J’aie pas la haine.
c’est moche, ça déforme les gens, 4a déforme même l’espace qui les entoure.
Je sais que l’orthographe n’est pas mon fort, je regrette de ne pas avoir compris à l’école, l’importance des conjugaisons et surtout de l’accord des verbes.
Désolé Monsieur Berberat…
Il faut dire que tenir une classe avec des énergumènes, comme nous..
la bande d’italiens rebelles qu’il fallait dompter et redompter.
c’était pas une affaire…
Pauvre Madame Berthoud, que j’aimais bien.
La bêtise quelle devait supporter…
Madame Villard et son parfum capiteux, qu’on sentait arriver.
Mais qu’est-ce qu’on avait ‘
La Rage ?
A faire craquer le prof de chant…
A se venger d’un prof raciste
A balancer Marco par la fenêtre…
Pauvre Marco.. paix à son âme.
Ils ont bien réussi ces italiens.
Maurice, Nicola…
En règle général, cette bande de sauvages et d’hystériques s’est bien débrouillé.
Pour moi, survivre dans une classe avec des personnalités si affirmée, n’était pas facile.
Mais pourquoi Frank m’avait-il mis du chewing gum dans les cheveux ?
Je me souviens, j’avais pleuré.
c’était humiliant.
La haine et la bêtise…
Voilà pourquoi j’aime tellement le lac, les cygnes, les petits canards et les mouettes.
Même si , parfois, les oiseaux aussi, ont leurs moments de violence.
Quand 4-5 colverts maintiennent une femelle pour tenter de la prendre à tour de rôle , ça me choque.
Mais c’est rare.
La plupart du temps, c’est le calme qui règne.
La beauté.
Je ferais bien manger les canettes à ceux qui les jettent dans l’eau…
mais à part ça, l’eau est claire, propre.
Le ciel aussi joue son rôle dans mon bien être.
Les couleurs qu’il prends.
Sa façon de se refléter dans le lac.
La Star du jour
Ce vendredi, c’est le petite marché, de retour dans le centre ville. Une victoire toute fraiche.
Avec le beau temps en prime.
La Star du jour c’est mon ami Pierre.
Avec son intelligence et ses capacités, Pierre Fretz aurait pu faire une brillante carrière en informatique, par exemple.
Mais justement parce qu’il est intelligent, il a décidé de privilégier la compagnie des gens à celle des chiffres.
Depuis des années, il fait le bonheur des amateurs de jeux vidéos et de B.D. avec son stand, bien fourni, de toutes sortes de merveilles pour les amateurs du genre.
Le petit marché aurait pu disparaître, exilé sur une place ou personne n’allait.
Dégagé du genre ville pour d’obscures raisons.
Ce qui aurait représenté pour certains la mort de leurs activités.
La Star du jour, c’est mon ami Pierre,donc, interviewé par la radio, mais pas seulement ; la Star du jour c’est la communication et le bon esprit.
Dans une ville bilingue, c’est encore plus remarquable.
En tout cas, c’est possible, et ils y sont arrivés!
Le petit marché vivra!
Désormais un vendredi par mois.
Et tout les samedis comme avant, au centre ville.
Merci à tout ceux qui ont rendu ça possible.
Je ne connais pas tout leurs noms, mais sans leurs efforts rien n’aurait pu se faire.
Sans ce petit marché, Bienne aurait perdu un peu de son charme.
Mais surtout, ça aurait pénalisé des commerçants qui prennent encore le temps de discuter, de boire un café, de chercher pour vous la pièce qui manque à votre collection.
Des gens qui travaillent dur pour pas gagner grand chose.
Mais qui le font à l’air libre.
Mettant de l’animation dans nos rues.
Pierre est une personnalité biennoise notoire.
tout le monde le connaît et l’apprécie.
Le genre de personne qui fait la richesse de notre ville.
La vraie richesse, celle qui dure et apporte aux autres.
Je suis très fière de l’avoir pour ami et heureuse que lui et les autres propriétaires de stands puissent retrouver leur place au centre de Bienne.
Le Petit Marché ;
C’est aussi une part de l’âme de notre ville.
Comme les Tschaupis le Hockey, la Cuisine Populaire, la Colonie des Cygnes…etc… etc…
Prendre un enfant par la main
J’ai vu une petite photo, sur Facebook.
Une petit fille inconnue, dans une ville inconnue.
Blessée par des tirs d’inconnus.
Son petit corps abîmé.
Par des tirs inconnus.
On voyait sa souffrance, son incompréhension.
Les petites filles sont comme ça.
Elles aiment comprendre.
Elles ne supportent pas l’injustice.
Elles savent quand elles ont mal fait.
Mais là, elle est punie pour rien.
Et pas qu’un peu.
Juste parce que des imbéciles balancent des armes chimiques
sur des populations.
Des criminels qui obéissent aux ordres d’autres criminels.
Nous sommes tellement privilégiés, nous, ici, en Suisse.
Loin des conflits.
Ca ne veut pas dire que chez nous, aucune petite fille ne souffre.
On le sait moins et c’est pour d’autres raisons.
Mais c’est tout autant insupportable pour moi.
Quand ma fille était bébé, elle n’avait pas le temps de pleurer.
Au moindre « ah » que j’entendais sur un ton malheureux,
je bondissais pour la réconforter.
On me disait (les gens aiment bien parler)
que j’allais en faire une petite nature… une pauvre chose
fragile et apeurée.
Quand je vois la jeune femme forte et déterminée, aimante et intelligente qu’elle est devenue…
Et pour mon fils, j’avais plus d’expérience et de travail, je l’ai laissé pleurer un peu plus… et ça n’empêche, qu’il a les mêmes qualités que sa soeur.
Tout en étant profondément différent.
Ma petite fille à son anniversaire aujourd’hui et, pour jouer, un crétin lui a piqué son lapin.
Mais comment peut-on être aussi idiot ?
Aussi peu au courant de la sensibilité des petites filles ?
Je me fiche totalement de savoir pourquoi , mais il l’a fait.
Ca c’est passé il y a quelques heures, mais je revois encore les larmes de ma petite chérie,
au milieu de son bonheur d’anniversaire.
sur le moment, j’ai un peu plaisanté.
Réclamé un objet contondant.
Je crois qu’il était conscient de sa bêtise.
Mais il restait là, sans rien dire.
Franchement, dire qu’on est désolé d’avoir heurté une petite fille,
c’est difficile ?
Ca c’est passé il y a quelques heures, mais je lui en veut encore.
Mon esprit s’emballe.
je lui prête d’obscures motivations.
J’entends des voix, même si elles ne sont pas là, m’assurer que c’est quelqu’un de bien et lui trouver toutes sortes d’excuses.
Je m’en fiche, pour moi, le pardon sera dur.
Il y a des familles, en fait, toutes les familles sont comme ça.
Chez nous, on se moquait de mon amour pour mon doudou nommé Fafeux.
Fafeux ?
Parce que mon tonton Papin me disait qu’il était affreux.
Et moi je répondait : il est pas fafeux !
Et « pas fafeux » est devenu Fafeux.
Ve que j’ai aimé le plus au monde pendant des années
devait son nom à une moquerie…
J’adore mon oncle, je ne lui en ai jamais voulu une minute de critiquer mon doudou.
Si j’étais malheureuse, ce n’était pas à cause de lui.
C’était plutôt par injustice, envers mon petit nounours qui ne pouvait pas se défendre.
C’est vrai que sa peau de tissus se réduisait en loques que ma mère recouvrait d’une nouvelle couche.
Une nouvelle peau.
A la fin ,il n’en restait qu’une espèce de poche synthétique bleu ciel, avec un lambeau de tête.
Plus de bras, ni de jambes.
Ca ne m’empêchait pas de l’aimer.
Au contraire.
Tant de petites filles, avec toutes le même petit coeur brisé.
Mais pas de comparaison possible.
Simplement l’injustice.
Alors, on le sait et je l’accepte, l’homme est imparfait de nature.
Il peut faire une gaffe en embêtant une petite fille.
Mais rien ne lui donne le droit d’âbimer son corps ou son esprit.
Qu’est-ce qu’elle va faire en grandissant, si elle survit ?
Comment faire, avec cette injustice monstrueuse
des bombardements aveugles?
Et que dire du soldat qui fait pire encore ?
Des milliers de petites filles blessées injustement.
Et de petits garçons bien sûr.
Ca me révolte tout autant.
Sauf que je sais mieux ce que c’est d’être une petite fille.
Une petite fille c’est un coeur entouré d’un esprit.
Sa peau et sa chair sont là pour tenir l’ensemble et ressentent
chaque émotion aux tréfonds de chaque atome.
Alors il y a les monstres, et il y a les autres.
Heureusement.
Celle et celui qui auraient pu passer à côté d’un enfant sans rien dire.
Ou même le rejeter, parce qu’il ou elle n’a pas envie de s’encombrer d’un enfant qui n’est pas le sien.
Qu’il ou qu’elle n’a pas voulu.
Mais non, ils n’ont pas pu.
Ils ont baissé les yeux, et comme dans la chanson d’Yves Duteil,
ils ont pris un enfant par la main,
pour l’emmener vers demain.
Jamais je ne critiquerai un père ou une mère qui ne peut pas s’occuper de son enfant.
Ca arrive, et il vaut mieux parfois le confier à d’autres qui pourront le faire.
Je connais tellement de situations.
Le père qui à la garde de sa petite fille.
Le couple qui a élevé l’enfant d’une autre.
Les grands-parents qui ont élevé leur enfant.
Les enfants adoptés.
Le père qui se pointe quand l’enfant est devenu adulte et revendique une place qu’il n’a jamais occupé.
Et ce que je constate,
c’est que le bonheur d’un enfant ,au final ,est du a sa personnalité.
Mais que la façon ,la ou les personnes qui s’en sont occupé à une grande importance dans la confiance qu’ils auront en eux en devenant adulte.
Que parfois, ils auront un gros travail à faire pour la retrouver, ou même, simplement pour la trouver.
Par contre avoir deux parents « classique »n’est pas une garantie non plus.
Le père qui élève seule sa fille y arrive très bien.
Les grands parents aussi.
De même pour ceux qui ont élevé un enfant qui n’était pas le leur.
.
Certains ont commis des erreurs, graves parfois, marquant les enfants
pour toute la vie.
Tout ce que je sais, c’est que, quel que soit ces erreurs, rien n’empêche personne de trouver le bonheur.
Je crois même, d’après ce que je sais, que plus un enfant à souffert,
plus, s’il le peut, il trouvera le bonheur.
Les enfants sont parfois durs avec leurs parents, ils les jugent,
impitoyablement.
Mais le temps arrange le choses.
Aplani les douleurs les plus vives.
Sinon on deviendrait tous fou.
Les pires souffrances injustes font place à la joie la plus grande.
comme une pièce de monnaie a deux côtés.
Comme une branche arrachée , qui tombe à l’eau, ballottée par les flots, qui se forme, se déforme, se gorge et dégorge, devient à la fois plus dure et plus légère, jusqu’à devenir un magnifique bois flottant.
Alors je garde espoir pour toutes les petites filles meurtries.
Qui mieux qu’elles pourrait comprendre l’importance
d’apporter le bonheur aux enfants.
Parce que la vie a ça de beau.
Telle une alchimiste qui change la merde en or.
Grâce au temps, et à l’ingrédient miracle :
l’Amour
Autiste par procuration
Les autistes asperger , en général et le mien en particulier ne supportent pas bien les interactions sociales.
Dans le fond, ils ont plutôt raison.
Tout ces non-dits, ces codes, cette hypocrisie.
Ce pseudo-respect du aux fonctions…
Ils en sont incapables.
Ils disent ce qu’ils pensent et tant pis si ça choque.
Quand à vous, si vous voulez communiquer, vous avez intérêt à utiliser les bons mots et ne jouer aucun jeux.
Ils vont le repérer tout de suite.
Et moi, à force, je deviens pareil.
Tant pis si c’est mal perçu.
Je préfère être un minimum sincère que me compliquer la vie.
Mais j’apprécie la différence.
chacun a le droit d’être différent.
Et c’est tant mieux.
Mais c’est vrai que les gens, la plupart ne font pas attention à ce qu’ils disent.
Alors par contre, les gens se sentent blessé par les intentions qu’ils croient percevoir quand ils interprètent vos dires.
Tant pis pour eux.
La vie est trop courte pour se la compliquer.
Bois flottant
Quand je me promène au bord du lac, je regarde toujours si j’en vois, des beaux.
Ils doivent être bien durs, même mouillé.
C’est le signe d’un bois flottant qui est resté assez longtemps dans l’eau pour se transformer.
J’ignore comme l’eau peut faire ça.
Elle poli le bois, le fait gonfler et s’unir, puis reprendre une forme différente.
Et même la pointe s’arrondit, dans une forme parfaitement lisse.
Les bois flottants m’émerveillent.
ce sont des trésors de la nature.
Comme les perles des huîtres.
Parfois, il faut les trouver au milieu des déchets rejetés par le lac, morceaux d’algues décomposés, petites branches.
Étonnement peu de déchets humains, mais parfois une sandale, une palme
tombé d’un bateau.
Une fois j’ai trouvé une pompe à air, manuelle, en parfait état.
Mes yeux fouillent dans ces tas , jusqu’à ce que je trouve la merveille.
Ces derniers temps, j’ai l’impression qu’il y a un autre boiflottantophile qui passe avant moi.
Parce que j’en trouve peu.
Même les petits.
Quand les gens me voient descendre sur les rochers et ramasser un morceau pour l’examiner de près, ils me regardent avec incompréhension.
Et c’est là où je veux en venir.
Pour moi , ce sont des trésors,
pour eux ce sont des déchets.
Je me demande, si ma collection , une fois que je l’aurai transformée,
leur ferait comprendre la beauté de ce qu’ils dédaignent.
Je ne sais pas.
Est-ce que je les aime, parce qu’ils sont rejetés ?
Parce que l »eau les a rendu beau,
comme les épreuves rendent un homme plus intéressant.
Comme un homme avec une cicatrice qui lui barre le visage,
prends un côté mystérieux.
Les bois flottants sont les aventuriers des lacs et des rivières.
Des oeuvres d’art façonnés par la nature.
je les récolte, je les photographie.
J’admets que c’est un peu étrange, mais c’est ainsi, et ça me rends heureuse.
Il y en a qui aiment les pierres, moi j’aime le bois.
Bibliothèque métaphorique
Regardez là , notre petite bibliothèque du bord du lac.
Avec ses livres bien serrés, dans toutes les langues.
Les touristes qui passent la regarde d’un air incrédule.
Je les vois s’arrêter.
Se demander si c’est bien possible.
Rarement, ils essaient d’ouvrir la porte.
Ils regardent l’objet, mais osent à peine s’en approcher.
Tant ça leur semble fou…
Quelque chose de gratuit… en Suisse, déjà, c’est vrai qu’il y a un côté incongru.
Souvent, ils lisent le texte sur la vitre.
Et je les observe repartir, tout en discutant entre eux de ce qu’ils viennent de voir.
Quelque chose qui n’est pas possible partout.
Un lieux ou les livres se partagent, librement.
Sans surveillance aucune.
On prends, on remets.
A chaque visite, il y a de nouveaux titres.
Je suppose que ça a u arriver, mais de mes yeux, je ne l’ai pas vu,
l’armoire à livres vandalisée..
Cette armoire me fait penser.
Méditer sur notre statut de privilégiés.
Dans combien de pays du monde peut-il y avoir des armoires pareilles .
En Afrique, la moindre page de magazine est conservée précieusement.
affichée sur le mur du salon, ou même enroulée dans le foulard qu’on porte sur la tête…
La Suisse est un pays riche.. c’est incontestable.
On passe notre temps à nous plaindre, quand même…
Je peux traverser la ville à 4h du matin, et je ne risque rien.
Essayez de faire pareil dans certains quartier d’Amsterdam.
Bon, c’est vrai, il y a des quoi de Lausanne ou je ne m’égarerais pas toute seule…
A Bienne on a aussi notre lot de violence.
Mais rien de comparable avec ce qui se passe dans le monde.
Tout ça pour dire, qu’il y a vraiment, à Bienne, e bonnes initiatives, qui ne peuvent exister que parce que nous les respectons.
D’ailleurs, en gros, le peuple suisse est assez respectueux.
On trie nos déchets, on y fait attention quand on va picniquer.
Il y a peu, on laissait encore l’argent pour le lait dans la boite aux lettres.
-Ouais.. il y a peu.. tu parles, ç fait plus de 50 ans…
Bon tout est relatif…
%0 ans.. c’est une vie quand même.
La mienne.
J’ai vu les choses changer, mais Bienne, toute ma vie, je l’ai
vu ouverte vers l’extérieur.
Je n’oublierai jamais ette histoire.
Je suis écolière.
Je vais au petit magasin de la route de Boujean, près de chez moi, acheter je ne sais pas quoi.
Et voilà qu’entrent deux hommes.
L’un deux est habillé de façon plutôt exotique.
L’autre est suisse.
Ils se présentent au patron de l’épicerie.
Et j’entends ce dialogue.
Pour la première fois de ma vie, ce mot : « réfugié ».
-Je vous présente Monsieur X, c’est un réfugié.
Le patron le regarde avec une compassion extrême.
Tout semble dit dans cet unique mot.
-Alors, il va venir faire ses courses ici.
Et là ,le Patron fait un grand sourire et tout en posant sa main sur l’épaule de l’homme, il prononce ces mots inoubliables :
– Dites- lu qu’il pourra prendre ce dont il y besoin.
Et il ne devra pas payer.
Une fois rentré chez moi ,j’ai demandé à ma mère ce qu’étais un réfugié.
Ce que je veux dire, par là, c’est que tout ce que nous faisons et disons devant nos enfants et ceux des autres est très important.
Très.
Très.
Ca va les marquer à vie.
Je me dis toujours que j’ai des progrès à faire.
Et j’en ai c’est sur… beaucoup.
Beaucoup.
Poésie Nocturne
J’adore Dany Brillant, se chansons joyeuses et entraînantes.
Sa personnalité à la fois humble et tranquille.
Avec une certaine flamboyance quand il chante.
Et ses beaux yeux bleus…
Bon, je n’ai pas de posters de lui dans ma chambre, j’en parle parce que je regarde la télé, il est là, il sort un disque.
Et face à lui, un jeune que je ne connaîs pas, avec une coupe de cheveux au bol, mais des chansons bien foutues.
Là ça parle de don d’organe.. c’est « on n’est pas couché ».
Qu’on prenne ce qu’on veut sur mon corps mort!
A part ça …
Il paraît que « Staying alive » est la chanson parfaite pour faire un massage cardiaque.
A cause du rythme.
Intéressant, je m’en souviendrai.
Sylviane Agacinski, tiens, une femme philosophe, intéressant.
Le don d’organe est censé être anonyme.. mais ça me rappelle l’histoire vraie de cette actrice, qui avait reçu un coeur, et le mari de la donneuse avait réussi à s’imposer dans sa vie….
Bon, là, je m’ennuie un peu…
Mais qu’elle est chiante, cette Sylviane…rien de choquant dans son discours, mais , je m’ennuie.
Et je déteste Catherine Machin , la chroniqueuse,, qui sert à rien.
A part me faire aller au lit plus vite.. parce qu’elles m’endorment
Bonn nuit
Les Gorges du Taubenloch
C’est totalement incompréhensible…
On se donne de la peine pour faire venir un nouveau pont par hélicoptère.
On relie nos merveilleuses Gorges au TierPark.
Et , c’est tout.
Plus rien n’est fait pour exploiter positivement cette splendeur
de la nature.
Ca commence par le petit châlet autrefois ravissant de l’entrée.
Tagué, abandonné.
Autrefois, c’était un kiosque.
On y trouvait des petits souvenirs de Suisse.
Le couteau-suisse miniature entre autre, que nous voulions tous avoir.
Des boissons, des chips…
C’était l’arrêt obligé, avant de pénétrer dans les gorges.
Pour quelle mystérieuse raison est-il aujourd’hui à l’abandon ?
Pour quelle autre n’est-il pas possible de le refaire fonctionner ?
Ce matin, à 8h… nous étions déjà plusieurs à parcourir les gorges.
Autrefois ,les courses d’écoles y passaient, année après année.
Je commence à croire que nos autorités se fichent totalement de la vraie Bienne.
Tout ce qui les intéressent, c’est détruire et bâtir du neuf.. genre Tissot Arena, qui ne sert qu’à une infime partie de la population.
Pendant ce temps on délaisse nos vrais trésors.
On ne fait rien d’intelligent avec le bois flottant.
On délaisse un des plus beaux endroits de Suisse.
Comme si les autres avaient raison.
Ceux qui parlent de Bienne avec mépris.
Alors que, de la plage , aux gorges, en passant par la vieille ville, notre petite ville est charmantissime.
A commencer par ses maisons.
Ses rivières. ses parcs…
Bon la promenade ça fatigue, je m’endors, je râlerai un autre jour.
Il neige et je prie
…pour que demain, la petch ne remplace pas ce beau tapis tout blanc.
Une immaculation biennoise comme je les aime.
Touffue et calme.
Je me réjouie déjà.
Pire, je suis excitée comme une puce (pourquoi on dit ça, d’ailleurs) je les connaît bien les puces! C’est froid et calculateur. Ça pique, ça pompe le sang. Ca attends patiemment sa
prochaine victime.
Et dès que la lumière change d’intensité, elle sait que quelqu’un passe.
Et attaque, comme une prédatrice sanguinaire qu’elle est.
Ensuite, elle se reproduit à toute vitesse, histoire que ces centaines de bébés aussi
puissent faire le mal.
La puce, c’est Dracula miniaturisé.
A une grosse différence près :
aucune chance de lui planter un pieu dans le coeur..
Même un tout petit, c’est quasi indestructible ces bestiaux..
Pour les tuer, il faut les noyer, ou alors lancer une arme de destruction massive, chimique de préférence…
Ou les manger. ça se fait, dans certain pays.
Enfin bref,
tout ça pour dire que demain, j’irai faire des photos, dans un endroit inhabituel.
Je n’ai aucune idée d’à quoi il peut ressembler par ce temps.
J’espère seulement qu’il répondra à mes attentes…
Suspens…
Catherine Birthday
51 ans.. depuis minuit une.
Comme d’habitude, aujourd’hui, je n’ai absolument rien de prévu.
Pas que ça soit un jour comme un autre, non, je suis née quand même c’est pas rien,
mais je préfère avoir des surprises imprévues, que m’attendre à quelque chose.
Et puis, cette année, je suis déjà assez gâtée.
Mes enfants vont bien.
Ma petite fille va bien.
Ma mère va bien.
M famille va bien.
Mes ami,es vont bien.
Mes animaux vont bien.
Mon boulot va bien.
Et j’ai même retrouvé ma filleule.
Qu’est-ce que je pourrais rêver de plus ?
Des tas de choses.
J’ai envie de tas de choses.
Mais là, dans l’instant, mis à part aller dormir, je n’ai besoin de rien.
J’aime dormir.
En plus , j’ai fait des supers-photos aujourd’hui.
Et celle-ci est ma préférée.
Qu’est-ce que vous voyez ?
C’est le genre d’image qui a du sens, des sens qu’on peut regarder longtemps et y voir,
un éléphant, un cheval, un demi-visage… un perroquet
Ce qu’on veut.