Kurt Cobain est né le 20 février 1967
et moi, une semaine plus tard. Le 27.
J’ai toujours pensé que ceux qui sont nés à la même époque
peuvent se comprendre mieux, même si on dit que l’âge n’a pas d’importance.
Mais bon, moi je suis toujours en vie.
Chaque lundi, j’ai l’impression que la vie recommence.
Et le dimanche, je me repose.
Je suis très active ces derniers temps.
J’ai énormément de travail.
Dans le sens ou je remets de l’ordre dans l’intégralité de ma vie.
Et c’est drôle, mais des choses qui me semblaient pénibles et compliquées se révêlent au fond, plus simple que je le pensais.
-Un exemple ! un exemple !
Tenez, dans ma cuisine, j’avais pris l’habitude de mettre tout et n’importe quoi sur le meuble qui la longe tout du long.
Des piles à recycler, des ampoules cassées, des tas de choses inutiles que je conservais,
soit en attendant d’en faire quelque chose, soit, simplement parce que je ne les voyais pas.
Le genre de capharnaüm qu’on met des heures à ranger.
Eh bien non, en dix minutes c’était plié.
En même temps, je me débarrassais de tout les sachets de thé que je conserve depuis si longtemps, à force de ne plus en boire.. que les trois quart étaient périmés.
Pendant ce temps, ma petite fille m’aide à confectionner un calendrier géant pour 2018.
-La claaasse !
Oui, hein ? je me fait plaisir.
poour e souper, j’ai fait des galettes de légumes et céréales.
Sain, économique, facile à faire et une sauce champignon…à la crème et au vin blanc bien sur.
bobn je prends de la crème végétale…
J’ai commencé à faire des squats.
L’exercice le plus efficace pour muscler les cuisses et les fesses.
J’ai trouvé un exercice de squat global, qui permet, en plus de se faire la sangle abdominale et les bras.
Et puis, le squat, c’est de la balle ! à en croire le site ou j »ai trouvé mes exercices, ça libère des hormones, et en plus de vous faire une belle silhouette, c’est bon pour la santé.
Raison de plus pour s’y mettre.
Et quand on a pas les moyens de se payer un coach…eh bien, les exercices sont très bien expliqués, là : https://www.fitnext.com/fr/conseils/sport/6-raisons-de-vous-mettre-aux-squats/
J’aimerais bien me retrouver une machine pour faire des exercices, d’ailleurs.
Elles sont de moins en moins chères.
-C’est bien beau d’avoir des bonnes résolutions, mais il faut s’y tenir.
C’est vrai.
Il y a deux trucs.
D’abord, l’esprit fonctionne vite.
On peut être prêt phsychiquement, mais pas physiquement.
Par contre, si on fait bien,alors, plus on fait eet plus on peut faire.
J’adore ce moment ou les résultats commencent à se voir.
C’est ultra-motivant.Tout est question d’organisation.
Concilier son travail, sa vie privée et s’occuper de soi.
Il va falloir que je me couche plus tôt.
Internet regorge de bons conseils pour bien dormir.
Je vais les suivre.
Mythes et réalité
Les mythes et légendes contiennent toujours une part de vérité.
J’ai appris à l’école, que nos ancêtres étaient des lacustres.
Que leurs habitations étaient construites sur des pilotis.
« Pilotis » quel drôle de mot.
Tout les enfants suisses de mon époque savent ce qu’est un pilotis.
Et puis, je les imagine bien, ces lacustres, pêchant et chassant.
S’endormant dans leurs cabanes, en regardant le coucher de soleil,
au-delà des montagnes.
Je les vois, beaux et musclés par la vie au-dehors.
-Sexy les lacustres ?
Vu comme ça, oui.
Ensuite, j’ai appris qu’ils étaient aussi guerriers.
Je ne suis pas étonnée.
Ils vivaient en tribu, et l’homme, quand il n’a pas de ballon sous le pied, cherche toujours autre chose à taper.
On a retrouvé des armes.
J’essaie vraiment d’imaginer leur vie.
Les femmes qui fabriquent la bière de l’époque, à base de baies fermentées,
et cousent des habits qui tiennent avec une fistule…
-Ahahah… non, pas une fistule, une fibule.
Heureusement que j’ai vérifié.
C’est très joli, une fibule, enfin, y’en a des magnifiques.
C’est l’ancêtre de l’épingle de nourrice.
Et tout les écoliers suisses qui..etc.. etc..
Eh bien il parait qu’on a tout faux.
Que c’est un mythe cette histoire.
Que la vérité serait ailleurs…
Comme les pyramides qui seraient bien plus vieilles qu’on ne le pensait.
Mais c’est logique tout ça.
Logique dans sa paradoxalité :
Plus on avance et plus on en sait.
La science fait des progrès.
On invente des nouvelles méthodes de datation.
Mais plus on en sait et plus on doute.
du coup on ne sait plus rien.
Les mythes ont la vie dure…
Est-ce qu’on enseigne encore dans les écoles que nos ançêtres étaient lacustres ?
Est-ce que ce n’était que leurs cabanes de pêche..?
Là où`ils se rendaient le dimanche, après une dure semaine de boulot?
A chasser le cerf, et tanner les peau pour se faire des jolis gilets?
(tenu par une fibule).
C’est peut-être le seul truc dont on est sur… la fibule.
Franchement, est ce que c’est important ?
Bien sûr que c’est important.
On doit savoir d’où on vient, qui on était pour savoir qui on est.
Et rien ne nous empêche d’imaginer.
Alors, je les vois.
Bien sûr qu’ils n’habitaient près du lac, il fait bien trop froid.
Le vent souffle tellement que les arbres qui ont la force de résister,
ont les branches qui prennent des formes fantastiques.
C’est l’hiver , qu’on le voit le mieux, quand les feuilles disparaissent.
quand leurs silhouettes se détachent sur le lac.
Chaque arbre à sa personnalité
A force de les photographier, je serais capable de dire exactement ou ils
se trouvent, en ne voyant que quelques branches.
Donc, je disais, ils ne pouvaient pas vivre si près du lac.
Plutôt au bord des rivières
Ou du moins, pas toute l’année.
Mais l’été, oui.
L’été, le bord du lac vibre.
Comment pourrais-je les voir autrement ?
Se livrant à des rituels païens, des choses que la morale d’aujourd’hui, tellement hyppocrite, réprouverait.
Cachés ou pas , derrière les arbres.
Chantant et dansant autour des grands feux, ou cuisent les gibiers chassés dans la journée.
Et buvant la bière de l’époque ( voir plus haut).
J’ai fait une dissertation sur la bière, pour mon copain , quand il était au tech…
Donc, je n’en bois pas, mais j’en connais un rayon sur le sujet.
-Bon, t’as fini d’étaler ta science ?
Mais quoi… c’est toujours bon d’apprendre un truc ou deux , en passant.
Et puis le lac, c’est chez moi.
Manque de respect postal
La vérité sort de la bouche des enfants…
L’autre jour, je ne sais plus au juste de quoi il s’agissait,
mais quelque chose était indiqué en allemand.
Que..en allemand.
Et là.. elle m’a dit, je vous assure que c’est vrai,
elle a juste 6 ans, elle a dit :
– C’est un manque de respect.
Eh bien, aujourd’hui, j’en ai eu deux, des manques de respect du même style.
Alors, vous me direz peut-être « on est dans une ville bilingue… »
Ben oui ,justement, donc, quand c’est la Poste qui me laisse une papier,
qui à l’air important.. et que rien, absolument pas un mot n’est en français,
ça me fâche.
L’autre, c’était la Wintethour, qui m’envoie une lettre, en allemand aussi.
Tout.
Ca me refâche.
Je trouve ça scandaleux.
Surtout venant de la Poste, qui est une société de service publique appartenant à la Confédération SUISSE, pas Allemande, SUISSE.
En Suisse nous avons 4 langues nationales.
Je trouve ça, plutôt… je cherche le mot…
Irrespectueux, me semble juste.
Mais zut, quoi !!
Bon, c’est vrai, je ne suis pas trop choquée que tout ne soit pas traduit en romanche.
Parce que, soyons juste, le romanche, c’est… voyons voir ce que dis Wikipédia,
60 000 personnes qui le parlent sur les 8,401,120 que compte la Suisse. (en 2016).
Mais Bienne, voyons, Bienne…
La poste n’est pas au courant que la moitié de la population parle le français ?
Officiellement 40 %, mais les suisses-allemands, en général font des efforts,
plus que nous d’ailleurs …
Mais la Poste ?
c’est bien beau d’engager Bastien Baker pour chanter ses louanges…
mais consacrer une part du budget pour mettre les formulaires dans les trois langues, je pense aux tessinois, serait aussi une bonne idée.
Les charmants petits postiers qui s’occupent de nos boites aux lettres sont très souvent romands.
La une petite explication s’impose pour mes lectrices françaises ;
Romand et romanche, ces deux mots se ressemblent mais n’ont pas grand chose à voir :
Romand désigne les habitants de Suisse parlant français
et le romanche est la langue parlée dans les Grisons.
Oualaaa….
Bon C’est pas tout ça, mais je fais quoi ?
Est-ce à moi de me bouger?
Bien sûr, je ne parle pas couramment l’allemand, mais j’ai des notions.
Et internet, je peux traduire…
Mais franchement, la Poste, quoi… qui s’occupe de ça ?
J’ai l’impression d’être une mamie qui râle…
Mais crotte ! c’est quand même pas normal…
alors vu que mon temps est précieux, je ne vais pas le perdre…
Là, j’attire l’attention sur quelque chose que nous, biennois francophone connaissons
que trop bien.
J’en connais une que je ne citerai pas qui avait une réponse à ce soucis spécifique :
Rien.
Que dalle.
Je comprends pas, donc, je ne fais rien.
Moi.. j’irai à la poste, je demanderai des explications et on verra bien…
Mais quand même, la Poste !!!
Pardon der Post, ou die Post, das Post ?
J’ai la flemme de chercher.
J’ai ma vaisselle à faire.
Petite critique télévisuelle
Nous les suisses… si on le voulait… nous pourrions faire des choses sensass…
A condition de faire travailler les bonnes personnes.
Il y en a.
Mais elles ne travaillent pas en Suisse, ni pour la Suisse.
On dirait que nous sommes tellement fauchés, tellement amateurs.
En ce moment, les meilleures séries viennent du nord.
Norvège, Suède…
Tenez, Monster, par exemple, diffusé par la RTS, une p…..n de bonne série norvégienne.
Les acteurs sont totalement inconnus de nos services.
On y voit, beaucoup, les austères paysages norvégiens.
De traditions norvégiennes.
De réalités du coin.
Ce que je veux dire, c’est que pour être bonne, une série peut désormais s’affranchir
des recettes américaines.
Recette qui consiste à mettre deux beaux héros, antagonistes, dans une sauce à base de sexe ,violence et argent.
C’est passé.
Ca n’intéresse plus que les gens qui sont restés crochés dans les années 80.
Les allemands aussi font d’excellentes séries.
Mais nous ?
Pourquoi sommes nous infoutus d’en faire ne serait-ce qu’une seule ?
Hein ? honnêtement : citez moi une seule bonne série suisse.
Vous ne pouvez pas ?
Moi non plus.
Un bon film pour la télé ?
Pas mieux.
Mais c’est quoi notre problème ?
Nous avons des paysages sublimes.
Des particularités, des traditions originales.
Des personnalités passionnantes.
Alors ? je repose la question : c’est quoi le foutu problème ????
Tenez, ce soir, je me réjouissais.
Un bon pitch : l’homme politique de droite et la réfugiée kurde qui se retrouvent dans la peau l’un de l’autre.
Ca aurait pu…
Je me réjouissais, j’y croyais.
Mais dès les premières scènes, ça pue la caricature.
Alors, attention, je ne dit pas que rien de ben ne se fait chez nous.. mais, moi, en tout cas, je n’y ai pas accès…
Ca reste caché ? Sûrement
J’ai plutôt l’impression que nous avons un gros complexe.
Qu’on ne se donne pas la possibilité à os talents de s’exprimer.
Ca manque…
Ca manque cruellement.
Ca pêche par excès de confiance.
Ca pêche par excès de manque de recul.
Ca pêche.. et ça ne ramène pas de poissons.
Pourquoi je n’ai pas aimé ce film, ce soir ?
En fait, quelque part, si, j’ai aimé, mais par-ci pr là.
Le père kurde, par exemple était très crédible.
La mère parfois, magnifique..
Mais le côté désagréable de l’administration, même si il existe, était démontré de manière tellement caricatural, que ça le rendait in-crédible.
En réalité, la plupart des gens qui travaillent dans le social sont d’origine étrangère.
Ce qui rends la situation très dure pour un suisse, par exemple , quand il doit demander l’aide de l’état.
Quand aux étrangers, ils ont, fournis par l’état des soutiens. importants pour leur permettre de se faire entendre.¨Après, rien n’est figé, tout est possible, mais , là, c’était tellement unilatérale, qu’on aurait dit que tout les intervenants avaient pris des cours à la même place…pour répondre de la même façon.
Par contre, je ne me permettrai pas de juger la situation d’un vrai demandeur d’asile.
Surtout kurde.
En faire une comédie…c’était limite de mauvais goût.
Un pays imaginaire aurait tout aussi bien fait l’affaire.
D’ailleurs, le parti politique suisse, était lui tout à fait fictif…
Vous voyez le problème ?
On veut bien dénoncer ce qui se passe ailleurs…
Mais chez nous.. il faut prendre des pincettes.
C’est limite,encore une fois.
L’image.. banale à pleurer.
Le générique ?
Je l’ai déjà oublié..
La musique…
Mais purée ? nous n’avons donc aucun artiste disponible ?
Les dialogues….oublions les dialogues…
comme la crédibilité des acteurs, d’ailleurs.
Un bon groupe pour une bonne chanson ?
Un bon cadreur, un bon directeur photo, pour une image soignée ?
Ben non… ils sont trop chers, parti ailleurs.. je ne sais pas.
Ca pêche, ça manque, ça sent l’économie….
Ca me déçoit tellement à chaque fois.
Pourtant l’idée était bonne.
Je suis fermement convaincue que même dans un parti politique, comme celui de Christoph Blocher, il y a des gens qui ont du coeur, et qui sauraient être émus par une situation aussi difficile, tout en dérapant avec des affiches à base de moutons noirs…
Rien n’est tout blanc ou tout noir…
Vu le niveau de cette comédie, il aurait fallu rebondir, inventer un pays, ,avec des traditions rigolotes qui se seraient heurtées aux nôtres.
Mais utiliser l’Islam, comme si, en Suisse, on avait pas l’habitude de voir des femmes porter le foulard, c’est nous réduire à une primitivité que nous avons dépassé depuis un moment.
La fille qui à honte d’être musulmane, dans sa classe constituée uniquement de petits blancs bien suisses.. ce n’est pas à Bienne qu’on va trouver ça…
Je déteste critiquer le travail des autres, surtout, quand je n’ai pas les compétences nécessaires pour le faire mieux.
Par contre, je suis une grande passionnée d’image.
J’en ai vu.
Je suis capable de reconnaître ce qui va marcher ou non.
Je reviens à Dark, qui est passé de série allemande prometteuse , à succès de l’année 2017 et qui remporte en ce moment tout les prix possibles pour une série.
A tout les niveaux.
Acteurs, scénario, réalisation et la série dans sa globalité.
Et je rappelle que le réalisateur vient d’Olten…
Mais c’est en Amérique qu’il s’est révélé et c’est la télévision allemande qui lui à fait confiance…
Vous avez , je crois que l’image est faite pour faire passer des messages, pour créer des émotions.
C’est comme une sorte de responsabilité.
si déjà on a la possibilité, ou même la chance d’être diffusé à grande échelle, alors, au moins qu’on fasse le mieux possible.
Même avec une simple pub, on peut déjà le faire.
Parce que chaque détail compte.
chaque détail sera vu.
Intégré, consciemment ou pas.
Voilà pourquoi il faut se donner de la peine.
Se donner les moyens.
Alors, Billag ou pas… vu ce que nous faisons actuellement de cet argent, la pauvreté de nos propres programmes…
ce qui me manquerais à la télévision suisse, c’est la personne qui sélectionne les séries étrangères!
Cat-Cat Story
J’ai une chatte, qui s’appelle Sweety.
Je n’aime pas trop ce nom, que je n’ai pas choisi.
Mais Sweety n’étais pas mon chat , à la base…
Par contre, peu à peu, elle a tout fait pour le devenir.
D’abord, elle a bravé Prisca la chienne.
Le seul de tout mes chats, qui a eu ce courage.
Jusqu’à venir s’installer, vers elle, sur le canapé.
Se frotter à elle, pour lui montrer son affection.
D’égale à égale.
Prisca , c’est la plus gentille chienne du monde,
mais elle à un rapport compliqué avec les chats.
Avant d’être opéré, c’était une vraie meute.
Qui gardait les chatons.
Prisca adore jouer avec les chatons…
Mais les mamans chats appréciaient moyen.
Enfin bref, Sweety, elle n’a jamais eu de petit.
C’est la fille de Sora et Pixel.
Quand elle était ado, elle ressemblait à sa mère avec son visage triangle ,
et son corps fin.
Et puis, elle a encore grandi.
Son visage c’est arrondi, elle a pris du poids, des muscles.
Maintenant, c’est une magnifique chatte, au poil noir-bleu.
Comme tout mes chats, c’est une chasseuse redoutable.
Son père attrapait des monstres, je les retrouvait décapités dans la cave.
Les autres rats ont su se passer l’info.
Depuis quelques années, je n’en ai plus vu l’ombre d’un seul.
Alors qu’avant, il y en avait jusque dans les escaliers.
J’aime les rats domestiques.
Je me méfie beaucoup plus des rats sauvages.
Swetty est passé de petite chatonne embêtante, à grosse et belle panthère affectueuse.
Avec les autres chats, elle se tient un peu à distance.
Elle respecte les plus âgées.
Les laisse manger en premier.
Et comme le salon est sur le territoire de Prisca, c’est le chat que je vois le plus souvent.
J’ai donc rapidement remarqué son absence.
Un jour…
Comme la porte en bas est parfois fermée, je vais toujours, le soir,
faire « l’appel des chats « .
Je dis juste » les chats ! » et ils viennent tous.
Juste avec le son de ma voix.
Mais pas de Sweety.
Deuxième jour, pas de Sweety…
Troisième…
Quatrième…
Je me passerais bien de choper une gastro juste à ce moment là.
Je cherche dans le quartier rien.
J’y pense tout le temps.
J’essaie de garder confiance.
La nuit, je rêve d’elle.. qui lui est arrivé quelque chose,
est une intense tristesse m’envahit .
Eh bien , il faut se méfier des réves, voyez la suite…
Pour ceux qui ne connaissent pas, ma terrasse à une particularité.
Tout au bout, il y a un local, avec des escaliers qui descendent
dans le garage du dessous.
Un vieux local pourri, avec absolument rien d’intéressant dedans.
D’ailleurs, personne n’y va jamais.
Mais, l’autre particularité, c’est que depuis là, on a aussi accès
à la cave du garage, qui,était infestée de rats.
Jusqu’à ce que j’arrive avec mes chats.
Il est spécial le garagiste…
Je crois qu’il aime les chats.
Il n’en a pas, mais quand les miens viennent le voir… il est bien content.
Je crois qu’il a du s’attacher à Sweety, la nourrir, bien, et essayer de la garder pour lui.
Le garagiste, il est très particulier.
Je ne pensais pas qu’il irait jusque là… mais comment expliquer que, hier soir,
alors que je rangeais la terrasse, j’entende soudain des bruits venant de son local.
Intriguée, je vais voir plus près.
Et là, bonheur immense !!
Ma Sweety !!!
Elle me regarde à travers la vitre et miaule frénétiquement en tapant la vitre avec ses pattes.
Je parle couramment le chat.
Donc je comprends qu’elle me dit :
-Fais moi sortir, fais moi sortir, fais mooi sortiiiiir !!
Premier réflexe : une brique, péter la vitre.
Mais bon, j’ai 50ans, la voix de la sagesse me chuchote que ce n’est pas une bonne idée.
Je pourrais blesser Sweety avec les éclats.
Et , accessoirement, avoir des soucis avec le garagiste.
Je pense à maquiller la scène de crime en mettant un truc métallique, genre , qui aurait glissé et brisé la glace par accident…
Mais bon…
Dans quelques heures , le garage ouvre, ma Sweety à l’air encore vigoureuse, même si je ne la vois pas bien dans le noir.
Je me dis qu’elle doit crever de faim.
Je vais chercher des croquettes, un morceau de bois pour écarter la porte fenêtre un
maximum, et j’arrive à en jeter quelques-unes pour la faire patienter.
Ensuite, je vais jusqu’au garage et je mets un mot collé contre la porte.
sur le moment, je ne pense pas qu’il sait parfaitement qu’elle est là…
Je comprends ça plus tard.
Vers 8h, j’y retourne, et cette fois, il est là.
Je vois tout de suite qu’il a l’air embêté.
Je demande si il a vu mon mot…
Il fait genre qu’il n’a pas compris.
Et là, en même temps que ma voix résonne dans le garage,
j’entends, venant de l’étage du dessus.
un « Miaou » qui déchire l’air froid du matin.
Un « Miaou » de joie, de libération et d’Amour.
Un cri de chat qui veut dire ; « Tu es là, t’es venue me chercher ».
J’ai encore la tête levée vers le haut, dans la direction du cri,
qu’elle est déjà là, devant moi.
Je ne m’attendais pas à ça.
Je pensais aller la chercher.
Mais Sweety, n’est pas une pauvre chose traumatisée.
C’est une magnifique chatte bien nourrie,un peu sale,
quand même, qui se tient devant moi.
Qui se précipite dans mes bras.
Et le garagiste nous regarde, avec la larme à l’oeil…
Un cas, ce type, je vous dis.
Un chose est claire, elle n’a pas l’air affamée.
Je l’ai retrouvé et elle va bien.
Je suis tellement heureuse, fatiguée aussi après ma nuit blanche,
que tout ce qui importe c’est rentrer chez nous.
Même si le garagiste tient absolument à me montrer les fissures au plafond…
Par contre, m’expliquer pourquoi ça fait plus d’une semaine qu’il retient mon chat
ne lui vient pas à l’esprit.
Je le sais, de toutes façons.
Sweety est géniale, elle lui tenait compagnie et tuait les rats…
Mais Sweety, c’est moi, son humaine.
Celle chez qui elle a choisi d’habiter.
Et ça, je pense qu’il a bien compris, maintenant.
Je rentre à la maison.
Sweety se jette sur les croquettes.
Même si, vraiment, il est clair qu’elle a mangé pendant son absence.
Moi, j’en peux plus, je vais me coucher.
Je sais qu’elle va venir.
Et elle vient.
Elle s’installe sur mon ventre.
Et pendant plusieurs heures, nous restons comme ça.
Ce lien particulier qu’un chat établi avec un humain, ne peux pas se décider.
Je suis heureuse.
Sweety est rentrée à la maison.
Tout est bien.
Son Miaou de bonheur résonne encore dans mes oreilles.
C’est bon d’être aimée comme ça, par un être aussi libre qu’un chat.
La Famille Fantastique
On est malade, à peu de jour près, toute la famille.
Les uns après les autres.
Je sentais bien que j’étais pas top.
Mais, il fallait s’occuper des autres.
Jusqu’à ce que ça me prenne.
C’est drôle, j’avais de la visite, et tant qu’il y avait quelqu’un j’ai tenu le coup.
Mais dès que la porte s’est fermé, deux seconde plus tard, violemment , c’est monté.
Comme un petit monstre qui veut absolument sortir, et qui profite du moment.
J’avais prévu le coup, quand même, avec un récipient au pied du lit.
Avec l’âge on devient prudent.
Une fois le petit monstre expulsé. j’étais à terre.
Impossible de bouger.
je vais me recoucher.
On s’est occupé les uns des autres, le mieux qu’on pu.
Eta ça va passer.
Poulet à la Catherine avec Truffes aux céréales et aux légumes
Avec sa sauce à la crème, vin blanc et ails en chemise.
Hyperfacile à faire.
Et trop bon.
Je suis une excellente cuisinière.
C’est un fait.
Je comprends la cuisine.
C’est une de mes grandes passions.
J’aime quand la nourriture est de bonne qualité.
J’aime moins quand elle est chère…
Et puis , j’ai envie de me nourrir sainement.
Donc la première partie plaira sûrement à nos amis Vegan,
la deuxième beaucoup moins.
J’ai reçu une Actifry pour mon Noêl.
Vous savez la machine qui cuit sans graisse ou presque.
Je fais mon petit mélange, je le sépare en petites boulettes genre truffes
au chocolat, et je laisse 8 minutes.
C’est délicieux.
Croustillant dehors et moelleux dedans.
Et surtout, y’a que des bonnes choses là-dedans.
Des légumes râpés ou coupés tout petits : betterave,patate douce, poireaux, oignon, ail et céréales, quinoa ,graines de lins, amandes moulues et noix de coco.Et persil frais.
Un peu, très peu d’huile.
Un peu d’épices, mais pas trop.
Et manger jusqu’à obtenir une pâte, avec un oeuf et de la farine histoire que ça tienne ensemble.
C’est plutôt nourrissant
En fait on peut varier tant qu’on veut, suivant ce qu’on a sous la main.
C’est tout l’intérêt du truc.
C’est génial pour utiliser ses restes de noisettes moulues et autres graines.
C’est hyper-sain, quasi vegan , à part l’oeuf.
C’est aussi bon froid que chaud.
J’aurais très bien pu me passer du poulet.
Mais bon , lui aussi je l’aime croustillant dehors et moelleux dedans…
Maintenant on trouve des jolis morceaux, avec la peau, fait bizarre à écrire, mais la peau, c’est ce que je préfère…déjà marinés.
La aussi un petit tour dans l’Actifry, et c’est bon, mais c’est encore mieux avec une sauce.
Et là, j’ai une méthode, très simple mais efficace, inspirée des romains qui cuisaient toujours la viande comme ça.
Après l’avoir fait griller, donc, je la mets dans une poêle avec du vin blanc .
Et je la fait bouillir.. avec des morceaux d’ails entiers, et du persil frais,jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un fond.
Ensuite, j’ajoute de la crème… et j’attends un moment que ça se mélange bien.
En quelques minutes, c’est prêt.
Et c’est trop bon.
Voilà, maintenant je vais me taper ne série documentaire sur les dessous de la finance….
En 2018, les femmes font toujours la cuisine.. bon pas toutes, on a le choix de ne pas vouloir ou pas savoir, maintenant.. mais enfin , on reconnaît, parfois que nous avons aussi un cerveau.
Et ce cerveau, il faut le nourrir.
Physiquement, moralement et intellectuellement.
Merci Ilénia <3
Comme ça fait bizarre,découvrir cette femme nouvelle dans la glace.
De trouver une plaisir nouveau, de me toucher les cheveux.
J’avais demandé une coupe facile à vivre.
Surtout pas de grosse mèche à remettre derrière l’oreille, sans arrêt, pour voir quelque chose.
Et pourtant, puis hier, je n’arrête pas de passer ma main dans les cheveux.
De jouer avec.
Après tout, ça ne m’était plus arrivé depuis… plus d’un an.
C’est long un an…
Comme si,depuis la dernière fois je m’étais laissé aller…
Et que là, je me retrouvais.
Et que je m’aimais bien, de nouveau.
Que j’avais de nouveau envie de m’occuper de moi.
Ma coupe est géniale.
très structurée, en fait c’est un carré long et dégradé.
Je n’ai absolument pas besoin de faire quoi que ce soit.
Je peux traverser le vent, et ça se remet tout seul en place.
C’est une sorte de petit chef-d’oeuvre d’art capillaire.
La couleur est chouette aussi
Mais surtout, ça me va.
C’est ça le plus important.
Je peux me regarder de tout les côtés, face, profil, derrière, c’est moi.
En plus jeune.
Ca me fait tout bizarre.
Vieillir ne me fait pas peur, mais c’est comme mourir, je ne suis pas pressée non plus.
Enfin bref.
Fini ce temps perdu, cette mauvaise énergie.
Nos cheveux sont importants, parce que, justement, l’énergie circule dedans.
En faisant quelques recherches sur l’histoire de Samson et Dalila, j’ai découvert que le grand Samson était « nazir »depuis sa naissance.
C’est-à-dire consacré à Dieu.
Raison pour laquelle il n’avait pas le droit de se couper les cheveux.
Entre autre.
Samson avait une force herculéenne.
Quand cette sacré Dalila lui coupa ses 7 tresses pendant son sommeil, il fut plus facile de le capturer.
Bon, on lui avait aussi, un peu crevé les yeux.
Ça aide.
Mais quand ses cheveux repoussèrent, il se vengea en faisant s’écrouler tout un bâtiment sur ses ennemis.
Il en tua des milliers et péri par la même occasion.
Mais comme il semble que tout ça ne soit bien qu’une légende,
ce n’est pas si grave.
Nos cheveux sont le reflet de notre santé.
En extrême, avec la chimio, on les perds.
Mais rien que d’être déprimé suffit pour qu’ils deviennent raplapla.
Nourrissez vous sainement et ils brilleront …
Bon, un bon schampoo aide aussi.
Et là, j’ai ce qu’il faut.
Ilénia m’a fait un petit brushing, mais quand il sécheront naturellement, ça sera cool aussi.
Le carré, et en particulier le mien, c’est classe en toute circonstance.
Vous savez pourquoi je suis si contente?
C’est parce que j’avais peur.
quand on laisse pousser ses cheveux si longs, on y tient.
Prendre la bonne décision, quand il s’agit de couper,
surtout si on a des envies de changement, c’est dur.
Et j’hésitais tellement sur ce que je voulais faire..
Au final, j’ai pris la meilleure décision :
faire vraiment confiance à ma coiffeuse chérie.
D’ailleurs, elle à bien compris qu’il fallait faire quelque chose.
C’est elle qui m’a proposé de me faire quelque chose qui m’ira vraiment.
Et c’était génial de m’en remettre à elle.
De lui faire confiance totalement, sans miroir.
Pour me découvrir devant la classe.
Totalement transformée
Vous croyez que c’est superficiel ?
Mais l’apparence est importante, dans la vie de tout les jours.
On vous accordera plus d’attention, plus de crédit.
On inspire plus confiance, avec de beaux cheveux.
C’est con, mais c’est ainsi.
La vendeuse vous servira mieux.
Vos désirs seront des ordres partout ou vous passerez.
Bon j’exagère un peu, mais faites le test…
Les habits aussi. ça fait..
Mais bon, là, je parle des cheveux.
Et la couleur ! important la couleur.
Tenez, j’ai vu une très jolie fille traverser la gare.
Mais sa coupe.. enfin son absence de coupe et le vague dégradé rose
sur les pointes, ça lui donnait un air… d’incrédibilité totale.
Dommage… Avec un beau roux flamboyant, ou même un noir profond,
enfin bref, une vraie couleur avec des beaux reflets, ça aurait tout changé.
Ce qui est drôle c’est qu’elle avait l’air d’en avoir conscience.
Maintenant, je critique, mais je sais que j’ai encore des gros détails
à régler pour être au top.
C’est important d’être au top ?
Non, mais p… que ça fait du bien !
Un cheveux sur la langue
Aller chez la coiffeuse, c’est comme aller chez le psy.
On se confie, elle nous change.
Là, dans mon cas, ce n’était plus possible de trimbaler cette masse de cheveux abîmés.
Et de me trouver moche en me regardant dans un miroir.
Maintenant, mes cheveux sont magnifiques, doux et brillant.
J’avoue que ça n’a pas été facile.
Que j’ai failli annuler.
Le changement fait du bien.
C’est le début de quelque chose de nouveau.
Avec mon énergie qui peut circuler… à nouveau
Phanee de Pool et le Sphynx
Je me souviens l’avoir vu passer, sanglée dans son uniforme de policière,
qui, il faut dire, lui allait très bien, j’ai cru à un gag.
Vu que la fois d’avant, elle présentait le téléjournal sur télébielingue.
Je l’adore Fanny, elle est géniale.
Belle,indépendante.
Quand on connaît ses parents, elle ne pouvait être que comme ça.
Sa mère, artiste sur marionnette, entre autre et son père, tout un poème aussi, sa passion pour la musique, le cinéma ( un peu plus, il restait à Hollywood).. et Grock.
Les grands.parents… lui qui faisait les meilleures truffes de la ville et
elle, qui les vendait, mais qui ne les mangeait pas.
Elle était tellement mince et élégante, quand elle préparait pour moi un mélange de ces délices… c’était une sorte de rituel.
Elle choisissait le cornet, le ruban, ça devenait une oeuvre d’art, et je retenais ma respiration.
Une blanche, une noire, une chocolat au lait, et mes préférées, roulées dans le sucre glace, avec une pointe d’alcool.
Elle en rajoutait toujours deux ou trois, elle savait qu’elles étaient pour ma mère.
Mes parents et les grands parents de Fanny étaient amis.
Je me rappelle de l’avoir vu, tout bébé.
Après, je l’ai vue grandir de loin.
Je ne peux pas dire que je la connais vraiment.
Mais c’est comme ça, quand des éléments d’une famille sont proches, alors, on connaît les autres, sans les connaître vraiment.
Fanny est la concentration de ses parents.
De leur amour, de leur beauté, de leur intelligence.
Dans cette famille qui connaît aussi la souffrance d’une disparition terriblement tragique,
et tellement injuste, elle ne pouvait être qu’exceptionnelle, Fanny,
Comme le fuit d’un croisement d’espèces rares : elle était prédestinée.
Elle à tracé sa propre route.
Maintenant, elle est en train d’émerger.
cette année, c’est son année.
Reconnue, applaudie, nominée.
Aimée pour sa simplicité, son côté direct.
son sourcil qui se lève, tout seul, et son petit sourire en coin.
Comme Nike, elle est son propre symbole, avec deux expressions,
Elle se présente, cheveux tirés en arrière, les magnifiques cheveux de sa mère,
presque cachés, peu ou pas de maquillage, un veste en jeans… simple.
j’aime ses textes, à base d’image.
J’avoue que je ne connais pas trop sa musique, mais il me semble évident que ce qu’elle fait est bien.
Je pense qu’elle n’est qu’au tout début et comme un très bon plat, dont tout le ingrédients sont parfaits, elle sera encore meilleure en laissant mijoter.
Le rapport avec le Sphynx ?
Ah oui, il y en a un.
Mais je n’en ai aucune idée pour l’instant.
Ma fille en revient.
D’Egypte
Elle m’a rapporté cette photo, prise avec mon appareil,
Malgré la dégradation, je devine les traits du visage.
Un beau visage, avec des airs de noblesse africaine.
Etonnant.
A force de le voir, stylisé, utilisé, je ne savais pas qu’il était aussi beau.
Il faut l’imaginer, recouvert de plâtre peint en rouge.
Avec l’espèce de coiffe à rayure bleu et jaune.
Il devait avoir une sacré allure.
Ensablé, désensablé.
Avec des éléments rajoutés au fil du temps.
Il a plus de 4000 ans.ou suivant d’autres théorie, bien plus encore…
Pèse plus de 20000 tonnes
On sait qu’on ne sait pas grand chose au final sur ce grand machin.
Son visage est surtout beau de profil, de face, il a été défiguré.
Là aussi, on à des théories dont la plus crédible serait l’acharnement d’un certain Mohamed qui ne supportait pas qu’il serve de Dieu aux paysan locaux.
A priori aucun rapport avec la talentueuse Fanny…
Mis à part, un petit côté mystérieux.
Efin bref, pour l’instant le seul rapport que j’ai , c’est d’en entendre parler le même jour, mais je ne crois pas aux coïncidences.
J’aimerais rencontrer Fanny, j’ai une super-idée de photo
En attendant, j’attaque « Monster » une nouvelle série nordique, extrêmement bien foutue, comme je les aime.