce qu’il ferait avec un collier ?

Bienne Blues

Je suis dégoûtée.

J’attendais cette émission , Couleurs Locales, sur la RTS,

son reportage sur le contournement de Bienne.

Contournement.. quel drôle de mot pour un projet qui

prévoit de trancher dans le vif de la ville..

Dans ses quartiers…

Dans MON quartier.

Ma rivière, mes arbres… détruits.

Et moi, moi et les autres habitants, on ne nous demande pas notre avis.

Bien sûr, on peut faire opposition.

Mais je parle de visibilité médiatique.

Comment se fait-il qu’un maire socialiste n’aie pas une seule pensée pour les habitants qu’il va déloger ?

Pour les animaux … les arbres.

On montre vaguement quelques canards de loin, mais on n’en parle pas.

Aujourd’hui, nageant près de l’embouchure de la rivière, j’ai vu un castor!

Sa tête frôlait l’eau, j’ai cru à une branche.. mais, non.

C’était bien un castor.

Avec sa façon caractéristique de se déplacer discrètement

Mon émotion était si grande,

avec en prime le spectacle du coucher de soleil sur le lac,

que je n’ai même pas pensé

à le photographier.

C’est vrai qu’ils font des dégâts.

Mais ils ont leurs raisons.

La nature est à eux aussi.

Et même s’ils s’attaquent parfois aux pontons..

Qu’est-ce que quelques morceaux de bois à remplacer,

pour l’honneur qu’ils nous font d’habiter dans la région.

Ces animaux pacifiques, si intelligents et travailleurs…

De vrais biennois… presque.

Enfin je parle des biennois  qui existent pour le maire.

Il ne leur manque plus qu’une voiture….

Les romands, les pauvres déchets de l’humanité qui osent encore traîner dans le coin, seront déblayés avec leurs autres déchets.

Quand on triera les gravats, on en fera du compost

qu’on recyclera en engrais.

pour les géraniums qui décoreront les barrières de l’autoroute.

Autoroute signalée uniquement en allemand.

De toutes façons, les romands ne savent pas lire.

C’est bien connu.

Le romand est joyeux et sympathique, mais il n’en fout pas une.

Ca commence dès l’école.

D’ailleurs prenez un romand et un suisse-allemand.

Mélangez les.

Deux semaines plus tard, le suisse-allemand maîtrisera parfaitement la langue de Molière, tandis que le romand saura à peine dire « grüezi »

Vicieusement, ça et là, quelques arbres, jeunes et en bonne santé ont été arrachés.

Des repères calculés.

Des trous creusés.

Des pylônes installés.

L’envahisseur bétonné attaque.

Face à lui, la rivière.

cette rivière, ma rivière que j’aime.

J’en connais chaque racine.

Chaque pierre.

Chaque endroit ou les foulques installent leurs nids.

J’ai appris tellement sur les cygnes.

A ce journaliste, j’aurais montré ces endroits.

Je lui aurais fait visiter  ces coins et recoins si joli,

ces petites maisons  qu’ils veulent démolir.

Notre maire n’est pas le maire de tout les biennois.

Les romands, les pauvres, les marginaux, sous son règne,

n’ont aucune existence.

ca semble fou..

mais c’est pourtant la vérité.

La Ville a acheté ma maison,..

c’esr pour mieux la détruire mon enfant.

Et nous, ma famille, enfant et animaux compris.. on ira où ?

Pas une phrase, pas un mot sur le sujet.

On ne parle que d’auto…

Et même, … même si on me payait pour partir.

Même si on me trouvait une jolie maison,,.

J’aime trop celle-ci,

Alors je prie, l’Esprit de la rivière.

Le Dieu des Castors et l’Âme de Lac…

Je prie pour toutes les petites musaraignes mignonnes, les fouines et les renards….

Pour les canetons qui suivent leur maman.

Pour les arbres, les plantes et les papillons.

Je prie la Nature de s’installer, de déborder s’il le faut, pour rappeler

à tous :

C?EST QUI LE PATRON !!!

les mains sales.

Elle ne se rappelle plus la dernière fois qu’elle c’est fait un vrai plaisir.

Elle achète peu.

50%.

Action.

Fin de série.

Ca n’a pas besoin de lui plaire vraiment.

Ca doit juste correspondre au besoin, être pratique, utile.

Du coup, elle relègue ses goûts aux oubliettes de son cerveau.

A force de ne pas pouvoir se les payer, elle à fait une sorte de filtre,

visuel, et psychique.

Un filtre de l’envie.

Pour ne pas être frustrée.

Pendant longtemps, elle avait si peu d’argent, qu’elle le mettait

dans ses poches.

Mais les poches ne sont pas pratiques.

On y mets pas les cartes.

Alors, elle à trouvé un porte-monnaie.

Elle ne l’a pas choisi pour sa beauté.

il est plutôt passe-partout.

Et il a cette couleur, qui sent la fin de série,

des années précédentes.

Au final, sa piètre qualité ne le rends pas si pratique que ça.

Mais elle s’en contentait.

Elle ne vois même pas qu’il est un peu sale.

Elle s’en est rendu compte, quand elle l’a posé à côté de la merveille.

La merveille  l’attendait, posée sur un présentoir, avec d’autres objets assortis.

Coup de foudre.

Un truc qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.

D’un coups, elle s’est rappelé qu’elle aimait le doré.

Qu’elle avait des goûts.

Un truc oublié.. qui faisait partie de sa personnalité.

Alors, elle l’a pris.

L’objet qui hurlait : « prends-moi! ».

Elle l’a pris.

Il était si beau, léger et parfaitement réalisé.

Avec une fermeture solide.

Un intérieur pratique.

Elle s’attendait à un prix exorbitant.

Même pas.

Une trentaine de francs.

Presque au centime près ce qui lui restait de ce bon, reçu pour son anniversaire.

Alors, elle à demandé à la vendeuse de lui réserver.

C’était le dernier.

Et elle est rentré chez elle pour chercher son bon.

C’est fait plaisir.

Au moment de transvaser le contenu de l’ancien dans le nouveau,

Elle s’est rendu compte à quel point il était moche. le vieux.

Informe.

L’autre brillait.

Mais une autre chose l’a choquée.

Ses mains.

Elles aussi, ne semblaient plus adaptées.

Fripées, sèches, avec des marques de suif.

A force de faire du feu.

Elles non plus ne correspondaient plus à ses goûts…. non plus.

Si elle avait eu de quoi , une minute, l’envie

d’une manucure la traversa.

Sauf que, même si elle pouvait, elle ne le fera pas.

Si vous la connaissez vous savez pourquoi.

Malformation congénitale.

Elle déteste cette expression.

Quand on a une différence, on aime pas l’étaler.

Les autres comprennent rarement.

« allez, ça se voit à peine ».

« je n’avais pas remarqué ».

Ca ne changeait rien à sa gêne.

Elle se confiera à une amie, ou le fera elle-même , comme d’habitude.

curieusement, elle s’aime bien comme ça.

C’est elle.

Au-delà des goûts,

C’est elle.

Même si elle pouvait, elle ne se changerait pas.

Elle à fini par s’accepter.

Comme ça.

Comme elle est.

 

LOgote

J’y ai passé la nuit…

Créer un logo, ça ‘a l’air de rien comme ça…

On s’étonne à juste titre du prix pharamineux demandé par les graphistes.

Mais imaginez… le nombre de combinaisons possible , pour quatre lignes d’écritures…

Déjà, trouver la bonne.. écriture.

ensuite les dimensions respectives de chaque ligne.

bien sûr, on peut prendre un logiciel, qui vous pondra en cinq minutes .. la même carte que tout le monde…

Mais ce qu’il ne saura jamais faie, c’est réfléchir à votre personalité.

tenter de comprendre qui vous êtes, votre but, vos buts, l’essence de votre entreprise.

Et le traduire en image.

En une image unique.

Ca, pour l’instant, seul un cerveau humain peut le faire.

A 4h 30 du matin, l’étincelle a jaillit de mon cerveau.

Si brusquement, que, sous l’impulsion, je me suis levée de ma chaise.

Et j’ai trouvé.

La virgule de Nike.

Le M orange de Migros…

Trois points.. tout bêtes, mais qui, ont tellement de signification dans le cas présent.

Quand j’ai rencontré , celle qui m’a demandé ce travail, j’ai eu tellement le sentiment d’être sur la même longueur d’onde, que le processus c’est fait

naturellement.

Maintenant, j’attends son feed-back… parce que, elle, à l’heure qu’il est maintenant, dors sûrement encore.

Et moi, qui dois me lever normalement à 7 heures pour accomplir mes devoirs familiaux.. eh bien.. je ne vais ps me coucher, sinon ça risque d’être très dur !

Maintenant, pour me récompenser, je ais me taper le dernier épisode d’une de mes séries préférées : AHS 7 Cult. Episode 8… yahouuuuuuuuuuuuu

 

Se regarde le nombril

38.. à nouveau, c’est bizarre comme je sus contente d’avoir grossi.

Repris des formes.

J’ai l’impression d’avoir 10 ans de moins.

Meilleure mine.

Fini cette sensation d’épuisement perpétuelle.

C’est l’automne et je rayonne.

Je dis ça pour celles et ceux qui ne m’ont pas vu depuis que j’étais devenu pratiquement squelettique.

Je me suis battue et j’ai vaincu.

Je le savais dès le départ que je serais la plus forte.

Mon cerveau fonctionne admirablement.

Même si le coeur divague parfois, c’est la tête qui dirige.

La preuve : un coeur ça se change, ça se mécanise.

Par contre, un cerveau, un esprit, ça ne se change pas encore…

Ca se fera, on pourra d’ici une dizaine d’année transférer un cerveau dans une machine.

Ca fait un peu peur…

Mais ne nous égarons pas.

J’ai grossi et j’en suis heureuse..

Il faudra encore penser à tonifier tout ça, mais chaque chose en son temps.

Du coup, une fois les pointes coupées, je pourrai tout-à-fait encore me supporter avec les cheveux longs.

En parlant de cheveux, j’ai découvert que l’huile de pépins de raisins contient

deux fois plus d’antioxydants que l’huile d’olives.

Je me dis qu’il n’y a pas grand monde que ça va intéresser de savoir comment j’ai fait pour grossir.

Mais j e vais le dire quand même.

Parce que, curieusement, ça ‘a pas été facile.

Parce que remettre de l graisse sur son body est plus dur que l’inverse.

Alors j’ai entamé ce que j’appelle le régime Elvis Presley.

Beurre de cacahuète, biscuits au chocolat et sticks au sel,

Un paquet par jour .., pour les biscuits.

Et du lait.

 

 

 

 

 

 

 

de lait, puisque, je le rappelle en passant,

je n aime pas l’alccol.

Littéralement.Je trouve que ça a le plus souvent un gout infâme, que seul un adulte peut vraiment apprécier, je me demande bien pourquoi…

Sur ces bonnes paroles, je vais me coucher.

 

La Reine des connes

Mais qu’est-ce qu’il lui a pris ?

Agresser cette femme, comme ça…

Pour quoi ?

pour qui ?

C’était moche et j’y assistais comme tout le monde, depuis mon canapé sans pouvoir rien faire.

Maintenant , je la regarde à nouveau.

Elle n’est pas vraiment belle… pas à cause de son physique, mais ce qu’elle dégage, quelque chose de malsain.

Je trouve insupportable d’agresser une femme à terre.

 

Ou de le faire lâchement par derrière.

J’ai vu ça l’autre jour, une béquille sur un crâne.

C’est lourd, une béquille….

-T’as rien de plus joyeux ?

Si si je vais trouver…

L’automne est magnifique.

Doux la journée , il fait presque chaud

Jusqu’à ce que le vent se lève.

Je regarde « on n’est pas couché ».

A nouveau depuis la dernière fois, ou la chroniqueuse s’en est prise à l’invité avec tant de hargne.

Chaque fois que la Reine des Connes ouvre la bouche, la caméra montre l’air navré des invités.

Navrés de devoir la supporter, mais ONPC est une émission incontournable, si on veut faire sa promo… en France.

La Reine des Connes , n’était pas toute seule, je suis choquée que personne n’aie eu un peu de compassion pour cette jeune femme en pleurs…

Mais la compassion face à l’agression demande du courage.

Et tout le monde n’est pas doté de cette qualité.

J’ai lu dans « Libération » que L.R, le présentateur était dans le fonds ravi , parce qu’il savait que ça allait faire le buzz.

L’Audimat à tout prix.

C’est moche.

Je n’aime pas la haine de toutes façons..

je pourrais presque dire que je hais la haine.

Par contre, de plus en plus, je trouve qu’il faut parler, dire ce qu’on pense.

Les hommes sont lâches, quand ils s’attaquent aux femmes, il se cachent.

Ou alors, ils doivent s’y mettre à plusieurs,

Il parait que la  Reine dea Connes s’est fait agresser elle-même.

Mais sûrement, elle n’a pas été assez écouté.

du coup, quand une autre  à la possibilité, ça la gêne.

J’ai ‘impression qu c’est ça.

ca sent l’odeur fétide de la jalousie.

Elle parle encore, mais ne dit rien d’important.

Elle ferait mieux de se taire.

Parce que, à nouveau, elle parle, mais sa petite expérience, sa façon hyper-limité de nous présenter sa petite vision de la vie, est absolument dépourvue d’intérêt.

Et puis, vous savez quoi ?

Je crois que même si elle était sublimement belle et intelligente, elle me répugnerait tout autant.

Je trouve  son binôme bien plus intéressant et sympathique.

Il n’a pas cette haine, déjà.

Dans ma vie, la haine n’a plus sa place.

J’en suis soulagée.

Plus que ça, heureuse.

Je l’ai déjà dit, je suis très loin d’être parfaite.

Pourtnt, je supporte difficilement qu’on me dise que je dois m’améliorer…

Mais de quoi se mêle-t-on ?

Je le dis, en essayant de rester calme.

Parce que je n’inflige ma propre haine à personne.

 

Enfin, j’essaie.

Je ne veux pas parler trop vite.

Parce que je connais la vie… de ce côté là..

On prétends un jour que jamais, ô grand jamais on ne fera ci ou ça et hôp, voilà qu’il se passe LE truc  improbable qui fera que l’exception deviendra possible.

Bien sur.

Ca part toujours d’une bonne intention, demander à quelqu’un  » d’aaêter ses conneries « .

Mais comment peux-t-on savoir ce que fait vraiment quelqu’un dans sa vie?

Moi, je peux dire une chose dont je suis fière, c’est que mon fils va bien.

Son intelligence est vive , affûtée.

J’en suis fière.

Il devient de plus en plus heureux de vivre.

Je sasi que j’y suis pour quelque chose.

Un peu,

Il a fait la plus grande part.

Avec son thérapeute.

C’est le mien qui nous l’a recommandé.

Alors voilà ce que je veux dire, en conclusion.

Se faire aider, par des professionnels, ça peut être extrêmement profitable.

A condition de tomber sur les bonnes personnes,

Et d’être motivé.

D’avoir confiance.

C »est ça qui nous a fait avancer.

la CONFIANCE.

En soi, en l’autre.

Le Temps et l’Amour.

Mon fils

Je l’aime encore plus.

 

Quoi d’neuf, docteur ?

J’aimerais tellement vous montrer toutes ces photos que je fais,  au fur et à mesure que je les travaille. Parfois je peux, mais le plus souvent, je dois demander  la permission d’abord. Ce qui est tout-à-fait normal,La base, quoi.

-Alors? quoi d’neuf ?

L’expérience la plus incroyable que j’ai vécu depuis l’invention d’internet et de la photographie numérique. Qui , bien sûr, n’existaient pas , quand j’étais plus jeune.

J’ai même connu les radio-cassettes , les disques vinyl et la télé en noir-blanc!

C’est dire si je suis vieille !

Qui conque sait qui est Casimir et qu’on ne savait pas qu’il était orange, me comprendra.

-Bon, alors, c’est quoi ton expérience ?

Ben figure-toi que, comme mon cher père défunt, j’aime les nouveautés technologiques.

Et là, grâce à quelqu’un qui en à un, j’ai pu essayer un casque de réalité virtuelle.

 

-Pas n’importe le quel, je suppose ?

Exact, le Rolls-Royce.. le HTC VIVE…

-Et alors ?

Wouaw !! que ce soit la pièce de démarrage, la terrasse avec vue,

les papillons qui se posent sur mes manettes… la possibilité de me promener dans le monde entier.

Je me suis même retrouvé virtuellement sur ma propre terrasse….

Un truc de fou.

Pas facile à configurer.

-Ca t’as plu, alors ?

Oui, c’est merveilleux, et je n’ai testé que pendant quelques minutes.

Je n’ai pas encore essayé de jouer avec.

Moi qui détestes les jeux vidéos, la c’est tout autre chose.

J’ai hâte d’essayer !

-Bref, tu recommande ?

A fonds ! j’imagine pour une personne handicapée, ou malade. le bonheur que ça pourrait être.

Nous n’en sommes qu’au début de ce qu’on peut faire.

J’ai entendu l’autre jour à la télé qu’on sera capable d’ici dix ans, de

reproduire entièrement un cerveau et son fonctionnement, et  de le télécharger.

Comme dans les films.

J’ai ramassé une feuille virtuelle, tandis que des papillons virtuels voletaient autour de moi.

Des oiseaux dans le ciel.. et un pinceau virtuel me permettant de peindre ma réalité.

En couleur.

Je sens que bientôt, je vais m’éclater à dégommer des zombies.

Mon rêve.